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A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...
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Aventurier
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Branick émergea peu à peu de sa torpeur, de son inconscience et tendit ses bras et serra ses poings lorsqu'il entendit une voix d'homme à ses côtés.Mais il commença à se détendre en regardant autour de lui et en voyant l'homme qui lui faisait face et qui transpirait la bonté par tous les pores de la peau. Le rôdeur déchu se détendit aussi vite qu'il le pouvait et s'assit sur son lit de pierre et commença à s'examiner. Torse nu, il vit qu'il ne saignait plus, il se sentait en pleine forme, mise à part la langue pâteuse qui lui donnait l'impression d'avoir bu de la piquette toute la nuit, se qui n'était heureusement, ou alors malheureusement, au vu des évènements, vrai. Seulement, son épaule et son bras gauche bandé se rappelait à son souvenir et lui rappelait également pourquoi il était là, et pourquoi il devait repartir. C'est d'ailleurs en pensant au fait de reprendre la route qu'il repensa à la dernière phrase du prêtre qui lui rvint en mémoire aussi fortement qu'un coup de poing.
- Comment ça moi aussi je les ai déjà rencontré ? Vous avez vu ces fous dangereux ? Savez vous où ils partent ? Je dois absolument les retrouver, se sont des voleurs et des assassins.
Branick se leva vivement et commença à s'habiller, prendre ses affaires et passa sa ceinture ou pendait son fourreau comprenant son épée et son carquois, refermant son arc et ses flèches autour de sa taille et commença à partir lorsqu'il se retourna vers celui qui l'avait soigné et probablement sauvé la vie à plus ou moins grande échéance et éclaira son visage d'un sourire avant de prendre la parole.
- Savez vous où je pourrais acheter un cheval ainsi que l'équipement nécessaire pour pouvoir voyager vite ? Et pourriez vous me fournir quelques potions de soins légers.
Le rôdeur de Sylvanus, s'arrêta de parler afin de reprendre son souffle et réattaqua aussitôt, avec une phrase qui pourrait paraître surprenante.
- Accompagnez moi, j'aurai besoin de quelqu'un de prompt à lancer des sorts de soins et d'autres types de sorts. J'ai besoin de vous pour faire comparaître ces criminels devant la justice de cette ville.
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Maître-Lame
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Demeurée stoïque durant l’échange entre l’aasimar et le rôdeur, Talice n’en était pas moins amusée par les réflexions et remarques de chacun. D’un côté Elrin, ou qui que ce soit en ce moment, tenait à partir seul en éclaireur. Visiblement, sa rencontre avec cet inconnu dans la ruelle ne l’avait pas laissé indemne, mais il semblait n’en avoir cure. Et ses dernières paroles emblaient étayer cette hypothèse. Avec un sourire empreint d’amusement, la tueuse observa le cavalier s’éloigner, essayant d’estimer le temps qu’il lui restait à vivre avant, au choix, de s’écrouler de fatigue à cause de ses blessures, de se perdre au vu de son état de désorientation visible, ou tout simplement de se faire attaquer. En ce sens, ses pensées rejoignaient les paroles d’Ascha, dont la véhémence peu habituelle étonna grandement la Lame. Il devait être extrêmement tendu pour avoir un tel comportement, à la différence de la mesure dont tous étaient devenus coutumiers, au point d’en arriver à exaspérer Talice au-delà de limites qu’elle concevait à peine.
¤Une simple crise passagère.¤
Elle ne connaissait le personnage que depuis peu, mais se doutait néanmoins que cette petite crise de colère ne serait passagère. Le barde était de nature trop bienveillante pour laisser quiconque en sa compagnie mourir par sa faute.
¤Et c’est ce qui te perdra…¤
Faisant tourner bride à sa monture, la téthyrienne ne daigna même pas accorder un simple regard à Quevven, auquel l’aspect de ses bras ballants conférait une allure comique qui confinait à l’absurde. La jeune femme commença alors à se distraire, en imaginant les brimades qu’elle pourrait infliger au drow pour passer le temps. Malheureusement, ce dernier était actuellement un bien trop précieux pour être gaspillé en cette journée. Approuvant mentalement les dernières observations d’Ascha, elle reprit la marche toujours juchée sur son animal. Elle espérait néanmoins que les mots d’Elrin ne trouveraient pas leur écho en ville. Ils n’avaient nul besoin d’être poursuivis en cet instant, et une telle éventualité ne ferait qu’accentuer la criticité de leur mission, les pressant dans leur objectif et par là-même risquant de leur faire commettre des erreurs absurdes et probablement fatales.
- Il serait bon de limiter les risques au maximum et de s’éloigner d’ici quelles que soient vos opinions, au lieu de déblatérer sans fin de façon aussi stérile. Vous épargneriez ainsi votre souffle et votre énergie pour la marche à suivre. Maintenant, je vous serai grée de bien vouloir mouvoir vos masses en direction d’Athkatla…
Son ton sarcastique n’avait sûrement échappé à personne, mais la tueuse s’en moquait comme du nom de sa dixième victime. Se faire apprécier des autres avait toujours été le cadet de ses soucis. Après tout, le respect n’avançait à rien, seule importait l’obéissance. Qu’elle soit artificielle ou voulue, peut importait, du moment qu’elle était là.
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Aventurier
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es paroles du barde stoppèrent court les actions de l’Halruéen. Le regard en direction des pics brumeux, il resta immobile quelques secondes, un long soupir se dégagea de ces lèvres. ¤Comment ai-je pu en arriver là !?¤ S’il pouvait contrôler les traits de son visage, le reste du groupe aurait sans doute pu percevoir l’exaspération croissante dont faisait preuve le rôdeur. Des souvenirs de son ancienne condition refaisaient surface, il ne se déplaçait que très rarement sur le plan matériel et quand il venait se n’était sans un malin plaisir à déchirer les membres et assister aux agonies si magnifique de ces races si futiles et orgueilleuses. Il en avait une preuve parfaite devant lui. Une nostalgie s’installa en lui, l’espace de quelques secondes il s’imagina de nouveau dans sa vraie forme, arrachant avec joie leur tête si fragile. Le retour à la réalité fit monter petit à petit sa colère. De nouveau une voix dénuée d’expression s’éleva : -(commun) Très bien je vais donc répéter. Descendant de sa monture il se rapprocha pas à pas en direction du barde Aasimar. Nous avons volé ces chevaux et j’ai par la même occasion et non sans me déplaire éventré un gosse que notre cher Talice semblait vouloir adopter. J’ai également laissé un homme se vider de son sang dans les ruelles de ce village. Combat fort plaisant je dois le reconnaitre. Il est donc évident que pendant que tu nous fais joie de ta morale, un groupe de garde est sans nul doute en train de se former pour partir à la recherche d’un couple d’humain dont ils ont probablement la description. Parcourant les derniers pas qui le séparèrent du barde il reprit. De plus comme tu les remarque si bien, les pics brumeux se trouvent derrière toi et par la même occasion juste derrière ce foutu village nous obligeant à le contourner. Je te laisse finir de déduire ce qui arrivera si moi et Talice restons bien sagement avec toi. Autre chose. Se trouvant nez à nez avec l’Aasimar, sa voix se fit plus faible. Ne t’avise plus jamais de m’appeler par ce nom, et encore moins de me parler de la sorte. Il t’acceptait ce qui est loin d’être mon cas et crois moi j’ai encore la force de t’éventrer ici et maintenant. Fixant le barde avec un sourire aux lèvres, il regarda par la suite en direction du Drow mutilé. Au fait tu veux vraiment que je traine cette loque derrière mon cheval, moi je veux bien mais sa risque de faire désordre quand on retrouvera ces membres à travers la plaine. Le sourire aux lèvres il se remit en selle. Regardant dans la direction de Talice il reprit : -(commun) A toi de voir. Dans mon cas je n’ai pas le temps d’affronter une troupe d’humain. Tirant sur les rênes de sa monture, il la dirigea en direction des pics brumeux. Même itinéraire que j’avais évoqué.
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Quêteur de Chants
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Étrangement l'Aasimar ne réussi à prendre aucune emprise sur l'humain, malgré le ton sec et indiscutable qu'il avait tenté d'employé. Peut être avait il trop eu recours à la diplomatie toute la matinée, pour ne plus être crédible en moralisateur. Toujours est-il qu'à l'inverse de ce qu'il avait espéré, il perdait encore de son ascendance sur le cavalier blessé, continuer d'avantage dans cette voie là pouvait se révéler dangereux pour le Cormyrien.
Jusqu'alors, Ascha ne s'était pas rendu compte à quel point les deux humains évoluaient sur de sombres voies, aussi les aveux d'Elrin, donné avec un plaisir déplacé à l'avis de l'érudit, choquèrent profondément le barde. Lui qui le matin même avait pris la défense d'un criminel reconnu, se rendait seulement compte qu'il ne connaissait strictement rien de ses compagnon de route, et que ceux ci risquaient d'être encore plus sombre que le mutilé qui avançait tant bien que mal avec le groupe.
¤Oghma, guide moi, dans quelle galère suis-je en train de m'enchaîner?¤ Même s'il avait de sérieux doute sur le bien fondé de la collaboration avec le duo d'humains, il ne dit rien de ses état d'âme, sans eux il aurait trop de mal de retrouver Enola. Il devait prendre sur lui et continuer à les côtoyer jusqu'à ce qu'une autre opportunité s'offre à lui.
Cela dit, même si elles débordaient de noirceur, les paroles du cavalier avaient du vrai en elles, les deux humains allaient être recherchés par les gardes de la ville, et Ascha ne tenait pas spécialement à avoir de nouveau affaire à eux, surtout que si il était vu en compagnie des deux criminels en fuite, toute sa plaidoirie du matin se retournerait contre lui, il pourrait alors dire adieu à ce sentiment de liberté qui guidait sa vie. ¤Ça jamais.¤
-Les choses tourneraient mal pour nous tous si nous sommes aperçus ensembles à proximité de la ville. A regret Ascha suivait l'idée d'Elrin. -Continuer votre route tous les deux le temps de s'éloigner de la ville est surement la seule option possible.
-Les gardes ne se soucieraient pas de nous, ils savent que nous venons de quitter la ville, nous vous rejoindrons peut être plus tard. Dans l'esprit de l'Aasimar la suite directe de la phrase qu'il venait de prononcer était "si vous daignez nous attendre", mais le sarcasme était inapproprié avec ces deux là, il garda donc cette parole dans son esprit.
Talvrae ne s'était pas prononcée depuis longtemps, aussi Ascha supposa qu'elle continuerait de les suivre, il hésita légèrement à la troubler dans ses réflexions, mais se laissa tout de même aller à la conseiller sur son allure. -Peut être serait-il plus prudent pour toi de conserver ce déguisement, au cas ou des gardes venaient à emprunter le même chemin que nous à la recherche des fuyards.
Sans attendre de réelle réponse de sa part, il se mit en marche, essayant de suivre la direction prise par les deux cavaliers. Mais là encore il se rendit compte que le rôdeur avait encore vu juste, qu'il soit placé à dos de cheval ou qu'il cherche à avancer à pied, Quevven avait toues les difficultés du monde à progresser. Cela poussait Ascha à revenir sur ses intentions, il voulait le laisser dans cet état jusqu'au soir pour que le drow retienne une leçon de son acte de la veille, mais dans l'état où ce n'était même pas sur qu'il se rende compte de la moindre chose, il était apparemment à la limite de sombrer dans le néant par manque de force. Se rappelant ce qu'il avait lui même vécu dans les cavernes gobelines avant que Lucius ne lui vienne en aide, c'était une chose qu'il ne souhaitait pour personne, il allait donc devoir intervenir comme était intervenu le Dévot Cormyrien.
S'éloignant de quelques pas de la piste, s'assurant que le drow le suivait bien, Ascha le fit s'allonger à même le sol, les bras légèrement croisés afin de placer les deux mains mutilées bien droites sur le torse du supplicié. Il n'avait jamais utilisé la magie curative, aussi hésita il un peu sur la marche à suivre. Il écarta légèrement Lutin, pour ne pas être dérangé puis se lança.
Appelant Oghma pour le soutenir, le semi-céleste laissa la Toile l'imprégner, il la ressentait dans chaque fibre de son corps, c'était un sentiment grisant de ressentir autant de puissance autour de lui, mais sa maigre connaissance de la chose ne le laissait utiliser qu'une infime partie de cette énergie. Il se concentra, essaya de guider cette force qu'il ressentait dans ses veines jusque dans ses mains, il les plaça au dessus de celles, mutilées, du drow. -Oghma, toi qui m'ouvre le chemin, aide moi à apaiser les douleurs qui tenaillent cet être.
Laissant la Toile faire son œuvre, Ascha se laissa à penser que s'ils se retrouvaient en présence des deux humains pour la soirée, il aurai bien du mal à faire accepter à Elrin e fait que le drow ait été soigné avant lui.
Son office faite, ils devraient se remettre en route au plus vite, pour contourner la ville et prendre la direction indiquée par Elrin. A pied ils ne pourraient avancer très vite, aussi ils ne devaient pas tarder à se remettre en marche. En souvenir des deux jours passés à rallier Naskel, Ascha ne pensait pas marcher aussi vite, à trois piétons, ils n'avaient aucune chance de rattraper les deux cavaliers, et comme le chemin risquait d'être très long pour rejoindre la Côte des Epées et Athkatla, ils devraient y aller à un rythme soutenable. Quel dommage d'avoir des bourses si vides, dans un cas comme ça, Ascha aurait vraiment apprécié de pouvoir voyager sur quelque carriole tirée par des chevaux, mais si les deux humains avaient réellement mit autant de grabuge qu'ils le disaient dans Naskel, il ne fallait pas songer y trouver des âmes compatissantes capables de descendre le prix de leurs charrettes.
Ascha lance Soins légers sur Quevven
Unifier c'est nouer mieux les diversités particulières et non les effacer pour un ordre vain. Fiche d'Ascha lvl3Ascha Cheynn, Narvarth
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Habitant des Royaumes
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Nashkel, aux alentours de midi. Les pavés défilaient sous ses pieds à une vitesse soutenue, sa respiration se faisait haletante. Tandis qu’il courrait vers sa destination, l’homme se demandait pourquoi diable était-il obligé de porter une armure aussi lourde ? Celle-ci n’était décidément pas pratique, surtout lorsqu’il était pressé. Son message relevait de la plus haute importance. La bâtisse dans la quelle il devait se rendre grossissait à vue d’œil dans son champs de vision. Plus que quelques mètres et il y serait enfin.Elrin, seul, au pied des pics brumeux, aux alentours de 17h. D’une légère pression des talons, le cheval d’Elrin s’élança, commençant à prendre de l’avance sur le reste du groupe. Après tout le rôdeur avait révélé ce qu’il avait appris et ce qu’il connaissait de la région. En effet le groupe n’avaient pas choisi la meilleure des sorties pour se diriger vers les pics brumeux le plus rapidement possible, mais ce qui était fait était fait. Ainsi, la chaine montagneuse se trouvait à leur droite et il ne valait mieux pas se trouver dans les alentours de Nashkel lorsque la garde se rendrait compte de leurs exactions. En quelques minutes les autres membres du groupe le virent bien loin à l’horizon dans cette immense plaine avant qu’il oblique contournant le village à une dizaine de kilomètres environs. Malgré la perte de temps, il était évidant qu’eux aussi emprunteraient le même chemin.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Elrin, jet de détection : 11(d20)+7 = 18 contre Bête, jet de discrétion : 18(d20)+4 = 22 Elrin ne voit pas la bête. Bête, jet de détection : 1(d20)+6 = 7 contre Elrin, jet de discrétion : 2(d20)+9 = 11 La bête ne voit pas Elrin. Solitaire, du moins en apparence étant donné sa condition de schizophrène, Elrin avait pris les devant, devenant un éclaireur pour le groupe, bien que celui-ci n’envisageait même pas de remplir cette tâche. Son périple se déroula sans encombre grâce à la clémence de Beshaba, ou la bénédiction de Tymora selon le point de vue, toujours est il qu’en fin d’après midi, ce dernier ce retrouvait à moins d’une demi-douzaine de bornes des Pics qui se dressaient fasse à lui. Dans son champ de vision se dressait une petite auberge qui de loin semblait aussi faire office d’écurie, endroit propice où se reposer avant de s’aventurer dans les montagnes. Le soleil se couchait déjà à l’horizon, malgré l’heure, car après tout les jours rudes étaient déjà la. Seul un fou oserait s’aventurer dans la montagne, en pleine nuit, d’autant que la traversée n’était pas sure, bandits de grand chemins – ou de petits – avaient surement élu domicile aux alentours de la route escarpée. Mais pouvait-on qualifier Elrin de saint d’esprit ?Nashkel, environ midi et demi. A l’écoute du soldat, le visage du chef de la garde arbora différentes couleurs. D’un gris-vert maladif à un rouge colère. Son corps s’agitait de tremblement tandis qu’on lui révélait ce qu’il s’était passé. Un magasin avait été cambriolé et un enfant avait été retrouvé la gorge tranchée, gisant près de l’établissement en question. Ronan frappa violemment du poing son bureau avant de se lever brusquement, faisant tomber la chaise sur la quelle il était assis. D’un pas ferme et décidé il s’en alla vers la bâtisse qui abritait les appartements du maire...Ascha, Quevven, Talice, Talvrae, aux alentours de 19h, à une dizaine de kilomètres des pics brumeux Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Ascha, soins légers sur Quevven : 5(d6)+2 = 7 Quevven a récupérer la totalité de ses points de vie. Ascha avait regardé le rôdeur s’éloigner et même si son allure n’avait rien d’impressionnant il se retrouva vite à n'être qu’un simple point noir à l’horizon. Dès qu’Elrin c’était éloigné, l’Aasimar avait reporté son attention sur le prisonnier. Le flux magique coulant dans ses mains fut suffisant pour remettre Quevven d’aplomb, les os du prisonnier se remirent en place dans un craquement sonore et assez répugnant. Toujours est-il que l’effet était la, les bras du meurtrier étaient comme neufs.
Loin d’avoir perdu tout sens commun, le drow ne fit pas d’esclandre, entouré comme il était, même s’il était persuadé de pouvoir venir à bout de l’aasimar, à tort ou à raison, il savait que s’il était un peu trop zélé, il le paierait surement de sa vie. Aussi il suivit le groupe, faisant attention de ne pas avoir de comportement suspect. Talice, malgré elle, voyagea avec le groupe, prenant parfois un peu d’avance sur les piétons, puis les attendant par moment.
La lame de l’amasstarte n’était pas dupe, se séparer aurait été plus que dangereux dans les vastes plaines qui entouraient Nashkel, rien ne les empêchait de se faire attaquer par une quelconque bête sauvage. Et dans la configuration actuelle, la compagnie, à défaut d’être discrète, était suffisamment imposante pour dissuader les différentes créatures dénuées d’intelligence vivant dans la région de les attaquer. Le ciel s’assombrissait petit à petit et chacun des membres du groupe savait qu’il ne faudrait pas s’éterniser dans les plaines, même s’ils avaient retrouvé aisément le chemin les menant aux pics brumeux. Nul n’était à l’abri une fois la nuit tombée.
Talice ordonna donc de presser le pas, comme à son habitude. Mais ne fit rien pour donner les moyens au groupe d’avancer plus vite en prenant l’un deux sur son cheval. Et si les aventuriers obtempéraient ce n’était pas par plaisir mais par nécessité. Le ciel n’était heureusement pas trop chargé et le feu brulant dans l’âtre de l’auberge qui se dressait à l’horizon firent qu’ils repérèrent l’établissement bien qu’encore à une heure de marche environ. Une chose était sure, tous voulaient s'arrêter pour se reposer, la vision qu’ils eurent leur redonna un l'entrain nécessaire pour finir cette randonnée.NashkelUn bruit de froissement de feuille accueilli le rapport de Ronan. Le maire serrait dans ses mains le double de l’accord qu’il avait signé avec Ascha une petite heure plus tôt. Aussi bien le maire que le chef de la garde savait que le crime avait été commis alors que le drow et son accompagnateur étaient sous leurs yeux. Mais la coïncidence était trop évidente.
Leur ville d’habitude si tranquille avait succombé à la barbarie. Le maire ne pouvait se résoudre à penser qu’un de ses électeurs avait osé commettre une telle atrocité. Et même si aucune preuve n’étayait leur discussion, les deux hommes de loi rendait responsable le barde. Peut être s’était il joué d’eux, sous les traits d’une prétendue bonté ! Peut être que les deux se connaissaient et avait roulé dans la farine aussi bien le maire que Ronan. Qu’ils formaient un groupe de mécréants avec d’autres gens s’étant mêlées à la foule et qui en avait profité pour ôter la vie à un enfant.- Maudit enfant de catin, tes paroles nous ont bien trompé. Puisse la maladie t’emporter, langue de serpent. Ronan approuva du chef les griefs de son patron à l’encontre de l’inconnu qui s’en était allé aussitôt le prisonnier sous son aile. Une chose était sure, ils allaient devoir faire quelque chose.Branick, aux environ de deux heures de l'après midi. - Pff ! Ha ! Ha ! Ha ! T’es un drôle toi ! s’exclama Marcus après la supplique du rôdeur. Le prêtre en avait les larmes aux yeux tellement la proposition l’avait fait rire. Le masque de bonté qu’il avait arboré tandis qu’il avait passé sa journée au cotés de Talice s’effritait. Non que la femme l’avait corrompu, seulement Marcus, d’habitude si posé, si talentueux lorsqu’il fallait jouer le rôle d’un dévot au service des pauvres avait été pris au dépourvu par les paroles niaises de Branick. Et plutôt que de s’exprimer avec son rôle qu’il avait mit tant d’années à parfaire, c’était sa véritable nature qui avait reprit le dessus.
Conscient que le rôdeur ne le connaissait pas plus que ça et qu’il pouvait mettre ces dernières paroles sur le dos d’une éventuelle excentricité ou nervosité, le prétendu prêtre d’Ilmater prit une profonde inspiration et revêtit le masque qu’il portait depuis déjà plusieurs années. Il reprit alors :- Excusez mon excentricité, mais il m’est impossible de laisser les nécessiteux de cette ville pour une quelconque quête de justice. Je laisse la justice aux membres du culte du juste. S’ils doivent êtres punis ils le seront au moment voulu. D’autant que je désapprouve le genre de châtiment que l’on prodigue dans cette ville, même si ça à le mérite d’être dissuasif. En matière de montures et autres équipements, je ne puis vous aider… Au même moment entra dans le temple d’un des membres de la garde, gueulant le nom de Marcus à tout va.- Messire Marcus ! Messire Marcus ! Ronan le chef de la garde désire vous parler ! Pouvez-vous vous rendre dans ses appartements au plus vite ? D’un ton bienveillant, le saint homme répondit, "vous pourrez dire à votre supérieur que s’il désire s’entretenir avec moi, mes portes lui sont ouvertes." - M… Mais... bégaya le pauvre diable venu le chercher. "Pas de Mais qui tiennes, je ne sortirais pas d’ici pour le voir, si c’est important qu’il vienne !" l’interrompit le prêtre.
L’homme s’en alla à toutes jambes. Marcus se tourna vers Branick avant de lui dire.- Il semblerait que nos connaissances communes aient encore fait des siennes, il accompagna sa déclaration avec un sourire qui n’allait décidément pas avec les propos qu’il prononçait. "La seule aide que je peux vous apporter, c’est vous révéler leur destination future. Ils ont pris la direction de Crimmor...
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Aventurier
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Le rôdeur suivit le manège du prêtre dans sa totalité et à la fin, il du se retenir de ne pas donner un sérieux coup d'épée sur la tête du serviteur d'Ilmater pour se calmer, et pas seulement avec le plat de sa lame. Mais il se dit qu'il lui devait probablement la vie et que pour ça, il pouvait certainement faire un effort, même s'il voyait d'un très mauvais oeil le fait qu'il refuse de le suivre. Il n'eut cependant pas la possibilité de se montrer plus persuasif que cela parce qu'un milicien arriva et manda le prêtre auprès du capitaine de la garde s'il avait bien compris et qu'il ne voulait pas visiter les geôles de la cité. Il trouvait déjà pitoyable la parodie de justice à laquelle il avait eu affaire l'espace de quelques minutes, il ne tenait pas à essayer le confort des cellules d'une pareille cité. Mais les paroles du serviteur divin lui fient un drôle d'effet et il révéla certainement son ignorance totale sur cette région mais se décida à poser sa question.
- Crimmor ? Où est cette cité ? Dans quelle direction est elle ? Et puisque vous refusez de m'accompagne,r je crois que je vais vous laisser ici à votre travail et à vos nécessiteux dont vous vous moquez autant que se que vous portez comme vêtements aujourd'hui. Mais ne vous inquiétez pas, je ne serais pas seul à les poursuivre.
Branick prit ses affaires et quitta le temple sans un regard derrière lui et encore moins au prêtre pour lequel l'estime baissait de plus en plus et se mit à courir derrière le milicien qui avait servi de messager pour mander le prêtre d'Ilmater. Courant à en perdre haleine pour ne pas perdre le messager et ainsi se retrouver seul dans une ville inconnue, se forçant à garder la même allure malgré son fourreau et son carquois qui battaient contre ses hanches voir ses cuisses et le gênaient quelque peu. Branick fit ainsi appel à ses multiples heures de courses et de marche dans les bois, à sa résistance physique alors qu'il venait d'être soigné pour des blessures assez importantes, à sa volonté pour ne pas s'arrêter afin de reprendre son souffle et c'est ainsi qu'il parvint à la suite du messager suivi à l'endroit où il devait pouvoir trouver Ronan, le chef des gardes de la ville, du moins l'espérait il
- Dites à votre capitaine que j'ai des informations sur un groupe de brigands qui ont profité de la justice publique pour commettre plusieurs méfaits et que je sais où ils se dirigent. dites lui que c'est de la plus haute importance et que s'il a un minimum d'amour pour sa fonction et de respect pour elle qu'il a tout intérêt à m'écouter.
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Quêteur de Chants
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La magie s’était répartie dans tous les membres du barde avant de s’emmagasiner dans la paume de ses doigts pour s’écouler lentement en réparant les dommages causés aux membres du drow. L’appel fait à Oghma semblait avoir été entendu et la réponse du Maître de la Connaissance fut telle qu’en quelques secondes le mutilé retrouvait le plein usage de ses deux mains. Même s’il avait déjà bénéficié d’un sort de ce genre, il n’avait jamais utilisé le courant de la Toile pour en reproduire les effets jusqu’à ce jour, aussi fût-il surpris de ne voir aucune séquelle suite aux soins, tous les os brisés avaient repris leur place, cela pour le bien ou non des aventuriers, seul l’avenir le dévoilerait.
Suite au soin le supplicié semblait dénué de tout air menaçant, ce qui apaisa Ascha qui avait craint de le voir s’agiter sous l’effet d’une liberté retrouvée. Gardant un œil sur ce protégé à la peau sombre, l’Aasimar avait passé la journée de marche à se forcer d’adopter un air enjoué, ne sachant trop s’il pourrait abuser ses compagnons de route. S’efforçant de fredonner une mélodie censée accompagner un conte oublié, il cherchait à faire oublier au deux drows qui partageaient le calvaire de la longue marche dans les plaines la fatigue de ce déplacement sous le ciel couvert des Arpents.
Bien qu’il regrettait que Talice ne propose pas de faire de la place sur sa monture pour la barde silencieuse ou même pour le supplicié, il garda ses remarques pour lui, préférant se concentrer sur les montagnes qui se rapprochaient, signe d’une autre dure épreuve pour les voyageurs, épreuve d’autant plus ardue qu’il ignorait totalement ce qui les attendait. Lorsqu’il était entré dans les vastes plaines des Arpents Verts en compagnie de Rogan, c’était dans pour assouvir sa soif de connaissance, pour en apprendre plus sur l’endroit, et finalement il avait traversé ces Arpents sur toute leur longueur sans en apprendre d’avantage sur l’histoire du pays, sur sa géographie, sur les habitudes de ses habitants. Grace aux dires d’Elrin, il avait appris qu’il y avait ces montagnes qui se profilaient maintenant devant lui qui les séparaient encore du Marchand et d’Enola, et une fois encore, s’il parvenait à mettre un nom sur les montagnes, il en ignorait tout, il savait que certaines montagnes du Nord étaient recouvertes de neige une bonne partie de l’année, mais en serait-il de même pour ces Pics Brumeux. Cherchant des réponses dans ses souvenirs, essayant de retrouver des indications qu’il aurait put lire dans des livres lorsqu’il n’était pas encore parti du Cormyr ou dans d’autres ouvrages présents dans la Bibliothèque de l’Assemblée.
Il regrettait de ne pas s’être attardé d’avantage dans les ruines de la citadelle abritant désormais Lucius, il y avait vu une bibliothèque qui n’avait pas subit les affres de l’affrontement avec les gobelins, déjà au moment de s’en éloigner il avait regretté de ne pas avoir put s’y attarder, maintenant il se disait que si un endroit abritait des informations sur ce qui les attendait, c’était bien celui ci. Tout en continuant d’avancer, il renouvela dans son esprit la promesse qu’il s’était fait d’y retourner pour prendre possessions de tous ces ouvrages abandonnés.
Sortant de ses pensées, il remarqua que la silhouette des Pics Brumeux s’étaient encore rapprochée, et tellement fortement qu’une bâtisse prenait désormais place entre leur destination et eux. L’emplacement de l’établissement au bord de la route quittant les Arpents pour s’engager dans les contreforts des montagnes avait tout pour faire penser au barde qu’il s’agissait d’une auberge. Même s’il venait déjà de passer une nuit confortable dans une auberge de Naskell, après une nouvelle journée de voyage éprouvante comme celle ci, il ne refuserait pas un lit douillet avant d’entamer la traversée des Pics.
Regardant tour à tour ses compagnons, le bilan de leur situation fut simple, Talice, humaine pouvait passer partout inaperçue, lui également, Talvrae avait gardé son déguisement au cas où des gardes de Naskell venaient à croiser leur route à la recherche des fugitifs, par contre, bien que l’obscurité tombante cachait ses traits d’elfe noir, les lumières de l’auberge dévoileraient très rapidement la nature du drow s’ils venaient s’y reposer.
Bien qu’il restait encore de la marche avant de parvenir aux portes de l’auberge, le barde s’arrêta pour faire part aux autres de ses pensées. -Si nous cherchons à goûter au confort de cette auberge, Quevven ne pourra jamais rentrer comme cela, de nuit, sans que ça signifie son lynchage pur et simple. Nous devons lui donner un air plus naturel. Prévoyant une réponse sarcastique de Talice, il la devança en continuant de dévoiler ses pensées, se tournant vers l’humaine. Si tu souhaite partir devant, nous t’y rejoindront dès que nous aurons revu son allure. Espérant que Talvrae accepte de l’aider à déguiser le drow avec le peu de moyens en leur possession, et que celui-ci ne cherche pas à se faire remarquer, le semi céleste commença à déguiser Quevven. Tests de Connaissances de géographie, de folklore local, enfin tout ce qui permettrait à Ascha de se rappeler des informations sur les Pics Brumeux. Compétence déguisement sur Quevven.
Unifier c'est nouer mieux les diversités particulières et non les effacer pour un ordre vain. Fiche d'Ascha lvl3Ascha Cheynn, Narvarth
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omme il s’y attendait les quelques kilomètres le séparant des pics fut avaler en quelques heures. Le ténébreux n’avait encore croisé personne et mieux valait que cela reste ainsi. L’humeur de Dark diminuait d’heure en heure, conséquence d’une première chevauchée et notamment des douleurs que cela engendres. A cela venait se mêler une étrange sensation de manque. Dans un premier temps sa bouche devint sèche, pâteuse. Poursuivit d’une légère douleur au ventre et de son étrange y provenant. Sans le savoir Dark ressentait pour la première fois les besoins de soif et de faim qu’on les créatures de ce plan. La main sur le ventre, il ne parvenait pas à calmer cette douleur qui le tiraillait, croyant de nouveau au contrecoup de ses blessures de la matinée. Ne pouvant calmer ces sensations, il décida de faire avec, non sans ce défouler sur sa monture à grand coup de talon.
Les conclusions du ténébreux se confirmaient, le temps que les gardes de la cité trouvent le corps et se rendent conte des vols : ils se manifesteront bien trop tard et lorsqu’ils se mettront en marche, Dark savait qu’il serait déjà bien loin. Les heures passèrent et cette blessure mêlée à la faim et à la soif engendra une fatigue qu’il commençait à ressentir. Hurlant de frustration, le ténébreux se trouvait à bout de nerf, la faiblesse de ce corps l’exaspérait.
Ces yeux se portaient maintenant sur les pics qui s’élevèrent vers le ciel. Le soleil commençait à perdre en intensité et malgré ses attentions de les franchir rapidement, il devait se rendre à l’évidence. Il était dans un corps humain et ce n’est sans un certain soupir d’énervement qu’il emmena sa monture en direction de la bâtisse, dévalant les mètres qui les séparaient. Attachant la bride de son cheval, il resta quelque instant immobile balayant du regard le paysage qui s’offrait à lui. Sa nouvelle condition, l’obligeait à faire des choix. Melkinvar prenait de l’avance, il avait déjà plus d’une journée sur Dark, il devait sans doute se trouver déjà proche du flanc Sud des pics, si ce n’est déjà plus loin et malgré son désir de le poursuivre, la faiblesse de son corps l’en empêchait. Serrant le poing de rage, il frappa de colère le bois de la bâtisse. -(commun) sale porc ! Crois moi tu répondras bien vite à mes questions. S’imaginant le dépecer, le laissant baigner dans son sang, le regardant hurler de douleur, suffisait au bonheur éphémère du ténébreux, laissant retomber sa rage. Le sourire aux lèvres provenant de ces flashs des plus plaisants, il s’engouffra dans l’auberge poussant les portes en bois de l’entrée.
La salle commune ressemblait à une salle d’auberge classique, sans un mot, il laissa les effluves de nourriture lui parvenir. Pour une raison qu’il ignorait, sa sensation de manque se fit de nouveau ressentir, voir décuplait. Ses yeux inhumains balayèrent la pièce, fixant les personnes présentes. De simples hommes d’armes ou paysans. Son regard se posa sur un homme assit à une table, le nez dans une gamelle dont il dévorait le contenu à coup de cuillère en bois. Très vite, le Ténébreux compris les raisons de son mal être. Pestant il se rendit conte que son corps avait simplement besoin de se nourrir. Dépité par cette découverte, il recouvra sa figure de sa main, ne laissant à personne le soin de voir ses traits tirés par une colère envahissante. Traversant la pièce, il ne prit pas la peine de cacher le bas de son visage, inattention certaine, laissant aux hommes présents dans la pièce voir les marques noires défigurer son visage. Accoudé au comptoir, il fixa l’aubergiste, sa voix monocorde inhumaine s’éleva en direction de l’homme. -(commun) donne moi de quoi manger, peu m’importe. Autre chose, cette auberge doit être l’une des seuls dans le coin. Marquant un blanc, il ferma les yeux une fraction de seconde, épluchant les souvenirs d’Elrin afin de donner une description la plus précise de Melkinvar à l’aubergiste. L’as-tu vu ?!
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Comment en était il arrivé là? Voilà qu'après avoir échappé à la mort, s'être fait briser les os et intégrer un groupe de voyageurs aussi différent que le jour et la nuit, qui s'entendaient qui plus est comme chien et chat, on le déguisait maintenant pour pénétrer à nouveaux dans un village de sauvages.
Était ce Lloth qui éprouvait la détermination du drow en mettant sur sa route de tel obstacles? Nul ne savait, mais Quevven s'en sortait encore une fois et plus fort encore.
Le Ssri-Tel'Quessir n'avait pipé mots depuis leur départ, si ce n'est pour lâcher un simple merci à peine audible à son soigneur. Il réfléchissait aux aboutissants de cette aventure et se demandait encore s'il fuirait le groupe quand l'occasion se présenterait, ou s'il allait tous les tuer dans des accidents de parcours. La seule chose dont il était sûr, était la façon d'y parvenir. Ruse et mensonge, les aptitudes dans lesquelles il excellaient. La seule chose à laquelle il portait de l'importance, était la mission que sa reine lui avait donné et la fillette et son kidnappeur pouvaient bien bruler dans les flammes de l'enfer.
Les yeux rivés sur Aasha pendant que celui-ci s'évertuait à le faire passer pour un péquenaud humain, il s'adressa à lui d'une voix neutre.
- Je veux mes armes! Si vous voulez que je vous suive là bas et que je sois crédible, il me faut mon équipement et mes armes. Aucunes personnes censées et sain d'esprit ne se promènerait dans la région sans de quoi se défendre! Je te promet que je ne m'en servirais pas contre toi! A moins que tu m'en donne l'opportunité.
Sa phrase fut ponctuée par un sourire carnassier, dévoilant une dentition impeccable. Reprenant un visage impassible, il reprit.
- De toute façon, je ne bougerais pas d'ici sans mes lames! De plus, toujours dans un soucis de réalisme, je me vois bien faire le voyage aux bras de ma charmante cousine.
Quevven/Inwën " Khaless nau uss mzild taga dosstan." (Ne fais confiance à personne plus qu'à toi même.)
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Maître-Lame
Aucune chambre
Aucune gemme
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Tout le temps qu'avait duré le voyage, elle avait eu le plus grand mal du monde à retenir de nombreuses réflexions. Mais maintenant qu'une auberge était en vue, Talice céda, ne cherchant plus à lutter contre ses instincts. Faisant jouer sa nuque pour en dénouer les muscles endoloris par le trajet, elle s'adressa principalement à Ascha et Quevven, ne considérant pas, du moins pour l'instant, Talvrae comme une source d'ennuis potentiels.
- Bien. Par où commencer...
Le balancement continu de son cheval lui tapait sur les nerfs, et elle du tirer sur les rennes le temps de parler.
- D'un, grimer un drow de la sorte ne servira à rien, ses traits sont beaucoup trop caractéristiques. Si nous nous arrêtons là-bas, il serait préférable qu'il dorme avec les chevaux, de façon à éviter tout contact visuel prolongé avec la clientèle.
¤D'un autre côté...¤
Le dilemme commençait à poindre le bout de son museau alors que les mots passaient les lèvres de la téthyrienne. Laisser Quevven avec les chevaux résolvait le problème de se faire démasquer en plein repas ou durant la nuit. D'un autre côté, cette solution comportait le risque que le drow s'enfuie avec une bête. Si seulement ce barde de malheur n'avait pas prodigué ses soins à la va-vite, le problème aurait été résolu. Lançant un regard noir vars l'aasimar, la Lame émit un soupir à fendre le cœur. Composer avec des gens aussi empreints de pitié était décidément bien trop compliqué et source de complications. Enfin...
Il y a également la possibilité de le mettre, ainsi que Talvrae, dans leur chambre, et de leur monter leur repas, afin de ne pas prendre trop de risques. Ça, c'était le premier point. Deuxièmement...
Son ton se voulait catégorique et sans appel, et son regard glacé se planta dans celui de son nouvel interlocuteur à la peau sombre.
- Deuxièmement, donc, il est hors de question de te rendre ne serait-ce que le moindre cure-dents. Tu nous crois plus bêtes que des gobelins nouveaux-nés? Libre à toi de rester planté sur le bord de la route si tu le désires. Sache cependant une chose. Au vu des évènements qui se sont déroulés à Nashkel aujourd'hui, je doute que ton capital confiance soit au plus haut vis-à-vis des gardes de la ville. Et s'ils décident de se mettre à ta recherche, ou la nôtre, je ne pense pas qu'ils soient disposés à faire preuve d'autant de clémence que nous. Nous ne nous arrêtons que pour la nuit, sans préambules ni fioritures. Afin de limiter les risques, il nous faut nous considérer comme des fugitifs recherchés.
La tueuse ne put s'empêcher de maudire intérieurement Elrin à cette idée. A Nashkel, non seulement il avait réduit à néant la possibilité d'avoir une aide supplémentaire sacrifiable, mais surtout il avait fait passer son intérêt pour le gamin pour de la pitié. Rien que pour cela, il paierait le moment venu.
- Il va donc falloir nous hâter. Ce n'est pas pour rien que je voulais que nous pressions le pas aujourd'hui. Prendre des risques inutiles est hors de question. Je doute que des hommes soient potentiellement envoyés à nos trousses de nuit, mais demain matin cela risque d'être le cas. Avançons vite, mangeons rapidement, couchons-nous tôt, et demain partons un peu avant que le soleil ne se lève. Cela limitera les risques d'altercations et d'arrestations.
Talice devança les objections potentielles de ses interlocuteurs, les balayant par avance d'un geste négligent de la main.
- C'est non négociable. Libre à vous de n'en faire qu'à votre tête, mais dans ce cas je décline toute responsabilité, et ne lèverait pas le petit doigt pour vous aider.
¤Déjà que je ne compte pas spécialement le faire si tout se déroule sans accrocs notables...¤
Tournant la tête vers l'édifice et la fumée qui s'en dégageait, la jeune femme reprit les rennes de son cheval en mains, et d'une impulsion le fit avancer en direction de leur refuge pour la nuit.
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