A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...

Suivant du regard le duo humain s’éloigner de la place du jugement, Ascha se repassait en tête les remarques acerbes de la voleuse. Elle n’avait pas tout à fait tort, ce drow qui allait comparaître devant la foule, il ne le connaissait pas vraiment, et effectivement, maintenant les aventuriers n’avaient plus réellement besoin de lui, mais lorsqu’il s’était engagé à lui venir en aide auprès de gardes, c’était un fait qu’il ignorait encore, et il n’allait pas lâchement l’abandonner là sous prétexte que Talice et Elrin avaient eux aussi trouvé des renseignements qui leur seraient utiles, pas après ces belles paroles qu’il avait servi aux gardes la veille.

Non, il irait jusqu’au bout de sa démarche. Ce drow était une nouvelle occasion de découvrir de plus près cette race des profondeurs, et le barde n’allait pas trahir Oghma, le dieu de la connaissance, en laissant cette source de savoir nouveau se faire lyncher pour le bon plaisir d’une populace si peu ouverte aux autres races et qui tenaient si fièrement à ses préjugés.
¤Ces humains…¤
La silhouette qui arriva à ses côtés alors qu’il se confortait dans son idée de faire de son mieux pour éviter de la violence gratuite à l’encontre du meurtrier était familière à l’Aasimar, et ce malgré le déguisement bien approprié à la situation.

-Dame Talvrae… Ascha était content que la petite elfe noire n’ait pas décidée de continuer son voyage seule. Et plus encore qu’elle ait réussi à conserver son anonymat dans cette foule en colère.
Mais au-delà de ce plaisir de la retrouver, c’est un sentiment de méfiance qui prenait le dessus, pas au niveau de sa compagne, mais plutôt par rapport à tout ce monde alentour, ce n’était pas la meilleure place pour une drow dans les environs. Elle risquait sa sécurité à chaque instant au milieu de cette populace.

-Il ne fait pas bon pour vous de rester dans cette foule assoiffée de sang. Il aurait voulu commencer d’abord par prendre des nouvelles de sa santé savoir si elle avait réussi à trouver du repos et autres questions du même genre, mais ça aurait été totalement inconscient de prendre ainsi des risques. Il n’était déjà pas sur de se faire entendre pour éviter la potence à un drow, mais il savait que ce serait tout simplement impossible si le nombre de jugés à la peau sombre venait à doubler.
-Essayez de sortir au plus tôt de cette ville tant que vous restez anonymes pours les locaux, profitez du fait que tout le monde soit rassemblé ici pour passer les portes, Talice et Elrin doivent nous retrouver au dehors avec des provisions. Ce criminel devrait pouvoir nous mener à Melkinnvar, il est convenu avec les gardes que j’intervienne en sa faveur lors du jugement, alors je ne saurais que vous conseiller de mettre les voiles avant que les regards de la foules soient tournés vers moi.

Il lui posa très brièvement une main sur l’épaule avant de s’éloigner de quelques pas pour la sécurité de sa compagne alors que le criminel avançait vers son destin et son jugement. Pour ne pas faire courir d’avantage de risque à la petite barde, le semi-céleste se força à ne regarder qu’en direction de l’estrade jusqu’à l’arrivée de l’homme annoncé comme étant le maire de la bourgade. Alors qu’il estimait que tous les regards étaient alors rivés sur l’homme bedonnant, il tourna furtivement la tête pour s’assurer que la drow s’était bien éloignée, puis son regard revint sur le jugé, le barde espérait qu’il tiendrait sa langue et ne gâcherait pas ses chances lorsqu’Ascha présenterait les propos qu’il avait tenus à Ronan la veille. Bien lui en fit de s’être tourné à nouveau vers l’estrade car son nom fut rapidement prononcé par le maire et juge.
Le défi débutait, il allait devoir utiliser l’habileté de sa langue, il devrait rendre fier ses enseignants qui lui avaient appris l’utilité des mots.

D’une démarche assurée il s’engagea sur les premières marches menant à l’estrade, bien conscient de l’énormité du risque qu’il prenait, se convainquant que plus le risque était élevé, plus la récompense était importante, il espérait ainsi pouvoir mettre la main plus rapidement sur le marchand Amnien tout en faisant preuve de ses talents devant une foule vraiment nombreuse. Non pas qu’il courait après la gloire, mais il avait tout de même sa petite fierté, et s’il faisait ses preuves ici, il en tirerait une grande satisfaction personnelle.
La dernière marche était dépassée, il était à la vue de tous, il s’approcha encore du maire et du chef de la garde. Lorsqu’un frisson des plus approprié se fit ressentir dans tout son organisme, il s’en abreuva comme d’une poussée d’adrénaline, s’en servant pour transformer son angoisse naissante en assurance. Il devait tous les éblouir !
-Monsieur le Maire, il inclina la tête d’un respectueux signe de tête à l’encontre du représentant de la justice, puis fit de même en direction du chef de la garde, puis se tourna enfin vers la foule.
-Mesdames, Messieurs, je vous salue.

Parlant d’une voix forte, prenant soins de bien articuler chaque mot afin de s’assure le maximum de crédibilité, le barde commençait son étrange spectacle.
-Je suis Ascha Cheynn, voyageur itinérant, compteur et artiste à mes heures.
-Je tiens à vous remercier de me laisser l’occasion de prendre la parole devant vous en ce jour de jugement. Il prit une courte inspiration avant d’entrer dans le sujet même de sa présence sur l’estrade.
-Vous trouverez surement étrange mon intervention lors du jugement de ce criminel, et vous aurez bien raison de penser ainsi. Je ne connais personnellement ni l’un ni l’autre des partis et suis bien conscient que la malheureuse victime n’avait rien fait pour mériter l’ignoble sort qui a été le sien hier au soir, j’ai juste eu l’occasion d’entendre cet individu plaider sa cause, cela m’amène à me présenter à vous pour parler au nom de ce drow, non pas pour répondre de son acte que je trouve tout comme vous porteur d’une bassesse et d’une cruauté qui n’ont pas leur place dans votre agréable ville, mais pour apporter ma contribution à la recherche d’une sentence appropriée à son cas.

Ascha espérait que le fait de raisonner en accord avec l’opinion générale lui permettrait d’être écouté jusqu’au bout, unique moyen de parvenir à faire entendre sa proposition et l’état d’esprit dans lequel elle était proposée.
-Aussi donc après avoir entendu ce qu’il avait à dire, il me semble primordial de vous signaler qu’il n’est pas uniquement un être des profondeurs, mais plutôt un être ayant eu l’occasion de trouver la paix en lui-même en s’éloignant de la pensée ignoble et mesquine des drow vivant loin de la lumière de l’astre du jour en venant s’installer à la surface au sein d’une communauté reconnue de par le monde pour être des fidèles servant les mêmes dieux que les nobles elfes foulant cette terre.
Ce que je veux vous dire est que tout meurtrier qu’il est, il a fait un pas vers la Lumière, ne devrions nous pas le reconnaître comme tel ?

¤Terrain glissant Ascha, il faut faire attention…¤

-En répondant à la violence par autant de violence, au meurtre par le meurtre, ce serai choisir la voie de la facilité, pour vous habitants de Naskel, mais également pour lui, le barde désigna Quevven avant de poursuivre, n’estimez vous pas qu’il serait plus difficile pour cet être de vivre avec la conscience de son crime plutôt que de trouver une mort qui fera de son bourreau un nouveau criminel ?
-Il serait plus ardu pour lui de répondre de son actes jour après jour, afin de se repentir de cette folie qui l’a placé face à vous en ce jour.

-L’alternative que je vous propose est de veiller à ce qu’il cherche au quotidien à faire le bien autour de lui, quitte à veiller moi-même à ce qu’il s’acquitte de sa tâche, en m’engageant à le livrer à la première justice possible s’il cherche à s’éloigner de sa tâche.
Je ne voudrais pas empiéter sur les compétences de votre honorable représentant de la Justice, dont les responsabilités l’amèneront forcément à prendre la meilleure décision pour cette cité et ses habitants, mais ce que je demande à tous est de me laisser emmener cet être dans mes voyages en m’assurant qu’il n’oublie pas qu’entre vos murs il a commis une atrocité et que la seule possibilité pour lui d’échapper à la mort est de s’acquitter de cette sentence.

Ascha avait fini sa tirade, il s’était probablement beaucoup inspiré du comportement de Lucius, le représentant de la justice qu’il avait le plus côtoyé dans ses voyages, et espérait ainsi avoir réussi à faire entendre et accepter son idée à la populace de Naskel.
-Monsieur le Maire ?
¤C’est le moment de vérité…¤

Diplomatie.

-(commun) Bien ! Nous nous sommes tout dits. Si tout ce passe bien …
Le son de la voix du rôdeur s‘arrêta brusquement. Les incessants coups d’œil de l’halruéen tout autour de lui, s’arrêta sur un homme, à quelques mètres.
¤Dark : cet humain nous suit.¤
¤Erin : je sais, je viens de m’en apercevoir.¤
¤Dark : oh ! Il va falloir faire couler le sang plus vite que prévu finalement¤
Un ricanement glacial retentit dans la tête du rôdeur.
Marchant à coté de la voleuse, il jeta plusieurs coups d’œil discrets derrière lui, marquant une vision identique, celui d’un humain encapuchonné.

-(commun) Te retourne pas, on nous suit. A première vue un humain encapuchonné, derrière nous.
Suis-moi !
Sans laissé le choix à la jeune femme, il l’entraina à travers une ruelle adjacente. Profitant des quelques secondes, avant l’arrivé de l’individu il continua :
-(commun) Je ne sais pas qui il est, mais il faut sans débarrasser au plus vite. Met toi à couvert à quelques mètres d’ici, moi je vais me dissimuler dans le coin. De cette manière on pourra le prendre en tenaille lorsqu’il passera.

Sans attendre une réponse de la part de la jeune femme, il espérait qu’elle fasse preuve d’assez d’intelligence pour éviter toutes objections, profitant du peu de temps qu’ils leurs restaient pour surprendre l’individu. Regardant tout autour de lui, il chercha un coin d’ombre ou se dissimuler. Une fois camouflé dans les ombres que lui procurait la ruelle, un cliquetis étouffé par le rôdeur s’en suivit.
Dégainant sa lame courte avec délicatesse, il la camoufla derrière lui, attendant la venu de l’homme.

Branick suivait l'étrange couple à travers les rues de la ville, qu'il n'avait aucunement envie de visiter mais avec ironie, il se disait que comme ça, il n'aurait pas à payer un guide pour le faire. Il se disait mentalement de ne pas oublier de laisser un petit pourboire à la fin de la tournée pour remercier son bienveillant guide, sauf qu'il regrettait de ne pas avoir les explications historiques qui allaient avec.

Le banni marchait à pas de loups, ne faisant pas plus de bruit qu'une feuille dans le vent. Ne voyant personne se retourner, il n'en rasait pas moins les murs, par sécurité. Observant très attentivement se que faisaient les deux personnes ainsi filées, il ne parvenait pas les démasquer et reconnaître leur profession.

Soudainement, Branick ne les vit plus et regarda autour de lui pour tenter de les retrouver. Entr'apercevant une ruelle plus étroite, Branick fut pris d'un sourire, invisible sous sa capuche. Sa main posée sur la garde de son épée longue, il la sortit doucement de son fourreau et la tint fermement, prêt à s'en servir en cas de besoin. Il savait qu'il ne risquait rien, il n'avait pas été remarqué mais il n'aimait pas cette ville, cette rue, après se qu'il avait vu sur la place publique, il trouvait malsains les gens habitants en ville. Cependant, il finit par rengainer son épée longue presque aussitôt, se disant qu'il devenait vraiment paranoïaque et que s'il continuait comme ça, il allait devenir dingue.

Mais, penser au fait de devenir dingue rappela aussitôt au rôdeur condamné à l'exil pourquoi il était en train d'arpenter les rues de cette misérable ville, tout ça pour suivre deux personnes dont il ne connaissait rien, seulement pour échapper à la furie sanguinaire de la populace ainsi qu'à une agoraphobie croissante. Marchant silencieux comme le vent, il s'imagina lors de l'une de ses périodes de chasse dans la Haute forêt, pouvant traquer des jours entiers la même bête, la suivant, la laissant le semer pour la retrouver en suivant ses traces, se cacher sous le vent, dans son sens contraire pour l'approcher au plus prêt, et parfois juste au final pour lâcher son arc et lui caresser le flanc, sentir le goût de la victoire, de sa force et de sa capacité à tromper l'animal. Il lui était ainsi arriver de se nourrir de ses seules rations de survie,s préparées au cas ou alors qu'au départ était prévue une grande et longue période de chasse. Son but réel étant bien évidemment de se retrouver seul en pleine nature, en communion parfaite avec le monde dans son entier, dans son infinité, ses mystères. Il aimait sentir la caresse du vent dans ses cheveux longs détachés et pendant mollement sur ses épaules. Il aimait sentir les gouttes de pluie couler le long de son visage et de sa nuque, coulant de sa chevelure détrempée. Il aimait ce contact particulier avec la nature, ou parfois, dormant sans feu, il veillait toute la nuit, pour entendre la nature dans toute son activité nocturne et même, quelque fois, voir un petit animal comme un écureuil ou un renard s'approcher de lui, attirer par son odeur inhumaine autant que par celles de ses maigres rations.

Sans même s'en rendre compte, Branick avait sorti son arc et mis une flèche, prête à être tirée. Il avait instinctivement adopté une démarche féline, dans la position de quelqu'un prêt à sauter. Il venait d'abandonner derrière lui son côté humain, pour devenir un animal. Il reniflait pour sentir chaque odeur, regardait partout. Son esprit s'était ouvert, tous ses sens étaient en alerte.

Mais soudain, Branick sembla rouvrir les yeux et en se voyant, il poussa un soupir de désespoir. Il rangea son arc pour de nouveau se saisir de son épée qu'il tint fermement mais la laissant à côté de sa jambe, n'étant pas en position de défense totale. Il se trouvait ridicule de repenser à tout ça lui qui n'avait même plus les faveurs de son dieu, depuis qu'il avait été banni. Il ne trouvait même plus le courage de le prier, tellement la honte le rongeait. Marchant au milieu de la rue, il arriva à hauteur de la ruelle dans laquelle s'était engouffré le couple.

Debout sur le monticule de pierre, Quevven tentait encore d'élaborer un semblant de plan pour se sortir de ce mauvais pas.
Aucunes expressions ne filtraient sur son visage d'ébène.
Tête légèrement inclinée, ses yeux blanc légèrement violacés scrutaient la foule, cherchant désespérément une faille dans cette marée humaine. Ses mains menottées devant lui, s'activaient à répéter inlassablement les mêmes mouvements afin qu'au moment voulu son sort sorte à la demande. Rien n'était moins sûr, mais il ne fallait pas y penser.
La peur qu'il pouvait exercer sur ces surfards de part sa nature était un atout et au pire des cas il pourrait tenter de sauter dans la foule hurlant dans sa langue natal ce qui pourrait être prit pour une malédiction et faire une percé à grand coup de menottes.

Un sourire discret naquit sur son visage. L'idée de se battre contre tout un village l'amusait beaucoup, surtout vu sa carrure.
Plissant soudainement le nez, il huma l'air et grimaça. Levant ses deux mains liés, il s'essuya les cheveux afin d'y décrocher la pulpe d'un fruit ou d'un légume visiblement plus bon à la consommation, reçu un peu plus tôt.

Aux premières paroles du maire, le drow lui jeta un regard en coin.

¤ C'est ça! Laisse parler ceux qui savent, vieux ventripotent, au lieu de te pavaner dans tes habits ridicules. C'est toi que j'aurais du occire, ne serait ce que pour tes gouts vestimentaires! ¤

Quevven regarda l'arrivée d'Ascha d'un œil bien plus intéressé. Son discourt semblait bien préparé et sa façon de parler le confortait dans son idée de la veille. Cet homme était vraiment intéressant et méritait, aux yeux du drow, de pousser sa curiosité à son sujet.

¤ Bien mon ami! Plaide en ma faveur, convaincs ces gueux et fait moi sortir de là! Je saurais te récompenser! Ou pas!
Comme le disait Firfera, mon maître, deviens l'ami de ton ennemi, tu pourras mieux t'en débarrasser. ¤

Il fallait sortir de là, mener à bien sa mission et pour ça, il devait faire ce qu'il détestait le plus, supplier.
Prenant soin de ne pas trop en faire, il tendit les mains devant lui, paumes vers le haut et prit un air de repentit.

- Monsieur le maire, peuple de Nashkel! S'il vous plait! Aidez moi à devenir meilleur, n'agissez pas comme le ferait mon peuple en exterminant sans savoir! Depuis que j'ai rejoins la surface en laissant derrière moi mon passé, je me bat tous les jours pour lutter contre ma nature. Seule Ellistrae pourra juger mes actes. Je suis comme vous! Avec mes bons cotés et mes travers!
Tiens, vous! Quevven pointa un doigt accusateur vers un homme don le nez rougit indiquait qu'il ne buvait plus que raison. Vous qui aimez la boisson! Vous ne vous dites pas que c'est mal et que vous devriez arrêter? Bien sûr que si! Mais ce soir vous vous servirez encore et encore. Et si sous l'effet de la boisson vous tuez quelqu'un! Vous direz quoi? C'est pas ma faute, je ne savais pas ce que je faisais! Et bien c'est ce que je me dis à chaque fois que j'agis mal!

Cherchant une nouvelle victime, son choix s'arrêta sur un jeune et beau paysan. Pointant son doigt, il continua.

- Vous! Un apollon comme vous doit être sollicité souvent par la gente féminine? Et comme tout homme, vous ne pouvez décliner leur avance! De par ce fait vous êtes complice de ses femmes qui trompent leur maris! Vous savez que c'est mal! ¤ A part chez nous.¤ Vous vous le dites aussi! Cet homme cocufié peut tuer son épouse pour cet adultère et se sera de votre faute, pourtant vous continuez en vous disant que c'est mal! Et bien encore une fois, c'est ce que je me dis!
Alors, vous voyez que nous sommes pas si différent si ce n'est que j'ai la peau noir et des cheveux blanc. Je vous le dis! Je suis vraiment navré de ce qui c'est passé hier soir, je ne le voulais pas, mais mon vice a été plus fort, comme le votre... Il jeta un regard compatissant aux deux hommes. ...et si comme toutes personnes possédant une once d'humanité, vous décidez de me laisser une seconde chance, je vous jure qu'avec l'aide de cet homme... Il désigna Asha ...je me repentirais de mes actes.

Sa plaidoirie terminé, Quevven baissa la tête honteusement et sourit intérieurement. Il adorait parler et s'était trouvé assez bon sur sa défense, Mais s'en voulait également d'avoir été obligé de se justifier.


Quevven tente bluff

Le souffle encore coupé par la brusque embardée d’Elrin, Talice l’avait fusillé du regard. Mais au moment où elle allait pouvoir placer une remarque particulièrement cinglante, le rôdeur lui avait intimé l’ordre de ne pas esquisser de gestes suspects.
Agacée par tous les contretemps et incidents qui ne cessaient de survenir depuis leur arrivée, la tueuse serra les dents de fureur. Visiblement, il allait leur falloir traiter avec cet importun avant de pouvoir se diriger vers le temple et demander des provisions à Marcus. Résignée, elle émit un douloureux soupir de découragement, avant de murmurer en s’éloignant.

-D’accord, mais faisons vite. Assez de temps perdu.

Se déplaçant silencieusement de l’autre côté de la venelle, la jeune femme tenta de trouver un recoin ombragé pour s’y dissimuler. Là, discrètement, elle put engager un carreau dans son arbalète. Prête à enfoncer quelques pouces de bois dans la poitrine de l’espion qui les pistait, elle réfléchit à leur situation actuelle. Certes, Ascha désirait négocier la liberté de l’assassin sur la place, ce qui prendrait une bonne partie de la matinée, car la foule ne serait pas aisée à convaincre. Cependant, il fallait faire vite si Elrin et elle souhaitaient mener à bien leur plan dans les temps. Il était inenvisageable d’échouer une fois de plus.

¤Allez, approche plus vite, saleté…¤

Impatiente d’en terminer, elle tentait de percevoir les bruits de pas qui allaient croissants et qui trahissaient l’approche de leur adversaire. Il leur faudrait agir rapidement et discrètement s’ils ne désiraient pas perdre de temps supplémentaire.
Avisant Elrin, elle attendit un instant qu’il tourne la tête dans sa direction pour tenter de lui signifier d’accélérer la manœuvre. Même l’attrait de s’approprier les possessions de leur poursuivant semblait dérisoire face à l’urgence de la situation. Talice devait effectuer de monstrueux efforts de contrôle surelle-même pour résister à la tentation de courir égorger cet homme qui arrivait sur eux. Il ne faudrait surtout pas lui laisser le temps de crier, une exécution en bonne et due forme suffirait amplement à régler cette contrariété.
Respirant calmement afin de diminuer sa tension, la téthyrienne attendait, tapie dans l’ombre, que leur chasseur devenu proie se présente à l’abattoir.
Une nouvelle fois, alors que les secondes passaient, cette ritournelle lui vint à l’esprit :

¤Gentiment, je t'immole
Sent ta peau qui se décolle;
Tout de rouge tu es teinté
Quand les flammes viennent te lécher;
Pendant que ton âme s'envole,
Moi à côté je rigole...¤

Cette chansonnette avait le chic pour envahir l’esprit perturbé de Talice aux moments les plus inopportuns. Cela avait commencé le jour de son test de Lame de l’Amasstarte et, régulièrement depuis, ces quelques vers improvisés ressurgissaient sans prévenir. Etrangement, elle avait appris à considérer ces derniers comme des compagnons à part entière, et leur présence avait tendance à la réconforter dans certains moments délicats.
Alors que leur cible approchait de sa fin, la comptine prenait de l’ampleur, et des vers supplémentaires firent leur apparition.

¤… Si tu es encore vivant
Je t’achèverai lentement ;
Surtout pas une once de pitié
Je compte bien en profiter ;
Même si tu trouves cela abject,
De ta douleur je me délecte ;
Rien ne me procure plus de plaisir
Qu’encore et encore te voir souffrir…¤

Discrétion

alvrae ne bougea pas d'un pouce après qu'Ascha sois parti faire son plaidoyer devant la foule déchaînée. Elle considéra alors qu'il faisait son trajet a se qu'il avait dit au sujet qu'elle devrait vraiment quitter la ville a se moment. Mais elle en revient à la même conclusion qu'avant, il était sure tout vraiment trop tard pour se retourner au de la foule. C'est sure qu'elle se ferait remarquer aussitôt qu'elle ferait un pas pour s'éloigner.

Elle écouta donc se qu'Ascha avait a dire à la foule avec attention. Elle devait admettre que son discourt était plutôt habille, quoi que totalement ridicule pour qui que se sois ayant une connaissance des drow aillant grandit dans les profondeurs et il se promettait a un enfer a surveiller le moindre agissement de l'elfe noire qu'il défendait...

Puis vient la réponse de l'accusé. Cette fois Talvrae ne put pas se retenir de laisser échapper une petite pouffé de rire. Premièrement cet appelle à l'aide sonnait totalement faux a ses oreilles de drow et dire que son peuple tuait sans savoir, sans comprendre était d'un ridicule, les drow savent très bien se qu'ils font et ne cherchent pas éliminer se qu'ils comprennent pas, mais a contrôler tout se qu'ils peuvent contrôler. Et ensuite ses accusation lancé aléatoirement à la foule, elle était pas une spécialiste des gens de la surface, mais sa lui semblait vraiment pas le meilleur moyen de s'attirer les sympathies de la populaces en leur lançant leur défaut aux visages.
En couvrant sa bouche de sa main Talvrae resta là à guetter la suite des évènements.

Ascha Cheynn, Quevven, Talvrae

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Ascha, jet de diplomatie : 2(d20)+12+2(Bonus Argumentation) = 16
La foule reste hostile envers Quevven.
La foule devient indifférente envers Ascha Cheynn.
Le maire devient amical envers Ascha Cheynn.
Ronan reste amical envers Ascha Cheynn.
Quevven, jet de diplomatie : 9(d20)+5 = 14
La foule reste hostile envers Quevven.

Les belles paroles du barde ainsi que son humilité eurent raison de la méfiance de la foule à son égard.. Et à son égard seulement. Comment pardonner un drow ? Comment pardonner un assassin ? Ou plus simplement, comment pardonner un assassin drow ? Beaucoup de choses que le peuple ne comprenait pas. Il voulait de la souffrance et du sang. Quevven ne défendit pas mieux sa peau, haranguant la foule. Il désignait arbitrairement des personnes, qui aurait put être coupables certes, mais sa tentative fut vaine.

L’individualité, dans se contexte, n’avait plus réellement de sens. La foule ne formait qu’une seule entité vivante et en désigner les parties malades ne la détournerait pas pour autant de ses objectifs.

- Perfide ! A mort ! Souffre ! furent les réponses qu’obtint le voleur à ses paroles.

Le maire, lui, se rangeait finalement du coté de Ronan. Il ne susurra quelques mots aux oreilles d’Ascha Cheynn.

- Bien, vous m’avez convaincu. Cependant, je ne peux le laisser partir saint et sauf. J’espère que vous me comprendrez. Le peuple réclame justice. Et le laisser partir simplement avec ses péchés pour le tourmenter ne serait que trop mince.

L’homme intima le silence à la foule, se plaçant devant le semi-céleste, écartant les bras. Il commença une tirade qui, il le savait, rendrait les prochaines élections difficiles.

- Cet homme m’a convaincu. Ce drow vivra.

A ces paroles, les hués montèrent, certaines mots furent scandés. Traitre était parmi l’un deux. Les mouvements de foule commençaient à devenir dangereux. La garde stoppa net l'ardeur de la foule en faisant briller leurs lames au clair.

- Soit, je sais bien, chères citoyens que la chose peut choquer, mais je ne veux pas que nous nous abaissions à cette même perfidie en exécutant cet homme. Il a un fardeau à porter maintenant, ses crimes le tourmenteront. Mais je vous ai compris. Il ne repartira pas d’ici sain et sauf. Nous briserons ici même bras et poignets. Que le bourreau veuille s’avancer !

Branick, Elrin, Talice

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Talice, jet de discrétion : 8(d20)+10 = 18
Elrin, jet d’escamotage : 5(d20)+4 = 9
Branick, jet de détection : 5(d20)+3 = 8
Branick ne voit pas Talice.
Branick ne voit pas l’épée.

Dans la petite ruelle, Branick ne trouva alors que le rôdeur qui l’attendait, sans arme. Peut être accepterait il d’entendre les arguments du rôdeur. Dans l’ombre, la voleuse attendait son heure, l'arbalète chargée, le carreau prêt à pénétrer dans les chaires.

Si Branick tenait à la vie, il lui faudrait la défendre, soit par l’épée soit par la parole, en espérant se débrouiller mieux que le barde, au même moment.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Initiatives :
Elrin : 14(d20)+4 = 18
Branick : 7(d20)+4 = 11
Talice : 6(d20)+4 = 10

e souffle discret, Elrin resta immobile contre la pierre froide, attendant patiemment l’arriver de l’inconnu. La main serrant la poigne de sa lame courte dissimulée sous sa fourrure, il regarda discrètement en direction de la ruelle.
¤Dark : Elle sait se faire discrète la petite.¤
¤Elrin : C’est à notre avantage.¤

Stoppant court à la discussion, l’Halruéen tourna la tête en direction des bruits de pas qui commençaient à lui parvenir aux oreilles. Les yeux du rodeur se portèrent sur un homme encapuchonné, couvrant une épaisse toison brune. Sans perdre la moindre seconde, il détendit ses muscles, décrivant un mouvement en arc de cercle rapide, il se retrouva entre l’homme et la rue par laquelle il venait. Levant dans un même mouvement, sa lame courte en direction de la gorge de l’individu.
¤Dark : Enfin un peu de sang.¤
Face à face, le regard de l’Halruéen décrivit l’homme dressé devant lui, les vêtements sales et troués qu’il portait ainsi que ces armes .
¤Elrin : il ne semble pas être le genre de personne familier des villes.¤
¤Dark : Et alors ! Tue le rapidement qu’on en finisse. On a autre chose à faire.¤
Elrin plongea son regard dans celui de l’inconnu. Laissant celui-ci se perdre dans des iris d’une noirceur inhumaine.

-(commun) Je sais que tu nous suis depuis la place de l’exécution. Je ne sais pas ce que tu veux, mais tu ferais mieux de dégager d’ici rapidement.
¤Dark : Mais c’est quoi ça ! À quoi tu joues ?!¤
¤Elrin : il n’a pas connaissance de nos projets. De plus j’aimerai éviter de l’abattre ici. Attirer l’attention sur nous crois moi je m’en passerai. Il me faut absolument ces foutus chevaux si je veux rattraper ce gros porc. J’ai pas très envie de le chasser en pleine ville.¤

Seul dans la rue, Branick tenait son épée et regardait sa fameuse lame, qui l'avait accompagnée depuis tant de temps et se disait qu'il lui fallait la ranger afin de ne pas s'attirer d'ennuis si par mégarde, il tombait sur quelques miliciens un peu trop zélés, qui, pour faire bonne mesure, se mettaient à arrêter tous les hommes armés pour les lâcher en place de grève, avec pour seul avenir, celui d'être livré à la populace. Seulement, en voyant l'homme qu'il suivait sortir de la ruelle et se mettre face à lui, le rôdeur remercia son bon sens de lui avoir fait dégainer son arme blanche et surtout être prêt à se défendre si sa vie se retrouvait menacée.

Seulement, l'homme qu'il avait face à lui ne semblait pas exactement vouloir le laisser vraiment saisir sa chance de se défendre. L'épée courte qui lui chatouillait la gorge fit surtout déglutir de rôdeur déchu et surtout le força à revoir ses plans pour essayer de s'en sortir. Il les avait suivi par curiosité, se demandant se qu'un couple pouvait bien vouloir faire alors que toute la ville était partie assister à une mascarade de justice. Ayant toujours son épée en mains, Branick posa son regard camouflé par sa capuche, sur l'homme qui le tenait en respect, l'étudiant et l'observant sous toutes les coutures afin d'apprendre quelque chose qui pourrait se révéler utile dans sa survie. Puis, il chercha des yeux la deuxième personne, plissant les yeux pour voir dans la ruelle, avant de soupirer d'un air las et de retourner son attention pleine et entière sur l'homme qui le tenait en joue de son épée courte. Soudainement fort attentif, il écouta se qu'il avait à dire et s'apprêta aussitôt à répondre.

- ( Commun ) Vous me semblez trop sur vos gardes cher monsieur. Veuillez s'il vous plait me dire pour qu'elle raison un homme tel que moi vous suivrait ? Vous n'avez rien qui m'intéresse et de plus, je n'ai absolument aucune envie de m'intéresser à des gens comme vous. Les gens de la ville sont bien trop fou et bestiaux pour représenter un quelconque intérêt pour un homme comme moi. Alors veuillez baisser votre arme, elle ne m'aide pas vraiment à être au summum des civilités que je dois normalement à toute personne que je rencontre. Au fait, où se trouve donc votre ami ? Il, ou elle bien sûr, a fui en vous laissant le sale travail pendant qu'elle allait accomplir quelques méfaits mineurs. Il est certain que la populace a encore soif de sang et je suis sûr que le vôtre lui ferait fortement plaisir.

Branick avait dit tout cela en un seul souffle, d'une voix très calme même s'il était possible de voir qu'il ne se sentait pas aussi sur de lui que ça voix le prétendait. Regardant son interlocuteur forcé face à face, le rôdeur illuskien reprit la parole, essayant de s'en sortir avec autre chose que son arme qui ne le sauverait pas si son agresseur se décidait à lui planter sa lame courte dans la gorge.

- ( Commun ) Alors, voulez vous mourir dans cette ville dérisoire, au nom d'une justice stupide qui condamne ou pas au seul bon vouloir d'une population qui s'ennuie ? Pas que cela me dérangerait mais sachez cependant que je pense que si jamais vous me tuez, votre futur proche risque d'être terriblement douloureux. Les bêtes humaines veulent toujours du sang quand elles y on goûtées. Elles sont comme es vampire,s et non comme les loups, car eux chassent seulement pour se nourrir ou alors pour se protéger. Et Sylvanus me soit témoin, vous ne semblez pas être un vampire, mais plutôt un loup. Seulement, vous n'êtes pas menacés alors pourquoi montrez vous les crocs ?

Tout en parlant, Branick réfléchissait à plein régime. Il n'avait pas arrêté de chercher plusieurs alternatives différentes, des solutions pour se sortir de ce problème épineux qui risquait de mettre un terme définitif à sa courte vie humaine. Ce n'était pas une peur de la mort, le rôdeur ne la craignait pas, mais se qui l'ennuyait dans le fait de mourir maintenant, c'était qu'il n'aurait pas eu le temps de regagner les faveurs de Sylvanus. Or s'il avait repris les chemins tortueux et poussiéreux de Faêrun au lieu de se laisser mourir en Haute-Forêt, c'était bien pour regagner la confiance de sa divinité patronne avant de la rejoindre dans son sanctuaire divin. Mais, par soucis de ne pas partir sans un dernier petit cadeau à son dieu qu'il se mit à prier en silence, en ne bougeant que ses lèvres, il se décida à ne pas se laisser mourir, il se battrait et si possible, emmènerait son ennemi avec lui aux Enfers. Il resserra ainsi sa prise sur son épée et se tint prêt à frapper Elrin si jamais celui-ci voulait abréger sa vie.

Lorsque son protégé de fortune prit la parole en réponse aux paroles du barde, Ascha crut voir tout son effort anéantit, les phrases prononcées par le drow provoquèrent ce qu’avait craint le semi-céleste, la hargne des citoyens était réveillée, leur soif de vengeance également, et même s’il savait que toute cette violence n’était pas tournée vers lui particulièrement, il avait bien conscience que s’il en demandait d’avantage pour le drow il n’y aurait plus rien qui le protégerait du mécontentement violent de toute cette foule.

Aussi lorsque le maire annonça que l’assassin vivrait après avoir subit les sévices annoncés, le barde n’hésita pas longtemps entre les deux options qui s’offraient à lui.
Se proposer en tant que bourreau et simuler l’acte de torture était la première de ces solutions, mais le réalisme de l’érudit réalisa très rapidement à quel point cette solution était hasardeuse et lié à de trop fortes chances d’échec, si une seule personne dans toute l’assemblée se rendait compte que le coup porté n’était que simple comédie, tout son effort serait réduit à néant, et même s’il réussissait à passer outre de leur crédulité en leur faisant accepter que la sentence avait été exécutée, il ne pourrait jamais être assuré que le drow jouerait suffisamment bien son rôle de mutilé pour rester crédule auprès de tout ce monde qu’il venait une fois encore de se mettre à dos.
L’autre choix était de faire accepter au supplicié son châtiment en espérant qu’il ne tente pas quelque folie les menant tous deux à leur perte. Dans l’esprit de l’artiste, le coup porté sur les chairs du dénommé Quevven ne serait peut être pas totalement irrémédiable, et grâce à ce que lui avait appris l’Assemblée, Ascha pourrait surement apaiser la souffrance de l’elfe à la peau sombre une fois hors de vue de Naskel.

C’était cette solution qu’il envisagerait, mais il devait s’assurer que le prisonnier accepterait de l’envisager lui aussi. Seulement il n’avait aucun moyen de s’assurer que rien ne serait tenté de sa part à moins de porter lui-même les coups. Il inspira profondément et en écho à la sentence annoncée par le maire de la ville, proposa à nouveau son intervention.

-J’ai bien conscience de cette chance que vous m’avez octroyé pour intervenir en la faveur de cet homme, et ne tiens en aucun cas à en abuser, seulement j’aurais encore deux détails à aborder avec vous. Il fixa le regard du maire avec toute la sincérité qu’il pouvait trouver en lui avant de continuer.
-Je ne contredirais pas votre choix concernant le traitement à lui infliger, seulement je voudrais pouvoir moi-même m’acquitter de cette tâche, pour vous éviter de faire acte de violence ici, comme il me semble comprendre que cela ne vous enchante pas vraiment, non pas que je veuille prendre la pace de votre bourreau, il pourra assurer que l’acte à bien été réalisé.
Sans attendre de réponse ni de son interlocuteur, ni de la foule ou de Quevven, le Quêteur de Chant continua sur sa seconde requête, qu’il était sur de se voir accepter, et qui il l’espérait prouverait sa bonne foi aux Naskeléens.
-J’aurais souhaité également un document officiel en preuve de ce qu’il s’est passé ici, document que je pourrais présenter à d’autres autorités si le besoin se faisait sentir de replacer cet individu devant la justice, rappelant ainsi qu’une chance lui a été offerte aujourd’hui mais qu’il reste coupable d’un crime. Ainsi si ce prisonnier se trouve à subir un autre jugement, le peuple de Naskel ne sera pas oublié.
Ascha ne savait pas réellement comment serait perçue sa requête, peut être que le maire et le peuple qu’il représentait verra là un gage de respect de la justice, pour le drow, ce pourrait ressembler à une trahison, mais pour Ascha c’était surtout un moyen de conserver une quelconque emprise sur cet elfe sombre afin qu’il tienne ses engagements de bien les amener à Enola et au gros marchand qui la trainait jusqu’à la Côte des Epées.

Tout au long de ses deux requêtes, le barde était resté crispé quand à la réaction qu’aurait le prisonnier, maintenant qu’il avait fini de dire ce qu’il avait à dire, il espérait simplement que le jugé aurait la présence d’esprit de ne pas en rajouter comme il l’avait fait après la première prestation du barde Cormyrien.

Diplomatie encore, j’aurais bien encore des choses à dire avant que la justice ne soit rendue, mais il faut que j’attende la réaction du maire et de Quevven principalement…