Quand les chasseurs deviennent le gibier, Dernier Chapitre.

Vingt huitième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)
Lieu : Haute-Forêt
Temps : pluie, froid, un peu de vent.
Moment : Après-midi

MJ
Narration: Tous
Nob Sombreterre active le mot de commande de l’anneau et dé clenche téléportation de groupe

ob Sombreterre était inspiré, fort heureusement pour le groupe d’ailleurs ! Et jamais ils ne devraient oublier cette journée mémorable.

Grâce à Saeonna, qui avait déployé des trésors de diplomatie et gagner contre toute attente un temps précieux, le sagespectre s’était trituré les méninges et lorsqu’il avait prononcé à voix haute les mots de Fort Noanar, ses paroles résonnèrent dans les airs d’une manière étrange, faisant écho tandis qu’il sentait des fourmillements envahir tout son être et l’anneau diffuser une douce et brève chaleur. Il n’était pas seul. Cette sensation étrange de flottement était en train d’être partagé au même instant par la prêtresse du Seigneur des Arbres, Miriel, Rak de Delzoun et leur prisonnier. Face à eux le visage du mage se décomposa, il hurla un nooooooooooooooooon sonore tout en commençant une gestuelle qui ne laissait aucun doute sur ses intentions mais alors que l’enveloppe charnelle des compagnons perdait de leur consistance, la dernière image qu’ils virent fut un mur d’épines et de ronces haut de plusieurs mètres qui se dressa par magie entre eux et les humains comme pour les protéger et ils disparurent comme aspiré dans le vide. ..

La suite des aventures des compagnons

Les mots du Sagespectre se perdirent dans un murmure et il eu du ma à contrôler une espèce de vertige, c'est à peine si il remarqua ce mur de ronce qui lui fit tout de même penser que quelqu'un ou quelque chose veillait encore sur eux. Désorienté, ne sachant ou il se trouvait, il ne put que constater la présence d'un solide planché sous ses pieds ainsi que la présence d'un bon feu.

Il fut toutefois submergé par la crainte en découvrant l'absence d'Ethan et espéra qu'Agylus ne ferait pas le ménage derrière lui. ¤ Par ma foi, qu'elle que soit la personne qui à tentée de nous protéger, j'espère qu'elle pourra venir en aide au forestier ¤
De l'aide, ils en auraient encore besoin, pour eu même. La situation bien que plus au sec n'en était pas forcément plus sur, la livrée des hommes d'armes avait simplement changée. Ce fut un Nob dont les vêtements dégoulinant formait une large flaque autour de lui qui avança d'un pas et dont la voix roula comme l'orage d'un jour d'été.

-DES ACCUSATIONS FALLACIEUSES !! Pitoyable créature, non seulement tes crimes sont immondes, non seulement tu semble être à la botte d'Agylus mais tu n'a même pas le courage d'assumer tes perversions.

Nob, conscient qu'il ne pouvait ignorer plus longtemps le serviteur de Moradin baissa d'un ton tout en gardant une voix ferme et sans faille en faisant face à Amrath. On aurait presque put trouver comique de voir un si petit être campé fermement sur ses pieds et s'adressant ainsi à une meute d'hommes en armes si la situation n'avait pas été si dangereuse.

-Je me nomme Nob du clan des Sombreterres, sagespectre et serviteur d'Urogalan, celui qui doit être. Nous venons nous présenter ici, auprès des autorités de Fort Noenar afin que Taeros Eirontalar soit jugé par les siens.
Voilà déjà ce qui me semble des siècles, j'ai rencontré des membres de la confrérie sylvestre qui enquêtaient sur des troubles éclatant entre Elfes et humains de cette région. Nous avons découverts que cet homme organisait des chasses afin de traquer et de massacrer des femmes et des enfants de la communauté des elfes déclenchant par la leur colère et leur désir de vengeance.
Ethan, un humain respecté dans la région nous accompagnait, sa famille pourra en témoigner car malheureusement, je ne suis pas sur que les sbires de se monstre le laisseront vivre.
Oui, je l'avoue, nous avons combattu afin d'arrêter les actes de ce criminel, loin de s'en tenir à des elfes, le seigneur Taeros a décidé de se faire une petite chasse sur la personne de notre ami Rak. Un nain courant nue et sans arme dans la forêt lui a semblé une proie plus glorieuse.

Mais quand on chasse le sanglier, il faut s'attendre à ce que celui ci se défende, c'est autrement plus dure que massacrer des femmes et des enfants. Il s'en ai toutefois fallu de peu,nous étions face à un mage nommé Agylus, mage qui visiblement à peu d'estime pour le drôle mais tient toutefois à en garder l'utilité.

Je sais, Taeros est un seigneur et nous sommes des inconnus mais nous sommes hommes de paroles, Rak qui à travaillé pour Taeros pourra vous conter son histoire. Saeonna et Miriel qui travaillent pour la confrérie pourront vous dire la leur et j'espère qu'Ethan pourra apporter sa parole.
Nous savions que la vengeance réclamée par les familles de victimes n'arrangerait pas la situation, c'est pourquoi nous avons décidé de vous amener cette chose, afin de réclamer JUSTICE.

Les jambes flageolantes et un peu à court de souffle, Nob utilisa sa morgenstern comme d'une canne afin de prendre appui.

-Par ma foi, si vous aviez un peu de vin ce ne serait pas de refus mais par les dieux que nous servons, je vous en supplie ne laissez pas cet homme s'en tirer comme ca.

- Morbleu !

Rak jura de dépit d'avoir été spolié de son otage. Puis jura contre la magie responsable de cette situation. Puis jura de se retrouver dans une situation tout aussi déplaisante que la précédente. Puis jura à la vue de Taéros que l'on protégeait.

Tout en laissant transparaître son mécontentement, il se saisit de son épée pour montrer qu'il se tenait prêt à combattre si nécessaire. Mais les forces en présence leur était défavorable.

A la vue du nain qui venait d'entrer, le coeur de Rak bondi dans sa poitrine. Une personne de son peuple ne pouvait que le comprendre. Il en était sûr.

Mais avant qu'il n'ait pu se présenter, Miriel menaçait déjà Taéros. Puis Nob prenait la parole à son tour. Enfin, Rak put placer un mot :

- Messire Mulnobar, je suis Rak de Delzoun, du peuple vigoureux, comme vous. Et comme moi, vous savez que la parole d'un nain vis à vis d'un autre nain, est sacrée. Aussi, écoutez-moi.

Rak fit une courte pause avant de pousuivre, le temps de ranger son épée dans son foureau et ainsi de montrer sa volonté de parlementer.

- J'ai travaillé pour Taéros. Et il m'a récompensé en m'abandonnant avec d'autres pendant que nous combattions un ennemi supérieur en nombre pour détourner l'attention tandis que sa fiancée pouvait tout tranquillement continuer sa route. Et depuis, j'ai été en contact avec les elfes qui m'ont fait prisonnier, puis m'ont accepté. Et j'ai eu tout le temps de comprendre que Taéros leur a fait beaucoup de mal, sans raison à part pour le plaisir de la chasse. Et croyez-moi messire Mulnobar, quand il m'a attrapé, lui et ses hommes m'ont utilisé comme gibier après m'avoir ôté tous mes vêtements, toutes mes armes, donc toutes possibilités de me défendre à part mes jambes pour courrir le plus vite possible. Sans mes amis ici présents, je ne serait plus qu'un cadavre. Alors OUI ! Je peux affirmer que Taéros est un ignoble individu et qu'il doit le payer. Messire Mulnobar, je m'en remets à votre à vous.

Rak se tut, espérant avoir fait vibrer le coeur du nain.

La jeune elfe avait été plutôt sonné par la téléportation, le changement de lieu et toute la commotion qui suivit, cependant, elle se ressaisit vite. Ils n'avaient pas luxe de rester figer. Le temps était à l'action et la prêtresse se secoua, reprenant ses esprits en écoutant le discourt de ses allié, non de ses amis.

Son regard se remis à briller de sa détermination et de sa Foi habituelle. Après le discourt de Rak, elle planta son regard dans celui du nain, puis de tous les autres personnes présente. Elle irradiait toujours de cette douce lumière qui était un présent du Seigneur des arbres, clamant en elle l'émissaire du bon dans les royaumes.

La voix qu'elle prit pour prendre la parole était dure et épineuse, pleine de colère mais aussi de justice.

- Cet hommes à bien commis les crimes dont mes amis l'accuse. J'ai été envoyer par la confrérie des gardiens sylvestre pour empêcher une guerre entre elfes et humains que cet humain à créé. Mes cousins, crient vengeance pour tous les meurtres et les horreurs qu'il a perpétré envers mon peuple. Et non content de laisse à d'autre le soins de réparé ses méfait, il n'est même pas assez adulte pour accepter ses propres fautes. Chaque mots de sa bouche n'est que mensonges et tromperies. Cet homme doit être juger pour les crimes qu'ils a commis et nous vous l'avons amener pour cela. Mais agissez avec prudence car de vos acte dépendrons très certainement ceux de mes cousins.

Saeonna prit une inspiration après sa tirade, non pas pour se donner du courage ou pour se calmer, mais pour laissé une fraction de secondes à ses gens pour comprendre leur paroles à tous, pour sentir la vérité dans leur regard. Alors elle reprit la parole avant que quiconque est dit autre chose.

- Mes semblables ne sont pas des gens belliqueux par nature, mais ce que cette hommes à fait est au delà de notre pardon, et pourtant c'est à vous que je le livre. Quel chemin emprunterai vous ? Celui de la diplomatie et de la justice ou le chemin du sang et de la guerre ? Je ne veux pas de guerre entre mon peuple et les vôtres. Il y aurait encore des morts et du sang, la forêt en as vu assez. Mais rien ne lavera jamais la haine que mon peuple porte à cet homme, sinon sa mort. Mais si nous l'avions tué alors la guerre aurait eu lieu et ce n'est pas non plus ce que veux la Seldarine. C'est maintenant à vous de trouver la réponse, la solution au horreur qu'à perpétré cette homme en chassant, torturant et tuant nos femmes et nos enfants. Sachez que les yeux de mon peuple et de nos dieux sont posé sur vous.

Saeonna se tut et posa à nouveau son regard dur, déterminé et honnête sur eux, clamant justice tout autant que son corps et ses paroles l'avait fait. Ne laissant pas s'éteindre la lumière qui émanait d'elle.

Vingt huitième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Fort Noanar
Temps : /
Moment : Après midi

MJ
Narration: Tous

Saeonna tente de convaincre Amrath -> Test de diplomatie DD ??: 20 (dé) +5 = 25 -> Réussite
Amrath Mulnobar ->Test de psychologie 13(dé) +4= 17 >< Test de bluff Taéros : 7 (dé) +7 = 14 : Echec Taéros
Les compagnons sont tous fatigués
Chaque compagnon gagne une tenue de voyage neuve

t si dans la Haute-Forêt, Lhamo avait puisé dans ses propres ressources pour aider ses compagnons à couvrir cette fuite surprise avant de se précipiter elle-même auprès d’Ethan et de l’enfant elfe, à Fort Noanar, un silence de mort avait suivi les déclarations successives des compagnons. L’attitude délibérément hostile de Miriel et les propos accusateurs et sans appels des aventuriers laissait planer parfum délétère dans la pièce, Edhon, secrétaire de Taéros, était devenu blême à l’évocation des crimes de son maîtres, il opposa un regard fuyant et presque coupable qui n’échappa pas aux compagnons ni à Amrath Mulnobar, ni l’attitude furibonde de Taéros qui à peine quelques instants après avoir été accusé de bien des maux, se mit de nouveau vociférer de plus belle mais le ton cassant du porte parole mit fin à toute opposition, l’aquafondais fit les yeux ronds quand sur l’ordre du nain, deux gardes l’encadrèrent.

- Les faits qui vous sont reprochés sont dramatiques Seigneur, je me vois dans l’obligation de vous consigner dans vos quartiers le temps que nous puissions éclaircir toute cette affaire. Edhon, j’aimerai finalement m’entretenir avec vous si le voulez bien.

Ce n’était pas un demande, mais un ordre. Le serviteur devint encore plus blafard, et le noble éructa à l’annonce de cette nouvelle mais le fils de la pierre n’en eut cure. Sur son signe, les gardes poussèrent gentiment et fermement Taéros vers la sortie. Miriel acceptant au final d’abaisser son arc, faisant confiance à son tour mais exigeant qu’on puisse porter secours à Ethan Larford au plus tôt, même si tout laissait présager que le pire était peut-être en train de se produire.

- Vos avez été entendus et je vous laisse le bénéfice du doute, en attendant, il désigna nommément Saeonna et Nob Sombreterre, je vous invite à me suivre car vos révélations, si elles sont avérées sont assez graves et nécessitent que je vous conduise auprès de Seigneurs de la Chasse, au plus vite, le discours était direct, le ton franc et le regard bienveillant: « Nous allons vous mener dans le pavillon des invités et vous permettre de vous restaurer et de vous donner une meilleure mine que vous avez là. Je vais ensuite demander sitôt une audience à mes Seigneurs. Vous aurez le temps de vous préparer. Vous êtes désormais nos hôtes. »

Et c’est ce qui fut fait.

Le pavillon des invités était d’une simplicité fonctionnelle, sol de bois, une grande, cheminée chambrée où trônait plusieurs lits et coffres, et un endroit qui servait de salle d’eau sommaire, des bacs en bois faisaient office de baignoire Ce confort devait apparaître extraordinaire pour les compagnons dont la mise pitoyable témoignait de la dureté de ces derniers jours, d’autant que si leur porte demeurait sous bonne garde, ils bénéficiaient d’uns relative liberté. On leur apporta des vêtements propres, à leur taille et on remplit deux bacs d’eau chaude, séparés par des rideaux, de grandes serviettes et du savon, un véritable trésor pour ceux qui avaient connu l’austérité de la grande forêt. Chacun son tour, ils se décrottèrent. Quand ils eurent finit, un serviteur leur apporta une collation, un gros morceau de fromage, deux grosses miches de pains et un pichet en terre cuite contenant du vin et quelques gobelets. De quoi émoustiller leur estomac tandis qu’ils reprenaient figures humaines. Quant on frappa à la porte, plus d’un quart de chandelle plus tard, Amrath Mulnobar informa la prêtresse du Seigneur des Arbres et le gardien lugubre qu’ils étaient attendus. Eux seuls.

MJ
Narration: Saeonna et Nob Sombreterre

aeonna et l’halfelin sagespectre pénétrèrent dans l’immense donjon, sous la conduite du vigoureux. Voir tant d’agitation et de fébrilité dans les couloirs pouvaient légitimement leur donner un sentiment de vertige, un tel contraste était saisissant avec ce qu’ils avaient vécu. Au bout d’un dernier corridor de pierre, ils arrivèrent devant une double porte en bois sombre qui s’ouvrit sans que rien ni personne n’interviennent. La magie était l’œuvre et Nob et la novice de la confrérie ne s’en alarmèrent pas, ce n’était guère une nouveauté pour le duo.

Ils découvrirent alors une salle spacieuse, octogonale, à chaque pointe un braséro brûlait vivement, dont dallage de marbre anthracite, renforçait l’aspect sinistre. Près de la porte, un homme d’une quarantaine d’année, se tenait debout. Costaud, il mesurait un peu plus de six pieds de haut. Ses cheveux roux étaient coupé très court et portait une barbe de plusieurs jours sur un visage aux traits buriné. Vétus d’une armure de cuir cloutée sur une tunique verte et des braies marron. Il portait une épée courte et un poignard sur le flanc droit. Sur une estrade, en face de la porte trônaient cinq fauteuils tous occupés par des silhouettes humanoïdes vêtus d’habits sombres aux visages dissimulés sous des masques plus vrais que nature représentant des animaux de la forêt et les mains gantées ; Par une parcelle de leur peau n’était visible. Grotesque ? Ils n’eurent guère le temps de se poser la question, que des voix vibrantes emplirent la pièce, amplifiées par l’Art.

- Ainsi voilà ceux qui ont mis à jours les agissements de quelques nobles pervertis, foulant au pied les préceptes de ce lieu que nous avons érigés pour tous les amoureux de la belle chasse, un véritable art de vivre, lança l’inconnu le plus à droite, portant le masque d’un blaireau. Le quatrième, arborant la figure d’un glouton prit le relaya « Des actes effroyables qui ne peuvent rester impunis. »

Le cerf et le sanglier acquiescèrent en chœur. Le premier renchérit, en direction de Saeonna.

- Les Gardiens Sylvestres nous demandent si nous emprunterons le chemin de la diplomatie et de la justice ou le chemin du sang et de la guerre ? Seule la diplomatie est envisagée, déclara sans hésitation le cervidé alors que frère sanglier abondait dans son sens : « Oui la diplomatie, sans la moindre hésitation. L’homme appelé Edhon est le secrétaire particulier du Seigneur Taéros et il n’a pas été difficile de le faire parler. La crainte a fait le reste, il s’est montré particulièrement disert. Selon lui, nous devrions trouver dans le convoi en provenance de la forêt qui arrivera sous peu, d’autres preuves de son infamie. Vos accusations sont fondées défenseurs de l’équilibre, prouvées en partie mais la justice que vous réclamez n’est pas en notre pouvoir. Il doit être conduit dans la Cité des Splendeurs où il sera remit aux autorités de la cité pour être jugé. Nous pouvons vous assurer que justice sera faite quant à Taéros Eirontalaar sera bannis à jamais de Fort Noanar et nous ferons en sorte que de tels préjudices ne se reproduisent pas, c’est dans notre intérêt. »

Ce fut au dernier seigneur de la chasse de prendre la parole, son masque avait la forme d’un grand loup brun aux prunelles violettes.

- Votre arrivée surprise dans nos murs démontre que vous êtes en possession d’un objet que nous confions ordinairement à nos résidents le temps de leurs séjours, ce seigneur de la chasse aurait pu ajouter le mot riche devant le nom de résident car chaque « client » qui fréquentait ces lieux, dépensaient de faramineuses sommes d’argent : « cet anneau leur permet en cas de danger de retrouver sans difficultés le chemin de fort Noanar. Nous aimerions dès lors récupérer cet anneau et ainsi retrouver la trace de ceux dont vous avez évoqués les noms à votre arrivée.

Cette fois, c’est fils de la pierre qui rebondit, « Agylus sert Dame Aérasumé, la fiancée de Taéros Eirontalar. Quant à Ethan Larford, ce nom ne nous est pas inconnu. Markab Piedebois ici présent dirige les chasseurs et pisteurs de notre Fort, il est prêt à diriger dès l’aube une petite troupe de nos gens pour aller retrouver votre compagnon et le ramener ici en lieu sûr. L’inconnu près de la porte, ne montra ni surprise ni émotion, il se contenta de prendre la parole, sa voix était teintée d’un fort accent illuskien et trahissait une légère inquiétude : Ethan et moi sommes des amis d’enfance, c’est un homme de parole et d’honneur. Je dois le ramener auprès des siens.

Le mot de la fin fut pour la tête de loup.

- Saeonna Aelrail ? Vous qui représentez la confrérie des gardiens sylvestres, croyez vous que vos frères et sœurs accepteront notre jugement et cesseront de nous harceler ? Pouvez vous nous assurer de mettre fin à leur vengeance et qu’une paix raisonnable s’inscrive entre nous. Et vous Nob Sombreterre, quelle peut-être votre avis ?

MJ
Narration: Rak de Delzoun

ak de Delzoun ne pouvait que savourer ce retour à la civilisation, et les plaisirs simples que cela impliquait. Depuis quand il n’avait pas déguster une bonne pinte de bière fraiche ? Il savait que fort Noanar disposait d’un bon établissement, le Cerf blanc. Vu le début de soirée qui se profilait à l’horizon, il aurait été normal qu’ils en profitent et puissent enfin améliorer l’ordinaire de leurs dernières journées. Toutefois, dans leur chambrée qu’ils allaient normalement partager pour la nuit, l’elfe sauvage qui était resté avec lui ne semblait guère encline à l’amusement. Oui elle avait apprécié le bain et le fait de revêtir des vêtements propres mais de là à s’installer pour passer la nuit, c’était peut-être prématurée. Comment pouvait-elle penser à prendre du bon temps alors que deux membres de la confrérie et un enfant vivaient certainement des heures sombres. Ainsi Miriel Agarwaen terminait de nettoyer minutieusement son Allasëa. Ce manteau à capuche, œuvre des artisans de Thüldae était déjà quasiment sec et donnait l’apparence d’être comme neuf. Sur son lit, elle avait disposée soigneusement son arc et son carquois, ainsi que son épée et son baudrier. Son fourreau avait été soigneusement graissé. Elle se préparait clairement à l’action.

Si le Sagespectre n'était pas un exemple de propreté, il n'en appréciât pas moins de pouvoir se décrasser un peu. N'ayant jamais vécu qu'en pleine nature avant d'être emprisonné par un riche collectionneur puis de s'échapper pour atterrir après des semaines de errance dans la haute forêt, son expérience de la vie civilisé se résumait à son expérience présente et le confort relatif de la salle d'eau lui semblait d'un luxe incomparable. Le prêtre d'Urogalan avait certes solidement étudié le savoir et les secrets de son clan, il n'en restait pas moins l'enfant d'un peuple frustre au confort spartiate et ses connaissances de la civilisation humaine n'était que théorique. Ce fut donc avec satisfaction qu'il s'habilla de propre un peu inquiet tout de même de rencontrer les maitres du fort.

Il repensa à Cyprien, Burd'hym, josh....tout les compagnons qui avaient à un moment ou un autre prit par à cette enquête qui allait peut être trouver sa conclusion. Il fut également étonné d'être convoqué alors que Miriel qui faisait parti de la confrérie ne l'était pas ainsi que Rak qui avait travaillé pour Taeros. En fait, en simple vagabond s'étant retrouvé mêlée à cette affaire au hasard d'une rencontre, il se demanda si sa place était vraiment la. Quelque fut ses hésitations, il se trouvait actuellement face aux maitres du pavillon de chasse et devait bien faire avec. Ces premiers mots furent toutefois pour Markab Piedebois .

-Ethan était très mal en point, J'ai pensé ses plaies et fait ce que pouvait faire mon arts et ma science de la médecine mais on pouvait craindre une infection et surtout, cet anneau nous à transporté ici en le laissant la bas en compagnie d'une ami nommé Lhamo mais également des sbires de Dame Aérasumé j'espère que notre ami aura réussit à leur cacher sa présence.


Ses paroles dites, il repensa aux dernières paroles d'Agylus et les comprit enfin.

¤ je perds un temps déjà précieux à devoir sauver la vie de cet imbécile et de nettoyer ses frasques hélas, s’il est devenu un fardeau encombrant, sa vie revêt pour certain une certaine importance ¤

Le mage parlait probablement de sa maitresse, une dame qui semblait avoir bien des ressources et dont on pouvait craindre la possibilité de sauver son fiancé. Même si celui ci verrait la fin de ses chasses, ne pouvait on craindre de le voir impunie ? Qu'en penserait le druide Jeamenth ? Nob s'avança d'un pas et déposa soigneusement la petite boite contenant l'anneau au sol.

-Mes seigneurs, cet anneau est certainement fort utile à vos résidents et nous à surement sauvé la vie mais elle vous sera certainement plus utile à vous qu'à moi. Que dire d'autre ? En ce qui me concerne, la fin des massacres et voir Taeros passer en justice me suffira amplement mais je ne suis qu'un acteur de cette affaire et ne représente que moi. Il faudra compter avec Jeamenth, un druide Elfe dont vous avez peut être entendu parler et qui à perdu bon nombre des gens de son clan et de sa famille. Même avec l'appui de la confrérie et d'Oromë, il vous faudra peut être plus que des assurances pour réparer les tords qui lui ont été fait. La tache sera rude même si j'espère que l'arrestation de Taeros puisse calmer la violence qu'il pourrait déchainer. La force évidente d'Agylus me fait craindre toutefois que sa maitresse soit influente et si Taeros parvenait à échapper à une peine sévère, on pourrait craindre que bien des rancœurs persistent. Toutefois, si vous parvenez à un accord avec Jeamenth, je pense que la contrée retrouvera son calme.

Et en pensant rancœurs, Nob craignait surtout que le druide ne cherche à se venger d'une autre façon. Le prêtre d'Urogalan n'était toutefois plus maitre de faire quoique ce soit, son rôle s'arrêtait probablement la et il songea que le monde des hommes demandait à être exploré plus en profondeur. Depuis son départ des bois de Channath, il n'avait fait que errer en rase campagne et se demandait si cette citée des splendeurs ne serait pas intéressante à visiter.

La fatigue de la jeune elfe s'abatit sur elle dès qu'elle compris qu'on les croyait et que tous semblait enfin allé en leur sens. Cependant, tout était loin d'être terminer, aussi fit-elle de son mieux pour la repousser. Le halo qui l'entourais depuis son arrivé s'étaignis doucement alors qu'elle suivis le nain.

Elle écartilla de grand yeux au fur et à mesure qu'elle suivait ses compagnons dans la bâtisse. Elle n'était jamais entré dans une construction humaine, même à la confrérie, tout était plus elfique qu'autre chose. Cette maison la mettait grandement mal à l'aise, maintenant qu'elle la regardait, n'étant plus obnubilé par sa mission et par sauver sa vie.

Puis il arrivèrent dans ce qui semblait des petit lac artificiel, fait avec des cuvette et des tissus. C'est en regardant ses compagnons que la jeune elfes des bois compris que c'était pour se laver. Le savons était différent de ce à quoi elle était habitué, mais du savons... c'est du savons. C'était un des éléments les plus approchant de ce qu'elle connaissait.

Elle fut reconnaissance de pouvoir se changer et se laver après tout ce qu'il avait vécu. Elle remercia par une longue prière le Seigneur des forêt alors que les autres terminait tour à tour de se préparer. Tous semblait enfin se diriger vers une fin pas trop mauvaise.


***

Elle suivis encore à travers les couloirs le nains vers ce qui sembla être une salle de conseil. Des formes humanïde la regardait, elle et le gnome, à travers leur masque représentant des animaux. Elle se sentit tout de suite acceuillis, étrangement. Les animaux était un domaine qu'elle connaissait bien plus que tous le reste de cette maison. C'était une sorte de caricature de la chasse, mais Sae y percevait aussi un grand respect de la chasse.

Nob parla et l'elfe des bois l'écouta, tout comme ceux qui semblait être des seigneur. Elle était heureuse qu'on choisissent la voix de la diplomatie, mais très mal à l'aise qu'on lui demande des certitudes. Elle n'avait pas ce pouvoir. Jamais elle n'aurait cru être embarquer dans une tel histoire quand elle avait accepter la mission d'aidé Miriel et ses compagnons.

"Seigneurs de la chasse" Commença-t-elle sur un ton triste " Ce que vous me demander n'est pas vraiment en mon pouvoir. Comme l'a bien souligner mon ami, mes cousins ne se contenterons pas seulement de promesse. Il voudrons des garantis, des accords de paix et plusieurs geste de bonne foi pour les appaisé. Imaginez que vous aviez perdu vos cousins, vos fils, vos filles, vos frère, vos soeurs, des êtres que vous connaissez et chérissez de la manière dont ont été traité mes cousins par Eirontalaar. Comment réagiriez-vous ? Seriez vous simplement heureux qu'on vous disent qu'il va passer en justice ? J'en doute fortement. C'est la même chose pour les miens. Au point où nous en sommes, je dirais que sa tête au bout d'une pique serait le mieux. Des émissaire aussi, mais je crains que la rage ne perdurent pendant longtemps, ainsi que la crainte et la suspicion. Comment faire confiance au humains après tout ce qui viens d'arrivé ? C'est ainsi que pense mes cousins, et si je n'avait vu la droiture d'Ethan, je penserais exactement comme eux. Je veux bien faire de mon mieux pour les apaisé, mais mon cœur aussi cri vengeance pour toutes les horreurs que j'ai vu. Moi aussi je voudrais voir cet homme mourir pour les crimes qu'il as commis. Rien en ramènera à la vie tous ses gens qui sont mort de manière atroce, c'est certain. Et je n'ai aucune envie de voir plus de sang coulé qu'il n'y en as déjà eu, mais je suis une elfe des bois, je ne suis pas de leur clan. Je sais ce que c'est que de perdre des êtres chers dans une guerre et je ne veux cela pour personne. Rendu au point où nous en sommes, je ne suis plus certaine de rien pour mes cousins. Je crains que la réponse ne puis désormais venir que de vous et de ce que vous serai prêt à faire pour éviter cette guerre."

Saeonna avait parlé avec son cœur et sa Foi. Elle ne voulait pas d'une nouvelle guerre, mais elle ne voulait pas que ses cousins soit une fois encore les perdants face au humains et à leur manigance. Car au final, même si Eirontalaar mourait et recevait justice, rien ne pourrais véritablement compensé la perte des enfants de la forêt.

"Vous devez trouvez un moyens pour que mes cousins ne soit pas les perdants dans tous cela. Car même en étant châtier, cela ne changera rien au vies qui ont été perdu et à toutes les souffrances qu'on enduré et endurerons encore pendant très longtemps les miens. Les miens on soif de sang et de vengeance, il veulent apaisé leur peine et le sentiment d'injustice légitimes qu'ils vivent. Pouvez-vous faire quelque chose pour eux ? Qu'êtes-vous prêt à faire ?"

*Seigneurs des Arbres, je vous en prie, guidez ses mortels, guidez votre servante pour que le sang ne coule pas dans une guerre inutile.*

En voyant que leurs arguments portaient leurs fruits et que la crédibilité de Taéros était atteinte, Rak eut un large sourire.

¤ Est-ce qu'on a enfin gagné ? ¤

En voyant que le noble était emmené hors de la pièce encadré de deux gardes, donc prisonnier, le nain ne put s'empêcher d'applaudir.

- Bravo ! Bonne décision ! lança-t-il gaiement.

En voyant qu'on l'emmenait en compagnie de Miriel dans une chambrée, le guerrier remercia chaudement la personne qui les avait mené dans ce havre de paix.

Rak pouvait supporter toutes les conditions de vie. Mais après les dures épreuves qu'il avait enduré, le confort de cette pièce lui apportait beaucoup de satisfaction.

Une fois qu'il eut procédé à de longues abblutions, délassé, le nain d'écu adressa un sourire amical à Miriel :

- Dis-moi, que dirais-tu d'aller faire un tour au Cerf Blanc. J'ai séjourné ici un petit moment, et je sais qu'on peut y boire de bonnes bières. Ca te tente ?

Subitement, considérant les armes que l'elfe sauvage avait soigneusement disposé sur son lit, et visiblement nettoyé de près, le guerrier perdit son sourire :

- Hé ! Mais que fais-tu ? Le combat est terminé et on a bien mérité un petit repos. Tu penses à ceux qui sont encore là-bas ?

Vingt huitième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Fort Noanar
Temps : /
Moment : Début de soirée


MJ
Narration: Saeonna et Nob Sombreterre

aeonna venait de parler une nouvelle fois avec son cœur, sans retenue mais ses paroles allaient-elles trouver un écho favorable chez les Seigneurs de la Chasse ? Elle et Nob ne pouvaient que l’espérer.

- Nous porterons secours à vous amis aux aurores, assura une nouvelle fois l’homme ou la femme à tête de cerf, « mais nous ne pourrons réparer ce qui a été fait et même s’il était en notre pouvoir je crains que le prix que l’on nous demande de payer serait trop conséquent. Nous pourrons éviter que de telles choses se reproduisent et redoubler de vigilance pour que nous puissions coexister tous ensemble. »

Les autres seigneurs de la chasse acquiescèrent.

- Nous allons nous retirer et réfléchir à ce qui doit être fait et à ce qui peut être fait. Quant à vous, vous bénéficiez de notre l’hospitalité pour cette nuit mais avant de nous séparer avez-vous autre chose à dire ou à nous demander ? ajouta l’homme à tête de sanglier : « Serez-vous demain de ceux qui accompagnerons Markab Piedebois ou intercepterons le convoi ? A moins que vous n’aspiriez à du repos ?


MJ
Narration: Rak de Delzoun

ak de Delzoun n’eut guère le temps de réfléchir à ce qu’il venait de dire que Miriel se détourna, jetant sur le nain un regard assassin et quand elle lui répondit, son ton était tout sauf amical.

- Pensez à ceux qui sont encore là-bas ? Le contraire serait indigne de moi et de tous ceux qui portent le loup argenté ! Tu parles avec tant de désinvolture de ceux qui ont partagé ce périple avec nous que je m’étonne qu’un cœur ou une âme puissent habiter ce corps qui est le tient. Tu oublies un peu vite ceux qui en ta compagnie, ont versé leur sang pour une juste cause tout comme les sacrifices qui ont été consentis.

Elle s’avança d’un pas vers le chien de meute, presque menaçante. De l’écœurement était visible dans sa voix.

- Crois-tu sincèrement que je puisse trouver la paix tant que je ne saurais pas Lhamo, Ethan et l’enfant en sûreté. Crois-tu que je suis de celle, qui, dans l’adversité, abandonne ses compagnons d’armes tout en tirant un trait sur tout ce qui s’est passé sous prétexte que je m trouve bien au chaud dans un lieu confortable ? Je crains que nous ne défendions pas les mêmes valeurs et que nous ne donnons pas la même importance à la vie humaine Rak de Delzoun !, Elle inspira profondément, « Laisse moi maintenant, Va t’abreuver comme il te plait et prend bien du plaisir ! Quant à moi, je vais prier et espérer qu’une nouvelle fois la mort ne frappe pas une nouvelle fois à notre porte. »

Le prix en serait peut être trop conséquent mais les conséquence n'étaient elles pas d'importances ? Nob douta que Jeamenth ce contente de si peu mais le Hin avait bien conscience d ene plus avoir une seule carte en main. Tout au plus pouvait il encore venir en aide à Ethan puisque l'occasion lui en était encore donné . Sa présence permettrait peut être d'éviter une confrontation direct avec les elfes en cas de rencontre lors de ce sauvetage même si il craignait d'exagérer sa propre influence. C'est ainsi qu'il répondit tout en faisant une dernière tentative.

-Mes seigneurs, le prix risquerait certainement d'être conséquent car nous parlons ici de massacre passé et de possible massacre futur. Je ne doute nullement de votre volonté à faire arrêter ce genre de pratique mais avant d'en refuser le prix, je vous supplie instamment d'en discuter au moins avec des Elfes tel qu'Oromë ou Jeamenth dans un soucis d'apaisement.
Ignorez ceux ci risquerait de couter beaucoup plus cher à une institution telle que fort noenar qui se doit de faire profiter ses clients de belle chasse dans des forêts giboyeuses et …..en paix.

Le sagespectre se disait que si la réparation pour prix de la justice n'était pas un argument suffisant, il se pouvait qu'un raisonnement plus mercantile pourrait faire réfléchir. Le fort pouvait perdre gros si son territoire de chasse devenait impraticable pour cause de conflit armé.

-Ce n'est toutefois pas à moi d'attendre de vous une réponse, je n'en ai ni le droit, ni l'impudence. Je me devais de vous répondre en toute franchise car il serait regrettable de voir des troubles persister par l'unique faute de l'un de vos pensionnaires abusant de votre confiance.
Je pense que ma place est également auprès de Markab Piedebois. Nous avons tous une dette envers cet homme, je le dois également à sa famille et nous avons également laissé prêt de lui un compagnon. Ma présence évitera peut être qu'il se méprenne sur les intentions d'un groupe d'humain approchant .

Le prêtre d'Urogalan se disait surtout que Lhamo était une drow et il pensait plus prudent d'en avertir Markab pendant le trajet afin d'éviter tout problème. Il espérait par contre éviter une rencontre avec Jeamenth car il craignait une réaction assez violente d'un druide qui voulait une vengeance immédiate.

Tout cela dit avec toute la diplomatie dont il est capable.