Quand les chasseurs deviennent le gibier, Dernier Chapitre.

Et les espoirs de Nob retombèrent , ces cavaliers lourdement armés était bien à la solde de Taeros et visiblement, pas de simple gardes engagés à la sauvette. La carrure de l'homme qui venait de parler n'avait pas échappée au sagespectre et il devait avoir devant lui une espèce de chef de la garde. Il avait noté également la présence d'un adepte de la magie profane et ce n'était pas pour le rassurer même si cela faisait un moment qu'il attendait de rencontrer un tel homme.

Bref, sans le savoir, Le prêtre d'Urogalan faisait le même constat que Lhamo, trop nombreux, trop puissant et en pleine forme alors que leur groupe avait déjà consommé une bonne part de ses ressources. Ne se laissant pas démonter il pointa un doigt accusateur vers l'ensorceleur.

-C'est donc vous, vous qui avez tenté d'effacer les traces des crimes sordides de votre maître. Vous qui avez déchainé un feu magique sur ce malheureux campement d'elfe afin de cacher les traces d'un massacre sordide de femmes et d'enfants.

Il engloba d'un geste l'ensemble des nouveaux arrivants et regarda directement Dahlzel.

-Je ne sais pas quelle fidélité peut pousser un homme tel que vous à continuer de protéger un tel monstre, un chasseur d'homme, un tueur d'enfants et de femmes. Je ne sais pas quelle fidélité peut pousser un homme tel que vous à faire cela sans perdre l'estime de soit même. Mais par les Dieux, si vous avez encore en vous une seule once d'humanité, un seul grain de poussière de ce qui fait de vous un humain, permettez à cet homme, ce Taeros, de passer devant ses paires, de répondre de ses actes. Les Dieux réclament justice, les elfes réclament justice et même les humains qui paieront les conséquences de ses actes réclament justice.
Massacrer des femmes et des enfants dans des parodies de chasse sordide reste un acte odieux pour tout homme qui se respecte qu'il soit riche ou pauvre, seigneur ou manant. Les humains de fort Olostin doivent en être informés et ce seront aux humains de punir Taeros Eirontalar. Essayez de nous en empêcher et nous serons nous même dans l'obligation d'empêcher se criminel de récidiver au prix de notre vie si il le faut.

Nob avait donné tout ce qu'il était capable de donner à ce moment présent. Il lui fallait maintenant espérer que Dahlzel ai plus de loyauté envers la loi qu'envers son maitre.

tente de la diplomatie....

Vingt huitième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : pluie, froid, un peu de vent.
Moment : Après-midi

MJ
Narration: Tous

Test de diplomatie laissée à la discrétion du MD

e sagespectre avait opté pour une diplomatie risquée. Le rapport de force était en leur défaveur,les compagnons en étaient tous conscients mais alors que Saeonna et Rak se muraient dans un silence pesant laissant la plus totale liberté au gardien lugubre; Nob Sombreterre savait qu'il n'avait plus rien à perdre, alors essayer de raisonner ce petit monde était une solution parmi d'autre qui avait au moins le mérite d'être tenté. Taéros trépignait, Dalzhel Argémian restait impassible, se contentant de dévisager le groupe tandis le thaumaturge mettait à son tour pied à terre pour se rapprocher du colosse roux.

- Très jolie tirade, dit l'inconnu sur un ton méprisant, mais j'ai une autre offre à vous faire, remettez-nous cet homme et je puis vous assurer que les habitants de cette région n'auront plus à souffrir des indélicatesses de cet homme.

Tout en parlant, l'homme posa une de ses mains sur l'un des sceptre passé dans sa ceinture tout en soutenant le regard de Nob sans ciller. Mais son geste s’arrêta là.

- Que fait-on Agylus? déclara le guerrier assez fort pour que le groupe l'entende, nous pouvons régler cela à ma manière et très rapidement si vous l'ordonnez.

L'adepte de l'Art ne répondit pas, à cet instant précis, toute son attention était portée sur Nob Sombreterre.

Non loin de là, dissimulée à la vue de leurs nouveaux amis, Lhamo cherchait un moyen d’intervenir le cas échéant et tous ses cavaliers juchés sur leurs chevaux perdraient sans nul doute de leur superbe s'ils se retrouvaient les quatre fer en l'air...

Saeonna se sentait complètement dépassé par la situation. Elle ne pouvait pas laissé les humains repartir ainsi avec ce monstre. Il avait fait trop de mal. Il devait être jugé et les elfes devait en avoir la certitude.

Elle ne pouvait rester muette, elle se força donc à faire un pas, puis un autre, son auréole se dessinant, illuminant peu à peu autour d'elle.

"Pardonnez-moi de ne pouvoir répondre par l'affirmative, mais cet hommes à fait bien trop de mal et provoquer bien plus que de simple escarmouche pour qu'on le livre au premier venue. Les elfes sont à couteaux tirer, nous avons éviter la guerre jusqu'à présent, mais cette homme doit répondre de ses crimes et les elfes auront besoin de certitudes, pas seulement de paroles. Les Gardiens Sylvestre m'ont envoyé ici pour éviter une guerre et faire en sorte que cet humains trouve juste punition. Les dieux sont avec nous, la forêt en as assez de cet homme et des horreurs qu'il a amené dans la paix de nos vie."

Elle prit une grande inspiration et continua. Priant de toute ses forces pour trouver les mots juste, pour faire ce qu'elle devait.

"Tuez-nous si vous le désirer, mais vous aurez une guerre sur les bras. Les elfes ne laisseront pas cet humain s'en tirer ainsi, et je ne crois pas que ceux qui nous ont envoyez pour faire la paix ne reste sage bien longtemps aussi. En ce jour, il y a bien plus en jeu que nos vie, et celle de ce misérable humain."

Activation d’auréole de lumière et diplomatie à mon tour.

La pluie froide battait le visage de Nob qui ruisselait littéralement de la tête au pied, voilà bien longtemps que ses vêtements détrempés lui pesaient ne semblant plus lui apporter la moindre chaleur. On entendait au loin la porte de l'une des cabanes abandonnées battre au rythme du vent. Le prêtre d'Urogalan avait faim, froid et manquait de sommeil, de plus le désespoirs n'était pas loin de le submerger tant la situation lui paraissait critique. Le colosse roux à lui seul semblait capable de les abattre tous et semblait y songer fortement, le dénommé Agylus ne semblait avoir qu'un mot à dire pour que les hommes aux cuirasses noires bordées d'argents ne se jette dans la bataille le glaive haut et acéré. Quelques flèches ne les arrêteraient pas et sans y prendre conscience, Nob sentit sa main gauche s'égarer dans sa bourse à la recherche de l'étrange boite sculptée. L'aide d'Urogalan se raréfiait en cette fin de journée mais le Gardien lugubre était bien incapable de savoir si il saurait faire fonctionner cet objet d'invocation surtout sans savoir ce qu'il invoquerait.

Les paroles d'Agylus avaient également semé le trouble dans un esprit déjà passablement fatigué. Le ton méprisant n'était guère encourageant mais ce mépris semblait englober Taeros ce qui était plus qu'obscure pour le petit sagespectre. La voix haute et claire de Saeonna c'était élevée et tous savaient que de la décision prise par le mage allait dépendre leur vie ou leur mort.

-Cela sera peut être moins rapide que vous ne le pensez Hommes de Taeros mais au ton d'Agylus, je me demande si cette larve en cage est votre véritable maître et en quoi la parole d'un mage prévaudrait sur celle d'un seigneur d'Eauprofonde ?

Nob avait fortement insister sur l'interrogation tant la situation lui semblait moins claire qu'elle ne semblait l'avoir été.


oraison
Lumière
création d'eau
détection de la magie
détection de la magie
lecture de la magie
détection du poison

Sort niveau 1
Blessure légère
Bouclier de la foi
Frayeur
Anathème

Sort niveau 2
convocation de monstre 2
aide
force de taureau
Mise à mort

Le visage fermé, Rak avait tenait fermement son épée pointée sur le ventre de Taéros. Il espérait en se comportant de cette manière, se montrer inflexible face à ceux qui approchaient.

¤ Mon bon Rak, ne te laisse pas distraire. Tu tiens ton salut au bout de cette épée. Mais gare à toi. Pas de faux mouvements, sinon plus de Taéros, et plus de toi non plus. ¤

Quand les cavaliers s'arrêtèrent, seul un petit mouvement des sourcils trahis l'espace d'une fraction de seconde, la surprise de Rak en reconnaissant le colosse roux.

¤ Dalzhel Argémian. Comme on se retrouve pourriture. ¤

Le nain fixa le guerrier pour lui montrer qu'il l'avait bien reconnu. Mais inversement, le colosse l'avait-il reconnu ?

Analysant la situation, Rak demeura silencieux tandis que Nob et Saeonna s'entretenaient diplomatiquement avec les nouveaux venus. Cependant, le nain ne croyait guère en ces tentatives, connaissant le bras droit de Taéros.

Sortant de son mutisme, il lança d'une voix qui portait :

- Dalzhel Argémian ! Tu ne te souviens pas de moi ? Rak de Delzoun, pour te servir. Tu m'as recruté à Fort Olostin, pour travailler au service de cette pourriture, dit-il en désignant Taéros d'un coup de menton. Je ne sais si tu as participé aux massacres d'innoncents. Mais c'est toi qui a donné des instructions à ceux qui m'ont abandonné en plein combat pour mettre à l'abri la fiancée de Taéros. Je me suis donc toujours demandé si ce plan n'était pas prévu à l'avance. En tous cas, tu sais que je suis un solide guerrier. Tu sais que je n'hésite pas à braver la mort. Et maintenant, c'est moi qui peut décider de la vie ou de la mort de Taéros ton maître. Alors décampez d'ici ! Il n'y a aucune négociation possible. Soit vous tenter de libérer Taéros et je le tue, soit vous partez. Et je surveille ce Agylus qui m'a tout l'air de connaître la magie. Si j'ai la moindre impression qu'il tente un mauvais coup, plus de Taéros.

Pour illustrer ses propos, il piqua un peu le ventre de Taéros, espérant que celui-ci abonderait dans son sens et ordonnerait à ses sbires de partir au plus vite.

Vingt huitième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : pluie, froid, un peu de vent.
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MJ
Narration: Tous

Test de diplomatie de Saeonna laissé à la discrétion du MD

a négociation perdurait et si c'était une bonne chose, mais on était loin du résultat attendu par les deux parties.

A l’image de Nob Sombreterre quelques instants auparavant, Saeonna tenta à son tour une approche diplomatique et si les paroles prononcées étaient justes, elle ignorait si elles avaient trouvées un écho favorable chez leurs interlocuteurs, conforté par les réflexions incisives de Nob Sombreterre. La démonstration de force affichée par Rak de Delzoun à l’encontre du colosse roux n'impressionna pas outre mesure, au moins sur l'instant, avaient-ils un doute sur l'exécution de la menace du fils de la pierre? Toujours-est-il que bien malgré lui, le nain avait déjà répondu en partie à l'interrogation du gardien lugubre. Ce dernier, qui sentait la situation totalement leur échappé gardait une main enserré sur le petit boitier qu'ils avaient trouvé dans les affaires du chasseurs, son pouce passant et repassant sur les motifs sylvestres.

CLIC....

Le bruit fut imperceptible pour tous et le sagespectre cilla à peine quand son doigt exerça une légère pression sur la gravure représentant une petit chalet de chasse dont il avait brièvement vu la délicatesse. Il retint son souffle pendant que Taéros se distingua en montrant quelques velléités verbales contre ses geôliers d’infortune, il recula au fond de sa cage en exhortant le magicien à en finir avec ces petites choses et autres mots sympathiques. Le visage du guerrier roux se contracta un bref et finit par pousser un grognement de dépit alors qu’au contraire, le thaumaturge affichait une impassibilité qui ne laissait rien présager de bon. Pesait-il le pour et le contre ? Il les regarda longuement avant au final d’éclater de rire, un rire bref avant qu’il ne prenne la parole d’un ton sec.

- Croyez-vous sincèrement être en mesure de réclamez quoique ce soit ? déclara-t-il sans préambule , Je ne pense pas et je perds un temps déjà précieux à devoir sauver la vie de cet imbécile et de nettoyer ses frasques hélas, s’il est devenu un fardeau encombrant, sa vie revêt pour certain une certaine importance, certes à mon grand regret. Alors même si cela doit mécontenter quelques-uns, je ne peux vous laisser disposer de sa vie à votre guise. Ce qui fait que nous sommes dans une impasse, sans oublier que le rapport de force nous est favorable.

Nob écoutait avec attention l'homme, rien ne s'était passé à l'ouverture du boitier, rien de rien et toujours dissimulé à la vue de tous, sa main continua d'explorer la boite et ses doigts se glissèrent à l'intérieur pour rencontrer le métal froid d'un anneau ciselée...

Agylus cette fois reporta son attention sur Saeonna qui avait fait quelques pas en avant. Il lui adressa un sourire froid.

- Les vôtres retrouveront un paix juste et ne seront plus importunés par ces quelques nobliaux en quête d'émotion forte. Sans Taéros à leur tête, les quelques chasseurs en quêtes de nouvelles émotions ne verront plus cette partie de la région comme un terrain de chasse, croyez moi. Et si j n'ai que ma parole à vous donner, vous devriez bien y réfléchir. Oui bien y réfléchir. Alors une dernière fois abandonnez-nous votre prisonnier.

Taéros tenta une nouvelle fois de s'illustrer, la magicien s'emporta brièvement.

- Par la charmeuse! Je vous en conjure Taéros taisez vous où je vous laisse mijoter ici pour mon plus grand plaisir, déclara l'homme, Taéros écarquilla les yeux devant la réprimande ouverte d'Agylus et ce dernier resta sans voix, satisfait le thaumaturge conclut par un proposition, " Bien où en étions nous? Ah oui, la vie de Taéros contre votre vie, un marché honnête n'est-ce pas?"

La machoire de Rak se serra plus les nouveaux venus parlaient. Sa main serra de plus en plus fort le pommeau de son épée, si bien que les jointures de ses doigts blanchirent.

¤ Quel toupet ! Et on doit les croire sur parole ? ¤

Quand le silence se fit, personne ne parla durant une bonne minute. Rak jeta durant ce court moment, des regards appuyés à ses compagnons d'aventure. Allaient-ils abonder dans le sens de ces inconnus qui leur faisaient une proposition si osée.

Finalement, Rak n'en pouvant plus, lacha un juron sonore. Puis il s'exprima d'une voix blanche :

- Vous croyez vraiment qu'on va vous croire comme ça ? Vous nous demandez de relacher Taéros en disant qu'il ne fera plus de mal. Vous nous dites que les elfes peuvent dormir tranquille. Qu'ils ne seront plus tués comme du vulgaire gibier. Vous nous dites de partir et qu'on a rien à craindre. Moi, je voudrais bien vous croire, mais faudrait nous donner une garantie. Pour l'instant, notre garantie, c'est Taéros, et j'ai pas envie de le laisser comme ça !

Le nain avait parlé. Il dédia un regard ferme à chacun de ses vis à vis, souhaitant montrer toute sa détermination.

L'elfe des bois secoua la tête. L'humain semblait si sur de son pouvoir, si plein de suffisance. Ne comprenait-il pas toutes la souffrance que ses cousins avait enduré par la faute de cet humain dont la vie semblait plus importante que toutes celle qu'il avait tué.

- Ça vie est importantes pour quelque personnes ? Et tous les elfes qu'il a massacré ? Ils n'étaient pas important peut-être. Vous nous promettez la paix, mais combien d'humain on eu ses mots avec en tête leur seul intérêt ? Certes tué Taeros ne ramènera pas ceux qui sont mort, mais au moins il paierais pour ses crimes. La Paix ? Que savez vous de la souffrance qu'on endurer mes cousins à cause de cette homme dont la vie semble soudain si importante ? Il as détruit des familles entière, il c'est servie d'être pensant comme du gibiers, ils as utilisé toute les humiliations possibles pour torturé mon peuple et ses bois. Et vous voudriez qu'on vous le rendre sur vos simple bonne parole ? Certes vous avez la force pour vous. Mais utilisez la, et il mourra. D'une façon ou d'un autre il y aura encore des morts et votre mission sera un échec, tout comme la notre le sera si on vous le remet sans aucune garantis que cet humain paiera pour ses crimes. Les elfes réclames vengeance, et je ne puis qu'être du même sentiment qu'eux. Certes, c'est au humains de le juger, mais pour de vrai, et non pas de manière factice. C'est certes un enfant, mais un enfant qui as fait périr bien trop de vie.

La prêtresse, toujours rayonnante de lumière les regardait tour à tour dans les yeux. Des yeux plein de colère, de ressentiment, des yeux qui réclamait justice. Si elle devait mourir pour que cette justice soit apporté au elfes, elle y était prête. C'était son devoir de prêtresse et elle ne s'y soustrairait pas.

- Alors je vous le demandes. Quel sort attend cet humain parmis les siens ? Quel garantis pouvez vous nous accordez pour toutes ses familles qui ont été détruites, pour tous ses enfants de la forêt torturé et qui ont trouvé la mort par sa faute.

La pluie qui ne c'était pas calmé n'arrêtait pas de tomber dans les yeux du sagespectre malgré son épaisse capuche alourdis par l'eau. Ses bottes de cuirs semblaient également littéralement clouées au sol par une boue épaisse d'un sol souvent défoncé par les va et vient des chasseurs qui avaient fréquentés le campement.
Taéros ne semblait qu'un jouet dans les mains de ce mage et Nob n'était pas loin de croire en sa parole mais c'était une affaire d'Elfe et il comprenais que Saeonna ne se satisfasse pas de cette seule parole. Il restait à craindre que le dénommé Agylus n'ai guère la patience de perdre plus de temps face a ce qu'il semblait considéré comme une bande de gêneurs de peu d'intérêt.
Tenant toujours solidement sa Morgenstern de la main droite, la main gauche du prêtre d'Urogalan avait finit par trouver l'objet enfermé dans cette étrange boite, machinalement, il passa celui ci à son doigt. Il avait reconnu en celui ci un objet magique et le fait qu'il soit en possession d'un non initié prouvait qu'un simple mot de commande pouvait en déclencher les effets......restait à le trouver ce damné mot de commande. Il était conscient de ne pas savoir ou il mettait les pied et qu'il jouait à un jeu dangereux mais il préférait cela plutôt que de rester impuissant face a ces hommes puissamment armés.
Alors que ses compagnons prenaient part à ces difficiles négociations, Nob préféra dans un premier temps se concentrer sur cet objet plutôt que de rajouter une troisième voix . L'anneau avait été rangé dans une boite, celle ci était gravé d'un pavillon de chasse mais l'alliance pouvait aussi être un cadeau de Dame Aérasumé .


¤Par ma foi, si c'est un cadeau, la belle à peut être donné son nom comme mot de pouvoir mais c'est peut être lié a Fort Noenar. Oui c'est ca, je vais prononcer Aérasumé et fort noenar et voir si il se passe quelque chose.¤

Nob se souvenait également que fort noenar s'était érigé avec le temps autour d'un célèbre pavillon de chasse et il recherchait fébrilement dans sa mémoire si celui ci avait un nom ou si il avait déjà eu connaissance d'un tel objet. Il se lança ensuite dans l'inconnu.

-Par ma foi Agylus, si le laisser mijoter vous ferait autant plaisir, laissez le nous, il n'en vaut pas le coup. L'Eirontalar aurait mieux fait de rester à fort Noenar et même mieux, il aurait dut partir avec sa Dame Aérasumé en direction d'Eauprofonde. Mais voilà, il n'en a rien fait et il doit maintenant payer, que ce soit vous ou nous importe peu, mais il faut qu'il paye pour ses crimes, pour ses ….


Nob continua ainsi quelques seconde afin de placer tout les mots de commande qu'il pouvait imaginer. Un tel discours en plus ajoutait une certaine cacophonie pouvant déplaire au mage mais vu la situation, le sagespectre ne donnait de toute façon pas cher de leur peau.

Vingt huitième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Fort Noanar, pavillon de chasse de Taéros Eirontalar
Temps : /
Moment : Après-midi


De là où ils viennent

MJ
Narration: Tous

uand leur groupe se matérialisa dans une pièce lambrissée où brûlait un feu dans une âtre en pierre, bien loin de l’environnement dans lequel ils étaient habitués à évoluer depuis quelques jours. Harassés, ils faisaient assurément piètres figure mais était-ce là vraiment l’important ? Leurs jambes flageolèrent un petit moment, le temps qu’ils reprennent constance, leur regard avisant un homme de taille moyenne, avec des cheveux épais, une barbe châtain vêtue à la manière des érudits dont le visage passa de la consternation à la panique.

Une série de gong résonna au même moment dans la pièce et se répercuta à l'infini alors que le vertige de la téléportation s’estompait, un Taéros Eirontalar nu se jeta au pied de l’inconnu et devant lequel il implora de l’aide, la porte en chêne qui s’ouvrit à la volée, délivrant le passage à une petite troupe d’ hommes en arme qui se dressèrent devant les compagnons, faisant de leur corps un rempart entre les deux humains et les étrangers. Et si le porteur de l’anneau, le vigoureux, la servante du Seigneur des Arbres et la novice de la confrérie se trouvaient désormais à des lieux du camp des chasseurs, harassés, faisant certainement piètres figures, ils ne faillirent pas tandis qu’un nain vêtu de maille sur des vêtements sombres fit son entrée. Il ne semblait ni manquer de force ni de présence. Sur sa poitrine brillait le symbole du Forgeur d’âme et quand il s’immobilisa devant le groupe de compagnon après avoir s'étonner du comportement de Taéros qui sanglotait avant de river un regard brillant sur les nouveaux venus, les dévisageant de son regard bleu acier. Il portait des cheveux couleur feu, entremêlé de mèches argentés, tressées tout comme sa longue barbe soigneusement entretenue. Quand il parla, sa voix vibrait d’une autorité naturelle.

- Mon nom est Amrath Mulnobar, je sers les seigneurs de la chasse de Fort Noanar et j’exige de savoir qui vous êtes séance tenante

Derrière les hommes d’armes, l’homme habillé tel un érudit ôtait sa longue cape pour en revêtir celui qu’il appelait maître et s’évertuait de le relever. Ce dernier tremblant de tous ses membres, le visage décomposé, il hurla au nain avec de l’hystérie dans sa voix.

-Ils ont cherché à me tuer Amrath !! A me tuer vous m’entendez !!! Ils ont tué les seigneurs Jarkhim et Lhermard et certains de mes gens sous prétexte d’accusations fallacieuses !!! Il faut les abattre, les ABAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAATRE !!!

-Edhon, emmenez le seigneur Eirontalar dans ses quartiers voulez-vous, répondit le nain d’écu qui ne quitta pas les compagnons des yeux.

Au même instant Miriel braqua son arc vers le nobliau qui était leur légitime prisonnier, deux traits étaient encochés. Les gardes se raidirent, firent un pas en avant sans pour autant passer à l’action.

- Si ce criminel quitte cette pièce, il le paiera de sa vie, promit l’elfe sauvage

Cette fois le nain plissa les yeux et l’atmosphère s’alourdit considérablement….