Quand les chasseurs deviennent le gibier, Dernier Chapitre.

Nob approuvait les paroles de Saeonna, épices ou poivre serait réellement une solution mais malheureusement, il n'en avait pas et avait laissé son tabac dans l'arbre. En supposant que bruler du tabac ai été suffisant pour dérouter les chiens. Si Taeros utilisait toujours le même type de traqueur, il s'agirait de molosse des landes qui n'hésiteraient pas à ce jeter sur eux d'autant plus qu'ils devaient êtres entrainés à ce jeter sur tout ce qui était elfique.

-Amie Miriel, il faudrait une bonne heure de pluie pour espérer masquer quoique ce soit et la seule petite pluie fine que je sois capable de créer n'arrivera pas à ce niveau. Saeonna a raison, poivre ou autres épices seraient efficaces mais nous n'en avons pas ? Il y avait l'espoir d'être contre dit dans le ton de sa voix, comme une espérance. "et nous n'avons pas vraiment le temps de faire un feu capable d'effacer nos traces. En supposant même que nous arrivions à faire bruler quelques chose dans cette forêt qui suinte l'humidité de toutes ces journées de pluie. "

Le sagespectre jeta un œil afin de juger de la carrure du molosse qui les accompagnait.

-Nous pourrions faire monter Rak sur le molosse le temps de nous éloigner à contrevent . La meute perdra sa trace mais il n'auront guère de mal à ce jeter sur la notre tant ils doivent être dressés à chasser de l'elfe. D'autant plus que sur ce sol détrempé, nous laissons des traces que le plus mauvais de leur chasseur doit être capable de suivre. On aurait dut prendre le cuisinier avec nous, affublé des vêtement de notre ami nain, il aurait fait un parfait appât.

Nob n'aimait pas ruminer sur le passé mais il regrettait vraiment de ne pas y avoir pensé.

-Bon, j'intercepterais Rak car avec ma taille, il ne pourra guère me prendre pour un chasseur . Nous le faisons monter sur notre molosse et nous nous éloignons en laissant le jeune Ecaeris prendre une autre direction afin de les éloigner. Notre jeune elfe est plein de ressource et sera capable de créer une autre piste avec des bouts de vêtements de rak. Il lui suffira de se débarrasser des oripeaux pour terminer sa piste en cul de sac. Le plus dure sera pour lui de ne pas se faire rattraper par la meute et de rejoindre notre cache. Les chasseurs finiront soit par le suivre, soit par retrouver nos traces mais nous aurons peut être gagné suffisamment de temps pour mettre à sac son camp de base.


Le prêtre d'Urogalan se disait qu'ils allaient peut être échapper à un massacre général tout en se disant qu'il y avait beaucoup d'imprévu possible. De toute façon, la seule autre solution qu'il voyait, c'était de massacrer la meute avant l'arrivé de ses maitres mais comme il ne savait pas si les chiens précédaient de beaucoup le gros de la troupe, c'était un peu risqué.

Vingt huitième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : Humide, frais,
Moment : 7h-8h

MJ
Narration: Rak de Delzoun

Rak de Delzoun quitte le sentier pour s’engager dans les bois
Test de survie Rak de Delzoun DD 20: 17(dé) + 0 (comp)= 17: Echec
Rak se perd pendant une heure
Rak de Delzoun trouve une arme improvisée: Une branche d’arbre mort longue d’1m20.

ak de Delzoun aurait pu penser un instant que son initiative subite de quitter le chemin pour s’enfonçer dans la végétation luxuriante de la Haute-Forêt était un poil téméraire et qu’il prsumait de ses propres capacités. Oui, le fils de la pierre, vétue simplement d’un pagne de peau était aussi à l’aise dans cet environnement qu’un hin sagespectre dans l’une des soirée hupée de la haute-société aquafondaise. Quelles étaient ses chances de survivre à un tel environnement ? Sans compter les nombreux ennemis et autres aléas qui pouvaient surgir sur sa route à n’importe quel moment. Le nain était en fâcheuse posture et même s’il faisait preuve d’une belle détermination malgrès son état, ses chances de survie à l’heure actuelle s’amenuisaient à chaque minute. Il se fraya un chemin à travers un taillis de ronces, enjamba des souches, contourna des troncs, écarte des branches récalcitrantes.

Après une heure à tourner en round, le nain ne pouvait faire que trois constats, le premier c’est qu’il était bel et bien perdu, le second c’est que la forêt n’était pas son amie et le troisième c’est les aboiements et jappements déchainés qu’il entendit, signe que la meute était en chasse

Il se mit à courir comme un perdu, en ignorant les brûlures des éraflures, les mordures des épines et c’est un nain hors d’haleine qui surgit sur un sentier. Glacé jusqu’à la moelle, le nain n’était pas en condition pour prendre les bonnes décisions, l’hésitation était un luxe qu’il ne pouvait se permettre, il prit le sentier, et il reprit sa course effrenée et remonta le chemin quand et faillit déraper sur le sol spongieux quand une voix explosa dans sa tête.

¤ Rak de Delzoun ! Nous sommes là ! arrête toi.¤

Il pila net et posa des yeux hagards autour de lui pour aviser une petite silhouette surgir d’un taillis qui se trouvait près d’un bloc de pierre naturel. Cette slhouette, le nain ne pouvait que la connaître, il s’agissait de celle de Nob Sombretrre, dont les mains écartées bien en évidence invitait le nain à la paix.

Au loin, les aboiements des chiens se faisaient entendre….


MJ
Narration: Miriel, Saeonna et Nob Sombreterre

’est une attente fébrile qui débuta pour les trois compagnons, ils misaient gros, tous le savaient. Chacun pris position de part en part du chemin, Saeonna resta en arrière avec l’enfant qui s’était lové dans ses bras de façon instinctive cherchant quelque réconfort en ces heures cruciales.

Miriel, les sens aux aguets avait pris position un peu en retrait, laissant toute latitude au hin d’intercepter leur ami vigoureux s’il se présentait à eux. Le sminitues s’écoulèrent lentement, trop lentement mais assez pour distiller dans le cœur des Tel’Quessir et du sagespectre d‘insidieux doutes. Mais à aucun moment il ne se laissèrent submerger complétement, gardant l’espoir au fond d’eux même.

C’’est Miriel qui repéra la première la silhouette familière d’un nain aux trois quarts dévétus, un geste en direction de ses compagnons et tous se préparèrent à l’acceuillir laissant la main à Nob Sombreterre.

MJ
Narration: Tous

Rak de Delzoun à froid et est fatigué
Rak voit surgir Nob
Test de sagesse Rak de Delzoun DD ???: 15 (dé) + 0 (comp) : Réussite
Rak reconnaît Nob et ne tente rien d’agressif

ans aucun doute, les compagnons ne s’attendaient pas à revoir Rak de Delzoun aussi rapidement et en relative bonne santé malgr son teint terreux, ses yeux cernés et sa barbe souillée. Portant uniquement une culotte de peau qui masquait ses attributs, le vigoureux était dénudé et se trouvait dans un état de vulnerabilité assez critique d’autant que tous perçurent les aboiement de chiens qui se rapprochaient. Le groupe avait opté pour le plan de gardien lugubre.

Alors que Nob s’approchait de leur ami nain, Miriel et Saeonna se redressèrent, les deux elfes, forts de leurs enseignements estimaient que les chiens qu’ils entendaient seraient là d’ici une dizaine de minutes au minimum, il y avait donc urgence à prendre les bonnes décisions et de ne plus trop s’attarder. Ecaeris et le molosse elfique se rapprochèrent et contre toute attente, l’enfant elfe glissa quelques mots à l’orelle de la jeune prêtresse pour laquelle il s’était prit d’affection tandis que Rak se détendait petit à petit en présence de visage amis.

Saëonna hocha la tête suite au parole que lui glissa le jeune elfe, elle lui mit une main affectueuse sur la tête pour le remercier et se tourna vers les autres.

"Nous avons deux choix, ni l'un ni l'autre ne nous donne de garantis, mais nous n'avons plus le temps de faire mieux. Rak, vous devez retirer votre pagne rapidement, Ecaeris partira avec le mollosse pour faire une fausse piste et nous rejoindra à l'arbre. Nous devons aussi, tous sauf Rak, uriner partout autour pour affoler les chiens. Cela n'est pas assurer de fonctionner, mais peu nous donner une chance. Ensuite, nous allons rejoindre une rivièr pour camoufler nos trace et tenter ensuite de rejoindre notre abris."

Elle attendit une seconde ou deux, puis offrit le deuxième choix.

"Ou nous pouvons nous battre ici. Personnellement, je préfère encore tenter ma chance de semer les chiens. Je ne crois pas que nous soyons prêts à affronter tous ses gens ici et maintenant. Mais quoi qu'il en soit, il faut prendre une décision maintenant, car il seront ici dans une dizaine de minutes tout au plus."

Elle regarda alors tous à tours ses compagnon, attendant leur avis, espérant qu'il aurait le temps de mettre a exécution quoi que ce soit qu'il décident. Ils avait de grandes chances d'échouer, peu importe l'issue, mais à son sens leur plus grande chance de survie résidait dans le plan d'Ecaeris.

Soulagée un instant que le nain n'ait pas été trop désorienté pour s'attaquer à eux et qu'ils aient choisi la bonne place pour le rencontrer, ce ne fut que de courte durée.
Les chiens étaient proches, et si elle n'entendait pas encore les chevaux piaffer, cela ne saurait hélas tarder. Eux, ils ne devaient pas tarder en revanche, sans quoi le plan qu'ils avaient esquissé tournerait en bataille rangée entre deux rocs sur une route de forêt ...

Faisant fi des quelques retrouvailles et de l'arrivée du nain, la jeune rôdeuse se mit à scruter son environnement, à tourner sur elle-même en espérant apercevoir quoi que ce soit qui pourrait leur être utile dans leur échappée jusqu'au point de chute. Ses yeux ne trouvèrent rien sinon du lierre et des arbres majestueux, mais le gazouillis de l'eau d'un gros ruisseau lui parvînt nettement.

ø ø

Mais au même moment la druidesse prit la parole pour leur indiquer le plan qu'Ecaeris avait dressé.
Après qu'elle a indiqué sa première 'solution', Miriel ne put empêcher un rictus de dégoût d'apparaître un instant sur ses lèvres tant elle trouvait que le tout se rapprochait d'un comportement primaire d'humain ø ø Mais ... mais la jeune novice avait raison quelque part, car ils ne pouvaient pas engager une bataille qu'ils ne gagneraient pas.

-Gwathel, tu as raison, si nous engageons le combat ici, nous jouerions une bataille que nous ne pouvons gagner. Notre meilleure chance est de semer les chiens, et il faut s'y mettre sans tarder !

Nob examina le gourdin improvisé de Rak en s'estimant heureux de ne pas en avoir ramasser un coup sur le crane. Il examina brièvement sa morgenstern songeant la donner au nain mais hésita. Celle ci était d'une taille peu usuelle pour le nain et il n'arriverait probablement pas à la manier d'une façon satisfaisante. Il porta ensuite son attention sur son compagnon afin de déceler sur lui d'éventuelles blessures pouvant justifier des soins. Il fallait faire vite, la meute n'était pas bien loin et les chasseurs la suivaient probablement de peu. L'idée de Saeonna n'était pas bête et ne leur coutait pas grand chose.

-Par ma foi, il y a des moments ou je suis bien content d'être un mec. Rak, si vous le souhaitez, je peux vous passer mon arme mais je ne suis pas sur qu'elle vous soit pratique.

Le sagespectre espéra qu'entre l'urine, l'eau et la fausse piste, qu'il y aurait une chance correcte de retarder les chiens, voir même de faire perdre totalement leur piste.

-Ecaeris, tache de faire attention à toi et de nous revenir en un seul morceau. Je commence à te connaître et tu as plus de talent pour te mettre dans le pétrin que pour t 'en sortir mais la, nous comptons sur toi.

Rak se maudit mille fois d'avoir quitté le chemin. A partir de cet instant, il avait perdu rapidement tout sens de l'orientation.

¤ Mais comment font les elfes pour se repérer dans une forêt ? ¤ se demanda-t-il, s'arrêtant un instant pour déterminer dans quelle direction il devait poursuivre.

La fatigue le gagna rapidement en raison de la végéation dense. Des coups de batons dans les branches qui lui barraient le passage, n'améliorèrent pas sa situation. Au contraire, il y perdit quelques forces supplémentaires.

Et les ronces ! Leurs épines vicieuses couvrirent de striures le corps presque dénudé du nain qui poussa moulte jurons à voix basse.

Lorsque Nob surgit subitement face à lui, le premier réflexe du guerrier fut de lever bien haut son arme de fortune, prêt à frapper celui qu'il prit au premier abord pour un des sbires de Taéros. Les mots prononcés par son compagnon d'aventure, mirent du temps à pénétrer son cerveau.

- Nob, mumura-t-il, baissant son bâton.

Jamais le nain ne fut si content de retrouver tout le groupe. Il garda le silence, trop essoufflé pour pouvoir parler normalement. Quand Saeonna lui proposa de quitter son pagne pour brouiller sa piste, Rak dédia un regard offusqué à l'elfe.

¤ Moi, me déshabiller devant une femme ! Jamais ! ¤

Mais la raison l'emporta rapidement, alors que les aboiements se faisaient plus insistant à ses oreilles. Non sans gêne, le nain ôta le pagne et le tendit à Escaris.

- Personne n'aurait un vêtement à me prêter ?

Le nain dédia un regard à chacun de ses compagons d'aventure.

- Bon, on part ? Il vaut mieux échapper à ces molosses. Car moi, je n'ai plus mes armes, et je suis bien fatigué. Merci Nob de me proposer ton épée, mais j'ai pas l'habitude de manier une arme pareille. Je suis plus alaise avec ce bâteau qui ressemble plus ou moins à une marteau de guerre nain.

Vingt huitième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : pluie, froid, un peu de vent.
Moment : 11h-12h

MJ
Narration: Tous

Miriel tente de guider le groupe.
Test de survie Miriel DD 15 : 3 (dé) + 7 (dé)= 10 : Echec.
Miriel n’arrive pas à orienter correctement le groupe.

ace à la menace qui pesait sur eux, le groupe opta pour laisser Ecaeris prendre l’initiative de brouiller les pistes pendant qu’ils rebrousseraient chemin vers l’arbre refuge pour pouvoir dans un premier temps se reposer et prendre les dispositions qui s’imposaient pour porter secours à Ethan. Une fois leur décision prise, ils ne discutèrent plus, dans le plus simple appareil, Rak de Delzoun évoluait au milieu de la petite troupe sous la direction de Miriel, Saeonna fermant la marche juste derrière Nob Sombreterre. Le bruit des chiens ne leur parvenait plus aux oreilles, c’était déjà ça.

Le temps, une nouvelle fois, se dégrada. des trombes d’eaux crépitèrent sur des terres déjà gorgées d’eaux rendant la tâche plus difficile pour Miriel mais l’elfe sylvestre était pugnace tous comme ses camarades et ils ne reculèrent pas un seul instant. Ils traversèrent un taillis puis une ravine puis un ruisseau aux eaux tumultueuses, gonflées par plus de trois jours d’averses régulières dont ils suivirent le cours pendant un moment histoire de brouiller les pistes. Mais au bout d’un bon moment, l’incertitude gagna le groupe mais ils se refusèrent à douter des talents de l’elfe sauvage, Miriel semblait les mener avec détermination et cela sans la moindre hésitation, ils quittèrent le lit du ruisseau et continuèrent à le suivre un moment sous une pluie battante et un vent froid qui s’était levé. Ils abordèrent un paysage moins boisé, plus accessible, plus dégagé. Si le temps qui s’écoulait leur paraissait terriblement long avec des conditions climatiques déplorables au moins il n’y avait plus trace de leurs poursuivants mais qu’en était-il du jeune elfe sauvage ? si la question méritait d’être posée, elle devrait attendre, Miriel leva le bras, le poing serré pour forcer la petite troupe à s’arrêter. Malgré le bruit de la pluie et des dents de Rak qui claquaient à la vitesse d’une nuée de météores lancées par un mage thayen fort en colère, la rôdeuse percevoir un bruit qui dénotait dans l’environnement ambiant, ses sens aux aguets elle repéra immédiatement quelques silhouettes humaines et des chariots qui faisaient mouvements, au nombre de quatre. Le groupe s’immobilisa, oui, l’arbre refuge où ils devaient retrouver Ecaeris ne devait pas être si loin que cela loin, sans doute sur les hauteurs qui leur faisaient face car pour le moment, d’évidence, leur petite escapade les avait conduits non loin du campement des chasseurs, des chasseurs dont une partie semblait s’agiter frénétiquement et plier bagage. Ils patientèrent jusqu’au moment ou ils virent le dernier chariot s’engager sur le chemin, cela ne dura qu’une dizaine de minutes. Derrière l’attelage, Quatre humains armés étaient postés sur le chemin, dont une partie disparaissait dans un goulet émaillé de roches et semblaient monter la garde.

Des trombes d'eaux, ma foi, cela n'était pas des plus confortables mais on pouvait supposer que le flaire des chiens de meutes n'en serait que plus handicapé. Le temps était pour eux et permettrait de faire perdre leur trace aux chasseurs. Il restait qu'il ni avait pas que leur trace qui se perdait, Miriel semblait avoir le plus grand mal à s'orienter et Nob n'avait que trop peu surveillé le chemin parcouru pour en savoir plus. Ce fut l'air alerte de la jeune elfe qui permis au sagespectre de détecter la présence des humains et d'un probable convoi de chariots. Les hommes de Taeros semblaient plier bagage et l'inquiétude saisie le prêtre d'Urogalan. Les hommes emmenaient ils le malheureux Ethan avec eux ? Celui ci était il encore au camp et avec combien de garde ?

-Par ma foi, occupons nous de ces humains la, ce sera toujours ca de moins pour plus tard.

Le groupe semblait indécis, il est vrai que Rak était fatigué et transit de froid alors que l'adversaire semblait au moins deux fois plus nombreux. Il restait l'effet de surprise et le soutien divin ainsi que celui de la nature.

-Saeonna, je pense qu'il serait bon que vous demandiez l'aide des plantes et de la terre afin d'immobiliser un maximum de ces gardes. Rien de tel qu'une bonne embuscade et de l'aide divine pour venir à bout de ces salopards.

Nob brandit son symbole de bois et psalmodia une courte litanie afin de bénir l'ensemble de ses compagnons. Le soutien d'Urogalan ne serait pas de trop dans cette lutte à mort qui allait s'engager. Comme souvent quand il bénéficiait de la bienveillance divine, le Hin sentit une grande paix intérieur l'envahir . Dédaignant pour l'instant le contact rassurant de sa morgenstern, il fit un pas en avant et commença à faire tournoyer sa fronde afin de lancer un solide projectile d'argent sur le garde le plus proche. Il retarda toutefois son coup dans l'attente de voir le miracle de la nature en furie déclenché par saeonna.

Jette le sort bénédiction et tir une bille d'argent dés que le sort enchevêtrement est lancé.



oraison
Lumière
création d'eau
détection de la magie
détection de la magie
lecture de la magie
détection du poison

Sort niveau 1
Blessure légère
Bouclier de la foi
Frayeur
Bénédiction
Anathème

Sort niveau 2
convocation de monstre 2
aide
force de taureau
Mise à mort

Miriel mit un certain temps pour se rendre compte qu'au lieu de passer à droite de l'arbre aux branches en forme de croix, elle l'avait contourné par la gauche et que par sa faute, c'était tout le groupe qui se retrouvait bien trop bas par rapport à la position qu'ils se devaient de rallier le plus vite possible.

Dès que la jeune elfe sauvage entendit du bruit elle ne pu s'empêcher de lâcher un juron signalant son incompétence aux dieux tout en brandissant le poing pour signaler au groupe de stopper. Alors elle s'accroupit et observa.

En face d'eux se trouvait sans aucun doute une petite partie des chasseurs d'Eirontalar, et ils étaient en train de plier bagages ce qui signifiait ... 

øEthan ! Seldarine, faites que nous n'arrivions pas trop tard par mon incompétence !ø

Dix minutes durant, la fille de la forêt resta immobile, imitée par le reste du groupe. Puis quand elle fut certaine que le dernier chariot de l'envolée était en route, elle lâcha un soupir trop longtemps retenu. Au moins, ils auraient l'effet de surprise.

Nob lui vola sans le savoir les mots de la bouche, et Miriel se tourna vers lui pour acquiescer. Puis elle dégaina sa lame et la présenta à Rak :

-Rak, vous vous servirez de cela, ce sera toujours mieux que votre gourdin. Prenez aussi une de celles-ci ajouta-t-elle en lui tendant une dague, on n'est jamais assez prudent.

Avec un hochement de tête en direction de Nob pour lui signaler qu'elle était prête, elle sorti une flèche de son carquois et se mit en joue.



Dès qu'enchevêtrement est lancé, Miriel utilise Tir Rapide sur le garde le plus proche.

Rak ne se sentait guère d’attaque pour un combat, trop fourbu par sa course éreintante dans la forêt. Il ne l’exprima pas à haute voix et ses compagnons l’ignorèrent donc, tout à leur désir, eux, de vouloir combattre.

Considérant d’un œil songeur son gourdin improvisé, le guerrier surveilla leurs ennemis. C’était bien là tout ce qu’il pouvait faire pour l’instant. Avec sa vision nocturne plus développée que celle de ses compagnons, il avait le sentiment d’être utile.

¤ Je ne peux rien faire d’autre pour l’instant. Alors ouvre l’œil Rak ! ¤

Cependant, il eut bien du mal à se concentrer du fait de sa nudité, qui ne le mettait pas à l’abri de la pluie et du froid.

¤ Oh, ma chère armure, où es-tu ? ¤ se lamenta-t-il en son for intérieur.

La voix de Nob le tira de ses pensées noires. Il approuva la décision d’attaquer à distance leurs ennemis, bien qu’il ne puisse y prendre part. Cependant, l’épée tendue par Miriel le fit sourire de gratitude. Son sourire s’élargit encore à la vue de la dague offerte également. Lâchant son gourdin, le nain se saisit des deux armes, la gorge serrée par l’émotion :

- Miriel, mon amie, dit-il à voix basse, je ne sais comment vous dire merci. J’en ferai bon usage, assura-t-il. J’ai l’impression d’être un peu moins nue, réussit-il à plaisanter.

Se tournant à nouveau vers l’ennemi, sa fatigue oubliée momentanément, le nain attendit que Saeonna lance son sort, début de l’attaque.