Quand les chasseurs deviennent le gibier, Dernier Chapitre.

Le prêtre d’Urogalan ne savait que répondre à la question de Rak et il assista à l’envolé d’Orome sans savoir quoi y pensé quand il sentit la présence rassurante d’Ethan à ses cotés qui lui traduisait mots pour mots les propos du sihasapas.


¤ Attaqué Noénar ! ! mais il est complètement dingue. ¤ La situation etait tendu, Nob doutait que Jaementh soit du genre à apprécier l’intervention de l’Elfe vert. Le druide semblait totalement hors contrôle, souffrant d’une plaie béante, souffrant de la perte des siens et prêt à sacrifier le dernier de ses fils dans une envie auto destructrice. Non, ce n’était même plus de la vengeance qu’il recherchait mais une expiation. Le disciple de Solonor n’avait que faire de la mort car celle ci lui aurait été une délivrance pour ne pas avoir sut protéger les siens. Le Sagepsectre commençait à trépigner de rage et d’impatience, rien de ce qu’il avait dit n’avait été écouté que ce fut à cause de sa taille ou de sa race. Ni tenant plus et lassé de n’être que spectateur dans une scène qui pouvait décider de son sort il se dirigeât vers le Druide .

- ’ ’ Toisant Jaemeth de bas en haut il clama haut et fort en tremblant d'énervement. Mais comment c’est possible d’être si grand et de ne pas être plus sage. Ce n’est pas la vengeance que vous rechercher mais la mort pour expier vos fautes. Vous qui avez toujours souhaité vivre loin des humains vous voulez aujourd’hui les affronter dans l’espoir de mourir pour ne pas avoir réussit à sauver les vôtres. Pour cela, vous êtres prêt à sacrifier votre fils ainsi que ces guerriers. Mais n’avez vous pas entendu ce que j’ai déjà dit, il ne s’agit pas que d’Ecaeris mais de tout les autres ainsi que de la petite Ellifain. Nous étions quatre à combattrent les molosses des landes qui l’auraient réduit en morceau. L’un des nôtres etaient une Drow , entendez vous, c’est une Drow, espèce chassé par solonor qui est venu au secours de votre enfant. La petite Ellifain est actuellement sauf à Thüldae et n’attend que son père. Souhaitez vous qu’ellifain ainsi que leurs enfants Nob désigne d’un large geste l’ensemble des Elfes présents" attendent leurs pères indéfiniments ? ?"
Vous méritez votre vengeance et Taeros n’est pas digne de vivre , c’est avec joie que nous vous aiderons mais il ni à nul vengeance à attendre en ce jetant sur les lames de son ennemi. Vous voulez vous venger ? Vous souhaitez que les vôtres puissent vivre en paix ? Alors écoutez nous non de Dieu . Si vous ne voulez pas le faire pour vous, faites le pour Ellifain, faites le pour tout les enfants dont les pères sont ici.

Nob n’avait jamais parlé ci longtemps et si fort devant un si vaste publique et il se demandait encore si cela allait déboucher sur un bien ou un mal. Mais si il tremblait encore de tout ses membres sous le coup de l’énervement, il etait heureux d’avoir dit ce qu’il pensait de cette folie.

¤ ¤

Dépitée, elle l'avait été. Prête à faire demi-tour, à lâcher l'affaire face à une telle mauvaise foi et un tel noir désir. D'ailleurs, elle avait doucement remit son arc en bandoulière, les yeux baissés, l'esprit en prise avec l'envie terrible de dire à Jeamenth ses quatre vérités.

Fatiguée, elle l'était. Un sentiment étrange que presque jamais elle n'avait ressenti. Non, jamais ne s'était-elle senti lasse à ce point, presque desespérée de pouvoir faire quoi que ce soit pour arranger les choses. Elle avait resserré les sangles de son armure de cuir pour contenir ses blessures, refermé sa cape autour de ses épaules et réajusté la broche argentée qui tenait lieu d'agrafe. Et elle était prête à faire un pas vers la sortie, la tête basse, déçue de n'avoir rien pu faire, malade à l'idée de retourner à Thuldaë alors que les massacres allaient se poursuivre, ineluctablement. Seulement Oromë éleva la voix.

Cette langue, elle l'avait déjà entendue, nombreux étaient ceux qui l'employaient dans la Wealdath. Une langue en parfaite harmonie avec la nature, que les arbres et les animaux parlaient, sinon comprenaient. Une langue si belle, que ni la colère ni le chagrin ne pouvait lui faire perdre sa musique propre. Et pourtant, les mots qui sortaient de la bouche d'Oromë étaient déformés par la rage, et même si la jeune grugach ne les comprenaient pas, cela suffit pour qu'elle décide finalement de rester et de poursuivre jusqu'au bout cette mission qui lui incombait. De ne pas abandonner ces compagnons qui avaient su mettre de côté leurs propres problèmes, leurs propres préjugés et inquiétudes pour aider à rétablir l'équilibre dans la Haute-Forêt. A Rak de Delzoun et à Nob Sombreterre, elle devait beaucoup, énormément, et elle espérait au fond d'elle pouvoir un jour les remercier comme il fallait.

Mais l'heure était à l'écoute, l'écoute de la diatribe sulfureuse du halfelin dont le teint laissait voir aussi cette rage, ce désespoir qui les habitaient tous alors. Encore une fois la jeune elfe ne saisit pas les quelques mots en prélude, mais elle se doutait que ce n'était guère flatteur.

¤Oui, Ellifain. Bien sûr. Nob, vous avez du génie !¤

D'un autre côté, elle aurait voulu être plus proche d'Ethan quand celui-ci traduisait, peut-être les mots de Nob auraient-ils eu plus de sens pour elle. Mais ils n'en étaient pas moins fort pertinents, et si elle n'osait rien dire de peur de froisser Jeamenth derechef, dans ses yeux brillait de nouveau une étincelle d'espoir - cet espoir que jamais elle n'aurait du perdre en réalité.

La main de Rak se serrait de plus en plus sur le manche de sa hache. Il éprouvait un profond sentiment d'impuissance. Car lui, le nain, que pouvait-il faire ?

¤ Je devrais peut-être en taper un de chaque côté. Cela les calmerait peut-être un peu. ¤

Cette pensée lui redonna du bôme au coeur, même s'il savait qu'une telle action ne servirait à rien. Car personne ne semblait réfléchir posément. Au contraire, les esprits s'échauffait.

¤ Même le petit Nob s'éverve ! ¤

Le nain eut subitement une idée.

¤ Et si justement, moi qui suit différent, je pouvais me poser en une sorte d'arbitre. ¤

Prenant son courage à deux mains, Rak s'avança soudainement et se plaça au milieu des protagoniste.

- Silence ! beugla-t-il comme seul un nain savait le faire. J'entends des cris, des menaces, et plein de choses qui ne font rien avancer. Pourtant, il y a des choses bonnes de chaque côté. Tout le monde a un peu raison, et un peu tord. Alors discutons ! Mais comme des gens civilisés, pas comme des nains à un comptoir de bar.

Le nain s'assit à terre, ayant à sa gauche ses compagnons, à sa droite Jeamenth et ses elfes.

- Mes amis, venez vous asseoir, dit-il à ses compagnons désignant le sol à sa gauche. Et vous autre, venez en face.

Ne sachant si son coup allait fontionner, le nain resta attentif aux différentes réactions, prêt à sauter sur ses pieds si on s'attaquait à lui.

Vingt Septième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : /
Moment : Midi

MJ
Narration: Tous

ak de Delzoun avait l’art subtil d’intervenir quand on s’y attendait pas et son initiative aurait pu être couronné de succès, à un détail près, se faire obéir par un grugach n’était jamais chose aisée et un brin suicidaire dans ce contexte d’autant que dans la partie qui se jouait, tout était question d’opportunité et à ce petit jeu là, Nob Sombreterre avait admirablement fait passé son message comme le prouvait le regard vibrant que lui adressa sur l’instant le druide, toute animosité ayant disparue de son visage,. Un flot d’émotion le traversa.

-Ellifain est vivante………….mon Ellifain est vivante…. murmura avec incrédulité Jeamenth tandis que Saeonna allait saisir l’occasion de prendre la parole, elle qui revenait de Thüldae.

Mais tout s’enchaina….

Alors que le courageux Rak de Delzoun prenait les choses en main, le frère des marches ne pouvait pas se douter que son initiative et ses gestes seraient mal interprétés par quelques jeunes grugachs se tenant en retrait et il terminait à peine sa dernière phrase et ses actions que quatre traits à l’empennage vert et blanc se dirigeaient vers lui, le nain ne les vit pas…..Oromë si. En hurlant un non sonore le sihasapas s’interposa entre le vigoureux et les projectiles.

Ces derniers s’écrasèrent contre sa poitrine et le firent basculer à la renverse et l’existence mortel d’Oromë prit fin avant même que son corps ne touche le sol…

Tout s'était enchainé si vite que la jeune prêtresse n'avait pas eu le temps de réagir à tous les événements. Elle fusilla rak du regard, tout en se précipitant au chevet de l'elfe. Ce n'était pas à un nain de parler ainsi à des elfes en colère ! Il avait été d'une inconscience incroyable, et maintenant c'était Oromë qui en payait le prix, et le prix fort !

Il était bel et bien mort, à la place du nain. Saë soupira tristement, mais il restait de l'espoir. Elle se releva, il semblait bien qu'elle devait prendre en charge une partie de ce qui se passerait désormais.

Elle se tourna à nouveau vers Jeamenth. Elle avait un regard triste, mais ferme et décidé. D'une voix douce mais ferme et forte, elle s'adressa à eux :

- Il y a eu assez de violence en ce jour, je crois. Au nom de Thuldaë et du Seigneur des forêts dont je suis la prêtresse, je vous demanderais de cesser les effusions de sang et que tous reprennent leur calme.

Tout en parlant, la jeune elfe des bois laissa son aura de bonté l'envelopper. Une douce lueur se mit a émaner d'elle, brillant comme une petite lanterne. Ainsi enveloppée, on ne pouvait douter qu'elle fut une agente du bien.

- Jeamenth et Ellifain sont sains et sauf, et en bonne état à Thuldaë. Avant que je ne parte rejoindre mes compagnons, nous avons acceuilli, 3 femmes, 5 adolescents, 2 nouveaux nés. Je puis t'assurer qu'ils sont tous traités dans le plus grand respect et acceuillis comme il se doit. Les paroles de Rak ne se voulaient pas un défi ou une insulte, bien qu'il ait été extrèment maladroit, il voulait bien faire. Ce qui est arrivé, ne peut être défait, cependant, nous pouvons rendre la vie à notre compagnons. Si nous faisons route jusque chez Oromë, son père sera en mesure de le sauver. Nous sommes a trois jour de chez lui, mais nous disposons de peu de temps. Dans cinq jours, il sera trop tard pour notre ami. Je vous en conjure Jeamenth, aidez nous à ramener notre ami qui s'est sacrifié. Ensuite, lorsque nous aurons réfléchi et que notre courroux ne nous aveuglera plus, nous trouverons une solution pour sauver les vôtres et empêcher d'inutile bain de sang, qui ne profiterait à personne. S'il vous plait, aidez-nous.

Saeonna avait parlé en commun pour que tous sans exception soient en mesure de comprendre son discours. Sans doute aurait-il eu plus d'impact pour les elfes si elle avait parlé dans leur langue mais elle se voulait solidaire de ses compagnons en cet instant, et désirait le montrer et surtout de se faire comprendre de tous.

Jet de diplomacie

Les nerfs de Nob etait à fleure de peau à tel point qu’il sursauta en entendant la voix puissante du nain suivit d e peu par le son tragique du claquement sec des cordes d’Arcs. Tout avait été si vite que le Hin n’avait pas réalisé tout ce qui se déroulait sous ses yeux. Comme dans un rêve, il observa le corps d’Orome tomber à la renverse sous l’impacte des traits sans vraiment comprendre ce qui s’etait passé. Il finit par réaliser qu’il n’était pas le seul à être nerveux et que l’intervention de Rak avait été l’intervention de trop. Il réalisa également les risques qu’il avait prit en rudoyant Jeamenth et songea qu’il aurait put être le responsable d’un tel gâchis.
Il jeta un regard de réconfort au maître nain en espérant que celui ci comprendrait qu’il ne pouvait guère faire plus. Les quatre pennes des flèches étaient nettement visibles et le petit prêtre doutait de pouvoir être de quelques secours pour soigner des dégâts si important.
Craignant également que tout autre geste put être mal interprété il leva ses deux mains vers le ciel en ajoutant.

-Calme, je vais me diriger vers Orome afin de voir ce que je peux faire mais par les dieux, arrêtons de verser du sang si inutilement.

Calmement afin d’éviter de mettre à l’épreuve les nerfs d’un archer trop excité, il se dirigeât vers Orome dans l’espoir de pouvoir faire quelques choses. L’idée de Saeonna était séduisante d’autant plus qu’il lui serait pénible de ne rien faire pour sauver ce qui pouvait être sauvé mais trois jours allés cela faisait trois jours retours. Combien d’hommes, de femmes et d’innocents pouvaient être victimes des chasses de Taeros pendant ce lapse de temps ? A la condition même que celui ci soit encore la dans six jours.

-D’ici demain, je peux également obtenir un sortilège permettant de conserver le corps d’Orome trois jours de plus. Dans le cas ou Taeros soit proche du départ, nous aurions cinq jours pour en finir et pouvoir ensuite sauver le pauvre Orome . Jeamenth ! vous en savez plus que nous sur les habitudes de ce bouché d’Eirontalar, acceptez notre aides et nous vous aiderons également à faire cesser ses infamies.

Tout reposait sur la décision que prendrait le Druide et Nob etait bien incapable de savoir ce qui se passait dans la tête de celui ci après cette succession d’événement. Doucement, Le sagepsectre examina le corps d’Orome afin de constater l’inévitable. Le père de celui ci devait être assurément puissant si il possédait la faculté d’intervenir auprès des Dieux afin de sauver son fils mais il restait à voir si celui ci désirerait revenir à la vie.

Alors que Rak souhaitait faire discuter les deux parties, et cesser ces échanges virulents de paroles, il comprit vite son erreur. Assis à terre, il s’avéra impuissant face aux flèches fonçant vers lui. Du coin de l’œil, il entrevit un mouvement et vit Oromë entrer dans son champ de vision, s’interposant courageusement.

¤ Il est fou ! ¤ pensa le nain d’écu tout en admirant le geste.

Car avant même que Oromë tombe à terre, transpercé par les traits, le guerrier avait compris que celui-ci venait probablement de lui sauver la vie, au mépris du danger et de sa propre vie.

Rak réussit enfin à sauter sur ses deux pieds, saisissant sa hache qu’il leva bien haut dans un geste chargé de défi. S’il devait mourir en cet instant, ce serait la tête haute, et le regard chargé de mépris pour Jeamenth et ses hommes.

Le guerrier vit le regard d'appaisement que Nob lui envoya, et le mouvement qu'entrepris celui-ci, accompagné de paroles destinée à lui éviter un sort identique à celui d'Oromë.

Il vit également le regard chargé de mépris de Saeonnae.

¤ Elle me rend responsable de la mort d'Oromë. Mais je croyais bien faire. ¤

Rak écouta Nob et Saeonna s'adresser à Jeamenth pour essayer une fois de plus de pousser celui-ci à prendre une bonne décision.

¤ Bon courage ! Cet elfe buté n'écoute rien. Et il est incapable de maîtriser ses hommes. Au lieu de tuer des humains qui leur font du mal, ils tuent Oromë qui était une des leurs, et un fidèle défenseur de leur cause. ¤

Le nain ne partagea pas ses pensées à voix haute, conscient que tout ce qu'il dirait, pouvait déclencher à nouveau une réaction vive. Il abbaissa sa hache en signe de conciliation avec les paroles de ses compagnons, mais resta sur le qui vive, près à se battre.

Peiné, il jeta un regard reconnaissant sur la dépouille d'Oromë, espérant que l'on pourrait le faire revenir à la vie comme l'avait évoqué Nob.

NO-O-O-O-O-ON. Un étrange drame s'était joué. Un drame sombre et magnifique, terrible et beau. Rak s'était porté au devant des grugachs, la paix dans le coeur, s'était assis avec assurance attendant avec calme. Puis vinrent les flèches. Le bruit caractéristiques de la corde qui, en une fraction de temps, claque pour laisser voler de ses propres ailes le trait mortel. Oromë n'avait pas été le seul à voir les flèches se ruer sur le nain ... la novice de la Confrérie aussi, elle les avait senti, et les avait vu se ficher à tout jamais dans la poitrine du héraut.

¤ ¤

Et c'était dans sa gorge que ce cri était resté. Un cri silencieux tant la jeune rôdeuse n'avait plus même la force de produire un son - de désarroi, d'impuissance, de tristesse. Oromë, s'il était Sihasapas, avait tout du long été de leur côté, agent d'un bien qu'ils tentaient vaille que vaille de rétablir. Si de larmes il n'y eut point, les yeux de Miriel s'étaient changés, et de la même couleur que le jour de la mort de son aimé étaient devenus. Gris, mornes, éteints.

¤Oh! Elluin, mon amour ...¤

D'une oreille distraite elle écouta Saeonna jouer son rôle de diplomate, composant tant bien que mal avec la situation désastreuse. Mais il y avait un espoir - et cet espoir, si Saeonna y croyait, alors Miriel se devait aussi d'y croire. Ne serait-ce que parce cette paix, elle se devait d'y croire - encore. Malgré toutes les morts qu'elle avait vu, tous les compagnons qu'elle avait perdu en si peu de temps, elle se devait d'y croire.
Puis elle aperçut Ethan, courbé sur son vieil ami, transfiguré par le chagrin. Et enfin ce fut Nob qui rentra dans son champ de vision, les justes paroles aux lèvres, essayant lui aussi de rattraper une situation qui était clairement catastrophique.

Avant de se décider à parler, elle tourna le regard vers Rak, et lui adressa un sourire conciliant, qui le remerciait à la fois de son initiative, et lui montrait qu'elle ne le voyait coupable de rien - qu'elle n'avait aucune raison de lui en vouloir.
En prenant deux ou trois fois de profondes goulées d'air, elle parvint à débloquer le noeud qui s'était formé dans sa gorge. Miriel ouvrit sa cape et en coinça les pans derrière son sac - mettant ainsi en valeur le loup finement ciselé qui lui servait d'agrafe. Quand elle prit la parole, sa voix était aussi ferme que d'habitude, mais pourtant faible, douce, et si proche de se briser ...

-Jeamenth, je vous en supplie. Pour l'amour de Thuldaë, d'Ellifain et de tous les enfants qu'auront vos fiers guerriers, laissez nous vous aider, et sauvons Oromë - ensemble.

Vingt Septième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : /
Moment : Midi

MJ
Narration: Tous

Saeonna tente d'amadouer Jeamenth
Test de diplomatie Saeonna:20 (dé) + 5 >< DD17 = 25: Réussite

e frère des Marches en levant sa hache contre les grugachs, faillit de nouveau créer un nouvel incident qui lui aurait été mortel si cette fois, un geste de la main de Jeamenth lui sauva la mise et si ses guerriers continuaient à le mettre en joue mais aucune flèche ne partie cette fois. Un regard chargé d’un profond mépris glissa sur le nain. Si ce dernier s’était abstenu de gesticuler ainsi…

- Encore un geste comme ceci nain, et tu ne verras pas se lever l’astre du jour se lever lança le druide tandis qu'Ethan sans y croire tomba à genou près de la dépouille d'Oromë, Jeamenth héla quatre de ses guerriers dont les deux elfes que le sihasapas avait tancé. L’ordre fut clair et prompte, ils ramèneraient le corps de l’infortuné dans son village natale. Quant à savoir si son père pouvait le ramener à la vie, Ethan soupira.

- Il en a le pouvoir assurément mais, il hésita à continuer, sachant qu’il aurait été bien audacieux de faire une quelconque prévision sur ce qui aurait été possible ou non.

Pour la première fois depuis la rencontre avec le druide, quand Jeamenth prit de nouveau la parole en s’adressant aux compagnons, l’hostilité avait disparue de sa voix.

-Ellifain est ma dernière née et les nouvelles que vous venez de nous apporter ne sont que baume au cœur mais cela n’enlève rien aux atrocités commises par l’humain et sa suite, ils doivent payer et payer de leur vie sinon cela continuera et nous devons donner aux humains un message fort. Je ne pourrais revoir les miens tant que justice sera faite ! Je le dois à mes guerriers et au repos de ceux qui sont tombés.

Tandis qu’on préparait le corps d’Oromë pour le transport, Ethan se releva, la mine sombre. Il prit à son tour la parole , en conservant son regard rivé sur le corps de son ami

Ethan Larford

- Attaquer Fort Noénar sera inutile Jeamenth et ne fera qu’envenimer la situation….Saeonna Aelrail n’a pas tord, nous devons capturer le nobliau vivant et qu’il soit mené devant les autorités de Fort Noénar pour qu’il soit jugé par la justice des hommes et non celle des elfes. -------------------- Si de prime abord cet humain avoisinant les deux mètres et à la carrure impressionnante peut vous paraître distant et froid, il ne faut pas vous y fier. Père de famille comblé et époux heureux, Ethan veille attentivement sur les siens. Chasseur, forestier et guide de son état, il sert la cause des Gardiens Sylvestre.

C’est là qu’Ecaeris s’insurgea, le voix tremblante, l’enfant elfe rabroua l’humain.

- Mais les humains lui laisseront la vie sauve ! Jamais ils n’exécuteront un des leurs ! Le sy’tel’quess posa une main sur l’épaule de l’enfant tout en dévisageant Ethan."Ecaeris a raison, jamais ils ne le mettront à mort par son rang et ses titres, cet humain bénéficie de faveurs qui le mettent à l’abri de toute sentence. Il ne nous reste plus qu’à appliquer nous même la sentence de manière expéditive….que l’exemple soit fait et que plus jamais cela ne se reproduise !"

Alors que Jeamenth terminait sa phrase en demandant aux compagnons quelle solution ils pouvaient proposer alors que, pour certains, l’évidence crevait les yeux....

¤Seldarine merci, merci !¤

Enfin Jeamenth était disposé à écouter, à entendre la voix de la raison sinon de la sagesse. Miriel ne parlerait pas, ou du moins pas directement, de peur que ses paroles ne blessent Jeamenth comme elles l'avaient déjà fait peu de temps auparavant, et réduisent à néant les efforts diplomatiques de Saeonna et de Nob.

Les propositions possibles étaient nombreuses, mais somme toute, il n'y en avait guère qu'une qui serait suffisante pour appaiser à jamais la haine et la colère de Jeamenth et en terminer avec cette histoire. La justice humaine serait trop lâche pour condamner Taeros comme il devait être, aussi devait-il mourir, pour le bien de l'Harmonie. Seulement fallait-il le retrouver ...

Si Miriel n'avait guère parler après ce qui avait failli mettre par terre leurs efforts, elle n'avait cessé d'écouter et de tourner les informations qu'elle possédait dans tous les sens - avec le vain espoir d'en déduire où pourrait bien se trouver Taeros. Mais alors que la crise était pour sa grande partie désamorçée, l'homme qu'ils avaient découverts sous le joug de Jeamenth et de ses archers lui revînt en mémoire.

¤Au vu de la taille de cette grotte, ce doit être un campement d'importance, Taeros a du y venir, peut-être récemment - et cet homme saura sans doute quelque chose d'intéressant, à n'en pas douter !¤

Il restait à surmonter cette barrière qu'elle s'était imposée à elle-même pour ne pas massacrer les efforts de ses compagnons diplomates. Humblement, elle fit un pas en avant et en baissant la tête formula d'une voix douce sa proposition :

-La justice humaine sera trop lâche pour condamner Taeros à hauteur de ses méfaits contre l'Harmonie. Aussi doit-il mourir, mais lui seul - car il est responsable. Noénar est fortifié - mais ce n'est qu'une villégiature pour le Destructeur. Cet homme là-bas et d'accompagner cette déclaration pour mouvement de tête peut détenir des informations qui nous permettrait de mettre la main sur Taeros, seul - sans effusion de sang inutile. Aussi si vous permettez ...

Et sans plus de cérémonie, Miriel tourna un regard flamboyant vers l'homme prostré aux pieds de quelques archers. Sa voix se raffermit légèrement et elle laissa filtrer une pointe de condescendance qu'elle ne s'était pas permise avec Jeamenth.

-Humain. Sais-tu où se trouve Taeros Eirontalar ?