Quand les chasseurs deviennent le gibier, Dernier Chapitre.

MJ
Narration: Tous

Oromë lance Création d’eau
Les outres d’Ethan et Oromë se remplissent d’eau fraiche.

ur l’insistance du druide, l’enfant se mit à parler dans sa langue maternelle au grand dam du gardien lugubre qui ne comprenait pas un traite mot d’elfique mais Ethan avait consentit à aider le hin dans son apprentissage de l’espruar, un apprentissage qui ne se ferait pas du jour au lendemain et qui nécessiterait de la part du sagespectre, patience et concentration. En attendant, le forestier traduisit les paroles de l’enfant. Il ignorait le nombre des hommes. Quant à rencontrer Jeamenth, l’enfant ignorait où il se trouvait.

[elfique]- Nous sommes loin des chemins empruntés par les miens.

Néanmoins, il était persuadé que le camp des humains était surveillé par des pisteurs de son clan car par trois fois il avait entendu le hululement d’une effraie suivi d’un cri d’un pic noir, un signal qu’il savait utilisé par les éclaireurs de son clan pour indiquer leur présence aux leurs ou à d’éventuels alliés. Mais il n’en savait pas plus, il avait été amené là où les compagnons l’avaient trouvé.

[elfique]- Des prisonniers ? A-t-il entendu s’il y avait eu d’autres prisonniers ? questionna Ethan.

Oui il y en avait eu , il avait entendu une femme crier en elfique quelques jours plus tôt, des pleurs mais dans une autre partie de la caverne où il se trouvait, puis plus rien. Ecaeris comprenait mal le commun, ce qui n’arrangeait rien à l’affaire, les conversations échangées avec ses geôliers fut quasiment incompréhensible par le jeune elfe.

L’enfant fit silence, jetant un regard interrogatif des compagnons tandis que le druide se mit à murmurer des mots dans une langue connue de lui seul, posant une main sur chacun des outre posée devant lui tandis qu’une auréole azurée nimba le cuir usé des récipients un bref instant. Satisfait, le druide s’empara de son outre et la porte à ses lèvres pour en avaler une large rasade d’eau tandis qu’Ethan récupéra la sienne en remerciant son ami. Essuyant sa bouche du revers de sa manche, Oromë dévisagea la petite troupe.

- Nous devons poursuivre et nous rapprocher du campement des humains et s’il n’est pas trop tard, Ecaeris pourra faire le lien et nous permettre de tomber sur Jeamenth avant qu’il ne commette l’irréparable.

Un lueur s’alluma dans le regard du jeune sy’tel’quessir et il se contenta de hocher la tête. Ethan fit la grimace.

- Si des hommes de Jeamenth sont déjà sur place, le temps presse c’est certain, allez savoir s’il n’est pas déjà trop tard, avoua le forestier, je ne tiens pas à arriver comme un cheveu sur la soupe d’autant qu’avec le garde qui s’est enfuit, il doit déjà avoir donné l’alerte. Tout pour arranger la chose.

Ethan se releva et prit en main son arc.

- Nous devons décider de la bonne marche à suivre pour ne pas nous retrouver le bec dans l’eau et surtout ne pas perdre plus de temps que nécéssaire.

Une nouvelle fois, Rak de Delzoun se trouva tout à fait étranger au groupe. Cela avait commencé par le traitement réservé au corps de Cyprien. Lui, bien classiquement, aurait aimé exécuter un enterrement tranditionnel. Quoi de plus rassurant que de laisser un défunt reposer pour l'éternité dans la terre ?

Au lieu de cela, il avait été le témoin d'un tour magique auquel il ne comprenait rien. Quel intérêt y avait à faire disparaître ainsi Cyprien ?

Puis il avait été question d'un certain Jaenementh, et de son clan. Tout le monde semblait ici le connaître, et personne n'avait pris le temps de le lui expliquer. Ils étaient dans leur monde, et rien se semblait compter pour eux en dehors de cela.

Ce sentiment s'était encore aggravé alors que ses compagnons d'infortune s'exprimaient presque uniquement en elfe, sans qu'aucun d'eux ne lui en fasse la traduction.

Aussi, quand Ethan parla cette fois en commun, le nain d'écu n'y compris rien. Cette fois, cela en était trop :

- Par Marthammor Duin, quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce qui se passe ! tonna-t-il. Vous parlez tous en elfe, et je ne comprends rien. Pour commencer qui est ce Jaenementh ?

Quand l'enfant parla, la rôdeuse s'était relevée pour retourner s'adosser à l'arbre depuis quelques minutes déjà. Ce qu'il leur apprit valait son pesant d'or, certes, mais comme le disait bien Ethan, il fallait désormais prendre immédiatement les bonnes décisions et les bonnes routes, car ils n'auraient plus de possibilité de revenir en arrière pour changer d'idée.

Ce qui fit sursauter Miriel dans tout ça, c'est surtout l'accès de colère du guerrier nain, qui après réflexion devait se sentir bien seul en effet. Elle le regarda quelques instants, attendit en fait qu'il se calme et reprenne son sang-froid, avant de parler à son tour. Elle ouvrit la bouche, et la referma, immédiatement. La réalité déroutante venait de la frapper, elle restait la seule elfe dans le groupe, et même si cela n'avait rien à faire avec les paroles qu'elle s'apprêtait à prononcer, c'était .... étrange. Et le souvenir de Burd'hymme lui revint. Elle la vit successivement joyeuse et fatiguée, fière et dans ses derniers instants de folie. Elle était repartie avec le fils d'Ethan, et elle reçut en plein coeur la flèche de l'angoisse : étaient-ils finalement arrivés à bon port ?

¤ ¤

La jeune rôdeuse ferma les yeux quelques instants après ces courtes secondes d'angoisse, et prit enfin la parole. En commun.

-Maître Rak, Jaementh est le druide qui a déclenché la vendetta contre les humains, suite aux jeux macabres de ces derniers. Et il se passe que l'enfant, là, Ecaris, appartient à la tribu de Jaementh et qu'il pourrait donc nous y conduire.

Après avoir pris un ton doucereux pour calmer les ardeurs du membre du Peuple Vigoureux, elle tourna son regard vers Ethan et durcit sa voix.

-Si vous voulez mon avis, le garde a effectivement déjà donné l'alerte. Et oui, il se peut que nous ayons fait cela pour rien et que nous arrivions trop tard. Il faut partir d'ici, maintenant. Marcher à vive allure vers le campement humain et s'arrêter à distance, à un endroit duquel on est sûr de pouvoir voir arriver la troupe de Jaementh. S'il est bon stratège et pas encore trop enfoncé dans sa folie meurtrière, alors il s'arrêtera à un petit kilomètre du camp pour envoyer des éclaireurs et se rendre compte du terrain. Il faudra aller parlementer, Ecaris en premier, nous qui le suivons.

Quand elle y pensait, subitement, qu'est-ce qu'elle pouvait détester cette langue, avec ses sonorités pointues et ses sons rugueux...

-Quoi qu'il en soit, il faut se mettre en marche sans trop tarder vers le campement humain, nous pourrons discuter et affiner la tactique en chemin. Non ?

Nob aurait bien aimé connaître le nombre d’hommes que possédait Teilos mais soit le jeune elfe ne le savait pas, soit il avait oublié sa question. Il semblait par contre que trouver Jaementh ne serait pas le plus difficile. La ou etait l’Eirontalar, le druide ne serait pas loin et ils savaient tous ou trouver le premier. Il restait à savoir si ils ne risquaient pas plus du second que des humains.

-Bon, alors, prenons la route sans plus attendre. Les humains étant maintenant prévenu de notre personne nous n’avons guère d’autres choix que de chercher l’aide des Elfes afin de les convaincre de régler cette affaire d’une façon raisonnables si je puis dire.

Le prêtre d’Urogalan jeta un regard sur la dépouille de Cyprien avant d’ajouter.

-Par contre, si nul d’entre vous n’a d’idée, nous allons devoir emporter le corps de notre ami avec nous. Je l’ai certes protégé des atteintes du temps mais cela ne le mettra pas à l’abris des charognards et autres vermines.

Le sagespectre vérifia son équipement une dernière fois et interrogeât ses compagnons du regard .

-Tout le monde est donc d’accord pour rencontrer Jaementh ? alors allons y et que chacun prie son Dieu, leur aide ne sera pas de trop pour empêcher la folie des Hommes et des Elfes.

Il s’approcha d’Oromë et d’Ecaeris avec la ferme intention de veiller sur ce dernier tout en lançant à Ethan.

-Et puis, Vous pourrez peut être m’enseigner encore un peu d’Espruar pendant le chemin.

Vingt Septième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : 6°, ciel plombé, humide
Moment : Début de matinée

MJ
Narration: Tous

Rak de Delzoun essaye d’éviter un bois mort
Test de réfléxe Rak de Delzoun DD 15 : 8 (dé) +4 = 12 : Echec.

e départ fut décidé et Ethan de par sa force physique se proposa pour s’occuper du corps de Cyprien.

Ethan Larford

- Désolé Messire nob mais je crains qu’il nous faille repousser nos leçons de langues pour plus tard. Quand nous serons plus au calme et à même de nous concentrer. Vous vous doutez que nous n’apprenons pas une langue millénaire et si complexe que l’espruar en si peu de temps, tout au plus quelques mots mais pour en saisir la complexité et parvenir à un résultat, c’est tout autre chose. Si nous survivons à cette aventure je me ferais un plaisir de vous consacrer du temps…. -------------------- Si de prime abord cet humain avoisinant les deux mètres et à la carrure impressionnante peut vous paraître distant et froid, il ne faut pas vous y fier. Père de famille comblé et époux heureux, Ethan veille attentivement sur les siens. Chasseur, forestier et guide de son état, il sert la cause des Gardiens Sylvestre.

Ce n’était pas un refus que le forestier formulait au hin. Loin de là. Cela coulait de sens, l’heure n’était pas à l’apprentissage de quelconque subtilités linguistiques, Inwën elle-même abonda dans le sens de l’humain.

La rôdeuse afficha un sourire discret. La mention de la Cité du Saule Argenté évoqua chez elle de nombreux souvenirs, tous agréables. Il lui tardait de pouvoir se ressourcer auprès de sa nouvelle famille dans un cadre presque buccolique.

Et ils prirent la route.

Inwën ferma la marche, devant elle Ethan avec le corps du malheureux novice, suivi de Rak, Nob, Ecaeris, Oröme et Miriel formait l’avant-garde. Le druide avait décidé de partir une dizaine de minutes devant eux, en éclaireur, tandis que Miriel guiderait le groupe. C’est ainsi que plus d’une heure après le lever du soleil, les compagnons s’ébranlèrent. La luminosité était faible, le soleil avait du mal à percer les voutes des grands arbres qui mesuraient plus dizaines de pieds et offraient à la faune et à la flore de cette partie de la Haute-Forêt une protection particulière. Une légère brise parvenait tout de même à passer par intermittence, et faisait bruisser les longues feuilles de l’antique forêt, apportant avec elle son lot de fraicheur renforcer par une humidité constante. Il allait de nouveau pleuvoir sur la Haute-Forêt, c’était certain. Le brume se leva au bout de deux heures et Miriel guidait le groupe avec autant de célérité, en suivant les traces laissées par le sihasapas.

Soudain, un bruit étouffé se produisit derrière la sy’tel’ques suivi d’un un borborygme nanesque et d’une lourde chute. Rak de Delzoun, aussi à l’aise dans une forêt que le serait un elfe sauvage dans les profondeurs des galeries de la Grande Faille venait de chuter lourdement sur le côté du « chemin » après avoir buté sur un bois mort recouvert de mousse. Son épaule droite avait percuté une souche d’arbre lui décrochant à peine une petite grimace de douleur mais ce qui en découla pris de court les compagnons qui s’étaient immobilisés. Provenant de la souche, un bruit étrange et assourdissant se fit entendre et d’un gros trou creusé dans le bois mort fit irruption une guêpe, puis deux, puis dix, puis le double toutjours de plus en plus nombreuses et l’impensable arriva. Une véritable nuée de guêpes en colère commença à se former non loin du fils d de la pierre, et au bruit récurrent qu’elles produisaient, sans doute fallait-il réagir vite et bien car ces petites bêtes, de la taille d'un pouce, n'étaient pas dans de bonnes dispositions...

Une fois au courant des événements, Rak n'avait plus rien dis. Il ne voulait pas intervenir dans les affaires de ses compagnons. Il se savait un élément rapporté, et craignait toujours des réactions telle celle de l'elfe la veille. Aussi, préféra-t-il écouter leurs arguments, puis leur décision. De toutes façons, quel choix avait-il à part les suivre ?

¤ Autant rejoindre ceux qui s'opposent à Eirontalar. S'ils ont osé le faire, c'est qu'ils doivent être fort. Et il faut être fort pour battre Eirontalar. On a eu de la chance pendant ce combat. Mais la prochaine fois, si c'est un groupe de cavalier, qu'est-ce qu'on pourra faire ? ¤

Aussi, c'est avec un certain fatalisme mêlé d'espoir que le guerrier reprit la marche. A nouveau, il suivit avec difficultés. Jamais la caverne natale ne lui avait autant manqué depuis qu'il avait rejoint le monde d'en haut. Trouver sans cesse des difficultés sur son chemin l'épuisait physiquement et moralement. Toute cette végétation l'oppressait.

C'est sûrement pour cela qu'il finit par trébucher contre un bois mort,... et qu'il s'écroula lourdement en jurant. Tout cela n'avait aucune gravité à part pour son amour propre. C'est ce que le nain d'écu crut un court instant, jusqu'à ce que la première guêpe s'élève en bourdonnant juste devant son visage.

- Morbleu ! jura-t-il en se levant d'un bond tandis que de nombreuses guêpes fonçaient sur lui agressivement. Des guêpes ! Il faut filer d'ici en vitesse ! enjoignit-il en s'éloignant aussi rapidement que la végétation le permettait.

Guider le groupe ... l'emploi était intéressant, mais le risque de voir le Sihasapas s'évanouir ou bien les entraîner dans un traquenard était hélas bien présent. Malgré tout, Miriel s'évertua à suivre les traces laissées par l'orateur, consciencieusement, mettant de la sorte la vie du groupe entier entre les mains de l'elfe.

Les voyages dans la forêt lui avait toujours plu, lui avaient toujours paru rassérénant, et c'est dans un silence presque religieux que les compagnons se mirent en marche et suivirent la piste, guidés par la jeune rôdeuse. La brume était bénéfique dans ce genre de situation où les antagonistes appréciaient à sa juste valeur le couvert qu'elle prodiguait, et quand elle se leva, Miriel en vint presque à la regretter tant ils devenaient alors visibles. Et bruyants.

C'est impressionnant comme une atmosphère chargée d'eau étouffe les sons ... Mais quelque part, lorsque l’elfe sauvage entendit chuter lourdement le fils de la pierre et ordonna un arrêt le temps pour celui-ci de se remettre, elle fut rassurée que la brume ait disparue.

Certes les guêpes seraient peut-être sorties moins nombreuses s'il y avait eu de la brume, mais il y en aurait toujours eu, et échapper à des guêpes dans la brume était quasiment mission impossible ... par temps clair, ça se faisait ... Quand elle vit le nain se relever d'un bond et commencer une course héroïque pour échapper aux guêpes, et personne qui ne réagissait, elle prit les choses en main, rapidement, pour éviter un quelconque empoisonnement:

-Rak, court en cercle autour du groupe, pas trop loin ! Que quelqu'un sorte des torches, deux ou trois ! Faudra les attacher ensemble, les allumer et les planter quelque part sur le trajet de Rak ! Ensuite on s'éloignera doucement, les guêpes seront attirées par la lumière que produiront les torches. Nob, dis moi que tu peux nous camoufler avec un sort ? Un brouillard ou quelque chose qui assombrira la zone dans laquelle nous nous mouvront ?

Elle donna ses ordres, comme un lieutenant distribuerait les tâches à son peloton. Elle s'était muée en statue du moment où les guêpes étaient sorties en masse de la souche morte, et pourtant sa voix était claire et quasi martiale. Il ne fallait pas traîner, mais surtout il fallait éviter de disperser l’essaim entre Rak et les autres membres du groupe.
Si Nob ne pouvait les camoufler, échapper aux guêpes deviendrait beaucoup plus difficile, à moins d’allumer un feu assez important ou bien …

-Si quelqu’un a du miel ou quelque chose de très sucré, je crois aussi que c’est le moment de s’en défaire ! Si Nob n’a rien en stock bien sûr ? Pas d'eau ni d'excitation supplémentaire surtout !

Le Sagespectre appréciait cette marche dans une forêt ténébreuse ou la semi pénombre permettait une grande discrétion. Les bois de Channath n'étaient pas aussi étendu que la haute forêt mais n'avait rien à lui envier quand aux rigueurs du temps ou de la marche. En quelque sorte, Nob était ici dans son élément et le vrombissement qui suivit la chute de Rak lui fut également étrangement familier. ¤ Un essaim, c'est un essaim !!¤ La pensée traversa l'esprit du Hin à la vitesse de la lumière. Il lui était arrivé d'assister au travail des siens qui, pour récolter le miel d'abeilles, enfumaient la ruche afin de faire une précieuse récolte. Ces Hins avaient souvent l'habitude d'enduire leurs corps d'une boue épaisse ainsi que de fourrure afin d'éviter le maximum de piqure mais en cette occasion présente, Nob se voyait mal prendre le temps de faire un feu dans une végétation humide.
Furieux, voir agressifs, les insectes allaient tournoyer dans tout les sens et se jeter sur tout ce qui bougeait à proximité. Le sagespectre déballa rapidement sa plus épaisse couverture et cria à l'enfant d'Elfe.

-Face contre terre et sous la couverture si tu ne veut pas finir larder de toute part et surtout, aucun mouvement. Miriel, nous n'avons pas le temps de faire du feu!

Ce qui inquiétait le Hin, c'était la virulence du venin que devait posséder ces foutues bestioles. Sa couverture n'était pas bien grande mais Ecaeris n'était qu'un enfant et arriverait peut être à tenir entièrement dessous en sa compagnie. Bien protégé sous l'épais tissu et sans bouger, Nob espérait que l'essaim ne les remarquerait même pas. Son premier réflexe avait été de filer à toute vitesse mais il craignait de ne pouvoir rivaliser contre un essaim dans une course de vitesse.

MJ
Narration: Tous

Rak de Delzoun cherche à fuir
Test de réfléxe Rak de Delzoun DD 15 : 15 (dé) +4 = 19 : Réussite.
Miriel cherche à en savoir plus sur ses guêpes
Test de connaissance de la nature DD 20 : 13(dé) + 2 (com) : Echec
Nob se dissimule sous sa couverture
Test de discrétion Nob DD 19: 15(dé) + 7 (comp) : 22 > < Test de détection guêpe : 8 (dé) +10 (comp)= 18 : Réussite
Nob cherche à en savoir plus sur ses guêpes
Test de connaissance nature Nob DD 20: 20(dé) + 1= 21 : Réussite. ( MP descriptif envoyé)


nwën évita de justesse Rak de Delzoun qui s’était mit à courir comme un perdu, tel une un projectile de bouches à feu du lointain Lantan. Mais la pauvre demi-elfe commit l’erreur d’être celle qui était la plus près de l’essaim en furie, et si l’enfant vert opta pour un camouflage stratégique, une idée loin d’être la plus mauvaise, Inwën se retrouva aux prises d’un ennemi particulièrement agité sous le regard médusé de Miriel et d’Ethan. La rôdeuse eut le malheur d’ouvrir la bouche un peu trop grande, oui un peu trop grande pour son plus grand malheur. L’essaim en entier s’introduisit dans la gorge de la malheureuse et elle émit bientôt une série de gargouillis tout en portant ses deux mains à sa gorge alors que les dernières petites bêbêtes à la carapace noire, rayée de rouge pénétrèrent dans l’orifice sous le regar horrifié de Miriel.

Pendant ce temps Rak courait à en perdre haleine suivit de près par Ecaeris et Ethan qui s’étaient résolus à suivre son exemple.

Rak de Delzoun courrait, courrait et courrait. Il n'y avait rien d'autres à faire, et toutes ses pensées se focalisaient sur cette action.

¤ Fonce et fait attention. Il ne faut pas que tu tombes. Ces bestioles de malheur ne te rateront pas si tu t'étales. ¤

Le nain d'écu ignorait ce qui se passait derrière lui. Pour être sûr de ne pas se prendre un pied dans une racine ou tout autre piège, il n'osait pas se retourner. Il lui semblait s'éloigner de toutes menaces, mais il n'infléchissait pourtant pas sa course.

Lui, si fier guerrier, ne pouvait réprimer le sentiment de peur que ces petites bêtes lui inspiraient. Il mit ainsi du temps à se résonner, quand enfin, sans savoir quelle distance il avait parcouru, il lui parut qu'aucune menace ne pesait plus sur lui.

Rak s'arrêta enfin, le souffle court. Il fit volte face, essayant à travers la végétation de voir ce qui pouvait se passer au loin. Reprenant du courage, il repartit vers ses compagnons de route, d'une démarche mesurée toutefois.