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Quand les chasseurs deviennent le gibier, Dernier Chapitre.
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Maître de la Confrérie
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Vingt Sixième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage 26 Eleinte 1372 (CV)Lieu : Haute-Forêt Temps : 6°, nuageux et humide Moment : Début de nuit MJ Narration: Tousersonne n’avait jugé utile de voir les possessions des hommes d’armes ou de voir les montures s’il y en avait. Non, ils avaient tout simplement tout laissé derrière eux et éteint le feu. Il fallait de toute manière parer au plus pressé afin de mettre en sécurité le petit groupe jusqu’au lever du jour. C’est Oröme qui prit la tête du groupe, suivi de près d’Ethan avec son sinistre fardeau sur l’épaule, Inwën, Nob, Rak et enfin Miriel qui fermait la marche. Une petite heure s’écoula avant qu’une halte pour le nuit soit enfin décidée sans réellement trouver un abri, et quel abris, au milieu aux milieu d’un bosquet d’hêtres entouré de haute fougères. L’endroit était frais, le sol détrempé et couvert d’une mousse spongieuse gorgée d’eau n’invitait pas franchement le promeneur champêtre à la détente. La nuit allait être difficile, très difficile.
S’accommodant des senteurs humides et des bruissements peu familiers qui entouraient les compagnons tandis qu’ils s’installaient pour tenter de passer une nuit correcte, dans un silence de mort auquel s’ajoutait l’obscurité et le froid. De tous les compagnons, seuls Oromë, Nob et Ethan possédaient des couvertures ainsi que Rak qu’Ethan avait prit coin de récupérer dans le paquetage d’un des mort pour la donner au nain, les autres se contentant de se réchauffer comme ils se pouvaient grâce à leur pèlerine ou avec ce qu’ils avaient sur leur dos. Une nuit pitoyable, dans une ambiance pitoyable. On organisa les tours de gardes, Une heure chacun pour Ethan,, Inwën, Rak de delzoun et ensuite Miriel et Oromë qui assurèrent en grande partie le guet. Nob Sombreterre s’octroya bien volontiers la dernière heure, celle ou le jour allait se lever, propice à ses dévotions matinales. Vingt Septième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage 27 Eleinte 1372 (CV)Lieu : Haute-Forêt Temps : 6°, ciel plombé, humide Moment : Aurore MJ Narration: TousLes compagnons ont leur outre videRak de Delzoun récupère 10 PVTest de discrétion enfant : 13 (dé) + 6= 19 > < test de détection Nob Sombreterre : 7 (dé) + 5 : 12 → Réussite enfante réveil fut atroce, une brume étrange enveloppait la forêt, comme si un voile épais était tombé pendant la nuit, comme si on avait voulu dissimuler la vie de la forêt. Les premiers rayons de lumière de la journée naissante, n’allaient aucunement réconforter les compagnons, tout simplement parce qu’il y en avait pas. Il suffisait de lever les yeux au ciel pour apercevoir que l’aube était grise, les nuages menaçants en provenance du nord annonçaient qu’il allait de nouveau pleuvoir sur la Haute-Forêt.
Nob, emmitouflé dans couverture, se redressa sur son séant, il était temps pour lui de prier le Chien noir pour attirer sur les lui ses faveurs divines. Il faillit sursauter quant il découvrit à ses pieds la silhouette de l’enfant elfe agenouillé à ses côtés. Couvert d’habit de peau sans manche, l’elfe dardait ses prunelles azurées sur l’être mètre qu’il dépassait d’une bonne tête. La tête inclinée, son visage couvert de tatouage exprimait une certaine perplexité devant le hin.
Non loin de là, Ethan s’éveilla, les muscles engourdis, il repoussa lentement sa couverture. Le visage d’Inwën reposait sur la poitrine du forestier et elle dormait à poing fermé. Il toucha sa joue avec délicatesse comme un père le ferait avec son propre enfant pour qu’il immerge doucement- Inwën…il est l’heure…. Miriel avait préféré la solitude, elle s’était hissée dans les branches d’un des arbres du bosquet. Durant les quelques heures où son esprit divaguait au grès de sa Rêverie, l’elfe sauvage avait revécu des scènes de son enfance, plus ou moins heureuses quant à Rak de Delzoun, il s’était installé non loin du forestier et il sortait de sa torpeur pour découvrir autour de lui ses compagnons. Tous ? Non. il manquait Oromë.
A l’écart du groupe le corps sans vie de Cyprien gisait à même le sol, la rigidité cadavérique avait fait son office durant la nuit….
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Novice de la Confrérie
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Il n'était pas étonnant pour la rôdeuse que la nuit ait été si dure, si froide ... la forêt pleurait son gardien disparu à jamais, et exsudait une brume glaciale qui était très efficace pour dissuader ceux qui n'appartenaient pas de droit à la sylve, une vengeance de la Nature, qui paraissait pourtant si faible comparée à la puissance qui émanait de cette ancienne forêt... Miriel, elle, s'était accomodée comme elle avait pu de sa longue cape et de la faible chaleur de l'arbre dans lequel elle s'était réfugiée pour passer la nuit, et ne se réveillait pas particulièrement frigorifiée pourtant ...
Mais même malgré les évènements de la veille, malgré l'inconfort relatif du lieu, la jeune rôdeuse était parvenue à s'octroyer quelques heures d'une rêverie plaisante, tissu de rémanences de sa vie quand elle n'était encore qu'une petite fille, heures bénies qui la faisait se réveiller sereine. Et quand, depuis son perchoir, elle aperçut Inwën et le forestier, elle ne put s'empêcher de sourire tant la scène dégoulinait d'insouciance et de tranquilité.
Après avoir repris en main son arc, elle sauta d'un bond agile au pied de l'arbre pour s'étirer doucement, avec la grâce féline qui caractérisait la plupart de ses mouvements. Ensuite d'être aller vérifié que le corps de Cyprien n'avait pas été dévoré pendant la nuit et d'avoir réglé les impératifs matinaux, elle entreprit de faire le tour du petit campement pour voir si tous étaient réveillés comme elle. Quand elle arriva non loin du hin, elle remarqua la scène intriguante que la brume du réveil lui avait caché jusqu'alors ... et sans rien faire d'autre qu'adresser un regard rassurant au prêtre, elle s'en retourna mettre de la terre sur le feu pour étouffer et camoufler celui-ci.
Ce n'est qu'alors qu'elle remarqua l'absence d'Oromë. De prime abord, cela ne paraissait pas avoir grande importance : Oromë était sur son domaine, et il ne risquait pas de se perdre dans la forêt, mais le souci venait du fait qu'il avait très bien pu partir seul vers la cache d'Eirontalar, ce qui résulterait sans aucun doute en un massacre. Mettant un peu plus de vivacité dans son pas, elle alla auprès d'Ethan et lui signala :- Oromë nous a faussé compagnie pendant la nuit ; il ne faut pas tarder à partir d'ici. Si ce n'était l'enfant qui fixe Nob bizarrement, je serais d'avis d'ordonner de se mettre en marche immédiatement. Qui sait où est parti Oromë ? Mis à part ça, le corps de Cyprien est toujours là, et sans Oromë il va falloir que quelqu'un s'occupe de l'enfant pendant le trajet. D'un sourire, elle salua son amie, se décala un peu pour s'adosser contre un arbre, et commença à manger un morceau en observant l'étrange jeu qui se jouait entre le hin et l'enfant elfe ... Et en espérant qu'il ne s'agissait pas de magie, elle se disait que dès qu'il faudrait partir, elle serait prête.
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Frère-Ours
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Il fallait marcher, marcher. Rak n'avait pas le choix. Il devait suivre le groupe malgré ses blessures. Stoïquement, il mettait un pied devant l'autre, refusant la douleur.
¤ Tu es un nain. Accroches-toi ! ¤
Aussi, ce fut avec un réel soulagement qu'il s'arrêta la nuit tombée pour dormir. Peu lui importait le froid ambiant et le sol humide. D'ailleurs, il avait une couverture.
Contrairement à d'autres, le nain d'écu n'avait pas fouillé les cadavres. Il trouvait cela indigne de lui. Des affaires quelque soit, il fallait les gagner honnêtement à la sueur de son front. Cependant, lorsqu'Ethan lui avait tendu une couverture trouvée sur un mort, Rak n'avait pas osé refuser, de peur de froisser l'humain.
En cet instant, alors qu'il lui fallait s'alonger sur le sol spongieux, le guerrier adressa un regard reconnaissant à Ethan et s'enroula dans la couverture.
¤ Si tu veux pouvoir marcher demain, il faut dormir. ¤
Cette pensée se terminait à peine que le nain d'écu sombra dans un sommeil lourd. Cependant, quand il se réveilla au matin, Rak était des plus fourbus, l'esprit engourdi. Il dédia à Miriel un pâle sourire, mais il tenta de faire bonne figure et se leva. Un regard circulaire lui permit de savoir où tout le monde se trouvait, à une exeption.
¤ Ou es Oromë ? Je dois dire que cet elfe me manque pas, vu sa réaction d'hier. J'ai vraiment eu l'impression qu'il aurait pu me tuer sur place d'avoir approcher la cage. ¤
Les yeux de Rak finirent par s'arrêter sur le cadavre Cyrprien. La gorge serrée, le nain d'écu se tourna vers ses compagnons.
- Maintenant que nous sommes loin des lieux du combat, on pourrait peut-être enterrer notre ami, proposa-t-il.
Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!Fiche Rak de DelzounPNJ : Hannibal Caliban
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Novice de la Confrérie
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La scène qui se jouait entre l'enfant elfe et le hin était des plus étrange, mais le réveil du guerrier nain le fut tout autant ... Il avait été gravement blessé la veille, et malgré la nuit qui avait du être réparatrice, il ne devait pas encore se sentir très bien. Et pourtant, quand la rôdeuse le vit se réveiller et se mettre sur ses jambes, on voyait clairement que sa fierté l'obligeait à serrer les dents et à accomplir cette tâche à la même vitesse que s'il était en pleine forme ... et pour ça, Miriel le respectait profondément.
Toutefois il n'avait pas tous les éléments en main, il ne pouvait comprendre la profondeur du lien qui les unissaient, elle et Thuldaë tout entière, à l'âme du gardien mort la veille. Et pour cela, la jeune gardienne ne lui en voulait pas de poser si directement la question qui était de toute façon vouée à être posée.
Aussi Miriel adressa un sourire las au guerrier, en secouant doucement la tête :
-Maître nain, cela est impossible. Le corps d'un gardien de Thuldaë mort en mission doit retourner à Thuldaë, et même s'il nous faut le transporter de place en place alors que nous achevons notre mission pour ensuite seulement pouvoir le rapatrier, alors il en sera ainsi.
Quelque secondes encore, elle regarda le fier avec douceur, avant de poursuivre :
-Et le corps d'un elfe ne peut pas être enterré n'importe où, maître Rak. Il doit être enterré dans la forêt où il est né, sans quoi jamais il ne trouvera le chemin d'Eternelle Rencontre ...
Et avec un soupir, elle conclut :
-Maître, ne m'en veuillez pas, mais il est vain de discuter avec vous de tels points précis de notre culture, que vous ne pouvez guère comprendre tant cela doit vous sembler ... étranger. Il vaudrait mieux pour ce matin que vous mangiez un morceau avant le départ, et au vu de la longueur du chemin que le corps aura à parcourir, peut-être Nob pourra-t-il faire quelque chose pour préserver les chairs de la décomposition ... Ensuite, il nous faudra poursuivre.
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Aventurier
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Accaparé par l’état de santé du Nain et la mort de Cyprien, Nob se rendit compte, mais un peu tard, qu’il avait négligé de détrousser les cadavres de leurs adversaires. A n’en pas douter une telle erreur lui aurait valu les remontrance sévère de la part des siens . C’est avec un profond sérieux qu’il réalisa les changements qui s’etaient produits dans son comportement depuis qu’il avait quitté le clan des Sombreterres. Il passa donc une bonne parti du trajet à marcher en silence tout en méditant sur son enseignement . Ce ne fut pas vraiment désappointé qu’il découvrit le triste lieu humide de leur futur campement, celui ci s’accordait fort bien avec l’humeur du Gardien Lugubre qui recherchait en son âme une vérité profonde. Il avait beaucoup apprit ces dernières semaines et il ressentait le besoin d’une communion avec Urogalan, machinalement, il tritura plusieurs fois l’amulette et le sachet de cendre qui pendait à son cou.
Délaissant le plaisir d’une bonne bouffée de tabac avant de se coucher, il tenta d’entreprendre Ethan dans l’intention de parfaire ses quelques rudiments de la langue des elfes. Depuis qu’il avait rencontré les membres de la confrérie il avait nombre de fois regretté de ne pas avoir suivit cet apprentissage lors de sa jeunesse. Le moment n’etait pas forcément le meilleur pour le commencer d’autant plus que la nuit serait courte mais Ethan semblait posséder ce qu’il fallait pour un tel enseignement et les petites rivières faisaient les grands fleuves. Il se fit donc expliquer quelques mots qu’il lui semblait avoir souvent entendu et voulu faire promettre au forestier de lui consacrer chaque heure disponible. Il ne chercha toutefois pas à en abuser ce soir la, chacun d’eux aurait besoin d’un maximum de sommeil et Nob n’etait pas le plus à plaindre. L’épaisse paillasse et la couverture lui permettrait sans nul doute de passer une bien meilleure nuit que beaucoup.
Celle ci fut toutefois plus agitée qu’il ne le pensait mais ce n’est pas la brume et l’humidité de la forêt qui lui procurèrent une nuit glaciale. Il senti son corps envahit par une lumière éblouissante mais froide et sans chaleur pour ensuite devenir sombre et chaude comme dans une tanière. Le roulement des tambours, les grondements sauvages entrecoupés d’images brèves et fugaces peuplèrent sa nuit . Il se retrouva proche d’un grand feu que surplombait la pierre funéraire de son clan, les chants gutturaux et la musique sourde refirent de lui un jeune novice au devant du grand prêtre zerkal. Il entendit nombre de parole de celui ci, des paroles souvent prononcés mais qu’il lui semblait ne pas avoir comprit à l’époque, du moins, pas comprit comme il aurait dut les comprendre. Bien des choses obscures devinrent claire même si nombre de paroles restèrent mystérieuses gardant leurs secrets et leur zones d’ombres. La lumière du grand feu, les silhouettes des sagespectre ainsi que la haute pierre devinrent de plus en plus flous et lointains alors que son corps s’enfonçait dans le sol de plus en plus profondément, il se retrouva entouré d’une obscurité froide. La nuit devint totale, de la terre s’insinuèrent jusque dans sa bouche et son nez tout en recouvrant son corps . Respirez devint difficile et il commença à ressentire le froid de la mort. Insidieusement, chaque parcelle de son être fut envahit par une sensation désagréable et progressivement il se mit à suer à grosse goûte. Petit à petit, il se surprit à ne plus être gêné par les températures polaires, sa peau devint froide au touchée, son haleine laissait sortir un panache de vapeur glacée et il ne cessait de transpirer. Incontestablement, tout son corps fut agité d’un violent frisson et ses yeux s’ouvrirent . Les yeux d’un chien au pelage noir semblait le regarder par delà les brumes, il se redressa et se retrouva plongé dans le regard azurées de l’enfant d’Elfe.
Il lui sembla sentir de nouveau la chaleur de sa couche comme celle du froid de cette aube triste. Il se demandait depuis combien de temps le jeune elfe l’observait comme il se demandait ce que celui ci avait put entrevoir de ses songes nocturnes. Conscient que c’etait à son tour de faire le guet et peu désireux de perturber le sommeil de ceux qui arrivaient à dormir il se contenta d’adresser un sourire qu’il voulu rassurant tout en craignant de n’avoir put qu’esquisser un rictus peu engageant. Il s’adressa également directement dans son esprit, n’imposant pas sa présence ne cherchant qu’à effleurer son esprit comme un murmure .
QUOTE ("capacité spéciale") | Te voilà sorti d’affaire et si tu le souhaites, nous pouvons parler mais je dois présentement communier avec mon Dieu. Je suis heureux que nous ayons put te sortir de cette cage et des griffes de ces Humains. |
Sans rien ajouter, il s’emmitoufla et s’éloigna de quelques mètres avec ses armes qu’il posa à cotés de lui avant de s’installer à genoux. Il ne chercha pas a savoir si son étrange visiteur l’avait accompagné, il avait besoin de toute sa concentration pour méditer sur cette nuit, il senti en lui de nombreux changement qui ne lui étaient pas inconnu. Il avait souvent entendu parlé des initiations supérieurs, le noviciat des jeunes prêtres prenait souvent fin lors d’étranges cérémonies rendu possibles grâce à l’aide de potions et de breuvages permettant de faciliter le contact avec l’au delà. Il savait que de tel passage pouvait se faire sans le secours de ces décoctions à base de champignons mais cela etait peu fréquent. Assurément, c’etait une telle expérience qu’il avait vécu, il le sentait dans la moindre fibre de son corps tout en murmurant doucement une mélopée en l’honneur de cette Aube nouvelle, de ce jour nouveau au service d’Urogalan. De nouvelles possibilités lui semblaient offertes, de nouvelles faveurs lui étaient accordées. Il ne pouvait en douter, il avait franchit une nouvelle étape et si celui qui doit être lui accordait plus, il exigerait plus également. Le visage grave suite à ces nouvelles révélations, il finit par rejoindre le reste de ses compagnons sachant que plus rien ne serait comme avant. En pénétrant plus profondément dans le royaume de son maître, il lui semblait avoir perdu quelque chose de son insouciance et de sa joie de vivre. Il mangea un morceau en puisant dans ses maigres réserves et acquiesça à la demande de Rak tout en cherchant Oromë et son jeune protégé du regard. Il fut légèrement surpris par la demande de Miriel.-Voilà qui ne va guère être pratique. Il peut s’écouler des jours avant que vous ne puissiez retourner à Thuldaë. Sans compter que nous n’en avons pas terminés avec l’Eirontalar et que c’est une bien grande dépense d’énergie que de transporter avec nous la dépouille de Cyprien. Il nous faudra dans ce cas trouver le moyen de mettre son corps à l’abris des prédateurs pour pouvoir le récupérer plus tard et je ne peux guère arrêter plus de trois jours les affronts du temps. Il adressa les paroles suivantes au jeune elfe au visage tatoué qui semblait avoir été laissé à leur garde.-Quand à la protection de celui dont je ne connais pas le nom, je l’assurerais comme j’ai veillé sur le jeune Josh. Il regarda leur jeune protégé. "Il serait bon de connaître ton nom, que tu ne soit plus pour nous un étranger. En ce qui me concerne, je suis Nob du clan des Sombreterre, sagespectre au service d’Urogalan. Je ne sais si Oromë t’a présenté Miriel, Inwen et rak ainsi qu’Ethan. Presque tous son membre ou ont des liens avec la confrérie sylvestre." Ce faisant, il désigna ses camarades les uns après les autres, ne s’étalant pas plus que nécessaire et n’attendant pas plus de leur jeune visiteur que ce que celui ci pouvait offrir. Jette le sort préservation des morts sur Cyprien si c’est la volonté de tous.Sorts de niveau 0 :Lumière Assistance divine Détection de la magie Lecture de la magie Sorts de niveau 1 :Blessure légère Bouclier de la foi Bénédiction Frayeur (domaine) Sorts de niveau 2 :Préservation des morts. Cacophonie Ramollissement de la terre et de la pierre.(domaine)
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Novice de la Confrérie
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La nuit fut courte mais réparatrice, elle avait permit pendant quelques heures, à la demie, d'oublier la mort du gardien Sylvestre et de son mal-être pendant le combat de la veille. Se redressant après la caresse d'Ethan, elle rougit et s'excusa. La nuit avait été plutôt fraiche et elle avait du se rapprocher du forestier à la recherche de chaleur. Tout en se levant, Inwën écouta la nouvelle délivré par Miriel.
¤ Oromë a disparu! Elle jeta un coup d'oeil circulaire sur le camp et sourit en voyant l'enfant. Il reviendra! L'enfant et là et il reviendra le chercher sauf si Corellon le rappelle à lui.¤
Se tournant vers Ethan, elle rajouta.
- Miriel a sûrement raison! Une chose est sûr, Oromë est un homme déterminé mais surtout protecteur! J'en ai fait les frais il y a pas si longtemps. Il se peut effectivement, qu'il soit partit seul réclamer sa vengeance. Et si l'enfant est là, c'est qu'il nous l'a confié pour qu'il reste à l'écart du danger. C'est ce que je pense et si j'ai raison, l'un de nous devras surveiller l'enfant et ne pas prendre part au combat. Il faut nous dépêcher et faire un choix en marchant!
Finissant sa phrase, la novice attrapa son sac et prit de quoi manger tout en rassemblant ses affaires. Un combat important les attendaient et il était hors de question de laisser le stress la figer comme la veille. Aussi, après avoir salué tout le monde et avant de partir, Inwën s'isola quelques minutes prier son dieu. Assise en tailleur, une main enfoui dans la terre, l'autre posée sur le tronc d'un arbre, elle ferma les yeux et respira profondément.
¤ Corellon! Je me sens dépassé par ce qui arrive et je ne sais pas si je suis digne d'appartenir à la famille des gardiens Sylvestre. Beaucoup d'éléments me font douter sur mon choix et je ne supporterais pas de les décevoir. Après cette mission, si j'y survie, je devrais parler à maître Isorion.¤
Inwën/QuevvenRéputation: 1.5
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MJ Narration: TousNob Sombreterre lance préservation de mort. Le corps de Cyprien est prémuni de la décomposition : 3 jours Nob Sombreterre perd une ration de survie.l fallait parer au plus presser et l’alternative propose par le hin était certainement la meilleure chose à faire pour que les compagnons puissent poursuivre leur mission. Le sagespectre appliqua religieusement les paumes de ses mains sur la poitrine du défunt et récita sa litanie. Petit à petit, une vague de lumière ocre enveloppa le corps de Rebhe-Llon d’un cocon protecteur, l’effet visuel ne dura que quelques secondes mais l’effet, quand à lui tiendrait trois jours. Alors que le gardien lugubre terminait son office, les aventuriers qui assistaient à la scène, décelèrent tous une légère odeur putride venir titiller leurs narines d’une façon désagréable, certainement un des effets du sortilège exécuté par l’halfelin et qui selon toute vraisemblance allait disparaître peu après, oui selon toute vraisemblance….
La réapparition au même moment du sihasapas fut rassurante pour le groupe qui se préparait désormais à quitter les lieux….caeris, il se nomme Ecaeris, souffla le druide alors que les compagnons se rapprochaient d’eux, l’enfant s’était instinctivement rapproché de l’elfe vert, de dernier posa une main rassurante sur sa tignasse en bataille et l’ébouriffa. L’enfant demeurait silencieux mais dardait sur le groupe un regard attentif.- Il appartient à la tribu de Jeamenth…. Les confidences de l’enfant faisaient état d’une attaque de leur campement par des humains qui s’était déroulée en l’absence des guerriers de son clan. Une dizaine de familles, ce qui n’avait pas empêché les femmes et les enfants en âge de le faire de se battre avec fougue mais en en vain. Ils avaient cédé. Des femmes avaient été immolées, des nouveaux nés piétinés, massacré les anciens. Seuls quelques-uns des enfants avaient été épargnés dont Ecaeris. Il avait chuté lourdement en arrière en voulant défendre sa mère et il avait perdu connaissance. Il s’était réveillé captif, autour de lui, cinq enfants de son clan enfermé dans des cages, entreposées dans une caverne, entourés par des N’Tel’Quessirs. Il était le dernier des enfants en vies, les quatre autres étaient morts dans les jours précédents, lâchés comme du gibier et traqués. Un jeu mortel dont Ecaeris aurait pu être la dernière victime si les compagnons n’étaient pas intervenus la veille au soir.
Avant de poursuivre, voyant les compagnons prêts au départ, le druide fit silence et les observa…- Un ventre vide et un gosier sec n’a jamais aidé le guerrier à vaincre ses ennemis, déclara cette fois le sauvageon sur un ton presque moqueur, se mettant à genou sur le sol, l’enfant toujours à ses côtés. Il ôta son outre de son côté et la disposa devant lui, le bouchon retiré tandis que d’une autre main, il extirpa de sa besace une morceau de tissus qu’il posa aux pieds de l’enfant. A l’intérieur des baies et quelques fruits comestibles, de quoi composer un petit-déjeuner certes frugal mais revigorant.
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Oui elle était prête à partir, mais elle n'avait pas une seconde imaginé qu'Oromë pourrait revenir. A posteriori, cela paraissait idiot : elle ne connaissait pas le héraut des Sihasapas, et elle n'avait fait que mettre en jeu des préjugés qui bien qu'ils aient eu des chances d'être vrais, s'étaient au final révélés faux, comment souvent.
Et elle s'en voulait même, s'en voulait d'avoir transmis cette idée que peut-être Oromë, sur un coup de sang, pouvait avoir mis en péril leur mission, mission qui était aussi celle de l'elfe sauvage depuis qu'il l'avait décidé. Ils étaient de la même race, lui et elle, tous deux si proches de la nature que la moindre égratignure faite à un arbre de leur forêt, que le moindre déséquilibre induit par une force extérieur les touchait personnellement, à leur en faire perdre la raison ; en un sens, elle le comprenait.
Et c'était hélas ce qui se déroulait et ce contre quoi ils partaient en croisade : la vendetta personnelle de quelques vengeurs extrémistes qui mettait en péril la paix même entre les nations elfiques et les nations humaines, parce qu'excédés, ils avaient perdu le contrôle. Le contrôle d'eux même, et le contrôle de la situation par conséquent, qui ne manquerait pas de chuter dans des abîmes de violence si tout n'était pas arrêté très tôt.
Gracieusement, comme à son habitude, elle quitta l'appui de l'arbre et alla se positionner autour du petit-déjeuner que leur proposait l'orateur. Après l'avoir salué d'un Alae discret et l'avoir remercié des yeux pour ce qu'il leur rapportait, Miriel choisit quelques fruits qu'elle commença à grignoter, tout en réfléchissant au déroulement de la journée, qui était pour elle encore très floue ... Quant au départ, elle laissait l'initiative à Ethan de rompre ce témoignage d'amitié que leur faisait Oromë, et qu'elle honorait, confiante. Pour le moment...
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Le prêtre d’Urogalan regardait avec nostalgie le corps de Cypriens désormais préservé des ravages du temps. Il ne savait pas ce qu’allait décider ses compagnons mais continuer de transporter le corps avec eux lui paraissait une dépense d’énergie importante qui pouvait leur coûter fort chère. Il murmura un dernier adieu au rôdeur avant de porter son attention à l’ensemble du groupe. Oromë etait revenu et ils avaient pu prendre connaissance de l’histoire et du nom du jeune captif. Tout semblait encore avoir rapport avec ces fameuses grottes mais il restait à savoir combien d’homme avait rassemblé Teilos Eirontalar. Conscient des changements opérés depuis la veille, conscient d’avoir passé un nouveau cap dans sa compréhension des secrets de son culte, Nob se tenait à l’écart contrairement à son habitude. Cela ne l’empêchas pas d’être attentif à tout ce qui se disait et à intervenir.
-Combien d’homme ? de combien d’homme dispose l’Eirontalar ? Pensez vous que le jeune Ecaeris puisse nous aider à rencontrer Jeamenth ? Parce qu’il va nous falloir décider de ce que nous allons faire, n’oublions pas que nous n’étions pas parti pour massacre Teilos mais pour mettre fin à ses actes sans que cela débouche sur une escalade de violence entre humains et elfes.
Ayant déjà mangé, Nob ne s’approcha pas plus de ses compagnons et attendait de voir les réactions de chacun. Finalement, cette guerre n’etait pas sa guerre même si il lui répugnait de voir des morts inutiles. Il songeait toutefois à des familles comme celle du forestier, se sont elles qui avaient le plus à perdre dans un tel conflit alors qu’elles ne demandaient qu’a vivre en paix. Grave, le Sagespectre posa son regard sur Ethan.
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Inwën s'était rapprochée du Hin, comme pour dire "bon voyage" une dernière fois au gardien sylvestre, Cyprien Rebhe-Lion. Elle fronça le nez discrètement, quelque peu incommodée par l'odeur. Heureusement ce fut le moment que choisie Oromë pour faire sa ré-apparition et qui permit à la demie de s'éclipser avec moins de culpabilité.¤ Ecaeris, du clan de Jaementh! Celui même qui nous a fait prisonnier! Le voilà le moyen! Oromë remmènera certainement l'enfant Sy-Tel chez lui, si Corellon le permet.¤ Elle avala trois baies et remercia le sihasapas d'un signe discret de la tête. Regardant Ecaeris d'un œil attendrit, elle haïssait sur le moment sa moitié d'héritage humain, se demandant comment on pouvait agir avec tant de cruauté et mépriser autant les autres races. Elle se demanda même si son N-Tel de père aurait pu participer à ce genre de chasse. Fermant les yeux, elle chassa cette pensée horrible.
Déterminée plus que jamais à retrouver l'estime de ses pères, même si pour l'instant ce n'était que de folles pensées, elle voulait retrouver sa broche et s'excuser auprès de la tribu Sy-Tel'Quessir. La rôdeuse s'approcha du druide et lui demanda de bien vouloir s'isoler avec elle du reste du groupe. Inwën attendit la réponse du druide, espérant que celui-ci accepte sa requète.
Inwën/QuevvenRéputation: 1.5
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