Quand les chasseurs deviennent le gibier, Dernier Chapitre.

Comme sagespectre, Nob comprenait la suspicion d’un être loin de son clan, loin de son territoire. Il était aussi conscient que leur intervention aurait plus de poids si d’anciens mercenaires à la solde d’Eirontalar venaient à témoigner contre lui. En tout cas, bien plus de poids que si ces preuves etaient agitées à la barbe des humains par une bande d’Elfe qu’ils rendaient responsables du massacre de convoyeurs.
Peut être avait il réussit à convaincre Rak et qui sait, Broxigar également . Si Nob avait une grande confiance envers les nains, il en avait beaucoup moins pour la race de son compagnon même si Ethan et sa famille semblait prouver que celle ci possédait des êtres dignes de confiances.
Il s’etait déjà détourné pour reprendre la route quand les paroles de Cypriens claquèrent à ses oreilles comme des coups de hache frappant le tronc d’un arbre. ¤ Ramper, il ose m’accuser de ramper ! ! que la peste soit de ses elfes qui malgré leurs longévités ne sont pas plus sages ou plus modérés que les humains. Pas étonnant que cette région soit au bord de la guerre, chacun d’eux semblait justifier les crimes de l’un par ceux de l’autre. Avait il oublié le massacre de la ferme Okmoss, avait il oublié les femmes pendu à un arbre et le corps éventré du compagnon de Rak ? ? ¤ les crimes d’un homme fut il noble justifiaient t’ils un déchaînement de violence ? Et on l’insultait lui, pour ne pas vouloir voir le monde en noir et blanc. Le prêtre se demandait finalement si leur mission etait toujours de démontrer la culpabilité de Teilos à la communauté humaine ou celle de prêter main forte à un druide tombé dans une furie sanguinaire.

Le visage du Hin s’assombrit au fur et à mesure des paroles de Cyprien. Il retrouvait celui qui avait été prêt à massacrer Lhamo lors de leur rencontre. Il était coutume dans son clan, de se méfier des elfes et encore plus des humains, pour avoir ignorer ses interdits, il en recevait aujourd’hui son châtiment. Aurait il été un chasseur de son clan qu'il se serait contenté de jeter un regard noir avant de s’éclipser au milieu des bois mais des jours de méditation ainsi que tout son enseignement acquis pendants ses dernières années si opposèrent.
Il n’avait fait qu’une proposition raisonnable et cet elfe le traitait comme un moins que rien, sa race etait peut être petite et peu nombreuse mais elle possédait toutefois son amour propre. La rage du sagespectre augmentait à chaque fois qu’il repensait à cette scène mais le prêtre qui était en lui en calmait les ardeurs. Ce fut avec soulagement que Nob accueillit une pause. Après l’anarchie qui avait raisonné dans sa tête pendant ces quelques heures de marche ou il s’etait replié sur lui même, il ne faisait aucun doute que la communion et la prière lui rendrait une partie de sérénité et de calme.
Peut être est ce pour ca que sa méditation fut plus profonde que d’habitude, peut être est ce également pour cela qu’il n’en ressortit pas avec la même impression de paix à moins que ce ne fut tout simplement à cause de l’agitation qui sembla secouer tout les autres membres de l’expéditions.


-Que se passe t’il ? ? qu’est il arrivé ? ?

Nob n’eut que le temps de voir Rak de Delzoun qui semblait se précipiter dans une direction bien précise. Inquiet, il saisi sa Morgenstern et se teint prêt à toute éventualité

Sorts de niveau 0 :

Lumière
Assistance divine
Détection de la magie
Lecture de la magie

Sorts de niveau 1 :

Blessure légère
Frayeur
Bouclier de la foi
Pierre magique

MJ
Narration: Oromë, Ethan et Inwën



Oromë s'était redressé, ses yeux brillaient de colère tandis qu'il voyait un nain bondir vers l'endroit où le cri avait résonné. Celui de l'humain. L'elfe sauvage sentait une colère sourde monter en lui, l'inconséquence de certains, pouvaient se révéler mortelle sur l'ensemble de groupe. Ici, on ne s'improvisait pas aventurier ni envisageaitune promenade dans ces bois sur un simple coup de tête! Non, la Haute-Forêt possédait certes d'innombrables endroits magnifiques mais aussi des dangers qui l'étaient tout aussi. Oröme en était plus que conscient.

Ethan et Cyprien se trouvaient non loin de lui, et si l'humain fit volte face en entendant le cri de détresse de Broxigar, prêt à agir, la main puissante du grugash s'abattit sur son bras.



Ethan se détourna, l’incompréhension se lisait sur son visage.



L’elfe sauvage coupa la parole au forestier, poursuivant en espruar

’ ’ …

Sur ces mots le druide s’empara de ses affaires sans s’émouvoir le moins du monde si ses paroles pouvaient choquer ou pas, et il reprit la route.

Non loin de là, Inwën, s'était levée, son arc à la main quand elle vit bondit le nain. Sachant pertinament ce qu'il voulait faire, elle lui hurla dessus.

- Non Rak!!!!

MJ
Narration: Miriel, Nob et Rak

Broxigar de Caladaï est mort

roxigar n’eut guère besoin de se poser de question car le pauvre prêtre de Kossuth qu’il était, paniqua et fut incapable de se défendre, non, les termes appropriés étaient plutôt qu’il crevait d’une trouille frénétique qui l’empêcher de raisonner et de bouger dans tous les sens sans le moindre raisonnement logique. C’est ainsi qu’il fut à peine surprit quand les les mandicules d’une araignée monstrueuse se refermèrent sur son cou. Pour débuter, elle lui suça le sang puis l'imprégnèrent et injectèrent dans son petit corps vidé de son fluide vital de la salive contenant des enzymes digestives, le transformant ainsi en une soupe prête à être aspiré. Confortablement installée sur sa toile, l’araignée allait s’occuper sereinement du corps de Broxigar Caladaï, fils du Cormyr. Rak de Delzoun, suivi de près par Miriel qui s’était précipitée à sa suite, tout comme Nob qui les trouva sur le chemin, se retrouvèrent à une centaine de mètres de l’énorme toile tissée entres quatre gros chênes pour d’une araignée monstrueuse de grande taille qui terminait de festoyer avec l’humain. Il leur restait peu de temps pour savoir s’ils abandonnaient le pauvre hère qui était maintenant mort en suppliant les dieux et tous leurs saints, oubliant même jusqu’à l’existence du Seigneur des Flammes, ou bien, prenaient-t-ils soins d’attirer sur eux son attention pour aller combattre cette bête et essayer de récupérer une enveloppe charnelle….vide….

MJ
Narration: Cyprien et Inwën

’elfe des bois et la demi-elfe n’avaient pas estimé utile de se joindre aux compagnons, une décision sans doute sage. Ethan venait tout juste de réussir venait juste d’intervenir auprès d’Oromë pour lui demander instamment d’attendre quelques minutes. Une demande acceptée par l’elfe sauvage., à contrecoeur….

De sa première rencontre avec une telle aberration, Miriel n'en tirait pas un souvenir très heureux. Loin de là. Mais voir de surcroit un cadavre inerte et encore chaud englué dans les fils de la maligne tisseuse, était quelque chose d'horrible.

Elle regarda autour d'elle pour y voir le nain, hache en main, coi devant cette scène, et le prêtre halfelin. A une telle distance, il ne faisait aucun doute qu'une flèche toucherait, mais la véritable question était de savoir si affronter la prédatrice en valait la peine. De cela néanmoins, elle n'avait le droit de décider ; mais si un de ses deux compagnons s'engageait, alors elle irait aussi, se lançant dans l’assaut suicidaire.

En calquant sa respiration sur le doux souffle du vent, sans que rien chez elle ne bouge sinon ses lèvres, elle ajouta dans un murmure :

-Maître nain, vous étiez proche de cet humain si je ne m'abuse. Je vous préviens que ces satanées bestioles sont résistantes et je pense que l'attaque serait insensée, totalement folle. Je vous conseillerai de retourner sur vos pas, doucement. Toutefois la décision vous appartient, mais si vous décidez de vous battre alors ...

Soudain elle s'arrêta comme le vent changeait de sens et lui soufflait dans le dos, portant ses paroles jusqu'aux sens aigus de l'araignée. Non pas qu’elle doutât un seul instant que cette dernière les eut repérés, mais le cas échéant, il était inutile que l’agression soit aussi sonore. Quand enfin le souffle des dieux se fut apaisé et eut tourné, elle reprit dans un murmure à peine audible :

-Si vous décidez de vous battre, ce ne sera pas seul.

L'elfe sauvage savait parfaitement qu'il ne fallait pas qu'elle fasse le moindre mouvement, qu’aucune de ses actions ne puisse paraître agressive à l’araignée et déjà ses paroles pourraient leur coûter la vie. Sans rien faire d'autre que de regarder l'araignée festoyer, la bouche plissée en un âpre rictus d’effroi, elle attendit les mots du nain, auquel elle souhaitait montrer qu'ils faisaient désormais partie du même groupe … et il était triste qu’une telle révélation eut besoin de telles circonstances pour prendre toute son ampleur. Si elle venait à mourir, son acte insensé et fol lui fermerait peut-être même les portes des terres de ses ancêtres … et par la même occasion, lui enlèverait toute possibilité de revoir son tendre aimé. A cette pensée, elle tourna doucement la tête vers le nain, ses prunelles étincelantes d’un sentiment qu’aucun n’aurait pu décrypté.

A peine sorti d’une longue et profonde méditation, Le prêtre d’Urogalan n’avait pas encore pleinement réalisé ce qui se passait. La situation etait d’autant plus confuse à son esprit qu’une partie des hommes se dirigeaient précipitamment vers le lieu d’ou provenait les cris alors qu’örome semblait vouloir continuer sa route d’un air plus qu’agacé. Une partie de la situation se révéla bien vite à lui quand il découvrit le macabre spectacle qui se déroulait entre les quatre gros chênes.

Un vieux réflexe lui fit regarder au dessus de sa tête. Il n’etait pas rare que cette espèce de vermine se rassemblent en colonie et il ne tenait nullement à servir d’amuse gueule et de friandise à d’autres bestioles tapis dans les branches des arbres alentours. Un frisson parcourut son échine , souvent dans son enfance, on lui avait raconté comment un petit groupe de chasseurs avait été attaqué ou comment un enfant avait été emporté par des araignées dans les limites d’un petit campement au plus profond des bois de Channath. Certes, il savait bien maintenant que la plupart de ses histoires etaient des contes destinés aux jeunes Hins pour leur apprendre la prudence mais il avait devant lui le corps disloqué de Broxigar pour en donner une certaine réalité.

Nob se reprit rapidement, il etait plus que probable que l’humain se fut éloigné inconsidérément pour une raison ou une autre. Il avait payé cette erreur de sa vie tout en participant bien malgré lui au cycle de la vie et de la mort.
Il ni avait rien à gagner à se frotter à cette araignée si ce n’est prendre le risque d’en réveiller d’autres. De plus, seul une partie des aventuriers etaient la et l’attitude d’örome ne le poussait pas à l’optimisme. Le sagespectre ne faisait pas grand cas de cet elfe à qui il ne devait rien mais il était conscient que l’aide de celui ci leur serait nécessaire pour contrer l’influence du druide.

Maudissant cet humain qui démontrait une fois de plus que cette race n’était pas fiable, il recula sans tourner le dos à la bête tout en s’adressant à Rak et Miriel.

-Je ne sais pas ce que Broxigar faisait la mais il à choisi son destin. Mes paroles peuvent vous sembler cruelles maître nain mais à l’exception d’Ethan, je n’ai jamais eu l’occasion de voir du mérite en eux. Il ni a plus rien à faire et aucune prière ne ramènera votre ami sur cette terre. Inwen a besoin de vous et le destin d’innocent aussi bien humains qu’elfes repose sur la poursuite de notre tache.

Nob ne souhaitait pas abuser des faveurs de son Dieu pour sauver une enveloppe vide et il espérait que le nain se montrerait raisonnable . Toutefois, il savait que l’amitié pouvait pousser à faire des choses insensés et il savait également que dans un tel cas, il n’aurait d’autre choix que de se jeter dans la bataille .

Lieu : Haute Forêt
Temps : Nuageux, petit vent
Moment : 13°

MJ
Tous

Rak de Delzoun a récupérer la masse d’arme de maître de Broxigar


yprien fidèle à lui-même s’était rangé de l’avis d’Oromë, toute cette agitation le déconcertait et il n’approuvait pas l’empressement de certains des novices à apporter aide et soutien à ces deux étrangers Mais que pouvait-il faire que sinon que raisonner Oröme car aujourd’hui, n’en déplaise à l’elfe des bois, la fraternité des Gardiens Sylvestres était une force réelle et palpable à condition que chacun se montrer à la hauteur. Celui qui se destinait à rejoindre les Rôdeurs de Solonor ne savait plus quoi penser. Il se sentait seul mais avait-il vraiment réfléchit à la tournure des événements et au fait qu’il n’accordait peu de crédit aux autres personnes alors qu’il était entouré par trois membres de sa guilde. Il fallait qu’il se reprenne et vite



L’elfe sauvage se retourna…

- Mon rôle est de veiller à ce que notre groupe ne se désunisse pas et en tant que novice de Thüldae, je suis comme mes compagnons, le garant de la parole de la confrérie et je manquerais à tous mes devoir en abandonnant ceux qui ont confiance en moi. Je ne juge pas des hommes sur leur race mais sur leur valeur. Donc nous attendrons le retour du reste du groupe avant de poursuivre ! Et ce n'est pas négociable.

Le ton de l’elfe des bois sonnait comme un défi et le fils de l’orateur haussa un sourcil devant cette attitude qu’il ne connaissait pas chez le novice. Pourtant Oröme ne répondit pas. Après tout, qui pouvait se targuer de connaître Cyprien Peutare. Derrière lui, Rak de Delzoun, Nob sombreterre, Miriel et Inwën étaient de nouveau là et devaient avoir entendu sa dernière réplique. Le visage du nain était sombre et en se détournant Cyprien avait comprit que Broxigar n’était plus. A vrai dire, il s’en moquait mais il n’allait pas rajouter de l’huile sur le feu inconsidérément.

Le nain gardait dans sa main l’arme du prêtre de Kossuth, qu’il avait trouvé presque par hasard alors que les compagnons rebroussaient chemin, ils avaient tous décidé de laisser la nature faire son œuvre, sage décision. L’araignée n’avait pas détecté les compagnons, fort heureusement et ils avaient adoptés une réaction dès plus sage.

Cyprien soupira et rejoignit sans un mot Oromë…

Ethan Larford

- Il est dangereux de s’égarer en haute-forêt. Les imprudents le paient souvent de leur vie. Que le Dieu de Broxigar Caladaï l’accueille près de lui et que la culpabilité ne vous étreigne pas Rak de Delzoun…ce n’est nullement de votre faute… -------------------- Si de prime abord cet humain avoisinant les deux mètres et à la carrure impressionnante peut vous paraître distant et froid, il ne faut pas vous y fier. Père de famille comblé et époux heureux, Ethan veille attentivement sur les siens. Chasseur, forestier et guide de son état, il sert la cause des Gardiens Sylvestre.

Ethan avait adopté un ton amical même si ses paroles pouvaient être incomprises par le nain mais Ethan Larford ne parlait toujours avec son coeur. Il dévisagea chacun des membres de la petite troupe.

- Il est temps d’y aller mes amis, si tout le monde est fin prêt ?

Inwën fut la première à hocher la tête

Rak avait couru, couru, et couru.

¤ Pas lui aussi ! Pas lui aussi ! ¤

Cette pensée n'avait pas cessé d'agiter son esprit jusqu'à ce qu'il s'arrête net, à la vue du corps englué sur la toile et vidé de toute vie.

La main de Rak s'était fermé plus fortement sur le manche de sa hache, les yeux rivés à l'horrible bête qui venait de tuer son meilleur ami sur cette planète.

¤ Tuer cette bestiole. Voilà ce qu'il faut faire. ¤ pensa-t-il, aveuglé par la colère.

Mais avant qu'il n'ait pu faire un pas, Miriel, puis Nob l'avaient ramené à la raison. Tuer une araignée géante ne serait pas facile. Et de quoi était-elle coupable ? Elle n'avait fait qu'obéir à ses instincts. Si Broxigar ne s'était pas jeté dans ses pattes pour une raison qui lui était propre, jamais ce drame n'aurait eu lieu.

- Vous avez raison, reconnut-il. Vos paroles tombent sous le sens. Merci d'avoir couru avec moi pour tenter de sauver mon ami. Je ne l'oublierai pas.

Le guerrier raccrocha donc sa hache à son ceinturon. Et alors qu'il allait faire demi-tour, son regard se posa sur la masse d'armes de maître de son ami. Il marcha jusqu'à elle, la ramassa. Son regard se porta une dernière fois sur le cadavre de Broxigar. Puis il repartit vers le campement.

La masse d'armes à la main, le visage encore sous le choc de l'événement tragique qui venait de se dérouler, il arriva au moment où l'un des elfes s'exprimaient, visiblement en contradiction avec la majorité du groupe.

Puis ce fut le tour d'un humain, un véritable colosse pour Rak. Celui-ci le remercia d'un hochement de tête pour les paroles réconfortante par rapport à Broxigar.

- Je suis prêt, certifia Rak. Merci pour votre soutien dans ma peine. Et merci à ceux qui ont voulu le sauver. Vous montrez que vous êtes des gens biens. Je commencer à croire que vous avez dit vrai pour Eirontalar. J'aimerais bien qu'on retourne vers Fort Noénar pour prouver la vérité, et l'arrêter.

Le combat définitivement évité, les vieux souvenirs douloureux qui étaient remontés à la surface eurent vite fait de disparaître de nouveau, et de retourner là où ils étaient restés pendant ces dernières années : au fin fond de la mémoire de Miriel.

Sans cesser de regarder l'araignée, prête à agir au cas où, l'elfe sauvage avait reculée plus lentement que ses compagnons, et n'avait tourné le dos à la chose que quand ils furent en vue du campement. Là les choses n'avaient guère avancées, et apparemment, l'impatience était palpable chez les elfes et Oromë.

L'elfe fut reconnaissante à Ethan d'adresser quelques réconforts au nain qui, malgré la façade qu'il affichait, devait se sentir très mal, perdu même ... heureusement qu'Inwën était encore là, elle.

Après un hochement de tête, elle s'adressa à Ethan :

-Oui, Rak à raison. Nous sommes prêts, et il nous faut aller de l'avant pour en finir au plus vite.

Et en se baissant légèrement pour s'adresser au nain seul, elle murmura :

-Sachez que je pleure la perte d'un allié, qui qu'il fut. Broxigar Caladaï a été votre ami cher, et de part l'amitié qui aujourd'hui nous lie -je l'espère-, sachez que je partage la peine d'un ami pour le décès d'un ami.

Sans ciller, elle se rapprocha plus d'Inwën, laissant tranquillement le nain considérer exactement ce qui s'était passé et ce qui en retournerait désormais. Quand elle fut fin prête, elle regarda Oromë dans les yeux et formula un du bout des lèvres. Un remerciement pour le respect qu'il accordait au chagrin d'un homme, qui quelques heures auparavant était encore un ennemi qu'il fallait éliminer ...

Un dernier frisson, un dernier regard du prêtre d’Urogalan en direction de la pauvre dépouille de Broxigar engluée dans la toile furent son dernier adieu envers l’humain. Le moral du Hin n’etait pas au plus beau, il y avait tant de compagnons qui les avaient quittés ou étaient morts lors de cette aventure.
Toutefois, un peu de courage lui revint quand il entendit les paroles de Cyprien. L’unités, la solidarités seraient les armes les plus efficaces pour vaincre les périls à venir. Voir Le rôdeur tenir tête à Oromë lui remit du baume au cœur car la haine et l’individualisme etaient les deux actes qui semblaient conduire Jeamenth et un bon nombre d’elfes dans un conflit dont personnes ne tireraient vraiment avantage. Nob fit un geste de Reconnaissance en direction de Cyprien et se retourna en direction de Rak avec un léger sourire flottant sur ses lèvres.

-Des gens biens ! Par ma foi, je ne sais si je le suis réellement mais j’ai des principes et cet Eirontalar semble en bafouer la plupart. Notre araignée serait une créature de paix à coté de ce chasseur de tête. Oui, il nous faut continuer et permettre à Ethan de prouver aux humains que cet être est indigne de leur communauté. Il ni a qu’ainsi que nous pourrons mettre fin aux agissements de ce Teilos sans déclencher de représailles contre la communautés des elfes.

Tenant fermement sa Morgenstern dans la main, le sagespectre ajouta.

-Faisons en sortes que tout nos compagnons, qu’ils soient morts ou qu’ils aient dut nous quitter n’aient pas œuvrés pour rien. Pour Broxigar, pour crane d’œuf, pour Bur’dhyme, pour Lhamo et d’autres peut être, continuons et arrêtons ses massacres inutiles.

Rak écouta Miriel lui chuchoter à l'oreille.

¤ Pleurer Broxigar ? Elle semble sincère. Vraiment, je me suis trompé sur ces gens. Et dire que je les ai combattu il y si peu de temps. Eirontalar, je te maudits. Tout ces morts par ta faute ! ¤

Le guerrier serra les poings tandis que la colère l'envahissait. S'être mit au service d'un être aussi ignoble lui était insupportable. Et sa fiancée !

Les pensées du nain d'écu furent interrompues par les paroles de Nob.

- Tu as entièrement raison, l'halfelin. Excuses-moi, j'ai oublié ton nom. Donc je disais, tu as entièrement raison. On doit arrêter ce massacre inutile. Mais comment ? S'il a perpétrer tous ces actes ignobles, c'est bien parce-qu'il est puissant. Et quand il ne chasse pas, il est dans le fort qui est bien construit, et bien défendu aussi bien que j'ai pu le voir. N'est-ce pas Inwën ?