Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3

Le noble Ar’Tel’Quess n’en revenait pas. Ils avaient obtenu la victoire, une chose inespérée. Aël’Telàwërith en voulait à cousin de l’avoir mit dans cette situation, alors qu’ils auraient pu aller chercher du renfort et mettre toutes les chances de leur coté. Pour autant, force était de constater, qu’ils avaient eut les moyens de parvenir à défaire ces engeances du mal. Finalement, le Sy’Tel’Quess avait sans doute eut une vision plus lucide que la sienne sur leur réelles capacités.

Il fallait bien avouer que le prêtre-mage ne les connaissait pas depuis assez longtemps pour avoir une évaluation fiable des réelles possibilités du groupe. Mais les Gardiens Sylvestres semblaient se transcender lorsqu’ils se battaient ensemble. A moins que ce ne soient qu’une coïncidence poussée par l’instinct de survie. Toujours était-il qu’avec l’arrivée d’Yvhann le combat avait rapidement tourné en leur avantage.

Aël’Telàwërith s’apprêtait déjà à aller s’occupé des gobelins qui dormaient paisiblement grâce à ses bons soins. Lorsque la situation bascula avec l’arrivée de nouveaux adversaires.

¤ Par le luth de Corellon !! Mais combien sont-ils ? ¤

Il fallait agir vite, mais pas de façon inconsidérée. Ils avaient été obligés de subir le combat précédent, n’ayant aucune véritable stratégie à imposer à leurs ennemis. Il ne fallait renouveler l’expérience. Le premier de la seldarine avaient sans nul doute possible guidé leurs coups pour leur donner la victoire. Mais il ne fallait pas abuser de leur bon vouloir. Et démontrer que les elfes étaient capables de pouvoir se gérer eux-mêmes. Que faire ? Là était la question. Une rapide analyse de la situation s’imposait.

Khell avait été le principal investigateur de leur victoire en prenant tous les coups, il avait su occuper l’ensemble des belligérants. Seule, il était évident qu’il avait beaucoup souffert, beaucoup trop pour renouveler l’expérience. Il était évident que le gros loup, ne surviraient pas longtemps à une nouvelle offensive de cette intensité.
A voir la violence des attaques, le Mah-Faernsuor se doutait que les elfes ne résisteraient pas longtemps à un pareil traitement. Il allait donc falloir ruser. Sauvegarder la vie de Khell, sans quoi Enoriel ne s’en remettrait sans doute jamais. Tout en préservant leur intégrité, le véritable combat n’était pas là devant eux, mais bien sur l’île aux gémissements. Il fallait pouvoir y arriver en pleine forme et non déjà à moitié mort.

L’elfe doré revenait à sa première idée. Depuis tout temps, la forêt avait été l’alliée des Tel’Quessir, et aujourd’hui encore, elle semblait être la plus sure chance de survie.


’

Le serviteur de la Couronne d’Arvandor aurait bien mit en pratique son plan immédiatement, mais son devoir lui imposait de s’assurer que les elfes allaient bien se mettre à l’abri avant de penser à sa propre sécurité. Dès qu’il les verrait bouger, il irait lui-même se percher dans un arbre, en espérant qu’il aurait plus de chance cette fois-ci. Mais, si tel n’était pas le cas, la sagesse l’obligeait à penser à la suite. Diminuer les capacités des archers était dans ce cas là, la priorité. Il lui restait un sortilège qui pourrait aider un peu.

L'euphorie de la victoire s'empara d'Enoriel. Ils avaient réussi. Contre toutes attentes, les loups maléfiques avaient succomber aux sorts, flêches et coups de crocs. Enoriel voulut se jeter sur Khell pour le remercier mais celui ci se mit à grogner de façon étrange. Enoriel pensa de prime abord qu'il était en colère, souffrant trop à cause de ses blessures. Les animaux ont parfois ces réactions face à la souffrance. Mais en ce instant présent il n'en était rien. Khell fixait quelquechose devant lui comme s'il était près à bondir. Le jeune druide regarda alors dans la direction et écarquilla les yeux. Trois autres worgs venaient d'apparaître dont deux avec des gobelins juchés sur leurs dos. Comment ne les avaient-ils pas senti arriver avant ? Ils avaient profiter de la confusion du combat pour arriver et maintenant les 3 comparses et le loup se trouvaient dans une posture vraiment peu envieuse... Un nouvel assaut de ces terribles créatures signerait de toute évidence la fin de leur périple... Mais comment faire ? Les worgs couraient trop vite et fuir serait stupide et inutile. D'un autre côté, comment faire front à ces colosses à fourrure ?

C'est alors que l'elfe noble proposa son idée. Lui monter dans les arbres ? Avec sa force physique c'était peine perdue... A moins que...

-Je vais essayer mais Khell devra m'aider, l'escalade ça n'a jamais été mon fort.

Enoriel joignit le geste à la parole, convaincu qu'ils ne pouvaient se permettre de perdre du temps. Il courut jusqu'à l'arbre le plus proche et monta sur le dos de Khell pour lui permettre de monter sans trop de problème. Il aggripa les branches les plus bases et les plus solides pour se hisser en sécurité.

(HRP : la suite n'est valable que si j'ai réussi à escalader)

Une fois dans l'arbre, le druide de la Haute-Forêt ordonna à Khell de retourner voir Narvath et Mirtzar. Il n'était pas convaincu que le faire partir augmentait sa sécurité mais en l'instant présent, Aël’Telàwërith avait entièrement raison : le loup ne pourrait plus contenir d'assaut frontal sans y laisser la vie. Et cela, Enoriel refusait d'y penser.

Enoriel escalade un arbre avec l'aide de Khell.
Puis si possible Enoriel lui donne l'ordre de trouver le nain et l'halfelin

A plusieurs reprises déjà, Ezédryn avait failli abandonner sa traque. En effet il était rassuré : Les worgs n’avaient visiblement pas rejoints un groupe plus important et s’éloignaient constamment de l’endroit où Arkh et Shalan devaient être en train de monter le camp. Cependant, au moment où il allait faire demi-tour et s’apprêtait à se mettre en chasse de proies plus appétissantes, il repéra devant lui un mouvement.

¤Flutouille ! Je les ai rattrapés !¤

Se dissimulant dans la végétation, couvert par un bosquet d’ifs, il put observer les gobelins empoigner leurs arcs et descendre de leurs montures.

¤Et en plus ils vont attaquer…. ¤

Attaquer qui ou quoi ? Ezédryn de sa position n’en avait aucune idée. Tout au plus pouvait il supposer qu’il s’agissait du groupe pourchassé. Au-dessus de lui, un faucon siffla. Levant les yeux, il distingua l’animal en vol stationnaire au-dessus des worgs.

¤Un guetteur…¤

Un des premiers échanges qu’il avait eu avec Arkh et Shalan lui revint alors en mémoire :
« Nous sommes à la recherche de deux des nôtres, » avait dit la jeune femme les accompagnant « deux elfes sauvages. Les deux sont accompagnés de familier, un loup répondant au nom de Khell et un faucon dont le nom m’échappe je dois l’avouer. Peut-être que cela vous interpelle ? Les avez-vous croisés ? »

¤Je les avais croisés en effet… Et je crois que je viens de les retrouver¤

Cela ne lui laissait guère de choix... Si ceux-là étaient ceux que ses compagnons recherchaient, il devait les aider… Il réfléchit rapidement. Stratégiquement sa position n’était pas mauvaise. Avec un peu de chance, il pourrait tirer deux voir trois flèches sur les gobelins avant que ceux-ci ne comprennent qu’ils avaient un ennemi dans leur dos. De plus, il est toujours plus simple de tirer sur quelqu’un quand on n’a pas à craindre que le quelqu’un en question vous en balance une également…. Bref la tactique était simple : Tirer une flèche, se dissimuler puis recommencer.


Ezédryn tire une flèche sur le gobelin le plus proche

L'amant de la nature qui en appréciait sa rudesse, son chaos, sa sauvagerie exemplaire ainsi que son manque de justice, fut à cette occasion, servi. Il n'avait jamais, auparavant été en si mauvaise posture. En temps régulier, la fatigue se faisait ressentir avant, mais là, en Cormanthor, la nature était plus pernicieuse qu'ailleurs et leurs course folle pour rattraper les voleurs d'enfants avait fait un boulot impeccable. Sans oublier les multiples combats qu'ils avaient dû essuyer en quelque jours seulement.Si les elfes sont coriaces dans leurs environnements, ici, la nature avait changé, si bien que le seul fait de si tenir debout, se révélait un exploit.

Donc, c'est en s'oubliant totalement que le Grugach ne ressentit pas sa propre fatigue le gagner, oui, mais en avait-il eut le temps d'en prendre compte? Une erreur impardonnable qui lui serait, sans le douter, sa dernière. Car là devant lui, venu de nul part, et qui devait avoir dévoré les êtres-mètre sur leurs passages, trois autres Worgs enragés le frapperaient avant même qu'il ne puisse agir. La vision qui s'offrait à lui, fût louable, au moins il ne tomberait pas sous le coup sournois d'un assassin furtif, non, il tomberait devant des êtres monstrueux qu'il avait tout au long de sa vie, combattu en tentant d'éradiquer les sombres devoir des forces sombres de l'Univers. De plus, le temps que les Worgs prendraient à le décapiter, donnerait le temps nécessaire à son compatriote et au noble de se mettre à l'abris. Cela était un devoir humble et gratifiant pour un cavalier noble, mais pour le sauvageons, c'était du sale boulot et fallait le terminer. Lui de toute façon n'aurait pas le temps de courir et de grimper aux arbres, il était trop loin d'eux.

C'est derniers moments seraient pour lui, une ultime épreuve. Le cri de Floyr lui avait fait lever les yeux sur sont seul et fidèle ami; sa beauté et la finesse de son vol l'avait toujours émerveillé en lui donnant la force de surmonter les épreuves en tout moment. Là, la fatigue et son soudain épuisement, fit qu'il n'avait presque plus la force de relever son genou du sol, regardant venir sur lui, les gueules bavantes et acérée de dents bien réelles. Ses mains tremblaient de fatigue et son corps ne répondait plus aussi adéquatement aux ordres de son cerveau. Si son esprit était au paroxysme, son corps mortel s'affaiblissait. Alors il ouvrit son esprit et alla puiser à même la nature.

Son arc, voyant les Worgs foncer sur lui, restait par terre et rapidement il saisi une pincé de poils de taureau puis avec des gestuels fluides, précises et ordonné, il accompagnait l'ensemble d'une onde sonore naturel et bien aimé.

Il senti en lui une force brute, animal et emplit d'une fougue hors du commun. L'essence du taureau venait de prendre place dans ce corps affaiblit
par la fatigue et l'épuisement. Si il en avait eut le temps, il aurait fait appel à une restauration partiel, mais il en était tout autrement.

Par chance qu'il avait attaché son poignard coup de poing à son poignet gauche, il n'aurait pas à perdre de temps à le dégainer. La lame qui pointait au dessus de sa main attendait patiemment de rencontrer la chair du premier Worg. Sa main se referma solidement tendit qu'il ne cherchait pas à se relever, préférant rester au plus près du sol possible, pour l'instant.

Intérieurement son sang bouillait, son faciès était que plis sévère et regard meurtrier tendit que son esprit s'élevait à défendre l'équilibre de la nature, des engeances goblinoïdes qui grouillaient sur les terres sacrées et millénaires.

Le sang coulerait encore sur cette terre et elle s'abreuverait de ce délice si précieux. Les vivants ne respectait plus la nature, ils s'en servaient sans rien donner en échange. Si certains elfes et autres races, s'intéressait à l'équilibre de la nature, les autres, plus nombreux, la détruisait au seul profils de leur richesses personnel. Yvhann allait nourrir de son sang, la terre de ses ancêtres et offrirait, il espérait, un peu du sang des ennemis de celle-ci.



Sort: Force du taureau. Attaque avec poignard coup de poing.

L’elfe doré fut satisfait de voir que cette fois, Enoriel suivait la voie de la sagesse et de la raison. Le Sy’Tel’Quess était déjà partit se mettre hors de portée des Worgs et de leur terribles crocs qui garnissaient leurs puissantes mâchoire.

Alors Aël’Telàwërith se tourna vers Yvhann pour s’assurer que lui aussi avait comprit le message. Les yeux lavande du noble Ar’Tel’Quess s’agrandirent pour ressembler à ceux des humains, car ce qu’il vit fut une véritable surprise. Voir le Gardien Sylvestre dans cette position de reddition était tout bonnement inconcevable. Le prêtre-mage cru un instant que l’elfe sauvage préparait l’un de ses sortilège puissant. Mais force était de constater qu’il n’en était rien.

Cette fois, l’agacement s’empara du noble. Aucun Esti ne devait négliger sa vie, ni engager celle d’autres elfes sans raisons. Chacune des vies d’un représentant du peuple valait au moins dix humains, et plus que n’importe qu’elle autre race peuplant Faerûn. Yvhann devait en être conscient. Et s’il l’ignorait, le serviteur de Corellon Larethian allait se charger de le lui rappeler.

Les plans du Mah-Faernsuor venaient lamentablement de tomber à l’eau. Exit la sécurité des arbres, il allait falloir s’exposer une fois, pour protéger un Tel’Quessir. Exit le sortilège pour aveugler l’un des Gobelins archer. La seule chose qui comptait maintenant, c’était Yvhann. Aël’Telàwërith se mit à courir en direction du Gardien Sylvestre encore à terre.

[Elfique]- Yvhann de Yössmar, Yvhann de Yössmar, fils d' Ysmaë de Yössmar, et de Maëll Illsdram, levez-vous… Levez-vous et battez-vous Gardien. Un jour viendra où vous tomberez, un jour viendra où plus rien n’aura d’importance, un jour viendra où vous aurez gagné votre place en Arvanaith. Mais ce jour là, n’est pas encore arrivé… Non Gardien Sylvestre de Thüldae, ce jour n’est pas encore arrivé. Alors, levez-vous !! Levez-vous et battez-vous pour vous-même, pour votre frère Enoriel, pour vos idéaux, pour votre peuple. Et pour la reconquête de notre territoire ancestral, pour que la nature, si cher aux elfes, soit débarrassée que ces immondes créatures et que les Tel’Quessir puissent y revenir vivre en paix.

Le prêtre ne faisait plus attention, ni aux Worgs, ni aux archers Gobelins. Toutes sont attention était maintenant tournée vers l’elfe sauvage.

[Elfique] - Corellon Larethian, vous aime Yvhann. Votre vie m’est chère, alors du courage. Montrez à vos aïeux qu’ils peuvent être fiers de vous. Battez-vous pour vos idéaux, pour les enfants s’il le faut. Mais de grâce… ne me laissez pas mourir pour vous protéger, sans même vous battre. Ne jouez pas avec ma vie !! Allez cousin, La Couronne d’Arvandor et derrière lui toute l’Hexade sacrée veille sur nous.

L’elfe doré toisa Yvhann de toute sa hauteur, tel un souverain toisant un soldat atteint d’un manque de combativité. Il se tenait droit et fier, sa Arkerym dans la main droite. Il la leva au-dessus de sa tête et poussa une nouvelle fois l’antique cri de guerre auquel s’était déjà rallié tant d’elfe valeureux.

- Elegard Aquilar!!!

Puis, il fit volte-face et planta ses deux pieds dans le sol. Reprenant la poignée de son arme à deux mains, il se mit en position défensive, prêt à recevoir la charge de l’ennemi. Il lança une fois le cri de guerre elfe, tel un défi craché à la face de l’ennemi.

Second jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
2 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : Beau temps
Moment : Après-midi

MJ
Narration: Ezédryn, Enoriel, Aël’Telàwërith et Yvhann

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Round 1

Enoriel sous effet de Peau d’écorce: reste 9 minutes 20
Aël’Telàwërith sous effet de Bouclier: reste 2 minutes 20
Gobelins du 1er combat sous effet de Sommeil

Etat préjudiciable : Yvhann est épuisé, sa vitesse de déplacement réduite de moitié, sa dextérité et sa force subissent un malus de -6 points et descendent respectivement à 11 et 6

Ezédryn attaque cavalier gobelin 1
Attaque à distance: 12(dé)+ 4 = 16 vs 15 : Réussite
Dégats : 10
PV cavalier gobelin : 9-10= -1
Cavalier gobelin 1est mourant

Aël’Telàwërith se met en defense totale

Enoriel court vers un arbre accompagné de Khell
Khell se couche pour permettre à Enoriel de se hisser sur son dos
Test d’escalade Enoriel DD 12: 17(dé)+ 1 = 18: Réussite
Enoriel juché sur le dos de Khell parvient à se hisser sur une branche

Cavalier gobelin 2 attaque Yvhann
Attaque à distance: 6(dé)+ 4 = 10 vs 16 : Echec
Worg 2 attaque Yvhann
Attaque au corps à corps: 10 (dé)+ 7= 17 vs 16 ( ca): Réussite
Dégats : 10
PV Yvhann : 45-10= 35
Worg 1 attaque Yvhann
Attaque au corps à corps: 8(dé)+ 7= 15 vs 16 ( ca): Echec
Worg 3 attaque Aël’Telàwërith
Attaque au corps à corps: 3 (dé)+ 7= 10 vs 18 (( ca) +4 (défense total): Echec

Yvhann lance sur lui-même Force de Taureau
Yvhann récupère 4 points de force. , sa dextérité et sa force passent respectivement à 15 et 10
Yvhann attaque Worg 2
Attaque au corps à corps: 20(dé): Réussite automatique
Confirmation de critique : 18 (dé) + 4 : 22 : Critique confirmé
Dégats : 4 x 3: 12
PV Worg 2 : 40-12= 28 PV

Floyr attaque Worg 2
Attaque au corps à corps: 17 (dé) +3 = 20 vs 14 (ca) : Réussite
Dégats : 2
PV Worg 2 : 28-2= 26 PV
Khell se jette sur Worg 2
Attaque au corps à corps: 9(dé)+8 = 17 vs 14 (ca) : Réussite
Dégats : 14
PV Worg 2 : 26-14= 12 PV

roire un seul instant que l’apparition de cette nouvelle menace allait effrayer les trois tel’quessir, était méconnaître le Beau Peuple. Ainsi, Chacun se prépara à affronter ce nouvel ennemi, Enoriel fut le seul à se conformer à la stratégie raisonnable du prêtre de Corellon, ce dernier, ne pouvant décemment laisser Yvhann affronter seul au corps à corps ces bêtes monstrueuses.

Yvhann et Aël’Telàwërith virent fonder sur eux les trois worgs et leurs deux cavaliers, deux? Non, les elfes virent l’un des gobelins s’affaler sur sa monture mortellement touché à l’omoplatte par une flèche. Le corps du petit être verdâtre se trimballait désormais de gauche à droite. Un allié nouveau ? Ils n’eurent pas le temps de s’attarder sur la question que les worgs étaient sur eux. L’elfe sauvage fut le premier à sentir ses chairs se déchirer sous la morsures des bêtes. Même ressourcer et bénéficiant d’une nouvelle vague de combattivité grâce au sortilège qu’il venait de lançer, le druide rôdeur allait avoir fort à faire. Tout comme l’evereskan. A l’abri dans les arbres, le druide regarda l’ennemi se jeter contre ses compagnons, il pensa in instant que Khell allait quitter les lieux mais en voyant le familier d’Yvhann se jeter dans la mêlée, le loup, dont la fourrure était sanguinolentes, était à mille lieux d’écouter le druide. Non, il ne l’entendait pas quitte le théâtre de ce terrible et magnifique engagement. Il était un animal, puissant, sauvage, ces worgs étaient l’antithèse de ce qu’il était. Il ne pouvait donc pas fuir. C’est pourquoi le prédateur s’enfonça sans hésiter d’un bond dans le combat. Ils étaient un tout, il combattrait donc jusqu’au bout. Pendant ce temps, le loup argenté des deux gardiens pulsait contre leur cœur, à l’unisson…

A l’opposé, Ezédryn qui avait fait mouche dès le premier tir, voyait la mêlée s’engager, un furieux corps à corps. L’humain devait maintenant décider de la conduite à tenir….

Initiatives Round 1

Jet d'Initiative Khell et Floyr : 18(Dé)+2=20
Jet d'Initiative Ezédryn : 15(Dé)+3=18
Jet d'Initiative de Aël’Telàwërith: 13(Dé)+3=16
Jet d'Initiative de Yvhann: 12(Dé)+4=16
Jet d'Initiative d'Enoriel : 5(Dé)+6=11
Jet d’Initive Worg 1 à 3 : 5(dé) +2 : 7
Jet d'Initiative de gobelin : 1(Dé)+0=1


MJ
Narration: Narvarth

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Round 5

Narvarth attaque sanglier 2
Attaque au corps à corps (A 2 armes) Kama: 14 (dé)+ 6= 20 vs 16 ( ca): Réussite
Dégats : 7
Attaque au corps à corps (A 2 armes) Epée courte: 10(dé)+ 6= 16 vs 16 ( ca): Réussite
Dégats : 7
PV Sanglier 2 :11-14 : -3
Sanglier 2 est mourant

Mirtzar: Stabilisation (10%) : 63 = Echec
Dégâts : 1
Mirtzar : PV -3-1 = -4
Mirtzar est mourant

Fin du combat

ort d'une volonté à toute épreuve, le fils Languelion mit un terme à l’existence du second sanglier en le frappant simultanément deux fois et c’est le souffle court, le corps couvert de sueur, que le hin réalisa que l’affrontement avait prit fin. Il avait vaincu….

Mirtzar était toujours là, dans la même position où il était tombé, perdant encore du sang….

-Yaaahh ! Exprimant ainsi l’effort qu’il faisait en mettant toute sa force dans ses coups pour venir à bout du second sanglier, Narvarth eut l’impression que ses armes lui échappaient lorsque le cochon sauvage chuta suite à cette double attaque. Il en resta surpris quelques secondes, le temps de reprendre son souffle et de voir que le protecteur de sa harde venait effectivement de périr en remplissant son office. Craignant de le voir se relever comme la première bête, et plein de remord d’avoir combattu une créature qui ne lui avait rien fait, le hin s’empressa de s’assurer que cette vaillante bête ne souffrirais plus inutilement.
Assurant sa prise sur la petite épée qu’il tenait dans sa main gauche, il lâcha son kama et vint s’agenouiller contre le flanc de sa proie, lui posant la main sur la tête, empoignant sa fourrure, il se mit à murmurer une prière à a déesse.
-Yondalla, cette bête s’est bien battue, pour défendre son clan, allant même jusqu’à mettre à mal un de ses adversaire, je te serais reconnaissant d’aider son âme à trouver la paix.
Ces paroles furent aussitôt suivies du geste précis destiné à trancher la gorge de la bête.

Le fils du clan Languelion n’avait pas pour habitude de s’en prendre ainsi à une bête qu’il considérait comme innocente, et pour s’excuser auprès de la Nature qui venait de perdre inutilement une de ses créatures, il se serait volontiers laisser aller à se recueillir sur cette mauvaise action, mais il devrait repousser ce moment à plus tard, un autre devoir contradictoire l’attendait.

Le nain était tombé. Narvarth devait lui porter assistance.
Il se releva donc pour rejoindre le corps inerte du Fils de la pierre. Il laissa tomber l’épée ruisselante du sang de cochon pour avoir plus facile de récupérer son compagnon.
Profitant que le feu dans son sang se consumait toujours, emplissant de force le corps du petit combattant, le sagespectre entreprit d’éloigner Mirtzar de la berge, l’allongeant aux côtés des deux sangliers.

Le hin n’avait pas vraiment de connaissances pour rétablir son ami, mais il était clair pour le petit forestier que le sang qui coulait abondement des cuisses naines ne ferait qu’aggraver l’état déjà lamentable du Molosse.
Sachant également qu’il ne pouvait se permettre d’attendre qu’un des elfes, bien plus performant que lui dans le domaine curatif, ne revienne apporter des soins au blessé, Narvarth essaya du mieux qu’il pouvait d’arrêter les saignements.

Pour cela, son instinct lui disait de faire un garrot sur chaque cuisse, au dessus de chaque blessure.
Seulement il n’avait rien pour les réaliser, son sac était resté près des embarcations. Refusant de s’en prendre aux vêtements du nain, déjà déchirés de toute part, il déchira des bouts de sa propre tenue de voyage. Lui possédait encore son armure pour cacher l’état de ses habits.

Espérant que les elfes reviennent suffisamment tôt pour sortir son Frère des Marches de cet état, le Cerf serra nœuds aux bouts des deux morceaux de tissus.
Observant l’effet que son maigre secours produisait sur le blessé, il était prêt à déchirer un autre morceau de sa tenue pour l’appuyer sur les plaies afin d’arrêter l’écoulement du sang.

L’esprit du hin, suite à la cessation des hostilités, retrouvait peu à peu sa clarté, rappelant au sagespectre que les compagnons qu’il attendait étaient surement encore en train de combattre de leur côté, et qu’ils auraient surement besoin de lui également, mais il ne pouvait se résoudre d’abandonner ici le corps de son ami, le laissant ainsi aux soins de tout charognard de passage que l’odeur de sang attirerait immanquablement. Comme pour atténuer son sentiment de culpabilité, la tête du hin se mit à tourner en même temps que son souffle avait plus de difficulté de remplir ses poumons, sa hargne le quittait, et comme à chaque fois elle le laissait dans un pitoyable état de fatigue.

Prenant sur lui pour se déplacer d’une arme à l’autre, les ramassant avant de revenir s’asseoir aux côtés du nain, le sagespectre se dit qu’il pouvait peut être aider son compagnon à tenir le coup autrement qu’en le soignant, il s’adressa au corps qui à ses côtés ne bougeait que faiblement à chaque respiration hasardeuse.
-Mirtzar, on doit attendre que les elfes viennent t’aider. Soupirant tout en se demandant si son ami l’entendait, il poursuivit. Je t’ordonne de tenir le coup Mirtzar ! Les cochons ont put trouver le repos dans la mort, mais à toi, je t’interdis cette paix !
Même s’il savait qu’un guerrier méritait de mourir au combat, le rôdeur ne pouvait se résoudre à laisser partir l’esprit du nain.
-Je t’ordonne de t’accrocher Mirtzar ! Tu t’es engagé à porter secours aux enfants, tu ne peux pas les laisser ainsi aux mains des drows !
¤Dépéchez vous messires elfes !¤
Le hin veillerait sur le nain jusqu’au retour des elfes, malheur à quiconque s’essayerait à achever le nain.

Narvarth tente des premiers soins sur Mirtzar.

La première charge passée, les rôles étaient distribués. Par chance, Yvhann avait retrouvé du poil de la bête et défendait chèrement sa vie. Grâce soit rendu à Corellon, le noble Ar’Tel’Quess avait tenté de titillé l’égaux du Gardien Sylvestre pour le faire réagir. Aël’Telàwërith ne savait pas vraiment si s’était bien lui qui avait redonné courage à l’elfe sauvage. Mais peut lui importait, l’essentiel s’était que l’elfe sauvage donne de la lame.

Il y aurait au moins un elfe qui avait une chance de se sortir vivant de ce combat. Enoriel s’était mit hors de porté et c’était une bonne chose. Vu son adresse avec un arc dans les mains, il serait un atout, et une préoccupation de moins pour le prêtre de Corellon.

L’Ana-Sic-Silistri avait bien vu le Gobelin tomber. Au départ, il s’était dit que décidément ces peaux vertes étaient de bien piètre cavalier. Mais lorsqu’il ne vit pas le Gobelin se relever. Le Mah-Faernsuor sut que c’était autre chose. Soit il y avait un autre lanceur de sorts dans les environs, soit les elfes de Cormanthor n’étaient pas si loin que cela. L’elfe solaire n’aurait pas sa réponse tout de suite. Et pour l’immédiat peut lui importait, il y avait bien plus important : survivre à ce combat.

Aël’Telàwërith s’était bien défendu. Mais ce défendre ne serait probablement suffisant. S’il voulait pouvoir aider Yvhann avec ses deux Worgs, il devait d’abord éliminer le sien. Et sans attaquer, s’était peine perdue. A moins qu’Enoriel ne lui prête main forte du haut de son arbre. Pour autant, le serviteur de la Couronne d’Arvandor doutait que ce soit le choix que ferait l’elfe. Yvhann avait objectivement bien plus besoin des flèches d’Enoriel que lui-même.

Aussi fallait-il ne compter que sur soit et sur la protection du Seigneur de la Seldarine et peut-être l’appui de sa tante, si elle avait entendu son appel. L’elfe doré attaqua donc alliant prestance et efficacité, à la mode esti, il tenta de frapper et de commencer son travail de sape sur la vie du Worg.

Aël’Telàwërith attaque avec épée longue tenue à deux mains.

Il avait réussi ! Grâce à son compagnon à quatre pattes et sa nouvelle stature impressionnante, Enoriel avait réussi, pour le moment, à se hisser au-dessus de la mêlée. Sa position lui conférait un avantage tactique considérable et il pourrait prêter mains fortes à ses compagnons de manière bien plus efficace. Il était maintenant temps de juger la situation.

Khell n'en avait fait qu'à sa tête mais cela n'étonnait qu'à moitié le druide. Si Khell était un loup c'était aussi un Gardien Sylvestre à part entière et Enoriel savait que le canidé connaissait sa mission sacrée. Il aurait du avoir peur pour lui mais une autre émotion le submergeait. En effet, il était pour ainsi dire celui qui pouvait décider de l'issu du combat. Il devait empêcher que ses comparses tombent sous les coups de ces créatures, abominations permanentes envers la Nature et ses principes. Il lui fallait prendre une décision et vite.

D'un côté Yvhann au prise avec 2 worgs tenaces mais secondés par les deux familiers. De l'autre, le prêtre aux prises avec un worg, seul et blessé. Il y a quelques temps, Enoriel aurait ignoré le sort de l'elfe solaire, trop pédant, trop hautain, trop suffisant qu'il l'avait trouvé peu après leur rencontre. Mais au fil du temps, il avait appris à comprendre la mission du serviteur de Correlon et ses motivations. Il avait mieux cerné sa personnalité et, même si des nombreuses zones d'ombre cachaient certainement un passé énignatique, Enoriel savait à présent qu'il pouvait compter sur lui et son savoir. Et il avait toute confiance en les capacités du dirigeant des Gardiens Errants pour le laisser combattre les deux worgs pour le moment. Son choix était fait.

Le jeune druide se cala donc entre la branche et le tronc et décocha une flêche en direction de l'assaillant Aël’Telàwërith, bien décidé à empêcher le trépas de ce dernier.

Enoriel tire une flèche sur le Worg 3

Le temps n'était pas à savoir si c'était, soit la morsure du worg ou soit les paroles oxydantes lancé a son égard, par Aël’Telàwërith qui firent que tout son être fut parcourut d'une violente rage intérieur. Le coup était parti, que plus prestement. Son poing gauche fermé, armé d'une lame, avait percuté des chairs. La violence avec laquelle le coup était arrivé avait ouvert une large plaie. Le Sy’Tel’Quess profiterait d'une telle occasion. Ne cherchant pas à dégager la dague du corps du monstre, il pressa celle-ci encore plus loin dans l'orifice qu'elle avait ouvert dans les chairs de son ennemi démoniaque et ce, avec force et détermination. Sa main gauche s'enfoncerait, cherchant un organe à l'intérieur même de la bête, aidé de sa lame à double tranchant à son devant, découpant encore plus profondément les chairs, en ouvrant ainsi la voie a suivre vers les dernières pulsations du mal qui peste à l'harmonie sylvestre. De sa position rabaissé, un genou au sol, de sa main libre, il prit son fléau d'arme léger à sa ceinture et chercha à rompre l'une des pattes qui se déplaçait autour de lui.

Le cri de ralliement du noble se fit révélateur et aussi, donna un réel coup de fouet pour la volonté du sauvageons. Les mots avaient résonné lointain, mais réel. Venant du équarrit druidre-rôdeur, les seules paroles marmonnées, toutes étaient empreintes d'une rage sauvage et sans pitié. Le sang qui l'aspergeait, venait d'une source impure. Momentanément il ressenti, là, l'extraordinaire sensation d'être en vie, plus qu'en tout autres moments. C'est la violence dans les combats qui avait toujours animé les puits secrets du grugach, appuyé maintenant avec l'animosité qu'il portait pour les gobelins, ceci lui procura la force de volonté pour atteindre son but; loin encore d'ailleurs.

Se jouant bien des volontés de chacun, la nature qu'il aimait, chaotique, sans pitié, lui avait prit des forces non négligeables, l'amenuisant à chaque mouvements. D'autres forces, par-contre, venaient l'animé d'une fougue toute forestière, la présence non lointaine d'autres membres des Gardiens Sylvestres, procurait un souffle de force commun et intarissable; Sylvanus lui avait procuré la force d'un taureau; l’Ana-Sic-Silistri avait entonné un cri ancien et puissant.

Ses coups étaient calculé, Il ne tiendrait plus longtemps à ce rythme, ainsi ils devaient êtres précis, ravageurs et mortelle. Le temps parut diminuer, devenir lent, les images plus clairs. Un calme rapide puis, comme si l'ancienne force familial reprenait du dessus, ou venait chercher leur dernier souffle, ce fit entendre soudainement, du dessous d'un Worg...


-- Elegard Aquilar!!!-

Le sauvageons, dirigeant des Gardiens Errants, orphelin d"idéaux familial, se ralliait à l'antique cri de guerre que le noble Ar’Tel’Quess venait fièrement d'entonner.

Chaque particule, chaque atome, chaque force en présence, participaient à un combat d'harmonie, était là, le souffle de vie de la nature, comme nourriture, le sang versé, emplirait sa coupe.



Attaque à deux main. Main gauche continu de pousser dans le corps adverse avec la dague coup de poing et la droite frappe aux pattes avec le fléau d'arme léger.