Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3

Couché dans l’herbe, Aël’Telàwërith ne quittait pas des yeux le Sy’Tel’Quess. Les divergences d’opinion et les petits outrages de Mitzar et Narvarth étaient maintenant bien loin de sa conscience. Couché sur le sol, il n’y avait plus qu’à attendre qu’Enoriel revienne vers lui, pour aller chercher les autres, et revenir avec un plan d’action.

Lorsque le druide des gardiens errants se retourna vers lui pour lui faire comprendre, la situation à l’aide de signes relativement explicite, le Haut-Elfe su qu’il n’en serait rien. Enoriel avait décidé de passer à l’action. Et ça ne tarda pas à se confirmer dans les faits.

¤ Hei-Corollon shar-shevelu !!! Aillesel Seldarie ¤ (A la grâce de Corellon !!! Seldarine protège nous)

Dès que l’elfe sauvage se retourna, le Mah-Faernsuor se leva. S’il ne voyait pas les gobelins, ces derniers ne devaient pas le voir non plus. L’Ana-Sic-Silistri visualisa le sort qu’il allait lancer en premier. Enfin, dans le calme, il commença à plasmodier des paroles mystiques accompagnées de gestes précis. Lorsqu’il termina son incantation, il se déplaça rapidement en se courbant pour être un peu moins visible. Il gagna la ligne d’Enoriel, mais se décala d’environ trois pieds pour ne pas donner la position du druide.

La surprise fut de taille. Ce n’était pas tant les petits êtres avec une face aplatie et des bras démesurément long pour leur taille qui inquiéta instantanément le fidèle de la Couronne d’Arvandor. Mais les canidés aux pelages noirs et aux yeux de braises. Aël’Telàwërith pria Corellon de lui accorder la force de protéger l’elfe sauvage, qui selon lui s’était montré peut-être un peu trop présomptueux de croire qu’ils pourraient en venir à bout sans renfort. Ne sachant pas encore, s’il avait été repéré. Aël’Telàwërith savait que ce combat là, était déjà mal engagé et il aurait besoin de tout l’appui de son dieu pour que les deux elfes s’en sortent vivant.

Il n’y avait qu’une seule chose à faire dans l’immédiat, tenter de diminuer le plus rapidement les forces en présence. Déjà l’elfe le Haut-Elfe se concentrait sur le second sortilège qu’il emploierait avant de crier pour appeler les renforts, en espérant qu’ils seraient attentifs et que sa voix porterait jusqu’à eux.


Aël’Telàwërith lance bouclier
Aël’Telàwërith se déplace pour se porter à la hauteur d’Enoriel mais en se décalant sur sa droite ou sur la gauche (en fonction) d’une dizaine de mètres.

Second jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
2 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : Beau temps
Moment :Matin

MJ
Narration: Enoriel et Aël’Telàwërith

Aël’Telàwërith lance Bouclier.
Enoriel lance Enchevêtrement.

ans hésiter une seule seconde,Enoriel passa à l’action en faisant appel aux pouvoirs de Rillifane Rallathil, allant puiser force et assistance dans la terre nourricière. Une réaction si rapide que l’elfe doré n’émit pas la moindre protestation devant tant d’inconscience car le prélat ne pouvait l’ignorer, le gardien errant venait de mettre inconsidérément en danger leur vie. Et s’il n’y avait que cela. Il ne pouvait pas espérer de renforts immédiats car de longues minutes seraient nécessaires avant que leurs compagnon d’arme ne surgisse, et cela, à la condition extrême qu’ils prennent connaissance du danger…

Il ne fallait pas abuser des faveurs de Tymora…

De son côté, le haut-elfe se montra à la hauteur de son rang et de son titre. Le combat qui s’annonçait allait être difficile, très difficile. Il ne reculerait pas, certain d’avoir en lui les ressources nécessaires pour atteindre la victoire si Corellon le lui permettait…

Devant les deux Tel’Quessir, au centre de la bande de gobelins, la puissance du Seigneur des Arbres se mit en branle. Les plantes se mirent en mouvement, douées d’une vie nouvelle, essayaient de capturer les créatures avec une vivacité étonnante.

1er Round (Surprise)
Jet d'Initiative d'Enoriel : 14(Dé)+6=20
Jet d'Initiative de Aël’Telàwërith: 17(Dé)+3=18.
Jet d’initiaves Worg 1 à 3 : 15 (dé) +2 : 17
Jet d’initiatives Gobelin 1 à 5: 9 (dé) +1= 10
Jet d'Initiative Khell : 4(Dé)+2=6

MJ
Narration: Narvarth, Yvhann et Mirtzar

Narvarth tente de chercher des plantes et des pierres
Connaissance de la nature Narvarth DD 20: 7(dé)+9 (comp)= 16 : Echec

arvarth s’éloigna d’Yvhann et de Mirtzar en remontant les berges, tout en demeurant sur ses gardes. En quelques minutes, il se rapprocha de roseaux, de fougères et d’arbrisseaux que son regard avait accroché mais sans pouvoir les identifier, la végétation en Cormanthor était si variée que pour l’étranger, qu’il était difficile de reconnaître aisément telle ou telle plante avec certitude. Enfin c’était le cas pour le moment de Narvarth. Même les berges du cours d’eau semblaient vierges de toutes pierres capables d’armer sa fronde, leur taille était bien trop grande…

Jetant un coup d’œil en arrière, il s’aperçut que la berge venait de faire un coude et qu’il ne voyait plus ses compagnons….

Non loin de là, le Vigoureux et le représentant du Beau Peuple eurent sans doute la même réaction en percevant tous les deux en même temps trois ki simultanés, un son que le nain connaissait un peu mais pas aussi bien que l’elfe vert qui se raidit. Son compagnon à plume n’était pas visible, assurant une veille aérienne comme le lui avait demandé Yvhann. Son cri d’alerte ne pouvait signifier qu’une chose, un danger menaçait Enoriel et le noble haut-elfe. Et force était de constater qu’avec tous ces bavardages, cela faisait déjà quelques minutes que les deux éclaireurs étaient partis….

Le grugach écoutait toujours Narvarth, gardant la tête à l'écoute pendant qu'il inspectait les feuilles d'Ajoncs, puis il répondit...

- je tenterai de trouver de mon coté, des feuille d'Ajonc ainsi que des pierres pour votre fronde, mais je préfère vous redonner les feuilles d'Ajonc Narvarth, j'ai observé leurs forme et écouter vos conseils pour les trouver, cela devrait me suffire. Je vous remercie de votre intérêt porté maître Hin.-

Par la suite, la dernière question de l'être-mètre laissait raisonner le druide-rôdeur puis il ajoutait...

- Me permettre de tuer de jeunes pousses de Châtaigniers, reviendrait à ne plus respecter la nature qui ma vu naître et qui à fait de moi se que je suis présentement. Je comprend que les pousses sont plus souples, moins lourdes qu'un bâton de Chêne sec, mais le Chêne est robuste, dur et de plus la nature l'a mit sur notre chemin. Ceci est un signe qu'il faut écouter avec son coeur et son Esprit. Il est vrai que j'aurais préféré un Frêne, mais Sylvanus a mit sur ma route un Chêne, donc!.-

Il prit le temps de regarder bien profondément dans les yeux du jeune Hin, puis il ajoutait...

-Sylvanus me permettra d'en solidifier la nature du bâton, quand il sera temps, n'ayez crainte Narvarth. Vos réflexions me touche, vous tenez à comprendre nos choix et cela est une marque apprécié. Maintenant, ne vous éloignez pas trop loin et restez à vue.-

Par la suite, près du rivage d'où ils étaient, le sauvageons tentait de trouver des pierres qui pourrait être utiles à la fronde de Narvarth et y regarder pour des plantes utiles, puis soudainement, un cri qui ne pouvait être autre qu'une alarme retentissait au travers la nature.

* Damnation, pas encore... C'est qu'il est occupé ce Cormanthor! * S'exclamait-il mentalement et furieux.

Les traits faciaux devinrent d'une dureté sauvage puis son regard pointait la direction qu'Enoriel et le noble avaient prit. Là, sa sagesse lui manqua un brin, sans regarder Mirtzar il lançait sur un ton sec et dur...

- Prévenez Narvarth et magnez vous, il y à danger auprès de nos compagnons.- [I]

Lui, le sauvageons, n'attendant pas les deux êtres-mètre, parti d'un pas de course, arc en main gauche et encoché, tenant la flèche entre son pousse et l'index, suivant les traces laissé par le noble, lui même laissant amplement sa trace en courant. Il courait habillement sautant à certaine occasion pour ne pas perdre de temps. Il s'imaginait plus d'un scénarios, était-ce encore des Harpies? Avaient-il tombé dans un piège? Il remerciait la providence d'avoir laissé partir vers le noble et Enoriel, son fidèle volatil Floyr. Combien de fois l'avait-il sauvé du pire en l'avertissant adéquatement ?

Son tatouage semblait bouger sur lui, il sentait un vent qui le parcourait sur tout le corps, il aurait prit son envole si il aurait put, mais en était pas là, la présente oeuvre. Il ne faisait que courir, rapidement mais que courir et sauter par dessus les obstacles du trajet. Le chemin lui paraissait long, interminable. Arriverait-il à temps, qu'il se demandait et machinalement, il balayait cette pensée trop futiles a son goût pour forcer encore plus sa cadence. Puis, naturellement, il commençait à réciter les paroles du credo des Gardiens Errants et c'est a la suite de celui-ci qu'il réalisait qu'il n'avait pas été judicieux, ni sage, de laisser en arrière les êtres-mètre. Il maudissait son action et sa témérité. Il recommençait à réciter mentalement le credo et ce, il le ferrait jusqu'au moment qu'il verrait Enoriel et le noble, par la suite, il serrait en mesure d'établir le constat des faits.

C'est pensif que le sagespectre s'éloigna de son Frère Molosse et du Gardien Errant, certaines paroles du grugach résonnaient encore dans son esprit. Alors que lui même appréciait de se trouver dans des forêts où autres environnements naturels, il se proclamait sensible à leur bien être, mais la relation qu'avait Yvhann, et surement Enoriel également, avec cette nature qui les entouraient était placée à un stade nettement supérieur au sien, et il lui fallait assimiler ce que ça impliquait.
En tant que Cerf, il lui semblait naturel de chercher à en connaître le plus possible sur les valeurs de ces Gardiens Sylvestres qu'il était amené à côtoyer. Il ne servirait à rien pour la Compagnie qu'il se rapproche d'eux sans les comprendre le maximum.

Qu'Yvhann soit sur de la valeur de son nouveau bâton par exemple faisait planer des suppositions dans l'esprit du Fils du Clan Languelion, cette relation qu'avait le rôdeur-druide avec la nature apportaient vraisemblablement à ce dernier autre chose que des informations. Un soutien mutuel semblait les lier.

Se promettant d'être plus observateur de cette relation à l'avenir pour vérifier ses pensées, Narvarth laissait ses pieds le guider le long de la berge.
Dans un même temps, ses yeux en balayaient le rivage et ses alentours à la recherche d'éléments pouvant leur être utiles. Mais c'est vainement qu'il effectua ces recherches.

Arrêtant de marcher pour regarder tout autour de lui, Narvarth se rendit compte que ses pas l'avaient mené au delà du champ de vision de ses camarades restés sur les lieux de la dernière rencontre avec les harpies, et avec les dernières rencontres qu'ils avaient fait dans ces bois, il semblait dangereux de rester ainsi en solitaire.

Il tourna donc les talons, dans le but de longer les berges dans l'autre sens, espérant que plus loin en aval il trouverai d'avantage son bonheur. Machinalement ses yeux scrutaient la végétation rase alentours, mais il ne fit que reconnaître les espèces qu'il avait vu quelques instants plus tôt.

Bizarrement, Narvarth n'arrivait pas à rester concentrer sur ses recherches, son esprit était ailleurs, dans les bois sauvages entourant le Mont Trempfeu. Une fois encore il se demandait ce que pouvaient bien devenir les siens. Cela faisait trop longtemps maintenant qu'il était parti sillonner les routes sous les conseils du Chaman, pour fortifier sa personnalité. Il lui tardait de tous les revoir, mais pour l'instant il avait une mission en ces bois, et même celle ci achevée, il lui faudrait attendre d'avoir pu présenter son rapport à cet Isorion qu'il n'avait vu que peu de temps et qui l'avait chargé d'une mission que le hin n'avait su effectuer avec la mort de l'Elfe de Lune, puis ensuite retourner à Sundabar faire son rapport à ses supérieurs en espérant qu'ils acceptent de lui laisser prendre congé le temps de retourner auprès des siens s'assurer de leur bien-être.
¤Me laisseront-ils seulement m'absenter si longtemps?¤
Essayant de rester optimiste, le sagespectre se raccrochait à cet espoir de revoir au plus tôt ce Clan qui lui était si cher.
Il n'était pas si évident pour Narvarth de rester seul dans son coin dans cette forêt qu'il ne connaissait encore que trop peu, ses doutes le rattrapaient et le perturbaient plus qu'il ne l'aurait admis.

La nature avait répondu à l’appel du druide, et grâce à son sort Enoriel venait de se défaire d’une moitié des adversaires. Mais, il restait encore deux des worgs montés de leur cavalier. Si les gobelins n’inquiétaient pas outre mesure, le Mah-Faernsuor. Il en était très différemment des créatures au pelage noir. Se battre à un contre un contre ces créatures là, c’était le meilleur moyen de mettre un terme rapidement à son existence sur ce plan. La fuite était impossible, car jamais il ne courrait plus vite qu’un worg, même si ce dernier était chargé d’un petit verdâtre.
Hors Aël’Telàwërith était loin d’avoir accomplit quoi que se soit pour son peuple ou sa famille, pour pouvoir penser à Arvanaith maintenant.

Le prêtre du Premier de la Seldarine, regrettait déjà d’avoir lancé son sort de protection en premier. Il avait s’agit d’un réflexe de survie plus qu’une action mûrement réfléchit. Et pour un Ar’Tel’Quess de son rang s’était inadmissible. S’il avait été au sein d’une troupe esti, il se serait certainement fait vertement réprimandé.
Maintenant, il était trop tard, s’il avait eut un peu plus de temps devant lui, il aurait pu tenter d’aider grandement son cousin. Mais le sort auquel il avait pensé, allait lui demander trop de temps. S’il était prit pour cible par l’une des créatures, il n’aurait pas le temps de terminer son incantation avant que les gros loups soient sur lui.

Aël’Telàwërith avait désespérément besoin de temps. Trouver un abri à partir duquel, il pourrait soigner ses sorts, devenait une urgence.
Il regarda autour de lui. Cette forêt avait été le domaine des elfes pendant des millénaires. Le prêtre-mage savait maintenant, pourquoi. Il choisit un arbre qui lui semblait accessible et grimpa suffisamment haut pour se retrouver à l’abri des coups ennemis.
La méthode n’avait peut-être rien d’honorable aux yeux de certains. Mais cette notion n’avait aucune espèce d’importance aux yeux des elfes. Seul le résultat comptait.

Il ne restait plus qu’à trouver une position à partir de laquelle, il pourrait lancer ses sortilèges, sans avoir à craindre pour sa vie et sans risque de tomber. A partir de là, il pourrait canarder ses adversaires et aider de son mieux le Sy’Tel’Quess et son loup. Le Haut-Elfe espérait qu’Enoriel aurait la même analyse, pour sa sauvegarde.

…

Aël’Telàwërith court vers l’arbre accessible le plus proche.
Aël’Telàwërith utilise escalade pour grimper à l’arbre et se mettre hors d’atteinte des Worgs.

Enoriel avait très bien entendu le noble. Mais il ne fit pas mine de répondre à sa requête voilée. Il n'abandonnerait pas Khell une fois de plus, même contre une adversité à ne pas négliger. Il avait toujours su qu'il mourrait en forêt, en osmose avec la Nature, complétant ainsi le cycle de la vie, allant nourrir les arbres pour un éternel renouveau. Et c'est peut-être ce qu'il allait arriver. Mais jamais plus il ne se retrouverait séparé de Khell. Voyant que son sort avait diminué de moitié les adversaires en présence, du moins pour le moment, il décida qu'il était temps de se battre. Mais avant, il avait encore le temps de se protéger. Il se remit donc à chanter une prière pour que les arbres environnants confèrent à sa peau la résistance de leur écorce. Une fois protégé par eux, il recula derrière Khell et lui demanda de le protéger. Il pourrait ainsi peut-être continuer à demander les faveurs du Seigneur des Arbres pour qu'il continue à protéger un de ses enfants, protecteur de l'équilibre. Son status de Gardien Errant prenai, durant ces secondes qui passaient, tout son sens. Il espérait juste réussir dans sa tâche afin de ne pas décevoir son dieu ni sa confrérie ni Aël’Telàwërith qui s'était engagé à le protéger en l'accompagnant...

Enoriel lance peau d'écorce sur lui-même (+3 armure naturelle)
Enoriel utilise le tour Protège appris par Khell
Enoriel recule derrière Khell

Second jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
2 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : Beau temps
Moment :Matin

MJ
Narration: Enoriel et Aël’Telàwërith

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Suite et fin Round (Surprise)

Enoriel lance Peau d’écorce.
Khell s’interpose entre son maître et l’ennemi
Aël’Telàwërith tente d’escalader un arbre DD 20 : 1 (dé)Echec automatique.
Jet de Sauvegarde de Réflexes du 4 ème Gobelin (piéton) DD14 : 12(Dé)+1= 13 Echec
Jet de Sauvegarde de Réflexes du 5 ème Gobelin (piéton) DD14 : 7(Dé)+1=8 Echec.
Jet de Sauvegarde de Réflexes du 3ème Gobelin (cavalier) DD14 : 4 (Dé)+1=5 Echec.
Jet de Sauvegarde de Réflexes du 3èm Worg DD14 : 2(Dé)+6=8 Echec
Effet préjudiciable pour tous les Gobelins 3,4,5 et worg 3 : Enchevétrés.
Jet de Sauvegarde de Réflexes du 1 er Gobelin (cavalier) DD14 : 14(Dé)+1=15 Réussite
Jet de Sauvegarde de Réflexes du 1er Worg DD14 : 10(Dé)+6=16 Réussite
Jet de Sauvegarde de Réflexes du 2nd Gobelin (cavalier) DD14 : 20(Dé)+1=21 Réussite
Jet de Sauvegarde de Réflexes du 2nd Worg DD14 : 17(Dé)+6=23 Réussite
2 worgs et deux cavaliers font mouvement vers Khell et Enoriel (Normalement au contact au prochain round)

noriel agissait avec son intime conviction. Oui il était en pleine posséssion de ses moyens, oui il était prêt à se sacrifier si cela était nécéssaire. Entre le Sy’Tel’Quess et l’Ar’Tel’Quess, deux mondes s’affrontaient même s’ils appartenaient à un seul et même peuple et aux yeux de Aël’Telàwërith qui voyaient l’obtination suicidaire d’Enoriel se confirmer, c’était une terrible aberration…

Alors qu’Enoriel invoquait la protection du Seigneur des Arble sur sa personne, le Haut Elfe tenta se chercher refuge dans les arbres mais sa première tentative se solda par un échec, avec une cotte de maille, escalader des arbres se révélait une entreprise ardue même pour un elfe. Pourtant l’idée du prélat de Corellon n’était pas mauvaise.

Chez l’ennemi, deux worgs montés par des gobelins gesticulant venaient d’apercevoir les empêcheurs de tourner en rond, un elfe et son familier. Qu’à cela ne tienne, il y aurait de la bonne pitance à manger au diner.

Initiatives Round 2
Jet d'Initiative de Aël’Telàwërith: 11(Dé)+3=14
Jet d'Initiative d'Enoriel : 9(Dé)+6=15
Jet d’initiaves Worg 1 à 3 : 11 (dé) +2 : 13
Jet d’initiatives Gobelin 1 à 5: 12 (dé) +1= 13
Jet d'Initiative Khell : 10(Dé)+2=12

MJ
Narration: Yvhann, Narvarth et Mirtzar

’est un Mirtzar les bras ballants que Narvarth rejoignit tandis que le regard de l'enfant vert avisait la silhouette du rôdeur elfe qui disparaissait à grande enjambées vers la direction qu’avait prise quelques minutes auparavant les deux elfes et le loup. Aussitôt les instincts du hin se mirent en branle, une boule le serra en ventre et des frissons parcourut son échine alors que les oreilles du sagespectre perçurent le cri d’alerte du rapace, répété inlassablement, Et Mirtzar, immobile, consentit enfin à dire quelques mots

- Il a dit magnez-vous, il y a danger pour nos compagnons…

Pendant ce temps, Yvhann courait à en perdre haleine, sautant les ronciers, passant sans s’arrêter les fougères et autres hautes herbes. Une course effrénée qui allait être longue, très longue, TROP longue et à entendre les kiiiiiiiiiiiiiiiii pressant de son compagnon à plume, cela n’augurait rien de bon.

¤ Par le luth de Corellion !! ¤

Intérieurement Aël’Telàwërith pesta de sa mal adresse. Toujours dans l’urgence, il jeta un œil à la situation. Les gobelins toujours empêtrés dans la végétation qui sous l’effet de la magie avait prit vie, tentaient vainement de s’en sortir. Mais ce qui attira le plus l’œil du Ar’Tel’Quess s’était que ceux qui progressaient sur le dos des worgs avaient leur regard sur Enoriel et Khell. Apparemment, pour le moment le divin Premier de la Seldarine protégeait son fidèle serviteur en le cachant à la vue des ennemis. Et ça changeait grandement la donne pour le Mah-Fearnsuor. Ils allaient avoir le temps de lancer son sortilège.

La donne était simple, moins il aurait d’ennemi à combattre, plus les chances de s’en sortir seraient grandes, même si elles restaient infimes aux yeux du noble. Chaque gobelin qui réussirait à sortir de la toile végétale serait une menace supplémentaire. Il fallait donc, l’éviter et avec un peu de chance, peut-être que ceux sur le dos des worgs libres seraient frappés avant de quitter la zone d’effet.

Chassant l’agacement dû à son échec, l’elfe doré prit le temps de se calmer en trouvant le réconfort dans une fervente prière à Corellion.

¤ Ô Couronne d’Arvandor, que ta bienveillante protection soit louée au firmament de la Seldarine. Regarde tes enfants et donne-leur la force de vaincre l’ennemi. ¤

Le Prêtre-mage se lança dans une longue incantation. S’appliquant de son mieux sur la coordination des gestes et de la parole, l’elfe du soleil tissa la tapisserie avec soin. Il s’efforça de sentir les ondes d’énergie brute qui émanait de la nature. Les visualisant comme autant de fils qu’il fallait nouer les uns autres afin d’obtenir les effets souhaités.

Aël’Telàwërith lance sommeil sur les gobelins.

Seulement il ne put continuer sa prospection, la recherche de plantes ou de pierres pour fronde attendrait.
De voir Mirtzar dans cet état n'augurait rien de bon, alors qu'Yvhann était déjà en route pour rejoindre les deux elfes.
S'éloignant de la rive, le sagespectre revint vers le bivouac improvisé. Il allait demander au Molosse ce qui se passait, mais les cris qui continuaient de se faire entendre répondaient déjà en partie aux questionnements du Compagnon des Marches.
Le sang n'était pas encore sec sur les lames suite à l'affrontement contre les harpies que déjà l'alerte du volatile annonçait une nouvelle mauvaise rencontre.

En s'éloignant quelques minutes plus tôt, Narvarth avait pensé que le loup avait sentit la présence de quelque animal de passage, qu'il n'y avait pas de risque de s'éloigner ainsi, mais maintenant, son action lui paraissait stupide, il aurait pu rester avec les autres, aux aguets, prêt à se mettre en marche au besoin.
Le nain répondit à la question muette du Fils du Clan Languelion, il y avait danger et urgence.
Ils allaient devoir faire preuve de vélocité s'ils voulaient porter assistance assez tôt à leurs compagnons. Le temps de rejoindre les barques, la silhouette d'Yvhann avait été largement avalée par la végétation.
Ils devaient se hâter pour suivre ses traces, même si l'allure à laquelle le hin l'avait vu partir annonçait que la piste serait très facilement visible.

Le sagespectre posa son sac au sol, il n'avait pas besoin de s'en encombrer, à côté des barques il le retrouverait facilement. Ses armes à sa ceinture, invitant le nain à s'enfoncer avec lui dans la végétation du Cormanthor.

¤J'espère que ce n'est rien de grave qui nous attends aux côtés des elfes.¤
-Mirtzar, Maître Yvhann a-t-il dit quelque chose de plus?

¤Comment aurait-il put en savoir d'avantage? A moins que les cris de son brave faucon lui parlent plus qu'à nous.¤

L'allure à laquelle était lancé le hin était assez rapide, il n'était pas au maximum de sa vitesse, préférant regarder où il posait les pieds afin de ne pas perdre l'équilibre.
Guettant le moindre signe de combat, il s'apprêtait à découvrir le pire. Le noble avait évoqué les créatures de sous la surface de l'eau, mais qu'en était-il de celle hantant les bois? Les multiples rencontres avec les harpies depuis son arrivée à l'auberge quelques jours plus tôt n'annonçaient rien de bon, si ils en rencontraient si peu de temps après la précédente altercation, ils risquaient d'être très fortement retardés et affaibli pour aller affronter les drows et leurs servants gnolls.

-Quoi que ce soit, pourvu qu'on n'arrive pas trop tard.

arfois, le nain d'or regrettait de ne pas se trouver dans une grotte comme il en avait l'habitude. La forêt était très belle aussi mais elle était incroyablement plus compliquée. Si Mirtzar avait eu à rattraper Narvarth dans une grotte, il serait parti dans la même direction que lui et suivant les murs aurait immanquablement ou presque pu le retrouver. Dans cette forêt, même en sachant dans quelle direction précise était parti son compagnon, ce qui n'était pas exactement le cas, Mirtzar ne pouvait jurer que Narvarth n'aurait pas décidé de bifurquer pour rejoindre un buisson qu'il aurait reconnu ou le nain savait quoi d'autre. Partir en courant au hasard aurait été des plus stupide. Donc Mirtzar y avait renoncé.

Pour autant, ce n'était pas parce qu'il ne succombait pas à la panique qu'il était resté inactif. Il était d'un naturel plutôt agité et il ne voulait pas que son comportement risque de rendre la tâche plus difficile à ses compagnons alors, dans l'espoir d'apercevoir Narvarth ou au moins d'être entendu par lui, Mirtzar faisait des aller-retours le long de la rive de la rivière et à travers les arbres autour de la position où il se trouvait en train de discuter une poignée de secondes plus tôt. Par chance, Narvarth l'avait retrouvé assez vite et il était maintenant temps de se mettre en branle.

Mirtzar n'avait répondu à la question de Narvarth que d'un mouvement de la tête avant de se mettre à courir dans la direction que venait de suivre Maître Yvhann et que Mirtzar avait retenue pour éviter de se perdre ce qui semblait inutile car, comme toujours, Narvarth se révélait parfaitement dans son élément dans ces bois et semblait savoir dans quelle direction il fallait se diriger ne laissant à Mirtzar que le soin de s'appliquer à le suivre.

Ils n'avaient pas d'autre choix que de se porter au secours de leurs compagnons qui devaient affronter, une fois encore, des harpies si Mirtzar pouvait se fier à son ouïe souvent défaillante. Mirtzar commençait à trop bien connaître cette engeance et cela ne le satisfaisait pas du tout d'en rencontrer de nouveau. Mais que cela lui plaise ou non, il devait se dépêcher. Mirtzar tâchait de suivre Narvarth d'aussi prêt que possible. Il était légèrement plus grand que l'halfelin mais il ne courait pas plus vite que lui, quand bien même celui-ci cherchait à s'assurer que le terrain sur lequel ils marchaient n'allait pas les précipiter au sol. Mirtzar essayait de marcher sur ses traces, conscient que si le terrain ne contenait pas d'embûches pour Narvarth il n'en contiendrait pas plus pour lui. Mirtzar avait un peu peur pour ses compagnons, qu'il commençait à apprécier vraiment, même si certains parfois l'horripilaient, et cela lui donnait presque envie de combattre lui qui était pourtant naturellement assez peu enclin à la violence.