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Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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écidément, une forêt ressemblait bien peu à une caverne. Bien trop peu pour que Mirtzar puisse se sentir un tant soit peu utile, sinon pour avoir de temps en temps une idée pas trop mauvaise. Malgré tout cela, il n'était pas déçu de sa promenade dans les bois. Il n'était peut-être pas le membre de l'équipe le plus habitué à ce genre d'endroit mais il appréciait le calme et la vie des bois même s'il ne parvenait pas encore bien à la voir ou à la comprendre. Mais il se promit de faire des efforts pour progresser dans ce secteur aussi.
Par chance, Narvarth qui avait accepté de l'accompagner dans son expédition était autrement plus doué que lui pour trouver les champignons cachés derrière les feuilles ou dans les bosquets. Et, honnêtement, il était sans doute aussi plus doué pour les trouver dans une caverne ou dans n'importe quel autre endroit. Mais cela ne gênait pas du tout Mirtzar. Il savait qu'il y avait beaucoup de choses pour lesquels il n'était absolument pas doué et c'était pour lui le principe d'une équipe que chaque membre ai des capacités complètement différentes de celles des autres.
Par exemple, il avait de plus grands bras que Narvarth et il pouvait transporter bien plus de champignons que son compagnon. Mais il choisit de ne pas en prendre une grosse quantité à la fois car il partageait l'avis de l'halfelin sur la nécessité de laisser autant de champignons se développer que possible mais aussi parce qu'il ne savait pas exactement si les elfes allaient aimer ce menu et s'ils avaient aussi faim que lui. En plus, il ne savait pas si les champignons qu'ils avaient trouvés étaient aussi bons que ceux que lui préparaient sa mère et il craignait légèrement d'être déçu par le repas qu'il était en train de rassembler. Mais il avait foi en les capacités de cuisinier de ses compagnons.
Par contre, il savait comment il allait apporter son aide. Il se souvenait avoir dû manger des herbes et des champignons sans les préparer et il se souvenait que ce n'était pas le meilleur moment de son errance. Il s'approcha du bord de l'eau et déposa les champignons sur le sol. Puis il retira sa chemise et la déposa sur le sol. Evidemment, elle n'était pas propre mais elle venait de passer dans l'eau et c'était déjà bien plus que ce à quoi elle avait eu droit ces derniers temps. Ensuite il reprit les champignons et tâcha de les nettoyer les uns après les autres dans l'eau. Ce n'était pas un travail très intéressant en soit mais Mirtzar aimait voir la terre qui partait au fil de l'eau et sentir le courant sur sa peau. Décidément, il se sentait bien mieux que ce que la situation devait lui faire ressentir. Cela ne durerait sans doute pas, autant en profiter.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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Second jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage 2 flammerige 1372 (CV)Lieu : Cormanthor Temps : 9° Moment :Petit matin. Les compagnons se reposent six heures Enoriel récupère la moitié de ses PV MJNarration: Yvhann, Narvarth, Mirtzar et Aël es agarics champêtres braisés furent un délice pour les estomacs des compagnons. Le sagespectre s'était souvenu soudainement de leurs noms et si ces champignons furent un met frugal, leur nombre était suffisant pour caler la faim des compagnons jusqu'au matin. Il n'y eu peu de discussions ne s’étaient pas éternisées au coin du feu, chacun aspirant à prendre un repos bien mérité après cette journée riche en rebondissements et mésaventures.
Les elfes prirent les premiers tours de gardes puis ce fut le tour du nain et enfin de Narvath qui s’octroya le dernier tour de garde. Chacun tentait de se reposer comme il pouvait malgré la fraicheur de la nuit, comme les Tel’Quessir s’adonnèrent à la rêverie, mais au lieu d’être reposante, la transe régénératrice fut synonyme de questionnements et de révélations pour l’un comme pour l’autre. Mirtzar lui aussi eu un sommeil agité, les visages de ses compagnons disparus depuis le début de cette aventure venaient le hanter, répétant inlassablement qu’il était la cause de leur mort, déformant ainsi une réalité toute autre. Narration: Yvhann vhann se retrouva à Thüldae, le Gardien Sylvestre n’arrivait pas à situer le moment exactement mais cela devait être l’hiver au vu de la neige qui était tombée en abondance. Il faisait nuit et froid et la lune, pleine inondait la cité du Saule argenté de sa lumière blafarde. Habillé chaudement, Yvhann se trouvait avec Isòrion près du Bosquet de Gostegotti,où ils devisaient en espruar sur le bord du rivage...- La bataille pour le Cormanthor a commencé, nous allons reprendre de plein droit notre souveraineté sur nos terres, confiait le Protecteur au Gardien Errant, le ton était solennel, je sais ce que cela peut représenter pour toi mon ami… Une étincelle passa dans le regard d’Yvhann, Isòrion la remarqua. Il connaissait le secret d’Yvhann et ce passé familial qui pesait sur lui, qui devenait de plus en plus pressant au fur et à mesure que le temps passait.- On a demandé à notre confrérie d’assurer quelques missions d’importance, il faut dire que le Portail que tu as découvert avec Enoriel, est un avantage certain pour nous; tout comme les liens que nous avons tissé avec Selsiän par ton intermédiaire. Adlareth est sur place pour conforter les positions de la confrérie et il vient de me faire savoir qu’il aurait besoin que tu le rejoignes. Je voulais d’abord en discuter avec toi. Es-tu certain de vouloir affronter ce retour aux sources… La question du Saë’Tel’Quess était posée sans ironie. Les elfes avaient la mémoire longue et le désaveu d’une famille pouvait poursuivre ses descendants bien des générations après, malgré toute la bonne volonté des héritiers de ce passé à vouloir gommer les erreurs du passé. Isòrion éprouvait une grande amitié pour le grugash, après tout, ils avaient avec quelques autres donnés les lettres de noblesse de la Confrérie et permit ensemble que la guilde soit reconnue aujourd’hui et qu’elle connaisse un destin exceptionnel. Depuis quelques mois, Plusieurs elfes de Thüldae participaient à la reconquête des terres elfiques du Cormanthyr aux cotés des forces Tel’Quessir menées par Ilsevele Miritar…… Les ennemis à se dresser sur leur route était nombreux, phaerims, fey, drow, les combats étaient âpres, mais l’issue ne faisait aucun doute, un nouveau coronal régnerait bientôt sur la Cour elfique….Et Yvhann sortit de sa transe au moment où le maître de la confrérie lui posait une main amicale sur l’épaule….Les yeux ouvert, il mit quelques secondes à réaliser où il se trouvait. Narvarth et Mirtzar étaient debout, le nain éteignait le feu tandis que le hin préparait ses affaires. Quant à l’elfe doré, il émergeait lui aussi de sa rêverie.Narration: Aël’Telàwërith e clerc avait communié avec son dieu, il se sentait bien et en harmonie mais ce qu’ignorait encore le servant du Premier de la Seldarine, c’est que la Rêverie dont il espérait les bienfaits allaient être synonymes d’horreur. Le choc ! La terreur ! Non, ce n’était pas possible ! Cela ne pouvait être ! Hélas oui, c’était là terrible réalité. l’incroyable réalité apparut aux yeux du Faersuor. Des centaines de sphères lumineuses lévitaient au dessus d’Evereska et aux alentours. Des hordes d’envahisseurs assiégeaient sa cité natale, une vision cauchemardesque s’imposa à lui, des légions de phaerims et de leurs alliés s’abattaient sur l’antique cité défendu avec acharnement par l’élite de l’armée evereskane sous le couvert et par un mythal protecteur sans qui, Evereska ne serait plus.Il n’eut guère le temps d’en voir plus, l’esprit d' Aël’Telàwërith dériva vers les Sharaedims, où il aperçut une compagnie de la Longue Garde commandé par un haut-elfe au cimier rouge et blanc. Il reconnut l’officier, Aladoë ! Un de ses amis d’enfance avec qui il avait fait la plus grande partie de ses études à l’académie. Le fringuant officier qui autrefois mettait un point d’honneur à se montrer impeccable aussi bien dans sa tenue que dans comportement, n’était plus que l’ombre de lui-même. Son armure était maculée de sang et de boue, son visage était devenu terne et il se tenait voûté tout comme la trentaine d’hommes et de femmes qui l’entouraient. Des sentinelles aux aguets veillaient tandis que leurs compagnons s’accordaient une pause, une courte pause. L’abattement semblait général et l’elfe doré se tenait à l’écart de ses hommes jusqu’à ce qu’il se redresse légérement et dévisagea trois jeunes lanciers qui murmuraient entre eux. Il pouvait les entendre de là où il était.- Plus de la moitié de nos forces sont anéanties ! A ce rythme, on ne tiendra plus longtemps ! soupira l’un des trois Teu’Tel’Quess, quand recevrons-nous des renforts ? - Si nous recevons des renforts Kathlya…si nous en recevons….renchérit un elfe dont le bras droit était bandé. Les phaerims ont bloquent nos communications avec l’exterieur…impossible de savoir si Eternelle-Rencontre connaît notre situation…. Le troisième hocha sombrement la tête et donna son avis, sur un ton amer.- Oui…nous payons là un prix élevé et l’isolement de notre cité que nous pensions être un bienfait est en fait un piège mortel qui et nous promet à une extermination certaine…. Des propos défaitistes que n’importe quel officier evreskan aurait jugé inacceptables et punit sur le champ mais à la grande surprise du prélat, son ami d’enfance ne fit rien, se contentant de les regarder d’un regard morne….Et Aël’Telàwërith s’extirpa soudainement de sa rêverie….Narration: Enoriel noriel perdit toute notion de temps durant l’effort intense qu’il offrit à Notar pour que le petit être repose en paix. Le druide ne renâcla pas à la tâche aux pieds de ce grand chêne qu’il avait choisit pour ultime sépulture pour le gnome, aidé d’un morceau de bois, de ses mains, il creusa et creusa pour enfin parvenir au résultat escompté. Puis, avec délicatesse, comme il l’aurait fait pour un membre de son clan, l’elfe sauvage déposa le corps raidit de son compagnon d’aventure er recouvrit ce dernier de morceaux de terres et d’herbes. Le Gardien Errant resta là, à genoux, silencieux comme tout ce qui l’entourait à c emoment précis, à contemplerla tombe improvisée durant de longues minutes avant de réciter quelques prières pour le repos du défunt. Il était temps désormais pour lui de s’adonner lui aussi à un repos bien mérité. La nuit portait conseil disait-on…
L’absence de Khell à ses côtés se faisait cruellement ressentir, même dans sa rêverie, Enoriel fut hanté par des images terribles de son compagnons éventré qui gisait à moitié immergé dans l’eau ou encore celle d’un Khell épuisé qui se hissa difficilement sur la berge du cours d’eau au moment où des prédateurs dont les contours restaient flous, se jetaient sur lui et le déchiquetaient. Il s’éveilla en sursaut, frigorifié, pour découvrir qu’il faisait désormais jour. Adossé contre le tronc du chêne qui veillait désormais sur Notar, le druide reprenait conscience de ce qui l’entourait. Et Khell n’était toujours pas là.Narration: Tous e jour s’était levé mais comme toujours dans cette partie du Cormanthor, une brume légère avait envahit les lieux envahit tandis que dans l’air les odeurs humides et originelles d’un sol riche, recouvert de mousses, lichens, et fougères légère odeur de légère moisissure régnait dans l’air. En temps normal, la nature devait se réveiller, les animaux du petit jour prendre leurs repères et les oiseaux s’égayer. Il n’en était rien ici, envahie par cette brume persistante, les bois alentours restait mystérieusement figée et comble de tout paraissait écouter…..
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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¤ Noonn !! ¤ Aël’Telàwërith sortit de sa rêverie brutalement. Le souffle court, il lui fallu un moment pour prendre conscience de là, où il se trouvait. Sa rêverie avait été tellement réelle, que le Haut-Elfe s’attendait à se réveiller chez lui. L’elfe du soleil était à la fois choqué, inquiet et morose, en fait son état d’esprit ce calait bien sur l’ambiance même de la nature en ce petit matin.
Non seulement, ses rêves ne s’amélioraient pas, et on pouvait même affirmer qu’ils s’aggravaient de nuit en nuit. Comment cela pouvait-il être possible ? Evereska, la Maison Fortifiée qui avait traversé les siècles à l’abri des montagnes, dans le creux de sa vallée. Comment une telle chose pouvait-elle être, même, envisageable. Pourtant, et il fallait bien se rendre à l’évidence. Les rêves étaient trop présents. Chaque nuit, ils revenaient hanter le Ar’Tel’Quess. Il était pourtant impossible au prêtre-mage de savoir, si ce qu’il voyait était le présent ou l’avenir. Une chose était certaine se n’était pas le passer. Une telle dévastation n’avait jamais eut lieu dans le havre elfique.
Perdu dans ses sombres pensées, l’esprit maussade, le Faernsuor adressa une prière en forme de supplique à Corellon pour qu’il veille sur les siens. L’épreuve infligé par son dieu était à la limite du supportable. Voir le désespoir envahir le cœur des Evereskan, était un supplice. Jusqu’à son ami d’enfance, le fier Aladoë, qui acceptait sans broncher, les paroles blasphématoires d’une possible défaite. Absolument intolérable, jamais Aël’Telàwerith n’aurait permis que l’on tienne de tels propos susceptibles de briser le moral des troupes. Envisager une défaite lors de conquête, peut-être. Mais jamais en ce qui concernait la défense même de la cité. S’il s’agissait de l’avenir, le jeune Eowëlathaèldir dernier descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr espérait qu’il serait rentré à temps pour prévenir son peuple. S’il s’agissait du présent, sa place n’était pas ici, mais bien en première ligne à la tête d’un groupe. Quelle honte s’abattrait sur sa famille, si lui avait fuit les combat et avait laissé mourir les siens.
Aël’Telàwerith poursuivit ses pensées alors qu’il revêtait son armure elfique. L’habitude des gestes devenus familier à force d’habitude lui laissait le loisir de poursuivre ses sombres supputations.
Pour quelle raison la Baelnorn de sa famille l’avait-elle envoyé loin de sa cité, alors qu’elle savait certainement ce qui menaçait Evereska ? Sa quête ne prenait que plus d’importance aux yeux du Ar’Tel’Quess. Car elle devait avoir une importance capitale pour qu’on l’envoi loin de sa place originel en ces jours sombres. Sauver la mémoire de sa maison, pourquoi maintenant ? Sa famille était-elle vouée à disparaître complètement ? A moins, qu’elle n’eut souhaité préparer au mieux son neveu pour affronter les terribles jours qui s’annonçaient. Dans l’hypothèse qu’il s’agisse de l’avenir.
Le serviteur de la Couronne d’Arvandor ne pouvait qu’espérer. Espérer qu’il s’agisse de l’avenir, espérer que la Seldarine ne laisserait pas tomber les Tel’Quessir d’Evereska, espérer que la Reine Amlaruil et ceux d’éternelle-Rencontre ne laisseraient pas se drame se produire.
Alors cette terrible phrase revint à sa mémoire ¤ - Oui…nous payons là un prix élevé et l’isolement de notre cité que nous pensions être un bienfait est en fait un piège mortel qui et nous promet à une extermination certaine…. ¤ Un signe ? Un signe qui lui était particulièrement destiné, alors qu’il côtoyait tant de N’Tel’Quess. Etait-ce là sa vraie mission ? Faire connaître l’existence d’Evereska à d’autre race pour que le jour venu, la cité puisse compter sur des alliés sûr ? Trop tôt, oui trop tôt pour en savoir plus. Mais il s’agissait là d’une perspective qu’il faudrait garder à l’esprit. Et qu’il lui faudrait confirmer. Car trop importante pourrait-être les conséquences d’une telle révélation sur le peuple Evereskan. Et trop importantes étaient les bouleversements qu’une telle vision pouvait avoir sur ses propres convictions. Ainsi donc, tout ce qu’on lui inculqué serait faux ? Il en doutait ceux d’Eaerlann en avait l’amère expérience en ouvrant Ascalhorn aux N’Tel’Quess de Néthéril. Ce qui causa leur perte. Et pourtant, qui avait-il de plus puissant que deux elfes ? Trois elfes assurément était la bonne réponse. Mais à la vue des derniers jours, deux elfes et un nain comme Mitzar ferait la différence, et même deux elfes et Narvarth seraient plus puissant. Ainsi, l’union même avec des N’Tel’Quess pouvait-elle être profitable ? Un siècle d’apprentissage été sur lepoint d’être balayé d’un revers de manche. Mais le Ar’Tel’Quess ne pouvait pas chasser toutes les traditions ancestrales de son peuple, sans éprouver un sentiment de trahison, et de blasphème. Et pourtant, Corellon Larethian lui-même incitait ces prêtres à l’ouverture ¤ Mettez-vous en quête de nouvelles expérience et coutume. ¤ Perturbé, était l’adjectif qualificatif qui allait le mieux au prêtre de la Couronne d’Avandor.
¤ Du temps, voilà ce dont j’ai besoin pour réfléchir à tout cela. Du temps… Ô Père des elfes guide moi sur la voie de la sagesse. Hei-Corollon shar-shevelu ¤
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Frère Cerf
Aucune chambre
Aucune gemme
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La fatigue morale que ressentait le sagespectre aurait bien put lui couper toute envie de s’alimenter, mais l’aspect qu’avaient les champignons une fois léchés par la chaleur des braises le força à en goûter un, avec lequel il se régala, avant d’en prendre un second puis encore quelques uns afin de calmer sa faim ravivée par la délicatesse du met que la nature leur avait offert après cette dure journée. Rassasié, le hin s’installa un semblant de couchage et s’allongea, le regard rivé sur la danse des flammes au centre de leur campement de fortune. De même qu’il avait cru ne pas trouver la faim il pensait que le sommeil allait le fuir alors qu’il avait tant besoin de trouver du repos. Ces flammes si réelles à ses yeux commencèrent à s’estomper en devenant de plus en plus floues jusqu’à prendre une allure plus étrange, une silhouette toute tachetée de noir se liait à la robe rousse des flammes. La transition avec le monde du rêve se fit si subtilement que Narvarth se laissa aller à contempler la magnifique robe rousse et noire d’un souvenir ressortant de l’esprit du sagespectre, il était en compagnie de Rahia la jeune femelle lynx qui parcourait les forets du Bois Tapis aux côtés de Laïfewë, l’elfe qui avait apprit les bases du pistage au farouche barbare qu’était Narvarth à cette époque. Il n’avait que trop peu côtoyé cet étrange couple avant de prendre la route de Sundabar pour recevoir ses ordres d’escorte en liaison avec la Confrérie, mais de ces riches instants, il en avait tiré d’importants enseignements, sur la manière d’utiliser sa proximité avec la Nature autrement qu’en la laissant couler dans sa sauvagerie. Et même s’il ne s’était pas encore fixé à la protection d’un territoire délimité comme elle, il savait qu’un jour cette responsabilité s’imposerait à lui.
Les instants passés en compagnie de la forestière et de sa compagne étaient encore une fois passés bien trop vite pour le sagespectre, et tout aussi subtilement qu’il s’était endormi, son esprit le transporta en un autre endroit qui représentait tant pour lui, lieu qu’il avait revisité lors de sa précédente nuit.
Il ne s’était pas cru à ce point en manque de son lieu de naissance, de la compagnie des siens, au point d’avoir ainsi besoin de les retrouver dans ses songes, mais l’esprit était ainsi fait, il se trouvait à nouveau au cœur des Monts Trempefeu, dans la jungle où les siens avaient trouvé une destination où il faisait bon vivre après le départ du Lliurbois. Aucun son, aucune parole ne parvenait aux oreilles du voyageur, mais il n’en percevait pas moins la quiétude du campement de son clan, qui semblait s’être déplacé dans un endroit plus propice à la saison, une clairière assez fermée, où la proximité des arbres conservait un air tiède la nuit tout en restant frais lorsque le soleil était levé. Le Fils du Clan pouvait voir les enfants jouer sous la surveillance des anciens à proximité du foyer de cuisson où les femmes hine avaient l’air de faire rôtir la viande d’un gros animal, mais comme celui-ci était déjà en partie découpé, Narvarth ne put identifier ce que les chasseurs du clan avaient trouvé pour nourrir tout ce petit monde.
C’était un sentiment de quiétude qui se dégageait de cette ambiance, et c’est apaisé que le petit forestier ouvrit les yeux, découvrant Mirtzar qui l’agitait en silence pour le laisser prendre son tour de garde.
Laissant le nain retrouver le sommeil, tout en évitant de déranger les deux elfes, le halfelin s’éloigna de sa couche, et tout en faisant quelques pas alentour, il acheva de se réveiller. Apaisé par rapport à la veille, le sagespectre tint son tour de garde jusqu’au matin, laissant son esprit s’évader parmi le souvenir des siens. Les heures passèrent et ses compagnons commencèrent à s’agiter auprès de lui, signe d’un réveil prochain. Le frère des Marche choisit ce moment pour retourner ranger son couchage. Mais au fur et à mesure que la luminosité du lieu augmentait, une étrange angoisse croissait d’autant chez le hin, qui commençait à ressentir un sentiment de malaise. Quelque chose n’allait pas. Depuis les quelques heures qu’il avait passé éveillé, il ressentait de plus en plus le silence de la forêt. Au début il s’était dit que ça passerait avec le lever du soleil, mais celui-ci restait caché par la brume, et le silence perdurait.
Voyant que les deux elfes et le nain étaient maintenant bien réveillés, Narvarth glissa son sac à son dos, et repris la direction du site où ils avaient trouvé les champignons la veille, espérant y trouver d’autres provisions pour s’alimenter plus tard dans la journée. Chemin faisant il se retournait régulièrement, pour ne pas perdre de vue la direction du campement. Le hin était surpris de cette brume qui perturbait l’arrivée de l’astre du jour dont la lumière était alors plus faible que celle dispensée par la lune lorsqu’il avait fait ce trajet avec le nain.
Connaissance de la Nature, survie, Narvarth essaye de retrouver des champignons comestibles ou une autre source de nourriture pour la journée.
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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Après avoir ouvert les yeux, le grugach ne put entreprendre quoi que ce soit sur l'instant. La pensée encore loin dans sa rêverie, il voyageait entre la rêverie et les histoires familial que son père lui avait minutieusement conté dans sa tendre enfance.
Ses yeux se plissèrent d'avantage, cherchant, comme si il était possible de le faire, encore plus loin dans sa mémoire; finalement il scrutait sa gauche et une série de question vinrent le bombarder.
* Selsiän? C'est qui lui? '' La bataille pour le Cormanthor a commencé, nous allons reprendre de plein droit notre souveraineté sur nos terres...? '' Ça recommence, l'histoire recommence...? Voilà donc le moment...? Ysmyrl.da Starym... Cela ne sera plus Yössmar... Mais le secret de père...? *
Le sauvageons vivait un moment dense, un instant ou les malheurs du passé pouvaient être réparé, du moins racheté. Il aurait répondu sur le champ un Oui, sans doute. Ses points ce fermèrent et un rictus mauvais se dessinait sur ses traits faciaux. Un cri perçant le sorti de cette passe matinal; Floyr veillait, comme à son habitude, il veillait plus loin et profondément qu'il ne le laissait voir ou savoir. Le druide-rôdeur leva les yeux et ne vit qu'une ombre dans le brouillard présent. Il sourit, le bonheur revint et remercia mentalement son volatile de l'avoir sorti de cette mauvaise humeur héréditaire.
La réalité revenait tranquillement, les êtres mètre étaient à se préparer et le noble sortait, lui aussi de sa rêverie. Profitant du moment, le gardien errant lança sans artifice... - Enoriel est toujours en vie, il est sur une berge, tout comme nous et il a perdu la trace de Khell. Notar... Notar à péri noyé. Il faut retrouver Enoriel et Khell.-
Voyant Narvarth se préparer pour une cueillette matinal, il se leva et ... - Je vous accompagne Narvarth, -
Chemin faisant, il remarqua les traces laissé la veille par les êtres mètre, le retour serait facilité, même dans le brouillard.
Son regard se portait sur tout ce qui pouvait l'aider à trouver de la nourriture, soit des baies, noix, racines de fougères, fleurs comestibles, champignons, ect, ainsi que des herbes médicinal. De plus, il inspecta les alentours pour y trouver de quoi remplacer les pagaies perdu; de simple branche pouvant être facilement travaillé avec un couteau pour en faire des pagaies de fortune.
Au retour vers le camps, levant la tête, il pensa... * Et toi Rylack... Où est-tu? Où vas-tu avec les enfants? *
Soudain, une réponse rieuse ce fit saisir... * La nature est tienne, sert-en! * Se tournant d'un coté et de l'autre, il chercha du regard d'où venait cette réponse, il sourit en regardant les formes qui se formaient dans la légère brume. Son imagination lui faisait voir des formes flous et articulé. Sylvanus lui vint en pensé, son sourire s'estompa rapidement pour reprendre un faciès sévère et une démarche toute sauvage. Survie, fouille et connaissance de la nature.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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es visages de morts s'étaient succédés pendant tout le temps de sommeil de Mirtzar sans lui laisser le moindre répit. Mais ce n'avaient pas été exactement les mêmes durant ses deux phases de sommeil, loin s'en fallait. En soit, le fait de voir une multitude de fantômes d'êtres aimés, ou juste connu ou vu, se presser dans sa tête ne lui était ni spécialement douloureux ni inhabituel. Le même défilé se répétait inlassablement à chaque fois qu'il fermait les paupières, à quelques visages près. Souvent, ceux qui lui faisaient reproche étaient ceux qu'il avait le moins connu ou ceux qu'il n'avait côtoyé que brièvement. Retrouver Kanabhendril ou Rwandral parmi ces visages accusateurs ne le surprenait donc pas outre mesure.
Mirtzar se refusait à croire que ces fantômes qu'il voyait si souvent étaient vraiment plus que des images de ceux qu'il avait connu. Il était certain que nombre de ceux qui semblaient lui en vouloir dans ses cauchemars, parmi les nains quasi-exclusivement, ne se souvenaient pas de lui ou pas suffisamment pour l'accuser de la déchéance du clan. Il était à peu près persuadé qu'ils n'étaient que des images que créait son esprit pour se remémorer ses erreurs. Ceci dit, il n'en était pas certain et il essayait de se souvenir, au réveil, des plaintes exactes de ces fantômes, le plus souvent en vain, pour essayer de se corriger.
Son premier réveil fut en cela très semblable à de nombreux autres. Il ne se souvenait pas exactement des reproches qu'il avait entendu et avait, par conséquent, du mal à trouver comment se corriger. Mais il savait qu'il avait un certain temps pour réfléchir à cela tranquillement et se laisser inspirer par ceux qui voulaient l'aider. Presque aussitôt qu'il fut réveillé, la conclusion qui lui apparut était qu'il devait essayer de se mettre dans un état de calme suffisant pour la réflexion qu'il tentait. Il se déplaça aussi silencieusement qu'il en était capable pour s'asseoir dans l'eau. Elle était fraîche, froide même, mais elle réveilla Mirtzar tout en lui donnant un impression de fluidité de son esprit sans doute un plus imaginée que réelle.
Au terme de ses deux heures de réflexion ponctuées de courtes interruptions pour cause de bruit ou de mouvement suspect, il en était arrivé à une nouvelle conclusion, très différente de celles auxquelles il parvenait habituellement. Il devait trouver le moyen de mêler deux choses différentes et pourtant proches qu'il n'avait jamais réussis à réunir correctement: sa propre perception de ce qu'il est et celle collective de ce qu'il doit être. Il rêvait depuis qu'il était en âge de se souvenir d'être suffisamment fort pour protéger ceux qui avaient besoin de lui. Jusqu'à maintenant, cette part de sa quête était un fiasco assez retentissant. D'un autre côté, il se voyait comme quelqu'un d'autonome, comme quelqu'un qui affronte le danger seul pour ne pas mettre en danger ceux qui partagent ses idéaux mais n'ont pas la possibilité de les défendre sans risquer de perdre leur vie. Là encore, il n'avait pas réussi à prendre ses responsabilités. D'un côté plus collectif, il avait appris très jeune que, s'il devait s'entrainer pour pouvoir servir dans la milice en cas de problème, il n'était pas destiné à combattre mais à des occupations plus en relation avec son calme et sa patience. En somme, il devait devenir forgeron même si son absence d'efforts dans ce sens avait fait que cette voie ressemblait maintenant à une grotte obstruée. Enfin, il avait été informé très jeune d'un souhait de son grand-oncle, décédé le jour même de sa naissance ou peu avant et dont il avait hérité du nom, de chercher à se plier à la tradition naine. Lui-même avait servis, et avec beaucoup de zèle s'il fallait en croire les récits qu'on lui avait rapporté le concernant, Gorm Gulthym. Il était même de notoriété publique dans le clan que Mirtzar était censé, lorsqu'il serait en âge de le faire, créer une rame à partir des cendres de cet illustre ancêtre, cendres qui avaient été cachées en un endroit qui ne lui serait révélé par son grand-père qu'en temps voulu. Et ce temps était maintenant perdu à tout jamais. En fin de compte, sa vie était un beau gâchis.
Toutefois, quand il réveilla Narvarth et qu'il retourna se coucher, il était plutôt heureux, certain d'avoir fait du ménage dans sa tête et trouver ce qu'il devait faire ou au moins dans quelle direction il devait se diriger. La fin de la nuit fut plus calme. Au réveil, il ne se souvenait pas de beaucoup plus de détails que d'habitude mais il pensait se souvenir au milieu des critiques de ses compagnons tombés d'avoir vu sa mère lui sourire. Il se leva, s'étira longuement avant de se diriger vers la rivière. Penché au-dessus de la surface il se lava les cheveux et la barbe comme il le faisait tous les matins quand il avait encore une bassine d'eau chaude qui l'attendait tous les matins, sauf ceux où c'était lui qui devait aller la chercher évidemment.
Une fois propre, il se tourna vers ses compagnons en souriant, la barbe dégoulinant encore d'eau et pas vraiment coiffée. La nouvelle de la survie d'Enoriel contrebalançait la douleur que lui causait encore la disparition de Notar. Il attendit en silence le retour des deux cueilleurs, ne sachant pas comment ouvrir la discussion avec Aël'Télàwërith avant de demander à Yvhann ce qu'il allaient faire.-Maître Yvhann, si Maître Enoriel est sur l'autre rive, il nous faut traverser la rivière, je supposes. Pour éviter de perdre du temps, il me semble qu'il serait préférable que nous prenions une décision avant. Si la piste que nous devons suivre se trouve sur cette berge, je pense que seuls deux d'entre nous doivent faire la traversée pour ramener Maître Enoriel et Khell. Sinon, nous devrions pouvoir commencer les traversées, nous ne rentrerons pas tous dans la barque alors autant commencer le plus vite possible, non?
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Gardien Errant
Aucune chambre
Aucune gemme
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Prenant le temps de rassembler ses esprits et de faire le point, Enoriel en profita également pour masser ses muscles et membres endoloris. En temps normal, dormir à la belle étoile était une chose normale mais tout ce qui lui était arrivé ces derniers jours n'avaient rien à voir avec son existence paisible habituelle. Il avait poussé son corps dans ses derniers retranchements et il ne pouvait décidemment pas repartir de suite. De plus, il lui restait de toute façon quelquechose à faire avant de se remettre en route pour rejoindre ses compagnons : retrouver Khell et savoir ce qui avait bien pu lui arriver. Les visions qu'il avait eu pendant sa rêverie lui avait glacer le sang à son éveil et maintenant l'idée l'obsédait, plus encore que la veille, que Khell ait pu mourir. Il ne voulait pas y croire mais ses aventures l'avaient décidément aider à mûrir et il fallait qu'il soit réaliste, se bercer d'illusions ne serviraient à rien à part à se faire souffrir plus encore. Mais il fallait qu'il en ait le coeur net.
Il se prépara donc à entrer en communion avec la Nature, écouter ce qu'elle avait à lui dire et tenter un Appel à Khell pour qu'il puisse le rejoindre s'il le pouvait. Il se mit à genoux et entreprit de vider son esprit de toute crainte ou autre sentiment trop fort qui le pertuberait. Cela fait, il mit les mains à terre et se concentra, écoutant le sol, le bruissement des feuilles des arbres alentours. Même la brume ambiante, pourtant d'habitude oppressante, aidait Enoriel à se concentrer sur ce que l'Equilibre qui régnait ici avait à lui raconter... Il fallait qu'il sache et seul Rillifane Rallathil, celui qui guidait ses pas depuis de nombreuses années, pouvait lui apporter ce qu'il cherchait. Il continua donc d'écouter, de ressentir, jusqu'à ce que quelquechose lui parvienne, un indice quelconque sur l'endroit où le jeune druide pourrait retrouver son compagnon...
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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Les sombres pensées avaient envahie l’esprit du Ar’Tel’Quess qui en ce petit matin n’était plus abattu par la fatigue de la veille, mais par l’accumulation des épreuves psychologiques que subissait le Haut-Elfe depuis la veille.
Tout d’abord, la perte d’un Tel’Quess, puis sa chaotique rêverie. Ca faisait beaucoup pour un jeune elfe du soleil qui n’avait jamais été confronté à ce genre d’expérience. Aël’Telàwërith n’avait plus qu’une seule quête qui lui importait maintenant : retrouver l’objet de sa quête, pour la mémoire et l’honneur de sa famille. Une fois équipé, l’elfe du soleil rengaina "Thal’Baeli’Ath’L’nu" et récupéra son havresac. Il s’apprêtait à se diriger vers la rivière qui coulait tranquillement. Mais quelque chose, changea le cours de cette morne matinée.
Le Gardien Sylvestre, Yvhann, lança à brule pour point qu’Enoriel était vivant. Cette révélation fut une douce musique d’espoir aux oreilles pointues du serviteur de la Couronne d’Avandor. Une lueur d’espérance, un rayon de lumière perçant les brumes de son esprit, et un véritable soulagement à la limite d'une joie réelle envahi le coeur du Ar'Tel'Quess. La rêverie pouvait parfois être porteuse de bien mauvais présages, comme le Faernsuor en faisait la cruelle expérience ces derniers temps. Fort heureusement, elle pouvait également être porteuse d’heureux souvenirs, d’évènements joyeux et voir même de bons augures. Une condition indispensable pour des êtres qui vivaient des siècles et des siècles. Corellon avait parfaitement fait les choses en dotant son peuple de cette capacité unique. Aël’Telàwërith ne connaissait pas réellement les liens qui unissaient les deux druides de la Haute-Forêt, mais ils devaient être très puissants pour influencer la rêverie de cette manière. Ce jour là, Aël'Telàwërith cru percevoir toute l'importance que ces deux Tel'Quessir avaient l'un pour l'autre.
Son havresac sur son épaule, le Haut-Elfe se dirigea droit vers l’elfe sauvage. Il s’arrêta devant Yvhann. Puis il l’invita à le regarder droit dans les yeux en plaçant sa main sur l’épaule du druide. Un geste qui était lourd de sous-entendu chez les elfes du soleil. Le Serviteur de Corellon Larethian père de tous les elfes planta ses yeux lavande dans ceux du Sy’Tel’Quess.
’ ’ ’ La tête haute, droit et fier, l’Ana-Sic-Silistri, qui en cet instant aurait pu ressembler à un prince, adressa un sourire plein de confiance à l’elfe vert. Un Tel’Quess était en difficulté, et pour lui le prêtre-mage pouvait tenter de faire quelque chose. Alors, il ferait tout pour mener à bien sa tâche et remplir son devoir envers son dieu et son peuple. La nouvelle annoncé par Yvhann, venait de changer les priorités le l’elfe doré. En effet, le Gardien Sylvestre avait raison, il fallait au plus vite retrouver Enoriel.
Un dernier petit hochement de tête à l’adresse du Sy’Tel’Quess et Aël’Telàwërith reprit le cours de ces activités matinales. Il regagna la rivière, un peu à l’écart du campement de fortune, et s’assit en tailleur. Face à l’eau qui courrait paisiblement, le Faern sortit son grimoire, don précieux de sa mère, et ferma les yeux pour faire le vide dans son esprit. Alors, il se concentra sur la mémorisation de ses sortilèges. Après une bonne heure passée studieusement, le prêtre-mage serait près à reprendre la route à la recherche d’Enoriel et vers l’objet de sa propre quête.
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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Suite aux apparitions des formes dans la brume, le grugach repensa aux paroles de Mirtzar. Le nain, avait depuis leur rencontre, un grand intérêt envers la culture elfique, une force de volonté surprenante pour sauver les enfants mais manquait, à l'occasion, de sens visuel. Il n'y avait pas qu'une seul barque, mais bien deux. Se souvenant qu'il ne lui avait pas répondu avant de partir avec Narvarth, le druide-rôdeur eut un sentiment étrange, comme si il avait ignoré le valeureux guerrier, mais cela en était rien. Il appréciait la valeur du nain, sa témérité au combat mélangé à son courage, comme il appréciait le sens de l'initiative et de la débrouillardise de Narvarth. Le coté peu équarri du sauvageons lui enlevait le sens pratique de la camaraderie.
S'approchant encore du leur bivouac improvisé, c'était maintenant les paroles du noble qui revinrent. Celui-là lui était pratiquement aussi étranger que les deux êtres-mètre, à la seule différence qu'il connaissait un peu plus l'histoire du noble.
Le gardien errant réalisa que sa vie prenait de plus en plus forme. Il était encore jeune, et la vie le pressait tranquillement mais sûrement vers un aboutissant qui lui offrirait la possibilité de réparer certain acte du passé que sa famille avaient perpétré.
Il revoyait la prestance princière du noble quand ce dernier, avait prononcé le serment de retrouver Enoriel. Se remémorant celle d'Isorion lorsqu'il l'avait rencontré la première fois.
* Des princes! *
C'était-il exclamé silencieusement, se repassant en souvenir, la descendance familial des porteurs du blason au deux Dragon.
* Ysmaë, ta honte nous à réduit à des sauvages, nous obligeant à mêler notre sang... Que sommes nous rendu? Des traqueurs silencieux en soif de vengeance? Des restants d'une noble lignée? *
Maëll lui apparut, flou dans la brume, elle arborait un merveilleux sourire et lorsqu'il entra en contact avec cette image, un souffle léger empreint d'une effluve diaphane vint l'embrasser. Un grand frisson le parcourut et son tatouage se mit à le démanger. Sa respiration se fit plus calme et ses esprits reprirent le cour normal de la situation; ils arrivaient a l'autre rivage quand soudain un cri se fit entendre; Floyr avertissait d'une présence connu.
Le dernier des Yõssmar leva la tête et ses yeux virent se qu'il cherchait réellement. Il eut une étrange sensation, celle de revenir auprès des siens.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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Second jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage 2 flammerige 1372 (CV)Lieu : Cormanthor Temps : 9° Moment :Petit matin. Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Test de Survie Narvarth DD 20 : 16 (Dé)+ 8 (comp)= 24 : Belle Réussite Test de Connaissance (Nature) Narvarth DD 20 : 16 (Dé) + 9 (comp)= 25 : Réussite Test de Survie Yvhann DD 20 : 20 (Dé)+ 9(comp)= 29 : Belle Réussite MJNarration: Yvhann et Narvarth arvarth et Yvhann fut de ceux qui entamèrent une petite excursion hors du campement, en longeant les rives de la rivière. La brume se faisait toujours autant persistante. Mais un dicton humain disait que la journée se gagnait le matin et justement les aventuriers mettaient tous les atouts de leur côté en poussant leurs investigations, alliant l’utile à l’agréable.
L’elfe sauvage comme le sagespectre rivalisèrent d’ardeurs pour trouver quelques petites choses à manger, Yvhann tomba sur une espère de coudrier qui mesurait un peu plus de trois mètres de haut mais hélas, ces fruits tellement appréciés n’étaient pas encore mûrs. Ils continuèrent leurs inspection tout en gardant leur sens aux aguets.
Narvarth fut le premier le plus chanceux en trouvant quelques groseilliers sauvages, ses petites grappes de fruits rouges semblaient resplendissantes tout comme aux pieds de l’arbuste gisaient de véritables bouées de morillons qui d’ordinaire poussaient au printemps. Ici en Cormanthor, la nature prenait une autre dimension. Le sagespectre ne se posa pas tant de question et profita de cette récolte chanceuse pour amasser quelques vivres supplémentaires. Durant une heure, ils allèrent encore plus en avant, guidé par le grugash qui suivait instinctivement la piste du mannequin ailé de la veille, plus en avant vers le nord. Narvarth quant à lui renouvela sa pêche miraculeuse de champignons. Cette fois, il les trouva dans un taillis de jeunes noisetiers, leur chair de couleur crème jaune intense et blanchâtre à cœur était reconnaissable, il s’agissait de girolle. Il ramassa joyeusement le tout.Quand ils arrivèrent au bout de la berge, face à eux, un nouveau bras de rivière plus dense que celui qu’ils avaient emprunté. Sur leur gauche, ils percevaient distinctement le bruit de chutes d’eau tandis qu’en face, à une distance de seize ou dix-sept pieds, se trouvait un autrre morceau de terre avec au loin la présence massive de bois. Floyr cria, perçant, les regards du Sy’Tel’Quess et du hin se posèrent automatiquement que la silhouette qui se trouvait sur le bord de la rive, seul. Non ils ne rêvaient pas, il s’agissait bel et bien d’Enoriel à genou, visiblement en train de chercher à entrer en communion avec ce qui l’entourait. MJNarration: Enoriel ’absence de Khell se fit curellement sentir en cette morne matinée, le druide la ressentait violemment et ce sentiment avait toute les chances de se propager et de la miner tant qu’il ne savait pas ce qu’il était advenu de son fidèle compagnon. Il commença à se recueillir, l’humidité de ses vêtements, ses muscles engourdis étaient une véritable gène, mais pas suffisante pour le déranger dans sa concentration. Mais moins d’une minute plus tard, autre chose dissipa sa concentration, le cri perçant d’un faucon qui le força à ouvrir les yeux. Il avait crut reconnaître le familier d’Yvhann, c’était bien cas. De l’autre côté de la berge où il se trouvait, Yvhann et Narvarth se tenait debout à l’observer.MJNarration: Mirtzar et Aël irtzar n’eut pas de réponse de la part d’Yvhann ou encore Aël’Telàwërith, le premier avait quitté le campement avec Narvarth leur indiquant qu’ils reviendraient d’ici une heure ou deux. Quant au prêtre, il s’était renfermé dans son étude laissant un nain désœuvré. Enfin pas tout à fait car le jeune nain d’or n’était pas du genre à se tourner les pouces. Laissant l’elfe à ses réflexions, satisfait d'être propre, Mirtzar ne s’éloigna pas, mais par un heureux coup du sort trouva de jeunes pins, haut sur pied, idéal pour être transformés en perches qui avoisinait tout de même les cinq mètres de haut. Il en coupa deux et les prépara avec soin, certain qu’ils pourraient s’en servir pour guide leur esquif. Quand le Haut-Elfe sortit de son étude, il découvrit le nain en train de contempler avec satisfaction le travail accomplit, les deux perches posées dans l’herbe….
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