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Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3
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Frère-Ours
Chambre 31
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rit d'une quinte de toux qui lui permit d'expulser une partie de l'eau que l'immersion lui avait mis dans la bouche, Mirtzar mit longtemps à répondre à Yvhann. Il était plutôt satisfait de se trouver dans une situation finalement assez peu dangereuse et n'avait pas encore eu le temps, à son grand dam et à sa honte, de s'intéresser vraiment au sort de ses compagnons. Une fois de plus, Yvhann montrait qu'il avait bien plus de qualités de chef et de meneur que n'en aurait sans doute jamais le nain d'or. Mais tout le monde n'était pas né pour diriger et obéir le satisfaisait.
L'eau dégouttait de ses cheveux ce qui obscurcissait légèrement sa vision mais pas suffisamment pour oblitérer complètement cette faible qualité qu'il avait. Il prit son temps pour répondre ne souhaitant pas donner de faux espoirs ou des craintes injustifiées à son compagnon d'infortune. Il ne voyait plus que deux de leurs compagnons ainsi que l'ami ailé d'Yvhann mais ne pouvait trouver la moindre trace où qu'il regarde d'Enoriel ou de Notar. Il commençait à paniquer légèrement quand il se souvint de la désinvolture avec laquelle son chef venait de parler de leur malencontreuse chute dans le cours d'eau.
Cela suffit à lui redonner un peu de courage et d'énergie et à recommencer à chercher ses compagnons en déroute. Estimant qu'il avait plus qu'assez retardé son constat, il se tourna vers l'elfe sauvage pour lui faire son rapport tout en continuant de chercher dans l'eau qui les entourait une trace des absents.-Maître Aël'Telàwërith est debout dans son bateau et semble avoir été le plus capable pour éviter les facéties de Sylvanus. Je crois distinguer Narvarth plus loin contre la paroi et il semble avoir besoin d'aide. Votre camarade volant semble avoir échappé à la baignade forcée et semble en pleine forme, quoique je ne soit pas un expert en compréhension des animaux. Par contre, je ne vois aucune trace de Maître Enoriel ou de Notar. Ceci dit, nous sommes loin d'être sauvés. Le fleuve semble se séparer en deux branches et nus fonçons droit dans le mur qui les sépare, là où Narvarth est accroché. Si nous continuons cette vitesse, je crains que nous ne percutions le mur et que nous ne détruisions notre embarcation. Je propose de freiner autant que possible notre progression pour essayer de secourir notre camarade en détresse. Joignant le geste à la parole, Mirtzar commença à agiter les bras et les jambes pour essayer de ralentir leur embarcation avant qu'elle ne s'écrase dans la paroi rocheuse sur le pauvre halfelin. Il espérait que Yvhann avait bien entendu ce qu'il disait mais le bruit du cours d'eau de plus en plus puissant le faisait douter de la puissance de sa voix. Il réalisa, sans vraiment s'en apercevoir, que son autre lui le laissait une nouvelle fois agir de son propre chef et qu'il n'avait pas peur, en tout cas pas pour lui, même s'il ignorait complètement ce qui l'attendait.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
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Le grugach venait à peine d'entendre les paroles de Mirtzar qu'il entendit par la suite la missive du Noble.
Ayant les jambes dans l'eau, il se mit à battre un tempo régulier vers l'amoncellement, où se tenait Narvarth. Avec chance ils pourraient s'approcher de l'embarcation du noble et une fois à l'épaule, ensembles ils pourraient gagner la berge.
Il n'avait pas laissé voir sa préoccupation lorsque le membre du fière peuple lui avait mentionné pour la disparition d'Enoriel et Notar, mais intérieurement, le druide-rôdeur senti son coeur se serrer dans sa poitrine.
Floyr qui allait voir dans le passage de gauche, devait vouloir s'assurer du danger qui ce présentait dans cette embouchure. Pour le sauvage, ils devaient à tout prix rejoindre Narvarth sur la pseudo berge rocheuse. De là, ils pourraient mieux voir pour trouver Enoriel et Notar, encore là , fallait-il qu'ils puissent les secourir une fois repéré.
Les paroles qu'il avait lancé à son confrère lors de la passe des escaliers, lui revenait en tête et lui semblait amère. Yvhann était du type pas très amical, ne cherchant pas à se faire d'ami, mais la présence d'Enoriel lui avait, depuis le début, toujours été agréable et une mince amitié s'y était même pointé. Il se rappelait que trop bien leur petit mal entendu qui c'était produit suite à son action chaotique survenu dans l'escalier, Enoriel avait été blessé et l'avait réprimandé. À ce moment là, Yvhann lui aurait offert une bonne rixe et le tout serait entré dans l'ordre, mais il en avait pas été de même et là, le grugach se sentait prit d'un remord, lui qui n'avait jamais eut de remord.
Ses efforts pour rejoindre Narvarth venait de doubler, il fallait à tout prix le rejoindre.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Gardien Errant
Aucune chambre
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage 1er flammerige 1372 (CV)Lieu : Cormanthor Temps : 9° Moment :Nuit Jet de sauvegarde de réflexe de Notar: 7(Dé)+5=12 >< DD20= Echec PV de Notar = -14 Notar est mort.
Jet de sauvegarde de réflexe Enoriel: 14(Dé)+2=16 >< DD20= Echec PV Enoriel= 3
Enoriel est épuiséMJNarration: EnorielLoin des cascades qui grondent, loin des sources vagabondes, je songe, et c’est là ma chanson, au temps béni de mes premières saisons… Le fils du Peuple Oublié était en train de songer à sa vie, fugitives visions d’un passé heureux où le gnome s’évertuait à mettre sa vie au service de nobles idéaux. Les dernières images que le Notar Sentesbattues fut celles d’un tunnel lumineux puis un flash et les ténèbres tandis qu’une douleur intense irradiait de tout son corps avant de s’éteindre complètement. Le gnome avait vécu avec honneur et courage mais il ne foulerait plus jamais les terres de Faêrun mais bientôt, très bientôt, Notar foulerait les terres du royaume de la Feuille Masquée.Quand le Sy’Tel’Quess ouvrit les yeux, Séluné était haute dans le ciel et brillait intensément alors que des myriades d’étoiles scintillaient dans le ciel nocturne. Il se redressa laborieusement pour découvrir qu’il se trouvait à moitié immergé et que la partie haute de son corps touchait la terre ferme. Ne sachant pas où il se trouvait, son corps martyrisés, il jeta un regard circulaire autour de lui. Sur sa droite le bruit d’une cascade déchirait l’air tandis que derrière lui, une vaste bande d’herbe derrière laquelle on distinguait de grands arbres. Une légère brise soufflait sur son visage tandiq qu'il prenait conscience qu'il se trouvait bel et bien à l'extérieur, loin de la tumulte de la rivière souterraine et de la mystérieuse tour.
Il ne se souvenait pas que de sa chute et de ce qui s'était passé ensuite. Conscient que Khell n'était pas près de lui, l’elfe vert baissa les yeux et c'est là qu'il sursauta. Le corps de Notar Sentesbattues flottait non loin de lui, face contre l’eau….MJNarration: Yvhann, Aël’Telàwërith, Yvhann et MirtzarNarvarth court et saute dans la barque du prêtre Test de de Saut Narvarth DD15 : 13 (dé)+3( com)= 16 : Réussite
Etat préjudiciable : Les compagnons sont épuisés. on,la Dame de la Destinée avait déjà prit sa décision, l’elfe solaire, le grugash, le hin et fier guerrier nain ne prendraient pas le même chemin que leurs autres compagnons. Malgré leurs efforts, ils ne réussirent pas à dévier leur embarcation qui se dirigeait immanquablement vers le boyau dans lequel le compagnon ailé d’Yvhann s’était engagé quelques minutes plus tôt. Aucun corde à leur disposition, épuisé par les dernières péripéties de sa quête, Narvarth savait ce qu’il lui restait à faire quand l’esquif du prêtre de Corellon passa non loin de lui. C’est en ahanant sous l’effort que le sagespectre prit son élan et s’élança aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient avant de sauter dans les airs. Oui Mystra souriait au hin car Narvarth atterrit aux pieds de Aël’Telàwërith après un bond qui à coup sûr resterait dans les traditions orale du clan Languelion…
La rivière souvent étroite et sinueuse, se fraya difficilement son chemin dans le granit et le calcaire. Quand soudain les parois minérales recouvertes de champignons phosphorescents cédèrent la place à un ciel étoilés immense couleur bleue nuit alors que l’ensemble des compagnons se retrouvaient à l’air libre. Séluné était pleine et illuminait les ténèbres de sa lumière bienfaitrice. Un changement si brusque que personne ne remarque que le torrent tumultueux se divisa une nouvelle fois en deux branches L’une demeurait tumultueux, alors que le seaux vives de la seconde se transformèrent en eaux calme. Et les deux barques dérivèrent tranquillement jusqu’à une anse naturelle bordée d’une vaste bande d’herbe…. Le faucon du druide tournoyait au dessus d'eucx et promenait son regard acéré aux alentours.
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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orsque l'embarcation toucha la berge calme, Mirtzar était exténué. Physiquement, il était plus que fatigué et il avait du mal à ne pas passer son temps à tâter ses articulations douloureuses mais ce n'était rien à côté de la détresse psychologique qu'il ressentait. Ils venaient de perdre deux autres compagnons. En tout, le nain d'or avait déjà vu disparaitre cinq de ses compagnons d'aventure et il ne savait pas s'il pouvait encore en perdre un sans fondre en larmes. L'épreuve allait être trop dure pour lui, il le savait depuis toujours, on le lui avait souvent dit, il était destiné à échouer.
Il se souvenait plus que bien de la souffrance que cela avait été quand le grand-père de la femme de son frère ainé était mort dans son lit, à à peine six chambres de celle qu'il occupait. Il connaissait bien le vieil homme car celui-ci avait vécu avec sa famille depuis le mariage, qui avait eu lieu peu avant sa naissance, mais il ne lui avait pas parlé plus de dix fois pendant l'année qui s'était écoulée et que l'ancien avait passé alité suite à une grave blessure à la mine. Pourtant, le jour où il avait appris sa mort, il avait eu l'impression qu'une partie de lui-même était morte. Ils faisaient parties du même clan, d'un seul et unique être multiple qui venait de perdre un membre, qui venait de subir une blessure dont il finirait pas se remettre ais qu'il ne pourrait jamais oublier.
Les pertes successives de ses compagnons n'avaient pas eu le même impact sur lui, malgré toute l'affection qu'il avait pour certain d'eux, ils ne faisaient pas partie de son être et il ne pouvait pas ressentir leur perte avec la même acuité, mais il souffrait vraiment. Leur groupe était une gemme grossièrement taillée, un objet qui avait perdu une part importante de ce qu'il était sans rien gagner en échange, leur quête était un gouffre dans lequel l'un après l'autre tous allaient finir par tomber sans réussir à atteindre l'autre côté où les attendait la récompense qu'il appelaient de leurs vœux. Tels étaient les pensées qui obscurcissaient l'âme de Mirtzar.
Mais une autre part de lui était loin de tout cela, une autre part de lui se souvenait d'autres épisodes de son passé et voyait dans la nuit une lumière qui devait les guider et non une obscurité qui allait se refermer sur eux. Il n'avait pas le cœur à rire ni à plaisanter mais des réflexions moins maussades lui réchauffaient les entrailles et lui redonnaient le courage qui était en train de lui manquer. Il se souvenait de certaines de ses paroles récentes et accueillaient certaines avec bienveillance et d'autres avec un mépris certain mais il n'allait pas abandonner. Il devait réagir.
Il sauta dans l'eau pour tirer la barque sur la rive comme il l'avait vu faire dans son enfance les bateliers qui s'occupaient de faire traverser la Rivière d'acier à ceux qui se rendaient dans les autres cités naines. Il avait toujours eu un peu peur de tomber à l'eau et de se noyer mais il n'était plus un enfant et il était sans doute temps qu'il arrête d'agir comme s'il n'avait pas encore vingt ans. Il était trempé par sa chute et se retrouver dans l'eau ne le gêna pas. Il remarqua que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas pris la peine de se laver correctement. Le souvenir de son oncle maternel qui refusait de le laisser aller aider tant qu'il n'avait pas pris son bain chaque matin le fit sourire et il se promit de se laver dans cette eau si le reste du groupe lui en laissait le temps. Il devait aussi se recoiffer les cheveux et la barbe. C'était en cet instant qu'il regrettait le fait d'avoir du vendre son savon, l'un des derniers objets qu'il avait accepté d'abandonner pour manger.
Conscient que ses compagnons ne devaient pas être plus en joie que lui, il décida de prendre les devants et la parole pour la première fois sans doute. Ces compagnons n'étaient pas membres de son clan mais il commençait à se sentir aussi proche d'eux qu'il pouvait l'être de personne si différentes que lui de prime abord, même s'il espérait pouvoir être encore plus proche d'eux dans le futur. Il s'éclaircit la voix avant de parler.-Compagnons, je crains que nous n'ayons perdu Notar et Maître Enoriel même si je suis d'avis d'attendre un peu par ici pour voir s'ils ne sont pas en train de nager ou de flotter dans les environs. Je suis aussi meurtri que vous, mentalement j'entends, et je ne connais rien à la théologie elfique mais je sais que pour nous toute mort est un recommencement et que si nos compagnons sont morts, nous ne devrons pas oublier ce qu'ils ont fait pour nous pour qu'au moins en nous ils restent vivants. Nous devions sauver les enfants parce que c'est ce qui est juste, maintenant nous le devons aussi pour la mémoire de nos compagnons.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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Le prêtre avait beau tenter d’envoyer la barque sur tribord, rien ne semblait vouloir y faire. Le flux de l’eau était bien le plus fort. Et l’elfe aurait pu être quatre fois plus fort, qu’il n’aurait pu changer à cela. La nature dans sa toute puissance, remettait les êtres à leur place. La chose bénéfique fut que se faisant, la barque elfique passerait non loin de l’éperon rocheux. Cessant le combat perdu d’avance contre l’élément liquide, Aël’Telàwërith se concentra son attention sur le Hin.
Le serviteur de la Couronne d’Arvandor vit l’être mètre se préparer pour finir par s’élancer courageusement. Les chances de réussir un tel bond étaient minces. L’Ar’Tel’Quess se surprit à crisper ses poings. Une réaction naturelle et instinctive dont le Haut-Elfe ne prit conscience qu’une fois qu’il se détendit après la réussite de l’exploit par Narvarth. Il attrapa le barbare hafelin par ses vêtements, comme il atterrit à ses pieds. Et tenta tant bien que mal de stabiliser au plus vite la barque. Le prêtre-mage adressa un pauvre sourire à son compagnon. Il était content qu’il s’en soit si bien tiré, mais son cœur saignait. Aël’Telàwërith avait déjà bien changé depuis qu’il avait rencontré ce groupe improbable. Il n’y avait que quelque jour de là, l’Ana-Sic-Silistri n’aurait probablement même pas sourcillé. Aujourd’hui, il en était différemment. Etait-ce bien, ou le Faenrsuor était-il entrain de pervertir son elfitude, de subir le Fhaorn’Quessir ? Toujours était-il que le prêtre-mage ne pouvait s’empêcher de ressentir du soulagement.
Un soulagement qui fut très éphémère, car l’inquiétude pour Enoriel reprit immédiatement le dessus. Le Faersuor avait beau balayer la surface de l’eau de son regard lavande, il n’y avait aucune trace du Sy’Tel’Quess. Malgré la fatigue due au stress et aux efforts consentis, L’elfe du soleil continua à chercher le moindre indice pouvant donner une indication sur la présence du Druide. A peine leva-t-il la tête vers l’astre lunaire lorsqu’ils se retrouvèrent enfin à l’air libre. Le Ar’Tel’Quess était impuissant. Il ne pouvait que s’en remettre à la Seldarine, et adressa plusieurs prières murmurées à Corellon pour qu’il prenne soin de son enfant. Plus le temps passait, plus la fatigue physique et morale se faisait cruellement ressentir. Bien qu’il refuse de l’admettre, il allait falloir se rendre à l’évidence. Enoriel avait disparu. Et étant donné les circonstances, il y avait fort peu de chance pour que l’elfe sauvage en ait réchappé vivant.
Suivant l’embarcation d’Yhvan et de Mitzar, celle de l’elfe doré et Narvarth toucha également la terre ferme. Aël’Telàwërith n’en pouvait plus. Il était rendu au point de rupture, et le fait de n’avoir pas trouvé le moindre signe qu’Enoriel pouvait être en vie, ou avoir au moins une indication sur son corps achevait l’Ari’Tel’Quess. Il descendit de la barque et comme Mitzar, tira avec le peu de force qu’il lui restait pour la sortir de l’eau.
Un silence pesant planait sur le groupe, Aël’Telàwërith croisa le regard d’Yvhan pour y trouver un peu d’espoir. Mais était-ce qu’il était lui-même trop emplit de tristesse, ou que le Gardien Sylvestre n’avait, pas plus d’espoir que lui. Car il ne trouva aucun réconfort. Le prêtre était perplexe, si Enoriel était mort. Qu’allait-il devenir de lui ? Il s’agissait d’une mort violente certes, mais celle-ci n’avait été provoquée par les armes ou par une monstruosité. C’était la nature, et donc la volonté des Seldars que de rappeler Enoriel. Ainsi, le Druide faisait partit du grand tout. Aël’Télawërith voulait croire, que de ce fait, et même si l’on retrouvait son corps pour le ramener à sa terre natale, Emoriel pourrait entreprendre le grand voyage qui le conduirait aux beautés, à la paix et aux biens faits de la grande forêt Arvandor.
Ce fut Mitzar qui rompit le silence. Ses paroles se voulaient encourageante. Mais le doute quand au devenir d’Enoriel ne réchaufferait pas son cœur avec de vaines paroles. Les enfants, qu’en avait-il à faire ? Peut lui importait la vie ou la mort de quelques humains. Aujourd’hui un Tel’Quess était mort, c’était la chose qui contait. Lui qui avait juré de défendre les Tel’Quessir avait faillit. Il n’avait rien pu faire pour Enoriel. Et ça le minait.- Enoriel n’est pas mort ! Les elfes ne meurent pas, nain. Du moins leur âme est immortelle. Et j’espère du plus profond de mon être qu’en ce moment il a entreprit le long voyage qui le mènera en Arvandor. Je peux tenter de comprendre votre désire de sauver les N’Tel’Quess. Mais pour moi, peut importe que nous sauvions ou pas ces enfants. Le seul fautif là-dedans c’est le Ssri’Tel’Quess. Et il payera de son sang pour fortitudes. Le serviteur du père des elfes tentait certainement de se convaincre lui-même en prononçant haut et fort ces paroles. La peine et la fatigue avaient fait revenir le naturel du Ar’Tel’Quess au grand galop. Se réfugiant dans sa culture et son éducation, l’elfe du Soleil n’eut pas le moindre mot pour Notar, dont pour le moment la perte était jugée comme négligeable en comparaison de celle d’un elfe. Si comme semblait le penser le nain et, il devait maintenant bien l’admettre, lui-même le corps d’Enoriel avait cessé de tourner avec cette terre. Alors, il était grand temps de se recueillir. Le faernsuor se dirigea vers Yvhan, et se tourna vers les eaux de la rivière. Cette prière aux mourants pouvait être soit prononcée, mais elle pouvait également être chantée. Aël'Telàwërith chanta pour cousin, qui n'avait probablement pas pu le faire par lui-même. Ce fut donc une voix limpide comme le cristal le plus pur, mélodieuse comme le chant des forêts ancestrales mêlant mélancolie et la force de l’espoir qui s’éleva dans la nuit vers la lueur blafarde de Séluné confiant ainsi l’âme d’Enoriel au soin de Sehanine Archelune.
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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À l'instant que le grugach s'aperçut qu'ils ne pourraient rejoindre la rive, il comprit soudain le message de Floyr; ce dernier n'allait donc pas dans la direction du danger, il suivait ceux ayant passé les premiers. Le groupe se séparait.
Rien n'était possible sur l'instant, la fatigue et une une sagesse persistante, empêchait Yvhann de lâcher la barque pour tenter, seul, de rejoindre la rive. Mirtzar serait sans doute perdu et lui aussi. C'est avec un regard d'insatisfaction qu'il regarda le membre du fier peuple, suspendu tout comme lui, sur la fragile ficelle qu'est leur vie. La barque et les flots ne faisait qu'un ainsi le druide-rôdeur s'en remit à leurs grâce, ne cherchant plus à épuiser les faibles réserves d'énergie qu'il lui restait.
* L'extérieur! *
Séluné à son zénith, en d'autre lieux, les célébrations des cercles druidiques étaient à leurs combles et lui était là, dérivant au gré de la rivière sinueuse, séparé d'un frère de l'art. Une célébration bien différente, comme il l'aime, au vif du sujets.
Une fois au rivage, barque assuré, le sauvageons leva les yeux dans le firmament étoilé, pour pouvoir s'orienter et y vit tournoyé Floyr au dessus d'eux, ne manquant pas d'avoir une pure pensé pour se dernier, car il veillait encore et toujours.
Tout en écoutant Mirtzar et la réponse du noble, le gardien errant fabriqua un petit pantin ailé, avec les ronces et les brindilles des hautes herbes local puis lui insuffla un message druidique destiné à Enoriel Feuillechêne...
-Enoriel, envois moi une description des lieux où vous vous trouver. Nous somme sorti prestement à l'extérieur, Séluné pleine! In Las Yvhann.- Pressant le pantin contre la broche du loup argenté, il ouvrit les mains pour le laisser s'envoler vers le destinataire, Enoriel Feuillechêne. Il accompagna son geste d'une pensé pour la confrérie, Sylvanus et à tout ce qui travaillait de concert avec lui. Si son frère de l'art était vivant, le Pantin messager devrait prendre la direction de l'amont. Sinon...
Suite aux paroles du noble, le Yossmar ajouta, en brisant quelque peu, une certaine harmonie qui venait de s'installer...
-Nous saurons si il se trouve à Aryandor, trop à faire ici en ce moment, un message lui est porté. -
Le regard porté vers le messager dans cette nuit calme et de festivité se troubla par la fatigue et fallait bivouaquer... * Aller va! Porte le! *
-Survie.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Gardien Errant
Aucune chambre
Aucune gemme
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Crachant l'eau qui stagnait dans ses poumons, Enoriel mit un moment avant de reprendre vraiment ses esprits. Apparement, il était à l'air libre, sorti de cette maudite caverne. Comment était-il arrivé là, par quel miracle avait-il survécu à la noyade, ceci il l'ignorait. Mais il était certain que Rilifane Rallathil l'avait une fois de plus aidé, lui, serviteur de l'Equilibre.
Mais quelquechose donnait un goût amer à sa survie. Quelquechose qui l'empêchait de sourire, de se laisser aller à l'alégresse, d'être heureux d'avoir survécu. Khell n'était pas là. Il ne sentait pas sa présence. Ce manque était si fort, un vide indescriptible, comme si une partie de lui, une partie de son âme avait disparu. Alors qu'il souffrait déjà physiquement, épuisé, ses muscles anesthésiés par la douleur, il agonisait mentalement, perdu sans son compagnon de toujours.
Alors qu'il commençait à se hisser peniblement sur la berge, son corps le faisait souffrir mille maux à chaque petit mouvement, il l'aperçut. Le corps de Notar, face dans l'eau, inerte, dérivait lentement le long de la berge. Etait-il mort ? Probablement au vu de sa posture, il ne pouvait respirer. Mais le druide se devait de s'en assurer. Pourtant, il n'était pas certain que son corps suive sa volonté. Mais il fallait essayer afin d'arracher le corps du gnome aux forces aquatiques. Espérant que le corps allant continuer à suivre la berge, Enoriel entreprit de se hisser sur la terre ferme et de marcher en direction du gnome afin d'essayer de le saisir et de le sortir de l'eau.
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Frère Cerf
Aucune chambre
Aucune gemme
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Lutter pour remonter respirer le temps d’améliorer sa situation l’épuisait, et le hin savait qu’il ne tiendrait pas longtemps ainsi, mais Yondalla la Bénie n’avait, semble t-il, pas l’attention d’abandonner ici le Fils du Clan Languelion, et lorsqu’il eut affermit sa prise sur la formation rocheuse qui lui permit de se sortir de cette eau glaciale, Narvarth eut une pensée de remerciement pour celle que vénérait les siens. A genou pour reprendre le contrôle de son corps, le frère des Marches respirait à pleins poumons le temps de voir comment il s’en sortait. Il espérait que ses affaires soient bien restées dans la barque, et que cette même barque il pourrait la rejoindre. Décidément la chance lui souriait, son regard venait de se poser sur le Noble Elfe. Lorsqu’il le vit gesticuler le hin ne comprit pas tout de suite où Aël’Telàwërith voulait en venir, car même s’il se rendait compte qu’il tentait de communiquer, le bruit assourdissant autour du barbare rendait incompréhensible la moindre parole, mais lorsqu’il eut enfin saisi le sens des gestes du prêtre, le hin ne put que répondre par la négative, il n’avait rien avec lui, il espérait que ses signes de tête de gauche à droite seraient compris de l’érudit.
Narvarth, bien qu’angoissé par l’aspect critique de leur situation eut un début d’apaisement en voyant la seconde embarcation sortir de l’ombre de la galerie souterraine avec à son bord deux autres membre de l’expédition. Comme il se doutait qu’il aurait le plus grand mal à se faire comprendre pour décider du comment il allait les rejoindre, le hin resta silencieux, tout en s’attelant ce qu’il considérait comme la meilleure chose à faire pour rejoindre l’une ou l’autre des embarcations. Il ne pourrait sauter au moment où l’une d’elle passerait à son niveau sans courir le risque de la faire se retourner et de mettre ainsi en danger son ou ses occupants, mais c’était encore la solution la moins risquée pour le hin. Il aurait aussi put se glisser à nouveau dans cette eau glacée et tenter de s’accrocher au rebord de l’embarcation à son passage mais ça le remettait trop en contact avec cet élément dans lequel il venait de se débattre de toutes ses forces afin de s’en extirper, et il risquait de ne plus pouvoir lutter s’il devait rester en surface. Il n’avait pas droit à l’erreur car s’il ne parvenait pas à rallier la première barque, il risquait de se retrouver directement sur la trajectoire de la seconde embarcation. Sortant de son esprit la moindre pensée négative liée à l’éventualité d’un échec et d’une noyade, le hin était prêt à se lancer. Il espérait s’en sortir aussi bien que lorsqu’il avait du dépasser la fosse où Jereicia les avaient quitté.
Le moment était venu de se mettre en mouvement, le sagespectre ne quitta pas des yeux l’intérieur de la barque jusqu’à y avoir correctement atterri. Il resta tendu quelques instant jusqu’à être sur que ce mouvement ne perturberait pas l’équilibre de l’embarcation. Lorsqu’il en fut assuré, il se laissa aller au soulagement. Parcourant du regard l’intérieur de la barque, Narvarth eut le plaisir d’y retrouver ses possessions. Mais alors qu’il savourait pleinement la satisfaction de s’en tirer à si bon compte, il réalisa qu’Enoriel et Notar n’étaient pas hors de danger, à leur côté dans l’une ou l’autre des barques. Le Frère des Marches scruta les alentours de l’esquif qu’il venait de rejoindre dans l’espoir d’apercevoir l’un ou l’autre de leurs compagnons sylvestres, en vain, ni rôdeur, ni druide ni même le loup. Aucune trace d’eux. Narvarth espérait que comme lui ils aient lutté contre le courant pour se maintenir hors de l’eau, mais que la force du torrent souterrain les avaient juste emporté plus loin, où ils se retrouveraient tous. Tout au long de l’avancée des deux barques, le hin continuait sans mots dire de scruter les berges révélées par la pâleur des champignons phosphorescents. Lorsque l’éclairage changea d’origine, il décolla son regard des parois pour l’orienter vers la nouvelle source, malgré la fatigue qu’il ressentait, il ne s’était pas imaginé qu’il put faire déjà nuit. Ce changement de décors lui amenait un réconfort certain, ils se retrouvaient en extérieur, là où se trouvait la sécurité à ses yeux. Laissant le Grand Elfe du soleil approcher leur barque du rivage, le hin rassembla ses affaires et pris pied sur le tapis d’herbe bordant la rivière. Ce semblant de végétation était nécessaire au sagespectre dans cet état de fatigue pour éviter que son amertume ne prenne le dessus son mutisme habituel alors que le Noble elfe évoquait son dédain pour les vies des enfants qu’ils recherchaient. S’il avait été moins fatigué il ne se serait surement pas contenu ainsi et aurait exprimé son mépris pour les paroles prononcées par Aël’Telàwërith. Le petit être des Monts Trempfeu avait très certainement un point de vue trop différent de celui du prêtre en ce qui concernait l’importance de chaque être au sein d’une famille. Son éducation au sein de son clan plaçait les enfants des siens avant même les adultes, et même si alors il s’agissait d’humains et non de halfelins, ils restaient pour lui synonymes d’êtres sans défense courant de grands risques à cause de la perfidie du drow, seul personne que le noble semblait vouloir retrouver.
Le petit forestier fit quelques pas en s’éloignant de ses compagnons afin de ne pas leur laisser voir la colère sur son visage. Aël’Telàwërith l’avait aidé à reprendre pied sur la barque, aussi le sagespectre ne laisserait pas sa fureur ancestrale prendre le contrôle de son esprit ce soir. Il prit quelques respirations pour se calmer avant revenir auprès des deux elfes et du nain. Ce qui s’offrit à sa vue alors provoqua en lui une très forte curiosité, Yvhann venait de donner vie à une étrange créature végétale. Narvarth ne savait ni ce que c’était ni comment le Grugach avait procédé pour le créer, mais il lui poserait certainement la question au cours de la suite de leur voyage si une occasion se présentait. Revenu à la hauteur de ses compagnons le Compagnon des Marches pris enfin la parole en espérant que son trouble et son animosité récente ne s’y fassent pas ressentir. -Nous devrions peut être nous installer à proximité pour attendre le matin et la suite de nos recherches. En disant cela, il laissait son regard scruter les alentours immédiats de leur plage de débarquement en espérant y trouver un site favorable au repos. -Malgré ma fatigue, je veux bien attendre un peu avant de chercher le repos, j’ai besoin de rester éveillé pour réfléchir à cette dure journée. Si cela ne vous dérange pas que je prenne le premier tour de garde, j’essayerai de m’acquitter au mieux de cette mission.
Il aurait bien cherché des traces de leurs compagnons disparus aux abords de cette rivière pour tenter de dissiper son trouble, mais il était évident que malgré la clarté de l’astre nocturne, il n’y verrait pas suffisamment bien et passerait à côté de trace qui auraient put être bien plus repérables pour lui en plein jour.
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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Le serviteur du Premier de la Seldarine aurait aimé partager l’espoir de son cousin. Mais il en était incapable. Pour autant, il ne dit rien qui pu souffler la petite flamme du Gardien Sylvestre. Il était déjà malheureux de la perte d’un elfe, que devait ressentir Yvhann pour qui cet elfe était de surcroit un ami ?
Le Hin avait raison, tout le monde était épuisé, il n’y avait que regarder les traits tirés de chacun. Vouloir continuer dans ces conditions serait le plus sur moyen pour que la moindre petite difficulté se transforme en une nouvelle tragédie.
- Dressons un campement, et tentons de prendre un peu de repos. C’est une sage proposition Narvarth. Mais, nous allons pouvoir assumer la garde du camp. Je vais prendre le premier tour. Yvhann prendra le second, s’il lui sied. Ainsi, tout le monde aura pu prendre le repos qui lui est nécessaire. Et nous perdrons le moins de temps possible.
Le don que Corellon Larethian avait fait à ses enfants leur permettait de n’avoir besoin de quatre heure de rêverie, en lieu et place des huit heures de sommeil que les autres races, moins évolués avaient besoin. En prenant, le premier tour Aël’Telàwërith ne raterait pas le moment le plus propice pour prier et renouveler les puissances divines que lui confiait son dieu. Le moment où la lune était au plus haut dans le ciel était un moment privilégier pour les Faernsuor. Après sa rêverie, il aurait encore besoin d’un peu de temps pour se remémorer les sortilèges profanes qui lui permettraient de pouvoir puiser dans la toile. A partir de là….
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