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Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3
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Maître de la Confrérie
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Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage 1er flammerige 1372 (CV)Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor Temps : / Moment :/ MJNarration: Tous Round 1Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Mirtzar attaque le cube et le frappe fort(si possible) Jet d’attaque Mirtzar : 20 (dé) + 6 = 26 vs 3 (ca) : Réussite automatique Concrétisation du coup critique sur ecube gélatineux : 20(Dé) = Concrétisation critique. Dégats : 39 PV cube : 42-39= 3
Attaque d’opportunité cube. Jet d’attaque au corps à corps cube : 9 (dé) +1= 10 vs 15 : Echec
Yvhann tire à l’arc sur cube Jet d’attaque à distance Yvhann : 15 (dé)+5 vs 3 (ca) : Réussite Dégâts : 10 Cube détruit
Cube explose Jet de sauvegarde de réflexe de Mirtzar DD15 : 16(Dé)+1=17 : Réussite.
Fin du combat irtzar est tout simplement habité par le Père des Batailles, sdans la moindre hésitation, certain de sa force et fidèle aux principes qu’il s’était fixé, le jeune nain d’or frappa fort la masse gélatineuse qui se trouvait en face de lui. Une belle frappe, digne des louanges des alaghors de son peuple et qui fit vibrer et onduler le cube en tout sens. La chose tenta une maigre contre-attaque mais Mirtzar l’évita, évitant une nouvelle fois d’être touché par le liquide corrosif. Et c’est là que tout s’enchaina pour les compagnons, un trait d’Yvhann fit le reste et tous les autres suspendirent leurs gestes quand la masse bleutée, transparente, fut touchée par la flèche. Elle explosa sous l’impact, ses vingt cinq tonnes se liquéfiant sur place obligeant le frère des Marches à reculer vivement pour éviter les restes qui répandaient sur la largeur du couloir.
Devant eux s’étalait désormais un corps d’un gnoll informe et à moitié digéré par les sécrétions de la chose mais aussi des dizaines de pièces et morceaux de métal, épée, dagues, billes en métal et morceaux d’armures…
De l’autre côté, la porte en ogive les attendait….
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Frère-Ours
Chambre 31
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langgedin soit loué, Mirtzar était en veine bien plus qu'il ne l'imaginait. N'y connaissant absolument rien en créatures aussi bizarres que dangereuses, Mirtzar était incapable d'estimer à quel point puissant était celui qu'ils avaient vaincu et surtout de savoir qu'ils l'avaient battu avec vitesse. Malgré tout, le nain d'or sentait qu'ils avaient été impressionnants et qu'il pouvait se considérer comme heureux d'avoir encore deux bras et deux jambes.
Il tira sur sa manche droite, qui était en bien meilleur état que la gauche, jusqu'à ce qu'elle dépasse le bout de ses doigts. Puis, s'en servant comme d'une sorte de mouchoir, il essuya les restes de la première attaque de la créature bleue qui continuaient de s'accrocher aux poils roux de sa barbe et à son arme. Tout en passant la main sur le tranchant du fer de sa hache, tout en évitant de couper sa manche et sa peau, il se dit qu'il avait fait de grands progrès depuis l'époque où le maître d'arme de son clan, et ce plus de trois fois par semaines, réussissait à le désarmer et à le mettre à terre armé seulement d'un bâton, voir à main nue parfois. La défaite aurait sans doute été plus cuisante si elle n'avait pas été si habituelle et si un seul de ses camarades avait un jour réussi à ne pas finir dans la même position.
En reprenant les rênes de son corps Mirtzar fut donc parcouru d'une sorte de vague d'autosatisfaction et de soulagement. Même si les autres l'avaient soutenu plus que activement, il était assez convaincu que ceci était sa victoire à lui car son apport avait été plus grand que celui des autres et il avait pris plus de risques.
Ce sentiment ne dura toutefois pas plus d'une demi-seconde. Soudain, il se dit qu'il n'avait pas achevé la créature, que sans les autres il aurait peut être été défait, que ce n'était pas vraiment lui qui avait livré ce combat et qu'il n'avait aucune raison de se sentir ainsi supérieur. Il se dit même qu'il était encore pire qu'à l'époque où, au moins, la défaite lui apprenait l'humilité et qu'il devait avoir honte de son orgueil. Il devait faire acte de contrition.
La première chose qu'il fit fut de ranger son arme dans l'étui adéquat. Il ferma ensuite les yeux pour retrouver un peu de calme et de contrôle de lui-même. Il se passa les mains sur le visage et, dès qu'elles eurent franchi son cou, sur le torse et enfin sur les bras et les jambes. Tout en faisant ce geste rituel, il prononça à voix basse une courte prière.- Ceci fait, Mirtzar se tourna vers ses compagnons. S'il avait vaincu c'était grâce à leur travail, à leur soutien et à leurs forces. Il était redevable à ses compagnons et il devait se comporter comme le membre de cette petite expédition qu'il était. Avant tout, il devait se montrer humble et remercier ses compagnons pour leur secours et leur sollicitude.-Messieurs, cette victoire est la preuve qu'unis nous sommes plus forts que toutes les embûches que pourraient vouloir créer ceux que nous poursuivons pour nous ralentir. Ensemble nous vaincrons, et nous sauverons les enfants, je vous en fait le serment. Merci. Il estimait toutefois qu'il n'avait pas encore dit tout ce qu'il avait à dire et il se dirigea vers celui qui n'était peut être ni le principal artisan de leur victoire ni celui qui l'avait plus soutenu et donc qu'il devait le plus remercier. Mais c'était celui à qui il voulait parler. Il sentait qu'il avait de la chance et qu'il devait en profiter, qu'il était faible et qu'il devait devenir meilleur et que le moment de tenter était venu. Lentement, il se dirigea vers Aël'telàwërith et, posant un genou à terre en signe de soumission, commença à lui parler.-Maître Aël'Telàwërith, j'ignore si je vous ai prouvé ma valeur aux armes mais je dois vous demander quelque chose. Là où nous allons est la terre de vos ancêtres et dès à présent alors que nous ne sommes pas encore en territoire elfe je me sens inutile et stupide. Mon intelligence est très limitée, je le conçois, et je ne le mérite sans doute pas mais j'aimerai que vous m'appreniez à lire ou au moins à déchiffrer la langue des elfes. Pas à la parler, je suis persuadé que cela est au-dessus de mes capacités, mais au moins à comprendre en substance ce qui est écrit. Ainsi, j'aurai l'impression d'être utile à quelque chose. Il se tourna alors, toujours un genou au sol, vers Enoriel à qui il avait déjà fait la même requête plus tôt dans la journée ou la veille et qu'il ne voulait surtout pas vexer.-Maître Enoriel, ne prenez pas cette demande comme un refus de votre enseignement, c'est juste que je pense que j'ai besoin de cet enseignement et que votre vision, celle de Maître Aël'Telàwërith et même celle de Maître Yvhann s'il accepte de m'enseigner aussi seront complémentaires et me permettront d'atteindre au plus vite un objectif qui ne me laisse pas beaucoup de temps. Acceptez-vous de m'aider. Maintenant qu'il avait fini de parler, Mirtzar se sentait honteux, confus et stupide mais ce qui était dit était dit et c'était la vérité. Il ne lui restait qu'à espérer ne pas se faire humilier par les trois seigneurs elfes.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Frère Cerf
Aucune chambre
Aucune gemme
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Finalement, la vitesse à laquelle se déroulaient les événements dépassa le hin, et de beaucoup. Il n'eut même pas besoin d'envoyer une seconde bille sur le cube et encore moins de recharger son arme. Ses bras avaient bien enclenché le mouvement pour envoyer son projectile, mais ils n'achevèrent pas leur rotation, devancés par le magistral coup de hache de son Frère des Marches et le trait très approprié d'Yvhann. A eux deux, ils avaient achevé la créature, évitant à leurs compagnons de dépenser leurs réserves de projectiles.
Bien heureux de voir l'altercation s'achever si vite après avoir commencé, Narvarth commença déjà à récupérer ses affaires pour être prêt le plus tôt possible pour recommencer à avancer. Il rangea donc sa fronde et les billes qu'il avait prévu d'utiliser à leur place respectives, puis s'accroupit pour reprendre ses armes de mêlée. Ne sachant trop ce qui les attendait, il passa la dague dans sa ceinture, pour conserver une main disponible, tout en gardant fermement la poigne de son kama dans sa main droite. Il était prêt à continuer.
Il avança donc d'un pas ou deux en direction du nain, qui choisit ce moment pour se retourner et s'adresser à eux. Voir le Molosse en partie recouvert de cette drôle de substance contenue dans leur défunt adversaire provoqua un semblant de grimace au sagespectre. Déjà contre les méphites, c'était le nain qui avait écopé du badigeonnage d'une substance des moins appréciables, et voilà qu'avec sa place en première ligne, il se trouvait à nouveau les vêtements pleins d'une substance que le hin espérait garder éloigné de lui. Sa première réaction passée, il écouta les paroles du nain, appréciant la notion d'équipe qu'elles évoquaient, et auxquelles il répondit par un hochement de tête approbateur.
Comme le nain se rapprocha des elfes, Narvarth se dit qu'ils avaient encore un peu de temps avant de reprendre la poursuite. Et ce temps, il espérait pouvoir en profiter du mieux possible. Il s'avança donc vers la flaque rappelant l'altercation avec le cube, pour essayer de noter quelques éléments qui en expliqueraient la texture. Mais l'état des restes de leur adversaire ne pourraient pas satisfaire la curiosité qu'il avait de mieux connaître ses adversaires. Au moins, le fait de se rapprocher lui permit de poser son regard sur les éléments qui avaient été retenus dans la masse de la chose. De la pointe de son kama, il remua la flaque avant de se décider à tendre sa main gauche dans la direction des billes et des pièces prisonnières jusqu'à récemment dans le cube. Prenant bien soin de laisser son gant se positionner entre la substance et sa main, le hin fit de son mieux pour retirer le plus de choses possibles de leur visqueux contenant. Espérant que les objets ainsi ressortis n'aient pas été altérés par leur contenant.
Les billes il prévoyait de les garder pour lui car maintenant que Jereicia n'était plus, il était le seul à les utiliser. En revanche, de par ses années passées loin de la civilisation, il n'avait pas un goût exagéré pour la monnaie qu'il venait de ramasser, aussi il la partagea au mieux pour donner à chacun de ses compagnons la part qui leur revenait. En ce qui concernait les autres objets, comme il s'était déjà approprié les billes, il laisserait ses compagnons se servir si toutefois quelque chose les intéressait. Il se releva donc puis se rapprocha d'eux pour leur donner les pièces et les objets qui auraient une utilité pour eux. Il regarda le gnoll avant de faire les quelques pas vers ses compagnons, une nouvelle grimace s'était imposée sur son visage à la vue du triste état de la créature.
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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Mitzar Boucledacier était réellement un nain hors norme. Tout du moins hors de la norme qui était habituellement dépeinte par la plupart des Tel’Quessir d’Evereska. Le combat terminé, Mitzar semblait avoir besoin d’un moment pour faire le lien entre le furieux guerrier qu’il était lorsqu’il lui fallait manier sa hache, et le nain calme et posé lorsqu’il était en dehors d’une situation de combat. Aël’Telàwërith estimait qu’il n’y avait rien d’étonnant à ce que le nain ait besoin d’un moment pour se calmer, après avoir déchainé une telle fureur face à l’ennemi. Le Haut-Elfe était bien loin de se douter de la dualité qui se bataillait l’emprise sur les actes du paladin de Clanggedin Barbedargent. En se jetant au devant du cube gélatineux, Mitzar avait fait preuve d’un vrai courage. Toute fois, l’elfe doré ne pouvait s’empêcher de penser qu’il pouvait également s’agir d’un déni complet de sa propre existence. L’Ar’Tel’Quess n’aurait rien trouvé à y redire s’il avait été question d’un humain. Car un de plus ou un de moins ne ferait pas une bien grande différence. Mais les nains tout comme les elfes voyaient le nombre décroitre dangereusement. Même si la courbe de natalité naine avait tendance à s’inverser ces derniers temps. La perte d’un être comme Mitzar serait bien dommageable que celle d’un humain. L’existence de ces derniers étant tellement courte, il leur fallait la vivre vite. Mais pour le nain, il en était tout autrement. Il était encore jeune, et avait encore beaucoup à vivre. Aël’Telàwërith se dit que s’il en avait l’occasion, il tenterait de raisonner le nain, et lui offrir un peu de la réflexion et de la sagesse des elfes. Le paladin et son espérance de vie, présumée, aurait le temps d’en profiter. Encore que d’après ce que serviteur du Premier de la Seldarine en avait entendu, il était aussi difficile de raisonner un nain qu’une pierre. Le prêtre de Corellon ne savait s’il devait réprimander le guerrier nain, pour avoir mit sa vie en jeu de la sorte. Alors qu’il restait d’autres options, comme le combat à distance. Ou s’il devait encourager Mitzar dans la voie du guerrier, qu’il avait choisit de suivre et qui faisait la fierté de son peuple.
Les félicitations et les remerciements restaient des choses rares dans la société des Ar’Tel’Quessir. Le nain était un guerrier et son devoir était donc de se battre. Ce qu’il faisait à merveille. Mais il n’avait rien accompli d’extraordinaire. Il ne vint donc même pas à l’esprit du Faernsuor de féliciter Mitzar pour son efficacité, et encore moins de le remercier. Toutefois, il était rassurant de pouvoir compter sur quelqu’un tel que lui. Dans ce combat, chacun n’avait fait que tenir son rôle. Pourtant, certaines questions restaient suspend.
Pourquoi ses frères de races avaient-ils été aussi longs à réagir ? Le Haut-Elfe était bien placé pour savoir qu’il fallait mieux prendre le temps de la réflexion avant de s’engager dans une voie. C’était exactement le genre de chose que l’elfe solaire reprochait au N’Tel’Quess. Mais lors d’un combat, il fallait réagir vite, et s’adapter rapidement pour ne pas périr. Cette fois, le groupe s’en sortait bien. Mais une fois prochaine, de telles indécisions pouvaient se révéler mortelles.
Aël’Telàwërith en était là de ses réflexions, il venait de décider de rester neutre vis-à-vis du nain. Pas d’encouragement pour Mitzar, mais pas remontrance non plus. Le servant de la Couronne d’Arvandor préférait avoir des explications de la part de ses frères de sang. Il ne souhaitait aucunement que les autres membres du groupe puissent connaitre la teneur des propos des Tel’Quessir. Aussi allait-il s’adresser aux Gardiens Sylvestres en Espuar, lorsque Mitzar se présenta devant lui, en s’agenouillant. Le coupant par là même dans son élan.
L’Ana-Sic-Silistri apprécia à sa juste valeur la démarche du paladin. Pour la première fois, depuis qu’il avait rencontré Notar et qu’ensemble ils avaient rejoint ce groupe, quelqu’un montra le respect qui était dû à une personne de son rang. Fait curieux, il avait fallu que se soit un nain.
La demande du Mitzar, ne surprit qu’à moitié le Haut-Elfe. Le peuple vigoureux était réputé pour le moins primaire. Même si le fils Boucledacier ne correspondait pas tout à fait aux descriptions stéréotypées que l’on avait faites au prêtre. Il n’y avait rien d’étonnant à ce que Mitzar veuille, après quelque temps passé au contact d’êtres aussi évolués que les Tel’Quessir, s’élever et suivre la voie de la sagesse Esti. Et ce, même si les Sy’Tel’Quessir n’étaient pas l’exemple même de ce que le beau peuple avait de plus civilisé. La demande n’avait donc rien d’extraordinaire. Ce qui l’était plus, s’était le moment que le nain avait choisi pour formuler sa demande. Juste au moment où le Haut-elfe souhaitait s’entretenir secrètement avec les autres elfes du groupe. Tout d’abord, Aël’Telàwërith prit cela pour un signe adressé de la part de Corellon Larethian lui-même. Mais après réflexion, le nain n’avait pas demandé à apprendre à parler, et même s’il finissait par comprendre quelques mots d’Espuar, la profondeur des discutions elfiques ne pourraient jamais atteindre ses oreilles. Seule l’ouïe elfique le permettait, ou la magie, le permettait. Apprendre la lecture de l’Espuar à quelqu’un, c’était lui offrir une occasion pouvoir percer le secret de certains écrits Esti. Et ça, le Haut-Elfe n’y était pas forcement prêt. Toute fois, le nain intriguait le Ar’Tel’Quess, il était si différent de ceux qu’on lui avait dépeint. Il était encore un peu tôt, mais Mitzar avait l’âme pur, il semblait honnorable et franc, malgré son manque de finesse évidente et ses manière grossières. Il était certainement quelqu’un de bien. Lorsqu’il termina de s’adresser à Enoriel, le Faersuor prit la parole. La tête haute, et droit comme un i, il regardait le nain agenouillé à ses pieds.- Mitzar, vous apprendre ces choses est une très grande responsabilité. Il y a fort longtemps les Tel’Quessir Earlann ont appris la magie elfique aux humains Nétherisses. Regardez ce qu’ils en ont fait ! Leur soif de pouvoir, et leur empressement, alliés à leur immaturité ont réussit à ébranler toute la toile. Manquant de peu de ruiner définitivement l’équilibre naturel des choses. Vous apprendre à lire l’elfique, c’est vous donner accès à la possibilité de percer nos secrets. Vous le comprenez, n’est-ce pas ? Je suis maintenant certain que votre cœur est emplit de bonnes intentions, mais je dois également être certain que vous êtes et serez un Ce qui pourrait se traduire par : être un véritable ami des elfes. Le Haut-Elfe tendit lentement sa main gauche pour venir saisir le bras du serviteur de Clanggedin Barbedargent. D’une légère pression, il l’invita à se relever. Un geste qui pourrait paraître des plus anodins, mais pour un elfe du soleil, ce geste avait une signification particulière. S’il ne s’agissait pas encore d’une marque d’amitié, le geste montrait à lui le respect du serviteur de Corellon pour le nain.- Vous avez largement prouvé votre valeur au combat. Soyez-en certain. Même si vous faite parfois preuve de trop de témérité pour votre propre bien. Vous n’hésitez pas pour bien du groupe et de la tâche que vous vous êtes fixé. C’est tout à votre honneur. Mais ne vous sous-estimez pas. Je vous ai observé, et vous avez fait preuve de beaucoup de sagesse. Tout le monde ici présent ne peut en dire autant. C’est pour ma part une belle preuve d’intelligence. Et lorsque le moment sera venu. Je suis certain que vous arriverez à vos fins. La ténacité légendaire de votre peuple, sera votre meilleur atout. Mais pour déchiffrer, lire et surtout comprendre l’Espuar, il vous faudra commencer par comprendre les Tel’Quessir. L’écriture et à plus forte raison le langage elfe, n’est que poésie chantante, sentiment et sensations. Vous ne pourrez le comprendre sans comprendre mon peuple. Le regard lavande du Ar’Tel’Quess se planta dans celui du nain. - Là, où nous allons vos talents nous serons tout aussi utile que là où nous sommes. Là bas, peut-être vous pourrez commencer à entrevoir ce que : être un elfe, veut dire. Vous pourrez compter sur moi, pour vous y aider. Là-bas vous saurez si vous être un Athkaraye (ami des elfes). Et peut-être alors, cela sera-t-il le début d’un long apprentissage. Vous commencez déjà à comprendre, car vous avez raison, la communauté est tout. Ensemble nous sommes plus forts ! C’est exact. Mais la valeur d’un seul peut faire la différence, ça aussi vous venez de nous le prouver. Pour autant, ne sous-estimez pas notre ennemi. Ce serait une très grave erreur. Les Ssri’Tel’Quessir sont malins, retords, perfides et cruels. Ce Daherow que nous poursuivons a réussi, lui aussi, à vaincre les embûches qui se sont dressées devant lui. Et qui plus est, il l’a fait tout en réussissant le tour de force de quand même nous ralentir. Notre arrêt, ici en est la preuve évidente. Aël’Telàwërith adressa un hochement de tête entendu au guerrier divin du dieu des batailles nain. Marquant ainsi la fin de la discussion, il reporta son regard sur le reste du groupe tout en remettant son arc à sa place.- Savoir que cette face d’ombre cherche à rejoindre nos antiques terres sacrées est plus qu’un sacrilège. Et au nom de la Seldarine blanche toute entière, je ne peux le tolérer. Récupérons ce dont nous pourrions avoir besoin, et remettons nous route. Chaque seconde que cette chose passe à la surface est un affront à Corellon Larethian. A aucun moment le Ar’Tel’Quess ne prononça le mot enfant. Car ils n’étaient pas pour lui, la priorité. Mais tant qu’ils seraient avec Rilack, alors le prêtre du Père de tous les elfes avait un ennemi commun avec le reste du groupe. Et s’il le pouvait, il les libèrerait de l’emprise du Drow. Aël’Telàwërith s’approcha de Narvarth pour sonder du regard s’il y avait là quelque chose d’intéressant. L’elfe du soleil en doutait, il n’y aurait probablement rien digne de lui. Mais, il avait perdu sa dague elfique dans l’entrée de la tour. Etant donné les conditions de voyage, mieux valait une dague grossière et mal faite, que pas de dague du tout. Lorsque le Hin lui tendit une poignée de pièces, l’elfe accepta, offrant en retour une simple inclinaison de la tête. Aël’Telàwërith cherche une dague potable.
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Gardien Errant
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Le combat n'avait duré que quelques instants et prouvait bien l'efficacité de l'équipe ainsi que le cohésion tacite qui existait au sein du groupe. Chacun pouvait compter sur les autres quand venait le danger et celà était appréciable. Il baissa les yeux vers Khell et crut lire de la déception dans le regard qu'il lui lança. Celà le fit sourire et il le cajoula d'une caresse sur la tête. Le loup sembla s'en satisfaire car il jappa de contentement et s'avança vers les restes du monstre gélatineux comme dans une dernière marque de défi. Enoriel allait le rappeler à l'ordre, ayant peur que le loup ne se brûle les pattes sur les restes de l'immonde créature mais il se ravisa. Il ne voulait pas devenir un maître autoritaire, juste rester son ami. Et il savait que Khell serait assez prudent, la rage du combat passée. Il reporta donc son attention sur ses compagnons pour voir ce qu'ils comptaient faire. Quand il fut assez proche d'eux, il entendit la demande de Mirtzar. Décidemment le nain était très curieux et peu patient. Mais il ne lui en voulait pas le moins du monde. C'est pourquoi, quand il sembla s'excuser auprès de lui il secoua la tête :
-Ne vous excusez pas, maitre nain. Je n'ai pas la culture ni les connaissances de notre comparse elfe doré. S'il y a bien quelqu'un ici qui peut vous enseigner quoique ce soit sur notre peuple c'est bien lui. En tant que druide, j'ai choisi une bien autre voie... Mais si vous souhaitez partir sur les routes avec un elfe sauvage une fois tout ceci terminé, je me ferais un plaisir de partager mes connaissances sur la Nature et l'Equilibre qu'il m'a été confié de protéger.
Il posa une main amicale sur l'épaule du nain et la serra pour qu'il comprenne sa sincérité. Il lui sourit et quand l'elfe doré prit la parole, il l'écouta sans mot dire. Puis, quand il eut finit, il accrocha le regard de l'elfe du soleil et inclinant légèrement la tête :
-Merci.
Simple et concis, Enoriel était certain que cette remarque serait comprise par l'elfe qu'il avait tant détesté. L'heure n'était plus à la discorde mais comme Aël’Telàwërith, à l'union de tous les talents présents pour débusquer ce traître de drow. Par ce simple mot, il remerciait l'elfe de prendre en compte la requête de Mirztar qu'il remplirait sans doute bien mieux que lui, mais également le fait qu'Enoriel était près à mettre ses différents avec l'elfe doré de côté et travailler avec lui pour le meilleur de leur entreprise. Il se détourna ensuite et appella Khell pour qu'il l'accompagne vers la porte en ogive...
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Aventurier
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Quand il eut compris qu’il ne servait à rien de tirer sa flèche, Notar détendit doucement la corde de son arc pour récupérer son projectile qu’il remit délicatement dans son carquois. Tout en adoptant une allure plus naturelle, le gnome jeta un coup d’œil sur ce qui restait de leur adversaire. Voilà ce qui s’appelait un combat bref, et il n’était pas mécontent de la tournure rapide des événements. Quand le nain félicita leur travail d’équipe, Notar fût un peu déboussolé, lui qui n’avait pas l’habitude de côtoyer d’autres gens que les discrets gnomes des forêts de sa région d’origine était déstabilisé par cette notion d’appartenir à un groupe uni, composé d’êtres si différents de lui.
Ne voulant pas s’immiscer dans la conversation qui démarrait entre le nain et les elfes, le gnome se tourna vers son compagnon Petite-Gens. Celui-ci était déjà en train de farfouiller dans les restes du cube. Notar regarda vaguement s’il pouvait y trouver quelque chose qui lui soit d’une quelconque utilité, mais à part les pièces que Narvarth ramassait déjà, il n’y avait rien. Tout content que ce dernier ait pris l’initiative de partager ces trouvailles, le rôdeur gnome le suivit du regard en attendant son tour, jusqu'à l’avoir devant lui main tendue. Alors qu’il rangeait sa part dans sa bourse, Notar s’adressa à son compagnon. -Merci. J’aurais aimé être plus utile dans les combats et j’ai comme l’impression de ne servir à rien quand il y a un adversaire à combattre. Vous qui semblez avoir plus l’habitude que moi des combats, n’auriez vous pas des conseils à me donner pour aider plus activement ?
Cette demande lui tenait vraiment à cœur car il voulait donner la meilleure image possible de son peuple à tous les individus qu’il rencontrait, et jusqu’alors il n’avait montré que sa discrétion accentuée par sa forte timidité. Et il voulait que ça change. Et qui mieux que le sagespectre pouvait le comprendre à ce sujet. C’est donc avec un regard plein d’espoir qu’il attendit la réponse de son interlocuteur halfelin.
La perfection n'est pas chez les gnomes, mais souvent dans leurs intentions.
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Frère Cerf
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Il termina le tour de redistribution par Notar, pour lui donner les pièces qui lui revenaient. Et tandis que le gnome rangeait ses nouvelles maigres richesses dans sa bourse, Narvarth en fit de même avec sa part du butin. Lorsque le rôdeur lui demanda conseil, le fils des Languelion lui afficha un grand sourire, tout heureux d'entendre quelqu'un requérir son aide. Seulement, il ne savait pas trop comment répondre au petit être. Si son camarade avait eu d'avantage d'intérêt pour la mêlée, il aurait eu des réponses à lui donner, mais le gnome semblait trop attaché à se servir de son arc, arme que le barbare rôdeur n'avait jamais utilisé. La réponse qui lui sembla le plus appropriée lui vint lorsqu'il repassa dans son esprit les différents combats passés avec les membres de ce groupe, une bonne partie de ses compagnons utilisaient la même arme que le gnome, et l'un d'eux s'en servait à merveille, du moins du point de vue du halfelin, c'est surement auprès de lui que le gnome pourrait trouver conseil. -Nous autres, Petits Gens, partons au combat avec un désavantage lié à notre taille quand il s'agit d'infliger des dégâts, au corps à corps, nous pouvons renverser la tendance en utilisant au mieux notre petitesse pour éviter les coups, à distance par contre, avec un arc comme celui que tu utilise ami gnome, je ne sais pas trop comment t'aider à t'améliorer. Peut être en augmentant ta vitesse de tir? Il tourna la tête vers le groupe d'elfes. -J'ai déjà vu Yvhann tirer de la sorte, c'est très impressionnant, observes le, ou mieux demandes lui de t'apprendre à tirer plus vite tes flèches, peut être que cela t'aidera à avoir l'impression d'en faire d'avantage lors des combats.
Pas certain d'avoir été d'une grande aide au gnome, Narvarth en resta tout de même là, prêt à répondre à d'autres de ses interrogations avant que le groupe ne se remette en marche. Dans cette attente il se décida quand aux armes qu'il avait ramassé dans le reste de flaque. Une seule dague avait été reprise par un de ses compagnons, et tout ce qu'il avait récupéré était encombrant pour le hin, il ne pourrait pas tout prendre, surtout qu'il n'était pas certain d'avoir utilisé de toutes ces choses. Il ne conserva donc que les billes qu'il avait déjà rangées, une dague pour avoir une réserve au cas où celle qu'il avait trouvée à Padhiver vienne à lui faire défaut. Quand à l'épée, il hésita, il craignait de ne pas réussir à la manier efficacement s'il l'utilisait en complément de son kama. Le poids insignifiant d'une dague ne le dérangeait pas dans sa main gauche, mais une épée était tout de suite plus lourde.
Narvarth la prit tout de même, laissant le reste des trouvailles inutiles au sol, il saisit la garde de l'épée dans sa main gauche, son kama dans l'autre, il s'éloigna de quelques pas de Notar, puis s'essaya à quelques moulinets, il se rendrait compte tout de suite si l'épée le gênerait ou non.
Narvarth prends donc les billes, sa part des pièces, une dague, et essaye l'épée, quitte à la laisser sur place si elle n'est pas maniable pour lui.
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
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Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage 1er flammerige 1372 (CV)Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor Temps : / Moment :/ MJNarration: Tous Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Narvarth ramasse épée courte et 10 billes Aël’Telàwërith récupère une dague coup de poing.
Narvarth regroupe 132 pièces d’or Chaque aventurier à le droit à 22 pièces d’orNotar reçoit 22 pièces d’or. ’un sifflement, Yvhann envoya Floyr en reconnaissance au-delà de la porte, le rapace obéit sur l’instant et tandis qu’il s’éloigna à grand renfort de tire d’ailes, le grugash passa près de Mirtzar. Il ne lui parla pas mais se contenta de poser une main sur son épaule et de la serrer légèrement. Une geste qui signifiait beaucoup. Puis le gardien errant passa avec précaution entre les restes de la masse spongieuse et récupéra au passage ses flèches.
Outre un gnoll en état de digestion avancée et vêtu de vêtement de peaux, Le cube gélatineux quelques pièces d’armure hétéroclites telles qu’un heaume de milicien qui aurait pu appartenir à un nain, un clibanion frappé d’une d’armoiries représentant deux haches entrecroisées et des restes d’une sacoche à trésorerie qui allait faire le bonheur des aventuriers. Avant le gnoll, un autre visiteur de la tour avait certainement connu un funeste destin. Narvath qui venait de réaliser avec joie que l'épée qu'il venait de prendre lui convenait parfaitement, il continua donc ses emplettes en récupérant les billes et en regroupant l’argent en entreprit de faire un partage équitable en commençant par Notar.
Non loin des êtres mètres, l’elfe doré qui grâce au hin venait de récolter une dague presque neuve; s’approcha à grand pas de la porte au moment où le compagnon ailé d’Yvhann réapparut, signifiant clairement que la voie était libre et qu’aucun danger physique ne semblait menacer les compagnons.
C'était déjà un bon signe. Faisant appel à ses connaissance, le prélat Tel’Quessir observa avec attention les contours de l’encadrement de la porte sans trouver de marques significatives, la porte, en bois clair était simplement ouverte sur un escalier d’une cinquantaine de marches qui s’enfonçait un peu plus profondément sous la terre. Il allait dire quelque chose quand Khell qui s’approchait aux côtés d’Enoriel, s’immobilisa devant les marches et gémit doucement, se frottant instinctivement contre les jambes du druide.
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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Suite à la pieuse pensé et à la demande que les flèches de feu Kana soient tueuses, le grugash impassible lâcha la première flèche qui alla sur un trait direct pourfendre la masse gélatineuse. Yvhann réalisa sur le coup que Mirtzar avait préalablement bien combattu, mais surtout fait des dégâts non négligeable, sans parler des autres êtres mètre qui eux aussi avait fait leurs lots de blessure.
* Vite fait bien fait.* Se dit-il en approchant du nain pour lui apposer une main de félicitations sur l'épaule de celui-ci. Des blessures apparaissaient sur le combattant nain, elles semblaient mineur et pouvait attendre pour les premiers soins, car plus loin, l'entrée vers les profondeurs semblait au yeux du sauvageons, plus important. Le retour de Floyr présageait que la voie était libre, mais son souvenir encore frais d'un piège le fit s'arrêter net devant l'entrée.
Se tournant la tête pour chercher du regard, soit Notar ou bien Narvarth qui avait fort bien réussi la dernière fois, il vit venir vers lui son compatriote accompagné de Khell, qui une fois à sa hauteur, renifla et gémit vers les bas des escaliers. Serait-ce dû au dernier escalier piège ou bien y avait il danger pour que Khell agisse ainsi?
Sur le coté gauche de l'entrée des marches, l'archer garda son arc chargé et mira le fond de l'escalier, dans l'attente qu'un être mètre puissent inspecter les dites marches.
Plus qu'ils descendaient dans l'antre de la terre, plus que le grugash se refermait sur lui même. Sylvanus était plus que présent, comme si il l'avertissait d'un prochain changement, changement d'ailleurs qu'il ressentait depuis leur entrée dans la tour. Son tatouage lui démangeait à certain moment, il sentait en lui poindre une certaine magie qui voulait s'opérer. Encore jeune, Yvhann ne c'était pas entièrement développé à toutes les magnificences du peuple elfique, il savait bien que des mystères apparaîtraient au fur et à mesure qu'il évoluait.
Pour l'instant se ne fut pas son changement intérieur qui le tracassait mais bien le flot de paroles incessant qu'il trouva inapproprié pour l'occasion, se qui en plus l'empêchait de bien écouter son environnement. Son agacement ne put être caché puis il laissa échapper en commun cassé et presque dans un murmure pour qu'ils puissent bien déceler l'importance ...
- Parlementeriez vous de vos savoir linguistique à un autre moment que celui-ci, vous masquez les dangers potentiels.-
Il n'ajouta rien d'autre, mais son regard en disait long sur la précarité de sa patience du moment. Ha! Le tempérament changeant du grugash en faisait de lui un être difficile à la limite de l' arrogance.
[COLOR=green] Perception auditive, detection.[COLOR=green]
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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ne migraine attendait sans doute le pauvre Mirtzar. En tout cas,lui n'en doutait pas. Il avait demandé à l'elfe doré de lui transmettre une partie de son savoir, espérant secrètement qu'il n'en demandait pas plus que ce que le suivant de Corellon Larethian accepterait de lui donner, mais il ne s'était pas attendu à une telle réponse d'Aël'Telàwërith.
Il devait avouer que l'elfe doré avait raison, il ne comprenait pas ce qu'être un elfe, ou même un ami des elfes, signifiait et impliquait. Il était prêt à faire des efforts pour essayer de le comprendre mais, vue l'éloquence de son interlocuteur, il craignait de ne jamais en être capable. Les mots d'Aël'Telàwërith eux-même, et ce malgré le fait que le nain d'or savait qu'ils n'étaient pas faits pour le décourager ou lui montrer son infériorité, ne pouvaient que lui donner l'impression que le chemin qui lui restait à parcourir était infiniment plus long que tout ce qu'il pouvait imaginer.
Évidemment, il savait ce qu'était la poésie et le chant, étant d'ailleurs l'un des rares membres de son clan qui assistait avec enthousiasme aux longues histoires mi-contées mi-chantées que les anciens récitaient lors des fêtes religieuses et dans le cadre des cours d'histoire et de théologie. Il avait d'ailleurs été assez déçu quand il avait appris que son habileté à la hache le destinait à devenir soldat et non prêtre. Toutefois, il savait qu'il était incapable de composer un poème ou une chanson seul, que sa voix n'était pas mélodieuse du tout et que, sans doute, la définition elfique de poésie n'était pas la même que la définition naine.
Il préféra taire ses craintes, sachant que de toutes façons cela ne lui servirait à rien de se plaindre, et se dire qu'il n'aurait que plus d'effort à faire et que, si il voulait réellement apprendre la langue des elfes, ce surplus d'effort ne prouverai que sa volonté et, à défaut de talent, une sorte d'abnégation et de courage. Il avait donc hâte de faire ses preuves comme véritable ami des elfes.
Les encouragements et le soutien prodigués par Enoriel et Yvhann ne firent qu'accroitre encore la détermination de Mirtzar à continuer son effort. Mais, il avait noté cela dans les paroles du prêtre de Corellon Larethian, avant de pouvoir commencer son apprentissage sans doute long et difficile, ils devaient rattraper ceux qu'ils poursuivaient, ce que Mirtzar tenait à faire plus que tout. Et pour cela, ils devaient avancer et aussi vite que possible.
Le nain ne connaissait rien aux animaux et il n'avait donc pas remarqué que Khell était dans un état étrange qui ne pouvait pas être bon signe. Tout ce qu'il voyait était qu'il devait descendre les escaliers aussitôt que cela serai possible et que le meilleur moyen que cela devienne possible était qu'il ouvre le chemin. Il ferma les yeux, offrit une courte prière à Clangeddin dans la langue de ses ancêtres qu'il ne prononça presque pas et se mit à avancer prudemment après une dernière phrase qu'il adressa à Yvhann.-Je vais essayer de voir s'il y a des pièges. Je passe devant. Mirtzar fouille les escaliers pour essayer de trouver tous les pièges qui s'y trouvent.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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