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Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
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Yvhann soupira. Il regarda le noble dans les yeux, ne dit rien, il aimait mieux ainsi. Il n'avait jamais aimé les ordres, il répugnait le fait d'en donner un, encore plus se faire sermonner comme si le noble en avait un certain droit. Il du reconnaître que sa dernière phrase avait du vrai, pour le reste, un ramassis de bêtises qui lui passait bien haut au dessus de sa tête.
Puis se tourna vers Mirtzar un cour moment, il fit un léger signe des yeux, simple sans sourire, qui devait dire, '' bien le bonjour, si il en avait un.'' Et fit un pas, mit la main droite sur l'épaule du nain et lui dit...
-Merci.-
[I] Continua jusqu'au près de Narvarth ou était couché Notar, et lui fit le même signe et le même attouchement qu'il avait fait au nain. S'agenouillant auprès de Notar, il défit les pansements souillés de ce dernier, nettoya les plaies et remit du baumes à soins avec de nouveaux bandage frais, qui s'épuisait. Durant se temps il récita le serment des Gardiens Errants, mentalement en visualisant chacun des mots. Quand cela fut fini, ne sachant pas si il avait passé une lune nocturne à l'extérieur, il décida de faire une pieuse prière de gratitude à Sylvanus, en espérant que celui-ci l'entende même si il se trouvait sous la surface.
Se fut bref, se leva et alla droit devant Enoriel et en langage druide...
- Enoriel, mon frère, je t'estime. Tes paroles mon donné forces et éclaircissements, ton acte ma fouetté comme le mien à blessé. J'ai des tourments qu'il me faut mettre de coté pour un temps et de plus je supporte très mal la compagnies de tant de gens autour de moi, ma faiblesse, sans parler que nous somme sous la surface. Je sais que tu comprend et tu n'est pas obliger de l'accepter. Une dernière chose, le noble semble vouloir diriger, il en a les capacités et les autres le suivront sans problème, faisons pour eux, la mission s'en portera mieux.-
Il avait mit ses deux mains sur les épaules du druide en disant cela, puis se détourna aussi rapidement, n'attendant aucune réponse de son compatriote, tel un dirigeant.
Il retourna près des deux porte, se baissa à leurs socles et commença un examen minutieux des dits endroits, si quelqu'un avait passé par l'une des portes il tenterait de son mieux de trouver laquelle.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Frère-Ours
Chambre 31
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ne maxime naine bien connue de Mirtzar disait "Même aux plus profond de la plus profonde mine, même dans la plus sombre obscurité du plus sombre tunnel, il y a toujours une pierre précieuse cachée". Au vu de sa situation qui ne faisait, globalement, qu'empirer avec le temps, il avait du mal jusqu'alors à lui prêter foi et commençait à se demander si ceux qui avaient inventé ce proverbe avait un jour eu de véritables problèmes. Évidemment, il ne souhaitait à personne de se retrouver dans une telle situation où tout espoir semblait être avant tout un leurre mais il aurait préféré se sentir réconforté par la sagesse millénaire de ses ancêtres. Ce qui n'était pas le cas, hélas.
Du moins, c'est ce qu'il croyait. Deux de ses compagnons par des gestes simples, discrets, guère plus que les questions civilisés d'usage que l'on pose même aux inconnus quand la situation nous souris et que nous n'avons que cela en tête, venaient de lui montrer la lueur d'une pierre plus précieuse que la plus précieuse pierre de la légendaire couronne de Shanatar, plus étincelante que la plus lumineuse des étoiles dans le ciel. Pendant quelques secondes, Mirtzar s'était senti mieux que bien, il s'était senti aimé, il avait senti qu'il comptait pour quelqu'un, que s'il venait à échouer il y aurait quelqu'un pour le plaindre et pour le pleurer. Il n'était plus seul dans son errance.
Mirtzar aurait voulu répondre à Yvhann qu'il n'avait pas de raisons de le remercier, que c'était la moindre des choses de lui dire bonjour ou il ne savait trop quelle banalité qui aurait brisé cet instant déjà dissipé de complicité mais au lieu de cela il se contenta d'un sourire qui contenait de la joie, de la gratitude, de la sollicitude et plein d'autres sentiments dont Mirtzar ignorait même s'ils avaient un nom. Le contact fugitif entre la paume de la main de l'elfe et son épaule, car son vêtement était tellement déchiré qu'une petite partie de sa peau avait été en contact avec celle du druide, lui avait donné comme une décharge de bien-être et de compréhension. Pour la première fois de sa vie, il considérait Yvhann, ou un elfe en général, comme plus encore que quelqu'un qui l'impressionnait ou qu'il admirait mais comme quelqu'un capable de le comprendre. Yvhann n'était plus un étranger, il était à la fois égal et très supérieur.
Par contre, il réussit à former une réponse pour Narvarth. Communiquer avec lui ne lui avait semblé difficile comme cela l'était avec la plupart des inconnus mais il lui semblait qu'ils avaient franchi un palier. Mirtzar n'en était pas certain mais il croyait se souvenir avoir toujours tutoyer l'halfelin et avoir été tutoyé en retour par lui mais la question n'était pas du genre de celle qu'on pose à n'importe qui sans raison. Narvarth voulait savoir comment il allait et cela faisait chaud au cœur du nain. -Narvarth, la nuit fut parfaite pour moi. En est-il de même pour toi? Il fit une pause, hésitant visiblement à la fois sur les mots qu'il allait employer et sur l'intention mais surtout débattant intérieurement sur le fait de savoir si il allait le dire ou non. Une seconde fut suffisante pour le décider.-Je suis heureux et fier de voyager en ta compagnie.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Frère Cerf
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-Parfaite, oui c'est aussi le mot que j'aurai utilisé, répondit Narvarth au nain à ses côtés, étrange mais parfaite. Il avait affiché un semblant de sourire dans l'intention de paraître plus amical, et sans trop savoir si l'objectif recherché était atteint, il compléta intérieurement sa réponse par quelques remarques qu'il s'adressait à lui même, il ne les partagea pas avec son interlocuteur car il ne savait comment expliquer ce qu'il avait ressentit, il ne savait donc pas quels mots employer pour décrire ce qui s'était passé. ¤J'avais besoin de trouver l'apaisement et je l'ai trouvé dans les rêves... Quelles choses magnifiques.¤ Ses yeux se fixant un peu mieux sur ce qui l'entourait et plus principalement sur cet être vigoureux face à lui. Et en baissant légèrement la voix, il acheva son raisonnement. -J'ai vu les miens, à travers mes songes, j'en avais bien besoin.
Il allait laisser son esprit vagabonder à la poursuite de cette idée, cherchant à rattraper la douceur de son état passé lorsque la voix de Mirtzar le ré accrocha à la réalité. Cette voix apporta chez Narvarth un sentiment étrange, renforçant le bien être qu'il avait ressentit à son réveil. Une fois de plus il ne savait nommer ce qu'il ressentait, le sentiment qui s'en approchait le plus était la joie, peut être donc était-ce une forme de joie qui le parcourait, joie de se sentir apprécié, joie d'avoir autour de lui des personnes qu'il pourrait apprécier à leur juste valeur en retour. Il avait toujours eu du mal à côtoyer des aventuriers en tout genre si différents des siens. Il aurait aimé pouvoir se permettre d'avoir une confiance absolue en ces personnes si diverses auprès de qui il avait voyagé, mais la méconnaissance même de ces êtres l'en avait toujours empêché.
Mais avec ce Frère, ayant lui aussi sa place au Bastion de Sundabar, il avait l'impression de pouvoir laisser plus de liberté à ce sentiment de confiance qu'il n'avait jusqu'alors conservé que pour les Languelion. Cette idée était envisageable, il le savait, et c'était le bon moment pour la laisser se développer.
-J'apprécie tes paroles ami Mirtzar, elles me vont droit au cœur, saches que rechercher les enfants à tes côtés est pour moi un plaisir et un honneur. Cette fois le semblant de sourire qu'il essayait d'afficher se transforma en un large et franc sourire.
Même si ses traits reprenaient au fur et à mesure leur place d'origine, ses pensées restaient tout autant joyeuses de connaitre un compagnon de route de cette qualité. Et au vu de ceux qui l'entouraient cette qualité semblait présente à différents niveaux chez les autres aventuriers. De voir Yvhann s'affairer à ses côtés confirmait ses pensées, il était méticuleux dans les soins qu'il donnait au gnome et c'était tout à son honneur. Il avait toujours eu de l'estime pour les elfes depuis celui qui était resté quelques temps au campement du Clan le temps de panser ses blessures, aussi se laissa t'il aller à parler au gardien sylvestre agenouiller aux côtés du gnome. -Merci de vous occuper de lui ainsi.
La condition de Petit-tre était souvent difficile auprès des Grandes-Gens de toutes races, souvent par manque d'estime et de méconnaissance des individus, aussi tant générosité pour le bien être du rôdeur blessé amenait chez Narvarth autant de reconnaissance que si les soins avaient été appliqués sur l'un des siens. Et voir ainsi le rôdeur-druide s'affairer sur le corps du dormeur ouvrait un nouveau point de vue au Hin, même si ce Notar n'était pas un Sagespectre, il leur ressemblait assez dans sa nature et son mode de vie. Aussi le fils du Clan se devait de veiller sur lui le temps de voyager à ses côtés. Peut être que l'intervention du Veilleur cette nuit avait elle pour but de faire arriver Narvarth à cette conclusion, toujours est il que sa décision était prise, à défaut de pouvoir aider un Languelion, il aiderait ce gnome.
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Aventurier
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Notar continuait son voyage dans ses souvenirs. Il était de nouveau en forêt. Il n'eut aucun mal à la reconnaître, c'était celle de Cormanthor. Le rôdeur regarda autour de lui mais n'y vit personne. Quelques minutes plus tard il entendit des pas qui se dirigeaient dans sa direction.
Comme il s’en doutait, les pas n'étaient autres que ceux de lui même. Seulement il y avait une deuxième personne avec lui qu'il ne mit pas longtemps reconnaître étant donné qu'il n'est venu ici qu'avec Aël'Telàwërith. Si ses souvenirs étaient bons, ils n'allaient pas tarder à arriver à proximité de la tour. Le gnome prit conscience qu'il avait l'air minable comparé au noble elfe, mais cela n'avait que très peu 'importance étant donné qu'une nouvelle douleur s'empara de lui. Seulement cette fois la douleur ne se limitait pas à la tête. Elle se propageait sur tout le corps.
Quand il rouvrit les yeux, il était allongé par terre, et à en juger par l'air qu'il respirait il était sous terre. Contrairement aux autres fois la douleur continuait parcourir son corps.
Soudain il eu l'impression qu'il y avait du mouvement autour de lui. Son impression se confirma quand il sentit que quelqu'un le soignait. Il ne savait pas qui. Il commença à ouvrir doucement les yeux, mais les referma aussitôt car dans son état cela demandait trop d'effort.
Il n'entendait que des mots par ci par là, mais il comprit facilement que le groupe allait se reposer. Il ne lui serait d'aucune utilité de rester éveiller, aussi il se laissa sombrer dans un sommeil des plus profonds...
Bien qu'il ait eu l'impression de ne pas avoir dormis du tout, Notar finit par se réveiller, et en meilleure forme. Quand il ouvrit les yeux, il vit le hin et le nain juste à côté de lui. - Bonjour se contenta-t-il de dire en leur adressant un sourire qui se voulait rassurant.
Il vit ensuite Yvhann se diriger vers lui pour s'occuper des bandages qu'il avait sans doute posés lui même avant que le gnome ne s'endorme. Notar le regarda le soigner, et quand le grugach eut finit, le gnome le remercia d'un délicat mouvement de la tête accompagné d’un merci qui était des plus sincère.
La perfection n'est pas chez les gnomes, mais souvent dans leurs intentions.
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Maître de la Confrérie
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Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage 1er flammerige 1372 (CV)Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor Temps : / Moment :/ MJNarration: Tous ucun piège ne fut décelé par le druide-rôdeur qui se releva après une inspection minutieuse des deux portes, le plus troublant était l’absence de serrure et de poignée, seuls les emblèmes des deux divinités, figements ciselées, semblaient se détacher de la structure. L’Ana-Sic-Silistri se rapprocha d’Yvhann et se décida à suivre son intuition. Il posa la paume de sa main gauche sur le symbole de l ’Archiviste et appuya avec force. Le symbole divin s’enfonça doucement dans la porte et tandis qu’une série de bruits se répercuta autour d’eux et si sur le coup, tous les compagnons se raidirent, aucun autre piège diabolique ne se déclencha sur l’instant alors que la porte devant eux s’ouvrit lentement muée par un ingénieux système mécanique.
Elle s’ouvrit entièrement sur une grande pièce dénuée de décorations, faîte de gros moellons de pierre, qui précédait un long couloir d’une quinzaine de mètres de long au fond duquel trônait une porte en ogive ouverte sur ce qui semblait être un escalier qui descendait vers l'inconnu.
Yvhann pénétra en premier dans la pièce suivi de près de l’elfe doré lui emboita le pas immédiatement suivi des autres compagnons. Mais les deux elfes ne firent que quelques pas avant de s’immobiliser instantanément quand leurs regards se fixèrent sur le corps déjà raide d’un gnoll en plein milieu du couloir, emprisonné dans ce qui semblait être un gros cube gélatineux à la taille impressionnante. Cette chose semblait tout simplement digérer l’homme hyène…
Au même moment, Floyr passa au dessus du cube gélatineux en émettant un cri d’alarme et s’engouffra dans la porte en face de lui….
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Frère Cerf
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¤Non non non, pas d'ennuis dès le matin, Yondalla mère des Hins, ne m'impose pas de lourde épreuve maintenant, je t'en prie.¤ Adressant ses pensées à cette divinité très importante pour les siens, Narvarth était des moins tranquilles. Lorsqu'il entendit les bruits d'une mécanique qui s'affairait, il se tendit de tout son être, résultat d'une extrême nervosité donc le seul avantage était qu'il se trouvait maintenant complètement réveillé, en pleine possession de ses moyens et sur le qui-vive. Alors que les bruits cessaient, le Languelion avait sorti son kama et avait dégainé sa dague, prêt à rencontré le moindre danger, et il l'espérait également prêt à affronter ce danger.
Laissant Yvhann s'engouffrer le premier dans la salle découverte au delà de la porte, le fier Sagespectre resta un peu en arrière, tournant le dos au groupe, il s'affaira à veiller sur leurs arrières à tous, scrutant ces quelques mètres de couloirs qui avaient été synonyme de quiétude et de confort pour les quelques heures de repos que s'était octroyé le groupe, redoutant de voir apparaître une énorme boule de pierre dans son champ de vision. Tournant la tête l'espace de quelques instants pour voir le reste de ses compagnons passer le pas de la porte, le hin fit quelques pas en arrière pour entrer à son tour dans cette nouvelle salle. Une fois l'encadrement de la porte entre leur lieu de repos et lui-même, Narvarth s'autorisa à se retourner une nouvelle fois pour aller se replacer au milieu du groupe qui s'était, semble-t-il, figé.
Se trouvant une place entre Mirtzar et son confrère de petite taille, le Fils du Clan comprit ce qui avait causé cet arrêt, la vision d'un autre gnoll terrassé aurait put être appréciable en d'autres conditions, mais cette chose, ce cube gélatineux était loin d'être sécurisant pour eux car ils devraient passer au delà s'ils voulaient continuer. Une pensée étrange traversa l'esprit de Narvarth, quelque chose le travaillait, et il ne put s'empêcher de formuler son idée à voix haute. -Depuis hier, nous croisons régulièrement des corps de gnolls, tous en sale état. Il re-visionna le gnoll en haut des escaliers à l'entrée de la tour, puis ceux trouvés à l'entrée de la salle des méphites, pour revenir sur celui qui semblait se faire digérer. -Ces créatures, si elles accompagnent ce Rylack, semblent se faire décimer au fur et à mesure qu'elles avancent. Je croyais que ce drow savait où il amenait les enfants, comment ce fait-il qu'il subisse autant de pertes? Ces dires étaient ce qui amenait à la suite de ses pensées, à ce qui le travaillait le plus. -Est-ce volontaire de sa part? Je veux dire, de laisser les gnolls occuper chaque obstacle que rencontrent ceux que nous poursuivons? Il les sacrifierait pour pouvoir continuer d'avancer?
C'est cette cruauté qui le bouleversait, il n'avait pas imaginé être aussi choqué, mais c'était plus fort que lui, il revoyait alors défiler devant ses yeux sa dernière rencontre avec des drows en Annorauch, lorsque ses compagnons de l'époque et lui même avaient été offerts en sacrifice à il ne savait quelle sombreté, tous avaient été jetés vivants dans la fosse, sauf un qui avait fait la forte tête et qui avait été égorgé devant tous pour le simple plaisir de ce peuple ténébreux. Le souvenir de ce terrible déclencha un frisson le long de la moelle épinière du hin. Et c'est avec une voix nettement moins assurée qu'il acheva de dire ce qu'il avait en tête.
-Et que ce passera-t-il s'il se retrouve à court de sacrifié? Utilisera-t-il les enfants pour pouvoir continuer? Intérieurement il espérait de tout son être se tromper, se disant qu'il devrait amener les enfants à bon port s'il voulait réussir le marchandage dont parlaient les humains qui avaient abattu Syliel. Il regarda à tour de rôle ses compagnons, espérant entendre l'un d'eux clamer des paroles de réconfort qui anéantiraient ses doutes.
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Frère-Ours
Chambre 31
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i Mirtzar n'était pas le plus petit, il était largement moins grand qu'Yvhann qu'il suivait. Malgré cela, entre les bras et le torse de l'elfe sauvage, le guerrier pouvait voir plus ou moins ce qui se passait devant eux. Pendant quelques instants, il avait cru que le chemin était bloqué par une sorte de mur magique ou quelque soit d'autre bien loin au-dessus de ses connaissances, de ses capacités de compréhension et de son imagination. Cette erreur s'estompa assez vite. Doucement quelque chose de vaguement brun ou marron commença à apparaître dans son champs de vision, quelque chose dont il se disait que cela ne lui était pas complètement étranger oins dont il ne pouvait pas vraiment déterminer la nature. Le mouvement de cette chose continuait et Mirtzar commençait à reconnaître la chose sans vouloir y croire. De la bile, ou un autre liquide digestif, commençait à essayer de se tracer un passage dans son œsophage, car le nain, tout à sa joie d'avoir trouvé dans Narvarth plus qu'un compagnon et en Yvhann plus qu'un être admirable, avait oublié de manger, et Mirtzar se demandait s'il réussirait à retenir ce flot causé par la vision d'horreur qu'il avait sous les yeux. Un gnoll, il semblait à Mirtzar que c'était le nom que ses compagnons avaient donné à cette créature, était en train de se dissoudre dans l'espèce de mur bleuâtre.
Un souvenir lointain refit surface dans l'esprit du nain, un souvenir qu'il aurait sans doute préféré avoir oublié. Ce souvenir datait de sa prime enfance et était suffisamment estompé pour qu'il ne soit pas vraiment capable de dire qui se trouvait dans la pièce, ni même à quoi elle ressemblait. Tout ce qu'il voyait était la lourde barbe de son grand père qui dansait quand il parlait et un feu qui brûlait entre lui et son ancêtre. Son grand-père lui racontait une aventure qui lui était arrivée quand il était lui-même très jeune, ou même qui était arrivée à l'un de ses ancêtres difficile à dire. Toujours est-il que maintenant Mirtzar en était sûr elle parlait de cette chose qui se dressait devant lui. Le peu de souvenirs qu'avait Mirtzar de l'histoire n'était pas suffisant pour retracer l'ensemble du récit mais au moins quelques phases qui l'avaient marqués étaient encore assez claires à son esprit. Cette chose avait été invoquée par une prêtresse de Lloth, ou une autre de ces divinités des elfes noirs que le nain n'arrivait jamais à différencier et qui était aussi dangereuses que folles et méchantes, et elle n'était pas seule. Au moins une centaine de ces créatures avaient déferlées sur le champ de bataille. Il se souvenait aussi qu'elles avalaient leurs adversaires et les digéraient vivantes, ce qui devait être très douloureux se souvenait-il de s'être dit, et aussi qu'elles pouvaient se diviser pour être encore plus nombreuses. Il ne se souvenait par contre pas comment les nains avaient fait pour les repousser, si ils n'avaient pas tout simplement fuis.
Quoique ce souvenir fût très parcellaire, il n'encourageait pas vraiment Mirtzar au combat mais il sentait qu'il perdait pied. Une voix au fond de lui-même, une voix qu'il connaissait hélas trop bien, riait en criant silencieusement que c'était sans doute un beau jour pour livrer bataille et mourir, avais qui n'était pas celui de Mirtzar. Il restait toutefois convaincu qu'Aël'Telàwërith avait raison et qu'il leur fallait donc passer. Et s'ils devaient passer cela voulait aussi dire qu'il fallait vaincre cette créature. Ce fut là toutes les réflexions qu'eut le temps de former Mirtzar avant de perdre le contrôle de son corps. Par chance, il n'eut pas vraiment le temps d'entendre la fin des pensées de Narvarth qui lui auraient indubitablement baissé le moral avant que son autre lui ne décide de passer à l'action, après un court monologue.-Nous devons passer. Tirez lui dessus pendant que j'essaie de le tenir à l'écart de vous. Quoique l'esprit de Mirtzar se sentit honteux de voir son autre lui donner ainsi des ordres à ses compagnons sur qui il n'avait aucun droit, son corps se mit aussitôt e action. En un prompt mouvement, le nain sortit sa hache de son étui protecteur et chargea la créature sans lui laisser le temps de comprendre ce qui se passait, en supposant que comprendre soit dans les capacités de cette chose. Tout en courant, il hurlait des prières.- Faisant preuve d'un degré limité de diplomatie et de prudence, Mirtzar charge le cube gélatineux.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Aventurier
Aucune chambre
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Notar se releva doucement. Il salua le reste du groupe qu'il n'avait pas encore salué et commença à rassembler ses affaires. Tout en rangeant son sac, le gnome observait ses compagnons. Soudain il remarqua qu'il manquait quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Jereicia n'était plus là.
Le rôdeur se rappelait avoir beaucoup courut pour au final tomber dans un gros trou. Seulement il n'était pas tombé seul, et si ses souvenirs étaient bons la demi elfe non plus n'avait pas réussit à atteindre l'autre côté. Il n'était pas difficile de comprendre qu'elle n'avait pas eu autant de chance que lui, et il s'en voyait bien désolé même si il ne se rappelait pas lui avoir parlé une seule fois.
Une multitude de questions commençaient à envahir le cerveau de Notar, seulement il allait falloir attendre un peu avant de les poser car son attention se posa sur Yvhann qui était en train d'ouvrir une porte.
L'estomac du gnome commença à se nouer car il redoutait un nouveau piège. Notar observa attentivement l'encadrement de la porte s'attendant à voir un pieu où une pierre tomber sur le grugach. Heureusement rien de tout cela arriva et le groupe pu franchir cette porte sans difficultés. Seulement à peine la porte franchie, le groupe s'immobilisa de nouveau. Le rôdeur ne savait pas encore pourquoi cet arrêt mais à en juger par les cris du volatile, ça ne s'annonçait pas bien.
Quand le gnome vit enfin pourquoi les deux elfes s'étaient arrêtés, la boule dans son estomac revint aussi vite qu'elle était partie. Le cube qui se tenait devant eux ne lui plaisait pas du tout. Il écouta attentivement ce que disait son camarade halfelin, et il était tout à fait d'accord avec lui. Il fallait agir vite avant que leur ennemi ne s'en prenne aux enfants.
Pour le gnome, il n'y avait qu'une chose à faire, c'était de tirer sur le cube gélatineux. Cette idée fût appuyée par les propos de Mirtzar. Notar encocha une flèche à la corde de son arc et visa le cube. Il n'avait aucune idée de où il fallait tirer en particulier, aussi il essaya de viser le plus au centre possible. Tout en priant pour que se flèche soit efficace contre une créature pareille, il tira sur le cube.
Notar tire une flèche sur le cube gélatineux.
La perfection n'est pas chez les gnomes, mais souvent dans leurs intentions.
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
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Très peu de temps après sa discussion avec Yvhann, le groupe était fin prêt pour reprendre sa progression. La bonne nouvelle venait du fait que la nuit avait été de bon augure pour l’ensemble du groupe. Personne n’avait eut besoin que le prêtre n’use de la magie curative divine que lui conférait Corellon. Et s’était tant mieux pour la suite des évènements. Car le Faernsuor était quasiment certain d’être sur la bonne voie, mais il était également évident qu’il resterait encore bien des épreuves avant de toucher au but.
L’inspiration divine qui avait poussé le Ar’Tel’Quess à appuyer sur le symbole pour ouvrir la porte, était providentielle. Les cliquetis retentissants qui s’ensuivirent firent se raidir l’elfe du soleil, comme probablement l’ensemble de ceux qui l’accompagnait. Mais lorsque la porte s’ouvrit sans libérer quelque monstre ou piège que ce soit, Aël’Telàwërith ne put s’empêcher de pousser un discret soupir de soulagement accompagné d’un sourire satisfait. Epaulé du Ly’Aegisir, le serviteur du premier de la Seldarine ouvrit la voie. Il en était certain, chacun de ses pas le rapprochait de son but. Mais, il ne pouvait malheureusement pas afficher la même certitude en ce qui concernait la poursuite de l’objectif du reste du groupe. Le Haut-Elfe ne s’en émouvait pas plus que cela. D’une part, parce qu’à ses yeux, la survie de quelques enfants humains n’avait rien de capital pour l’avenir. Et d’autre part, la voie sur laquelle le guidait Corellon et sa tante était la seule possible.
Aussi téméraire et courageux que fusse les membres qui constituaient ce groupe. Se rendre en Outreterre marquerait la fin rapide du voyage, pour les plus chanceux et une fin longue et douloureuse pour les autres. Les Ssri’Tel’Quessir ne laisseraient personne envahir leur domaine. De plus, le groupe n’avait aucune chance de survie face à des troupes entières et organisées qui ne manqueraient de leur tomber dessus. Les Drows étaient un véritable fléau, mais il ne fallait surtout pas les sous-estimer. En outre le chasseur nocturne veillait sur cette entrée. Autant pour éviter la sortie, que l’entrée en ce sombre royaume. Aël’Telàwerith, s’il haïssait les Drows ne souhaitait pas voir leur extermination. Si Corellon et la Seldarine n’avait pas tué Lolth, mais qu’ils l’avaient bannie dans les tréfonds de la terre, c’est qu’ils avaient ses raisons. Et il n’appartenait pas à l’humble servant de la Couronne d’Arvandor de les remettre en question. Tant que les elfes noirs resteraient dans le domaine que le Père de tous les elfes leur avait assigné, son prêtre n’irait pas les en chasser. Pour ceux qui transgressaient ces lois, en regagnant la surface, le Haut-Elfe les traquerait sans relâche pour les éradiquer, ou les forcer à retourner chez eux.
Fort de ces préceptes Aël’Telàwërith n’avait donc aucune mauvaise conscience vis-à-vis du groupe. Toute fois, son visage s’éclaira lorsqu’il aperçu l’Homme-Hyène entrain de se faire tranquillement digérer par… cette chose. Lui-même n’avait jamais vu un truc pareil de sa vie. Il avait beau fouiller dans sa mémoire, il fallait qu’il se rende à l’évidence, il ne connaissait rien de cette chose. S’il avait pu aider les poursuivants de ce Rylack avec les Méphites, il en était présentement incapable. Par contre, il estima être en mesure de répondre aux interrogations du Sagespectre.
Lorsque Narvarth déclara qu’il ne comprenait pas le pourquoi du nombre des pertes, alors que le Drow, lui, savait où il allait. L’Ana-Sic-Silistri interpréta les dire du hafelin comme une insulte. Car cela sous entendait que seul le drow savait où il se rendait. Le prêtre de Corellon ne s’énerva pas, sa voix resta calme et posé, mais les yeux lavande fusillèrent à bout portant le semi-homme.- Que croyez-vous ? Je sais également très bien où je vais. Cela ne rend pas les choses plus aisées pour autant, ni le chemin moins risqué. Il en est de même pour ce Daherow de malheur. Pour votre gouverne, il ne fait aucun doute que sacrifier l’ensemble de ses serviteurs pour atteindre son but, ne posera aucun cas de conscience à ce traitre. Tout comme il n’hésitera probablement pas à sacrifier les enfants, s’il n’a plus rien d’autre sous la main. A moins, qu’il ne craigne plus celui à qui il les livrer, de le fait de perde la vie. Néanmoins, le coté positif c’est que maintenant nous sommes presque certain qu’il est bien passé par là. L’autre bonne nouvelle, je ne vois aucun enfant humain à l’intérieur de cette …chose. Le Haut-Elfe marqua une courte pause en reportant son regard sur la créature qui se mettait entre lui et l’objet de sa quête. Il y avait un problème, et il lui fallait trouver une solution. Plus le Faernsuor en saurait sur le cube visiblement vivant, plus il aurait des chances de savoir comment le terrasser.- J’avouerai que personnellement je n’ai pas la moindre idée de ce que c’est, ni de comment la vaincre. Alors si l’un d’entre vous à des suggestions, je suis preneur sinon voyons comment ça réagi à la mag… Aël’Telàwerith n’eut pas le temps de terminer sa phrase que le nain se lança dans une charge aussi héroïque que stupide. Pour le moment, la chose ne bougeait pas, et l’elfe s’imaginait qu’elle ne devait pas se déplacer bien vite. D’autant plus que le groupe n’était nullement acculé, il pouvait fort bien se replier voir tout simplement reculer.
Par contre, Mitzar avait raison. Ils devaient passer. Mais si possible sans amoindrir encore plus leur propre force en perdant encore un membre du groupe. Qui plus est, un membre valeureux et qui s’avait parfaitement manier sa hache.
Une fois encore, la précipitation des N’Tel’Quess allait obliger le Faernsuor à l’action, alors que groupe n’avait même pas prit le temps de partager leurs connaissances sur l’ennemi. L’elfe doré dégagea son arc, encocha une flèche et visa.¤ ’ ¤ L’elfe doré prit une bonne respiration. Il banda son arc. Au fur et mesure qu’il expirait, il laissa lentement descendre la pointe de sa flèche à la hauteur du gros cube gélatineux. Mais de telle manière à ce qu’elle passe au dessus du nain. Là, il détendit simplement ses trois doigts. Un claquement sec de la corde, et le trait fila dans les airs en direction de sa cible. La concentration du Haut-Elfe était telle, qu’il ne vit même pas le trait de Notar qui partit juste avant le sien.Aël’Telàwerith tire à l’arc.
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Frère Cerf
Aucune chambre
Aucune gemme
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Il ne s'attendait pas à recevoir une réponse sur ce ton de la part de l'elfe doré, aussi Narvarth en fut abasourdit l'espace d'une seconde ou deux, il reprit contenance pour lui répondre brièvement, espérant éviter de laisser un malentendu s'installer entre eux. -Je ne disais pas cela pour vous critiquer, je ... je n'avais pas l'intention de vous faire offense. Il avait entendu le ton que le noble elfe avait employé alors qu'il avait une dent contre l'auriliste au sujet de ses croyances, et il ne tenait pas à se trouver confronter à son tour à ce grand être, c'est pour cela qu'il cherchait à rattraper le ton de ses paroles.
Ne sachant pas trop comment se tenir vis à vis du prêtre, Narvarth préféra se concentrer sur le plus urgent, le danger qui leur faisait face, ce cube dont il ne savait que penser... De s'être attardé pour discuter, même avec de bonnes raisons, le hin se trouvait maintenant pris au dépourvu par rapport à la situation. Il venait de voir le nain se lancer au devant du danger, plaçant Narvarth devant un choix assez difficile. Il se serrait bien porté au corps à corps également, car c'est bien là qu'il s'en sortait le mieux malgré sa petite taille, mais ça aurait été aller à l'encontre des directives de son robuste compagnon. Aussi le choix était soit de changer ses armes pour sa fronde et de rester là où il était, soit de passer outre la demande du nain et aller l'épauler face à cette chose.
Mais il ne tenait pas à négliger l'avis de son Frère, aussi opta-t-il pour une solution intermédiaire, celle de faire de son mieux à distance tout en se tenant prêt à un soutien rapproché si le besoin s'en faisait sentir. Ne tenant pas à perdre plus de temps encore que les secondes qu'il avait laisser s'écouler pour son raisonnement, il laissa choir son kama et la dague au sol, pour les changer avec sa fronde, il sorti le plus hâtivement possible une bille de ses maigres réserves, la glissa dans sa fronde, et s'appuyant sur l'exemple donné par ses compagnons qui avaient été plus rapides, il releva légèrement sa visée pour ne pas risquer de blesser son ami, tout en concernant pour cible cet amas visqueux face à eux.
Narvarth laisse tomber ses armes de corps à corps pour les échanger avec sa fronde, qu'il arme d'une bille, et tire sur le cube, si ça ne fait pas trop de choses d'un coup.
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