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Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3
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Frère-Ours
Chambre 31
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près un soupir démontrant le puissance des poumons d'un nain, Mirtzar se tourna vers Narvarth en souriant. Il ne se souvenait pas de la dernière fois qu'il avait sourit ainsi. Il s'y trouvait un mélange étrange entre des sentiments divers et variés. Avant tout, Mirtzar était reconnaissant à Narvarth de lui proposer son aide et de le faire avec autant de gentillesse. A ce sentiment s'opposait une impression de faiblesse morale. Mirtzar connaissait ses défauts, sans doute mieux que quiconque, et il s'en voulait de ne même pas être capable de veiller quand ses compagnons en avaient besoin. Il avait déjà eu honte en demandant de l'aide mais le fait que Narvarth lui réponde presque tout de suite et avec tant de douceur, de sollicitude presque, lui prouvait que les autres aussi sentaient qu'il était faible et il craignait que l'halfelin n'agisse par pitié. De plus, même si il ne se souvenait pas l'avoir croisé avant leur rencontre dans la forêt, il savait que Narvarth faisait partie de la Compagnie des Marches, au même titre que Jereicia qui avait rejoint sa froide déesse maintenant, ce qui créait une autre sorte de lien entre eux, un lien plutôt affectif, une communauté d'opinion et de but. Mais même ce lien lui donnait la désagréable impression de s'humilier. Ils n'appartenaient pas à la même phalange et il était en train de montrer l'incapacité et l'inutilité des membres de sa phalange. Une fois de plus, il ressentait une honte mordante et il avait envie de disparaître pour ne plus se montrer indigne. Mais disparaitre équivalait à fuir et il ne comptait pas fuir ainsi et abandonner ses compagnons et les enfants.
Il se mit une légère baffe, qu'il ressentit à peine à travers les poils hirsutes et sales de sa barbe, et se tourna vers Narvarth l'esprit un peu plus clair. Il savait qu'il n'était pas un intellectuel et il fallait donc qu'il arrête de réfléchir et de penser n'importe quoi tant qu'il ne serait pas en pleine possession de ses moyens. Pendant ces amères réflexions, Mirtzar avait continué de sourire bêtement et cela lui fit bizarre de parler. Il avait l'impression d'avoir la bouche pâteuse mais il fit un petit effort pour déplacer sa langue.-Merci, Narvarth. J'accepte avec joie que vous preniez le premier relai. Si vous vous sentez fatigué, n'hésitez pas à me réveiller. Il n'avait pas beaucoup parlé mais cela représentait déjà un certain effort et il préféra se taire. Il retira son armure et les fourreaux de ses haches de son dos et essaya d'en faire un coussin pour sa tête, sans grand espoir de rendre le tout moelleux, juste pour avoir la tête un peu surélevée. Puis il ferma les yeux, offrit une pensée à Clanggedin Barbedargent et tenta de s'endormir.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Maître de la Confrérie
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Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage 1er flammerige 1372 (CV)Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor Temps : / Moment :/ MJNarration: Tousnoriel resta debout, immobile tandis qu’il dévisageait Yvhann ne sachant pas encore quelle attitude adoptée face à la main tendue par Yvhann dans laquelle se trouvait la broche ternie du loup argenté. Le regard que lui adressait le grugash ne laissait aucun doute sur le combat intérieur auquel se livrait le Ly'Aegisir des Gardiens Errants à l’égard de celui qui avait montré si peu de considération à l’égard de ce qui représentait aujourd’hui sa famille.
Aël’Telàwërith qui se trouvaient entre les grugash et le groupe de N’Tel’Quess sentait un certain agacement s’emparer de lui car il connaissait l’entêtement des elfes sauvages et il préféra intervenir pour ramener la paix entre eux. ’ ’ L’elfe doré recula, il ne pouvait rien faire d’autre que d’attendre que la situation se règle d’elle-même mais une chose était certaine, il fallait que cela soit fait maintenant avant d’aller plus loin. Le prêtre se rapprocha de Mirtzar, Narvarth et entendit la fin de leur conversation. Notar semblait pour sa part s’être endormit.- Non, inutile pour le moment que vous assuriez votre tour de garde. Je suis en mesure d’assurer cette veille pendant que vous preniez le temps nécessaire pour vous reposer et et vos corps reprennent des forces. Corellon veillera à ce qu’il nous arrive rien, j’en suis certain. Visiblement, il s’agissait là d’un ordre et Aël’Telàwërith continua.- Yvhann prendra le relais, à nous deux nous devrions nous en sortir après tout, les Tel’Quessir n’ont guère besoin de beaucoup de repos pour être en pleine possession de leurs moyens.
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Frère-Ours
Chambre 31
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ans être complètement dénué de toute opinion personnelle, il était naturel à Mirtzar d'obéir aux ordres de ceux qu'il percevait comme ses supérieurs hiérarchiques et d'obéir à n'importe quel ordre direct d'une manière générale. Pour Mirtzar, Aël'Telàwërith était véritablement devenu le chef de leur expédition. Pour être honnête, l'ascendant qu'avait pris l'elfe doré sur le nain d'or était dû principalement à l'assurance, frisant presque la superbe, que démontrait l'elfe à l'approche du territoire de ses ancêtres. Mirtzar avait toujours eu du mal à avoir confiance en soi, et donc à agir, et il admirait, non sans une légère honte, ceux qui avaient le courage de se mettre en avant et de prendre des responsabilités. Toutefois, cet supériorité du prêtre était aussi due à une sorte de paradoxe. Pour lui, et pendant tout le temps où il avait voyagé en leur compagnie, Yvhann et Enoriel faisaient office de duo directorial qui avaient avec eux la sagesse et la sapience, deux qualités qui manquaient cruellement au jeune nain. Voir ce duo imploser et se montrer assez indigne d'un rôle de chef l'avait plus touché qu'il ne le pensait. Pour lui, un chef est quelqu'un en qui on peut avoir confiance à tout instant et qui ne peux pas se tromper. Aël'Telàwërith dont le comportement était au yeux du nain plus lisse et plus compréhensible avait bénéficié de leur déchéance. Mais, d'un point de vie moins conscient, le prêtre avait aussi une autre qualité qui faisait défaut tant à Mirtzar qu'à Narvarth, qui aurait pu être un chef excellent: c'était un elfe. Depuis toujours, Mirtzar les admirait, même si il les craignait aussi ayant été plus confronté aux drows qu'à tout autre race d'elfe, et la art de mystère et de magie qui les entourait leur donnait une aura qui impressionnait le nain. A l'inverse des elfes qu'il n'avait connu que comme des adversaires dangereux et rusés, les gnomes et les halfelins étaient vu par le nain d'or comme des camarades et donc des égaux, même s'il n'en avait en réalité connu que peu.
Les mots même de l'elfe doré accentuèrent l'aura qui l'entourait dans l'esprit de Mirtzar. Il avait entendu parler de cette faculté étrange des elfes de ne pas avoir besoin de repos, même s'il avait toujours considéré cela comme une sorte de légende, et ils aurait voulu poser des questions au prêtre pour savoir si malgré tout il rêvait, si le fait de ne pas dormir signifiait aussi qu'il ne pouvaient pas tomber inconscients ou mourir de fatigue, ... Toutefois, il n'avait pas le courage de poser ces questions à l'elfe doré et il était fatigué, ce qui était une bonne excuse à son goût, et il préféra taire ses interrogations. Il n'avait pas vraiment eu le temps de s'endormir, sachant que cela risquait de lui prendre du temps à cause de l'absence de matelas et de coussins et ce malgré sa fatigue, et décida qu'il devait se montrer poli avec l'elfe. Il rouvrit les yeux juste le temps de parler et tenta un sourire sans doute invisible dans l'entrelacs de sa barbe.-Merci. Si vous avez besoin de mon aide pendant mon sommeil, n'hésitez pas à me réveiller.
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Gardien Errant
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Ignorant les paroles de l'elfe doré dont il se fichait éperdumment à cet instant, Enoriel fit quelques pas en avant vers Yvhann, assez pour être à portee de bras. Il savait que s'il laissait la situation s'envenimer, ses compagnons en patiraient. Et s'il avait déjà indirectement la mort de la demi elfe, il ne souhaitait pas à nouveau apporté le malheur au sein du groupe. Il tendit donc la main vers celle de son comparse et se saisi de la broche. D'un geste lent, il l'attacha à nouveau autour de son cou. Il fixa l'elfe sauvage droit dans les yeux et parla avec une voix qui se voulait posée mais qui tremblait d'émotion.
- Yvhann, je regrette ce que je vous ai dit. Ce n'est pas à moi de juger vos actes. Je me suis laissé emporté par les émotions dues à la perte de notre compagnon et j'ai agi sans réfléchir. Vous êtes faillible comme nous tous et peut-être était-ce finalement la meilleure solution que celle que vous avez choisi. Mettons cet incident de coté, je vous prie. Je ne vous demande pas d'oublier le geste que j'ai eu envers vous. Mais seulement de l'occulter le temps de finir ce pourquoi nous sommes dans ces lieux. Et enfin, je souhaite que vous continuez a etre mon mentor, a garder votre place en tant que dirigeant des Gardiens Errants, que mon acte ne vous enleve pas la foi en votre capacité à mener notre faction.
Enoriel inspirant profondément après sa tirade, a la fois pour se libérer du poids des mots et pour reprendre contenance. Il ne chercha pas a connaitre l'avis des autres, seul comptant a l'instant celui de son chef. Il n'était meme pas sur de croire tout ce qu'il venait de dire mais, a tout point de vue, au moment présent, c'était mieux ainsi. Il entona intérieurement une prière à Rilifane Allathil pour se donner du courage et attendi...
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Maître de la Confrérie
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Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage 1er flammerige 1372 (CV)Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor Temps : / Moment :/ MJNarration: Yvhann e Ly'Aegisir des Gardiens Errants resta un long moment à dévisager Enoriel, les deux elfes étaient-ils devenus des frères ennemis ? Seul l’avenir le dirait mais pour le moment, le gardien errant. et Yvhann laissa Enoriel reprendre son bien et hocha simplement la tête avant de se détourner pour se rendre auprès du prêtre de Corellon.- Je prends le premier tour de garde, murmura Yvhann tandis qu’il prenait position, adossé contre un mur entre la fosse, les compagnons et les portes. Assis en tailleur, son arc posé en travers de ses jambes, Yvhann inspira profondément pour permettre à tout son être de s’apaiser.
Le Faernsuor inspira profondément, satisfait que les Sy’Tel’Quessir se soient montrés raisonnables, ce qui n’était déjà pas rien pour ceux qui connaissaient l’obstination naturelle des elfes verts. Laissant le groupe se reposer, le prêtre se rapprocha des portes, certain désormais du choix qu’il fallait faire pour poursuivre sa route. Il approchait du but, il le sentait.Son regard glissa vers le groupe et il s’aperçut que Notar, Narvarth et Mirtzar venaient de sombrer dans un sommeil réparateur. C’était une bonne chose car l’Ana-Sic-Silistri pressentait qu’ils auraient besoins de toutes leurs forces et leurs compétences pour réussir dans leurs entreprises. MJNarration: Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir Les compagnons se reposent pendant 4h Tous les compagnons elfes récupèrent l’ensemble de leurs PVël’Telàwërith Eowëlathaèldir s’était complètement abandonnée à sa Rêverie, revivant des souvenirs d’un passé pas si lointain que cela où il étudiait dans sa belle cité d’Evereska. Serein, l’elfe doré déambulait sur les sentiers blancs qui serpentaient entre les tours et les arbres majestueux de sa cité natale, Evereska la splendide, le dernier sanctuaire des Tel’Quessir sur ce continent. Mais au fur et à mesure qu’il marchait, le jeune prêtre sentit quelque chose d’anormal, il savait où il se trouvait, reconnaissait les lieux mais il y avait quelque chose qui clochait et il réalisa qu’il n’entendait aucun des bruits familiers auquel il était habitué.
Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir serra involontairement les poings et accéléra ses pas pour rejoindre le Hall de la Grande Chasse, fouillant dans ses souvenirs et se remémorant son départ au début du mois de Nuiteuse de l’année précédente pour effectuer sa grande quête. Depuis son départ, il avait consciencieusement éviter tout grand centre urbain afin de se concentrer sur la seule chose qui lui importait : Sa quête. - Hei-Corollon shar-shevelu….. Oui, par la grâce de Corellon, cet exode loin de chez lui et des siens constituaient un terrible déchirement mais le jeu en valait la chandelle s’il réussissait mais le malaise qu’il ressentait ne faisait que croître. Au cours de son voyage, des rumeurs étaient parvenus jusqu’à lui confortée par les images de plus en plus violentes qui s’offraient à lui lors de ses rêveries. Il avait apprit l’apparition d’une cité dans l’Anauroch mais aussi des troubles qui secouaient les Royaumes depuis le printemps. On parlait d’un ouragan de fer et de feu qui s’était abattu sur ue cité elfe et il avait fallut toute la détermination et la volonté de l’elfe doré pour faire abstraction de ses sentiments personnel et continuer sa mission. Pourtant, dans ses rêves, il voyait les corps martyrisés des défenseurs evereskan, des masses des phaerimms qui montaient à l’assaut…- Hei-Corollon shar-shevelu….. Se pouvait-il que la sainte cité d’Evereska soit tombée ? Tout bascula autour de Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir qui se réveilla sur l’image d’une silhouette d’une elfe du soleil qui se tenait au pied de la splendide Tour des Rêves…. MJNarration: Tous Les compagnons dorment 4h Les compagnons non elfes récupèrent tous leurs PVirtzar fut le premier à se réveiller, il n’avait pas vu les heures défilées, près de lui, Notar et Narvath commençaient à bouger, signe qu’ils allaient eux faire de même. Enoriel était réveillé et se trouvait seul, occupé à caresser Khel. Yvhann lui aussi s’extirpait lentement de la Rêverie tandis que debout près des portes se tenait l’elfe doré, fin prêt à continuer l’aventure, l’air sombre et les mâchoires serrées.
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Frère-Ours
Chambre 31
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entement, en poussant de petits grognements montrant qu'il rechignait un peu à se réveiller, faisant des gestes dans tous les sens pour se raccrocher à ses songes, Mirtzar rouvrit les yeux. Après un ultime bâillement qui lui ferma les yeux pendant quelques fractions de secondes, le jeune nain d'or se frotta les yeux pour se réveiller pleinement. Il n'avait jusqu'alors bougé que le bras sur ses yeux et il se sentait bien, n'ayant pas encore vraiment quitté le monde onirique où il avait passé les dernières heures. Non loin de lui, il voyait ou devinait les corps pour la plupart encore assoupis de ses compagnons. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentait en forme, serein et même assez heureux.
Mais cela ne dura pas longtemps. A peine les bouts de ses index avaient ils quitté ses paupières qu'ils glissèrent sur son front et sur ses joues. Si le guerrier ne ressentait plus la moindre douleur suite au souffle du méphite de la veille, son visage était constellé de petites croutes qui le lançaient quand il les touchait. Il ne s'était jamais vraiment considéré comme beau mais il se pensait clairement défiguré en cet instant. Mais si son sens du toucher faisait chuter son moral à grande vitesse, ses autre sens n'étaient pas en reste. Son nez était plein de l'odeur nauséabonde de la mort, du sang. Mirtzar se sentait pris de nausées et ce goût méphitique dans sa bouche ne lui remontait pas vraiment le moral. Il s'assit et pour pouvoir enfiler son armure mais le contact légèrement collant de son vêtement de corps imprégné de sang acheva de lui saper le moral.
Mais il n'avait pas prévu de baisser les bras, même aussi démoralisé qu'il était, et il ne le ferait pas. Nonobstant la sensation détestable des mailles de son armure tirant sur ses vêtements eux-même cherchant visiblement à rester accrochés aux poils et aux cicatrices qui parsemaient son torse et ses bras, il s'équipa. Il devait garder l'esprit alerte et essayer de voir les choses d'un meilleur côté. Avant tout il était vivant, libre de ses mouvements, en compagnie de personnes à qui, malgré le fait qu'ils ne les connaissaient pas vraiment, il pouvait faire confiance pour l'aider et sans doute plus près que jamais de sauver ceux qui en avaient besoin. Il ne savait pas combien de temps il avait dormis mais il estimait que ce temps avait été plutôt court. Après un court coup d'œil sur ce qui les entourait, le jeune nain d'or décida d'aller saluer Aël'Telàwërith et de lui demander ce qu'ils allaient faire. En deux ou trois pas, il se trouvait derrière lui. Ne souhaitant pas se montrer trop familier de peur de brusquer l'elfe avec qui ses rapports étaient déjà assez tendus, il ne voulu pas le toucher ou, en tout cas, ne pas esquisser le premier geste. Après une courte révérence, que l'elfe ne pouvait de toute façon pas voir, il prit la parole en essayant de paraitre détendu même s'il ne savait pas comment on devait saluer un elfe et s'il pouvait lui demander s'il avait passé une bonne nuit étant donné qu'il ne savait pas si c'était vraiment la nuit et si c'était une question qu'on pouvait poser à un elfe qui n'a pas besoin de dormir.-Que votre journée soit lumineuse, maître elfe. Je voulais savoir, savez-vous combien de temps nous avons dormis? Ah, oui, et aussi si vous saviez laquelle de ces portes doit nous mener à notre objectif?
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
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Le geste calculé d'Enoriel, tel un félin, fut pour le dirigeant des gardiens errants, une qualité non négligeable. En d'autre lieux d'autre temps, fut, ce geste, presque suicidaire. Mais venant presque du même sang que le sauvageons qui lui servait de phare, sinon du même adage morale, il ne pouvait y avoir là, façon à envenimer la situation. Le grugach téméraire en sa sagesse, sût de suite qu'il était le seul fautif de toute cette divagation d'ordre non établi. De plus, se qui attrista le druide-rôdeur fut les paroles censées de son compatriote qui un brin, fut outragé pour son propre orgueil, mais comment bien placé. Il soupira pour se vider les poumon de cette mésaventure pitoyable qui avait coûté la vie à une être qui ne lui avait pas déplut, puis se remplie de nouveaux, les poumons d'un certain vide d'ozone qui lui défaillait l'esprit.
Lasse il se sentait. Dépourvu il était, car il fallut que se soit le noble qui interfère entre eux; quel gâchis, suait-il, d'après vous.
Tranquillement, a son propre rythme, il descendait les échelons qui lui permettait une clarté d'esprit digne de son contrôle. Son arc au bon endroit, flèche encoché, oreilles aux aguets et floyr sur sa vigilance légendaire, il put de façon pondéré, reprendre le bon sens de sa nature.
Enoriel était devenu, se qu'il devait devenir. Il avait affronté sa famille, d'adoption certes puis c'était aperçu et avait réalisé le poids dramatique d'un choix important qu'il avait, lui même, choisi; non pas pour son propre compte , mais bien pour celui de tant d'autres qui s'appuyaient sur sa faculté d'entreprendre le chemin d'embûche que présentait cette mission.
La rêverie d'Yvhann fût mémorable, d'ailleurs il en dispensa le contenu de son mémoire et le retenu pour une plus amples action, celle de tenir le journal de ses aventures.
Floyr, criard, comme a son accoutumé, sorti le grugach des Yössmar de sa rêverie. Il se leva marabout, puis alla près du noble. Encore plus équarrit que la veille, et démontra une pure insatisfaction face aux deux porte.
-Quel calvaire nous attends d'après vous, ou de votre dieux?-
Lança de façon vulgaire et déplacé le sauvageons. N'attendant même pas la réponse, il bouscula de près, la suivit ...
- Soit nous allons vers où il vous tient à coeur, ou bien nous choisissons la porte de nos malheurs pour suivre la trace que nous suivons.-
Pourquoi était-il ainsi?
La nature propre au grugach troublé qu'il était, pouvait répondre de façon clair et précise, mais lui et sa précarité d'intelligence n'en savait guère le pourquoi, d'ailleurs il ne se posa même pas le question, il s'en foutait, tout se qu'il souhaitait, était de mettre la main sur se Rylack, se maudit Drow.
Oui se Drow payerait pour les autres.
Yvhann avait tant à apprendre encore, et encore là, il en savait plus qu'il ne pouvait le croire, l'instinct le tenait, l'instinct le dictait.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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Cette « nuit » là fut encore plus terrible que les précédentes. Le voile obscure qui planait sur la très grande majorité des rêveries du natif d’Evereska, s’estompait peu à peu. Révélant une réalité, ou une promesse bien plus ténébreuse encore. Qu’est ce que tout cela pouvait bien vouloir dire ? Aël’Telàwërith était perdu au milieu de chez lui. Quelque chose se passait, ou se préparait, quelque de chose de terrible pour la nation elfique d’Evereska. Jusqu’à présent, il n’avait pas de nom à mettre sur cette menace. Juste le sentiment terrible que les siens souffrait, ou allait souffrir comme jamais. Mais en cette nuit, l’horreur prenait un nom et un visage. Même, s’il ne signifiait pas grand-chose pour le Ar’Tel’Quess c’était déjà mieux que la plus parfaite ignorance. Ainsi, les rumeurs concernant cette grande cité sortie du néant dans l’Anauroch, n’avait rien à voir avec Evereska. Car jusqu’à présent le Haut-Elfe pensait que c’était cette cité qui était, ou serait à l’origine des maux de son peuple. Les images qu’il vit cette nuit là, le persuadèrent du contraire. L’elfe doré l’ignorait, mais en fait tout cela était bel et bien liés.
Un corps long de plus d’une toise et demi, s’effilant pour terminer par un dard. Une gueule ovoïde, hérissée d’une multitude de dents acérées et menaçantes, entouré de quatre membres se terminant par des griffes effilées. Tranchant, déchiquetant, mordant et pulvérisant à l’aide de la magie les défenseurs everskans, ils s’élançaient à l’assaut de la maison fortifiée. Précédé par une vague d’angoisse et de peur chez les vivants, les monstres laissaient dans leur sillage les dépouilles martyrisées des Tel’Quessir. Voilà ce que le Faenrsuor ressentait depuis plusieurs décades, la peur, la crainte, l’angoisse et la mort, la souffrance des blessés et le désespoir de son peuple. Mais cette Ar’Tel’Quess seule debout devant la tour des rêves, qui était-elle ? L’image s’était comme figée, mais Aël’Telàwërith n’arrivait pas à mettre un nom sur cette mystérieuse elfe du soleil.
Son cœur battant la chamade, le prêtre de Corellon se réveilla. Portant instinctivement la main sur arme, il regarda autour de lui. Le calme et le silence régnait. Les compagnons rencontrés la veille, dormaient encore pour la plus part. Yvhann et son fidèle rapace veillaient sur eux. Aël’Telàwërith laissa échapper un profond soupir.
¤ Aillesel Seldarie ! Corellon père des elfes donnez moi la force de continuer. ¤
Tout criait au prêtre de la Couronne d’Arvandor de cesser les recherches, de regagner au plus vite sa cité. Plus d’une fois, le prêtre avait faillit répondre à cet appel quasiment impératif. Mais rien ne permettait de dire objectivement que les visions de ses rêveries étaient réelles et présentes. Les visions pouvaient fort bien être issue d’un passé ancestral, qui avait échappé aux études du prêtre, ou encore appartenir à un futur qui ne se produirait que dans bien des décennies voir des siècles. Et même si au plus profond de lui, il ressentait l’appel de son peuple, il ne pouvait y répondre. L’Ana-Sic-Silistri avait été chargé d’une mission. Ses engagements, et ses responsabilités ne pouvaient être repoussées à cause de pressentiments aussi réels fusent-ils. On attendait quelque chose de lui, et il accomplirait sa destinée. Quoi que cela lui en coute, aussi difficile cela fut-il, il chassa ses idées sombres au plus profond de son être. Sa famille avait beaucoup trop à perdre de son moindre instant de faiblesse, sa tante avait mit de grands espoirs en lui. Il était hors de question de manquer à sa parole donnée, son honneur et celui de sa famille en dépendait. Trop importante était la charge qui lui était dévolue, aussi le Haut-Elfe continuerait-il se qui ne s’achèverait que part la réussite de cette quête, ou sa mort. Sa quête devait continuer cout que coute, et si ce qu’il avait perçu cette nuit était le futur, alors sa quête présente pouvait se révéler être d’une importance capitale pour tout Evereska.
Aël’Telàwërith se leva enfilant son armure de cuir, dont la conception elfique ne pouvait échapper même au plus piètre des observateurs. Il referma son ceinturon supportant le fourreau de « Thal’Baeli’Ath’L’nu » son Arkerym, prit un livre dans son sac et se porta à la rencontre du dirigeant des Gardiens Errant. Le visage de l’elfe du soleil était fermé, et grave. Un regard, un hochement de tête marquait le changement de quart. Le prêtre de Corellon prit la place du sauvageon. A genou, Aël’Telàwërith pria avec ferveur le père des elfes.
[espuar]¤ Ô premier de la Seldarine, toi qui le père de tous les elfes je te rends grâce. Aujourd’hui encore garde-moi à ton service. Permet à ton serviteur de jouir des dons de ta divine puissance. Merci pour avoir laisser descendre le drap de la paix lumineuse sur tes deux enfants qui m’accompagne. Que leurs esprits s’éclairent, et qu’ils redeviennent les frères qu’ils étaient. Ô toi divin protecteur de nation Tel’Quessir, pardonne moi mes erreurs passées. Mon inexpérience et ma fierté juvénile ne m’ont pas permis d’entrevoir la sagesse de ma mère. Aujourd’hui, guide moi, et aide moi à voir la faer (magie) qui baigne nos âmes et ce monde. Hier la leçon du combat, m’a ouvert les yeux. Et aujourd’hui, j’ai besoin de tout l’héritage Esti que nous a légué. Toi Dieux de la magie elfique, ouvre mon esprit. Que cela soit !! ¤
Fort de cette prière, Aël’Telàwërith une fois de plus ouvrit le grimoire qui lui avait été offert par sa mère. Et une fois de plus, il apprit les mots, les sons, et les gestes décris à l’intérieur de ce dernier. Mais cette fois, tout devint plus clair, il s’en rappela de chacune des incantions. S’était un peu comme si elle se gravaient dans sa mémoire. Les fluides des ondes magiques qui constituaient la toile, étaient presque palpables. Soit Corellon avait répondu à son appel, soit la nécessité et, de fait, l’attention portée à cette tâche, venait d’ouvrir son esprit pour lui donner accès à la magie des elfes. Restait à savoir, s’il s’agissait d’une simple impression. En clair, saurait-il le moment venu faire appel à la magie. Pour le prêtre cette question ne se posait même pas. Corellon Larethian avait répondu à son appel, et le Faernsuor lui rendit grâce.
Cela faisait environ une heure, que le prête se tenait debout devant les portes attendant patiemment que les autres se réveillent. Gardant les yeux braqués sur la porte portant le symbole de l’Archiviste de ce Qui Est Connu, le doute n’habitait plus le prêtre. Le chemin de sa destiné était maintenant tout tracé. Le Haut-Elfe perçu le pas lourd du nain approchant dans son dos. Ce dernier eut la délicatesse d’attendre que l’elfe doré lui prête attention. Une démonstration de savoir vivre qui plut à l’elfe doré. Bien que tout autre elfe d’Evereska aurait attendu patiemment que serviteur de Corellon lui adresse la parole avant d’intervenir. Aël’Telàwërith jugea que le nain faisait des efforts, et il se devait d’être encourageant, et allait répondre aux demande du guerrier divin de Clanggedin Barbedargent.
- Alae, Mitzar Boucledacier qu’une étoile brille sur ce jour. Vous avez dormi suffisamment longtemps pour être en mesure d’affronter cette nouvelle journée. Tout du moins je l’espère. Et pour répondre à votre seconde question, oui je sais quel est le seul chemin raisonnable à suivre.
Ce faisant, l’elfe doré éludait en parti la question du nain. Car, il ne savait pas laquelle des deux portes le Drow avait franchi le seuil. Mais pour le descendant de famille Aëryndra de Cormanthyr, il n’y avait qu’une seul possibilité. La seconde lui était tout bonnement inconcevable.
A peine eut-il terminé de répondre au guerrier, qu’Yvhann se présenta à son tour dans le dos du Faernsuor, et se mit à ses côtés. Le Ly aegisir des Gardiens Errants avait-il entendu la réponse que le Haut-Elfe venait de faire à Mitzar ? Toujours était-il que ce dernier ne fut pas dupe. Toutefois, le ton et le choix des mots du Sy’Tel’Quess déplu fortement au prêtre. Yvhann avait ses problèmes propres, dont les termes de sa relation avec Enoriel devaient faire parti. Si le gardien sylvestre avait été prompt à renoncer à ses responsabilités en les offrants à son suivant, Aël’Telàwërith n’avait nullement l’intention de s’exonérer des siennes. Quoi qu’elles puissent lui en couter. Après la rêverie qu’il venait de passer, le jeune Eowëlathaèldir n’avait pas l’intention de subir les sarcasmes du sauvageon. Aussi répondit-il sur un ton sec et froid.
[espuar]- Cessé de blasphémer ! Que vous ne vénériez pas le Premier de la Seldarine est une chose. Mais Corellon Larethian reste votre dieu tout autant que le mien. Il est le père des elfes… de "tous" les elfes. Alors montrez quelque respect envers celui qui est le créateur, à moins qu’après avoir reniez en partie qui vous êtes, vous ne reniez également ce que vous êtes. Aillesel Seldarie Yvhann en ces temps difficiles pour tous. L’unité est notre force et notre seule alliée, mon cousin.
Le prêtre prit une profonde inspiration, qu’il garda quelques secondes avant d’expirer lentement. Aël’Telàwërith faisait un effort colossale pour contenir sa propre colère. Les images de sa rêverie lui revenant en boucle. Il fallait qu’il se concentre sur sa mission. C’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour que son esprit soit là où se trouvait son corps, dans le couloir sombre d’une tour, et non sur les champs d’une bataille lointaine everskan. Le serviteur de Corellon posa sa voix, laissant derrière lui le trouble qui l’habitait. Il n’était pas l’heure de créer encore plus discorde entre les membres elfique de ce groupe.
[commun]- Non, je ne peux vous dire la nature des affres qui nous attendent. Mais de ce que j’en sais le calme et la paix ne seront pas encore pour nous, aujourd’hui. L’endroit où nous rendons n’est pas un lieu sûr. Mais nous suivrons la voie de la raison. En choisir une autre, serait suicidaire.
A aucun moment, le Haut-Elfe n’avait daigné poser son regard sur le Sy’Tel’Quess. Seuls la porte placée devant lui retenait son attention. Visiblement elle était la seule chose digne d’intérêt.
[commun]- Préparez-vous! Nous repartons dès que possible!
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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endant quelques instants, enivré par le silence ponctué seulement des bruits légers de ses compagnons se réveillant ou quittant la rêverie, Mirtzar avait cru que la tension entre les divers membres de l'expédition aurait disparu. Par malheur, il n'en était rien. A peine réveillés, deux des trois elfes commençaient à échanger des mots. Il en était presque désolé pour les autres qui allaient être réveillés par une dispute.
Le jeune nain d'or éprouvait un profond respect pour ses compagnons même s'il était différent pour chacun. Il admirait Narvarth et Notar, car ils lui ressemblaient beaucoup et en même temps étaient très différents et sans doute bien supérieurs, mais plus encore les trois elfes non seulement parce qu'ils étaient des elfes mais aussi par ce qu'ils avaient chacun des qualités différentes et qui faisaient cruellement défaut à Mirtzar. Voir Aël'Telàwërith et Yvhann se chamailler, tout comme voir Yvhann et Enoriel en froid, lui brisait le cœur et le faisait douter de plus en plus de la possibilité de réussir à sauver les enfants.
Le nain ne pouvait trancher entre les deux, principalement parce qu'il ne savait pas pourquoi ils se disputaient et que, le prêtre de Corellon parlant dans la langue de ses ancêtres, il ne comprenait même pas ce qu'ils se disaient. Il ne parvenait pas à déterminer s'il préférait qu'ils échangent leurs avis dans la langue commune, choix d'Yvhann, ce qui permettait à tout le monde de comprendre leur problème et, par conséquent, d'essayer de les aider ou dans la langue des elfes, choix d'Aël'Telàwërith, ce qui leur permettait d'échapper aux affres de la dispute.
Un bâillement mis un terme à ces réflexions tout aussi stériles que trop compliquées pour son esprit encore ensommeillé. Avant de s'éloigner des deux elfes, il décida de prononcer quelques mots avant de s'éloigner de la joute verbale. Il n'espérait honnêtement pas que son intervention mette un terme à leur conflit oral mais au moins cela pouvait les obliger à s'arrêter un instant.-Alae, Yvhann. Si cela peut vous rassurer, messire Aël'Telàwërith, j'ai très bien dormi et je suis prêt à affronter une nouvelle journée dans ces galeries. Je vais réveiller les autres de ce pas. Sur un sourire, Mirtzar s'éloigna vers l'endroit où étaient en train de se réveiller Narvarth et Notar. Il aurait aimé pouvoir aussi aller voir Enoriel mais il ne savait pas comment on réveillait un elfe, ni même si réveiller était le terme adéquat. Il ne voulait pas mal agir et se trouver en froid avec l'elfe sauvage qu'il appréciait. Lentement, il s'approcha de ses deux compagnons de petite taille, et leur posa une main sur l'épaule, prêt à l'agiter si ils ne se réveillaient pas tout de suite, pour les aider à se lever et à rassembler leurs affaires.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Frère Cerf
Aucune chambre
Aucune gemme
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La fatigue lui était tombée dessus si rapidement. Il avait à peine posé le reste de ses affaires au sol et défait son armure qu'il avait du se battre avec lui même pour trouver le soupçon d'énergie nécessaire à l'établissement de son couchage. Cela fait il s'était affalé dessus, son sac sous le crâne en guise d'oreiller, qui malheureusement n'atténuait que très peu la dureté du sol. Mais ce semblant de confort était ce dont il avait besoin laisser s'embrumer son esprit. Il savait que les elfes veilleraient, donc il s'assoupit paisiblement bienheureux de pouvoir profiter d'une pleine nuit de repos après tout les tracas de la journée.
Une fois de plus son esprit l'amena dans les jungles des Monts Trempefeu, jungles abritant son clan, vastes espaces boisées qu'il avait maintes fois parcourues avant son départ. L'avantage de rêver, c'est bien de se retrouver éloigné de la réalité, de ne pas devoir se fixer sur les règles inévitables que subit chaque être éveillé. En cela, l'esprit du sagespectre parcourait ces forêts si connues, en passant d'un endroit à l'autre sans avoir besoin de perdre du temps dans le trajet. Ainsi commença t-il à faire le tour des clairières où les Languelion établissaient leur camp semi-nomade à cette époque de l'année.
Il était ravi de revoir ces lieux qu'il chérissait tant, et plus encore de trouver l'espace abritant les siens. La nuit là bas semblait claire, la scène baignait dans la douce lumière d'une lune partiellement découverte, accompagnée d'une myriade d'étoiles, mais encore une fois cette lumière pouvait être le fait de son imagination, placée ici pour agrémenter son rêve et rendre les éléments plus discernables à la vue du hin. Mais ce qu'il en était vraiment importait peu. Les siens étaient là, ils semblaient en paix, aucun signe ou élément inquiétant ne prenait place sur les tentes Sagespectres, tout semblait aller pour le mieux.
Au centre des ces peux tendues qui leur servaient d'abri, un feu continuait de bruler, il terminerait de se consumer au matin si quelqu'un ne se relevait pas pour le relancer. Et comme pour donner raison à son raisonnement, une tenture s'agita brièvement, la peau qui retombait à l'entrée s'écarta pour laisser passer une chétive silhouette, un vieillard recroquevillé, tassé sur lui même du fait d'un grand nombre d'année passées à veiller à sa manière sur les Languelion, le vieil homme remit quelques branchages sur le feu qu'il accompagna d'une buche traînant à proximité du foyer de braises.
Cet homme que Narvarth appréciait tant, tout autant qu'il le respectait, alla s'asseoir sur une pierre servant de siège au clan, afin de profiter de la douce chaleur du feu. Et à sa façon de se tenir, cet homme semblait ressentir la présence de Narvarth. Le veilleur, de part son attachement des plus réciproque au clan Languelion, semblait toujours être relié à chaque esprit des siens, aussi cela n'étonnait pas Narvarth de ne pas passer inaperçu. Lui, le Chaman, semblait avoir dompté au mieux l'héritage sagespectre pour parvenir à utiliser tout son être pour veiller au bien être du Clan. Et inconsciemment c'était cet exemple que Narvarth cherchait à suivre, pour calmer sa soif de sang, sa rage, pour contribuer à la pérennité des siens. C'était pour ça qu'il était partit, pour mieux revenir, maître de lui même, et c'est pour ça que le vieux chaman l'aidait à retrouver le Clan dans les rêves du Frère Cerf, pour mieux le guider dans l'apaisement.
Depuis plusieurs nuits, dans ses rêves, l'esprit de Narvarth se retrouvait auprès du Veilleur, mais cette fois ci, surement sur le coup de la rudesse des événements de la journée, les deux esprits entrèrent en contact, du moins c'est l'impression que cela donnait dans le rêve du dormeur engagé sous la tour et cela pouvait encore une fois être le fait même de son imagination dans cet état de fatigue immense. Toujours est-il qu'un échange de pensée se fit.
Le kama de Narvarth avait encore fait coulé du sang ses jours ci, surement en surabondance lorsque la rage l'avait submergé contre les humains, et qu'il avait perdu le maigre contrôle qu'il avait sur lui même, et le sagespectre s'en voulait d'avoir ainsi donné la mort à des êtres ne menaçant pas les siens, des êtres n'ayant pas mérité sa hargne. ¤Ne te reproches pas sans cesse ce comportement, Fils du Clan, tu devais le faire! Cela t’a permis de mieux contenir notre Mal lorsque tu as affronté les gardiens de la tour. De cette maîtrise tu es sorti plus fort. Tu es sur la bonne voie, comprends-le! Trouve le repos mon enfant!¤
Et cela comme un ordre éloigna progressivement l'esprit du dormeur de la quiétude du campement, jusqu'à voir le placement des étoiles se modifier puis disparaitre sous la densité d'une forêt. Les couloirs de la tour défilaient si vite... L'esprit réintégrait le corps de Narvarth. Le hin entrouvrit les yeux pour voir deux silhouettes elfes ainsi que le nain, en plein palabre. Il devait se lever, mais c'était trop dur, l'esprit encore baignant dans la douceur dur rêve il referma les yeux le temps de ce qu'il croyait une respiration ou deux, pour les ré-ouvrir au contact d'une main sur son épaule. Le nain maintenant à ses côtés. -C'est donc l'heure. Bien le bonjour ami Mirtzar. Se redressant légèrement sur les coudes, le sagespectre entreprenait de se réveiller au mieux. -La nuit te fut elle reposante? Pour le hin, elle s'était déroulée comme s'il avait dormi auprès des siens dans une tenture Languelion, et cela l'avait largement reposé, il en était bien heureux. Cela malgré un muscle légèrement plus douloureux qu'à l'accoutumée, au niveau de l'épaule, là où le méphite avait lacéré sa chair. Il devrait faire attention de ne pas faire de mouvement trop brusque pendant quelques temps.
Réprimant avec difficulté un bâillement, Narvarth se leva, quittant pour la journée les limbes d'un sommeil bienfaisant. Il repassa sur son torse son armure où s'accumulaient sang et poussière, mais au vu du nain à ses côtés, il ne serait pas le seul à porter une armure un peu sale, même si c'était pour lui un détail n'ayant aucune importance.
Avant de rassembler ses affaires, pour se rincer la bouche, il prit une gorgée d'eau de la gourde de l'ancien compagnon du nain que lui avait gracieusement laissé ses frère et sœur des Marches quelques jours plus tôt, présent très apprécié du Languelion, puis il fourra tout le mieux possible dans son sac, qu'il replaça sur son dos en y ayant accroché sa targe. Son kama et la dague qu'il avait trouvée sur les quais de Padhiver, placés dans sa ceinture.
Il fit quelques pas pour faire circuler le sang dans ses jambes, et se trouva involontairement devant le trou béant où reposait désormais Jereicia. Il eut une pensée pour cette Sœur qu'il ne connaissait pas et pour l'humain qui les avaient également quittés la veille sous le joug de la fatalité. Il espérait que Yondalla la Bénie les avaient aidé à trouver le repos.
Relevant la tête, il retourna vers le groupe, un peu en retrait des elfes, prêt à partir dès que le mot d'ordre serait donné.
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