۞ Île et Naufragés ۞

Assis au camp, le demi-orque regardait ses deux camarades.
Son tour de force avait fait son effet et il en était content. Il restait persuadé que personne n’avait remarqué les quelques efforts qu'il avait due fournir sur les derniers mètres de son périple.

L’humaine commençait à préparer la nourriture, ce qui l’arrangeait. Il ne savait vraiment pas comment préparer une créature pareille. Avec toute cette graisse, il serait bien dur de trouver de la chair pour faire à manger.
S’adressant à celle-ci, il dit :
- Nous devoi' fai'e attention le sang et les ent'ailles peut atti'er des pédateu’. Si toi vouloi' aide, toi di'e à Hiartok.

Il observait Déhèt, celui-ci semblait exténué et près à s’endormir à tout moments et ceux au mépris des dangers que cachait surement ce nouvelle endroit bien étrange…

Un lieu curieux en effet, maintenant qu’ils étaient « installés » Hiartok commençait à considérer plus assidument les lieux. Outre le fait qu’il se trouvait dans un environnement qu’il ne connaissait absolument pas, il avait remarqué que les animaux ici semblaient se comporter étrangement. Comme si la présence d’humanoïde ne les dérangeait pas… voir même, les intéressait.

¤ C’est un peu bizarre ici, peut-être qu’ils savent où on est ¤
- Peut-êt'e, Hiartok se senti' un peu pe'du… dit le barbare en direction de son épaule gauche.
¤ ! sulp non sap emia’l koH …àl euq’o titep siaM .remia sap koH ,eniamuh à rednamed saP ¤
- Pou'quoi ? S’indignât-il en murmurant vers son épaule droite, un sourcil relevé soulignant la perplexité du demi humain.
¤ u-tghaB ed engid sap ,t’of -ia-l sap a iugr ¤
- Ça v'aie… selbiaf xua st-om te ec-oF, comme a dit Oko'l. Dit-il à-demi plongé dans ses souvenirs, le regard dans le vague en direction de la mer qui lui faisait face.
¤ T’occupe pas de Hok, l’humaine est occupé et te dira si elle a besoin de toi, parle à lui ¤

Les minutes s’égrenaient et le barbare se décida à parler avec son congénère, jusque là il avait été celui qu’il avait le mieux compris après tout.
- Déhète, quoi ça êt'e ici ? N’elfe di'e à Hartok que g'and lac s’appeler « mè ». Tout les end'oits p'ès de « mè » êt'e biza''e comme ici ?

Son regard s’était égaré sur la virevolte orangée des flammes, et son esprit, à l’image des panaches cendrés de fumée, partait à la dérive.
Il songeait de nouveau à Narcissa, à la manière dont l’eau glacée l’avait happée vers les profondeurs, au matériel qu’elle possédait qui se trouvait irrémédiablement perdu, mais aussi à la protection armée qui lui faisait défaut maintenant qu’elle n’était plus. Qui sait comment réagirait la Conteuse des Neuf Enfers à cette nouvelle ? Peut-être était-elle même déjà au courant… ce qui n’augurait rien de bon.
La déveine le poursuivait, avec un acharnement presque palpable. Après s’être fait adjoindre une névrosée blafarde pour accomplir sa mission, une tempête frappait de plein fouet leur embarcation, et accusé à tord, ils étaient abandonnés en pleine mer ! La peste soit des marins et de leurs superstitions ! Sans leurs craintes stupides et sans l’imbécile acariâtre qui lui avait servie de sœur de guilde, rien de tout ceci ne lui serait jamais arrivé ! Il se retrouvait à présente échoué et solitaire sur une île peuplé de babouins et de corbeaux ainsi que d’une poignée d’aventuriers ahuris !

Conservant un visage affable, mais un rien fatigué, il répondit posément à la demoiselle qui s’affairait devant leur repas commun.

« Faisons au plus vite, coupez-en quelques tranches et piquez-les sur un bout de bois pour les faire cuire. Ici, ce n’est pas ce qui manque… »

Il ne se leva guère pour donner un coup de main, et écarta légèrement ses larges mains, l’air désolé. N’ayant de couteau, il n’allait pas s’amuser à émousser son épée sur ce tas de graisse…

Le demi-orque ravala le sourire satisfait qui guettait ses lèvres. Mis à part, l’elfe, ce Kaelik, ils ne s’étaient qu’à peine intéressés à sa situation… et la maigre dérobade qu’il avait alors orchestré avait suffit à effacer toute suspicion. Quoi de plus naturel après tout qu’après de dures épreuves il soit trop rudement affecté pour garder contenance et conter son périple ?
Le temps ainsi gagné lui permettait de cogiter quant à la version de son histoire qu’il leur livrerait… Devait-il ou non mentionner Narcissa, ou ce qu’il cherchait ?
Il serait mieux de prendre cette décision après avoir eu un meilleur aperçu de ses nouveaux compagnons d’infortune.

Pour l’heure, la synthèse n’était pas brillante.
Une chasseresse délurée, un elfe éreinté et un demi-orque aussi vif intellectuellement parlant qu’un légume vapeur. Restait une naufragée qu’il n’était guère pressé de rencontrer.
Pressant ses yeux contre son bras, Derreth replongea dans son demi-sommeil… jusqu’à ce que la bête de somme au parler grossier ne se rappelle à son bon souvenir, dégoulinant d’une candeur toute enfantine.
Le roublard lui aurait volontiers enjoint à aller se faire voir… s’il n’avait eu un début de réputation à préserver.

« Excusez-moi… » Lâcha-t-il aimablement à Alatarielle, avant de se retourner vers son ample compagnon vert pour lui offrir de ses lumières.
Afin de ne pas brusquer la matière molle qui s’avariait dans la boîte crânienne du demi-orque, Derreth s’exprima dans la langue abrupte et rude dont il avait l’habitude.

.kotraiH ,noN « Le roublard esquissa un mince sourire. » .elî ettec emmoc sap tnos en rem al ed sèrp stiordne sel suot siam …egavuas taté’l à tnetser setôc sel neib uO .serivan tnelleppa sli’uq sesnemmi siob ne seuqrab sed snad regayov uo recremmoc ruop naéco’l ed tnetiforp te selliv sed tnednof y semmoh sel ,sruelliwa, .aç emmoc sap tnos en suot siaM .rem al selleppa ut euq eélas uae’d eudneté ettec ed ueilim ua erret ed tuob titep nu ,elî enu tse tiordne tec euq esoppus eJ

Improvisant une pause en se demandant si le grand nigaud avait compris, Derreth l’interrogea à son tour.

» ? kotraiH ut-sneiv ùo’D «

Ce n’était pas que la question l’intéressait mais bon…

a vive réaction de l’elfe à la soudaine apparition de la jeune roublarde n’échappa pas à celle-ci. Kaelik semblait bien répondre à l‘idée qu’elle se faisait du peuple elfe, rapide, agile et surtout réfléchi. Comme elle le pensait déjà celui-ci et son compère, demi orque, ne venaient pas de l’ile, Néanmoins, elle apprenait aussi que le deuxième demi orque n’en était pas non plus, ce qui l’amena à se poser quelques questions.

*Voilà qui est étrange, si les mages essayaient de m’amadouer par magie, ils n’auraient pas créé un scénario aussi bizarre. Une île qui soudainement attire moultes personnes n’ayant aucun point commun, cela aurait donné la puce à l’oreille immédiatement même à une personne complètement idiote.*

L’histoire de l’elfe lui appris également qu’elle n’était pas la seule à être arrivé par magie, que le demi-orque qui l’accompagné semblé avoir hérité de l’intelligence de la mauvaise descendance – ce qui finalement n’était pas plus mal, il serait plus facilement manipulable, si toute fois elle ne soit pas obligée de le tuer à la première incartade de celui-ci – mais aussi que malheureusement le deuxième demi orque, semblé lui avoir reçu l’intelligence de son coté humain – ce qui pourrait être dangereux s’il avait hérité de la vilénie de son ascendance orque. Et enfin, l’information qui lui sembla la plus importante, mais également la plus excitante pour elle, fut le fait qu’il existait une ruine à explorer sur cette île. Peut être celle-ci était la raison qui faisait que cette île restée déserte.

Et alors qu’elle s’apprêtait à répondre à Kaelik, celui-ci se jeta quasiment sur son sac à la recherche d’on ne sait quoi. Nice réagit rapidement en mettant les mains sur ses dagues. Mais voyant que son interlocuteur prenait finalement le temps de chercher à l’intérieur compris que cela n’était point pour l’attaquer par surprise comme elle l’avait cru en le voyant se jeter ainsi sur son sac.

Toute fois par mesure de prudence, ses mains étaient restées sur ses dagues non dégainées au cas ou. Mais lorsqu’elle vit ce que l’elfe sortait du sac, elle lâcha prise immédiatement. Il s’agissait du disque qui lui avait été “donné” juste avant son téléport sur cette île et qui avait disparu lorsqu’elle était arrivé sur la plage. Et l’explication de l’elfe sur le comment celui-ci était arrivé entre ses mains, amena Nice à une profonde réflexion. De plus, au moment où le disque au serpent lui fut montré par l’elfe, elle avait ressenti un curieux courant d’air qui semblait en provenir. Bien que ses connaissance en magie été plus que limité, elle pensa que le disque était en quelque sorte lié à l’île elle même. Et que l’un ou l’autre réagissait à la présence de l’autre.

*Le mage dit que ma téléportation serait complètement aléatoire, je ne me suis donc pas posé de question sur pourquoi j’étais arrivé ici. Mais voilà, que le disque que j’avais avec moi semble avoir attiré deux autres personnes, qui tout comme moi, se trouvait pris dans un téléportation sans but défini. Peut être que c’est ce disque qui a agit comme une ancre et nous a stoppés sur l’île. De plus, le vent était l’élément dont se servait son ancien propriétaire lorsqu’il l’utilisait et depuis que je suis ici, je me perd régulièrement toute attention en me laissant porté par les vents qui parcourent inlassablement l’île. Le vent semble être un point commun important entre le disque et ce lieu.*

Sortant enfin de sa réflexion, l’illuskienne quitta des yeux le disque et s’adressa à l’elfe.

- Tout d’abord enchanté de faire votre connaissance, même si elle se fait dans de tel circonstance. Je serais vous, je me méfierais de ce presque honnête demi-orque. Un demi-orque intelligent reste pour moi une sorte d’orque doté de l’intelligence humaine ce qui est rarement de bonne augure. Je ne suis peut être pas complètement impartiale ayant combattu les orques de nombreuses fois au cours de ses dernières années, mais les demi orques que j’ai rencontré lors de mon séjour à Luskan ne m’ont guère rassuré sur leur cas. Mais passons ce soucis pour le moment.



Tendant la main vers le disque avec la représentation de l’Ouroboros, chose que pour le moment elle ignorait totalement.
- Puis je vous emprunter ce disque? puis continuant en langue elfique au cas ou des oreilles indiscrète trainerait dans les parages. ’ ’ ’ ’ ’ ’ ’ ’ ’

La roublarde se garda bien de dire qu’elle avait déjà vu l’objet en action et qu’elle connaissait quelques une de ses propriétés. Après tout, il fallait conservé des “as” dans sa manche au cas ou, les choses tourneraient pas comme il se doit. Elle espérerait, avec ses quelques connaissance sur l’utilisation d’objets magiques que lui avait enseigné Elvith et le fait de l’avoir déjà vu être utilisé une fois, réussir à le faire fonctionner pour au moins reproduire ce vent assez puissant pour propulser un homme comme la dernière fois.

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel légèrement Nuageux, vent fort et frais, clair au loin.
Température: environs 20°C
Moment: Matinée (environ 12h00)


Hiartok, Derreth

Avant que Hiartok ne puisse répondre à Derreth, l’humaine lui demanda un coup de maint, il s’agissait de vider la créatures des entrailles, et surtout d’enterrer les dites entrailles. De même l’humaine suivit les propos de Derreth et mit à cuire cinq gros morceau de viande près des braise, mais hélas ce fut une entreprise bien plus complexe que prévue, le bois présent dans les environs directe était plus souvent tordu, parfois trop fragile, et suffisamment sec pour prendre feu s’ils étaient mit trop prêt de feu.

Toutefois les morceau furent mis à rôtir et une délicate odeur de viande chaude commença à se répandre. Alatarielle, habitué aux questions de survie et ayant déjà vu des chasseur à l’oeuvre continua à dépecer la créature, et cela avec plus où moins de réussite. La peau de la créature lui servit de zone où déposer les morceau fraîchement coupés, si l’humaine réalisa par endroit quelques massacre, avec bien souvent des pertes, ou des morceau de viandes mal coupé, trop petit,... toujours est-il qu’elle avançait dans la découpe de la carcasse. Il leur faudrait fumer la viande, ils en auraient ainsi pour plusieurs jours. Et surtout de quoi pouvoir explorer l’île sans trop se préoccuper de chasse. Restait le problème de l’eau, car après l’effort la soif se fit peu à peu sentir.


Nice

Un instant pensif aux propos de l’humaine, l’elfe restait silencieux quelques seconde. Mais lorsqu’il prit la parole, ce fut pour la conserver longtemps. Son regard était sérieux et posés, chez les humains ce comportement aurait pu tout à fait être celui d’un acteur. Mais ce genre de poses très étudiée semblait naturel chez les elfes, sans doute leur apprentissage plus lent des manières de s’exprimer leur permettait de maîtriser aussi bien le langage du corps que celui des mots.

« Hélas je crains de ne pouvoir vous apprendre quoique ce soit à propos de cet objet, je n’y entend guère aux arcanes. Je suis plutôt un habitué de la nature et des bois. Mais vous avez sans doute raison quand à cet anneau... Il est en effet étrange que deux téléportation nous aient menée en ce lieux. Mais des téléportation aléatoire, il y en a plus qu’uniquement deux en l’espace de quelque jours. Il y a peu être une autre force à l’oeuvre. En outre je ne suis pas certains du caractère aléatoire du portail que j’ai traversé. Là où je me trouvait il y avait plusieurs portails, beaucoup étaient brisés. Des ruines étranges d’ailleurs, presqu’entièrement ensevelie sauf par endroit. Comme c’est le cas pour les ruines de cette île. De plus le demi orc et moi avons eu de la chance, nous sommes arrivé ici au moment où la marrée était la plus basse, les ruines doivent déjà être sous l’eau maintenant. »

Puis il jeta un regard vers le campement, a la fois inquiet et protecteur. Autant d’inconnu arrivant le même jours d’horizon si différents. Cela n’était pas tout à fait normal, ni simplement un hasard. Du moins tel était ce que pensait l’elfe. Peut être en effet, ce cercle y était pour quelque chose, et aucun destin n’était là pour les guider vers on ne sait quel but. Mais peut être qu’une puissance invisible attendait quelque chose d’eux?

« Retournons voir les autres, il nous faut réfléchir, et une absence prolongée pourrait les inquiéter. Concernant le demi orc échoué, je comprend votre méfiance, je garderais un oeil attentif sur lui. Mais je ne le crois pas assez stupide pour nous faire du mal alors que nous sommes tous ici isolé sur cette île. C’est une fois sortit d’affaire qu’il nous faudra être méfiant. Accordons lui le bénéfice du doute d’ici là. »

Et sans vraiment attendre de réponse, il remit le disque dans son sac et se prépara à retourner au campement. Puis regardant à nouveau l’humaine, l’air toujours aussi sérieux, il ajouta.

« Chemin faisant pourquoi ne me conteriez vous pas comment cet objet est arrivé entre vos mains? .»


Nice tu n’es pas obligé de tout conter , si tu décide de lui raconter l’histoire précise juste en discours indirecte ce quelle dissimule. Ou si elle ne raconte rien ou tout.

Derreth et hiartok, vous pouvez toujours faire un flashback sur ce que vous avez fait durant ces 10 minutes. Et ajouter ce que vous faîte durant les prochaine. Si Nice n’a pas eu le temps de répondre j’ajouterais des épisodes de « discussion » avec Alatarielle.

Hiartok écouta le discourt de Déhèt en tentait de faire le tri : des hommes, des villes et des navires sur la mer...

C’est ce moment que choisie l’humaine pour l’interpeler, sursautant Hiartok se dirigea vers la femme au nom imprononçable. Il retroussa ses manches et vida le phoque, ce qui lui permit de se détendre. Les os craquaient sous sa poigne, les organes s’arrachaient, il s’emmêla un peu les pinceaux avec les intestin, mais le chasseur qu’il était connaissait assez bien l’anatomie générale, pour savoir qu’il faut attraper à peu près tout ce qu’y traine à l’intérieur, pour vider une carcasse.
S’éloignant à quelques mètres du camp, il creusa jusqu’à obtenir un trou qui lui arrivait aux hanches et y jeta les entrailles. Il savait par expérience que le sang attirait toute sorte de bêtes dangereuses et se mit en devoir de retirer toute trace. Nettoyant d’abord ses mains et ses avants bras couverts de sang avec du sables qu’il jeta dans le trou. Puis ramena des poignets de sables ensanglantés par ses allez retour avec les viscères du phoque, qu’il jeta également à l’intérieur.
Puis jugeant son travail finit, il reboucha le tout.

La fraicheur des montagnes et des plaines lui était plus familières que ce climant et le demi-orque sentait la chaleur et la sueur, après ces efforts. Il s’était soulagé de sa cape à son arrivée, mais ses bottes et ses braies étaient faites pour d’autres lieux. Se dirigeants vers ses affaires il prit quelques gorgés dans une de ses gourdes.
Il se souvint du gout de l’eau de mer…
¤ Il faudrait trouver de l’eau ¤
- Oui Hiartok plus vouloi' eau pas bonne du g'and lac. Dit-il à son épaule gauche.

Puis se rasseyant à sa place initiale, il s’adressa à ses compagnons.
- Ap'ès mangé Hiartok pa'ti' dans fo'êt, voi' si bonne eau dedans.

Fouillant dans son sac, il prit une pierre à aiguisé et un morceau de peau.
Saisissant sa hache il commença à la nettoyer avec beaucoup de minutie grâce à la peau, les yeux perdus dans le vague en direction de la mer. Puis, il commença à chantonner pour lui-même une petite mélodie qu’il fredonnait toujours en rythme en aiguisant son arme et attendit que la viande soit prête.
Puis se tournant vers Déhèt, il se souvint de leur convversation et s'adressa à lui.
- Hiartok veni' des montagnes du no'd. Et toi?

e fait que l’elfe ne s’y connaissait pas en magie, déçu autant que surpris la roublarde. Elle avait toujours cru que ces êtres grandissaient entouré de celle-ci et que par conséquent tous les membres de ce beau peuple avaient un minimum de connaissance sur celle-ci. Ceci dit, il avait raison, il y avait sûrement moult téléportations même aléatoire par jour. Donc même en prenant le fait que le disque n’y ait été inséré qu’au moment où elle-même fut téléporter avec, entre son arrivée et celle de l’elfe et du demi orque un long moment s’était écoulé. Il devait donc y avoir un autre facteur à prendre en compte; peut être ces ruines dont il parlait. Lorsque la marée redescendrait, l’illuskienne se promis d’aller y jeter un coup d’œil.

Voyant l’elfe remettre l’anneau dans son sac, Nice s’apprêta à lui rappeler qu’elle lui avait demandé si elle pouvait le prendre pour vérifier qu’il s’agissait bien de celui qu’elle avait en sa possession quelques heures plus tôt. Puis elle se souvint des dires de l’elfe, il était plus apparenté aux bois qu’à la magie voilà qui allait se relever utile dans l’immédiat.

- Pardonnez moi Kaelik, vous me dites être familier avec la nature. Hors depuis mon arrivée sur l’île, je ressens comme une présence dans les bois et ma compagne Alatarielle l’a également ressentie. Après avoir mangé, et en attendant que la marée redescende pour que nous puissions voir ses ruines qui doivent je pense être en liaison avec nos téléportations sur l’île, peut être pourrions nous aller y jeter un coup d’œil pour savoir ce qui s’y cache ?

Puis se mettant à coté de l’elfe pour prendre le chemin du campement, elle tendit de nouveau à la main avec un air ennuyé, en lui disant :

- Excusez moi d’insister, mais pourrais je avoir l’anneau afin de vérifier qu’il s’agisse bien de celui qui était en ma possession et s’il s’agit bien de celui-ci, de le récupérer car j’ai promis à son propriétaire de le lui remettre à notre prochaine rencontre. Laissant un léger silence afin que l’elfe puisse se décider, elle reprit en souriant. Bien entendu s’il ne s’agit pas de celui-ci je vous le rendrais, et chemin faisant je vous raconterais comment j’ai rencontré le magicien qui le possédait et surtout comment il s’est retrouvé en ma possession.

Attendant la décision de Kaelik, Nice resta à ses cotés sans rien dire tant que l’elfe ne lui ait remit l’anneau ou dit qu’il s’y refusait. De plus elle préparait déjà son récit afin de ne rien dévoiler de son véritable passé ou de la guilde des égarés au cas où elle se trouvait véritablement dans un piège des magiciens. Même si elle pensait de moins en moins que cela fusse le cas.

Interlude Nice


L’elfe sembla hésiter, sa manœuvre pour détourner l’attention de l’objet n’avais guère été efficace et l’humaine revenais à la charge. Partagé entre méfiance et confiance, Kaelik ne savais guère comment trancher ce sujet épineux. Aussi, commençant à marcher, il mima le fait de fouiller dans son sac, se laissant ainsi le temps de réflechir. Car après tout c’était un elfe, le jugement prenait pour eux le temps de la sagesse, et bien moins celui de l’intuition. Mais hélas pour lui, il n’avait aucun élément, tout pesait à la fois pour et contre cette femme étrangère. Aussi, il opta pour une demi mesure. Se retournant, ayant fait mine de trouver, le regard à la fois grave et alerte il tendit l’objet à Nice.

’ ’ ’ ’

Le visage de l’elfe demeura impénétrable à toute volonté d’en percer la barrière, mentait-il disait-il la vérité? Quels raisons le poussait à vouloir garder cet objet? Tout cela Nice l’ignorait, tout ce qu’elle pouvait lire dans son regard était une certaine détermination. Pourtant il lui tendait bel et bien l’objet. Il était semblable au souvenir flou qu’elle en avait. Elle n’avait en effet pu que l’entrapercevoir, ou bien son souvenir était tronqué par les effets du sort qu’elle avait subit.

L’objet, un étrange anneau plus large qu’une paume, représentait clairement un serpent se mangeant la queue. Lorsqu’elle l’eu en main, rien ne se produisit contrairement à ce qu’elle attendait. Peut être en essayant quelques formules qu’elle connaissait et en mimant le fait d’être une mage?

ice remarqua que Kaelik sembla hésiter un moment et suite à ses paroles, elle s’aperçu qu’il était tout de même légèrement retissant à lui laisser l’anneau, du moins en permanence. Elle se rappela alors que Bedwin aussi se refusait à le quitter ne serais ce qu’un instant. Elle s’était dit à ce moment là que c’était juste car c’était un objet qui lui donner toute sa puissance, mais lorsqu’il vit que Felds l’en avait dépossédé, il n’en avait pas perdu son calme. Et si c’était l’objet lui-même qui donner cette envie de conservation à son encontre ?

¤Non, cela ne peut être ça, sinon l’elfe se refuserait aussi à le laisser entre les mains des autres. Mais il y a là, une chose à rechercher. Il y a bien trop de mystère autour de cet anneau et je mettrais ma main à couper qu’il fait partie intégrante des raisons qui nous ont quasiment tous amener sur cette île.¤

Mais la roublarde avait déjà vu l’objet à l’œuvre et il était hors de question qu’il atterrisse dans les mains d’un de ses demi-orques. En revanche, elle ne voyait pas d’inconvénient à ce que Alatarielle ou l’elfe puisse l’examiner pour aider à découvrir les mystères qui l’entourent. Même si elle voulait conserver le droit de conserver l’anneau sur elle, car s’ils venaient à être séparés, elle perdrait l’anneau et ne pourrait alors plus le rendre à Belwin.

- L’anneau ne m’appartient pas effectivement et je suis d’accord avec vous sur le fait que les autres doivent être mit au courant. Car il est clair qu’il est en cause dans les raisons qui nous ont fait arrivé ici. Mais cet objet pourrait être dangereux entre les mains d’un orque, je me refuse à le laisser entre leur main, mais pour vous ou Alatarielle, je n’y vois aucune objection. Par contre, j’aimerais le conserver sur moi, car si pour une raison X, nous venions à être séparé de celui qui le porte, je perdrais également la possibilité de le rendre à mon ami lorsque je le retrouverais.

Tout en discutant, elle observa l’objet. Il sembla bien être celui qu’elle imaginait. Pour plus de certitude, elle essaya de se remémorer avec exactitude le moment ou Belwin l’avait utilisé contre Felds. Et s’arrêtant de marcher et se retournant sans se cacher pour que l’elfe puisse voir ses gestes, elle se prépara à imiter les gestes de Belwin lors de son attaque tout en essayant de sentir les vents qu’elle avait ressentie à ce moment et ce qui parcourait l’île depuis son arrivée. Elle ne pensait pas reproduire l’effet que Belwin avait produit, mais au moins obtenir une réaction de l’anneau.

- ’ ’ ’ ’ ’ ’ ’ ’

Sans attendre une réponse de l’elfe, elle s’exécuta. Elle aurait parié que celui-ci, de par la sagesse qui caractérisé les elfes, l’aurait incité à ne pas le faire. Car elle s’avait que si elle déclenché l’objet sans le maîtriser, son effet pourrait se retourner contre elle. Elle se souvenait encore des décharge électrique qu’elle recevait lorsqu’elle apprenait à ce servir d’un spectre de foudre mineur en apprentissage avec Elvith. Mais il leur fallait aller de l’avant s’ils voulaient résoudre une partie des mystères qui les entouraient.


Nice fait un test d'utilisation d'objet magique en reproduisant geste pour geste ce de Belwin et en se concentrant sur les vents, car elle est persuadé que l'objet réagit à ceux-ci.

Le roublard contemplait le massacre que l’on faisait de la carcasse du phoque avec une curiosité presque morbide, quoique mêlée d’une pointe de dégoût. Il n’avait jamais rien vu de tel, et se satisfaisait de laisser le labeur à autrui. Qu’ils fassent dans la boucherie entre sauvages… lui, avait bien plus important à penser.
Des mots qu’il ne pouvait malheureusement pas exprimer… il ignorait comment survivre dans un endroit pareil, il avait besoin d’esclaves, de serviteurs… consciemment ou non, c’est ce que cette petite bande devenait. N’étaient-ils pas en train de lui préparer sa nourriture ? En train de réfléchir à un moyen de lui procurer de l’eau ?
Derreth étouffa le venin de son regard condescendant d’un paisible sourire amical. L’humaine et le demi-orque ne se doutaient probablement de rien…

Il restait l’elfe.

¤ Il en met un temps… ¤

Bah, Kaelik avait tout simplement dû s’aventurer trop loin dans la forêt… puis attaqué par une horde de ouistitis sanguinaires et harcelé par des nuées de corbeaux vicelards, il était certainement crevé quelque part dans un coin, le foie picoré et les intestins en lambeaux. Ca convenait à un elfe de ne faire qu’un avec la nature, il serait un parfait terreau.
Poussant un soupir lassé, voire épuisé, Derreth se laissa tomber sur le dos, posant un poing épais sur son front, il ferma les yeux et oublia pour un temps ses nouveaux « partenaires ».
Il convenait qu’il réfléchisse à ce qui était nécessaire à la suite des événements. Dans un premier temps, le grand crétin avait très certainement raison, Hiartok, ayant apparemment côtoyé un milieu très… sauvage… n'ignorait pas ce qui était vital à sa survie. De l’eau, certes, mais cela ne suffisait pas au roublard. A quoi bon se contenter de survivre dans un endroit pareil ?
Il fallait trouver un moyen de partir, de partir et de continuer sa mission, ou bien, si c’était impossible, de retourner au Manoir… encore que la perspective ne lui était pas affriolante.
L’un dans l’autre, c’était un échec… mais c’était uniquement la faute de cette cinglée blafarde !

Le demi-orque se redressa, et jeta un nouveau regard sur les dépeceurs en herbe. Bon, il avait pris sa décision. Au retour de l’elfe, et si « l’amie » d’Alatarielle n’était pas une quelconque invention issue de son imagination afin de chasser la solitude, il leur en parlerait… dans une moindre mesure.
Il s’assurerait de la mort de Narcissa… et si elle n’avait pas par miracle décédé, la ramènerait aux Ombres en lui attribuant le mérite de ce désastre…
Une façon comme une autre de s’en tirer.

- Alatarielle ? Ne nous aviez-vous pas parlé de… quelqu’un qui vous accompagnait ? Demanda-t-il en se relevant.

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel légèrement Nuageux, vent fort et frais, clair au loin.
Température: environs 20°C
Moment: Matinée (environ 12h10)


Nice


Touchant l’objet de sa main et tendant l’autre avec assurance, reproduisant exactement le geste qu’elle avait vu, concentrée sur l’idée du vent et les sensation qu’elle avait perçue. L’humaine semblait assurée d’un évènement, simulant l’acte magique sous le regard de l’elfe un instant inquiet par cette tentative...
... Mais absolument rien ne se passa. Pas même un petit souffle différent, seul le vent venant de la mer se faisait sentir, il ne s’intensifia, ni ne diminua. Si il lui semblait que l’objet possédait bel et bien un aura magique, il fallait plus que le geste pour l’utiliser...

Dépité, elle du subir le regard étonné de l’elfe. Puis celui-ci haussa les épaules.

Concernant cet objet nous en rediscuterons, je vous le laisse. Pour l’heure rejoignons les autres. Aucun d’entre nous ne connais l’île, mieux vaut rester soudé, même si ce sont des demi orcs.

Il allongea le pas lui indiquant de le suivre d’un geste de la main. Ils n’étaient plus très loin et l’odeur de viande cuite commençait à se propager.


Hiartok, Derreth


Cette même odeur commençait à faire saliver les deux demi orcs. L’un affamé par une longue période de jeûne, l’autre simplement parce qu’il avait un peu faim. Aucune des personnes présente d’ailleurs ne manqua de retourner à temps les gros morceau de viande afin qu’ils cuisent correctement. Alatarielle semblait elle aussi affamée. Et, tout en tournant son morceau de viande, accroupie devant le feu qu’elle entretenait elle répondit à Derreth, sans le regarder accaparée par sa tache.

- Oui, je ne sais pas ce qu’elle fait, elle avait parlé de faire un tour de reconnaissance. Peut être a-t-elle trouvée quelque chose... Je ne sais pas.

Elle releva au dernier moment la tête pour regarder le demi, sa tâche était finie. Elle s’assit un instant, le phoque n’était pas encore entièrement dépecé. Mais l’humaine semblait être épuisée elle aussi, elle souffla un instant puis regarda l’île.

Midi solaire était passé, et un vent maintenant chaud soufflait depuis la mer. De temps à autre on pouvait voir que quelques grains de sables s’étaient peu à peu déplacés, de même que quelques dunes. Voltigeant dans les airs de nombreux oiseaux passèrent, quelques mouettes criardes et toujours ces corbeaux en groupe. La plupart des oiseaux semblaient nidifier au niveau du sommet de l’île qui surplombait la forêt. Pour autant les plus petits oiseaux semblaient eux, provenir de la forêt. Ou de cette lande ronceuse et buissonante qui s’étendait entre le sable et les arbres.

La marée montait encore on ne voyait maintenant presque plus les récifs à l’horizon. Pourtant il ne faisait presqu’aucun doute que ceux-ci étaient à fleur d’eau lorsque la mer était haute. Mais la distance et le reflet du soleil sur la mer et le sable gênait la vue. Il commençait à faire bien plus chaud, et Derreth pris cette chaleur avec joie.

A quelques mètres, ils virent apparaître deux silhouette parmi les dunes. Kaelik et Nice approchaient.


Alors Pour Derreth et Hiartok, faites pour le moment comme si Nice était encore loin. Sauf si Nice répond avant vous. Une fois qu'elle aura répondu vous pourrez sans m'attendre directement entamer un second post.
Nice, je te laisse gérer ton arrivée. mais comme tu avais prévenue tes difficulté pour répondre Je laisse les autres poster avant et après (tu pourras évidement leur répondre) mais n'hésite pas si tu peu poster tout de suite!