۞ Île et Naufragés ۞

¤ !kotraiH eniamuh‘l engoC !remia sap koH !spmet el tuot reuqilpmoc stom ed nielp e’id ednom el tuot iouq’uoP !e’ocne aaaaaaaaaaaaaaaawa, ¤
- Mais nooooon! Elle est gentille elle nous di’e quelle veut fai’e cui’ la viande. Se tournant vers l’humaine, le grand demi-orque parcourue les dernier mètre qui le séparaient d’elle la main toujours tendu.

Il se rappelait les conseils de son bon copain, un marchand gnome aussi haut que large dont il avait oublié le nom. Il lui avait dit ceci un jour : « Mon très grand amis, quand tu vois quelqu’un que tu connais pas, surtout ceux qui te regarde avec un peu de méfiance, de haine qui ont l’air méchant, tu me saisis hein... Alors tu t’approche d’eux avec un grand sourire, tu te présente, pour leur dire bonjour et… pouf! Tu leurs serre la main le plus fort que tu peux! Tu verras, tu verras ça met les gens à l’aise tout de suite mon amis! » Puis il était parti en rigolant, il était étrange ce tout petit marchand en y repensant…

Saisissant la main de l’humaine il la serra fermement dans sa grosse pogne. Cela faisait déjà plusieurs semaines qu’il n’avait pas eu de compagnie…
¤ Merci pour nous! ¤
De vrai compagnie
¤ tnaup nilebog ed sliF¤ roooo pas la peine d‘être désagréable…
Et depuis son enlèvement par la démoniaque magie des lucioles, il n’arrêtait pas de faire des rencontres ce qui n’était pas pour lui déplaire, pour l’instant tout du moins.

Quelques craquements de phalanges plus tard l’humain à demi ajouta.
- Euuuuuu Hiartok pas tout bien comp’end’e quand gens pa’ler biza’’e. Se penchant vers la petite humaine il ajouta plus bas. « Kélik pa’ler t’ès biza’’e aussi, ça beaucoup éne’vé Hiartok, mais lui pa’lé langue o’que comme nos chefs… » Affichant un sourire qui découvrit la quasi-totalité de sa dentition, ses yeux jaunes grand ouvert vers l‘humaine, il insista. « C’est bien tu sais! Go’ge des n’elfe pas faite pou’ les mots o’ques. Nous pa’ler langue t’ès duuuuuu’… » Insistant bien sur ce dernier mot, il se redressa de toute sa taille en levant les yeux au ciel. Puis Le barabre brandit son gros point qui avait cessé de malmener la main de l’humaine et ajouta. « Nous pa’ler mots fo’t et et et et… t’ès fo’t, comme les fils de Bahgt’u! Hé hé hé hé!

Puis comme illuminé l’orque se gratta l’arrière de la tête en repensant aux mots de l’humaine. Prenant un air bien plus grave, il ajouta…

- Toi avoi’ pa’lé de phacochè’e? Hiartok beaucoup aimer la viande des g’os cochon. Lui avoi’ souvent mangé du sanglier, toi connaît’e le goût du sanglier?

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel légèrement Nuageux, vent fort et frais, clair au loin.
Température: environs 20°C
Moment: Matinée (environ 10h50)

Derreth [Diplomatie] 20 (dé)+ 5 +? =? [réussite]

Le discours intérieur et les propos du demi orc n'échappèrent à personne, Alatarielle tout comme Derreth en furent un instant étonnés, voir inquiété. Un fou! Et dangereux en plus, tout ça pour des mots qu'il ne comprenait pas... Kaelik quand à lui semblait comme ailleurs, perdu dans son observation attentive des environs, il était clair qu'il n'était pas à l'aise, mais sans aucun doute plus raisonné que son compagnon.

Derreth avait maintenant rejoint le groupe, partageant la même envie, mais sans doute plus accentué que chez toute les personnes présentes: manger. Ses journées de jeûne en compagnie d'une guerrière diminuée n'y étaient pas pour rien. Toutefois il fut satisfait de remarquer en arrivant que son numéro avait fait effet, si Alatarielle et Hiartok semblait ne pas avoir fait attention à lui, il ne semblait pas les inquiéter outre mesure, il avait l'art et la manière de se faire apprécier même dans les situations les plus délicates. Kaelik quand à lui semblait presque sous le charme, et malgré sa méfiance apparent on pouvait presque lire un léger soulagement à la vue de la démarche de Derreth.

De son côté, toujours allongée sur le sol, Nice vit tout d'abord les visages se tourner en direction du nouveau venu avant de n'en apercevoir que le haut du visage. Encore un Demi orc! Mais celui là semblait avoir quelque chose de particulier, un charme étrange, presque déplacé dans ce contexte. Une intelligence certaine semblait briller au niveau des yeux de celui-ci. Et la méfiance de l'humaine, si elle ne disparu pas complètement diminua très nettement. Contrairement à ce Hiartok qu'elle jugea aussi stupide que le pouvait être un demi orc, et par là même dangereux.

Il étaient maintenant tous à une distance respectable, gardant toutefois une certaine froideur, chacun conservant ses distances par prudence, peut être méfiance, mais aussi comme cela se fait en présence d'inconnu. Le pire faux pas pouvait tout faire tourner en un bain sanglant, tandis qu'à l'opposé la situation pouvait souder ces individus perdus au milieu de nulle part. Et Derreth par son arrivée semblait avoir réussi à calmer l'atmosphère. Mais peut être n'était-ce qu'une apparence?

es mains jointes reposant contre son ceinturon de cuir, Derreth se fendait d’un sourire apaisant, chaleureux, affinant la grossièreté manifeste des traits durs que la nature lui avait donné. Son regard noisette brillait d’intelligence et de sympathie, tout en recelant un étrange éclat d’intérêt et de perspicacité. En dépit de ses vêtements rapiécés, aux teintures délavées par l’eau de mer, le maintien du demi-orque demeurait royal, animé d’une certaine fierté bienveillante, protectrice. Comme si en se dressant avec superbe, malgré les évidentes épreuves qu’il avait traversées, il escomptait englober les personnes présentes, les soudoyer d’une aura puissante et bienfaitrice. Ce n’était évidemment qu’une impression qu’il s’efforçait de distiller, le roublard n’invoquait le moindre sentiment de force physique qui puisse rassurer, mais puisait son énergie dans un inflexible mental forgé d’acier. Il leur fit don d’un sourire confiant, charismatique, et détailla longuement chaque être présent, enregistrant leurs visages, leurs particularités et caractéristiques, observant avec une attention particulièrement flatteuse et soutenue.

Derreth enchaîna l’angoisse lui creusant férocement l’estomac. Jusque là, il ne s’en sortait pas si mal… Du courage ! Il transforma la respiration qu’il prit pour s’inciter à un peu plus de vaillance en un souffle soulagé, délesté de tout soucis.

« Bonjour, s’éleva sa voix de conteur, légèrement rauque mais aux accents mélodieux. Le ton se voulait enchanteur, courtois et empreint de droiture, de pouvoir et d’altruisme. Il fallait qu’il se montre fort, qu’il se démontre plus solide qu’eux, qu’il leur donne l’impression d’être parfaitement rasséréné et maître de lui-même. Par les sensations qu’il désirait inspirer, dont il se drapa par un habile jeu d’acteur, le demi-orque se mentait tout autant qu’à ses interlocuteurs. Il faisait siennes des émotions qu’il ne ressentait pas, qu’il n’avait pas ressenti, jusqu’à s’en couvrir, jusqu’à duper son propre esprit…
Chasseresse, énonça t-il avec respect en tourna son visage vers la jeune femme à la chevelure rousse qui se tenait près de l’animal. L’arc qu’elle portait lui était évocateur, tout autant que les blessures de la grasse créature grisée. Il tint vers elle un regard appréciateur, non pas de ceux que l’on tournait aux belles pour leurs charmes, il était dénué de toute concupiscence, mais la congratulait simplement de ses compétences.

Derreth ordonna à son ventre de demeurer coi, ce n’était guère le moment de faiblir… mais ô combien désirait-il dévorer de cette viande !

Guerrier, poursuivit-il en étudiant Hiartok. Le mot avait quitté ses lèvres dans la langue lourde et brutale des orques. Simple, sans fioritures, indiquant une admiration (qu’en son for intérieur il était loin de ressentir…) pour ses pairs formés au combat, avec un timbre de voix suffisamment vigoureux pour ne pas donner l’impression de lui-même se rabaisser par sa méconnaissance des arts de la guerre. Derreth hocha la tête vers l’épaisse hache que tenait son congénère, il se savait incapable de manier une telle arme…

Le roublard avait l’habitude des demi-orques, et bien que celui-ci paraissait un peu plus sauvage que ses cousins citadins, Derreth se sentait capable de l’amadouer. Mais il fallait qu’il s’y prenne doucement… qu’il feigne de reconnaître la valeur de la brute, avant de faire admettre sa propre supériorité dans d’autres domaines, très différents. Faire comprendre à ce tas de viande musculeuse qu’il avait intérêt à suivre, à poursuivre un esprit plus aiguisé que le sien… Il s’y prendrait délicatement, aussi, le considérant un couple de secondes avec un intérêt manifestement pratique qu’il s’efforçait de faire mourir dans le feu de son regard, le roublard se détourna vers Kaelik.

Elfe, les commissures des lèvres du demi-orque se retroussèrent en un léger et éphémère sourire, comme amené par le souffle anodin du vent chargé d’embruns, avant de s’effacer pour une expression paisible et confiante. Derreth l’aurait bien nommé chasseur, cependant, il songea que les membres du peuple gracieux s’appréciaient suffisamment pour les valeurs qu’ils protégeaient et représentaient pour se contenter d’être désignés par leur simple race.
A celui-ci… il ferait attention, pensa le roublard alors que ses yeux s’attardaient sur le visage avenant de Kaelik. Les elfes étaient prompts et talentueux aux jeux de l’esprit, il ne s’agissait pas d’être supplanté de quelque façon que ce soit !
Obtenir sa confiance serait long, fastidieux et répugnant, mais Derreth se força à paraître animé de délicieuses intentions. Il espérait ne pas avoir à trop le côtoyer…

Après son énonciation sommaire mais chaleureuse, et parce qu’il n’avait pas vu Nice, dissimulée non loin de là, le demi-orque poursuivit sur un ton toujours conciliant et aimable.

Je suis Derreth. »

Amène, il se rapprocha de quelques pas d’Alatarielle et de Hiartok, s’étant précédemment brièvement serrés la main. Peu désireux d’éprouver la poigne du géant, le demi-orque conservait précieusement ses bras le long de son corps.

Il fut tenté d’en dire plus, car il n’avait prononcé que quelques simples mots, comptant d’avantage sur le jeu de son regard et sur la maîtrise de sa voix pour faire parvenir les information qu’il avait désiré partager. Mais il tint ses lèvres closes.
Derreth souhaitait leur suggérer de quitter la plage, d’aider à transporter la créature pour la cuire, ou encore de vérifier le peu qu’il savait de l’endroit et de ses… habitants ?
Cependant, cela aurait été s’imposer trop tôt et trop vivement, il fallait qu’il agisse en douceur, c’était même rigoureusement nécessaire. Aussi le roublard attendit leurs questions, leurs réactions, refermant lentement sa poigne épaisse sur leurs esprits, pour l’écraser au moment le plus propice…

Bien entendu, il se rongeait intérieurement, mais songeait avoir bien entamé la partie.
Il lui suffisait de continuer sur cette lancée.

- Moi pas gue’’ier mais Hiartok…
Une remarque pertinente, si l’on prend en considération le fait que, effectivement il ne se nomme pas ainsi.

« ...euuuu si gue’’ier, mais ça pas nom de Hiartok… »
Remarqué ici la congruence dans le propos, au-delà de l’utilité même de l’intervention. En effet, le transport et à fortiori le maniement d’une hache aux proportions respectables, ainsi que le port d’une chemise de maille sont des éléments on ne peu plus probant attestant d’une formation, quand bien même approximative, aux arts de la guerre ; ou de la table selon la contrée dans laquelle vous avez grandit, mais il s’agit la d’un sujet qui sera très certainement développé ultérieurement.

« ...Hiartok êt’e nom de Hiartok. »
Sur cette dernière précision, encore une fois pleine de bon sens, le barbare conclu son explication au nouvel arrivant. Un grand sourire s’affiche sur son visage attestant d’une autosatisfaction manifeste du colosse après avoir clarifié une situation qui, de toute évidence, méritait de l’être.

Son ventre gargouille et son interrogation au sujet du sanglier reste en suspend…
L’humaine a-t-elle vu une de ces bêtes en ces lieux ?
Une question existentielle qui tourmente encore le demi-orque et son estomac. Car après avoir été enlevé par la magie de lucioles démoniaques, pour se retrouver de l’eau jusqu’au genoux avec un elfe dans les bras, puis crapahuter pendant des heures dans une sorte de sol, jaune, meuble et humide, pour découvrir de grosses bêtes résistant à ses techniques de chasse éprouvé et enfin rencontrer une humaine qui parle aussi mal qu’un elfe...
Alors la belle affaire, si un de ses congénères se présente devant lui, même si celui-ci est fort étrangement vêtu, ce n’est certainement pas ça qui surprendra Hiartok aujourd’hui.

¤ u’thgaB ed slif nu saP .euq’o ’uop titep siam ,se’tua sel euq xueim iugr¤
Se tournant vers son épaule droite le colosse acquiesça.
Toutefois suite à un calcule simple, il se rendit compte d’un fait on ne peu plus gravissime résultant du nouvel ordonnancement des choses, induit par l’arrivé d’un nouvel estomac. C’est ainsi que, pointant un doigt qui s’en être menaçant méritait d’être pris en considération, il s’adressa à Derreth.

- Attention euuuuuu Déhète! Nous vouloi’ manger et pas pa’ce que toi plus g’os que les aut’es, veni’ manger le manger de Hiartok !
Revenu de cette manière au problème le plus urgent, le demi-orque s’adressa de nouveau à la femme qui se trouvait toujours près de lui.

- Toi savoi' comment fai’e la cuisine ici n’humaine ?

a roublarde ne perdit pas des yeux toutes les personnages qui venaient de se rencontrer sur ces dunes, qui finalement n'étaient pas si desserte que cela. Elle bouillait déjà de la gaffe d'Alatarielle jamais elle n'aurait du parler de la présence de sa compagne sur l'île. L'elfe était déjà assez suspicieux comme cela, si elle voulait rester dans l'ombre, il lui faudrait compter sur l'extrême vigilance de cette personne du beau peuple. Cette colère faillit d'ailleurs lui faire lâcher son trait dans le dos de l'orc lorsque celui-ci c'était un peu trop brusquement à son goût approché de celle-ci. Heureusement pour lui, l'elfe semblait toujours aux aguets et avait tourné sa tête vers elle l'obligeant à se camoufler de nouveau plutôt que de tirer. Le reste de la rencontre lui fit comprendre que le demi-orc n'était, pour le moment, pas dangereux. Mais il sembla à plusieurs reprise se parler à lui même et parfois même presque se crier dessus. Il semblait à la foie simplet mais aussi complètement fou. Mais après tout que pouvait on espérer d'une personne de descendance orc.

Mais le quatrième invité l'effraya en plus, car il s'agissait également d'un demi orque, mais celui-ci était à l'antipode de ce Hiartok. Et si son charme eu le mérite de calmer l'atmosphère autour des trois autres personnes et même un moment calmer la colère qui monter en Nice, il réveilla toute sa vigilance à Nice. Car quoi de plus dangereux qu'un orc doué de l'intelligence humaine. Si ce Derreth avait hérité de la malignité de son ascendance orc, le fait qu'il puisse utiliser de son intellect, pourrait se révéler encore plus dangereux que la folie de son semblable. La preuve en était qu'il semblait déjà avoir charmé sa compagne, le demi-orc et même l'elfe qui avait du coup relâcher un peu de son attention. Et pourtant, tant son envie de tuer ce Hiartok était toujours présente, tant pour Derreth, elle préférait en apprendre plus sur lui. Tant de civilité chez un membre de cette race était pour le moins étrange et mérité qu'on s'y intéresse.

* Celui-ci je devrais l'avoir à l'œil. Avec cet elfe, il me sera difficile de rester invisible mais je ne peux les rejoindre avant d'en savoir un peu plus sur eux et surtout savoir s'il d'autre ne se cachent pas non loin. Alors qu'Alatarielle et moi semblions être sur une île desserte, voici qu'en à peine cinq petite minutes, trois personne apparaissent. Et surtout comme par hasard des semi-orc avec une ascendance qui m'horripile le plus et un elfe, membre du peuple que je respecte le plus. Décidément ces mages sont doués, mais je ne leur céderais pas si facilement. Si je me joins à eu à un moment j'essayerais de leur faire croire que leur plan fonctionne et parlerais à l'elfe. Mais ils n'apprendront rien de moi, même si j'en sais si peu sur ce qu'ils semblent rechercher.*

Alatarielle semblait pour le moment en sécurité et puis si ses soupçons était fondé, ils étaient tous de mèche. Néanmoins sans de véritable certitude, il fallait qu'elle protège du mieux possible la seule amie qu'elle avait pour l'instant. Car même si cela était peut être du à un charme des mages, elle appréciait vraiment sa nouvelle amie et ne voulait pas qu'il lui arrive quoique ce soit. Du moins tant qu'elle ne se révélait pas être au service des mages qui l'avaient envoyé ici.

*Bien sauf erreur de ma part, Alatarielle va sûrement les amener à la petite cachette pour y faire le feu, afin de cuire ce phoque. Vu le poids de celui-ci même avec la force que semble posséder le barbare, ils leur faudra un peu de temps pour y arriver. A moi, d'utiliser ce temps pour quelque préparatifs*

L'illuskienne se recula discrètement et repartie, comme une ombre, en direction du campement de fortune que les deux femmes avaient quitté un peu plutôt dans la journée. Il lui fallait créer un simulacre afin d'attirer une certaine personne. Et si elle s'y prenait bien, cette personne sera la seule à pouvoir la suivre et par conséquent arriver jusqu'à la roublarde.

Je te MP les intentions de Nice sur le campement par la suite. Si jamais elle est découverte avant, ils serviront à rien, mais pas grave ^^.
J'essaie de faire cela ce soir ou demain dans la journée.

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel légèrement Nuageux, vent fort et frais, clair au loin.
Température: environs 20°C
Moment: Matinée (environ 11h puis environ 11h50)


Derreth, Hiartok, Kaelik, Alatarielle

L'elfe fut agréablement surpris par l'arrivée de Derreth, sont comportement détonnait tellement avec celui de Hiartok, et il paraissait très perspicace, si tout du moins il n'avait pas vu toute la scène depuis le début. Et si la présentation lui sembla plutôt courte et brève, elle était en partie suffisante et parfaitement dépourvue de menace, bien qu'une demande sous-jacente transparaissait, à leur tour de se présenter. Ce que l'autre demi-orc perçu sans doute sans en avoir conscience, pensant corriger un point important. Lorsque Hiartok eu répondu arrachant un sourire à l'elfe, celui-ci s'exécuta à son tour, il aurait bien aimé jouer dans les subtilité du langage pour obtenir à son tour des informations sans les demander, mais ses longues journées de traque lui avaient fait perdre l'habitude et l'aisance nécessaire à ce genre de manoeuvre.

« Je suis Kaelik, Elfe de la lune, Hiartok et moi avons été téléporté ici d'une manière quelques peu rocambolesque. Enfin je veut dire inattendue, perdu nous avons rencontré cette jeune dame Alatarielle, qui visiblement se trouve ici suite à un naufrage. Et vous pourquoi êtes vous ici? »

L'humaine acquiesça aux propos de l'elfe avant de répondre au demi orc sur un sujet qui tenait au moins plusieurs personnes présentes à cœur: le phoque. La faim tiraillait les estomac, et certains firent entendre de léger gargouillements. Aussi pointant le nord de l'île l'humaine ajouta.

-Mon amie et moi avions fait du feu bien plus au nord à l'autre bout de l'île, je vous propose de discuter tout en marchant et en transportant le phoque, à nous tous et en nous relayant nous ne devrions pas perdre trop de temps malgré le poids de l'animal. Si nous partons maintenant on devrait peut-être pouvoir y arriver en moins d'une heure.

L'elfe acquiesça d'un geste, et il ne faisait aucun doute que Hiartok serait enthousiaste, quand à Derreth, la perspective d'un repas fait de viande le faisait déjà saliver, et au vu de l'animal, personne n'aurait à s'inquiéter de savoir s'il y en aurais suffisament. Chemin faisant, et se répartissant plus où moins équitablement les tâches, discutant de temps à autre. A un moment tous perçurent encore cette sensation d'être observée, cela venait de la forêt. Seul Derreth ne sembla pas s'en inquiéter, il avait associé, à tord ou à raison, cette sensation avec la présence des corbeaux et singes qui l'avaient observer avec cette lueur d'intelligence précédemment.

À mi chemin ils virent de la fumé s'élever au nord, soit le feu s'était ravivé, soit il s'était étendu, dans tout les cas ils avaient dorénavant tous un beau point de repère.


Nice

Elle avait réussi à partir discrètement en échappant à la surveillance de l'elfe, et mené la moitié de son plan à bien, trouvant se dont elle avait besoin, et adaptant son plan aux contraintes imédiates. Toutefois lorsqu'elle s'occupa du feu celui-ci fit soudainement plus de fumée que prévu, sans doute était-ce une particularité du bois, elle se reprocha cette maladresse, s'il y avait d'autre personne sur l'île nul doute que tous auraient repérer ce lieu. Mais rien n'y fit, elle ne put diminuer la fumée dégagée par le bois. Elle décida de mettre le reste de son plan à exécution.


Derreth, Hiartok, Kaelik, Alatarielle

Lorsqu'ils arrivèrent au campement ils constatèrent qu'il n'y avait personne, pourtant, il parut évident à Alatarielle et à Kaelik que quelqu'un était passé par ici car du bois avait été ajouté récemment. L'elfe pris soudainement un comportement étrange, un instant hésitant devant le feu, puis il regarda les autre membres. Puis se tournant vers Derreth et Alatarielle il ajouta.

- Je vais me permettre de faire un peu de reconnaissance... à cause du feu vous comprenez.

Et il partit seul en direction du nord est.


Nice, Kaelik

Concerne Uniquement Nice (et Kaelik s'il revient), évitez de lire ce qui suit sauf si vous êtes absolument certain (mais j'en doute, vous pourrez toujours le lire après coup) que celà n'interfèrera pas dans votre Rp.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

L'elfe suivit les indications donnée par l' « amie » d'Alatarielle, peu rassuré, il remarqua les traces laissé, lorsqu'il perçu la dernière indication, il hésita, c'était adressé à lui où cela statuait la position de cette mystérieuse « amie ». S'il rangea ses armes, il décida toutefois de ne pas s'en séparer et de rester sur ses gardes. Mais son attitude indiquait qu'il ne souhaitait pas être hostile, tout en montrant bien qu'il serait prêt à réagir en cas d'attaque à son encontre. À chaque pas il choisissait bien son terrain, profitant des dunes qui d'un plongeon vers le sol le mettraient à l'abri d'une flèche, et ralentiraient la venue soudaine de quelqu'un armé pour le corps à corps.

[elfe]"Je suis là, que me voulez vous?"

Je vous invite à jouer un peu sur le flash back. Pour vos échange entre vous, si besoin je posterais une réponse « flash back » d'Alatarielle.

Un sourire enjôleur, quoique légèrement amusé s’égara sur les lèvres du demi-orque. Alors que s’exprimait Kaelik, il releva lentement la main et lissa patiemment sa longue chevelure grisée. ( Téléportations, naufrages… c’est bien trop ridicule pour être un mensonge… ) Mais le demi-orque n'appréciait guère ce qu'il entendait... au moins quatre personnes atterrissant ici en un si bref laps de temps...? Il n'aimait pas ça, le terme de « téléportation » touchait à la magie... et Derreth, par principe, évitait de s'y frotter.
A la question de l’elfe, Derreth n’avait répondu que d’un simple sourire, comme il l’avait fait quelques instants plus tôt pour les peu avisées recommandations de l’imposant Hiartok
Le roublard hésitait et dissimulait l’ampleur de sa déception.
Ces gens n’étaient pas natifs de l’île, eux aussi évoluaient en terrain inconnu… il avait espéré rencontrer une communauté plus soudée où s’insérer. Quatre personnes, c’était peu… les rapports entre les individus étaient encore branlants, aucune base n’était posée… Derreth n’aimait pas ce genre de situation, mais il fallait faire bonne figure.

- Mon cas est… un peu compliqué, sourit-il. Le demi-orque acquiesça aux paroles de la rousse en soliloquant. Je vous expliquerai ça lorsque nous nous serons posés…

Si je puis me joindre à vous, acheva-t-il en désignant le phoque. Voilà des jours que je n’ai rien avalé de consistant !

Il n’y eut aucune résistance. Ils avaient bien trop besoin d’aide pour se soucier de qui ils acceptaient auprès d’eux… le demi-orque ricanait intérieurement. L’elfe épuisé, la femme délurée, le crétin, ils dansaient déjà tous dans la paume de sa main. Au moment opportun il n’aurait plus qu’à les écraser…
Du moins, s’il n’avait pas été lui-même aussi affaibli. La fatigue s’accumulait, les journées en mer, à la dérive, l’avaient minées. S’il bombait le torse pour paraître fiable et bien portant, il sentait faiblir ses bras et ses jambes, s'engourdir son cerveau… Il avait besoin de repos, et ces quelques inconnus le lui apporteraient.
Avec eux, il n’aurait plus à s’inquiéter de comment se nourrir, ou de sa sécurité pour dormir… c’était parfait, ne restait plus qu’à s’imposer, qu’à se faire voir et respecter, à s’affirmer afin qu’ils croient pouvoir trouver chez lui du soutien. Qu’ils viennent mander des conseils… qu’ils aient besoin de son aide…

…mais plus tard, là, il avait vraiment besoin de pioncer…


Le roublard ne rechigna pas à la tâche lorsqu’il fallut transporter la bête. L’effort lui donnait de l’urticaire, mais il n’aurait pas été bon pour son image naissante de passer pour un mollasson… Il devait être fort !

Marchant en automate, il ne prêta qu’à peine attention à la colonne de fumée perçant de la canopée. Il avait assez à faire à essayer de traîner la dépouille massive de cette sale bestiole ! Aussi, lorsqu’ils arrivèrent au « camp », sans seulement chercher à savoir pourquoi s’éloignait Kaelik, le roublard tomba assis en tailleur et pressa son poing contre ses paupières.

(Coupez-moi donc ce tas de graisse que l’on puisse grailler… ! )

Hiartok trouvait ce petit périple agréable.
L’effort physique avait toujours été un élément essentiel dans la vie du demi-orque, dont la force et l’endurance naturelles lui ont toujours permis de résister à de nombreuses tâches sans ressentir de peines et de survivre à la rigueur de la vie des barbares et des orques du nord.
Le trajet jusqu’au campement permis à Hiartok d’observer les lieux.
Cet endroit était vraiment immense et cette chose la mer, il la découvrait et y trouvait son compte. Loin, très loin de ses montagnes natales il ressentait une sensation nouvelle qu’il ne définissait pas et celle-ci venait de cette étendue d’eau qu’il voyait, entendait, ressentait…
¤ Il a l’air gentil le nouveau ¤
¤ …euq’o tse li sniom ua siaM ! ettelemmef e’tê iul euq resnep koH¤
¤ Mais non il a une épée. Il sait peut-être faire la guerre¤
¤nei‘ siannoc y’s¤
- Déhète pas dange’eux pou’ nous. Dit Hiartok voulant mettre un terme à ce débat intérieur.

Une chose lui plaisait chez « Déhète », c’est qu’à la différence des autres son phrasé lui convenait parfaitement. Les mots étaient simples, peu nombreux et direct. Ses manières étaient particulièrement affables et, jusque là, Hiartok y était réceptif.

Qui plus est, il n’avait pas émit d’objection au fait de ne pas trop manger.
Satisfait l’estomac de l’orque et tu ne finiras pas dans le siens ! Comme disait le petit gnome obèse.
Une autre étape de valider, après ne pas lui avoir cassé les oreilles avec des mots compliqués. Déhète avait marqué quelques bons points auprès du barbare.

Mais… pour le demi-orque, il y avait une attitude chez son compatriote, un quelque chose qu’il ressentait mais ne définissait pas encore clairement et qui ne sciait pas à un mâle de sa race. Son embonpoint était gras... son corps ne semblait pas avoir été endurcit.
Et il ne se départait pas d’une très légère… appréhension.

Le groupe tirait la carcasse morte de l’énorme bête et semblait peiné. Apercevant le camp non loin une idée germa dans l’esprit du barbare. Hiartok avait compris qu’il ne maîtrisait pas les choses de l’esprit de la tactique, ou encore du langage. Mais qu’il pouvait se faire connaître sans toutes ces choses que la plupart des races estimaient.
Et il voyait là un moyen de faire savoir qui il était auprès de ceux qu’y l’entouraient.

- Ala… ta… Al … al… Humaine, Déhète lâché la bête Hiartok va fai’e le ‘este.

A ces mots il fit le tour de la carcasse. Cabrant le corps il se place sous la dépouille inerte, un genoux à terre il cala son épaule juste sous une des grandes nageoire. Puis faisant passé un de ses grands bras aussi loin que possible autour de la bête, il affermit sa prise sur l’animal.
Il entendait a peine les commentaire des deux autres qui devait sûrement se demander ce qu’il faisait. Le phoque était encore plus volumineux que le demi humain et certainement beaucoup plus lourd.
Souriant le colosse se souvint du culte de Baghtru… La force est tout, l’effort la douleur son des détails pour les faibles.
Les jambes sont fermement ancrées au sol, le dos bien perpendiculaire et d’une impulsion de ses puissantes cuisses, le colosse se redressa de toute sa taille la carcasse du phoque reposant sur ses épaules massives.

Il regardât tour à tour l’humaine et son compatriote qui, un peu ahurit, l’observèrent parcourir plusieurs centaines de mètre, portant seul et sans manifester le moindre effort, le cadavre du phoque jusqu’au camp.

Profitant de ce que la tribu du Poney Céleste lui avait appris, l'illuskienne se déplaça rapidement et cela en toute discrétion. Il lui fallait arrivé au plus vite au campement afin de mettre en œuvre son plan. En chemin, elle eut la chance de trouver quelque bout de bois à rajouter dans les restes du feu.

Arrivé au campement, elle mit tous les bout de bois sauf un dans les braises. Puis elle s'attela à l'aide de sa dague à graver un message que seul l'elfe dernièrement arrivé pourrait lire.
Ainsi même si d'autre personne du groupe découvrait ce bout de bois seul l'elfe pourrait le déchiffrer.

Mais alors qu'elle venait de finir de graver le message dans le bois, un petit vent s'éleva. Et comme souvent elle laissa son esprit dérivé le temps que celui-ci caressait son visage et sa chevelure. Mais une petite odeur la ramena vite à la raison, le vent venait de raviver les braises qui avait entrainé la combustion des morceaux de bois fraichement ajoutés.

¤Étrange, normalement ce feu devait être à l'abri du vent et voilà que d'un coup celui-ci arrive jusqu'à lui et suffisamment fort pour raviver le feu. Si c'est encore un tour de ces mages, ils me sous-estiment bien pour croire que cela puisse me faire rater mon plan.¤

Après avoir mis en place le bout de bois contenant le message de sorte que celui-ci ne prenne pas feu à son tour, Nice partie mettre le reste de son plan en place en prenant soin d'effacer toutes traces de son passage. Puis arrivé à un peu plus de deux cents mètres du campement elle laissa quelque un de ses pas visible certain aussi léger qu'un elfe d'autre presque aussi balourd qu'un humain incapable de la moindre discrétion. Elle espérait ainsi faire comprendre à l'elfe qui elle était une humaine discrète et ami des elfes. Après une centaine de mètre de ce petit jeu, elle écrivit un nouveau message dans le sable :


Ayant finit ses préparatifs, la roublarde revint discrètement en direction du campement pour voir si son plan se dérouler bien. Comme elle l'espérait, l'elfe vit le morceau de bois car après un bref échange avec ses compagnons, il partit en direction du nord est. Restant quelques secondes de plus pour vérifier qu'aucun d'entre eux essayeraient de le suivre, elle partit rejoindre le point de rendez vous d'un pas félin. Sachant qu'elle n'arriverait sur place que quelques secondes avant l'elfe, elle avait préparé un trou pour se dissimuler, le temps de voir si l'elfe arrivé effectivement désarmer ou non. Elle se jeta dans celui-ci, se recouvrant de sa cape et déversant rapidement un maximum de sable sur celle-ci.

Elle n'eut à peine qu'une dizaine de secondes à attendre qu'elle vit l'elfe arrivé. Celui-ci n'avait pas ses armes en main, mais ne les avait pas pour autant abandonner. Elle ne pu réprimer un sourire, s'il les avait réellement abandonner, il aurait fait un piètre elfe. Cependant, elle aurait cru que celui-ci aurait au moins dissimuler celles-ci pour faire croire à celui qui l'avait "invité" qu'il suivait ses indications.

¤Soit ces mages manquent de connaissance sur les elfes, soit celui-ci veut se montrer totalement honnête en montrant qu'il préfère que je vois ses armes plutôt que les dissimuler et ainsi rompre le peu de confiance que j'aurais pu avoir en lui.¤

En tout cas il était prudent car il était arrivé au point de rendez vous par le haut des dunes, ainsi si son "hôte" tentait une attaque, il pourrait aisément sauter à couvert. Ceci dit l'illuskienne avait eu la même pensée et s'était dissimulée sur cette même dune. C'est pourquoi après que celui-ci l'ai appelée, ce fut avec un bon sourire qu'elle sortie quasiment à coté de lui en lui répondant:
- Pardonnez moi, mais j'avais une confiance toute relative en vers vos deux compagnons de route. Et je préférais vous parler isoler d'eux. Les orques sont indigne de confiance et les demi orques que j'ai pu rencontrer jusqu'ici, dans les rues de Luskan, ne m'ont guère laissé à penser que leur croisement raciale est pu amoindrir leur instinct néfaste.

Se débarrassant du sable qu'elle portait sur ses vêtements, la roublarde se présenta.
- Je me présente aujourd'hui comme dame Danaë, je suis arrivé sur cette ile dans la matinée par magie. Mon amie Alatarielle vous a peut être déjà dit qu'elle était arrivée sur cette plage suite à un naufrage. Si je ne me trompe pas vous et le barbare n'êtes pas non plus de l'ile sans quoi vous n'auriez pas été autant sur vos gardes en arrivant vers Alatarielle et moi tout à l'heure.

Laissant quelques instant à son interlocuteur pour bien lui laisser enregistrer le fait qu'elle avait été capable de les observer d'accès près, un long moment sans ce faire remarquer par sa vue elfique. Elle reprit :

- Pourriez vous donc me dire comment vous êtes arrivé sur cette ile et peut être me dire où je me trouve actuellement.
Et surtout qui est votre compagnon et à quel point vous lui faite "confiance"?

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel légèrement Nuageux, vent fort et frais, clair au loin.
Température: environs 20°C
Moment: Matinée (environ 11h puis environ 11h50)


Hiartok, Derreth

Alatarielle regarda avec stupéfaction un long moment le demi Orc. Un tel exploit était quelque chose de particulièrement exceptionel. Et si le demi Orc avait du ralentir son allure lorsqu'il portait l'animal, il n'en demeurait pas moins qu'il n'avait pas eu l'air d'avoir fait beaucoup d'effort, quoiqu'au moment où il posa l'animal, on pu observer, ou plus exactement sentit, qu'il avait tout de même sué, trahissant manifestement un effort considérable de sa part. Toutefois, même en prenant en compte l'effort et la difficulté qu'il avait sans doute été nécessaire au demi orc, cela restait un véritable exploit.

L'humaine voyant que les deux demi orc ne semblait pas promt à la préparation de l'animal, sortit son couteau. Le fameux couteau qu'elle avait acheté auprès de cet homme étrange. cela semblait à la fois lointain et proche, il y a à peine une journée elle voguait pour chasser du dragon. Maintenant elle était assise en compagnie de deux demi orc. Sortant de sa rêverie elle commença à ouvrir le phoque. Elle ne savait pas vraiment comment s'y prendre pour ce genre d'animal, et même s'il lui était déjà arrivé de chasser pour se nourrir, elle n'était pas vraiment experte dans la préparation. Se tournant vers les deux demi orc.

-Si quelqu'un s'y connait et veut bien m'aider?

Toutefois, sans attendre de réponse, elle entrepris d'ouvrir le ventre, pour pouvoir en retirer les entraille. Un peu de sang coula, mais il commençait déjà à coaguler. La couche de graisse était relativement épaisse, l'eau des alentour de l'île étaient donc froide, c'est à dire pour la mer des étoiles déchues: profonde.


Nice


Le demi elfe avait réagit très rapidement quand elle était apparut, sa main gauche était posée sur l'arc tendit que celle de droite était déjà prête à saisir une flèche. Il était tendu, cela se comprenait. Toutefois il n'avait fait que déplacer ses mains, car s'appercevant que l'humaine ne tenait pas d'arme en main il repris une allure plus calme.

- Quand à moi je me nomme Kaelik, et en effet, ni moi ni ce demi orc ne sommes de l'île. Je parcourais d'étrangent ruine quand un portail magique à semblé s'activer, une main m'a saisie et entraînée avec elle ici. C'était ce demi orc, visiblement il était coincé dans ce système de téléportation. Il me tient en haute estime pour l'avoir sortit de ce faux pas. Toutefois, il me parrait très instable voir fou, agressif lorsqu'on le contrarie, et il se parle à lui même. Mais je préfère le savoir avec nous que contre nous, nul doute qu'il est très resistant. Il faudra juste être prudent, et peut être lui donner un moyen de calmer ses nerfs. Quand au dernier venu, il ne semble pas non plus être d'ici, il me semble bien plus intelligent, et presque honnête.

L'elfe semblait soulagé de pouvoir parler comme il l'entendait, et paraissait moins tendu. Il était évident que la présence de personne plus intelligente et de meilleur convesation que Hiartok le satisfesait grandement.

- Quand à savoir où nous sommes, je l'ignore moi même, tout ce que je sais c'est qu'il y a des ruines accessible au bout de cette plage, avec un portail que j'ignore comment activer. Peut être le semi orc en sauras plus? Les portails s'activent rarement par hasard, il a sans doute fait quelque chose par inadvertence.

L'elfe sembla se taire, comme s'il n'avait rien à ajouter, il regarda l'humaine, attendant une réponse, ou un avis de celle-ci. Puis soudain un souvenir lui traversa l'esprit, comme pris d'un sursaut, il saisit son sac, et le fouilla. Il en sortit un étrange objet, familier aux yeux de Nice. Un étrange disque en forme de serpent se mordant la queue, un étrange disque qu'elle avait eu dans les mains avant de franchir le portail qui l'avait mené ici. Serait-ce un tour des mages? Mais les propos de l'elfe la sortir de ses pensées.

- Lorsque je suis arrivé sur l'île après avoir traversé le portail, j'avais ceci entre les mains. C'est apparu sans raison, et je ne sais ce que c'est.

L'humaine nota tout de même une différence, elle ne sut si c'était propre à l'île ou si c'était l'objet qui en était la source, mais une sensation de courrant d'air en provenais. Bien que visiblement l'elfe ne le remarqua pas, en tout cas il n'en avait pas fait mention.