۞ Île et Naufragés ۞

Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, vent faible
Température: environs 20°C
Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps. Marée haute se retirant


L’elfe repris rapidement son esprit pratique lorsque Nice lui posa ses questions. Redressant la tête, il regarda un instant Nice puis, après un instant de réflexion il prit la parole.
- Vous avez raison Danae. Agissons selon vos propos. Cependant, ramassons de quoi nous abriter. La pluie peut être une menace bien plus grande que vous ne le supposez, à commencé par les crues qu’elles peuvent générer, le froid, la maladie. A ce propos, le poison qui a tué Derreth est particulièrement virulent. Je ne sais ce qui l’a eu. Mais méfiez vous. Je n’avais vu jusque là de tel effets qu’uniquement parmi les pires poisons des assassins. Supposer qu’il existe ici à l’état naturel ne fait qu’ajouter au danger de ces lieux.

Scrutant du regard les compagnons, l’expédition fut vite montée. On s’empara des fruits que désigna Kaelik, les framboises bleue qu’il affirma avoir quelque vertue soignantes, mais sans trop savoir lesquelles, les prunes et raisin au goût particulièrement acide. Kaelik déterra aussi quelques espèces exotiques de tubercule qu’il recommanda de ne manger qu’uniquement cuite.
Les différentes affaires furent rapidement rassemblées, un panneau indiquant a Alatarielle de faire un feu pour signaler sa présence si elle revenait fut laissé par Hilo. On mit du bois a l’abris sous de la toile. Et Après un dernier regard sur la tombe de Derreth, tous partirent à la suite de Kaelik sur les traces d’Alatarielle.
Les traces longeaient la rive, la traversant par endroit, puis cesser et contourner la zone que les trois comparses avaient évité la veille. Hélas, après avoir contourné l’endroit, la jeune femme semblait s’être immobilisé un moment, et fait demi tour à pas vif. Retournant vers l’endroit dangereux.
Les premières goutes de pluies se mirent à tomber alors que Kaelik regardait d’un œil interrogateur Nice attendant de voir ce que celle-ci déciderait. La désignant ainsi indirectement comme meneuse du groupe.
Hilo peu rassuré, scrutait les alentour arbalète au poing. Il fini par se placer à proximité du barbare, qui quant à lui était parfaitement tranquille et maussade. Tous regardèrent la jeune femme de la tribu du poney. Attendant qu’elle ne prenne sa décision.

a roublarde ne fut guère surprise de savoir qu’un poison aussi dangereux existait à l’état sauvage, lorsqu’elle était enfant et qu’elle apprenait auprès de la guilde de voleur, son maître lui avait parler de certains plants secrétant de dangereux poison. Elle regrettait à présent de ne pas y avoir prêter plus d’attention à l’époque. Il était certes ennuyeux qu’il existe sur cette île, mais c’était bien pour cette raison qu’elle avait bien observer Kaelik et les animaux de l’île avant de prendre les fruits de sa propre cueillette. Derreth dans sa nonchalance avait mangé tout ce qui lui était passé dans sous la main, il ne pouvait sans prendre qu’à lui-même de nourrir à présent les plants de l’île à son tour.

¤En espérant que son sang d’orque ne vienne pas corrompre la végétation de cette endroit.¤

Cet incident avait eu au moins pour mérite de faire que tous les membres du groupe restant écoutaient attentivement les conseils de Kaelik pour ce qui était de la sélection des fruits à prendre pour se sustenter et pour préparer leur expédition. Un panneau avait était laissé pour Alatarielle si par miracle, elle finissait par revenir d’elle-même au camp.

Le groupe avait pu grâce à Kaelik suivre les traces d’Alatarielle, Nice fut inquiète de voir leur chemin se diriger vers l’endroit morbide croiser la veille avec le marin et le barbare, mais voir que la guerrière avait évité ce lieu la rassura. Mais ce soulagement fut de courte durée, car après avoir contourné la zone elle s’était, d’après les dires de Kaelik, arrêtée puis était partit en courant en plein cœur de l’endroit dangereux. Le pire s’est que cette découverte arrivée alors que les premières gouttes de pluie commençaient à tomber, ce qui risquait de compliqué la tache de Kaelik, voir même de la rendre impossible au long terme. Le voyant la regarder d’un œil interrogateur, elle comprit que les derniers événements lui étant arrivée lui avait fait perdre quelque peu confiance et qu’il se reposait à présent sur elle, ce qui semblât être également le cas des deux autres membres du groupe.

¤Me voilà, devenu involontairement responsable de la vie de ses hommes. Espérons que ce stupide demi-orque ne repique pas une colère en refusant de m’écouter sans quoi cette tache va grandement se compliquer.¤ Cette dernière pensée la fit soupirer d’agacement.

- Bon, vu le temps nous n’avons guère le temps de tergiverser ! Kaelik, si nous voulons garder un faible espoir de retrouver Alatarielle, nous devons absolument poursuivre les traces de notre compagne tant qu’elles sont encore visibles. Cependant le fait qu’elle soit partit si rapidement dans cette direction, ne laisse que deux possibilités, soit elle a fuit une chose qui se trouvait par là. Dit elle, en pointant du doigt la direction que regarder la femme avant de se retourner vers la zone dangereuse. Soit une chose à réussit à l’envoûter pour l’attirer vers cette endroit morbide.

Prenant un peu de temps avant de poursuivre pour ne pas noyer Hiartok sous sa palabre. Elle profita de ce temps mort pour se saisir de son arc et d’y encocher une flèche avant de se remettre à parler.

- Kaelik continu de suivre ses traces pendant que nous te couvrons. Hilo surveille nos arrières au cas où il s’agirait d’une créature qui a fait fuir Alatarielle. Je surveillerais en aval le temps que notre ami peu encore suivre les traces laissaient par notre compagne. Hiartok, tu es le plus fort d’entre nous, il serait bon que tu restes entre Hilo et moi, ainsi en cas de besoin tu pourras attaquer l’ennemie aussi bien s’il surgit de devant ou de derrière.

Laissant au groupe le temps de se mettre en place rapidement et de poursuivre son chemin, l’illukienne surveilla attentivement les plantes. Lors de leur dernier passage ici, elle avait remarqué que dans la zone dangereuse les fruits des arbres étaient intacts. Et lorsqu’elle les apercevrait cela voudra dire qu’ils seront arrivés au point le plus critique. Et dans ce cas, il lui faudra les mettre encore plus en alerte.

Nice en mode détection et perception auditive ^^

Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, vent faible
Température: environs 20°C
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Le groupe se mit rapidement en place, le semi orc étant ravi de savoir qu'il pourrait taper quoiqu'il advienne. Aussi s'amusait-il a jeter des regard féroce aux alentour. Comme un défit à tout ce qui souhaiterais approcher. Mais rien ne vint.

Kaelik de son côté, s'appliqua à suivre les traces, émettant de temps à autres des avis et hésitation.

« Il devait faire nuit lorsqu'elle s'est aventurée par ici. Ce lieu dans la forêt ne me dis rien qui vaille. Je n'en aime ni les sons ni les odeurs, tout indique le danger. »

L'humaine repéra rapidement la présence des fruits mûrs et intouchés. Les grappe de raisin d'un jaune chatoyant se voyaient comme des pépite d'or au milieu de gravats noir. Encore une fois, à proximité, le silence se fit pesant. Nul chant d'oiseau ou cris de singe. Étrangement, c'était aussi le seul endroit où elle ne se sentait plus surveillée, comme cela était partout le cas dans les bois. L'atmosphère lourde et pesante, l'odeur nauséabonde et stagnante des cadavres, associée à celle sucrée des fruits rendait le tout écœurant, et tous, à l'exception de Hiartok, commencèrent à avoir de légères nausées.

Mais Nice remarqua une autre particularité. Elle pouvait voir et ça et là des branche de vigne nettement tranchées alors qu'aucun arbre de cette espèce ne poussait aux alentour. Et dans les branche en auteur, certains arbres avaient vu leur branche les plus fine brisée ou tordue par une force prodigieuse. Ces deux marques suivaient le trajet d'Alatarielle, qui a plusieurs reprise semblait avoir tenté de s'écarter de la zone malodorante, sans succès.

Puis tout à coup, la piste cessa. Laissant un Kaelik perplexe.

« C'est comme si elle s'était envolée. »

Ils étaient maintenant assez avancé dans cet étrange endroit, et un léger bruissement dans les feuille près de l'eau se fit entendre.

e groupe avait poursuivit son avancée vers la zone à risque dans l’espoir de retrouver leur compagne. Mais plus ils progressaient et plus le silence et le fait de voir cette partie de la forêt indemne de tout échange naturel avec la faune pourtant plus que variée de cette île, leur laissaient une impression de mal être et de danger imminent. A part, Hiartok qui en manque de combat était omnubilé par la possibilité d’un affrontement proche avec un adversaire dont il ignorait pourtant tout.

¤Heureux les simples d’esprits ! Espérons simplement qu’il ne s’attaque point à notre amie, si c’est elle qui sort d’un buisson où elle s’était réfugié en attendant de l’aide.¤

La remarque de Kaelik disant qu’elle s’était aventurée ici de nuit, la laissa perplexe. Pourquoi une humaine comme elle se baladerait dans une forêt à la nuit tombée. Même une forêt lambda pourrait être dangereuse dans une telle situation. Alors celle-ci, n’en parlons pas. Décidément, tous faisaient preuve d’une désinvolture peu recommandable en ce lieu emplit de mystère. La roublarde aussi actuellement, mais elle ne pouvait pas laisser une amie d’aventure ainsi sans même essayer de la secourir, si cela était encore possible.

Lorsqu’elle ressentit les nausées du au mélange des odeurs encore plus prononcées que lors de leur dernières visites, elle comprit qu’ils s’étaient donc aventurés encore plus profondément dans cette zone que la première fois. Ce qui lui rappela une question qu’elle s’était pourtant promise de poser au rôdeur lors de leur prochaine rencontre. Malheureusement, les divers événements qui s’étaient produit lui en avaient ôté de la tête. Elle se rattrapa en lui posant donc la question suivante, en espérant qu’il n’était pas déjà trop tard :

- Dites nous Kaelik, existe-t-il des arbres qui se peuvent se mouvoir d’eux-mêmes ? Un peu comme des plantes carnivores. Car lors de notre précédent passage par ici, j’avais remarqué que les fruits étaient intacts et il m’avait semblé voir la végétation bouger d’elle-même sans que le vent n’y soit pour quelque chose. D’où le fait de me demander si ces fruits n’étaient pas là pour servir d’appât pour attraper diverses créatures.

L’elfe lui répondit qu’il existait effectivement ce genre des créatures végétales, mais que celles-ci se trouvaient surtout à Chlult ou dans les grandes forêts du nord. Il n’était donc pas impossible que ce qui se présenterait devant eux soit une de ces créatures ou du moins une de ce genre. Nice mit donc ses compagnons en garde que leur adversaire pouvait également être la végétation elle-même et qu’ils leur fallait donc redoublaient de prudence en ce lieu maudit.

Tout en parlant, l’illuskienne remarqua une chose qui lui avait échappé jusque là, il y avait ici une plante qu’elle n’avait lui semble t’il pas rencontrée ailleurs sur l’île. Une sorte de vigne qu’apparemment Alatarielle avait sans doute dut trancher de son épée pour se frayer un chemin. Lorsqu’elle remarqua enfin les branches hautes brisées ou tordues par une force importante qui suivaient le chemin pris par Alatarielle, Nice crut comprendre que ce qui avait fait cela devait être la chose que fuyait la guerrière. Et la dernière phrase de Kaelik, disant que ses traces disparaissaient d’un coup comme si elle s’était envolée lui confirma ses doutes. Elle en fit donc par immédiatement à ses compagnons.

- Je pense que c’est bien cela Kaelik, des traces dans les hautes branches montrent qu’une chose à poursuit notre amie jusqu’ici, je pense qu’elle a dut être capturée par celle-ci et tirer vers le haut.

Entendant le bruit dans les branchages, elle prévint ses compagnons de préparer au cas où des torches et de les embrasser, car si c’était bien une créature végétal le feu pourrait peut être la repousser, voir si elle devenait belliqueuse les aider à la détruire. La jeune femme montra aussi rapidement à Kaelik l’espèce de vigne qu’elle avait remarquée, au cas où le fait qu’elle ne soit présente qu’ici pouvait ne pas être un hasard. Et qui sait avec un peu de chance, Kaelik pourrait peut être grâce à cela identifier leur ennemi. Enfin, cela seulement si son intuition était la bonne. Elle avait toujours fait confiance à son sixième sens et jusque là, elle était toujours en vie et espérait elle le serait encore demain.

Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
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Hélas pour Nice, kaelik ne connaissait ni n'avais jamais vu une telle espèce. Observant un instant perplexe cette espèce, kaelik répondit à voix basse.

Les vignes chasseresse n'ont que des fruit rabougris d'ordinaire. Or ici, ils sontrutilant de vie, peut être les vignes n'avaient rien à voir avec la plante chasseuse, ou alors il s'agissait d'une espèce endémique.

Mais soudain la plante bougea, ça n'était pas un simple mouvement du vent, les graines avaient légèrement remuée. Confirmant les pire crainte de Nice. Il y avait bel et bien là une plante vivace. Le mouvement était certes léger, mais il ne faisait aucun doute. La plante venait de déplacer ses fruits pour les mettre un peu plus au soleil.

D'ailleurs, la plante, en y regardant de plus prêt, Nice fut prise d'une vision d'horreur, même depuis l'endroit où ils se trouvaient, elle pouvait entrevoir la présence de multiple racine toute disposée auprès de monticule et de tronc d'autres espèce d'arbres. Par endroit, un arbre semblait avoir plusieurs racines, d'autres semblaient clairement disjoint, du moins, en apparence.

- Ces vignes se reproduisent comme les lierres, tant qu'elles ont un morceau en contact avec la terre, elles pourront reprendre racine. Et deux tronc disjoint peut être rassemblé par la même racine. Prudence, si nous touchons une seule de leur branche ou marchons sur la moindre de leur racines, toute la plante le saura... qui sait si nous ne sommes pas déjà pris au piège.

A ces propos de kaelik, Hiartok ne put s'empêcher d'émettre un commentaire complètement hors de propos.

- ça enco'e t'uc de so'cier. Pas pouvoi' tuer plante si Hiartok bien compris. Ça mauvais ennemis. Moi pas aimer ici.

Hilo quand à lui se tenait parfaitement silencieux, pas beaucoup plus rassuré que les autres, l'arbalète prête, mais qu'il supposait inefficace face à un tel monstre. Néanmoins, l'arme consciencieusement chargée il surveillait les vignes et guettait leur présence dans les ramure proches.

De son côté, Nice remarqua qu'il y avait des ramure toute proche. Quelques pas de plus, et ils seraient pris au piège. D'ailleurs, rien ne lui disais si ça n'était pas déjà le cas ou non.

orsqu’elle vit les ramures non loin du groupe, la roublarde en informa immédiatement le reste du groupe afin d’éviter que l’un d’eux posent le pieds dessus. Ils ne savaient pas si le piège n’était pas déjà refermer sur eux, mais autant éviter de le déclencher trop vite, si cela était vraiment le cas. Par pure vérification avant de rappeler à ses compagnons ce qu’elle leur avait déjà demandé quelques minutes auparavant, sans que ses paroles semblent arriver à leurs oreilles, l’illuskienne mit une de ses mains à la poche pour voir si cette étrange plante avait un lien avec l’anneau également. Et ceux, même si elle n’y croyait pas une seconde, mais il ne fallait omettre aucun détail si elle voulait faire sortir ce groupe hors de l’île. Attendant de voir si une réaction s’avéré avec l’anneau, elle s’adressa de nouveau au groupe.

- Kaelik, avez vous de quoi faire du feu sur vous ? Car il me semble qu’aucun de nous trois n’avons de quoi en faire. Hors, si nous sommes contraint de lutter contre cette plante pour nous défendre, je pense que le feu pourrait être un atout pour nous. Et qui sait avec un peu de chance - ¤ voir même beaucoup¤ pensa Nice – cela pourrait empêcher cette créature de nous approcher.

Tout en attendant la réponse de l’elfe, elle observa attentivement autour d’elle et du groupe si la végétation ne se mouvait pas dans leur direction où de façon étrange. Au vu de ce qui les entourait, la menace pouvait venir de toute part. Et comme le disait Hiartok, une telle créature était un ennemi quasiment impossible à combattre. Car vu le nombre de ramures dont elle était composée et sa proximité du sol, ils leur seraient très difficiles de l’empêcher de s’y connecter au cours d’un affrontement.

Une autre question la taraudée, si Alatarielle avait été attrapée par cette plante, où était son corps? Cette plante ne pouvait pas l’avoir déjà entièrement assimilée. Cette odeur de charnier qui régnait ici, prouvait que les victimes de la plante devaient pourrir quelque part. Et s’il n’était pas visible avant car il devait s’agir d’animaux de l’île assez petit pour être caché par des branchages ou autres, il en était autrement du corps de la guerrière. Sa corpulence était trop importante pour être dissimulée aussi facilement. Du coup tout en essayant de percevoir un mouvement suspect de la plante, l’humaine chercha également un endroit où le corps de son amie aurait pu être caché, aussi bien dans les hauteurs, qu’un endroit du sol où la terre aurait pu être récemment retourner pour y enterrer son corps.

Tout était calme autour d'eux, ni mouvement, ni corps apparent, Seul Kaelik et Hiartok se mouvaient, allumant leur torche pour mieux pouvoir en découdre avec un possible monstre végétal. Cependant, on pouvait noter à de multiple endroit de la terre retournée. La plupart du temps trop peu pour enfouir Alatarielle. Mais rien n'empêchait de soupçonner que cela pouvait être fait plus loins.
Par prudence, Kaelik les contraignit à l'immobilité. Il désigna du doigts les branches et racines possibles appartenant à la plante chasseresse. Soit celle des fruits, soit d'autres semblable au lierre et à ce qu'il connaissait des plantes chasseuse.

Il devint rapidement évident qu'ils étaient en mauvaise posture. Seul un coup de chance leur avait permis de s'avancer jusque là, à moins que la plante n'ai bougée. Ils étaient encore loin du « coeur » de celle-ci comme l'affirmait Kaelik. Mais le seul moyen de détruire cette plante, et ce qui la contenait sans doute, semblait de la faire mourir de faim, ce qui la ferait lentement régresser en taille. Il s'ajoutait à cela que le groupe ignorait tout de cette espèce, dans quel rayon pouvait-elle les frapper efficacement. La plante était-elle assez forte pour venir à bout d'eux? Les animaux évitaient cette zone, mais à quel point?

Un lourd silence pesa, seul le bruissement léger des feuilles dans le vent, ou peut être en mouvement, et l'écho des vagues parvenaient à eux. C'est dans ce silence que la voix froide et tremblante de Kaelik se fit entendre.

- Il va falloir abandonner tout espoir de revoir Alatarielle. Ses traces s'arrêtent, elle a sans doute été capturée et étranglée. Se risquer à retrouver son corps est un véritable suicide à mon avis.

De son côté, Hiartok semblait, fort heureusement, ne pas avoir bien compris les propos de kaelik qu'il tournait et retournais dans sa tête.

’illuskienne détestait l’idée d’abandonner Alatarielle ainsi, mais elle devait bien reconnaître que les dires de l’elfe étaient la sagesse même. En continuant sur ce chemin, elle risquait d’entraîner vers la mort ses autres compagnons. Et même si la guerrière lui était plus proche que les autres, risquaient la vie de tous les autres en n’ayant même pas la certitude de la retrouvé vivante était pure folie. Rien que le fait de se trouver là au cœur même de ce qui avait sans doute déjà pris la vie de son amie, positionner au dessus de leur tête une épée Damoclès, toujours plus menaçante. Surtout avec la présence de Hiatok, qui en cas de réaction agressive de la plante, risquait fort de refuser de reculer et de se jeter corps et âme dans un combat quasiment perdu d’avance face à une telle créature.

C’est pourquoi, même si elle fit cela la mort dans l’âme, elle s’approcha de Kaelik en faisant attention où elle mettait les pieds, pour lui murmurer afin que Hiartok n’entende pas ses mots, qui à coups sur, lui ferait refuser de les suivre plus en avant en évitant un combat :

- Je crains malheureusement que vous ayez raison, nous risquons plus de perdre d’avantage que de gagner quoique ce soit en continuant dans cette voie, même si je regrette sincèrement d’avoir à abandonner l’une des nôtres. Je vous prie donc de trouver le chemin le plus sur pour quitter cet endroit avant que cet être végétal ne s’aperçoive que de nouveaux encas, sont à sa portée.

Jetant un dernier coup d’œil au alentour plus pour essayer d’apercevoir l’aventurière disparue ou du moins une de ses possessions dans un dernière espoir de la retrouver. Elle emboîta le pas du rôdeur pour quitter cette zone, avant de reprendre la route vers le cratère afin de découvrir le mystère de cette île et elle en était persuadée, un moyen de quitter cette île. Et ceux, si possible sans perdre d’avantage de personne en cours de route. Néanmoins, tant qu’il n’aurait pas quitté ce lieu maudit, elle resterait sur ses gardes afin de palier à tout mouvement suspect autour du groupe afin que celui-ci ne se fasse pas surprendre par cet créature inconnue.





Ce message a été modifié par Jebeddo le Mercredi 27 Octobre 2010 à 12h41

Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)
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Kaelik se contenta d'un bref hochement résigné. Et Nice, derrière le regard sans émotion que son visage exprimait, ressentit toute l'amertume, le regret et la responsabilité de cette histoire. C'était lui qui l'avait laissé s'aventurer seule de nuit sur une terre aux danger inconnu. Il la savait perdue, et ne voyait pas comment agir sans risquer tout pour le groupe. Deux jours, deux morts. L'île coutait chère en vie. De cela ils en avaient tous conscience maintenant. Même Hiartok qui devina clairement que Kaelik leur faisait faire demi tour. Quoi de plus sur que revenir sur ses pas quand ceux-ci n'ont pas alerté un monstre à l'allé? Mais le semi orc se contenta d'un grommellement de mécontentement et d'un chapelet de juron à l'encontre de l'île maudite, magique, et toute autre monstruosité pour un orc chez qui le combat est toute valeur, et les ruses et dangers sournois pire que la pire des trahisons.

Le retour se fit sans danger. Kaelik indiqua et ça et là les branches fine que la vigne avait laissé comme milles capteur invisible pour percevoir ses future proie. Ils avaient eu de la chance, à l'allé comme au retour.

La tension se dissipa un peu plus loin, lorsque le groupe se retrouva hors de ce qu'Hilo baptisa rapidement « la zone de mort ». Excepté Hiartok, tous semblaient affligé par la perte d'Alatarielle. Chacun pour des raisons diverses ayant sympathisé avec la guerrière. Première venue, compagnon de voyage, ou simplement seconde au chevet d'un mourant. Autant la perte de Derreth, cet inconnu sournois et peu apprécié n'avait que peu marqué le groupe. Autant cette mort ci le laissait le groupe anxieux et attristé. La faim commençait à se faire sentir, tandis que l'angoisse passé et la tristesse nouait les ventres douloureusement, et repoussait toute idée de nourriture.

Ce fut Hiartok, qui sans doute par inadvertance plus que par sympathie, sortit le groupe de sa léthargie.

- Nous devoi' quitter île mauvaise. Ici pas bon pour fils de G'umsh. Nous aller voi' eau des se'pents et t'ouver comment pa'ti' vivant.

Et d'un geste il indiqua la direction du volcan. Hilo se redressa, quelque peut remotivé par l'idée de quitter l'île. Kaelik fit de même, mais avant de partir, jeta un regard à Nice. Peut être l'humaine avait-elle une autre idée. Elle en comprenait plus que le semi-orc et était plus à même de choisir ce qu'il fallait faire pour la suite des évènements.

Au loin, sur la plage, le vent se levait, mais le temps restait couvert et sombre. Une pluie fine se mit à tomber sur la mer.

a roublarde fut surprise par la demande de Hiartok de prendre la direction du cratère, à quoi servait il de dire une telle chose, après tout n’était ce pas là, une évidence même que le groupe devait s’y rendre ? Puis, elle se rendit compte que dans sa tristesse suite à la perte d’Alatarielle, elle n’avait donné aucune indication au rôdeur à part celle de leur faire quitter ce lieu maudit qui avait sans aucun doute emporté leur compagne. Puis elle sourit intérieurement aux réactions de ses compagnons, les voir tous relever la tête avec l’espoir de quitter cette île était risible, car pour le moment aucun d’eux n’avaient appris quoique ce soit qui pourrait vraiment les aider à trouver une solution. Néanmoins, l’illuskienne avait depuis son aventure dans le cratère des nouvelles idées d’expérience à réaliser, pour essayer d’en découvrir plus sur les mystères de cette île. Et puis, il fallait penser aux vivres également car il ne restait rien de la viande récolter du phoque et les fruits avaient déjà étaient quasiment tous mangés.

Voyant que le groupe marquait un temps de pause, elle regarda leur guide et s’aperçu que celui-ci la regardait. Elle avait omis que d’une certaine manière celui-ci l’avait désigné momentanément comme la leader du petit groupe. Remettant rapidement ses idées en place, elle s’adressa à l’ensemble de ses compagnons :

- Je suis bien d’accord sur le fait que nous devrions retourner vers le cratère, il n’y a que là-bas que nous avons fait des semblant de découverte sur cet étrange endroit. Mais, peut être devrions nous penser à refaire un stock de vivre que ce soit en fruit, où je conseillerais de laisser Kaelik diriger la cueillette pour éviter un autre Derreth. Et surtout que nous profitions d’être encore proche de la plage pour rechasser un peu afin de nous faire un peu de viande, car au alentour du cratère, j’ai peur que les animaux s’y trouvant fassent partie intégrante du phénomène qui s’y déroule. Du coup chasser là-bas pourrait ne pas jouer en notre faveur.

Puis mettant sa main sur l’anneau se trouvant dans ses vêtements, elle s’adressa directement à l’elfe.

- Après avoir refait nos vivres, pour le chemin vers le cratère, j’aimerais si possible que nous longions le cours d’eau. J’aimerais vérifier une chose, suite aux conséquences de mon incursion dans l’eau du cratère hier soir. Il faudra juste de pas le longer de trop prêt, pour ne pas éveiller de nouveau l’un des serpents s’y trouvant.

Laissant alors le groupe digérer tous ses dires, elle pensa déjà à l’expérience qu’elle voulait mener Nice aurait mit sa main à couper que l’anneau ne réagirait pas une seconde à l’eau de ce cours d’eau et que sa réaction n’était dut qu’au phénomène nocturne, mais elle se devait de vérifier au cas où, elle se trouvait dans l’erreur. Car s’ils voulaient sortir de ces lieux maudits, aucuns indices ne devaient leur glisser entre les doigts.