۞ Île et Naufragés ۞

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel Nuageux, vent fort et frais, clair au loin.
Température: environs 20°C
Moment: Matinée (environ 9heure ou 10h)

Alatarielle [survie] 20(1d20) + 0 +/-? = ? réussite critique
Nice [survie] 18(1d20)+1+/-?=? réussite
Alatarielle [Détection] 12(d20)+0+/-?=? échec léger
Nice [Détection] 10(d20)+5+/-?=? Réussite faible

Les deux humaines trouvèrent aisément les mûres aucune d'entres elles ne connaissaient l'espèce bleue pâle ressemblait au final bien plus à des framboises par sa forme ses feuilles, et ses ronces. Quand aux mûres, elles étaient très semblables à celle que toute deux connaissaient, bien que visiblement plus dure, dans la main elles semblaient presque aussi solides qu'une noix. Les deux espèces étaient vraisemblablement propres à l'île, aussi après un rapide coup d'œil Alatarielle constata que les rongeurs mangeaient exclusivement les framboises bleues, tandis que les oiseaux et quelques insectes semblaient eux se nourrir des deux. Elle n'aurait pas fait attention à ce détail si par le passé elle n'avait rencontré un rôdeur confirmé, qui, souhaitant sans doute s'attirer les faveurs de la guerrière, lui avait expliqué qu'il fallait toujours mieux prendre la nourriture que les rongeurs mangeaient. Ces animaux étant plus proches de l'homme que les oiseaux. Toutefois ça ne marchait pas dans tout les cas, mais aucun moyen à leurs disposition ne leur permettait de savoir si la plante était comestible ou pas.

Au pieds des ronces Nice remarqua une espèce qu'elle connaissait, ou qui en était très semblable, elle ne l'avait pas vu lors de son premier passage, mais quelques tubercules que par chez elles ont nommait "Topinambour" du noms du colporteur qui leur avaient apporté la mystérieuse espèce. Celles-ci très résistante poussait facilement à tout climat et résistait au gel comme aux fortes chaleurs. La racine comestible avait un goût proche à la fois de la carotte et du navet bien que plus amère. Toutefois elle n'avait jamais su d'où venait ce légume étrange. Se pouvait-il que l'étrange colporteur qui était un jour passé parmi le clan du poney soit passé ici? Toutefois elle était heureuse de savoir comment cuire ces légumes.

Une légère brise souffla, apportant avec elle une douce et entêtante odeur de lavande. Il n'y en avait pas à proximité directe, mais Nice en avait repéré durant son trajet de reconnaissance. Alatarielle reconnue rapidement la présence de thym, une plante inconnue pour Nice. Regardant vers la forêt elles remarquèrent toute deux que certains arbres portaient des fruits, mais difficile d'en spécifier la nature à la distance à laquelle elles se trouvaient.

Mais il est un élément qu'Alatarielle nota en particulier, la plupart des espèces végétales présentes étaient particulières à l'île bien que proche de ce qu'elle connaissait. Seul les plantes aux graines particulièrement légères, ou dont les graines se fixait au pelage de certains animaux, semblaient commune en tout point avec ce qu'elle connaissait. Elle nota à peu près la même chose en ce qui concernait les animaux, mis à part les rongeurs qui lui apparaissaient semblable à ceux qu'elle connaissait, ainsi que certains oiseaux des mers qu'elle avait déjà aperçut dans un port. En bref, seul les plantes dont les graines pouvaient voyager loin, ou les animaux maritime, exception faite des rongeurs dont elle n'expliquait pas la présence, semblaient exister ailleurs que sur l'île. Elle ne savait pas trop ce que cela signifiait, mais lui donnait l'intuition qu'il y avait peu voire pas du tout d'échanges avec la côte, ou tout du moins les régions qu'elle connaissait.

Elles se sentirent toutes deux plusieurs fois épiées, quelques corbeaux s'étaient posés sur un acacia dont les fleurs rouges étaient pleinement épanouies. Le regard ne semblait ni craintif ni méfiant ni agressif, mais comme emprunt d'une curiosité presque déplacé chez un animal. De temps à autre quelques croissement étaient émis, mais ces animaux étaient relativement calmes. Et à nouveau Nice sentit un regard pesant sur elle en provenance de la forêt, elle ne savait pas si elle délirait ou si quelque chose la surveillait réellement, mais elle aperçut de nombreux petit yeux brillant et ça et là au milieux des feuillages, ainsi qu'un mouvement rapide dans les branches. Elle n'avait absolument aucune idée de ce que cela pouvait être.
De son côté Alatarielle se sentit elle aussi surveillée, mais mis à part les corbeaux elle ne remarqua rien en particulier, son regard s'attarda un moment sur la forêt, cela pouvait-il provenir de là? Ou uniquement de son esprit?

Les deux jeunes femmes étaient allées aux niveaux des fruits qu'avait repéré tantôt la roublarde. Après quelques explications d'Alatarielle, Nice se fit à cueillir quelques uns des fruits ressemblant à des framboises. Au cours de sa récolte, elle distingua au pied des buissons des "Topinambour" qu'elle savait comestible. Elle les montra donc à sa compagne et lui disant qu'au moins elle savait préparer ces légumes là. Ainsi elle en récoltèrent suffisamment pour se nourrir tout d'eux avant de poursuivre les périples sur cette mystérieuse ile.

Après avoir cueillie quelques provisions pour se faire un bon repas, Alatarielle lui dit sentir une odeur de lavande. L'illuskienne acquiesça et alla avec elle à l'endroit où elle les avait vu lors de sa reconnaissance. Arrivé sur les lieux, la guerrière lui appris le nom et l'utilisation d'une nouvelle plante, le Thym. Jamais à ce jour, elle n'avait vu ou entendu parler d'une telle plante, mais les précisions sur celle-ci, donner par son amie, lui excita sa curiosité et son envie d'y gouter.

Durant le temps de leur récolte, les deux femmes ressentirent le même sentiment que la roublarde avait perçu lors de son précédent passage venant de la forêt. Cette fois, Nice distingua même plusieurs petit regard venant de celle-ci et surtout elle vit un mouvement dans les arbres lui prouvant bien qu'elle ne rêvait pas et que les deux aventurières étaient effectivement observées par quelque chose.

- Retournont à notre abri de fortune avec ce que nous avons recueillit pour le moment afin de preparer ce que nous avons récolté. Et une fois que nous nous serons rassasiée, nous pourrons essayer de savoir ce qui nous épie. Le fait de me savoir observée par une chose que je connais pas m'énerve quelque peu et j'aimerais bien savoir de quoi il retourne.
Et puis cela nous permettra de voir de plus près les fruits qu'abritent la foret.

Se dirigeant de nouveau vers le petit abri après avoir ramassé de nouveaux petits bouts de bois pour faire repartir un feu suffisant pour préparer leur nourriture, l'illuskienne se demanda pourquoi ses animaux se comportaient ainsi. Au cours de ses chasses avec la tribu du Poney Céleste, elle avait souvent vu des animaux, mais jamais ils ne s'étaient comportés ainsi. Soit ils fuyaient devant les humains ou humanoïdes en général, soit ils s'en cachaient. Mais ici, ils se montraient peu discret et surtout faisaient preuve d'une curiosité peu commune.
Elle ne voyait que deux possibilités et aucune des deux ne lui plaisait vraiment. Soit cette ile n'abriter pas une once de civilisation et du coup, les animaux ne connaissait pas le danger que pouvait représentait pour eux deux humains cherchant à se nourrir d'eux. Soit un être les contrôlaient ou tout du moins les utilisaient pour les espionner.

Ayant enfin finit de préparer de quoi faire un feu, elle demanda à Alatarielle son briquet pour le démarrer et préparer un petit repas.

latarielle emboîta le pas à Danaë, regardant une nouvelle fois derrière elle et espérant voir ce qui semblait se cacher qu'ils ne soient que des animaux ou une menace plus insidieuse attendant le bon moment pour attaquer. Ne pas savoir pouvait mener au doute, du doute on pouvait aisément passer à la peur qui, la guerrière le savait, pouvait paralyser le plus fort des combattant lorsque qu'il y était en fin confronté... Peur; et paranoïa, pensa la jeune femme en essayant de croiser les yeux de sa compagne roublarde pour essayer d'y lire quelque chose qu'elle aurait pu encore lui cacher. ¤ Non, il n'y a plus de crainte à avoir de ce côté... Enfin je ne pense pas et si c'est le cas, j'aurai pris un risque nécessaire. ¤

- Tu es sur que tu ne veux pas plutôt manger les fruits en marchant ? Avec de la chance nous en touverons d'autres un peu plus loin ? Suffisamment pour tenir jusqu'au prochain repas. Personnellement plus le temps passe et plus cet endroit calme me parait loin d'être idyllique et je ne sais pas si l'impression d'être constamment observée est due au fait que ce lieu me soit inconnu, mais le comportement des animaux me semble étrangement curieux et inapproprié. Passer la nuit dans une auberge où chez l'habitant me rassurerait car je n'ai pas envie de passer la nuit sans savoir quelle créature sauvage au comportement altéré va pouvoir débarquer... Je peux me tromper mais je vois à ton air que nous avons remarqué toutes deux la même chose. Il reste juste à espérer que leur comportement n'est pas du au fait qu'ils n'ont jamais vu d'humains ici. Si près des îles pirates, il ne faudra pas espérer voir un navire marchand pour nous recueillir avant plusieurs mois et dans ce cas je préfèrerai avoir à combattre un sanglier sanguinaire !

Alatarielle ramassa le thym qu'elle avait vu un temps plus tôt, cela servirait à donner du goût au repas, en tout cas un goût qu'elle pourrait reconnaître. Elle n'en pris pas plus qu'il fallait pour un repas et le garda en main et se dit qu'avec de la viande se serait bien meilleur qu'avec les tubercules que Danaë récupérait à moitié enfouis dans le sol sablonneux et s'il fallait s'attardait de ce côté au point de faire un feu, autant aller chasser un des phoques-moines sur la plage. Ce qui leur permettrait de voir si ces animaux sur là-bas était aussi étrange que les corbeaux par exemple qui ne semblait qu'attendre qu'ils s'allongent pour venir les picorer comme les cadavres pourrissants des marins qui pouvaient s'échouer sur les plages maudites des îles pirates.

- Si tu arrives à allumer un feu, et si tu préfères prendre un repas chaud maintenant, je te propose d'aller chercher un de ces phoques des mers chaudes pour faire un bon repas avant d'entamer notre tour de l'île. Si toutefois ses dimensions le permettent et si nous sommes bien là où je pense avoir échouée. ¤ Et aussi si nous ne trouvons pas mieux avant. Je ne désespère pas de trouver, au pire, une cabane de pêcheur dans une crique. ¤ Cela nous permettra de confirmer ou d'infirmer si c'est effectivement tous les animaux qui sont étranges ici où si c'est notre vision des choses qui est altérée...

a roublarde resta un moment silencieuse à la question de la guerrière, celle-ci venait de dire qu’elles se trouvaient sur les îles pirates. Même si l’illuskienne ne savait pas exactement où ces îles se trouvaient, elle en avait entendu parler dans les tavernes de Luskan. Ces îles se trouvaient pour le peu de connaissance qu’elle en avait, très loin à l’Est pour ne pas dire à l’autre bout du monde par rapport à son point de départ. Cette nouvelle avait quelque peu déstabilisé Nice, elle se savait loin de chez elle, mais jamais elle n’aurait imaginé avoir parcourue une telle distance. Elle regarda soudain Alatarielle d’un autre regard, celle-ci se trouvait être à présent la seule personne successible de pouvoir l’aider dans des milliers de lieux à la ronde.
¤ Moi qui voulais partir à l’aventure, je ne pensais pas que j’aurais mon voyage si loin de chez moi. Quel dommage, j’aurais aimé intégrer cette guilde des Exilés, il m’inspirait confiance.¤

Se relevant après avoir finit de préparer le feu, mais sans l’allumer, Nice s’éloigna un peu en remontant la dune. Arrivé en haut de celle-ci, elle se laissa légèrement bercer par la brise du large. Puis se tournant vers l’endroit où se trouvaient les phoques, elle rechercha le meilleur endroit pour en traquer un, sans se prendre une contre attaque de toute la colonie. Ayant à peu près trouver un spot de chasse potable de vue, elle redescendit vers sa compagne.

- Tu as raison, nous sommes ici qu’en milieu de matinée et avons encore le temps de chasser l’un de ses phoques pour parfaire notre repas. Et puis avec ce que tu viens de m’apprendre, me changer les idées me fera du bien. Essais de me suivre en restant la plus discrète possible, si ces animaux sont comme tu le dis agressifs en cas d’attaque contre eux, inutile d’attirer leur attention sur nous avons d’en avoir trouvé un qui se trouvera un peu à l’écart de cette colonie.

Sur ces paroles, la roublarde commença à prendre la direction du spot qu’elle avait repéré en passant comme la première fois par les endroits où elle pouvait conserver la meilleure dissimulation possible. Elle montra à plusieurs moment à la guerrière les endroits où passait afin de conserver cette discrétion tout en étant accompagné par une personne qui d’après elle n’avait pas son expérience de la chasse. Du moins pour ce qu’il s’agissait de pister les proies, car d’après son équipement et ses réactions lors de leur rencontre, elle ne doutait pas qu’Alatarielle sache se servir aussi bien voir mieux qu’elle, peut être, de son arc.

Chemin faisant l’illuskienne chuchota à sa compagne :

- Après notre repas, j’aimerais explorer un peu cette forêt. Je n’apprécie pas d’ignorer l’identité de ceux qui m’observent, animaux ou autres. Mais il nous faut aussi trouver un endroit plus sur pour la nuit que notre abri, la forêt ne semble pas recommandable non plus, pour le moment. Donc il nous faudra explorer cette île, puisque apparemment, d’après toi, il s’agit d’une des îles pirates.

Arrivé à l’endroit qu’elle avait aperçu tantôt, les deux femmes cherchèrent un phoque suffisamment à l’écart du groupe afin d’en faire leur futur repas. Tout en cherchant cette future proie, Nice scruta les alentours afin de vérifier qu’à l’instar des phoques, les deux femmes ne jouaient également le rôle de proies.

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel Nuageux, vent fort et frais, clair au loin.
Température: environs 20°C
Moment: Matinée (environ 10h)

Raelik, Hiartok

Hiartok n'avait pas vraiment compris ce qu'il s'était passé. Il y avait un tas de pierre, comme une construction détruite, une biche était de l'autre côté, il avait faim et c'était avancé. Puis des lucioles avaient brillée et le décor avait changé il était en plein désert. Frustré de ne plus voir de biche Hiartok réemprunta le mystérieux pouvoir des lucioles. Et il le refit ainsi plusieurs fois. Mais il est hélas une chose qu'il ignorait, la magie, lorsqu'on la brusque ainsi et qu'elle est très ancienne, se dérègle parfois. Et au bout d'un moment les paysages se mirent à défiler sans qu'il n'ai plus aucun contrôle sur quoique ce soit. A un moment il vit devant lui un elfe aux oreille pointue, tendant les bras il l'attrapa, l'emportant avec lui. Ce qui mit d'ailleurs fin à son calvaire… Ou presque.

Toujours pas de biche, mais par contre de l'eau il y en avait jusqu'au genou. Toutefois il ne put s'empêcher d'avoir une pensée de remerciement envers la personne aux oreilles pointues qui l'avait aidée, quoiqu'en dise Hok.


Raelik se promenais, il venait de quitter un village humain, et une soudaine envie de parcourir les bois s'était emparée de lui, il avait trop longtemps parcouru les route de pierre ou de terre des humains. S'enfonçant au cœur d'une forêt inconnue, il remarqua d'étrange ruine, elles n'étaient pas elfiques, il en était certains. Et elles semblaient comme l'appeler… Aussi les parcoura-t-il cherchant dans sa mémoire s'il avait déjà vu quelque chose de similaire. Soudain, un étrange bruit se fit entendre dans son dos. A peine eu-t-il le temps de se retourné que deux bras désespéré et cherchant à s'agripper le saisir et l'entraînèrent dans un portail.

Il se retrouva les pieds battant l'eau d'une mer immense, au abord d'une plage, toujours coincé dans des bras immenses et… vert! Mais toutefois ce qui l'intrigua plus encore c'était cet étrange objet dans sa main. Il ne se rappela pas l'avoir pris. Pourtant il était là, dans son poing fermé, un anneau grand comme un torque. Il ne le voyait pas en entier, mais le contour semblait vouloir représenter de nombreuses écailles, comme celle d'un serpent ou d'un dragon, l'absence d'aile ou de pattes fit le reste, il s'agissait d'une figuration d'un serpent.

Nice, Alatarielle

Nice [survie] 3(d20)+ 1 +/-?=? vs DD ? échec
Alatarielle [survie] 7 (d20)+ 0 +/- ? =? Vs DD ? échec
Nice [discretion et déplacement silencieux] 12(d20)+ 7 +/-?=? vs DD? Réussite
Alatarielle [discrétion et déplacement silencieux] 14(d20)+1 +/-? (dont +2 aide)=? vs DD? Réussite


A plusieurs kilomètres de la tumultueuse arrivé sur l'île par portail, les deux femmes avançaient avec une grande discrétion dans les bosquets, il leur fallut une bonne heure de marche pour rejoindre le lieu où se trouvaient les phoques. Cependant, le spot trouvé par Nice n'était pas si idéal que ça, trop loin de la colonie distant de presque cinq cent mètres, le vent dans le mauvais sens, si elles n'avaient pas été repérée, il leur faudrait s'avancer sur le sable pour pouvoir les rejoindre, et là rien ne garantissait qu'elle soient tout aussi discrètes. Surveillant la forêt, aucune d'entre elles ne se sentit à nouveau surveillé, elle s'approchant elles virent quelques pommes, des prunes et des cerises. Quoique tous ces fruits soient d'une variété qui leur était inconnue.

Elles cherchèrent toute deux en vains un meilleurs endroit pour la chasse, mais rien n'y fit… où qu'elles aillent, soit les phoques finissaient par se déplacer, soit elles prenaient de trop grand risques.

Les phoques en eux même ne dépassaient pas, allongé, la taille d'un humain. Toutefois ils étaient bien plus corpulents et musclés, et si leur démarche était pataude sur terre, ces animaux semblaient très agiles en mer. Alatarielle les reconnus tout de suite comme étant de l'espèce la plus répandue de la mer des étoiles.

Au loin la marée était au plus bas, on distinguait aisément les nombreux récif qui semblait faire le contour de l'île. Peut être y avait-il eu un ancien lagon? En effet la limite entre l'eau à marée basse et le sable était peuplée de nombreux récifs. Alatarielle se demanda d'ailleurs comment elle avait pu éviter de tels récifs sans les avoir aperçu. Car ils devaient être à ras des flots une fois la marée haute. En effet, la pente de la plage était très douce, ce qui indiquait que la marée était d'assez faible amplitude, deux mètres, trois tout au plus.


précision concernant la carte: La portée de 8 km en plaine est la ligne d'horizon. C'est en légère pente vers la mer, mais si vous vous tournée vers l'intérieur de l'île vous ne verrez pas très loin à cause de la forêt si ce n'est le monticule au sud (et légèrement à l'ouest) de votre position. Vous ne vous voyez pas réciproquement. En bleu clair Alatarielle et Nice, en vert très foncé carré, Hiartok et Raelik. Les points noir délimitent à peu près les lieux où sèchent les phoques. la marée est basse et la carte représente la marée haute, tout ce qui est en bleu clair correspond en grande partie à du sable humide à ce moment.


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es phoques semblaient avoir un sixième sens très prononcé. Effectivement malgré le fait que Nice soit certaine d'avoir conservée une parfaite discrétion et d'avoir dirigé sa compagne convenablement, les animaux semblaient à chaque fois suivre le mouvement inverse de leurs déplacements. Ce qui faisait qu'il devenait impossible d'en chasser un sens se retrouver à découvert et se prendre une charge de toute la colonie. Cela commençaient à être assez ennuyeux surtout que l'heure de midi approcher à qu'il fallait encore compter sur la préparation du repas. Cela ajouter au fait que le dernier repas de la roublarde et sans doute de son acolyte remontait à plus de douze heures. Il fallait donc trouver une solution ou changer de cible.

Nice n'était pas habitué à la chasse sur un tel terrain, la forêt aurait était préférable à ses yeux. Malheureusement le vent venant de la mer, l'odeur des chasseurs préviendraient les animaux à l'avance. ( : désolé, pas pu m'empêcher) Néanmoins, elle avait eu l'occasion de mieux voir les fruits que cette forêt abritait. Cela ressemblait fort à des pommes, des prunes et des cerises, bien quelques peu différent de ce qu'elle connaissait. Mais le climat ici était bien différent de celui qui régnait près de l'épine dorsale du monde, peut être que ces différences venait de ce fait.

Sur ton un peu las, l'illuskienne se retourna vers son amie et lui chuchota :

- Tymora semble vouloir protéger ces phoques, peut être devrions nous changer nos plans. Que dirais tu d'un ou deux volatiles à la place d'un phoques? Car vu comme c'est partit, la chasse risque d'être longue et je commence à avoir sacrément faim.>Puis pointant la forêt<Et si la chance sourit aussi aux oiseaux nous reste les fruits de la forêt. Ils seront toujours plus nourrissant que nos "framboises" et puis au moins nous pourrons essayer de trouver ce qui semble nous observer ou du moins qui nous observaient car je ne ressent plus de présence pour le moment.

Les pieds dans l’eau, la tête tournant et l’estomac aux aboie, une chose était sur il y avait de quoi mettre Hiartok d’une humeur massacrante !
Précipité au milieu de tout ces paysages il n’avait rien compris. Comment les lucioles avait fait pour l’envoyer la bas? Une véritable énigme pour le barbare qui n’aurait jamais soupçonner que ces petits insectes puissent être aussi dangereux… ¤ Hok pas aimer lucioles ! ¤ acquiesçant vigoureusement le demi-orque se tourna vers sa droite.

- Hiartok plus 'igoler avec petites mouches de feu, elle avoi' magie t'ès fo'te. Dit-il un air perplexe aux allures de grimace de vieillard posé sur son visage.

Elles avaient voulu envoyer Hiartok dans un endroit jaune, chaud et tout mou! Mais il avait été plus malin et était revenu sur ses pas tout de suite. Néanmoins un autre piège de ces démons l’avait éloigné encore de son repas ! Pour l’emmener la ou les mondes défiles plus vite que les arbres d’une forêt à la fenêtre d’une carriole. Il s’entait encore la colère qui s’insinuait en lui en repensant à ce lieux du quel il avait cru ne jamais pouvoir ressortir…
Il avait voulu frapper, secouer, écraser, tordre comme lui avait appris Okorl le chaman de la tribu…

…Quelques années plutôt
« Magie être dangereuse… tu dois la combattre avec tes muscles ! Tu dois croire en la puissance de Baghtru !
Baghtru est le plus fort et ses fils sont fort comme lui, donc… euuuuuuu bas on peu casser la magie comme des os. Si elle t’attaqué, toi te souvenir de sa demi-humain ! »

Mais la magie des insectes était puissante et sa force pas encore assez grande pour lui permettre de se défendre contre elle. Fulminant il avait vue une forme et l’avait attrapé au passage sans vraiment y réfléchir. Et peu de temps après ils étaient ici. Saisissant le corps qu’il transportait par les hanches. Le colosse souleva celui-ci sans effort apparent puis ayant amené la tête de son ôte à hauteur de la sienne. Il afficha un grand sourire et s’adressa à l’elfe.

- Toi avoi' puissante magie qui peut lutter avec les lucioles ! Hiartok doit te 'eme'cier pou' l’avoi' aidé. Il se mis à scruter l’endroit et vit… de l’eau partout ! Le barbare n’en avait jamais vue autant. Il découvrait un univers qu'il n'avait encore jamais aperçu ou même imaginer... la mer. Continuant de tourner sur lui même, il aperçu une étendu jaune au loin et une forêt derrière ¤ Notre nouvel ami est pas bien gros c’est à se demander comment il tient debout. Pour nous avoir aider tu n’as qu’à l’emmener jusque la forêt! ¤ « Oui ça êt'e bonne idée. Toi pas t’en fai'e petit n’elfe, Hiartok t’emmener su' lui jusque les a'b'es! O'eilles pointu aimer a'b'es. Il déposa le corps de son nouvel amis par dessus son épaule gauche et commença à avancer. « Ici toi 'ester au sec et pas t’inquiéter. Hiartok êt'e t'ès fo't lui t’emmener la bas sans p'oblème ! »

Comme j'ai pu le dire c'est ma première expérience en RP. Donc si jamais je fais des erreurs n'hésité pas à me le faire remarquer.

Kaelik ne comprenait plus rien, il était dans la forêt quand il avait été attrapé et emporté dans un portail magique… Un anneau était apparu dans ses mains comme par magie, d’ailleurs s’en était sûrement.

Mais rapidement, il revint au présent. Il avait les pieds dans l’eau, d’immenses bras verts le retenait puis le soulevèrent. Le jeune elfe se retrouva face à face à un orque ! Non, ses traits étaient plus fins, certes toujours grossiers mais plus fins que ceux des orques… Cette créature gardait cependant une haleine peu agréable… Le visage de l’elfe n’était plus qu’à quelque pouce de celui du demi orque. Pourquoi ce dernier l’avait-il entraîné par ce portail ? Il n’avait en aucun cas l’air d’un sorcier, ni d’un grand prêtre. Kaelik songea à dégainer son arme, mais premièrement la créature le tenait trop fortement pour qu’il puisse se dégager et deuxièmement celle-ci affichait un grand sourire, pas un sourire vicieux ou de sadisme, mais un sourire plutôt aimable, même si ses canines imposantes ressortaient et que l’elfe ne doutait pas d’une seconde que le sang d’orque pourrait lui ouvrir la gorge d’une simple morsure.

Le rôdeur entendit la créature prononcer des mots en langue commune, mais il ne les comprit pas tous. Apparemment, le demi orque ne lui voulait pas de mal et semblait même le remercier. Mais de quoi ? Puis, alors qu’il allait lui demander de le poser, la créature à la peau verte le souleva et le mit sur son épaule puis se dirigea vers les bois proches.

Le jeune elfe prit son inspiration et dit d’un ton qui se voulait calme et sûr :

« Et l’ami, pourrais-tu me poser à terre ? Tes attentions me touche, mais je préfèrerai marcher, l’épaule d’un gaillard comme toi n’est pas ce qui me convient au mieux… »

Kaelik restait méfiant, les demi orques pouvaient changer d’humeur en un instant, leur origine ne faisait rien pour arranger ça et l’elfe restait sur ses gardes, il se voulait tolérant mais ne pouvait s’empêcher de garder quelques appréhensions.

latarielle regardait les phoques-moines un peu trop costaud à son goût et leur manège qui les menait de la mer à la plage et de la plage à la mer. Vu la corpulence des bêtes, même s'il fallait les cuire un sacré bout de temps pour que la viande se décolle de la peau et qu'elle soit tendre, pour les deux femmes cela leur assurait une manne de nourriture pour plusieurs jours si la viande était fumée et salée correctement. Même si la chasse n'était pas une de ses prérogatives à l'heure actuelle et qu'elle s'était décidée plus pour faire plaisir à Danaë que pour elle-même qui se serait contentée des fruits, la chondathienne du Vaste ne voulait plus renoncer maintenant alors qu'elle venait enfin de céder à l'appel de l'estomac de son amie et par la même occasion du sien... Il devait bien y avoir un moyen, pour choper une de ses bêtes... Après tout elles ne se déplaçaient pas très vite et à la course, même dans le sable, les deux femmes devraient facilement avoir le dessus, si elles laissaient leurs sac à dos plus loin. Comment faire après pour tuer un phoque et surtout l'emporter ? Là était la question et la réponse la plus simple était parfois la meilleure.

- Je n'ai pas vraiment envie de renoncer Danaë... Maintenant qu'on y est, allons chercher un de ses phoques. La chasse aux oiseaux j'ai déjà donné, ici ils sont plutôt petits et c'est donc le meilleur moyen pour perdre des flèches inutilement pour un résultat très médiocre où nous aurons quasiment rien à manger... Je te propose d'y aller franchement. D'une part ça nous permettra de tester leur réaction et de voir si le comportement des animaux de cette île est aussi altéré que je commence à le penser et d'autre part de manger à notre faim, si cette île n'est peuplée d'aucun village de pêcheur comme je le voudrait.

Alatarielle se releva, elle avait chaud et l'effort fait pour se cacher avec sa cuirie et sur presque mille mètres, avait trempée sa chemise dans son dos et au cou... Elle saisit deux flèches simples dans son carquois, en vérifia rapidement l'empennage et la droiture puis arc en main et flèche encochée, elle avança pour sortir des buissons et de sa cachette, les phoques étaient encore loin. Son idée était de s'approcher suffisamment près pour faire un ou deux tirs directs sur le phoque le plus proche. Ainsi elle serait assez loin pour éviter une charge ou une attaque directe des autres mammifères et pourrait ensuite s'enfuir et revenir sous le couvert de la végétation. Restait ensuite à récupérer sa proie morte si elle avait fait mouche et là c'était une autre paire de manches, mais elle pourrait toujours aviser par la suite.

- Viens avec moi, un bon repas nous attends là-bas mais il va falloir le mériter. Dit Alatarielle en se retournant vers la roublarde tellement bien camouflée qu'elle ne la voyait presque pas malgré la courte distance qui les séparait. Ce nouveau défi excitait presque Alatarielle qui avait hâte de montrer à sa partenaire de quoi elle était capable avec un arc.

Hiartok avait commencé à cheminer en direction de la portion de forêt qui lui semblait la plus proche. En évitant les grosses pierres qui sortait de l’eau ici et là. C’est alors que son nouvel ami lui avait adressé la parole.
¤ Quoi lui di’e ? Hok ‘ien comp’end’e les n’elfes toujou’s pa’ler biza’’e. Met lui une bonne baffe ! ¤ Se tournant vers sa droite le demi-orque répondit à mis voix.

- Dit pas bêtise moi pas taper n’elfe qui a aidé… L’idée le fit partir d’un rire tonitruant « Gouahahaha ! » Lever la main sur un elfe qui devait bien peser 100kg de moins que lui avait quelque chose de drôle pour le barbare. Se tournant vers son épaule pour chuchoter à nouveau. « Mais toi avoi’ ‘aison Hiartok pas avoi’ comp’is ce qu’il a ‘aconté. »

Le semi-humain voyageait depuis longtemps maintenant et il avait remarqué que lorsqu’il rencontrait des humanoïdes. Bien souvent ils parlaient d’une manière étrange... Hiartok ne les comprenait pas trop. Mais en général au bout de quelques temps ils lui causaient plus intelligemment !

- Tu sais n’elfe Hiartok avoir c’u pu pouvoi’ so’ti’ du piège des lucioles. Ta magie m’avoi’ sauvé. Moi avoi’ été faible... Déclara le colosse en baissant quelque peu la tête.

Tout c’est toujours régler de la même manière dans sa vie et il avait été élevé ainsi chez les barbares comme chez les orques. Si tu ne peux pas casser avec tes bras ce qui te menace. C’est que tu n’ais pas assez fort pour vivre… Et la pour première fois de sa vie, sa force avait manqué. ¤ Mon petit n’est pas honte et écoute Hak. Tu es jeune le temps te rendras encore plus fort. ¤ « Oui… oui ça êt’e v’ai moi êt’e enco’e un petit demi-humain. » Dit-il redressant un peu la tête.
Quelque minute plus tard il se rappela de celui qu’il transportait et lui adressa la parole.

- Qui toi êt’e n’elfe ? D’où veni’ ta g’ande magie, de ta petite ‘oue ? Elle a l’ai’ un peu biza’’e… demanda t-il à l'elfe, en continuant de se diriger vers la portion de forêt la plus proche.

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