۞ Île et Naufragés ۞

Treizième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (13 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent faible
Température: environs 23°C

Moment: fin de matinée


Les trois aventuriers avancèrent le long de la plage. Les dunes avaient changée de place, la broussaille perdait peu a peu du terrain. Les phoques se prélassaient au soleil. A loin les oiseaux profitaient d'un vent calme pour se jeter dans l'océan en quête de poissons. L'eau scintillante, le bruit doux des vagues, les bruissements des herbes hautes et des arbres de la forêt détendait les voyageurs malgré eux. L'air se réchauffait avec le soleil, la douceur matinale laissant peu à peu la place à la chaleur lourde de midi.

Puis ils retournèrent dans les bois, ce n'étaient que quelques pas, et la forêt semblait tout aussi calme et inoffensive que lors de leur premier voyage. Les oiseaux chantants, les singes joueurs, les corbeaux curieux, les fruits mûrs ou encore vert, les serpents colorés. L'absence de tension soulageait.
De son côté Nice avait noté la présence de nombreuses espèces de fruits, mais aucune vigne aux fruits si aguichants, ni cette odeur de charogne. Elle regretta sa méconnaissance de la flore, car elle ne put identifier que quelque fruit, des pommes et des prunes, mais il y avait bien d'autres espèces.


La pente était raide, mais les fourrés et les racines des arbres fournissaient de bon appui. Levant la tête, Hiartok, peu dérangé par l'inclinaison du sol, apperçu l'orée, et pressa le pas. Au loin, il apercevait déjà la bruyère et son odeur particulière. A peine sur les lieux il reconnu la présence de nombreuse baie. Dont seule une ou deux lui semblaient connue. Et ça et là on apercevait des coquelicots en fleur, et des fleurs de même forme, mais noire ou jaune. Entre les quelques bosquets de genêt, ceux de myrtille, ou de groseille, on pouvait voir du blé en faible quantité. Les hauteurs, battue par les vents dominaient l'île et sur leur droite il pouvait entendre l'écho d'une petite cascade.
La pente montait, plus légère, mais abrupte et ravinée. La forme conique caractéristique des volcan était visible, Mais du sol au sommet, la végétation semblait avoir pris tout ses droits. Seuls quelques pans de roches noire restaient nus. L'humus était peu épais, mais tout de même suffisant pour permettre aux petits arbres d'y pousser. Le volcan n'était visiblement pas entré en éruption depuis quelques centaines d'années. Le décor était somptueux.

Nice nota néanmoins très rapidement la présence de grappe de raisin. Il n'y avait pas l'odeur de cadavre, même infime, mais la présence de ces grappes l'inquiétait. Les vignes poussaient sur pieds, ou s'étendaient à ras le sol. Par endroit il manquait quelques grappes.

Ils n'étaient maintenant plus très loin de la source estimée de la lumière, qui à leur yeux semblait être le centre du cratère. Celui-ci était évasé en direction du nord, la rivière sortant par le creux qu'il formait. De là où ils étaient il ne pouvaient voir le centre du cratère à cause de l'inclinaison de la pente, mais en grimpant un peu il pourraient y pénétrer sans problème. L'eau de la rivière semblait provenir elle aussi du centre du cratère.


Plan
image du volcan

Vous êtes le point rouge sur la seconde image
la légende est la même que précédente pour le plan

A la sortie de la forêt le demi-orque s’arrêta quelques secondes pour observer le terrain en avant. La source de la lumière et peut-être le moyen de partir de ce lieu maudit était droit devant lui…

¤ tuassa’l wa, !¤

Tout comme la source de cette rivière charriant serpents géants et charnier invisible et puants…

¤ On va pas avancer comme des bœufs à découvert…¤

- Pas choix

Le barbare ne savait pas dans quoi ils allaient mettre les pieds, mais il ne voyait pas d’autre solution ; si ce n’est traverser toute la bruyère jusqu’au cratère en évitant de s’approcher de cette maudite rivière. Le paysage avait quelque chose de bucolique et d’apaisant… mais Hiartok n’était décidément pas d’une humeur contemplative.


- Naé ! Toi fai’e attention à ‘iviè’e. Lo toi ‘ega’der pa’ là… dit le semi-humain en indiquant la forêt qu’ils allaient quitté et le sud. Tenant fermement sa hache le demi-orque appréhendait légèrement l’ascension, ou plutôt ce qu’y pouvait bien se cacher dans le volcan.

¤ e’’agab al eD ? … « hé hé hé Hiartok ‘ega’der devant! »

Un sourire sur les lèvres, le barbare vérifia rapidement si ses dagues étaient toujours en place avant de rempoigner sa hache et d'entamer l’ascension jusqu’au cratère.



Ce message a été modifié par Isórion le Mercredi 25 Novembre 2009 à 13h24

n chemin vers le volcan, Nice vu beaucoup de fruit différent sans voir les grappes qui l'inquiétait tant. Aussi, des qu'elle reconnu des fruits identiques à ceux que Kealik avait mangés la veille, elle se permit dans cueillir bon nombre. Ceci afin d'en remplir son sac suffisamment pour elle et ses deux compagnons au cas où ils se retrouveraient pour quelques raisons coincés un moment avant de rejoindre le camps.

Lorsque le groupe arriva au pied du volcan, Nice fut ravi de ne pas avoir eu à recroiser l'invisible charnier. Mais elle remarqua assez rapidement la présence des grappes de raisin. Voyant que Hiartok poursuivait sa route vers le sommet sans ralentir, la roublarde préféra perdre momentanément sa discrétion afin de prévenir ses compagnons de la possibilité de rapprochement entre ses fruits et le précédent danger qu'ils avaient croisé.

Sortant de l'ombre après avoir fait attention à ce qu'il n'y est pas de présence autre que celle des aventuriers, elle s'adressa aux deux hommes :

- J'ai remarqué quelque chose qui pourrait peut être avoir de l'importance et préfère vous prévenir au cas où. << Pointant du doigt les grappes de raisin >> Voyez vous ces fruits? Je ne les remarqué qu'une seul fois dans la forêt et c'était à l'endroit où régner l'odeur de charnier. De plus, c'était les seuls fruits qui y était intact. Il serait peut être bon que nous évitions de trop nous en approcher. Même si cela n'est peut être qu'une coïncidence, je préfère éviter de prendre un risque inutile pour augmenter nos chances de quitter cette île.

Ces lueurs vertes correspondaient aux racontars des marins de la Scythie. Hilo venait enfin de faire le rapprochement mais cela ne changeait en rien la donne, il était toujours coincé sur cette maudite île. Le calishite avait du mal à comprendre le semi-orque. Il regarda dans la direction que lui indiquait le barbare tout de même, heuresement que ce dernier allié les gestes à son language à peine compréhensible. Les paroles de Danaë n'étaient pas denué de sens mais le marin était à présent plus focalisé sur ce fameux volcan. La montée s'annoncait rude. Il rangea son arbalête à présent, désirant avoir les mains libres en cas de mauvaise chute, pour se rattraper.

¤ Bon et maintenant quelles bizarreries nous attends, de la lave verte ou quoi d'autre encore¤

Le groupe progressait assez bien dans cette terre inconnue. Tout parassait différent, les couleurs étaient plus vives et trompeuses, il ne fallait rien laissé au hasard. Derreth en avait fait les frais à moins que ce soit un stratagéme pour éviter de se coltiner cette grimpette. Hilo n'arrivait pas à chasser cette idée de sa petite tête. Cela avait était si soudain.

- Et bien le dernier en haut paye sa tournée à la premiére taverne quand on aura quitter cette maudite île !

Hiartok commençait à avancer tout en observant le sommet du volcan et la bruyère qui s’étendait sur le chemin. Il essayait tant bien que mal d’éviter de marcher sur les coquelicots et d’abîmer le tapis multicolore de petites fleurs sur lequel ils avançaient… Se retournant vers Hilo il se permit même un petit commentaire : « ça jolie ». Le printemps et l’été avait toujours été des moments merveilleux pour le montagnard qui enfant aimait regarder les fleurs de toute les couleurs qui apparaissaient lorsque l’hivers leur laissait la place.

Hiartok ne compris pas vraiment le discourt de Nice, si ce n’est qu’il y avait évidement quelque chose qui la chagrinait.
¤ retnoca- eniamuh’n iouQ ¤
Se grattant derrière la tête, ses petits yeux plissés sur un visage perplexe, Hiartok regardait en direction de Nice puis de Hilo… « Quoi Naé di’e ? »

C’est ce moment que choisi le calishite pour intervenir. Le ton et la perspective d’une tournée éveillèrent tout de suite l’intérêt du demi-orque qui retrouva son sourire et repris son chemin. Mais une fois le premier engouement passé le demi-orque se sentit obligé de demander quelques précisions. Continuant à avancer le barbare lança à l’attention de Hilo.

- Lo quoi ça tave’ne et pou’quoi nous payer pou’ tou’née ? Ça chè’e ?

oyant Hiartok avançait en s'approchant et s'éloignant sans prendre garde des grappes, la roublarde se demanda s'il n'essayait pas de braver le danger que cela pouvait représenter. Puis soudainement, elle se rappela la compréhension du semi-orque. Au dessus de deux syllabes, le barbare ne comprenait plus vraiment les dires de ses interlocuteurs. Il fallait trouver un moyen de lui expliquer de façon à se qu'il intègre les risques que ces fruits pouvaient représenter.

- Hiartok, pourrais tu prendre garde à ses grappes de fruits? Car elles ont sans doute un rôle à jouer avec la chose qui avait une odeur de mort que nous cherchons à ne pas croiser pour rendre plus simple notre départ de l'île.

Après cette torture de l'esprit, l'illuskienne en fut presque en sueur. Trouver les termes adapté pour faire rentrer une information de ce compagnon d'aventure, n'était vraiment pas aisé.

Puis se tournant vers Hilo, elle lui répondit :
- Dans ce cas, je serais ravie de vous payer un verre à tous. Car je vais de nouveau vous suivre dans les ombres, je veux que notre groupe garde un atout dans sa manche au cas où. Même si cela n'est qu'un petit atout.<< dit-elle modestement.

Puis elle repartie se dissimuler dans les fourrées tout en suivant ses compagnons et en observant les alentours à la recherche d'un quelconque danger.

discrétion, déplacement silencieux, détection et perception auditive en marche ^^

A peine quelques pas en avant avaient été fait que le demi-orque entendit à nouveau un bruit qui commençait à l’agacer, ce qui le fit s’arrèter net. Le barabre pouvait sans problème se concentrer sur tout sons qui lui parvenaient ; il aimait même cela [et reste convaincu que sa survie en dépend]. Mais quand il s’agissait de se concentrer sur le contenu d’une conversation...

« Hiartok, pourrais tu …ble blable blou bli bla… fruits? »

¤ Raaaaa e’ocne e’’azib rel’ap eniamuh’n ¤

« Car …bla blou blebli bla bla blo bleeee bli bla blu blou blou… odeur de mort que nous …blabla blou ble bli bla bla… île. »
Les yeux écarquillets, la machoire crispet et une grimace de mécontentement sur le visage. Le demi-orque serrait inconsciement le manche de sa hache si fort que ses phallanges blanchissaient à vue d’oeil...

En se retournant pour apercevoir Nice qui s’adressait à Hilo, Hiartok n’écoutait plus vraiment ce qui ce disait.
« …ble ble blabla blou… ravie de vous payer un verre à tous. …blobloublou ble… »
¤ Respire respire laisse passer ¤
Le demi-orque ferma les yeux et pris plusieurs grandes inspirations, se concentrant sur le bruit du vent et de la cascade non loins, ce qui ramena un peu de sérénité sur les traits de son visage.

Rouvrant les yeux il observa Hilo, seul face à lui après le départ de la roublarde pour les fourrées, et expira lentement. Un air dépité, presque triste, sur son visage le semi-humain s’adressa au calishite.

- Hiartok pas comp’is...

Hilo observa l'air dépité du barbare. Il s'adressa à lui tout doucement, en prenant le soin de bien articuler afin qu'il comprenne mieux.

- C'est pas grave, il n'y a rien d'important à comprendre Hiartok. Une taverne, c'est un endroit où tu peux manger et boire sans aller chasser ou trouver l'eau. Je t'en montrerais une quand on partira d'ici, tu verras !

La voix du calishite s'empli de mélancolie à la pensée de cet endroit. Il espérait tant rentré et quitter l'île. Hilo n'avait jamais cotoyé de semi-orque et celui-ci lui était asez sympathique, même si son language laissait à désiré. Et puis à quoi cela servirait de parler cinq ou six langues parfaitement par ici. Danaë était déja repartie se cacher. Elle se prenait pour un atout ainsi dissimuler. Le marin préféra penser que oui même si il en était pas vraiment convaincu car la marche jusqu'au sommet risqué d'être longue et hardue. Hilo se demanda en combien de temps is arriveraient en haut. Il était presque sur d'une chose c'est quand plein jours il ne verrais pas grand chose de ces lueurs. En revanche le parin esperait avoir une vue d'ensemble de l'île. Il sortie sa longue vue et regarda en direction du sommet.

¤C'est la nuit prés du volcan que d'étranges lueurs apparaissent, les dires des matelots étaient donc vrai¤

- Allons y.

Treizième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (13 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent faible
Température: environs 25°C

Moment: aux environ de midi solaire




Nice constata rapidement une chose. La bruyère et les broussailles étaient trop rases pour lui permettre de se dissimuler efficacement. Le seul moyen aurait été de ramper. Mais cette solution lui sembla devoir être écartée rapidement vu le chemin à parcourir, parsemé de roche, de cailloux, d'aplomb soudain de bruyère dense. Elle n'aurait d'ailleurs rien pu observer, et risquait de se faire distancer par ses compagnons sans s'en rendre compte. En outre, la marche normale ne serais pas non plus aisée le sol en grande partie masqué, ou alors constitué de gravât glissant.

Hilo et Hiartok avaient pris un peu d'avance. A vrai dire, le barbare semblait assez peu gêné par la végétation et devait s'arrêter constamment ou ralentir son pas pour ne pas trop distancer les autres. Ses grandes jambes, sa force, et surtout son habitude des hauteurs l'aidant à se repérer et à poser ses pieds aux bon endroit rapidement.

De son côté, Hilo profitait parfois de son temps pour scruter l'île. Vu d'ici, elle semblait partagée entre la forêt et le sable des plages. Au loin, la marée montait masquant les récifs. Tout au bout de l'île il remarqua un léger espacement entre ceux-ci. Il pesta contre lui même, s'il avait été plus malin, il aurait très facilement entrer dans la baie par ici avec sa barque. Toutefois, il nota qu'il s'agissait d'un véritable piège pour le marin aventureux. Vu la disposition de la plage, toute sortie par cet endroit était suicidaire. L'entrée formait en effet une sorte de goulot en V si bien que le courant devait pousser fortement vers les récifs, ou au mieux, empêcher par leur force de prendre cette voie à rebours.

Au dessus d'eux, les falaise étaient emplie de nids d'oiseaux, ces oiseaux fou qui se laissaient tomber dans la mer soudainement comme une pluie de pierre percutant l'eau. Mais dont il sortait à chaque fois indemne, et parfois un poisson au bec. Ils revenaient ainsi chargé vers les nids ou une population de jeunes oiseaux attendait en criant, certains commençant à prendre leur envol en de bref allé retour.

Montant un peu plus haut, il scruta la forêt. De la fumée dense s'élevait du campement où Kaelik faisait sans doute fumer de la viande ou du poisson. Le ventre de l'humain grogna, il n'avait pas mangé depuis le matin. Descendant alors la longue vue il observa ce qu'il estima être approximativement le lieu à l'odeur nauséabonde correspondait a une éclaircie, sans doute due à un élargissement de la rivière. Sable mouvant? Plante carnivore? Les deux thèse semblaient probable au marin, qui reporta son attention sur les grappes de raisin, tâchant de les éviter soigneusement. Ce qui eu pour effet d'augmenter considérablement le temps de marche.


De son côté Nice nota que les grappes de raisin possédaient de nombreuses différences avec celles observée précédemment. D'une part, les grain semblaient bien plus rabougris et loin d'être mûr. En outre, elle pu voir quelque corbeau se poser à proximité sans s'inquiéter. Et si les singes étaient resté dans la forêt, il ne semblaient pas non plus apeuré par les lieux. L'espèce était peut être différente ou trop faible en ces lieux pour être véritablement dangereuse. Elle se sentit quelque peu confuse d'avoir ainsi confondu les éléments, trop attentive peut être.


De son côté Hiartok mena brillamment la marche. Passant sur un chemin relativement facile d'accès, et pas trop épuisant. Ainsi, c'est tout juste échauffé qu'ils rejoignirent la cascade à l'entrée de ce qui était maintenant clairement à leur yeux, l'ancienne cavité d'un volcan. Une chose retint néanmoins l'attention du semi orc. Une chose qu'il avait pourtant déjà vu. Il s'en rappela. Alors qu'il était dans les montagne, comme de très vieille ruine mélangée à la roche même. Non pas comme si elle avait été construite par dessus, ni comme si la nature l'avait recouverte. Il n'aurais su comment l'expliquer, c'était à la fois comme si la roche était les ruines, et comme ci les ruines n'étaient que des vestiges naturel ayant vaguement la forme de quelque chose de construit. Comme si une maison avait été à moitié changée en montagne, ou une montagne en maison, et que le temps y ai ajouté sa marque. Il ne put en dire plus, il n'avait pas d'ailleurs bien compris de quoi il s'agissait à l'époque sur l'épine dorsale du monde. Les seules choses qu'il pouvait dire, c'est que ceux qui avaient fait ça étaient sans doute les mêmes, et que sur l'épine dorsale du monde, il n'avait rencontré aucun habitant près des « ruines » s'il s'agit réellement de ruine et pas d'une particularité étrange de la nature comme il l'avait supposé alors.
Pour Hilo et Nice, tout semblait éminemment naturel.


De leur place, juste en bas de la cascade, ils pouvaient déjà apercevoir le haut de l'intérieur du cratère. Et il furent rapidement ébahit par la présence de nids de corbeaux. S'ils étaient pour le moment peu à l'intérieur du cratère, la population totale des membres de cette espèce devait être élevée sur l'île. Et comme pour appuyer ce fait. Ils entendirent encore ces étranges échanges presque semblable à des discussion, qui parcoururent ainsi la forêt, entrainant parfois l'envol de toute une bande de huit ou dix oiseaux qui allant d'un point de la forêt à un autre semblaient en quête de fruits ou de proies.



Les aventurier suivirent le cours d'eau. La cascade étaient plus un rapide suivant une pente très raide qu'une chute d'eau. Nice pensa qu'un gros serpent serait certainement incapable de descendre par ce chemin. Et encore moins de remonter. Quelques singes surgirent tout à coup de la forêt de l'autre côté de la rive, transportant avec eux des crabes dépecé, quelques lézard récemment tué, des écureuils, ou des souris des souris. Deux d'entre eux transportaient avec un soin extrême un gros oeufs qu'ils aspergeaient régulièrement d'eau. Il était assez clair que cet oeuf devait être préservé, et qu'il ne serait sans doute pas dévoré.

Un corbeau se mit à croasser de manière rythmique. Les singes doublèrent rapidement les aventuriers pour arriver avant eu au cratère. Le corbeau croassa de plus belle. Puis tout à coup il apperçut hiartok, et changeant immédiatement de rythme, une dizaine d'autres corbeau virent le rejoindre pour observer les aventurier.

Quel drôle de manége faisait ces animaux ? Le calishite n'avait jamais vu ça de sa vie. Ces singes étaient en train de sauver un oeuf apparement sous les yeux et les cris des corbeaux. Hilo constata que ces animaux étaient bien embarassés avec cet oeuf et désiraient le maintenir himide. Le marin commença a s'interroger sur le pourquoi du comment de la chose. Il aurait aimé leur offrir un récipient pour mettre cet oeuf mais il n'avait rien sur lui. Cela avait l'air d'être un cérémonial. Allait-il assister à la naissance d'une chose, d'un monstre. Cela interpella le jeune homme.

¤La naissance d'un être est toujours quelquechose de fascinant mais sur cet île je m'attends au pire, peut-être un de ces gros serpents mais qu'est ce qu'ils font, est-ce qu'il veulent le refroidir, le maintenir dans un milieu aquatique ou les deux. Et si il prenait l'envie à Hiartok de manger ce gros oeuf ?¤

- Hiartok pas touché à l'oeuf ! Est ce que quelqu'un a des torches ?

Le marin s'attarda sur le petit remue ménage des animaux une nouvelle fois puis s'adressa à Danaë sur un ton convivial.

- Le soir l'oeuf éclos et illumine, de couleurs verte, le ciel, un peu comme un djiin . Ca doit-être un espéce de rituel par ici. Bon on fait quoi, on les suit ? Je sais pas si l'on est invité mais si l'on se tient à carreaux cela peut-être intéressant, ils n'ont pas l'air hostiles.

- Suivons les.