۞ Île et Naufragés ۞

a roublarde fut extrêmement déçu de ne pas avoir pu faire le tour de l'île afin de vérifier si celle-ci était vraiment totalement bloquée par les récifs ou s'il existé une faille pour prendre le mer et quitter l'île par la voie des eaux. Au point ou son idée d'être bloqué dans une illusion revint au grand galop. Et si cet elfe avait été glissé là pour lui donner une personne de confiance a qui se confier et qui par la même pouvait facilement l'inciter à rester sur l'île.

Du coup, elle ne fut presque pas attentive sur le retour de tout ce que l'elfe avait pu leur faire remarquer, elle rechercha surtout tout ce qui pouvait sortir de l'ordinaire d'un bois ou même d'un signe qui aurait pu lui prouver qu'elle était bien sujette à une illusion magique de ses maudits magiciens.

Aussi ce fut presque un coup de chance qu'elle détecte cette présence inattendu à l'approche du campement. Mais heureusement, ses réflexes étaient rodés de par sa profession et elle disparue immédiatement dans les fourrés pour faire le tour du campement et arrivée dans le dos de ce nouveau mystérieux personnage. Pour une île déserte, elle devenait plutôt occupée et cela allait de plus en plus dans le sens que cela ne collait pas à la réalité, mais belle et bien à une illusion dans laquelle on avait du la plonger.

Arrivée dans le dos de cet homme, elle sortit sa dague et se faufila vers lui pour lui mettre sa dague sous la gorge. Elle était sur les nerfs et illusion ou pas, cette personne allait en faire les frais.

Déplacement silencieux et discrétion pour contourner Hilo et lui mettre sa dague près a le raser, si celui-ci ne me détecte point évidement..

Le retour au camp s’était fait sans obstacles particuliers. Tout en marchant le barbare observait les alentours et tentait par moment d’apercevoir les montagnes au loin. En apparaissant ici le demi orque avait découvert un agréable sentiment de quiétude induit par la mer, un élément qu'il n'avait jamais côtoyé et qui semblait calmer sa nature colérique…
Mais plus le temps passait et plus les possibilités de partir semblaient… ne semblaient pas venir. Partout où ils se rendaient ce trouvait toujours cette étendue d’eau sans limite. Lui qui avait toujours pu partir quand les choses ne se passaient pas comme il le souhaitait… il regardait les montagnes de l’île qui lui rappelait les lieux de son enfance et commençait à penser qu’aujourd’hui, pour la première fois de sa vie, il ne pouvait pas s’en aller.
- Hiartok vouloi’ pa’ti’… murmura tristement le semi humain qui se sentait de plus en plus oppressé par cet étrange endroit…

Chemin faisant ils aperçurent une de ces petites bêtes que le demi orque avait manqué d’écraser dans la forêt. Montrant la petite scène de chasse du doigt il s’adressa aux autres.
- Kélik, n’humaine, quand eux fai’e lumiè'e ça piquer…
Portant machinalement la main à sa jambe, le sentiment d’insécurité du barbare allait croissant…

Peut-être l’avait il noté tardivement, mais lorsque le demi orque constata la présence supplémentaire au camp il chercha Nice du regard… mais constata la disparition de l’humaine. De plus en plus perturber, il commença à parcourir les quelques mètres qui le séparaient du camp. Le colosse décidant de ne pas menacer le nouvel arrivant posa sa hache en travers de ses épaules…
¤ Encore quelqu’un de nouveau ¤
- Lucioles ? Son intellect limité et son jeune age, ne lui permettaient pas de comprendre grand-chose, accentuant encore le malaise du semi orque.
¤ Comment partir ? ¤
- Hiartok vouloi’ pa’ti’. Avançant toujours, le regard dans le vague, un sentiment croissant de paranoïa envahit le barbare.
¤ ’iovas iugr ¤
- Lui savoi’! Le malaise qui grandissait en lui avait cédé le pas à l’irrationnel et Hiartok, le visage déformé par la colère, parcourait les derniers mètres vers le camp.

Hache en main… ne se souciant de rien, écrasant les fougères, cassant les branches, les derniers mètres furent vite engloutis ; ne prêtant aucune attention à Alatarielle ou Derreth, Hiartok s’avança d’un pas décidé vers le nouvel arrivant, ses deux mains cramponnées au manche de sa hache qu’il tenait désormais devant lui, la mâchoire crispée, le regard fixe et furibond, la respiration haletante…

Le demi orque qui, de toute sa hauteur, dominait très largement l'humain qui lui faisait face hurla en direction de Hilo.

- HIARTOK VEUT PARTI' D’ICI ! TOI DI'E À HIARTOK!

Hiartok tente d'intimider Hilo.

Hilo était heureux de retrouver un marin de la Scythie. Il se sentait à présent moins seul. Il ne s’intéressa pas plus que ça au semi-orc présent mais le salua tout de même d’un petit signe de la tête, par politesse. Il s’agissait peut-être d’un autochtone de l’île. Alors qu’il allait s’adresser à Alatarielle, le calishite vit débouler droit devant un autre autochtone bien plus agressif que le premier.

¤ Par ma barbiche c’est quoi ce furieux, allez, vas-y, trébuche, tombe gros pataud¤

Mais non, il ne chuta pas et au fur et à mesure que le demi-orc avancé a grande enjambé, Hilo se décomposait littéralement. Le marin n’en mené par large et ses jambes commencèrent à vaciller. Il se décala tout de même légèrement essayant de mettre Alatarielle dans la ligne de mire entre lui et la bête sauvage.

Assez intimidé et focalisé par le personnage, il ne sentit pas une tiers personne dans son dos. Cette dernière lui chatouilla la glotte avec une lame. Il ne comprenait pas vraiment ce qu’il lui arrivait, tout ceci était si soudain. Le semi-orc était très impressionnant et faisait peur à voir. Une forte envie d’uriner se fit ressentir, sûrement la peur. Honte à lui s’il lui arrivait une telle chose.

Cette peur s’accentua au fur et a mesure que le furieux l’interpella verbalement. Hilo se sentit tout petit face à la montagne verte. Son regard arrivait à peine au niveau de son torse surdimensionné. Il évita de croisé son regard puis plongea ses yeux dans ceux de son compagnon de navire, l’air interrogateur, avant de balbutier quelques mots avec un accent prononcé.

- Hey Ho qu’est ce que vous faites, qu’est ce qui se passe ?

¤Peut-être s’agit-il de mesure de précaution… Sont-ils sont l’effet de drogue ou possédé, ils ont l’air si agressif…¤

Hilo se demandait ce qu’il allait se passer, son rythme cardiaque s’accéléra. Il avala difficilement sa salive gênée par l’acier du métal qu’il avait sur la gorge. Dans sa tête tout se bousculer, il n’avait pas du tout envisagé une telle situation, bien au contraire. Il se sentait pris en tenaille. Le marin vacilla à nouveau et feinta une perte de connaissance. Ses jambes ne le porta plus et il tomba en avant. Ainsi il pouvait ne pas perdre son honneur et mettre ça sur le coup de la fatigue, la faim ou encore le naufrage. Oui cette réaction lui semblait opportune pour le moment.

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair, vent fort et frais avec de fortes rafales. tempête de sable.
Température: environs 20°C



Moment: Soirée (environ 18h20)


Tout ce passa très vite, dans un chaos à la limite de l'absurde. Hilo, assailli de toute part feinta la perte de conscience, si bien que Nice, loin d'être dupe baissa le regard vers lui pour le secouer, la lame toujours sur la gorge du marin. Alatarielle s'était précipitée vers Hilo pour calmer le jeu. S'interposant dans la trajectoire du massif Hiartok. Quand soudain un cri retentit.

-Hiartok! Derrière toi!


Tous portèrent leur regards vers une seule et unique direction. Derrière le semi-orc un serpent démesuré venait de faire apparition. La majeure partie de son corps baignait encore dans l'eau, dans un replis légèrement plus profond. personne ne l'avais vu venir, ni même sortir tant l'animal avait été silencieux et preste. Pourtant, la tête triangulaire se trouvait déjà presqu'au niveau du torse de Hiartok. Le serpent, large comme un grand mat, émit un sifflement menaçant, la gueule ouverte sur ses larges crocs. Son attitude était plus menaçante qu'agressive. Il aurait en effet pu profiter de l'effet de surprise pour mordre Hiartok, et ça, même un esprit limité comme celui du demi-orc pouvait le comprendre. Néanmoins, cela pouvait maintenant avoir lieu à tout moment.

La scène resta figé, immobile quelques secondes. Hilo ayant toujours un couteau sous la gorge, empoigné par une humaine déterminée. Alatarielle avait interrompue son cri en faveur du pauvre Marin. Derreth, très proche de la rive, semblait profondément surpris. Ce fut toutefois le premier à réagir, sa main cherchant soudainement un objet dans son sac. Il avait en effet retiré temporairement ses armes pour se reposer. Il eu un léger soubresaut quand l'elfe se mit à émettre un drôle de bruit.

- TSss Kshk! TSsss kshk! Il semblait difficile de savoir ce que voulais faire l'elfe. D'autant que cela n'avait visiblement guère d'effet sur le reptile. L'animal restait en effet uniquement attentif à sa proie.

Subitement, il se redressa, dépassant presque le semi-orc, et réitéra son sifflement, cette fois si en l'accompagnant d'un gonflement de l'arrière de son crâne. L'intimidation aurait sans doute fonctionné en temps normal. Mais voilà, Hiartok était sur les crocs (si ose dire) et avait besoin de passer ses nerfs sur quelque chose. La manœuvre du reptile ne resta toutefois pas tout à fait inutile. Hilo, déjà bien angoissé par la précédente situation ne fut pas beaucoup plus rassuré avec l'apparition du monstre. D'autant que l'humaine conservait visiblement son sang froid. A l'opposé, Alatarielle et Derreth, tout deux sans armes et sans armures frémirent de concert.



tour d'initiatives:
Derreth
Kaelik
Serpent Géant
Nice
Hilo
Hiartok
Alatarielle



Plan

out s'était passé très vite, le marin avait été rapidement pris de court face à l'imposante carrure de Hiartok, permettant ainsi à la roublarde d'arrivée sans se faire remarquer dans son dos. Malgré la simulation de celui-ci pour essayer de se sortir de cette impasse, l'illuskienne comprenant sa manœuvre l'avait suivi au sol sans lâcher sa prise de sa lame sous la gorge de l'intrus. Les cris et le comportement d'Alatarielle lui fit comprendre qu'ils avaient l'air de se connaitre.

Nice eut à peine eut le temps de penser à peut être relâcher sa prise sur la gorge du malheureux, lorsque le cri d'alarme retentit. Relevant les yeux, elle vit un serpent des plus imposant, la carrure de Hiartok n'arrivant même pas à lui cacher entièrement. Lâchant sa dague, elle partit rapidement se positionner à 4 mètres sur la gauche de Derreth et à l'opposé de Kealik par rapport à Hiartok. En chemin, elle récupéra son arc et une flèche, afin de pouvoir agir par la suite si le serpent devenait réellement agressif.

*Étrange aucun animal de l'île n'a semblé nous craindre, mais aucun n'avait apparu si agressif. De plus, les singes, les oiseaux et même ces curieux sortes de renard semblaient avoir une lueur d'intelligence dans le regard. Soit, je me suis complètement trompée en pensant que cela été un cas général sur cette île, soit celui-ci se montre agressif pour protéger quelque chose.*

Se préparant à bander son arc pour parait à toute éventualité, Nice s'adressa à Hiartok en prenant soin de lui parler sans utiliser de mots de plus de deux syllabes.
- Hiartok, essais de sortir de l'eau sans te presser et surtout sans lâcher le serpent des yeux. S'il semble vouloir s'en prendre à toi, Kealik et moi lui "tirer des flèches" sur lui.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Nice lache sa dague et court se positionner en prenant son arc et une flèche pour faire éventuellement feu au prochain tour.

La situation était vraiment étonnante. Tout s'enchainer comme de grosses vagues qui s'écrasent contre un récif. Que pouvait-il se passer encore aprés l'apparition de ce grand serpent. Hilo regrettait vraiment la mer et sa quiétude. Ici, tout était innatendu et pas souvent dans le bon sens pour le jeune marin ! Il passer d'un état à l'autre, d'une couleur à une autre. Il en avait plein les bottes. La pression sur sa gorge avait été relaché par...une femme. Il secoua la tête pour se reprendre.

¤Allons, ne te relache pas, ce n'est pas le moment¤

Hilo s'aida du baton qu'il avait encore dans la main pour se relever. La peur lui vait fait tenir si fort le baton que sa main toute crispée semblait collée au bout de bois. Il s'en débarassa en grommelant dans sa fine barbiche. Puis il se baissa et ramassa la dague de la belle inconnue. Il la rangea dans son sac avec tout son bazard. Il en profita également pour s'armer de son arbalete. Avec toutes ces émotions, ses mains étaient encore tremblotantes et toucher une cible dans ces conditions serait un miracle. Il respira un grand coup et marcha en direction du serpent d'un pas peu assuré. Il pointa son arme en direction de son agresseur, puis de Hiartok pour fnalement terminer sur le serpent. Il repeta l'opération plusieurs fois, s'arrêtant pour interpeller son compagnon de la Scythie.

¤Je ne sais pas si je dois remercier ce serpent ou si elle avait vraiment l'intention de m'égorger... ¤

- Quel est le danger, Qui ?

¤Faudrait peut-être mettre un carreau, guendoul que je suis ...¤
Il sortit finalement le trait et l'enclencha.

Son corps réagissant d'instinct, le barbare sentit le sang lui monter à la tête...
Affluer et battre contre ses tympans...
Ses yeux rougir...
Ses muscles gonflèrent au rythme de sa respiration haletante...
¤ Écoute l'humaine et recule voyons ! ¤
Jugulant la rage qui affluait Hiartok fit quelques pas en arrière, mais ne put partir plus loin comme Nice le suggérait.

Toute cette île... le sentiment d'insécurité du demi orque, sa paranoïa croissante qui manquait de lui faire perdre la raison quelques secondes plus tôt, cet endroit en était la cause. Tout cet environnement qui semblait être contre lui, lui prendre sa liberté, l'empêcher de partir loin, regagner la terre, les montagnes, les... Impuissant face à une île, mais pas face à un serpent.

Pivotant un peu, fléchissant légèrement ses jambes et affermissant sa prise sur sa hache il était près à accueillir la bête... et si elle déclenchait les hostilités...

Dévisageant l'ophidien qui désormais personnifiais toute cette île à ses yeux. La mâchoire crispée, ses phalanges blanchissant à force de serrer le manche de sa hache. Un léger sourire apparut créant une sorte de grimace démente sur le visage du barbare.

... qu'elle face un mouvement de trop et le peu de contrôle qui retenait encore le demi orque s'envolera.

Pas de placement (qui me fait sortir de l'espace contrôlé par le serpent, s'en m'exposer à une attaque d'opportunité normalement)
Défense totale

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair, vent fort et frais avec de fortes rafales. tempête de sable.
Température: environs 20°C



Moment: Soirée (environ 18h20)

Alatarielle fut la dernière à réagir, reprenant ses esprits, elle s'adressa à Hilo sans quitter le reptile des yeux. Sa voix fut toutefois assez forte pour être entendue par tous les membres de l'équipe. Sa voix paraissait chevrottante.

- Toutes les personnes ici sont en quelque sorte des "échoués" comme nous si j'ai bien compris. Hilo? C'est bien cela? Tu ne devrais rien avoir à craindre d'eux. Sa voix était calme, sans intonation brusque, tout comme ses gestes qui saisirent son arc, et quelques flèches, l'humaine ne pris pas le temps de remettre son carquois. Elle encocha lentement une flèche, et fis quelque pas de côté.


Derreth était bien plus intimidé qu'il ne souhaitait laisser paraitre. Agir alors que tous restaient immobile lui sembla la dernière des erreur à commettre. Aussi, se prépara-t-il à agir, calant ses pieds dans une position permettant une fuite rapide autant qu'une attaque soudaine. S'il en avait l'occasion, il viserait la tête de l'ophidien, et à défaut près de la colonne vertébrale dans la partie la plus haute. Avec un peu de chance, il tomberait sur une veine ou une artère.


De l'autre côté de la rive, Kaelik pris la parole.

-Visiblement ces reptiles sont sourd. N'entrez surtout pas dans l'eau, ils ne vous repèrerais que plus facilement. Ils sont capable de ressentir les vibrations du sol et donc de l'eau aussi facilement que nous pouvons entendre. Le reptile n'est pas aveugle non plus, mais tant que vous êtes hors de l'eau, c'est comme s'il ne vous entendait pas...

Alors que l'elfe parlais, le serpent se mit soudainement à bouger. Jusque là son regard avait détaillé le semi orc plus longuement que l'on aurais pu s'y attendre, puis son regard afficha quelque chose de différent, comme une hésitation. Soudain, il plongea sur le côté en direction de la forêt. ça n'était vraissemblablement pas par peur qu'il partait. Et il ne s'agissait pas non plus d'une fuite, car en partant ainsi, il se rapprocha de Hiartok, entrant à portée de sa hache.


Hiartok frémis. Hok et Hak se manifestèrent presque en même temps, l'un pour exprimer sa fureur, l'autre pour lui dire d'attendre, l'animal partait. Le semi Orc entama un geste, mais freina son coup.


Et l'ophidien s'en fut en disparaissant dans les méandres du ruisseaux, il filait visiblement par les endroit où le lit de la rivière était plus profond sortant à peine de l'eau de temps à autre. Alatarielle se permis un soupire de soulagement, tandis que Kaelik sortait du bois après avoir attendu que l'animal ne disparaisse entièrement de sa vue. Derreth quant à lui feignait un air tranquille, comme s'il ne s'était rien passé, si bien qu'il en dupa tout le monde, sauf lui même.

n voyant l'ophidien partir la roublarde ne baissa pas pour autant sa garde. Elle continua d'observer la rivière, au cas ou une autre surprise de ce genre vienne à en sortir. Son arc toujours bandé, elle demanda à Hiartok et Kaelik, respectivement de sortir de l'eau et de traverser la rivière pendant qu'elle maintenait sa surveillance sur le cours d'eau.

Puis se remémorant les paroles d'Alatarielle durant le bref moment de panique qui avait secoué le campement, elle se dit qu'elle devait des excuses à l'homme qu'elle avait menacé. Aussi sans lâcher sa vigilance, elle lui parla sans se retourner.

- Si j'ai bien entendu les paroles d'Alatarielle durant notre prise d'arme, vous vous prénommez Hilo. Vous êtes sans doute également un naufragé du navire sur lequel elle se trouvait pendant la tempête.

Puis après une longue respiration, l'illuskienne reprit sur un ton des plus embarrassé.

- Je vous prie d'accepter mes excuses, pour l'accueil peu chaleureux que vous avez reçu. Mais cette île est des plus étrange et m'a mis les nerfs à fleur de peau. Je me présenterais à vous plus convenablement après que nos compagnons ai traversé la rivière, mais sachez que je me prénomme Danaë.

Attendant que le semi orque et l'elfe passe la rivière sans danger, Nice poursuivit sa surveillance aussi bien de la rivière que de la forêt autour d'eux. Si ce serpent les avait attaqué, c'est qu'il devait y avoir une raison et si cette raison poussait d'autre animaux à devenir également agressif, il fallait mieux ne pas rester fixer sur le seul cours d'eau, mais sur l'intégralité des arbres qui les entourés. Et comme les humains n'étaient pas dotés d'une vision à cent quatre-vingt degrès, elle essaya également de percevoir tout bruit ou absence de bruit anormal dans les environs.

détection et perception auditive pour surprendre tout nouveau danger pour le groupe.

Hilo acquiessa d'un signe de la tête au parole d'Alatarielle. Il se fixa donc sur le reptile qui s'en alla comme il était venu.
Le calishite souffla quelques instant tout en rangeant son arbalete. Décidément cette journée avait eu son lot de rebondissement mais le marin tenait le coup. De toute manière il n'avait pas le choix !
Il se detourna finalement pour répondre à son interlocutrice avec un accent prononcé, attendant que chaque personne soit arrivé pour ne pas recommencer sa présentation.

- C'est exact je m'appele Hilo et j'accepte vos excuses Danaë. Je suis moi même trés éprouvé par ce naufrage et venir jusqu'à vous seul n'a pas était une mince affaire ! Par tout les djins, vous m'avez foutue une de ces peurs avec votre lame, j'ai bien cru que c'était ma derniere heure. Et ce furieux qui déboule sur moi en même temps, c'est Hiar touk ?
Avez-vous trouvez le volcan ?

Le calme paraissait gagner le marin à présent. La tempête était passé. Hilo se rapprocha d'Alatarielle. Il était content de retrouver un compagnon de la Scytie même si il ne connaissait rien d'elle, c'était la seule chose qui le retacher à la réalité. Ils étaient des naufragés et le marin savait trés bien que les chances de survie sur une île resteraient trés reduites. Il détailla chacun de ces nouveaux compagnons un à un, en tortillant les poils de sa barbiche d'une manière bien singuliére.

¤Je crois que mon ami Hallam a du parir avec la marée, que Séluné te garde mon frére¤

Psychologie/Diplomacie