۞ Île et Naufragés ۞

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel légèrement Nuageux, vent fort et frais, clair au loin.
Température: environs 20°C
Moment: Après midi (environ 12h40)




Hiartok

Lorsque le semi-orc pris la parole il n’y eu absolument aucun changement dans le comportement des animaux. A vrais dire, seul la main tendue avait eu un quelconques effet, quelques animaux regardant ce geste. Ils ne semblaient pour la plupart pas vraiment inquiet. Au bout d’un moment, l’un d’eux après quelques jacassement entre, ce qui surpris quelque peu hiartok, singe et corbeau. Ceux ci semblaient se comprendre, et le singe avait visiblement indiqué quelque chose à l’assemblé présente. Puis il était descendu des branches hors d’atteinte du demi orc, pour se poster sur un tronc face à lui, mais encore à quelque mètres de distance. Il semblait près à fuir au moindre mouvement brusque.

Un corbeau, que jusque là le demi orc n’avait pas vu s’envola. Suivit par quelques autres eux aussi jusque là invisibles à Hiartok, seul restait celui qui depuis le début s’était montré à lui.


Vraiment bizarre pour des animaux...


Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair, vent fort et frais avec de fortes rafales.
Température: environs 20°C
Moment: Après midi(environ 16h00)

Hilo

Le sommeil vint rapidement, la fatigue causé par le naufrage, et le temps passé sur la barque l’avaient exténué. Tout marin qu’il était, le bruit des vagues, pourtant très proches, ne le génère pas trop. Tout d’ailleurs aurait d’ailleurs put être pour le mieux, le soleil le réchauffais, mais la proximité de la mer rendait sa chaleur moins étouffante. C’était par certains égards bien plus confortable que le quartiers des marins d’un navire. Il ne lui manquait que le doux tangage berçant.

Mais quelques heures plus tard la réalité fut tout autre. Il se réveilla, en partie trempé, une vague venait de lui passer sur le corps. L’eau montait encore, peut être était-elle à son maximum. Le soir commençait à venir. Se redressant pour se mettre à l’abris de l’eau, le marin sentit les courbature d’avoir dormis contre un sol dur rugueux et loin d’être plat. Il pouvait encore dormir l’eau ne s’était pas retirée, pire elle envahissait maintenant une grande partie de la plage. Le marin ne regretta pas d’être resté sur les rocher... Il aurais eu vite fait d’être rattrapé par les vagues s’il avait tenté la nage.

Au loin, la fumée était toujours là, elle semblait même s’être épaissie. Un brusque coup de vent la coucha avant de la laisser reparaitre.


Derreth, Nice

Derreth s'exécuta sans regret quand on lui proposa de se reposer sans s’occuper des tâches nécessaire au camps. Tout juste eu-t-il à aider Alatarielle à installer un endroit où chacun pourrait se reposer près du feu à l’aide des capes et en débroussaillant quelque peut.
Le sol, bien que sableux, restait dur, très dur, et il fit amèrement regretté l’absence de lit. Les vêtements et couvertures sentaient l’humide. Mais ni lui, ni Alatarielle n’eurent de mal à s’endormir.

Pendant ce temps, Nice et Kaelik fumèrent la viande. L’elfe était astucieux et rapidement un système fut installé pour ne pas avoir à trop s’occuper de celle-ci. Concernant les ruine, Nice n’apprit rien, L’elfe n’avait pas vraiment pris le temps de les observer, et l’architecture ne lui semblait pas tout à fait similaire. Mais que ce soit l’une où l’autre, elles étaient en très mauvais état. L’une presque enseveli sous la mousse, l’autre aux trois quart érodée.
Pour le reste, l’elfe était véritablement peu loquace, bien souvent il se contentait d’une réponde en oui, non ou peut être. La discussion tourna court et pris fin. Quelques heures s’étaient écoulés, combien personne n’en savait vraiment rien.

Soudain, le vent déchaîna une véritable tempête de sable, la plage immense disparut complètement derrière un nuage fait de grain qui piquaient les yeux. Puis il cessa soudain. La plupart des dunes avaient avancé sur les broussaille. Ce coup de vent réveilla les deux endormis.


Hilo, je veux savoir ce que tu fais avant de te rendormir
Derreht, Nice, je veux votre réaction face à la tempête, il est assez évident qu’il peut y en avoir d’autres.

Hiartok, si possible, si tu pouvais me dire globalement ce que tu fais sur à peu près une heure au moins, aux mieux 2. Pour t’aider. Le petit singe fuit si tu approche, si tu reste sans trop rien faire, il fini par partir. Si tu attaques, il s’enfuit dans les arbres, mais ne précise alors rien. Tu peut m’envoyer par Mp ce que tu fais si tu pense avoir besoin de l’intervention du Mj pour écrire ton post

¤Hummmmm c’est délicieux ce pain noir se marie à merveille avec ce petit fromage chèvre, tavernier faite moi couler mon bain j’arrive…Hey mais attendez, je suis encore tout habillé…que faites-vous…mais …??¤

Le Calishite se réveilla trempé. Il essuya l’eau salée de son visage avec le revers de sa manche.¤Maudite sois cette île !¤ Il cracha par-dessus bord. Son rêve l’avait emmené bien loin de tout ça dans l’une des meilleures auberges de toute la région du Lac Vapeur. Il s’étira longuement et se massa vigoureusement la nuque. Heureux de ne pas avoir attrapé un torticolis dans cette position inconfortable, il se demanda depuis combien de temps il n’avait pas dormi dans un vrai lit.


Hilo emmerga, ouvrant ses yeux malicieux petit à petit sur un ciel clair. La première chose qu’il vu c’est que la marée était sur le point de finir son cycle. Puis son regard se reporta une nouvelle fois sur l’horizon. Il n’y avait plus la fumée du feu. Il se frotta les yeux. Il était encore dans « la vapeur du Lac » comme on disait à Ankhapur lorsqu’une personne émerge d’un long sommeil.
¤Nooon mais c’est possible, ho mais si, oui, oui il reprend…¤

Soulagé que son repère visuel soit à nouveau présent, il constata que le vent fort et ces rafales naissantes devaient influencés sur la fumée mais bon il avait reperé l’endroit c’était déjà ça. Pas plus inquiet que ça, il se réinstalla dans un endroit moins mouillées, échangeant ses habits trempés contre des secs, heureusement ce n’était pas ce qui manquait dans la barquette.

Hiartok regarda sa main tendue… puis le singe, puis sa main et commença à douter de l’efficacité de cette méthode.
¤ el esa’cé …e’’azib suon red’age‘ iugr¤
Penchant sa tête d’un cotés, puis de l’autre en fronçant les sourcils. Le semi-humain commença à se demander, si cette petite créature n’était pas entrain de se moquer de lui.
¤ Attends on croirait qu’ils parlent tous ensembles ¤
Mais l’idée avait déjà commencé à germer, ses yeux s’écarquillant de plus en plus. L'expression sur son visage passa du sourire à la grimace agacée, au fur et à mesure que sa mâchoire se crispait.
- Petite chose poilue pas moquer Hiartok… gronda le demi-orque.
D’un coup d’épaule le barbare fit « sauter» sa hache, rattrapant à deux mains le manche à son extrémité. Puis tournant sur lui-même en faisant un grand pas en avant, il fit un ample mouliner et abattit le tranchant de son arme juste où se trouvait le petit animal…

…qui était déjà loin.

Regardant autour de lui, le demi-orque chercha autre chose à voir, un signe, un son. Mais c’est son estomac qui se rappela à lui en premier. « Peut-et’e enco’e manger… » se grattant le menton d’un air songeur… rêveur… il repartit en sens inverse espérant retrouver quelques morceaux de viandes à son retour au camp. Mais cet endroit le laissait perplexe et le trajet ne se fit pas sans beaucoup de précautions, d’attentions et de regards par-dessus son épaule…

¤ setêb elaor¤

ien qu’ayant déjà pratiqué le fumage de viande au cours de ses multiples chasses avec la tribu des Poneys Célestes, Nice ne fut guère étonnée de se voir paraître ridicule devant le facilité de Kaelik par rapport à elle. Aussi essaya t’elle de parfaire sa technique en observant les façons de faire de l’elfe. Ce faisant, elle posa de multiples questions sur les ruines aussi bien sur celle où il se trouvait avant d’être téléporter sur l’île que sur celle de l’île elle-même. Mais l’elfe ne lui appris rien sur aucune des deux qui aurait pu leur être utile pour amener une réflexion sur les mystères de l’île et de l’anneau qui semblait lui être d’une manière ou d’une autre liée. Et lorsqu’elle avait voulu changer de sujet, le rôdeur ne fut guère bavard. Il ne devait pas être habitué à avoir de compagnie pensa l’illuskienne et il ne se connaissait pas encore assez pour se confier les uns aux autres. Elle ne pouvait lui en tenir rigueur après tout ne leurs mentait elle pas à tous sur son identité depuis le début.

Lorsqu’elle sentit le vent commençait à gonfler, elle se leva pour monter sur une dune pour profiter de la forte brise dans ses cheveux et pour débarrasser quelque peu de l’odeur de fumée qui démangeait ses narines. Mais elle n’eut à peine le temps de se diriger vers la dune qu’elle comprit qu’il ne s’agissait d’une simple brise. Le vent s’éleva si fort que le sable fin de la plage commençait à s’élever en nuage de plus en plus gros. La roublarde comprit de suite qu’elle devait se protéger, elle prit sa cape et la ramena rapidement sur son visage mais pas assez vite pour ressentir le sable lui piquer les yeux et lui griffer légèrement le visage. Elle se coucha alors sur le sable pour que son corps soit moins offert à cette tempête de sable soudaine.

*Comment une telle tempête a pu se lever d’un coup, le vent était certes fort depuis un moment mais pas à ce point. Serait ce un autre mystère de cette île ?*

Instinctivement, elle mit sa main se resserra sur l’anneau serpent, mais aussi vite qu’elle s’était levé la tempête disparue. Nice se releva s’en se soucier du sable qui la recouvrait car le paysage qu’elle découvrait était surprenant. Lorsqu’elle avait exploré la première fois l’île avec Alatarielle, elles avaient toute deux constatées que les dunes et les broussailles se livraient un combat pour la possession de la surface de l’île. Sur cet affrontement il était clair, que les dunes avaient eu une large victoire.

- Je commence à comprendre pourquoi cette plage est si grande. » se dit elle, puis se retournant vers le camp et ses compagnons. « Est-ce que tout le monde va bien ?

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair, vent fort et frais avec de fortes rafales.
Température: environs 20°C
Moment: Après midi(environ 16h30)




Hiartok

Il lui fallut du temps pour sortir de la forêt, quelques fruits l’avaient arrêté. Et de soudain mouvement dans les branches l’avaient fait s’immobiliser pour observer ce qu’il pouvait bien y avoir.Au moment où il sortit de la forêt, une puissante raffale souleva un gigantesque brouillard de sable. Il vis foncer la masse de grain droit sur lui, il voyait la vague de vent, et quand celle-ci le frappa il était prêt. Le puissant demi-orc ne broncha pas d’un pouce, tout au plus se protégea-t-il le visage à l’aide de sa main. Il se sentit être griffé par des milliers de petite pointe. L’air vrombissait sous le mouvement des grains de sable et les rebonds du vent.

Le souffle fut aussi bref que puissant, lorsqu’il put retirer la main de devant son visage, le semi orc remarqua que ses pieds étaient dans le sable, légèrement recouverts. Et pourtant il avait les pieds massif! Cela ne le gêna pas le moins du monde pour bouger. Il jeta un bref regard vers la forêt.

Une partie de lui était étonné qu’il n’y vit pas la moindre trace de sable, l’autre considérait tout cela comme bien normal, après tout la forêt protège de la pluie aussi. Incapable de trancher sur ce fait, et poussé par Hok et Hak à rejoindre le campement. Il ne s’y attarda pas, oubliant rapidement l’évènement.

Il essuya encore deux tempêtes avant d’arriver au campement. Cela ne le dérangea pas vraiment, malgré sa masse et la résistance qu’il offrait au vent, celui-ci était encore bien insuffisant pour le projeter à terre. Le sable le démangeais légèrement, voir lui paraissait franchement désagréable. Mais Hok lui soufflait qu’il n’avait pas à s’en plaindre. La douleur était minime, et un vrai Orc sait affronter la douleur. Toutefois ces évènements le ralentirent considérablement.


Lorsqu’il arriva au campement, celui-ci était en pleine effervescence...


Nice, Derreth

La première rafale laissa le groupe abasourdi. Alatarielle fut la seule des deux dormeur à avoir le réflexe de se lever. Derreth, épuisé, et croyant la tempête passée se rallongea. Après tout, ils n’étaient pas au milieu des dunes, que risquaient-ils?

Les autres firent un rapide état des lieux. Une bonne partie de la viande encore accrochée au phoque était gâté par les millier de grains de sables qui s’y étaient fichés. Le feu avait failli se répandre dans le campements, heureusement la viande déjà fumée avait été préservée. En se rationnant, ils en auraient pour deux petits jours. De quoi laisser le temps d’explorer l’île.

Mais à peine avaient-ils fait le bilan qu’une seconde rafale vint les surprendre. Kaelik et Nice furent projeté à quatre patte contre le sol par la puissance du souffle. Et Alatarielle hurla de douleurs, et constata avec douleur lorsque le vent fut calmer qu’elle saignait suites au griffures du sables en de multiples endroits sur son bras. Le feu était presque éteint, le sable l’ayant en partie recouvert, l’empêchant, heureusement, de se répandre. Le premier réflexe de Kaelik fut d’ailleurs de l’éteindre au plus vite. Et de ramasser les affaires éparpiller pour ne rien oublier. Derreth ne s’était pas réveillé ce coup-ci, il était abrité du vent et du sable par une broussaille qui prenait tout pour lui. Il était proche de la limite entre sable et steppe. Les fourrés bloquaient une petite dune, en conséquence le vent rebondissait sur l’obstacle, passant au dessus du semi-orc.

Il y eu une longue Accalmie. Mais désormais tous étaient sur leur gardes. S’inspirant de la méthode de Derreth il s’abritèrent rapidement derrière les buissons. Et sous les crêtes des dunes. Une troisième rafale bien plus longue se mit à souffler. Déplaçant des tonnes de sables venus de la plage tout aussi gigantesque. Lorsque le vent cessa. L’endroit où le feu s’était trouvé auparavant était entièrement recouvert de sable. La carcasse du phoque avait bloqué une quantité non négligeable de sable qui avait fini par glissé, poisseux de sang, au bas formant un début de dune rouge sang. Une partie de l’équipement s’était retrouvé sous le sable. Et Derreth n’avait pas manqué d’être à nouveau réveillé par la violence de la tempête.

Il y en eu encore trois ou quatre, toujours aussi puissantes. Le sable gagnant peu à peu du terrain, lentement. Les buissons luttaient avec plus d’efficacité que le groupe face à cette invasion minérale. Il sembla aux différents membres que tout le sable de la plage avait du y passer. Pourtant lorsque le vent se calmait, ils pouvaient tous constater avec une certaine horreur que non. La plage était toujours aussi immense. Et le sable qui lui avait été retiré ne devait pas représenté plus que le premier centimètre de l’ensemble de la plage. Autant dire qu’en une marrée, rien n’aurait changé.

Hiartok arriva, le sable semblait avoir gagné presque un mètre complet sur la steppe. On cherchait à récupérer l’équipement avant d’en perdre une partie sous le sable. Mais surtout, chacun se prépara à se mettre à l’abri au moindre signe de rafale.



Hilo

Le sommeil ne vint pas tout de suite. Il était moins bien installé que tout à l’heure, mais au sec. Il observa encore la direction du feu à l’aide de la longue vue. Soudain, un nuage de sable sembla se lever. On ne devait plus voir grand chose là bas se dit-il. Le nuage recouvrait toute la plage et la traversa sur toute sa largeur en quelque seconde. Avant de disparaître au niveau de la forêt. Une petite partie plus légère s’envolant plus loin pour se perdre dans la mer. Du moins le supposait-il, la forêt, bien que lointaine, lui bouchait l’horizon. L’île avait la forme d’un phoque vu de sa position constata-t-il. Elle grimpait lentement vers un sommet qu’il jugea volcanique. La forêt recouvrant la ligne de crête avant de s’arrêter sur la roche grise sombre du sommet dégarni. D’ici, il ne distinguait que vaguement la plage de la steppe, la couleur était la même, dorée. Quoique par endroit le sable était d’un gris très clair. La seule différence se trouvait être le lent mouvement des buissons sous le vent.

Second nuage de sable. La fumée avait disparut cette fois-ci... Il lui serait peut-être difficile de retrouver les personne qui l’avaient crée. Ils en referaient sans doute un autre pour la nuit.


L’eau avait bien baissé maintenant, dans quelques heures il pourrait commencer son voyage. Son seul espoir était que d’ici là, les tempêtes de sable auraient cessés. Il se voyait mal traverser l’immense plage dans un nuage de sable.

¤je vais te nommer l’Hilo phoques¤
Il sourit à ce jeu de mot digne du plus mauvais barde de Toril puis à la vue de tout ce sable qui se soulevait, le calishite ferma la bouche comme par réflexe. Il décida de se vêtir de manière à ne pas laisser le sable lui cingler sa peau basanée.

Hilo jeta un coup d'œil au niveau de l’eau. Dans peu de temps, il pourra se lancer en direction de la fumée. Tranquillement, avec le calme qui le caractérisé, il patienta encore quelque peu. Tortillant sa barbiche, il se rappela sa région et ses îlots si dangereux. Il ne se sentait pas si dépayser que ça en finalité, un volcan, une île. Par contre sur le Lac Vapeur, il y a avait du passage. Ici ce n’était pas le cas. Il se demanda comment il allait pouvoir quitter ce lieu maudit, si un jours il pouvait le quitter !

Regardant à nouveau l’eau se retirer, prenant son courage et son équipements à deux mains, il se lança.
¤Puisse Sélune me préserver de ce qui m’attends sur la terre ferme…allez fissa fissa, je ne dois pas trainailler…je me demande bien ce qui doit roder la nuit par ici¤

Hilo se rappela les racontars au sujet de cette île maudite, notamment les lueurs aux abords du volcan quand la nuit arrivée. Il respira un grand coup pour se vider la tête. Un frisson se balada le long de sa colonne vertébrale, le vent frais en était peut-être la cause à moins que ce soit tout simplement la peur…

a roublarde profita de la courte intempérie pour rassembler avec les autres les affaires et ainsi pour lever le camps rapidement. Alors qu’il avait quasiment finit de regrouper toutes leurs affaires, Hiartok arriva. Vérifiant que tout le monde était prêt pour quitter le camps qui ne ressemblait presque plus à rien avec tout ce sable qui s’y était incrusté, elle prit son sac et se tourna vers le groupe.

- Je pense que nous devrions rapidement lever le camp et partir vers la forêt qui est la seule chose qui pour le moment pourrait nous servir de protection contre cette mystérieuse tempête. Je sais que cette forêt est tout aussi mystérieuse que cette soudaine tempête, mais de toute façon nous comptions soit explorer les ruines sur la plage, soit la forêt. Et vu la tempête que nous venons d’essuyer, je pense que pour le moment, allez dans les bois est notre meilleure solution, non ?

Sans attendre la réponse de ses camarades, l’illuskienne prit son sac et le mit sur le dos, prête à partir.

Le demi-orque s’avança vers ses compagnons qui semblaient décider, une des humaines en tête, à partir vers la forêt. Il arriva juste à temps pour entendre les derniers mots prononcé par Nice.

- Oooo N’umaine ça pas êt’e tempête ! Dit le barbare en se rapprochant tout sourire de la roublarde qui ne semblait pas spécialement ravie de le voir de si près... « d’où Hiartok veni’ nous appeler ça 'noga’d ed to‘' !»

Bien entendu, les biens nommés 'nogard ed tor' peuvent être extrêmement dangereux, des bourrasques capables de soulever un ogre sur les pentes escarpé de l’épine dorsale du monde ne sont pas à prendre à la légère…
Mais effectivement ce n’était pas ce qu’il appelait une tempête.

Après s’être secouer comme un ours qui sortirait de son hibernation pour découvrir qu’une nué de puces avait élu domicile dans son pelage. Le semi-humain recracha avec toute la délicatesse et le savoir vivre qui lui était propre quelques onces de sables qui s’étaient infiltrées dans sa bouche.
- Pouah ! Euuu Hiartok avoi’…
Penchant la tête sur le coté, il tenta de faire sortir du sable de son oreille en se mettant de grandes claques de l’autre cotés... des résultats mitigés l’obligèrent à prolonger sa tentative. Mais l’assemblé, Nice en tête, ne semblait pas vraiment vouloir attendre qu’il en ait finit avec ses ablutions pour savoir ce que le demi-orque avait à dire.

- Avoi’ t’ouver eau pa’ là. Le barbare indiqua l’ouest avec sa hache « Hiartok pas aimer ici, animaux biza’’e se pa’le et petite bête poilu moquer lui. » Ajouta le barbare en brandissant un doigt menaçant en direction de la forêt. « Hak pas vouloi’, mais Hiartok essayé casser petite bête quand même ! »

Se retournant vers là d’où il venait, il fit signe aux autres de lui emboîter le pas.

Hiartok se dirige vers le point d’eau qu’il avait découvert, perception auditive en chemin.

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : mer des étoiles déchues
Climat : Ciel clair, vent fort et frais avec de fortes rafales.
Température: environs 20°C
Moment: Après midi(environ 16h45)


Nice, hiartok, Derreth

Le groupe suivit la direction indiquée par Hiartok, laissant la carcasse de phoque sur place. La viande non encore dépecée et séchée serait gâtée rapidement avec tout ce sable. Mais aucun temps ne fut laisser au regret, Kaelik embarqua la viande qui n’avait pas encore eu le temps d’être parfaitement fumée, mais elle pourrait fournir de quoi manger sainement encore ce soir et le lendemain.

Ils essuyèrent encore d’autres rafales en cheminant vers la forêt. L’une d’elle failli jeter Derreth à terre, il n’était pas encore tout à fait remis de sa fatigue. De son côté Alatarielle semblait déjà avoir recouvert ses forces, et talonnais Hiartok qui ne se posait guère la question de savoir si son rythme convenais ou pas. Ce genre de préoccupation n’effleurant même pas son esprit. Et c’est les cheveux remplis de sables, leurs vêtements grattant la peau, et leurs bouches avec un goût de sable qu’ils atteignirent la forêt. Le lieux signifia encore une fois son étrangeté. Si la steppe avait rapidement succombé au sable. Seul le premier mètre de la forêt semblait avoir subit les assauts du vent. Non pas en raison du feuillage, qui n’était pas si touffu que cela, mais en raison d’un étrange phénomène qu’ils purent ressentir en arrivant. Lorsque les rafales soufflaient leur sable à l’intérieur des terres, le bois semblait émettre un léger courant d’air, qui, bien que doux et calme, semblait empêcher la tempête d’entrer trop profondément. Seul les sommets des arbres semblaient subir l’assaut.

Cela n’avait rien de naturel, et même Hiartok compris cela. Sur la grande plage, le vent semblait ne pas vouloir diminuer. Les rafales, bien qu’irrégulière semblaient se rapprocher, un coup de vent succédant à un autre. Et pendant leur courte marche, ils avaient aussi pu remarquer qu’elle semblait durer plus longuement.

Ils étaient maintenant à l’orée du bois, entre la tempête et la magie étrange venant des fourrés.





Moment: Début de soirée (environ 17h45)

Hilo

Il restait encore un peu d’eau lorsqu’il prit la direction de l’île, le vent avait soufflé tout l’après midi, et c’est au soir que l’eau s’était retirée. Le feu semblait avoir disparut, mais le marin était confiant, il y en aurait sans doute un le soir venu.

Le vent n’avait pas encore cessé, les rafales avaient laissés place à une tempête plus continue. Aucun oiseau ne semblait vouloir prendre son envol, et même les phoques semblaient s’être volatilisés. Ce qui n’était pas vraiment courant, surtout à en juger le nombre de squales dans les environs. Peut être avaient-ils rejoint l’autre bord de l’île? Marmonnant à lui même Hilo estima qu’il aurait en effet été bien plus pratique d’aborder de l’autre côté, à l’abri du vent.
Pour l’heure, il n’endurait que les embruns, il vit son dos rapidement trempé, et il s’estima heureux de ne pas avoir de blessure au dos car avec le sel qu’il devait y avoir, il se serait retrouvé au supplice.

Les premiers obstacles qui lui apparurent furent les sables mouvant, l’eau se retirant près des rochers est toujours dangereuse, mais une fois les récifs derrières lui, il n’avait plus grand chose à craindre. Il avait aussi remarqué sur les rochers ces poissons empoisonné dont la peau leur donne l’apparence du roc. Là encore il avait eu bien de la chance.

Il se trouva rapidement sur le sable dur et encore humide et froid. Pourtant déjà quelques grains s’envolaient, lui striant les jambes nues. La plage semblait petite avec la perspective. Mais le marin n’était pas dupe, et c’est d’un pas rapide mais mesuré qu’il franchis en une douzaine de minute le chemin le menant vers l’herbe la plus proche. Il constata toutefois qu’il était toujours à la merci du sable. La forêt lui fournirai peut être un abris?


carte

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Légende:
carré rouge : Derreth, Hiartok, Nice
croix jaune : Hilo (à 17h45)
Flêche bleue, courant observable
Noir: zonne inconnue
vert foncé: forêt
vert clair: steppe
gris clair: zone rocheuse, ou si sur plage, zone à récifs
jaune: plage, partie clair= recouvert à marrée haute, zone foncé = jamais recouvert, dunes de sable.

ls étaient arrivés à l'orée de la forêt dans ce qui semblaient être une zone neutre dans le combat entre le vent qui venait du large emportant des nuages de sables et ce vent étrange qui bien que léger et doux contrait parfaitement son opposant.

En partant du campement, la roublarde avez vu l'elfe prendre la viande qui n'avait pas encore était totalement fumée, et ne pu de nouveau admiré le calme des elfes quelque soit la situation. Elle avait pensé uniquement à mettre le groupe à l'abri et lui pensait déjà plus loin en préparant leur survie à long terme en prenant de quoi subvenir à leur besoin pour au moins de bon repas supplémentaire.

De plus sur le chemin, elle avait également pu constater avec joie qu'Alatarielle semblait avoir retrouvé tout ses moyens. Contrairement à Derreth qui était à bout de force et avait eut bien du mal à arriver jusqu'ici. En comparaison, les deux demi-orques semblait être en opposition l'un à l'autre. Hiartok était une force de la nature, simplet et semblant même presque innocent, alors que Derreth était chétif - pour un demi-orque - malin et, l'illuskienne en était persuadée, sournois. Quel groupe étrange, ils composaient là.

Regardant rapidement l'état du groupe et la réaction des éléments autour d'eux, elle réfléchit immédiatement sur la façon d'agir au mieux. Puis s'adressa au groupe :
- Je propose que nous allions nous mettre sur les limites intérieures de la forêt. Même s'il semblerait que les éléments nous force eux même à prendre cette décision, ce qui ne me plait guère, nous n'avons malheureusement peu d'autre choix. De plus, Derreth semble encore trop fatigué pour poursuivre plus en avant. Il serait préférable qu'il reste se reposer en arrière avec toi Alatarielle, le temps que Hiartok, Kaelik et moi allions explorer un peu plus cette forêt. Hiartok y a déjà pénétré et nous dirigera vers le point d'eau, Kaelik vous êtes sans doute celui qui connait le mieux la nature parmi nous et nous comptons sur vous pour nous dire ce qui vous semble naturel ou non dans cette forêt. Je pense que de tout façon, nous sommes déjà tous d'accord pour dire que ce vent venant de l'intérieur de celle-ci ne l'est pas du tout.

Puis se préparant pour l'expédition dans les bois, elle mit sa main dans la poche pour toucher l'anneau. Si il était vraiment relié à cette île, peut être réagirait il à ce vent mystérieux ou peut être que c'était même celui-ci qui le provoquer.

* Décidément quelle journée, moi qui comptait simplement rentrer dans cette guilde pour enfin m'épanouir, me voilà embarquée dans une folle histoire depuis ce matin.*

Nice se prépare à rentrer dans la forêt, elle garde la main sur l'anneau pour voir s'il réagit d'une façon ou d'une autre lorsqu'ils pénétreront dans celle-ci. Et bien sur, détection et perception auditive durant tout l'expédition dans la forêt