Escapade diplomatique, Début de quête pour Ivelios et Branick

Le Grugash attendit patiement que l'elfe lunaire ait finie ses explications avant d'intervenir. Selon lui il n'existait pas de plus grand honneur que de servir et respecter un élu de la nature. Leurs dons innés hérités de la terre elle même les plaçaenit et de loin au dessus du commun des mortels.
Jamais Ivelios ne porterait la main sur un druide sans une raison grave, et encore le ferait-il contraint et forcé. Les précisions de Linwëmine apportèrent joie et vigueur à l'elfe vert. Il était encore plus impatient de remplir sa mission maintenant qu'il en connaissait plus.
Il regarda tour à tour la prêtresse puis le guildmestre avant de prendre la parole de sa voie profonde.


- Chère cousine si des Druides veulent s'implanter ici en Haute-Forêt, que la Seldarine les benisse. Le fait qu'ils ne se soucient que de la protection de la nature montre bien leur sagesse et nous assure leur impartialité et leur efficacité. Les concepts de bien et de mal sont souvent subjectifs et pour ma part je ne les affectione guère. Celà est beaucoup trop "humain" et donc changeant à mon goût.
Il marqua une pause pour appuyer sa phrase, jettant un rapide coup d'oeil à Branick au passage. Les chants joyeux des oiseaux et le bruissement du vent dans les frondaisons meublèrent son silence.
C'est avec une ardeur renouvelée que je remplirais cette mission. Sois assurée que cet élu de la nature sera en sécurité avec moi; sa vie sera plus précieuse que la mienne et je dis cela sans détour, j'énonce simplement un fait.
Des jours radieux sont à venir si l'assistance de si puissants alliés nous est acquise.
Une fois son discours terminé, le Barbare regarda Isorion droit dans les yeux. L'intensité de se regard disait tout sur la volonté du novice à bien faire. Il commençait également à s'impatienter, ses jambes rapides avaient besoin de courir et ses bras puissants de s'activer. La relative oisiveté (si chère à ses insouciants cousins!) dans laquelle Ivelios était plongée depuis son arrivée au Saule commençait à lui peser, et l'envie d'une bonne chasse ou même d'un combat le démangeait de plus en plus.
Il ne faisait d'ailleurs rien pour le cacher et dansait presque sur place, ne pouvant s'empêcher de remuer et de balancer les bras.

Branick, à l'écoute de ces explications très explicites sur l'Enclave de l'Emeraude ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire. A présent il était clair que le rôdeur se jettera corps et âme dans cette quête à la préservation de la nature et à la gloire de Sylvanus. De plus les druides étaient des êtres que le jeune chondattien respectait grandement. En osmose avec la nature, tout comme lui, ces êtres étaient une énigme vivante pour certaines gens dont seul la ville leur étaient connu. Ces serviteurs de la nature s'avéraient très spirituels et ils étaient les seules et uniques détenteurs de bien des secrets du monde de Toril... Aussi, tel ne fut pas surprenant que le rôdeur s'embrasa de joie à l'idée de servir une cause qui était, sans le moindre doute, des plus nobles.

Le discours d'Ivelios eut pour effet de galvaniser le rôdeur d'une nouvelle énergie salvatrice, celui-ci avait à son goût bien parlé, les elfes étaient réputés pour leurs qualités d'orateurs... A présent, la dose d'impatience qui se propageait en lui prenait le dessus sur son sang-froid, et seul le goût de l'aventure et la cause de Sylvanus n'avaient d'importance. En ce jour où la brise légère du vent venait caresser le visage pâle du fougueux rôdeur et que le soleil, de sa lumière intense, illuminait avec vigueur les alentours de la Haute-Forêt, les deux novices de la Confrérie brûlaient d'impatience de faire leurs preuves et d'accomplir avec succès cette première mission sous l'insigne du Loup Argenté...

- Sylvanus m'en sois témoin: cet homme franchira les portes de Thüldae sain et sauf! Je mesure le poids de mes paroles et je supporte les responsabilités que j'endosse. Puis le rôdeur se retourna vers l'elfe vert et plongea ses yeux d'un bleu d'azur dans la profondeur des siens. L'ami, vous et moi formerons une bonne équipe!

Vingt-Sixième jour de La Chute des Feuilles dans l'Année de la Magie Sauvage
(26 Marpenoth 1372)

Lieu : Près de Thüldae,
Temps : Ciel bleu, soleil, légère brise
Moment : Entre 8h et 9h

MJ
Narration: Ivelios Ladon et Branick

défaut d’autres questions, Linwëline et les deux novices rebroussèrent chemin après les ultimes recommandations du maître de la confrérie. Tout au long du trajet de retour, la prêtresse de Labelas ne se détourna pas une seule fois pour regarder le grugash et le rôdeur et préférant rester seule avec ses pensées.

Une véritable barrière végétale entourait Thüldae et formait autour d’elle un rempart infranchissable protégeant ainsi la demeure des Gardiens Sylvestres de tout visiteur indésirable. Et pour ces mêmes visiteurs, l’’unique moyen de pouvoir passer au travers nécessitait soit la présence d’un gardien Sylvestre ou les habitants du saule qui seules connaissent les différentes entrées camouflées. Empruntant un long couloir feuillu surplombé de multiples arches fleuries, Linwëline avançait d’un pas rapide. Au dessus, les arbres, tels les voûtes célestes d’une cathédrale sylvestre, filtrant la lumière évanescente du jour, donnant à l’atmosphère quelque chose d’irréel. Au fur et à mesure qu’ils marchaient, la sensation d’être épiés de faisait de plus en plus intense, dissimulées dans les ombres, les sentinelles demeuraient de plus en plus vigilantes vigilantes au fur et à mesure qu’on approchait de la cité où trônait son cœur : Le grand et majestueux Saule Argenté.

Ivelios et Branick ne pouvait rester de marbre devant la beauté de la cité Sylvestre ni devant la magnificence du Saule qui dégageait une énergie si particulière. Le très large tronc d’un diamètre tout à fait honorable, s’élevait haut dans le ciel, son sommet disparaissant bien au-delà des frondaisons. Au niveau du sol se trouvaient les nombreuses activités indispensables à la vie de la cité sylvestre. Dans les larges racines des arbres alentours se nichaient des maisons mi-grottes végétales mi-constructions de bois qui abritaient les artisans et la plupart des commerces de la cité, de la sculpture sur bois à l’ébénisterie, de l’orfèvrerie à la poterie et bien d’autres talents exerçaient ici leurs arts avec brio.

Si de nombreux nids étaient creusés dans les branches inférieures du Saule, d’autres habitations étaient érigées dans les chênes plusieurs fois centenaires qui se trouvaient non loin du Saule. Ce dernier était agrémenté de dizaines de terrasses en plate-forme, installées à une dizaine de mètres du sol. Un second niveau de plate-forme situé à environ vingt mètres du sol abritait des boutiques raffinées et des lieux de promenade et de fête tandis que dans les cinq branches maîtresses battait le cœur de la cité, là où la confrérie prenait son essor.
Linwëline jeta un coup d’œil à la ronde tandis qu’ils traversaient la place centrale et se détourna vers les novices.

- Nous devrions partir d’ici peu mais auparavant, je dois préparer notre périple et voir si nos aquiliers sont prêts. J’espère que vous n’avez pas le mal de l’air chers novices, lâcha l’elfe de la lune avec un sourire avant d’ajouter quelques mots sur un ton plus sérieux. « Pendant que nous y sommes, veillez aussi à me faire part de vos besoins en équipement pour que je tenter d’y remédier. C’est le moment ou jamais.

Le fils Ladon avait dejà grandement apprécié la beauté de la cité lors de sa première venue quelques jours plus tôt. Mais même maintenant il restait ému par l'harmonie parfaite qui regnait entre la nature, les bâtiments et les habitants du Saule.
C'était un ensemble parfait qui ne saurait être complet s'il venait à manquer une des trois composantes de la cité.
Pour ce qui était du vertige, Ivelios ne l'avait pas et quand bien même y aurait-il été sujet il n'en aurait rien montré. Certes, il n'était point habitué à vivre dans une cité à plusieurs dizaines de mètres du sol: les siens vivaient dans des campement simples mais pratiques et aisément mobiles en cas de péril. En revanche il avait pour habitude de dormir dans les arbres lorqu'il partait seul en expédition et que la force du nombre n'était plus là pour assurer protection et sentinelles.


- Ta sollicitude me touche Linwëline. Je ne suis point sujet au vertige et à bien y réfléchir je n'ai jamais entendu parler que notre peuple pouvait en être atteint.

L'elfe vert resta pensif pendant quelques secondes alors qu'un léger sourire ourlait ses lèvres fines.

Quoiqu'à bien y réfléchir les elfes dorés, étouffés dans leur propre orgueil et ayant perdu tout contact avec la nature dans leurs austères cité de pierre sont sans doute désormais plus proches des Nains que de nous autres.
En ce qui concerne l'équipement je te remercie, mais je ne pense pas que nous aurons besoin de grand chose à part assez de rations de nourriture pour eviter de perdre du temps à la chasse ... et déclencher l'ire de mes parents locaux.
De plus j'ai cru comprendre que la mission était urgente et demandait de la discrétion. Aussi la célérité sera requise.


Ayant fini de s'exprimer de sa belle voix grave, le Sy'Tel'Quess s'appuya à la rambarde de la plate-forme qu'il occupait pour contempler longuement le reste de la cité sylvestre. Il était pressé de partir mais contenait son impatience en abreuvant son esprit de douces images. La rêverie elfique lui permettrait de revivre encore et encore cette contemplation et rien que cela valait la peine de rester patient.

¤ Thüldae... Le berceau de la Haute-Forêt, la fièrté de la Confrérie, la splendeur de la communauté sylvestre... Et à présent, une image à jamais gravée dans mon esprit, image de toute une harmonie, d'un grand respect de la nature, d'une osmose parfaite et... du massif et féerique Saule argenté... Bien trop de magie pour une âme errante tel que moi! ¤

Le jeune Branick, stupéfait de toutes les splendeurs qu'il avait sous les yeux, ne savait ou donner de la tête... Son esprit entièrement monopolisé par la magnificence de l'idyllique cité sacrée, avait perdu, l'espace de quelques instants, sa vivacité naturelle affectant grandement son efficacité...

¤ Je viens de voir en une poignée de minutes ce que je n'ai jamais vu en vingt et une années... ¤

Quelque peu hébété et plus que jamais galvanisé, le rôdeur tendit son oreille fine lors de l'annonce de la charismatique prêtresse de Labelas. Le départ tant attendu ne devait se faire long à compter de l'instant même ou Linwëline prit la parole, et c'est ainsi que l'impatient chondattien se mit à faire les cent pas dans la vaste salle surplombant la cité sylvestre. Prenant véritablement conscience que celui-ci, sortant de son fastidieux exil, s'abandonnait à une cause qui allait donner un sens à sa vie, ne put s'empecher de laisser naître une larme au bord de ses yeux pétillants d'émotions, larme qui, pour l'elfe vert et la prêtresse, était la signification que derrière un être robuste et froid se cachait un homme sensible et mystérieux : traits de caractère que le vagabond faisait tout pour cacher...

- Pour ma part j'ai tout ce qu'il me faut... Je suis fin prêt à partir, néanmoins il est vrai qu'il serait judicieux de penser aux rations de nourriture qui nous écarterons d'une perte de temps inutile...

Branick, après s'être exprimé, rabattut sa capuche sur son visage ne laissant paraître qu'une petite moitié de sa figure défigurée par tants de remous émotionnels, puis préféra attendre patiemment le retour de la dame elfe plutôt que d'entreprendre une quelconque balade de santé dans les couloirs de la belle Thüldae.

Vingt-Sixième jour de La Chute des Feuilles dans l'Année de la Magie Sauvage
(26 Marpenoth 1372)

Lieu : Près de Thüldae,
Temps : Ciel bleu, soleil, légère brise
Moment : Aux alentours de 8h.

MJ
Narration: Ivelios Ladon et Branick

velios et Branick ne s’attendaient certainement pas à ce que voulait dire la Gardienne de l’Harmonie par le mal de l’air mais ils allaient le comprendre rapidement. elle passa rapidement commande de quelques rations de survie et deux ou trois petites choses avant de commencer l’ascension du Grande Saule suivit de prés par les deux novices. Ils passèrent sans encombre deux sentinelles qui faisaient le guet pour parvenir à une immense plateforme où piaffaient d’impatience deux immenses créature que le grugash comme le rôdeur identifièrent aussitôt comme étant des aigles géants adulte. C’était la première fois qu’ils voyaient de telles créatures de si près. Près deux, deux aquiliers, des elfes des bois, vérifiaient avec une attention non feinte le plumage de ces animaux. Linwëline laissa quelques secondes à l’elfe vert et à l’humain pour réaliser ce qu’ils voyaient avant de prendre la parole d’une voix mélodieuse.

- Ces aigles se nomment Ekan et Léril, deux aigles géants qui avec leurs deux autres frères et soeurs forment en quelque sorte notre force de frappe aérienne si je puis dire.

La fierté pouvait s’entendre dans les paroles de l’elfe argenté car le hasard avait voulut que des gardiens errants au cours d’une patrouille près des Monts Etoilés. Les cadavres déchiquetés de deux aigles, un mâle et une femelle avaient attirés l’attention des Gardiens, ils avaient enquêtés et découvert dans l’aire désertée du couple du rapace quatre aiglons à peine sortis de coquilles blanchâtres tachetés de brun, un nombre extrêmement rare chez cette espèce. La confrérie avait alors procédé à leur rapatriement vers Thüldae, ce qui avait été épique au souvenir de la prêtresse. Moenna s’était occupée ensuite de leur dressage. Avec un talent redoutable et surtout avec patience. Désormais, les quatre aiglons étaient devenus adultes et étaient devenus des atouts pour les Gardiens Sylvestres.

- Vous comprenez maintenant pourquoi je vous demandais si vous aviez le mal d’ air ? interrogea Linwëline avec une moue amusée…

Une fois remit de ses émotions, les idées claires, le rôdeur, après le retour de la prêtresse de Labelas, entreprit avec son compagnon de fortune l'ascension du merveilleux Saule Argenté. Branick, franchissant une plate-forme d'altitude, vit ce qu'il ne s'attendait en aucuns cas à voir... S'arrêtant sous le coup de la stupéfaction, le rôdeur, les yeux grands ouverts, fixait profondément et avec admiration les deux belles et gracieuses créatures qu'il avait sous les yeux... Presque machinalement il énonça à haute voix le nom qui définissait ces deux merveilles de la Nature...

- Deux aigles géants!!! Sylvanus m'en sois témoin, deux aigles géants! Cela faisait si longtemps que j'eut l'occasion d'en voir!

Ebahi par de telles créatures, le rôdeur, affichant un sourire si sincère que l'on ne pouvait douter de ce qu'il ressentait à cet instant même, écoutait attentivement parler Linwëline...

- Ekan et Léril? Ils portent si bien leurs noms! Je me dois de l'avouer... ce n'est guère une négligeable force aérienne dont vous disposez-la! Bien au contraire...

Méditant sur les dernières paroles que l'elfe prononça, le jeune chondattien, non sujet au vertige, bouillonnait d'impatience de monter les deux aigles, annonçant le début de sa toute première mission en tant que novice de la confrérie. Gradé du Loup Argenté, Branick se voyait déjà braver les flammes ardentes des ennemis de la nature et triompher à la gloire de Sylvanus.

- Je comprends mieux à présent... Mais n'étant sujet au vertige, me voilà prêt à partir! Avec votre signal bien entendu! se retournant vers l'elfe vert, Branick, d'un sourire amical, reprit Prêt?

L'ascension se passa sans emcombre pour le petit groupe. Ivelios n'était pas mal à l'aise bien qu'il n'ait pas l'habitude de se retrouver si haut. Il s'attendait presque à ce que l'humain tremble de peur et les ralentisse mais à sa grande surprise il n'en fut rien.
Cet homme avait le pied sûr et le coeur bien accroché. C'était déjà ça.
Arrivé en haut l'elfe vert contempla d'un oeil expert les deux céatures ailées. Deux magnifiques spécimens d'elfes géants adultes. Leur plumage soyeux et fourni était brillant tout comme leurs pupilles.
Leur envergure et leur musculature témoignait du soin qui avait était aporté à leur dressage. C'étaient vraiment là de belle créatures qui dégageaint une véritable sensation de puissance que le combattant Grugash admirait.

- Ils sont magnifiques ...

Le N'shalymcanis n'avait pas besoin d'en dire plus; d'ailleurs les mots étaient bien trop traîtres et dérisoires pour exprimer les sentiments profonds.
Il se contenta de s'approcher doucement des aigles, répondant au Chondatien dans un soufle.

- Je n'ai jamais étais aussi prêt jeune humain.

Puis, se tournant vers sa cousine argentée, la voix empreinte d'émotion l'elfe sauvage s'exprima un leger sourire aux lèvres.

- Voilà bien une agréable suprise. La vitesse ne sera plus un problème désormais.

Vingt-sixième jour de La Chute des Feuilles dans l'Année de la Magie Sauvage
(26 Marpenoth 1372)

Lieu : Près de Thüldae,
Temps : Ciel bleu, soleil, légère brise
Moment : 8h-8h30.

MJ
Narration: Ivelios Ladon et Branick

orce de frappe était sans doute une phrase un peu exagérée venant de la part de l’elfe de la lune mais il était vrai que la présence de quatre aigles géants était un avantage certain pour la confrérie. Même s’il faudrait des années pour que Thudaë et la confrérie retrouve son prestige d’antan, petit à petit, les gardiens Sylvestres reprenaient avec fierté leur place en Haute-Forêt, sous l’impulsion des habitants du Saule, des Gardiens et de ses novices. Outre ses missions de protections, la guilde tirait principalement ses revenus d’exportation de produit issus de l’artisanat grugash, mais aussi possédait entre autre quelques guides forestiers qui permettaient à la guilde de tirer quelques revenus substantiels. Et ces aigles contribuaient bien à l’essor de la confrérie en permettant à ses membres d’agir plus loin et d’intervenir plus rapidement. Linwëline n’en était pas peu fière. Alors qu’elle allait prendre la parole, une elfe de la lune apparut sur la plateforme qu’elle reconnut immédiatement. Elle lui adressa un signe de la main.

- Voilà celle qui a dressé nos aigles, je vous présente…

Linwëline suspendit cessa de parler en voyant l’air sombre de la belle Teu’Tel’Quess lorsqu’elle arriva à sa hauteur, elle sentit son estomac se nouer.

- Que se passe-t-il Moenna ?

L’elfe de la lune parla et en entendant ses paroles, la Gardienne de l’Harmonie sentit tout son être se raidir.

Moenna Tinyldor

- Isòrion te réclame immédiatement au Hall des Voyageurs avec les deux novices. un message d’Azur'ael vient d’arriver à Thüldae et laisse entendre qu’elle a besoin d’aide le plus rapidement possible. Nous devons dépêcher sur place des renforts au Pic de la Dame. -------------------- Moenna Tinyldor : Grande et dispose d'une musculature impressionnante, elle garde pour autant la beauté et la vigueur des elfes de la lune. Les cheveux brun clair descendent en cascade jusqu’au milieu de son dos et son souvent attacher simplement. Ses yeux couleur vert pailleté d'argent ressortent sur la peau plus foncée de son visage à l’ovale parfait. Prêtresse de Maïlikki et Cavalier des Vents, elle a en charge la fauconnerie de Thüldae. Elle est aussi l'instigatrice des Gardiens des Vents. Elle est de nature avenante, mais elle garde une profonde tritesse en elle. Gardienne de l’Harmonie, elle seconde Linwëline avec une efficacité redoutable.

Le sang de Linwëline ne fit qu’un tour. Elle connaissait assez bien la première Dame des Mystères pour savoir qu’elle n’était pas du genre à lancer un tel appel sans raison. Isòrion avait raison, il fallait répondre à cet appel dans les plus brefs délais.

- Très bien, nous y allons.

Elle jeta un regard en biais aux deux novices et dans un souffle.

- Venez, suivez-moi.

Détachant à regret son regard des deux êtres aillés, le Grugash suivit sans un mot La Gardienne de l'Harmonie. Son visage, plus habitué aux sourires était emprunt d'inquiètude. La situation devait être grave.
Un des membres de la Confrérie demendait de l'aide et il fallait agir le plus vite possible.
Protéger les siens: voilà une chose que le Barbare comprenait tout à fait et dont il savait s'acquitter avec dévouement. Le Sy'tel'Quess se serait bien entretenu avec la dresseuse d'aigle, lui-même s'y connaissant quelque peu. Il avait élevé plusieurs des fauves de sa tribu natale, et les avoir quitter avait été un réel déchirement.
Mais le temps n'était pas aux discussions plaisantes; une fois le problème résolu, des discussions insouciantes pourraient reprendre.

¤ A bientôt nobles aigles géants, nous aurons l'occasion de faire plus ample connaissance.¤

- Allons Branick hâte toi, la confrérie à besoin de nous.

Sur ces paroles, l'elfe sauvage accéléra l'allure de ses grandes foulées pour se retrouver à la hauteur de Linwëline.