Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> ۝ Le Fâcheux et l'Imprévu ۝, (Début de quête pour Nice Dirinnac)
écrit le : Mardi 26 Février 2008 à 12h44 par Jebeddo
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NARRATION

Deuxième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (2 Flammerige 1372)
Lieu : Luskan
Temps : Ciel Nuageux, vent léger.
Moment : Matin environ 11h00



Nice [bluff] 4(1d20) + 5 +1(bonus md) = 10 vs Bedwin [psychologie] 11 (1d20)+? = ? [échec]
Nice [persuasion] 14(1d20)+1+1 (bonus MD)= 15 vs Bedwin [volonté] 11(1d20)+?=? [réussite]


Bedwin fut quelque peut surpris par les propos de Nice, son visage oscilla entre l'amusement, l'agacement et la colère, pour finalement revenir à l'amusement. Aussi lorsque l'humaine eu fini de mettre en place son plan, c'est avec un ton amusé que le mage repris la parole. Même si une légère pointe d'agacement perça au travers des mots.

- Votre commission attendra bien la fin du repas non?» Puis il repris un ton plus bas. «Quand à mes "amis" je sais bien qu'ils veulent me jouer un mauvais coup. Laissez ces sots tenter de me voler ma puissance, j'ai trop de coups d'avance sur eux pour qu'ils ne puissent m'atteindre. En outre cela fait longtemps qu'ils jouent ce petit jeu de mesquin. Mais je pense que vous expliquer la situation ne serait que trop complexe pour votre esprit de camaraderie barbaresque. C'est peut être bien la chose qui fut perdu par la civilisation, la camaraderie.»
Puis reprenant un ton de voix plus haut, avec une pointe d'ironie et de sarcasme il continua plus haut.« D'ailleurs il semblerait que sur ce point là aussi vous commenciez à vous civiliser.»

Laissant un instant la phrase en suspens ainsi que son effet et les implications sous entendues. Il n'avait vraisemblablement pas saisi sur quel sujet elle avait menti, mais il était maintenant clair qu'il avait un doute sur l'honnêteté des propos qu'elle avait tenue. Quand à savoir ce qu'il avait cru, ou ce qu'il avait décelé comme mensonge, l'humaine n'aurait su le dire. Puis, Bedwin repris un sourire un peu plus acide que celui déjà peu franc de ses précédentes interventions.
- Les petits oiseaux comme vous finissent souvent par rejoindre les charognards, s'ils n'y prennent pas garde. Je suis peut-être puissant, mais vous vous avez la chance que je ne puisse utiliser mes sorts de charmes.»
Puis prenant un air plus calme, comme s'il avait décidé de passer outre certaines choses. Il indiqua la direction d'une échoppe de vêtements de son bras et commença à s'y diriger. Ses manières étaient toujours aussi brusques et indiquaient clairement qu'il se souciait plus de lui-même que d'autre chose, toutefois on percevait ses efforts pour jouer une comédie de bonne manière.

-Mais passons outre ces sujets bien tristes, et choisissons vous des vêtements plus appropriés à la vie citadine. Au passage vous ne m'avez toujours pas donné votre nom.»

Le magasin vers lequel il se dirigeait était immense et fort bien décoré. Le bâtiment possédait un étage, qui surplombait la rue. Le rez de chaussé étant renfoncé sous des arcades, la pierre utilisée était de couleur claire, à l'opposé le bois des charpentes était très sombre, le tout donnant de merveilleux contraste. Les jours de grand soleil ce magasin devait se réveler encore plus élégant à observer. Un merveilleux vitrail servait de fenêtre à l'étage. Tandis que sous les arcades étaient exposées quelques modèles en tissus de bonne qualité. Mais au travers de la grande porte on pouvait observer à l'intérieur de nombreuses robes superbement taillée et dont les tissus miroitaient presque jusque l'extérieur.



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écrit le : Mardi 26 Février 2008 à 22h48 par Nice Dirinnac
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orsque Bedwin eut finit de s'exprimer en montrant son léger mécontentement suite à son essai de le convaincre d'aller à l'auberge du "Sabre d'abordage", Nice partit d'un fou rire comme elle n'en avait plus eu depuis fort longtemps. Décidément cet homme était loin d'être bête et il faudrait vraiment la jouer très fine pour réussir à le manipuler. Pas étonnant qu'il puisse ainsi s'imposer à ses comparses. Lorsqu'elle réussit à calmer son rire, elle lui répondit d'un air amusé.

- Messire Bedwin, vous êtes décidément remarquable. Et je suis réjouis de voir que mes jeux de semi-vérité ne fonctionne point sur vous. Je suis plus que lasse des imbéciles qui tombent régulièrement dedans. Je n'en attendais pas moins du futur major de promotion de l'école de magie. J'espère au moins que la fin de ce petit jeu, vous a plus autant qu'à moi.

Puis lui prenant le bras commença à se diriger vers le magasin.

- Vous avez raison, l'aubergiste pourra bien attendre quelque temps après moi, après tout il ne bougera pas de son auberge.

Nice espérait qu'elle avait ce petit temps devant elle. Le pouce ne lui avait pas dit qu'il fallait qu'elle se presse, mais son ton montrait bien qu'elle ne devait pas avoir non plus d'une journée devant elle, il lui faudrait donc aller au "Sabre d'abordage" au plus tard dans l'après midi. Revenant au présent et à son compagnon, elle chuchota cette fois avec un air plus que sérieux.

- Ceci dit même si vous avez plusieurs coups d'avance, vérifiait tout de même que Felds ne vous ai rien fait ou pris durant ses pseudo excuses.

Puis s'arrêtant, elle se tourna vers l'étudiant en magie l'air gêné. Elle ne s'était toujours pas présentée à lui, elle qui lui avait dit qu'il manquait de manière, voilà qu'à présent, c'était lui qui lui faisait indirectement la morale. D'un air désolé, elle s'excusa auprès de lui.

- Mais vous avez raison, j'ai commencé un petit jeu avec vous sans même m'être présentée. Sur ce coup ci, c'est moi qui manque totalement de civilité et je m'en excuse. A croire que je suis encore loin de m'être suffisamment intégrée à la vie citadine.

Nice ne voulait pas lui donner son véritable prénom, mais elle savait que l'homme était doué pour déceler les mensonges, il lui fallait donc bien choisir ses mots, afin de lui dire une vérité incomplète.

- Mon vrai nom, je l'ignore étant orpheline. Mes compagnons barbare m'appelaient "la flèche", pour ma vitesse et la précision de celle-ci. Mais pour une cité comme celle de Luskan et pour vous, il faut un nom qui convienne mieux.

Jusqu'ici, elle ne lui avait dit aucun mensonge, elle ne connaissait effectivement pas son véritable nom puisque Nice Dirinnac était le prénom et nom que lui avait donné Elvith lorsqu'elle était enfant. Elle fit mine de réfléchir à un prénom à lui offrir, puis regarda Bedwin et trouva une meilleur idée qui lui éviterait un mensonge.

- Peut être voudriez vous me choisir un prénom et un nom au moins je serais certaine que celui-ci vous plaise. Mais je vous prie, pas de "de Galynèdes" en nom» Dit-elle en souriant. «Celui-ci serait déplacé, du moins pour le moment. Mais peut être l'avenir pourra en décider autrement qui sait. Je dois avouer que même si notre rencontre fut brutal, vous avez fait beaucoup d'effort sur vos manières depuis ce qui flatte beaucoup l'humble barbare que je suis»

Se laissant de nouveau guider vers le magasin de vêtement, elle se délecta de cette rencontre certes impromptu, mais au combien amusante et enrichissante. Elle pourrait en apprendre un peu plus sur la vie de ses mages et du coup de la confrérie de arcanes, aussi bien par les dire de Bedwin ou par les agissements entre lui et ses compères. Et qui sait, elle pourrait peut être par ce biais avoir un petit plus avec ses quelques renseignements, afin de s'intégrer complètement à la guilde des Exilés. Ou même mieux avoir à l'avenir un "ami" au sein même de cette confrérie.



 
 
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écrit le : Mercredi 05 Mars 2008 à 21h00 par Jebeddo
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Deuxième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (2 Flammerige 1372)
Lieu : Luskan
Temps : Ciel Nuageux, vent léger.
Moment : Matin environ 11h00



Le mage garda fière allure alors que Nice riait aux éclats, ainsi que tout le long de la discussion. La menant dans le magasin, il s'arrêta un instant devant la porte d'entrée pour écouter la fin de ce que la jeune femme avait à lui dire. Il ignora royalement le conseil de Nice, ne regardant pas même un instant ses objets magiques. Puis d'une manière digne il ajoutât.

- Il est vrai en effet que les débuts de cette rencontre étaient un peu brusques. Enfin je ne vous en tiendrais pas rigueur puisque vous avez démontré plus de courtoisie et de civilité entre temps. Quand à votre nom, hum j'hésite, je vous nommerais bien Isis en référence à cette déesse Mulhorandi, déesse de l'amour de l'amour et de la magie. Mais non, cela ne vous sied pas. Peut-être Danaé, une barbare légendaire, oh une histoire sordide de l'est du Narfell, une femme Tuigan qui aurait mené une révolte. Elle a certes perdu, mais sa révolte est encore contée… Hum oui je pense que ce nom peut vous aller comme un gant.

Si le choix des noms était exotique et plaisant, le ton de la voix était suffisamment élevé, sans être trop fort, pour que quiconque passant par là puisse admirer la culture du jeune mage. En effet, connaître des histoires du Narfell, ou les divinité Mulhorandi, des endroits que Nice avait seulement entendu évoqué une fois ou deux, démontrait une connaissance étendue. Une fois le nom donné il la fit entrée avant qu'elle ne pris la parole. De toute évidence il avait joué son coup, sa vaste connaissance démontré à qui voulu l'entendre n'avait pas à souffrir de réponse. Mais tout cela était masqué par des gestes calculé, faussement attentionné et excessivement délicat. Mais ce fut le marchand qui vint interrompre toute possibilité de discussion. Le ventre légèrement rebondit, la moustache grise et fine, et la tenue irréprochable pour une invitation à la table d'un prince, voici les premiers détails que la jeune voleuse put observer. Ses yeux noirs fixèrent avec joie Bedwin puis se posèrent un instant sur Nice. Mais visiblement elle importait peu au marchand, qui la voyant vêtue à la mode barbare, sac à l'épaule et tatouage au visage, failli esquisser une moue de mépris.

- Monseigneur de Galynèdes, que me vaut votre venue? Je voit que vous êtes accompagné, ce sera une tenue pour vous ou pour madame? Ah aujourd'hui nous avons de la soie Shou, une merveille. Mais je n'en ai encore rien fait, je vous en réserve une tenue? Pourpoint, gants, chemise, et chausse comme d'habitude?

-Ah mon cher Monsieur Arigean toujours aussi disposé. Et bien soit pour la tenue en soie de shou, on m'en a mainte fois vanté la légèreté, cela me convient. Mais aujourd'hui il me faudrait une tenue pour madame Danae, montrez moi vos tenue de bal, il ne nous en faudra qu'une seule. Arrangez vous pour mettre cette demoiselle au mieux de sa valeur.

Le marchand posa a nouveau ses yeux noir sur Nice, mais cette fois ci c'était différent. Comme s'il négligeait l'apparence il ne regardait plus que le corps qu'il devinait sous les vêtements. Enumérant la couleur des cheveux, des yeux, et des tatouages, le teint de la peau, la longueur des cheveux,… Puis plongeant un regard dans ses articles il les invita à se diriger vers la pièce d'essayage. Au même instant, les trois amis de Bedwin entrèrent, le marchand les salua, mais comprenant qu'ils n'étaient là que pour accompagner les délaissa rapidement, parant chercher les robes à essayer.

Il revint les bras chargés, les robes étaient principalement de couleurs bleue, vertes, ou bien mauves. Les décorations de chacune étaient argentée, et la dentelle souvent grise ou rouge. Nice ne put que s'émerveiller de la qualité des tissus et des coupes des robes présentée sur les mannequins.


- Bien commençons l'essayage. Dit le marchand en claquant des doigts, deux femmes entrèrent, de toute évidences elles étaient là pour aider Nice à essayer les tenues.



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écrit le : Mercredi 05 Mars 2008 à 23h15 par Nice Dirinnac
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urant le discours de Bedwin pour lui choisir un prénom, Nice remarqua qu'il aimait montrer ses connaissances. Elle aimerait au cours de ses futurs voyages en apprendre autant que lui, mais surtout de vivre ces aventures plutôt que de les compter.

¤Mais pour cela, il te faudrait déjà de sortir de cette masquarade¤ Se dit elle en souriant intérieurement.

Puis elle constata qu'il était aussi bête qu'intelligent, en refusant de suivre son conseil et de vérifier ses effets. Plus cela aller, plus elle pensait que s'attirer les faveurs de cet homme ne la servirait pas longtemps car il se ferait posséder un jour par l'un de ses comparses. Décidément, elle n'en était que plus heureuse d'avoir été attirée par les Exilés plutôt que par ses vaniteux de la confrérie.

Lorsqu'ils pénétrèrent dans le magasin, Nice ne fut émerveillée de voir tant de beau tissus et vêtements. Jamais, elle n'aurait imaginé pouvoir porter ce genre de robe ou autres étoffes faite de tissus si précieux. Lorsque le marchand la regarda avec dédain, elle ne fut guère surprise. Une barbare dans un tel lieu ne pouvait faire que tache, mais peu lui importer. Au moins cette rencontre, lui permettra de jouer à la princesse quelques instants.

Puis suite à la conversation des deux hommes, le marchand la regarda de nouveau. Et là, Nice fut surprise, c'était la première fois qu'un homme la regardait ainsi. On l'avait déjà observer avec dédain lorsqu'elle se déguisé en mendiante, avec peur ou dédain lorsqu'elle se faisait barbare, avec un esprit lubrique, voir pervers lorsqu'on regardait ses courbes, mais le marchand la détailler d'une façon tel qu'on aurait dit qu'il la considérait comme une simple poupée avec laquelle il allait jouer. Cela la déstabilisa quelque peu, mais surtout la rendit presque furieuse pour une raison qu'elle ne comprenait pas.

Le temps que le marchand aille cherche de quoi la revêtir, Nice observa les trois compagnons afin de se tenir prête en cas de mauvais coup de leur part et essayer de savoir quel tour, ils avaient bien plus jouer. Ce faisant, elle s'adressa à Bedwin :


- Je vous remercie pour se magnifique prénom qu'est Danaé, même si je dois avouer que je ne connais pas sa légende. Peut être accepteriez vous de me la compter durant la journée?

Puis voyant le marchand revenir avec ses robes, elle remarqua les liserés or et argent des robes. Et ne put réprimer un désir de posséder une cape ou une capuche aussi belle.

- Pardonnez moi Monsieur Arigean, mais auriez vous une cape avec capuche noir avec un tel liseré également? Je les trouve réellement sublime.

Nice vit les deux femmes arrivaient, sans doute pour l'aider à mettre ses tenues. Avant même qu'elles arrivent à elle, elle déposa son sac à dos par terre et se mit à ôter son armure, qu'elle déposa au dessus de son sac. Puis, elle retira également sans gène sa cotte dévoilant son buste et ses formes. Les tatouages de son visage se prolongeaient sur son corps et ses bras, épousant parfaitement les formes de l'humaine.

Nice laissa alors, les femmes s'approchaient et l'aider à essayer les robes. Elle devait bien s'avouer qu'elle n'en avait jamais mit de la sorte. Et sans l'aide de ces deux femmes, elle aurait pu se couvrir de ridicule en essayant de les mettre maladroitement. Elle en essaya plusieurs, tout en gardant un œil sur les trois comparses de Bedwin. Elle ne pouvait que se méfier d'eux tant qu'elle saurait pas ce qui s'était joué plutôt. Durant l'essayage, sa préférence alla à une robe verte et or, légèrement ouverte au niveau des jambes lui laissant ainsi toute l'aisance dans ses déplacements et surtout restant assez ample pour qu'elle puisse caché une de ses dagues sous celle-ci.


- Bedwin, puis je prendre celle-ci? Je la trouve ravissante et de plus je me sens parfaitement à mon aise dedans. Ainsi, si nous venons à danser ensemble, je serais moins gourde que dans celles où je me trouve trop à l'étroit et aucunement libre de me mouvoir aisément.
En plus, si Monsieur Arigean trouve une cape comme celle que je lui ai demandé. Elle épousera à ravir l'ensemble, me rendant assez belle, je l'espère pour paraitre à vos cotés.» Puis se rappelant que c'était Bedwin qui allait surement payer tout cela. Elle prit un air gêné «Enfin..., si cela ne vous dérange point que je prenne une telle cape en plus de cette somptueuse robe?



 
 
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écrit le : Mercredi 12 Mars 2008 à 11h08 par Jebeddo
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Deuxième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (2 Flammerige 1372)
Lieu : Luskan
Temps : Ciel Nuageux, vent léger.
Moment : Journée environ 11h20



Au moment où elle avait commencée à se changer devant tous, les femmes la poussèrent délicatement derrière le paravent. Beaucoup des personnes présentes firent une moue gênée et choquée, ainsi que réprobatrice. Mais la suite des essayages se passa à merveille, chacun s'extasiant devant le changement radical entre l'apparence barbare de la tenue de cuir, et celle plus civilisée des belles robes de soirée.
Pendant le temps de l'essayage, un des "amis" de Bedwin s'entretint avec lui un long moment. Visiblement l'affaire était sérieuse car ils discutèrent assez longtemps à voix basse, un air grave affiché au visage. Mais Nice n'eût pas le loisir d'observer la scène car très rapidement on la repassait derrière un paravent avant de la refaire sortir devant tous et devant un miroir.

La robe qu'elle avait choisie était merveilleusement agréable, et peu serrée au corsets contrairement à certaine précédentes. On lui appris que le tissus était du coton filé avec un peu de moire, ça la changeait du coutil rêche, ou de la laine. La robe bien qu'ouverte gênait tout de même un peu ses mouvements, mais craignant qu'un mouvement trop brusque ne déchire l'ensemble elle fit très attention. De longs gants remontaient dépassant ses coudes, mais laissaient au main toute leur agilité et presque toute leur sensibilité.

Pour la cape, Monsieur Arigean ne se fit pas prier et partit immédiatement. Bedwin avait vaguement acquiescé, et tous étaient présents dans la salle, la discussion entre Bedwin et son ami avait cessé, tous la regardaient elle. Les deux servantes qui l'avaient assisté à l'essayage rassemblèrent ses anciennes affaires avec une moue de dégoût gardant les bras tendu pour éviter d'être trop proche de ce qu'elle devait certainement jugé sale et impur. On mit l'ensemble de ses affaires dans son sac que l'on posa près d'elle.


- Ah mais quel excellent choix ma chère, cette tenue vous va à ravir, et vous rayonnez presque dans cette tenue. Peut-être vous prendra-t-on même pour une grande dame, ah ah, ce serait amusant.
Bedwin affichait un large sourire, et un air tranquille très opposé au regard qu'il avait lors de sa discussion avec son "ami". Et pourtant il semblait franc, peut-être avait-il écarté ou oublié ses soucis, à moins qu'il ne soit un très habile menteur. Elle n'en savait rien, et il ne laissait paraître aucuns indices.

Arigean Tardait. Et un court instant elle se sentit bizarre, mais l'impression passa aussi vite qu'elle était venue.




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écrit le : Jeudi 13 Mars 2008 à 17h36 par Nice Dirinnac
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lors qu’elle voulait rester à l’œil les 3 étudiants en magie, Nice fut obligée à son grand désarroi d’aller se mettre derrière un paravent. Elle qui adorait avoir de l’espace et l’air effleurer son corps se retrouver dans un magasin ou nul air ne passait et en plus derrière un paravent ou l’espace était confiné, elle détesta véritablement chaque passage derrière celui-ci. La pudeur devait être sans doute un défaut de la civilisation, jamais elle ne s’était cachée auparavant pour se changer. Et ceux qui avaient essayé d’en profiter pour se rincer l’œil, n’en étaient que plus simples à séduire et par conséquent abuser ensuite. Cette pudeur maladive l’énerva au plus au point lorsqu’elle constata que Bedwin était en train de s’entretenir avec l’un de ses comparses à voix basse et qu’à cause de ses multiples aller retour derrière ce fichu paravent, elle ne comprit traître mot de leur échange.

De plus, lorsqu’elle trouva enfin la robe dans laquelle, elle serait libre de ses mouvements. Même si pour l’instant elle la gênait encore légèrement, Nice savait qu’en cas de besoin, elle se déchirerait pour la laisser bouger à son aise en cas de combat. Les deux hommes avaient terminaient leur entretien, du coup la roublarde ne savait pas du tout de quoi il retournait. Alors que tout cela l’avait déjà passablement exaspérée, le fait que les deux femmes se permettent de toucher à ses affaires et de les ranger dans son sac, la fit bouillir de rage. Les gens semblaient avoir de la pudeur pour ce qui était de voir le corps nu d’une personne, mais ne gênait en rien le fait de toucher leurs biens personnels sans autorisation.

Nice était chauffée à blanc, même le compliment de Bedwin sur sa tenue lui passa presque au-dessus sans la toucher. Surtout que lui qui jusqu’à présent c’était montré méfiant envers la roublard, semblait maintenant être tout à son aise. Elle aurait parié que la discussion de tout à l’heure était importante et peut être même que cela la concernait directement. Cela expliquerait le changement radical de comportement de Bedwin à son égard.

Elle était tellement sur les nerfs suite à l’accumulation de ces multiples désagréments, qu’elle décida de passer ses nerfs sur le pauvre marchand qui n’était toujours pas revenu avec la cape qu’elle lui avait demandée. Elle remercia rapidement Bedwin et commença à réprimander la lenteur du marchand.


- Merci de vos compliments mon cher Bedwin, j’espère ainsi plus présentable à vos cotés. » Puis sur un ton casant. «Mais je le serais peut être plus, si ce marchand rapporte un jour une cape comme je lui ai demandé. Il me semble qu’il a du se perdre …

Alors qu’elle allait continuer sa tirade sur le dos du pauvre Arigean, elle sentit une impression bizarre. Jamais elle n’avait ressentit une telle chose auparavant. Ce fut peut être du au fait de son énervement ou à la précédente discussion qu’elle avait aperçue tout à l’heure, mais elle fut persuadée que cette sensation était du à une intervention magique sur sa personne. Bien qu’elle ne connaisse que très peu les différents sorts que la magie peut posséder, elle avait déjà subit certains de la part du shaman de la tribu après qu’elle se soit fait prendre à faire des  bêtises  sous sa tente et elle n’aimait guère cela. Elle se pencha vers son sac et plongea ses mains dedans, elle dissimula discrètement une dague dans un de ses gants et prit l’autre à la main. Et la pointa vers les deux acolytes de son bienfaiteur et se dirigea vers Bedwin le regardant avec tendresse. Elle tendit la main vers lui et bien qu’il se croyait invincible, il eu un temps d’hésitation mais il se laissa faire. Il n’eut pas à s’en plaindre, après avoir caresser son visage, elle déposa un baiser sur ses lèvres.

- Merci pour tout ceci Sir Bedwin, je commence sérieusement à vous apprécier et j’espère que ce que je viens de ressentir n’est pas de votre fait. Je viens d’être parcourue par une chose étrange et je mettrais ma main à couper, qu’il s’agit d’un effet magique. » Pointant toujours les deux autres apprenties mages. « Si cela vient de vos amis, ils ont plutôt intérêt à me dire ce qu’ils m’ont fait ou ce qu’ils ont essayé de me faire. Car même si je n’ai aucune chance d’en sortir vivante face à deux magiciens, je jure d’en entraîner un ou deux avec moi dans la mort.

Sa phrase finit, elle tourna son regard vers les deux magiciens, prête à la lancer sur le premier qui essayerait d’incanter ou d’utiliser un de ses objets. Nice attendit que l’un d’eux lui dise ce qu’ils venaient de lui faire, camouflant toujours son autre dague dans son gant au cas où l’action belliqueuse vienne de Bedwin. Elle analysa rapidement les diverses possibilités que lui offrait ce lieu afin de sortir de ce magasin autrement que les pieds devant si possible. Une fois à l’extérieur, si combat il venait à y avoir, elle aurait bien plus d’endroit où se camoufler et surprendre ses adversaires. Elle espérait de tout cœur que Bedwin n’était pour rien dans cela, car bien qu’il ait quelques défauts, l’homme lui semblait intéressant à connaître, et elle regretterait d’avoir à lui prendre la vie.



 
 
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écrit le : Dimanche 16 Mars 2008 à 16h45 par Jebeddo
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Deuxième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (2 Flammerige 1372)
Lieu : Luskan
Temps : Ciel Nuageux, vent léger.
Moment : Journée environ 11h20



Bedwin avait rougit au moment où elle l'avait embrassé, il ne s'y était pas attendu et c'est encore surpris qu'il la regardait. Et subitement elle se retrouva comme bloqué, son esprit lui ordonnant d'être calme et non agressive. Sans qu'elle ne s'en aperçoive des pensées étrangères à la sienne infiltrait son esprit et lui ordonnant d'attendre et d'écouter, c'était son seul désir. Toute les autres pensée qu'elle pouvait avoir se retrouvaient comme effacé par celle qui n'étaient pas d'elle. Reprenant en s'écartant une position non dangereuse pour les autres, elle constata que Felds riait. Au même moment un autre des "amis" lança un sort immobilisant Bedwin, ainsi que celui qui avait discuté avec lui, avant que ceux-ci n'aient eu le temps de réagir.

-Trop tard pour toi, tu es déjà en mon pouvoir. Quand à toi Bedwin, n'essaye pas de lancer un sort, j'ai momentanément entravé ta magie. D'ailleurs il faut que je me dépêche…

Il Lançant alors un sort sans que personne ne puisse réagir pour l'interrompre. Un ovale gris apparut dans la pièce, il se mit à scintiller. On voyait au travers comme s'il n'y avait eu qu'un simple disque de brume. Mais soudainement toute la brume au centre disparut pour rejoindre les bords de l'ovale. Au centre le décor était comme déchiré et l'espace entre le contour brumeux se fit aussi noir que l'espace.

-Arigean, Amène la cape, ça ne sert à rien d'essayer de le cacher maintenant.»Puis se tournant vers Nice. «Vous avez été bien trop perspicace, et j'ai du changer bon nombre de fois mes plan pour arriver à mes plans. Mais maintenant c'est trop tard pour vous. Vous allez gentiment prendre ce portail avec vos affaires et l'objet que je vais vous confier.»

A ce moment le marchand arriva, il semblait lui aussi comme possédé. Il tenait à la main un étrange objet en forme de cercle. Cet objet, c'était celui que Bedwin avait touché lorsqu'il avait jeté son sort sur Felds. Elle tourna la tête pour le regarder, mais celui-ci ne semblait pas inquiet. Il semblait plutôt furieux contre son incapacité à se déplacer. Silencieux, il semblait attendre quelque chose.

- C'est fort dommage pour toi mon cher Bedwin, ton fameux disque. Celui sans lequel, j'en suis certain, que tu es incapable de lancer le moindre sort. Mais voilà, il va être emporté par ce pion récalcitrant vers une destination aléatoire. D'ailleurs il parait que c'est en empruntant un tel portail que tu étais arrivé dans cette ville en possession de ce disque.

Contre toute attente Bedwin rit de fureur. Puis, reprenant un air plus calme, presque serein et apaisé, il se tourna vers Nice.

-Je vous remercie Dana pour ce début de journée. Et je suis finalement heureux que vous soyez contrainte de partir.» Son regard se fit lugubre et emplis de colère. «Haha, on verra bien ce qu'il se passera une fois que ton sort d'entrave aura pris fin. Je suis navré pour le sire Arigean, mais il ne faudra pas de témoin. Un insecte n'a pas à provoquer un géant Felds, tu va goûter de ma vraie puissance.»

Son état actuel l'empêcha de décerner si Bedwin était sincère ou non, en tout cas il ne semblait pas le moins du monde perturbé par la perte du disque. Seule le sort qui l'empêchait de bouger et la trahison semblaient le perturber. A ce moment là Arigean donna l'anneau à Nice, qui se penchant équipait son sac à dos.
Soudain, elle se mit à avancer vers le portail, elle ne pouvait pas résister à cette étrange et irrésistible envie de le franchir. Elle mit un de ses pieds dans l'ovale noir, et ce fut comme si elle était aspirée.



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