Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

* Encore des Gnolls!* Se dit la Sentinelle, voyant le trio éviscéré sur l'escalier. Il songeas rapidement que se devait être le Drow qui c'était débarrassé de ceux-ci, ... * Mais de cette façon!? * S'interrogeas le grugach...

Il avança près des corps sans leurs toucher, restant a deux marches avant eux puis examina les blessures et tenta de part ses capacités, de définir avec quels armes et avec quels adversaires, ils avaient bien put combattre. Il n'oublia pas la prémisse qu'il avait lu sur la porte ainsi que les fresques qui elles démontraient de façon très explicite, l'attaque de bêtes volante sur des créatures. * Et si c'était l'arène qui....? *

Sur cette pensée, Yvhann eut le réflexe de reculer d'un pas en jetant un oeil sur les coffres de bois puis vers le plafond. La tension avait monté du coup puis il se ressaisit. Il baissa les yeux encore une fois sur les corps attendant un commentaire de ses compagnons de route qui ne se fit pas tardé.

Suite a la remarque de Jereicia, arc en main puis armé il fit la sentinelle.

¤ ’¤ Ce fut la pensée qu’eut le Ar’Tel’Quess, lorsqu’il entendit de nouveau le frottement caractéristique, et maintenant bien connu, de la fontaine qui reprenait sa place. Le sort en était en jeté. Il n’y avait plus qu’à espérer, qu’en cas de besoin, on pouvait actionner la fontaine de ce côté-ci.

Le Faernsuor n’eut pas vraiment le temps de se rappeler de tout ce qu’il avait pu lire sur cette tour, et de son implication dans la fuite des survivants de Myth-Drannor. Il y avait trop de paramètres parasites pour qu’il puisse sereinement s’y attarder. Aël’Telàwërith ne souhaitait pas être séparé du reste du groupe. Il aurait souhaité prendre le temps d’observer, et d’éventuellement trouver un mécanisme permettant d’ouvrir la fontaine. Mais déjà le Hin progressait dans le couloir. Il descendit donc à contre cœur et suivit le guide, qui les mena jusque dans le couloir dans lequel se trouvait, peu de temps avant, les autres membres du groupe.

Toutes les portes étaient fermées, sauf une. Celle qui était la plus éloignée, par rapport à eux, était la seule ouverte. Il était temps de commencer à explorer les souterrains. Et si Corellon le leur permettait, découvrir le portail qui le rapprocherait de son premier objectif. Et par la même occasion, il était sans doute probable qu’il rapprocherait l’ensemble des chasseurs de Drows de leur proie et accessoirement les sauveteurs des enfants s’ils étaient encore avec Ssri’Tel’Quessir.

Mais pour l’heure, l’important était au regroupement et au partage des informations. De furieux aboiements retentirent. Très certainement ceux de Khell le compagnon du Sy’Tel’Quess qui préférait faire confiance aux N’Tel’Quess plutôt qu’à son propre peuple. Celui-là même qui, il y avait quelques minutes l’avait carrément menacé de mort, et s’était montré des plus irrévérencieux envers un Ar’Tel’Quess d’un rang de noblesse bien plus élevé que le sien. A Evereska un comportement pareil, aurait pu être source d’un combat à mort. Aël’Telàwërith avait fait vœux de se battre pour les Tel’Quessir. Quels qu’ils soient. Aussi aurait-il probablement demandé réparation en évoquant le bannissement de la maison fortifié, pour un demi-siècle. Le temps pour l’auteur de l’outrage de réfléchir sur ses actes et ses paroles. Mais ici tout était bien différent. Corellon et la Seldarine sauraient trouver le moyen de châtier Enoriel. De fait, son rôle à lui serait de le protéger comme n’importe quel autres Tel’Quessir. Mais sans excuses de la part du A’N’Tel’Quess (presque non elfe), jamais il n’obtiendrait le pardon du serviteur de la Couronne d’Avandor. Encore que l’elfe doré douta que pour un être tel que lui ceci eut une quelconque importance.

Lorsqu’il entendit donc les aboiements, le Haut-Elfe dégaina sa Arkerym (épée longue) et se précipita jusqu’à la porte ouverte. Il regarda perplexe, la marre de sang à ses pieds. En se demandant si ce sang là, était ou non souillé de la malédiction. L’elfe du soleil venait d’être contraint de briser une magnifique Kerym’Quess (lame elfique). Et il n’était pas pressé de devoir faire brûler ses bottes. Il prit donc soin d’éviter, autant que faire se pouvait, la flaque de sang. Et il entra, il prit le temps de s’imprégner de son environnement. Puis, il se dirigea directement vers Yvhann.

- Nous n’avons pas pu terminer de barricader complètement la porte. Mais le plus important, c’est que l’issue de la tour est maintenant fermée par une lourde herse métallique. La fontaine s’est refermée derrière nous. Nos amis étant toujours aussi pressé, nous ne savons pas s’il existe un moyen de pouvoir l’ouvrir de notre coté. La bonne nouvelle, personne n’est resté coincé ni derrière la herse, ni derrière la fontaine. Nous sommes tous là. Et vous de votre côté, des découvertes ? Qu’est qui a tué ces Gnolls là ? Malédiction, ou lame Drow ? Si ce sont eux, ils ne devraient pas être loin l’odeur n’est pas forte, et le sang coule encore.


Aël’Telàwërith venait de faire un rapport succin, afin que les conditions soient connues de tous. Il n’était pas question d’une retraite rapide vers la surface. Alors quoi qu’ils allaient rencontrer, il faudrait faire face. Et Le prêtre n’avait aucun doute sur le fait qu’ils allaient très bientôt rencontrer quelques choses d’inamical. Corellon lui avait permit d’avoir une vision l’avertissant qu’il aurait probablement à défendre sa vie. Et l’heure allait bientôt toucher à sa fin. Sans qu’il ni ai eut, pour le moment, de réel danger.
A bien y réfléchir, c’était lui qui aurait probablement à défendre sa vie. En fait, rien ne disait que les autres seraient en danger. C’était ce que lui, en avait déduit. Mais il n’avait pas prit en considération que le danger pouvait venir de là où il ne l’attendait pas. De fait, il porta son regard sur la position où se trouvait Enoriel, et sa compagne demi-elfe.

L'odeur qui regnait dans les lieux qu'ils venaient de découvrir mis à mal l'odorat du druide. La pièce sentait la mort et il n'etait pas difficile de comprendre pourquoi. Laissant les autres se préoccuper de la façon dont ces bêtes immondes avait péri en allant vers eux, Enoriel resta , quant à lui, au milieu de la pièce. Perdu dans ses pensées il essaya de remettre de l'ordre dans son esprit. Beaucoup de choses s'étaient passé ces derniers jours et il n'avait pas eu vraiment le loisir d'y ressasser. Son amitié grandissante pour le nain, les decouvertes toutes plus mystérieuses les unes que les autres sur les disparitions, l'altércation avec l'efle doré... Ce n'était surement pas le meilleur moment pour repenser à tout celà mais le druide en eprouvait le désir à ce moment précis, comme si la vue des cadavres avait réveillé quelquechose tapi au fond de lui et qui ne demandait qu'à sortir... Les yeux perdus dans le vague, Enoriel perdit tout contact avec la réalité. Khell, inquiet pour son maître, vint se frotter à lui. En vain. Comme dans une transe dans laquelle se mélangaient et tournaient des sons, des images, des odeurs... Tout celà jouait une farandole chaotique dans sa tête, loin de ce qui se passait dans la pièce même où il se trouvait...

irtzar était pressé de se mettre en route et de trouver ceux qu'ils venaient chercher mais il essayait de garder la tête froide pour ne pas attirer encore plus de danger sur ses compagnons. Toutefois, il avait appris à faire confiance à Enoriel, et il considérait que le loup était une partie de l'elfe, c'est pourquoi il entra dans la pièce tout de suite après son compagnon des bois.

La découverte des cadavres provoqua une sorte de douleur chez le nain d'or pour plusieurs raisons. Premièrement, le nain avait d'emblée choisi de croire que le sang était celui de ceux qui avaient capturés les enfants et que suivre cette piste les conduiraient automatiquement à ces monstres. Et, apparemment, cela ne les conduisait qu'à une sorte d'autel sur lequel trois créatures supplémentaires semblaient avoir été sacrifiées. Une nouvelle fois, Mirtzar réalisa qu'il choisissait trop vite de privilégier une possibilité sur les autres: il ne savait pas même si ces créatures étaient mortes tuées par une arme, un sort, une maladie, un monstre,...

La deuxième raison de sa douleur interne était une sorte de joie qui s'était emparée de lui. Joie était un terme bien trop fort pour ce qu'il avait ressenti, soulagement correspondait mieux à son sentiment mais dans les faits cela ne changeait rien. Il avait craint lorsqu'il avait vu qu'il y avait plusieurs cadavres, que l'un d'eux soit celui de l'un des enfants que leurs tortionnaires auraient sacrifié pour faire un exemple ou parce qu'il les ralentissait. Voir que ce n'était que ces créatures poilues et malveillants l'avait rassuré. Mais de quel droit plaçait-il une hiérarchie dans la valeur des vies des autres, de quel droit affirmait-il que la vie des enfants était plus précieuse que celle de ces créatures. Accepter une mort comme un moindre mal était le premier pas vers l'acceptation de la mort pour tous, le premier pas vers la faiblesse et le mal.

Enfin, il craignait que ce mauvais chemin ne donne encore plus d'avance à ceux qu'ils poursuivaient car il leur faudrait vérifier chaque recoin de cette pièce avant de pouvoir être certains que les ravisseurs n'étaient pas passés par un passage dissimulé dans cette pièce. Et, dans leur cas, perdre du temps pouvait signifier sacrifier un ou plusieurs enfants. Il ne pouvait pas plus se le permettre que de perdre leur trace.

Le nain se pencha vers le cadavre le plus proche dans deux buts distincts. Premièrement, il voulait déterminer de quoi ils étaient morts et ensuite tenter de les aider. Il observa donc les blessures qui couraient sur leurs poitrails afin de déterminer si elles avaient la propreté et la netteté de blessures faites par une lame, l'aspect grisâtre dû à une maladie ou il ne savait quoi en essayant de ne pas les toucher. Une fois cela fait, il murmura dans sa langue:




Mirtzar essaye de déterminer les causes de la mort des gnolls

La suite



Ce message a été modifié par Isórion le Mardi 01 Avril 2008 à 18h29