Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

Narration: Kanabhendril

La seule certitude que le rôdeur avait à cet instant c'est qu'il avait répondu aux interrogations de certains malgré le fait qu'il aurait préféré quelques part que cela ne leur fasse pas perdre un temps précieux mais bon, ils étaient fixés désormais. L'elfe doré, dont le nom lui semblait dès plus compliqué qu'il décida de faire simple et de racourcir en optant pour Aël, lui demanda d'agir.

- Vous voulez que je remette cette gemme à sa place? Mais pas de problème Aël!

Kana était lui aussi persuadé qu'il s'agissait là de la seule chose à faire, par chance avec l'éclairage diffut de la porte, combiné à la torche qu'il avait posé non loin de lui, il disposait d'assez de lumière pour agir de nouveau. Il jeta un regard confiant au gnome et au sagespectre qui se trouvaient non loin de lui et fut surprit par le silence de plus en plus pesant de Notar qui s'évertuait à rester muet et à participer que rarement aux conversations, s'isolant en même temps du groupe. C'était regrettable pour le rôdeur mais si tel était son choix, cela le regardait.

Il prit un inspiration et apposa la gemme à sa place initiale en espérant que la chance allait continuer à leur sourire.

irtzar sortit enfin de l'état second dans lequel il se trouvait. Réfléchir n'était pas ce que le nain faisait de mieux, bien au contraire, et cela lui demandait une telle concentration qu'il avait suivi comme une ombre Jereicia lorsqu'elle avait commencée à se déplacer. S'ils avaient traversé une rivière ou un mir de flamme, nul doute que le nain ne s'en serait pas même aperçu.

Mais même perdu dans les profondeurs insondables de son esprit, il existait un petit nombre de choses qui pouvaient lui permettre de retrouver son chemin et de revenir à la réalité. La voix d'une compagne annonçant une bonne nouvelle, ou une très mauvaise, était de ces passages secrets qui pouvaient le conduire à l'extérieur de sa tête. Son empressement à se rapprocher de Jereicia et à chercher d'autres indices avait fait qu'il n'avait pas réalisé instantanément qu'il ne se trouvait plus dans la salle de la fontaine. Comme les souterrains étaient des lieux qui ne parvenaient que exceptionnellement à le déstabiliser, il lui avait fallu quelques secondes pour réaliser que la moitié de leur équipée avait disparue et que l'entrée vers la surface s'était refermée.

Ces disparitions nuirent un peu à la bonne humeur qu'il avait retrouvé d'autant plus que les rescapés semblaient être peine moins perdus que lui dans ce souterrain, à tel point qu'ils lui demandaient maintenant s'il possédait un quelconque moyen de les aider à se sortir de ce pétrin. Pour une fois qu'il pouvait s'avérer utile, le nain d'or n'allait pas refuser de leur offrir leur aide.

-Les fils de Moradin connaissent bien mieux la pierre que le bois c'est certain et je dois être capable de détecter s'il y a des détails étranges au plafond, sur le sol ou les murs mais de là à savoir si ce sont des pièges cela dépasse de loin mon entendement. Les nains aiment généralement mieux faire usage de leurs armes que de pièges et je n'ai jamais vu dans les grottes de mon enfance de pièges plus élaborés qu'une grosse pierre s'abattant sur le crâne du visiteur importun ou des pièges magiques dans les temples mais, ceux-là, je suis certain de ne pas pouvoir les voir avant qu'ils ne décident de raccourcir mon existence.

Le nain se gratta le dessus du crâne de sa main gauche tout en regardant dans la direction de ses coéquipiers pour voir si cette nouvelle annonce de son incompétence ne les décevaient pas trop. Et pour se donner le temps de trouver dans quelle direction il devait entamer ses recherches. Quand il eut décidé quelle direction il devait suivre et qu'il estima que le silence avait déjà trop duré, il se tourna et commença son travail.

-Je vais faire mon maximum. Priez que les elfes qui ont creusés ce tunnel n'aient pas été plus habiles que moi pour le travail de la pierre.

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : Brumeux
Moment :Entre 9h30 et 10h00

MJ
Narration: Jereicia, Mirtzar, Enoriel et Yvhann

Jet de détection Yvhann DD 20 : 3(dé) + 12(comp)= 15 : Echec
Jet de détection de la magie : trace de magie au niveau des globes lumineux

Jereicia observe la première porte
Jet de détection Jéreicia DD 15 : 14(dé)+ 3 (comp)= 17 : Réussite

Mirtzar utilise connaissance de la pierre
Jet de fouille Mirtzar DD 15 : 12 + 1( comp) + 2 (bonnus racial)= 16 : Réussite

l ne fallut guère plus de quelques secondes pour le groupe de montrer un bel élan de réactivité et que chacun puisse montrer son utilité pour aller de l’avant. Yvhann chercha la moindre trace de magie dans le couloir et hormis l’émanation naturelle provenant des globes de lumières, pas d’autres auras n’étaient visibles dans le couloir. Près de là Mirzar se mit au travail grâce aux talents innés de sa race et de leur quasi communion avec la pierre.

Au bout de quelques minutes, le frère des Marches ne décela rien d’étrange et si ses investigations le menèrent jusqu’à la seconde porte, son examen ne lui permit pas de découvrir un quelconque obstacle mortel. Il allait reculer quand soudain il se raidit en entendant ses pieds faire un clapotis anormal, il lui suffit de baisser les yeux pour découvrir qu’il avait les deux pieds rivés dans une flaque de sang presque noire et qui commençait déjà à coaguler.

Au même moment, Jereicia elle, terminait l’examen minutieux de l’autre porte et là aussi, elle ne décela rien d’anormal sauf peut-être l’absence de serrure.

MJ
Narration: Narvarth, Notar, Aël’Telàwërith et Kana

urquoi faire compliqué quand on pouvait faire simple ? Comme ils le pensaient, le groupe vit la gemme faire son office et l’eau de la fontaine s’arrêta de couler permettant au rôdeur d’examiner l’intérieur de la gueule sans rien déceler d’anormal avant d'agripper l’anneau et le tira de toutes ses forces. Et de nouveau, un clic sonore se fit entendre, puis une série de grincement et un soulagement perceptible se lut sur le visage de la majorité des compagnons présents dans la pièce quand ils virent la fontaine pivoter sur elle-même et découvrant le passage secret et l’escalier qui plongeait dans les profondeurs inconnues, éclairé toujours par ses globes aux teintes douces. C’est Notar qui brisa le silence qui suivit l’ouverture du passage. Si ce dernier s’était montré particulièrement silencieux depuis son réveil, il avait sans doute passé de longues minutes à réfléchir au problème soulevé par cette fontaine.

- Dîtes-moi…..je n’y entends rien en constructions mécaniques ou magiques…mais j’ai souvenir que la fontaine s’est refermée une fois que l’elfe sauvage en bas…non ? C’est peut-être un fait de mon imagination ? Mais une chose est sûre, il ne faut pas rester là alors allons-y !

L’être mètre s’engouffra aussitôt dans l’escalier. En voyant le gnome disparaître dans les entrailles de la tour,, Kana qui tenait toujours l’anneau entre ses doigts interrogea du regard Narvarth et l’elfe doré.

- Bon…on se bouge ou pas ?

C'était une bonne chose que le système s'enclenche à nouveau sans mauvaise surprise, et cela encourgea Narvarth à lâcher un soupire de soulagement.
Il ne répondit pas aux quelques questions amenées par Notar pour la simple raison qu'il n'avait pas vu la fontaine se remettre en place la première fois, comme il était devant la porte du haut à déposer sa charge de rocailles. Cela dit, il était fort possible que les événements se soient passés en accord avec les remarques du petit être.

Laissant ce dernier se mettre en mouvement, le hin le suivi du regard quelques brèves secondes avant de le reposer sur ses compagnons de grande taille.
Sentant le regard du rôdeur humain amener la question implicite qui allait suivre, le Sagespectre jeta un coup d'oeil en direction de la porte maintenant barricadée, puis répondit à Kanabhendrill.

-La travail pour lequel nous sommes restés en arrière me semble suffisament completé pour qu'on puisse arreter de ce soucier du danger amené par ce qu'il y a derrière la porte.
¤Du moins pour l'instant.¤
-Il ne servirait à rien de rester en arrière. Autant rejoindre les autres au plus tôt.

Se doutant que c'était le type de réponse qu'attendait l'humain, Narvarth repris son sac et le reste de ses possessions avant de se lancer à la suite de Notar.
Ainsi s'engagea t'il dans le passage de la fontaine, félicitant inconsciement la brillante idée des constructeurs de l'édifice d'avoir installé des lampes toujours efficaces depuis le temps qu'elles éclairaient le passage.

ereicia hocha les épaules.

- "Rien, ne me semble anormale, si ce n'est cette troublante absence de serrure. Je ne sais pas si cela veut dire quelque chose. Je sais que parfois les choses ne paraissent pas êtres ce qu'elles sont."

La demi-elfe recula d'un pas, croisa les bras et toisa la porte en faisant une moue.

- "Défoncer la porte n'est sûrement pas la bonne solution mais là, en toute honnêteté je sèche. Quelqu’un a trouvé autre chose ?"

La demi-elfe parlait à voix basse, elle ne désirait prévenir de leur présence, d'éventuels ennemis.
Jereicia détestait par-dessus tout ne servir à rien et là il lui semblait que c'était le cas. Dépendra des autres était une chose dont elle était rarement habituée. Mais elle savait que parfois il fallait se reposer sur autrui pour avancer.

- "Par Aurile, qu'allons-nous faire, quelqu'un a une idée ?"

Le regard de la demi-elfe se posa tour à tour sur ses compagnons. Elle espérait que l'un d'eux puisse avoir une idée.

Ce fut un vrai soulagement de voir la fontaine répondre à leurs attentes. Pour une fois, cela s’était déroulé comme, ceux qui étaient bloqués, l’espéraient. Mais quelque chose gâchait le plaisir du Haut-Elfe.
Il avait fait beaucoup d’effort, afin de répondre aux demandes des autres. Il s’exprimait en commun, même s’il était rebuté à utiliser cette langue primitive et basic. Il s’était plié à cette exigence. Afin de faire redescendre la tension qu’il ressentait à son encontre depuis qu’il avait fait connaissance avec ce groupe. Il tachait de répondre, lorsqu’on lui adressait la parole. Même s’il trouvait que bien souvent, il perdait son temps. La plus part des personnes qu’il côtoyait étaient hermétique à la forme de pensée elfique. Et que de toute façon, le temps qu’elles puissent pénétrer la sagesse des réponses données. Elles seraient au crépuscule de leur vie. Même certain elfe ne le comprenait pas, mais eux aurait le temps nécessaire pour murir tout cela. Quoi qu’il en soit, il répondait de bonne grâce.
Mais qu’on lui fasse l’affront d’écorcher son nom, l’irritait au plus haut point. Aël’Telàwërith ne se doutait même pas de la difficulté que cela pouvait représenter pour ceux qui ne parlait l’Espuar. Et qui plus est, il s’en contre fichait. Aussi, il posa un regard noir sur l’humain. Et se redressa encore plus que d’habitude, droit comme I. La tête haute, il avait tout du personnage hautin et détestable. Sûr de sa supériorité, autant racial que nobiliaire, il rétorqua froidement.

- Humain, mon nom est Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir de la maison Aëryndra de Cormanthyr. Je vous permets de ne m’appeler que par mon prénom, et cela est déjà une grande largesse de ma part. Mais comment osez-vous l’écorcher. Je respecte votre nom, Kanabhendril. Je ne le déforme pas, ni ne le raccourci. Je veux que vous ayez le même égard par rapport au mien. Peut-être que cela n’a pas d’importance, chez les N’Tel’Quess. Mais, cela en a beaucoup chez nous. Alors faite un effort, ou cessez de m’adresser la parole. Même si je suis gré d’être resté à mes cotés pour protéger cette porte et par là, préserver les royaumes qui se trouvent derrière le portail. Je ne peux tolérer un tel affront. Je suis certain que vous comprenez.

Et encore le Haut-Elfe lui avait fait grâce de son nom d’enfance et de baptême. Ces derniers étant encore plus compliquer à prononcer pour un non elfe.

Ce petit détail réglé, le serviteur du premier de la Seldarine, put se concentrer sur ce que venait de dire le Hin.
Il regarda donc vers la porte et d’entrée où la herse était toujours en place. Effectivement, le mur avait bien avancé. Aël’Telàwërith aurait voulu pouvoir le terminer complètement. C'est-à-dire monter les pierres jusqu’en haut de la porte, et consolider le tout avec de la boue, qui en séchant aurait bouché les interstices et soudé les pierres entre elles. Tout cela était fort compromis. Les bâtisseurs n’ayant plus accès à l’extérieur, impossible de rapporter d’autres pierres, et de récupérer de la terre pour en faire de la boue. Oui, Narvarth avait raison. Il n’y avait plus rien que l’on puisse faire ici.

Le plus tentant pour l’elfe du soleil, était bien de rejoindre les autres. Et de commencer, réellement, les recherches du portail. Il y avait cependant, encore une petite chose qui le tracassait. Si Notar avait raison, une fois que tout le monde serait descendu dans les souterrains. La fontaine se refermerait derrière eux. Mais il n’y avait aucun moyen de savoir si l’on pouvait rouvrir le passage de l’intérieur des bas fonds. Et si le portail était derrière cette porte, qu’il venait de barricader. Mais qu’eux se retrouvent bloqués en bas ?

Le Faersuor se dirigeait vers ses effets personnels, tout en pensant à ce dilemme. Descendre au risque de ne pouvoir remonter. Ou rester là, au risque d’être coupé des autres. Il se saisi de son havresac et le mit en bandoulière. De l’autre coté, il remit son arc en place, jeta un dernier coup d’œil aux vestiges qu’il laissait derrière lui. Une dague qui avait été de belle facture, mais dont la lame était maintenant brisée, et son fourreau finement décoré aux fins et complexes motifs elfiques. Un mur pierre partiellement achevé, une herse baissée alors qu’elle était ouverte à leur arrivée. Il n’y avait là, rien d’on il puisse être particulièrement fier. Et rien qui servait la fierté du Peuple.

Le Ar’Tel’Quess s’arrêta devant l’antre du souterrain. Notar si était déjà aventuré, suivit de près du Hafelin. Et visiblement Kanabhendril allait s’y jeter également. Aël’Telàwërith attendit que l’humain passe devant, et pendant se temps, le prêtre de Corellon Larethian repensa à tout ce qu’il avait pu lire sur cette tour. En fait, cela se résumait à peu de chose. Si ses souvenirs étaient bons, il croyait se rappeler que les elfes fuyant le désastre de Myth Drannor étaient arrivés en franchissant le portail. De cela il était certain. Le doute était cependant permis concernant le chemin qu’ils avaient suivi. Il était presque sûr, d’avoir lu que les survivants étaient arrivés par-dessous la tour. Donc des souterrains, mais se trompait-il ?

Hésitant, il s’engagea derrière l’humain. Il ne s’enfonça pas immédiatement sous terre. L’elfe doré occupait à peu de chose près, la place qu’avait tenue peu avant lui le Sy’Tel’Quess Yvhann. Il fit appel encore fois à sa mémoire. Il avait le temps. De là où il était, il ne risquait plus de se retrouver coupé du reste du groupe. Et s’il se rappelait de quelques choses lui indiquant qu’il ne fallait pas s’engager dans les souterrains. Que l’objet de ses recherches était ailleurs. Il pourrait toujours ressortir. Dans le cas contraire, ou si le doute persistait trop longtemps, il suivrait les autres avant de les perdre de vue.

Test compétence : Connaissance de l’histoire.

irtzar s'arrêta stupéfait. Dire que la vue du sang qui s'étendait en une large flaque sous ses pieds le paralysait aurait été faux, il avait choisi de suivre la voie des protecteurs du clan, même s'il n'avait jamais pu achever d'étudier leurs enseignements plutôt que celle du forgeron ou de tailleur de pierre et avait donc accepté de voir du sang couler, et même de le faire couler quand il n'y avait pas d'autres choix. Mais il avait rarement rencontré du sang sans son propriétaire.

Il n'avait pas vraiment passé beaucoup de temps à fouiller les alentours en quête d'indices mais il avait des idées. Le nain d'or n'était pas particulièrement intelligent, au contraire même selon lui, mais il était capable de petits raisonnement simples. Premièrement, ce sang devait provenir d'une créature vivante dont le corps ne semblait pas être là. Il ne voyait donc que deux possibilités: soit celui qui avait été blessé, que ce soit un animal ou humanoïde, n'était pas mort et était reparti soit il était mort et quelqu'un ou quelque chose avait emporté son corps.

Evidemment, dans la tête du guerrier, il n'y avait qu'une seule possibilité. Les personnes- il n'avait pas de mots assez violents et méchants pour les qualifier- qu'ils suivaient avaient frappés les enfants qui refusaient de les suivre calmement pour les forcer à avancer. Un regain de rage monta dans le cœur du natif de la Grande Faille qu'il pouvait expliquer mais ni maîtriser ni justifier. Il voulait leur faire regretter la moindre égratignure sur les peaux lisses de ses enfants mais il savait dans le même temps qu'il n'avait aucun droit de faire justice lui-même. Son devoir était de ramener tous les enfants sains et saufs et leurs ravisseurs vivants et prêt à recevoir la justice des parents.

Mirtzar savait qu'il ne pourrait pas ne pas se poser des questions dès que le moment fatidique de la confrontation avec les esclavagistes arriverait, ne pas se demander si le coup de hache qu'il donnait était destiné à se défendre ou à se venger des horreurs perpétrées sur les enfants innocent, si il n'achevait pas ce criminel pour passer ses nerfs, si il n'était pas possible de le désarmer et de l'assommer plutôt que de le couper en petit morceau.

Mais le moment n'était ni au questions ni aux états d'âme, ils devaient avancer et il avait trouvé une information qui pourrait se révéler importante. Il se retourna donc de manière à être face à ses compagnons quand il commencerait à leur parler. Il tâcha de parler sur le ton le plus neutre et le plus calmement possible mais il sentait que chaque mot qui sortait pas sa gorge avait une accentuation, ténue peut être mais malgré tout existante, qui trahissait ses sentiments.

-Il ne me semble pas qu'il y ait des pièges dans les environs mais je ne peux pas en être certain. Par contre j'ai trouvé un indice supplémentaire prouvant que quelqu'un est passé ici il y a peu. Il y a une tâche de sang qui n'a pas encore coagulée. je ne peux affirmer si c'est le sang d'un enfant, d'un des ravisseurs ou d'une créature qui a surgi sur leur chemin mais je pense que cela nous pousse à agir encore plus vite.

Enoriel s'approcha du nain, les yeux rivés sur la flaque de sang. Ils n'avaient aucune idée de la nature de l'être qui avait perdu un peu de son fluide vital ici mais il était cependant peut-être possible de le retrouver. Lors de leurs nombreuses parties de chasse dans la Haute Forêt, à traquer les ours-hiboux ou bien les cerfs et autres animaux du même acabit qui fournissaient à leur clan de la viande, il avait souvent eu recours à Khell et à son flair. Son compagnon canidé lui avait souvent permis de retrouver la trace d'un animal blessé en suivant son sang. Et dans le cas présent, il n'y avait ni odeurs de végétations ni d'autres animaux pour deboussoler son compagnon dans sa recherche. Peut-être que celà ne donnerait rien mais celà valait le coup d'être tenté.

Enoriel s'arrêta près du nain et lui sourit :

-Vous avez raison, maitre Mirtzar. Nous devons nous hâter. Et je connais justement quelqu'un qui pourrait nous aider à avancer.

Enoriel se tourna ensuite vers le loup et lui fit signe de le rejoindre. Une fois son compagnon à ses cotés, le druide s'accroupit près de la flaque de sang et approcha la tête de celle de son compagnon. Il se mit à lui parler à l'oreille d'une voix douce et bienveillante tout en lui désignant le liquide poisseux et brunâtre.

-Mon ami, je voudrais que tu suives la trace de la créature qui a perdu ce sang. Mène nous jusqu'à lui mon fier compagnon et aide nous dans notre quête de recherche.

Enoriel resta ensuite près de son ami, lui flattant la tête de caresses amicales. Celà lui faisait ainsi comprendre qu'il avait besoin de lui et qu'il attendait quelquechose de son compagnon à présent.

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor
Temps : /
Moment :Vers 10h00

MJ
Narration: Tous

idèle compagnon, Khell était un magnigique chasseur aux sens aiguisés. Le sang désigné par Enoriel suffit pour que le loup se mette en chasse, les oreille dressées et largement déployées, il s’aventura jusqu’à la porte et à jappa doucement. Les traces de sangs menaient de l’autre côté et pour en avoir le cœur net, il fallait ouvrir la porte. Et de toute manière, la configuration des lieux était telle que le seul moyen pour aller de l’avant était de franchir une des deux portes présentes. Enoriel se fia à son compagnon et sous l’œil inquisiteur du reste de groupe, il posa la main sur la poignée de la porte et l’entrouvrit. Khell n’attendit pas, il poussa avec force le reste de la porte qui s’ouvrit complètement et se faufila à l’intérieur. Etait-ce folie de continuer ? La question ne se posait pas pour le druide ou encore le nain. De toute manière, il leur fallait aller de l’avant et surtout suivre ses traces de sang. Aucun piège ne se déclancha quand ils franchirent un à un la porte. Yvhann et Jereicia s’étaient rapprochés du groupe pour offrir une assistance immédiate en cas de danger mais rien ne se produisit dans la vaste pièce au plafond haut et aux murs de pierres décorées de fresques mettant en scène des créatures assaillies par des bêtes volantes. De chaque côté des compagnons, des murs sans aucune fenêtres ou portes, seulement quelques coffres en bois, ce qui limitait singulièrement les choses.Et là, Khell se mit à aboyer furieusement et ils comprirent tout de suite la raison d’un tel déclenchement de colère. Face à eux ,une élégante arène de marbre, surélevée. Il suffisait pour y accéder, et surtout pour avoir un aperçut de ce qui se trouvait sur la plateforme, de franchir un dizaine de marche sur lesquelles étaient couchés en travers, les cadavres de trois gnoll éviscérés gisaient là, leur sang s’écoulant lentement le long des marches et courait le long du sol vers la porte.

De leurs côtés, Narvarth, Aël’Telàwërith, Notar et Kana venaient enfin de gagner le souterrain, le hin en avant-garde. Repérer les éventuelles traces de leurs compagnons ne fut qu’un jeu d’enfant pour le sagespectre qui bifurqua à gauche pour découvrir le long tunnel emprunté par leurs prédécesseurs. Outre les statues. Il repéra les deux portes et devina que celle qui se trouvait plus loin dans le couloir était ouverte. tous les quatre entendirent la fontaine reprendre sa place initiale...

- "En tout cas, une chose est sûr, les gnolls que nous avions rencontré lors de notre première incursion en Cormanthor avait un rôle réel. Par Aurile, il va nous falloir faire attention de ne pas rencontrer ce qui a mit dans cet état ces cadavres !" Murmura la prêtresse.

S'armant de sa masse d'armes la prêtresse commença à faire le tour, en se dirigeant vers le mur droit. Elle marchait lentement. Observant le moindre signe prouvant qu'un piège a été tendu sur son chemin. Lentement mais sûrement elle avançait. Elle alternait son regard entre les dalles où elle posait les pieds et les cadavres des gnolls.
Elle se méfiait de tout ici et si cela n'était qu'une mise en scène afin de tromper et rassurer les intrépides aventuriers. Après tout ils auraient pu entendre leur discussion de l'autre côté de la porte et désiré leur préparer ce traquenard.
Son but était d'atteindre les marches. Elle s'arrêta au bout de deux pas.
Elle se tourna vers ses compagnons.

- "Et si les gnolls avaient été pris par de vils pièges parsemés ici à l'intention de pilleurs."

La jeune femme réalisa de suite son erreur. Et si la salle était parsemée de pièges ? Elle n'osa plus bouger, elle s'accroupit pour évaluer si des pièges étaient sur sa route.

[compétence : Fouille]