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Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2
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Frère-Ours
Chambre 31
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irtzar Montait les escaliers tout doucement s'attendant à chaque instant à devoir soit accélérer son pas pour venir aider Narvarth à affronter le corps qui n'était peut être pas si mort qu'il en avait l'air de loin, soit au contraire s'arrêter pour éviter de déclencher un piège qui pourrait lui être fatal ou, pire, blessé l'un de ses équipier, ou même à devoir sauter de l'esclaier pour voler au secours de ses camarades attaqués par un ennemi dissimulé dans un passage secret invisible pour l'instant. Chaque son qui résonnait dans la tour lui semblait être l'annonce d'un grand malheur et il redoutait chaque seconde qui passait.
Mais, en tout cas pour l'instant, il n'avait rien vu ou entendu de vraiment menaçant dans cette tour excepté le mécanisme allumant la lumière et le gnoll mort annonciateur de danger. Narvarth devait commencer à être assez prêt du corps pour pouvoir l'examiner, Yvhann et l'elfe du soleil, Mirtzar n'arrivait décidément pas à se souvenir de son nom malgré ses efforts, semblaient chercher une autre issue ou des pièges et Notar, Jereicia et Kanabhendril étaient immobiles à l'entrée prudents. Soudain, Mirtzar apperçut du coin de l'oeil un mouvement derrière lui. C'était Enoriel qui se dirigeait vers la fontaine.
Le nain d'or ouvrit sa bouche pour crier à son camarade elfe qu'il pouvait être dangereux de boire l'eau, qu'elle pouvait être empoisonnée et tout un tas d'autres injonction pour le pousser à se montrer prudent. Mais pas un mot ne quitta sa bouche. Il venait de réaliser qu'il n'était pas en train d'explorer l'antre d'un monstre en compagnie de jeunes nains encore moins compétents que lui mais qu'il se trouvait dans la tour d'un druide en compagnie d'un elfe qui connaissait bien mieux que lui les risques de la forêt. Il réalisa donc qu'il n'était pas en droit de demander à Enoriel de se montrer prudent, que ce serait une insulte et qu'il devait lui faire confiance autant, si ce n'ets même plus, qu'il ne se faisait confiane à lui-même.
Le guerrier se retourna donc et décida de continuer son ascension des escaliers. Il passa la paume de sa main sur le tranchant de sa hache, sans appuyer, pour s'assurer qu'elle était bien affutée et que, dans la perspective assez probable qu'il aient à combattre avant longtemps, elle soit à même de faire regretter à leurs adversaires de s'être dressés sur leur route. Une larme glissa de son oeil sur le métal quand la pensée des atrocités que devaient supporter les enfants traversa son esprit. Il devait être efficace pour eux et il le serait.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
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Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage 1er flammerige 1372 (CV)MJLieu : Cormanthor, Vaux Temps : Brumeux Moment : Entre 8h00 et 8h30 Narration: Mirtzar et Narvarth arvarth s’approcha avec prudence du corps de la créature qui gisait sur le dos en plein milieu des escaliers et toujours avec prudence il procéda à une rapide inspection en veillant à ne pas toucher la bête et cette précaution était sans doute la plus sage. Il suffisait de voir la fourrure et la gueule de l’homme-hyene pour s’en rendre compte, il était recouvert de plaies purulentes. Ses pupilles étaient dilatées et le blanc de ses yeux injectés de sang. La gueule grande ouverte, le gnoll semblait avoir rendu l’âme dans un ultime sursaut de souffrance. Alors que Narvarth terminait son inspection, Mirtzar, lui remarqua quelque chose au niveau de la porte en bois massif qui barrait l’accès au premier étage et qui se trouvait à une dizaine de marches plus haut. Au niveau du sol, juste sous la porte, des rouleaux de fumées banches, opaques allaient et venaient à intervalle régulier.Narration : Aël’Telàwërith, Yvhann et Enoriel, Jereiia, Kana et NotarJet de Fouille Enoriel DD15 : 16 (dé) + 1 (comp) : 17 : Réussiteandis que Jereicia, les rôdeurs humain et gnome se contentaient de surveiller l’entrée de la tour, les sens aux aguets et surveillants les moindres faits et gestes de leurs compagnons, les deux gardiens errants surent se montrer complémentaires. Yvhann inspecta avec minutie le sol mais les dalles de pierres de marbre étaient identiques les unes aux autres, à part bien sûr celle qui actionnait le jeu de lumière et qui était légèrement mobile. Mais rien d’autre. Floyr qui venait de se poser sur le rebord du balcon, observait la scène d’un œil vigilant. Pendant qu’Yvhann et Aël’Telàwërith sondaient les murs de la tour sans trouver rien de probants, le druide grugash quant à lui se concentrait sur la fontaine, l’eau qui s’écoulait de la bouche était inodore et semblait d’une grande pureté. Enoriel releva la tête pour étudier la tête de la fontaine, un dragon, et c’est là qu’un détail le frappa au niveau de son regard. Si son œil droit était composé d’une superbe gemme semi-précieuse, l’autre orbite était vide. Puis l’elfe vert se mit à genou pour toucher le sol et découvrit une fine couche de poussière rocheuse comme si on avait râpé de la pierre au niveau de socle principale de la fontaine. c'est à ce moment là que Khell grogna, le poil hérisser tandis qu'il regardait Mirtzar faire mouvement vers la porte.
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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n frisson traversa l'intégralité du corps du guerrier nain d'or. Le moins que l'on puisse dire était que cette tour leur réservait des surprises, et des surprises plutôt désagréables en plus. Le nain était quelqu'un de profondément rationnel, manquant sincèrement d'imagination, mais le moins qu'il pouvait dire était que cette tour était assez cauchemardesque.
Mirtzar ne s'était pas vraiment arrêté pour examiner le cadavre du gnoll qui se trouvait dans l'escalier, son instinct l'informant que la porte qui se trouvait derrière était particulière et qu'il fallait s'y intéresser, mais il n'avait pu manquer les plaies béantes qui s'ouvraient sur l'ensemble du corps de la créature. On aurait dit un morceau de viande faisandée abandonné à la furie d'une meute de carnivores qui avaient trouvé le cadavre trop dégoutant pour oser le manger et qui, par dépit, avaient préféré en faire de la charpie. Evidemment, Mirtzar se souvenait que cette tour était maudite pour toute personne qui n'était en bon terme avec les elfes, ou un truc du genre car Mirtzar n'avait pas compris le mot utilisé par l'elfe d'or et avait été obligé de chercher à comprendre d'après les réactions d'Enoriel et Yvhann, et il se doutait que les gnolls ne devaient pas compter parmi les rares élus à pouvoir entrer sans risque. Mais si tel était le châtiment réservé par les dieux elfes à leurs ennemis, Mirtzar espérait rester en bon terme avec les elfes jusqu'à sa mort. Ressembler à une pièce de viande utilisée pour tester une multitude de lames ne faisait pas partie des avenirs que le nain d'or avait envisagés pour lui.
Mais ce n'était pas la seule chose qui le gênait dans cette tour. La porte qu'il était allé observer elle aussi était des plus étrange. Comme tous les nains, il avait visité à plusieurs reprises des forges et il était habitué à voir de la fumée sortir de sous les portes, même si cela était souvent signe d'incendie, mais habituellement le nuage sortait de sous les portes de façon uniforme. Mais présentement la fumée formait des sortes de rouleaux qui passaient et repassaient devant la porte inlassablement. Mirtzar hésitait entre céder à la curiosité et ouvrir la porte, quitte à attirer des dangers sur lui et ses compagnons et demander l'avis des autres. Mais il savait qu'il s'en voudrait éternellement si ses équipiers en venaient à mourir par sa faute et il préféra donc attendre et faire son rapport à Yvhann. Après tout, si cela n'était rien que quelque chose de très courant dans les tours des druides elfes, il aurait l'air stupide et ce ne serait pas la première fois ni la dernière.
Soudain, le loup d'Enoriel (Mirtzar avait oublié son nom) grogna et le nain d'or craignit qu'un danger silencieux ne soit en train de menacer ses camarades restés en bas de l'escalier. Il se dirigea donc vers la rambarde et, ne voyant pas le danger qui avait poussé le compagnon d'Enoriel à intervenir, il décida de faire son rapport à cet instant. Comme il n'avait pas pris le temps d'observer le cadavre du gnoll, il décida de laisser Narvarth donner son avis sur son état.-Yvhann, il y a ici une porte mais elle me semble étrange. On dirait qu'il y a de la fumée en rouleaux qui se déplace derrière et je n'ai jamais rien vu de tel auparavant. Vous qui en savez beaucoup plus que moi à propos de la magie avez-vous une idée de ce que ça peut être? Et vous, avez-vous trouvez quelque chose d'intéressant en bas?
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Frère Cerf
Aucune chambre
Aucune gemme
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Profitant du fait que Mirtzar avait attiré l'attention de leur camarades du rez-de-chaussée, le Sagespectre prit brièvement la parole. -C'est pas bien joli ce qu'a le cadavre. De vilaines plaies, je ne saurai dire si il a été abattu par des armes. Peut être une intoxication ou quelque chose du genre, pour qu'il soit ainsi défiguré par la douleur.
Il n'avait pas pesé ses mots, il avait simplement dit ce qu'il avait vu, ce qu'il avait compris de la posture de la bête. Même si il ne savait pas précisément ce qui avait fait mourir le gnoll, les circonstances lui en donnaient une vague idée, entre la malédiction des ancêtres de leur nouveau compagnon et celle du précédant propriétaire des lieux, le hin ne pouvait qu'imaginer que la créature avait fait une chose qu'elle n'aurai pas du.
Toujours est-il que ça renforçait les menaces servies par le prêtre avant qu'ils ne pénètrent tout dans la tour, une force qui dépassait l'entendement de Narvarth semblait être à l'oeuvre en ces lieux. Et il allait bien se garder d'approcher une malédiction de sa tête.
Le barbare resta aux côtés du nain en attendant de savoir ce qu'il se passait en bas. Il en profita pour jeter un nouveau coup d'oeil à la porte signalée par Mirtzar, il n'aimait pas du tout son aspect.
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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n commençant à faire son rapport à Yvhann, Mirtzar s'attendait à lancer le cours des discussions afin de mettre en commun les découvertes diverses et variées de chacun. Mais il ne pensait pas que les révélations de Narvarth, qui ne lui apprenaient pas grand chose étant donné qu'il avait observé en passant le cadavre de la créature à la face de hyène, l'affecterait autant. Il n'était pas particulièrement habile pour résister à la pression et sa présence dans une tour où, de l'aveu même de l'un de ses compagnons, ne l'attendaient que des dangers et, dans le pire des cas, une malédiction n'était pas vraiment faite pour le rassurer. L'omniprésence de cette magie étrange, pour ne pas dire carrément terrifiante, n'était pas pour rien dans la pression que ressentait le nain d'or pendant ces quelques instant et la nouvelle que Narvarth n'était pas capable de dire comment le gnoll était mort, ou au moins si sa mort était la cause d'une maladie, peut être même une maladie hautement contagieuse, ou due à la présence d'un ennemi suffisament puissant pour tuer un gnoll, ce qui ne signifiait pas nécessairement un monstre incroyablement dangereux, et suffisamment détestable pour s'amuser à lacérer ainsi le cadavre d'un ennemi.
Mirtzar se força malgré tout à garder son calme. Il ne se souvenait pas d'avoir un jour affronté un gnoll et, par conséquent, il était incapable de dire si la présence d'un monstre capable de terrasser la créature était ou non une menace sérieuse pour eux. Cependant, l'une des rares choses qui soit fort dévellopée chez le nain d'or était son imagination et il pouvait voir des centaines de créatures mortelles dans son esprit: de l'archidiable rouge et noir riant de son sadisme au dragon déjà rassasié par les frères d'armes de la créature et qui avait préféré joué avec lui que de trop remplir son estomac. Il déglutit et regarda dans la direction de l'halfelin pour lui demander des précisions sur ses constatations. En plus, il se dit que parler était sans doute le meilleur moyen de ne plus avoir envie de vomir de peur.-Narvarth, ton cadavre ne me dit rien qui vaille. Si tu es incapable de savoir de quoi il est mort, je te conseille de t'éloigner. Il pourrait bien avoir attraper une maladie grave et contagieuse et je n'aimerai pas avoir à enterrer un nouveau camarade, Mirtzar jetta un nouveau regard vers le cadavre du gnoll, plein de dégoût , surtout un camarade aussi affreusement mutilé. Et s'il a été victime d'autre chose, que ce soit une créature vivant dans les environs ou la malédiction qui pèsent sur la tête de ceux qui n'ont pas le droit de pénétrer ici, il ne sert à rien de rester trop longtemps près de lui. Tu ne saurais pas ce qui peut se trouver derrière cette porte par hasard?
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Frère Cerf
Aucune chambre
Aucune gemme
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Jetant un nouveau coup d'oeil vers la porte, le hin tourna la tête de gauche à droite en signe de négation à la question de son camarade.
Sans particulièrement s'adresser à l'ensemble du groupe, en réponse aux paroles de Mirtzar, Narvarth continua sa refléxion à haute voix, tout en suivant le judicieux conseil du nain de s'éloigner du cadavre.
-Maladie ou prédateur, quoi que ce soit, j'espère que les enfants en ont été éloignés. Une vision d'innocents dans cet état de dégradation physique traversa l'esprit du sagespectre, accompagnée d'un sentiment de haine animale. ¤Et si nous arrivions trop tard? Je ne sais pas ce que ce drow prévoit d'en faire, mais pourrait il être tellement cruel pour ainsi les ammocher?¤
Lors de son arrivée au village quelques jours plus tôt, le barbare des Monts Trempfeu s'était engagé à leur ramener la nouvelle victime des ravisseurs. ¤Une de plus.¤ Une gamine dont il ne savait rien sinon qu'elle était en danger. Le sagespectre nourrissait l'espoir que tous les disparus étaient uniquement voués à un quelquonque commerce d'esclave, dans quel cas les ravisseurs les garderaient vivant en dans un état de santé acceptable.
¤Et si c'était autre chose?¤ A l'idée qu'eux tous ne pourraient ramener que des bouts de cadavres, funestes restes des disparus, une volonté encore plus grande parcouru le coeur du semi-être.
-Hâtons nous de sortir ces innocents de là, c'est tout ce que je demande.
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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Le Haut-Elfe avait fait en partie le tour de la salle du bas. Regardant avant chaque déplacement, où il posait les pieds. Mais il n’avait rien remarqué de suspect qui aurait nécessité de sa part une précaution à prendre. Les murs n’ont plus n’offrait rien de caractéristique qui pourrait révéler une porte, un passage, ou un mécanisme quelconque. Il n’avait rien vu de tout cela. L’architecture basic n’avait rien à voir avec la finesse des constructions Esti (elfique).
Aussi, lorsque Mitzar et le Hin revinrent faire leur rapport à Yvhann, le Faernsuor s’approcha également pour profiter des comptes-rendus de chacun de ceux qui avaient exploré l’autre coté de la salle. Visiblement la charogne de Gnoll posait des questions qui étaient encore sans réponse. Et qui probablement le resterai jusqu’à ce que le groupe rencontre ce, celui ou ceux qui avait eu la bonne idée d’éliminer l’homme-hyène. Mais son cadavre, pourrait peut-être avoir encore une utilité pour le groupe.
Aël’Telàwërith ne dit rien. Mais il se dirigea vers les escaliers. Tenant toujours son Arkerym (épée longue) à la main, il monta les quelques marches qui le séparait du corps. En arrivant audessus de celui-ci, il était au moins certain d’une chose. Ce Gnoll était bel et bien mort, personne n’aurait ne serait-ce qu’imité la marque d’une grande terreur qui s’était figée sur la gueule de la dépouille. Et il ne pensait pas non plus que l’on pût falsifier le regard vitreux de l’homme-Hyène. Ce regard étrange, qui semble vous suivre quelque soit l’endroit où vous vous mettez. Tout cela ne faisait ni chaud ni froid au serviteur de Corellon. Il avait choisi la voie de la Mor (mort) et se destinait à chasser les Mormhaor (mort-vivant) de son propre peuple. Il n’allait pas se laisser impressionner par le cadavre, bien mort, d’un Gnoll.
Il s’accroupit au près du corps, cherchant à trouver des traces, des indices, qui lui permettrait de savoir depuis combien de temps la charogne était là. L’odeur n’était apparemment pas trop forte. Le sang ne coulait plus, et avait séché, Il mit Thal’Baeli’Ath’L’nu (Gardienne de l’espoir) dans sa main gauche, il se saisi de sa dague. Puis le prêtre de la Couronne d’Arvandor fouilla les chairs, à la recherche de la présence ou à l’absence de vers blanc, ou de mouche. Il prêta également une attention toute particulière à la forme des plaies. Avait-elle été découpé proprement avec une lame tranchante, arrachée avec quelque chose d’ébrèchée ou ressemblant à des barbelés, ou bien encore explosé comme sous la violence de coup de marteau, avec la présence des os broyés ? Toujours en servant de la pointe de sa dague, il écarta un peu les vêtements, à la recherche d’une chaine, d’un pendentif, d’une broche ou d’un symbole. Il écarta également les poches des loques du Gnoll. Le Haut-elfe cherchait à la fois tout et n’importe quoi qui puisse aiguiller sur la présence de l’Homme-Hyène dans cette tour, depuis combien de temps était-il là, et qu’set ce qui avait bien pu faire un carnage pareille ?
Une fois qu’il eut prit tout ses renseignements, il se releva, remit sa dague dans son fourreau et son arme dans sa main directrice. Il monta, se faisant le plus léger et le plus discret possible jusqu’à ce qu’il put voir la fumée dont parlait Mitzar. Il observa quelques secondes sans s’approcher d’avantage, puis redescendit pour se retrouver la sécurité toute relative de la grande salle.
Une question restait en suspend. ¤ Où se trouve le portail ? ¤ Le reste de la tour lui importait bien peut en vérité. Seul, le passage avait de l’importance pour le Ar’Tel’Quess. Pour le moment, la seule issue qui était visible était cette porte en haut de l’escalier. Mais cela paraissait trop simple. Un portail menant vers les terres sacrées dont il était questions dans ses lectures devait être bien mieux camouflée que par une simple porte. Même si l’étrange fumée était à elle seule assez dissuasive. Quelque chose disait à l’elfe doré qu’il fallait encore chercher pour trouver le passage. Et l’autre particularité de cette salle était la fontaine. Aussi prit-il sur lui d’aller l’étudier de plus prêt. Il se dirigea donc vers Enoriel, dont le regard semblait attiré par les yeux du dragon.
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Gardien Errant
Aucune chambre
Aucune gemme
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Enoriel fronça les sourcils quant à ses découvertes. Ne faisant aucunement attention aux paroles de ses compagnons, il réflechit en silence. Il était certain que cette fontaine cachait un mécanisme qui, apparement, permettait de la faire pivoter. Mais il ne voyait rien, pas d'interrupteur, pas de bouton, pas de levuier. Rien qui ne semblait pouvoir enclencher une quelconque machinerie. Mais se pourrait-il que... ? Il manquait une gemme à l'un des oeils de la statue. L'ouverture de la fontaine pouvait très bien être commandé par un dispositif dissimulé dans la cavité de l'oeil. Restait à savoir si le dispositif en question était de nature mécanique ou magique. Alors qu'il réflechissait au moyen de s'en assurer, il entendit Khell grogner. Il se retourna immediatement dans sa direction, le regard inquiet. Il vit alors que le loup fixait la porte vers laquelle se dirigeait le nain. Il allait crier pour avertir Mirztar mais celui-ci avait compris. Laissant ses compagnons s'occuper des mystères qui se cachaient derrière cette porte qui deplaisait tant à son compagnon canidé, il reporta son attention sur la fontaine et plus précisemment sur la tête de dragon qui l'ornait. Toujours avec sa flèche dans la main, il tata l'intérieur de l'oeil en recherche de quelquechose qui aurait pu être enclenché par l'insertion d'une pierre similaire à celle inscrustée dans l'autre orbite. Entendant quelqu'un s'approcher de lui, il repéra l'elfe du soleil qui semblait venir aux nouvelles. Il l'ignora et continua de chercher un éventuel mécanisme.
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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n haut le cœur souleva la poitrine de Mirtzar. Il n'était pas capable de dire ce qui lui avait donné envie de vomir soudainement ou, plutôt, de décider ce qui lui avait le plus donné envie de vomir. Plusieurs explications traversaient son esprit et aucune ne lui semblait être digne d'un guerrier qui poursuivait un ennemi.
La première qui lui vint était due à Narvarth. Non que l'halfelin ai fait ou dit quelque chose qui ai surpris ou déçu le nain mais plutôt que le nain est compris beaucoup de choses que l'halfelin ne disait pas. Mirtzar avait, comme il a déjà été dit, une certaine imagination qui lui jouait des tours et elle venait encore de frapper. Etant donnée la façon dont Narvarth s'était comporté, Mirtzar ne pouvait imaginer que le barbare n'ait pas eu les mêmes pensées que lui, à défaut d'avoir les mêmes images. Mirtzar ne pouvait s'empêcher de voir le corps de Clothilde défiguré, de la même façon que celui du gnoll ou non.
Et cela était une raison largement suffisante pour donner envie de vomir à Mirtzar. Non seulement parce qu'il ne pouvait supporter de voir une personne, d'autant plus un enfant, souffrir et que l'apparition des blessures que voyait le nain ne pouvait pas ne pas être douloureuse mais aussi parce que Mirtzar ne voyait que le visage de Clothilde, comme si elle était la seule parmi tous les enfants prisonniers pour laquelle il s'inquiétait, comme si sa vie importait plus pour le nain que celles des autres enfants. Tout cela parce qu'elle était la seule dont il connaissait le visage.
Mais il y avait encore d'autres raisons pour expliquer les nausées du guerrier. L'elfe doré en était cette fois-i directement le responsable. Si Narvarth avait examiné le cadavre du gnoll comme on examine un panneau indicateur, le prêtre de Corellon l'avait plutôt examiné comme un scientifique. Honnêtement, Mirtzar savait qu'il avait peur de la mort, qu'il ne savait pas ce qui l'attendait de l'autre côté, s'il souhaitait revoir sa famille ou non, si son devoir était de perpétuer le nom de son clan, si son devoir était de vivre envers et contre tout et cette incertitude lui faisait peur et le gênait beaucoup. Mais l'elfe avait intégré la mort comme un élément comme un autre du monde qui l'entourait. Ce cadavre ne le troublait pas plus que ne le ferait un trognon de pomme. Mirtzar ne l'en admirait que plus.
Mais ce sentiment d'admiration était nuancé par autre chose. Tout d'abord, Mirtzar, de là où il était, ne pouvait pas voir tout ce que voyait Aël'Telàwërith mais il en voyait bien assez à son goût et rien que les chairs mortes, les muscles inertes, les caillots de sang pas encore complètement coagulés suffisaient à lui donner envie de vomir. Et il en avait honte, un guerrier ne doit pas avoir peur des blessures, pas avoir peur du sang et, sincèrement, Mirtzar ne pensait pas avoir peur d'être blessé ou de saigner mais il avait horreur de voir les blessures des autres. Et l'esprit du nain d'or n'avait pas une contenance infinie et le sentiment de dégoût occupait trop de place dans ses pensées pour pouvoir ressentir pleinement son admiration pour le prêtre. De plus, un autre sentiment prenait de la place dans l'esprit du nain et il en avait presque aussi honte que de son dégoût: il avait pitié de l'elfe du soleil. Il ne pouvait imaginer que quelqu'un qui pouvait côtoyer la mort d'aussi prêt ne soit pas parfois troublé par la vision d'un cadavre et il considérait le travail de l'elfe, qu'il estimait à sa juste valeur, comme un sacrifice et il avait pitié de devoir laisser Aël'Telàwërith se sacrifier ainsi à cause de sa faiblesse.
Quoi qu'il en soit, Mirtzar préféra utiliser la technique habituelle pour éviter de souffrir: regarder dans une autre direction et faire comme si ce qui nous fait souffrir n'existait pas. C'est une méthode très facile à mettre en place mais relativement peu efficace surtout quand il n'y a rien d'autre à admirer. Malgré tout, Mirtzar se remit à contempler la porte et la fumée qui semblait se déplacer en dessous.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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Narration: Kanabhendril
Kanabhendril laissa derrière lui Jereicia et Notar qui surveillaient consciencieusement l’entrée de la tour, pour se rapprocher d’Enoriel. La tête légèrement inclinée, il regardait avec attention la tête du dragon. La gemme qui servait d’œil lui rappelait vaguement quelque chose et il repensa alors à leur rencontre avec le vieil ermite. Il glissa une main fébrile dans une de poche et en sortit un morceau de cuir plié en quatre qu’il déplia avec soin. Ce dernier contenait une gemme façonnée qui était la réplique exacte de celle qui se trouvait dans l’orbite de la tête de la fontaine. Il déglutit.
- Enoriel, je sens que tu viens de mettre le doigt sur quelque chose, dit Kana en murmurant presque, et moi je pense t’apporter une réponse à tes questions.
Le rôdeur se présenta devant la statue et se passa une langue râpeuse sur ses lèvres devenues soudainement sèches.
- Je l’ai trouvé après le combat qui a suivit l’assassinat de l’ermite…je pensais en tirer un quelconque prix.
Avec lenteur, le rôdeur appliqua la gemme sur le trou sombre. a première vue elle semblait correspondre, il regarda tour à tour ses compagnons pour chercher leur assentiment dans l'action qu'il se proposait de faire.
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