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Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2
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Frère-Ours
Chambre 31
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irtzar eu du mal à déglutir. S'il avait été surpris des interventions d'Yvhann et d'Enoriel, il fut stupéfait par celle de Jereicia et il se sentit un peu coupable. Il ne la connaissait pas véritablement mais comme ils étaient censés chercher une fleur spéciale, il avait passé plusieurs heures avec elle dans la bibliothèque de la Compagnie des Marches à Sundabar et dans les plaines environnantes pour s'habituer à cohabiter et coopérer. Puis elle avait due partir en avant et il avait attendu Rwandral pour le mettre au parfum. Mais pendant tout le temps où ils avaient travaillés ensemble, Jereicia était d'un calme et d'une douceur exceptionnelle vis-à-vis des défauts innombrables du nain d'or et elle lui avait tout pardonné. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il avait été si surpris d'apprendre qu'elle servait une divinité dont le principal souhait était de transformer le monde en boule de glace.
Mais la voir s'énerver contre un quasi-inconnu, elle habituellement si calme, donna l'impression à Mirtzar qu'il était responsable d'une modification de son comportement profonde et qu'il l'avait déstabilisée en osant s'opposer à l'elfe du soleil. Et si cela était vrai, ce dont le nain ne doutait pas vraiment, il était de son devoir de chercher à corriger ses bévues encore une fois. Il décida donc de recommencer à parler en espérant que son intervention calmerait les esprits échauffés.-Je suis désolé, je pense que mon emportement est source de beaucoup de troubles. Je ne regrette pas ce que j'ai dit, et même si c'était le cas, il serait trop tard pour le changer, mais je ne pensais pas que les choses iraient aussi loin. J'ai désapprouvé la conduite de notre camarade elfe parce qu'il me semblait qu'il ne voulait pas nous dire tout ce qu'il savait et que j'était anxieux pour la santé des esclaves, ce que je suis toujours, ainsi que pour la gêne que pourrait représenter ma présence séant, point sur lequel je suis un peu plus rassuré. Mais, dans le même temps, je pense que nous devrions essayer de ne pas le blâmer. Il ne nous connaît, nous ne le connaissons pas et, si j'ai bien compris les propos d'Enoriel, ce qui me semble être le cas, les nains comme moi ont une mauvaise réputation chez les elfes de même qu'Aurile a une mauvaise réputation chez tous ceux qui aiment la nature et la vie. De plus, nous nous trouvons devant ce qui semble être un site sacré pour les elfes qui vécurent ici du temps de la grandeur de Myth Drannor et je crois que j'émettrai des réserves moi aussi si un inconnu cherchait à pénétrer sur un territoire sacré. Ces deux effets s'ajoutant il est normal qu'il soit méfiant. Toutefois, il est sans doute maintenant conscient que nous ne sommes aucunement venus ici en ennemis ou en profanateur, ne serait-ce que parce que nous sommes guidés par deux elfes en tous points admirables ou parce que nos intentions sont louables, et, sans doute, le plus grand tort qu'il puisse nous reprocher et d'être aussi suspicieux à son égard qu'il l'était au notre. Maintenant que nous sommes d'accord sur le fait qu'il est inutile de contraindre l'un d'entre nous à se dresser contre les autres, je propose que nous pénétrions dans cette tour mais pas sans une certaine logique. De toutes les personnes présentes ici je suis sans aucun doute celui qui a la meilleure vue dans des conditions d'obscurité telles. De plus, je suis habitué à encaisser des coups et, si certaines pièces de cette tour sont piégées, ce qui ne serait pas illogique vue le nombre d'ennemis qui errent dans ces bois depuis que Myth Drannor n'est plus, il vaut sans doute mieux que ce soit moi qui tombe dedans plutôt que quelqu'un de plus utile. Dans le pire des cas, il y aura toujours moyen de soigner les blessures que je pourrai subir et je ne supporterais pas qu'un seul autre de nos camarades perdent la vie parce que je n'ai pas eu le courage de prendre mes responsabilités. Ensuite, je pense que Kana devrait se mettre au centre pour que sa torche éclaire un maximum le chemin de chacun afin que personne ne tombe dans une fosse que ma maladresse m'aurait permis de rater et qu'aucun danger ne puisse nous prendre par surprise. De la même façon, si dans cette tour se trouve quelqu'un qui ne soit pas hostile, le fait de se promener avec une torche permettra que nous ne le surprenions pas et qu'il ne soit pas poussé à nous attaquer pour sauver sa vie alors que nous ne lui voulons aucun mal. Quand à l'arrière, il me semble que les gnomes jouissent d'une vue qui n'est pas moins bonne que celle des nains et ce même dans le noir le plus total et je pense donc que si Notar souhaite toujours être des nôtres, il pourrait occuper le poste d'arrière-garde afin que nous ne soyons pas attaqués par derrière par surprise. Ce plan vous convient-il? Mirtzar avait la gorge sèche car cela faisait longtemps qu'il n'avait pas tant parlé mais il n'avait pas véritablement mal. Une sorte d'excitation venait de le prendre comme celle qui guidait ses pas quand il entamait un combat, il lui semblait être sur une sorte de nuage et ne plus rien craindre. Pour la première fois de sa vie, il avait pris une décision pour les autres, même s'il attendait toujours de connaître leur avis, et cela lui donnait l'impression d'être un peu moins inutile et il en était plutôt fier.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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La température extérieure était encore fraiche, en ce petit matin. Mais c’était un vrai brasier qui couvait entre les membres du groupe d’Yhvann et l’elfe du soleil. Les affronts répétés d’Enoriel qui devait pertinemment connaître les règles de la bien séance entre le Tel’Quessir, venait s’ajouter à ceux de Mitzar, qui ne faisait visiblement que répondre à l’appel de ces gènes nanesque. Tout cela le prêtre de Corellon l’avait supporté sans broncher, respectant ainsi le dogme du premier de la Seldarine, qui demandait à ses serviteurs de partir à la rencontre de nouvelles expériences et de nouvelles coutumes. Même si cela allait souvent à l’encontre de l’éducation Ar’Tel’Quess qu’il avait reçu. Il faisait son possible pour respecter ce principe d’ouverture.
Mais lorsque la demi-elfe cracha sa verbe au visage du Ar’Tel’Quess. Celui-ci ne su s’il devait se mettre à rire, ou s’il avait envie de vomir. Celon lui, les ravages que pouvait provoquer la souillure du sang des humains lorsqu’il était mélangé en trop grande quantité avec celui quasiment divin des elfes, était à pleurer. Visiblement cette N’Tel’Quess reniait tout ce qui pouvait la rattacher au beau peuple. Au point, de prendre un comportement purement humain, comme eux, Jereicia semblait incapable de réflexion et ne supportant rien de ce qui lui étaient supérieurs. La femme ne voulait pas se laisser dicter sa conduite par qui que ce soit, avait-elle dit. Rien de bien étonnant là dedans. Dès fois qu’une once de la sagesse des elfes puisse s’introduire dans son esprit étriqué. Elle reprochait à l’elfe doré d’être condescendant avec tout ce qui n’était pas de sa race, mais comment pouvait-il en être autrement avec des êtres comme elle. Comment un être qui procédait du sang elfique dans ses veines pouvait-il s’abaisser, à ce poin au niveau des humains. Ne plus rien respecter, tout renverser sur son passage pour obtenir ce qu’il désire. Elle voulait les enfants disparus, peu lui importait que ce la passe par un lieu saint, ou qu’il faille détruire, ou renverser tout ce qui y aurait entre elle et ce qu’elle désirait. Comment cette femme de quoi….une trentaine d’années tout au plus, autant dire une enfant, pouvait-elle être aussi irrespectueuse envers ses aînés, et faire preuve d’aussi grande… humanité ?
Aël’Telàwerith faillit céder et répondre vertement à cette « humaine ». Mais finalement à quoi bon. Le prêtre avait déjà mis en garde ceux qui allaient pénétrer dans la tour, de ce qu’ils risquaient, s’ils profanaient les terres pieuses. Il n’allait pas perdre son temps, à tenter de réexpliquer les choses à des êtres qui étaient visiblement incapable de pouvoir les comprendre. Si cette femme voulait s’y essayer, elle le paierait le prix fort. Pour Aël’Telàwërith, souiller une terre elfique sacrée, sur laquelle un temple avait été bâti, était une raison suffisante pour invoquer le serment du sang. Il offrirait une vie entière de peur et de tourments à la jeune N’Tel’Quess. Cela lui prendrait quoi ? Soixante, quatre-vingt ans, c’était une broutille pour un elfe. Mais une existence entière, pour la sang-mêlée, a se retourner sans cesse pour savoir si l’elfe n’était dans son dos, une vie à ne dormir que d’un œil, en sentant ses forces et sa vitalité s’en aller, la laissant encore un plus sans défense. Alors que l’elfe lui serait au plus haut de sa forme. ¤ Oui, N’Tel’Quess ose profaner un temple de la Seldarine. Et tu apprendras ce que la vengeance d’un elfe veut dire.¤ A moins que ses frères et lui-même, lui fassent payer promptement son sacrilège. Car aux paroles des Sy’Tel’Quessir, le serviteur de la couronne d’Arvandor eut le plaisir de se rendre compte qu’il y avait des choses immuables chez les enfants de Corellon. Et Aël’Telàwërith se sentait maintenant moins seul. Il ne répondit donc rien aux propos de Jereicia laissant ces paroles s’envoler dans le vent. Après la désagréable sensation qu’elles avaient fait naitre chez le Haut-Elfe, il avait, maintenant, presque pitié de cette pauvre chose. Les humains eux étaient ce qu’ils étaient. Ils n’y pouvaient rien s’était dans leurs gènes. Mais la demi-elfe refusait de s’élever, il s’agissait, là, d’un choix.
Le prêtre de la couronne d’Arvandor, en resterait donc là. Comme un père aurait passé sous silence des propos déplacés d’une enfant capricieuse. Aux fins de ne pas donner prise aux évènements qu’elle espérait, sans doute, créer.
Lorsque Mitzar, prit la parole. L’elfe fut agréablement surpris par les propos du nain. Il faisait montre d’une sagesse qui n’était pas connue pour être le fort de cette race des vigoureux. A l’évocation du nom de la Vierge Glacée, le Ar’Tel’Quess eut un sourcil qui se leva comme mue d’une propre vie. Le nain avait raison, Aël’Telàwërith s’appuyait beaucoup sur le fait que ce groupe soit menée par deux Sy’Tel’Quess. Et sur le fait que ces deux mêmes Tel’Quessir ne laisseraient quiconque profaner une terre consacrée. Encore fallait-il que la légende se révèle fondée. Car, il se pouvait fort bien que tout ceci ne soit que balivernes. Mais le Haut-Elfe refusait d’y penser pour le moment il voulait garder l’espoir intacte.
Aël’Telàwerith se dirigea vers l’entrée, il écarta les bras basculant sa tête en arrière, laissant pendre ses cheveux d’or aux vents.’ Aël’Telàwerith lance mauvaise augure.
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Frère Cerf
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Narvarth ne sétait pas investi das la discution, d'une part parce qu'il ne raffollait pas des longs discours, mais d'autre part parce que les paroles de cet elfe du soleil lui avaient donné matière à réfléchir intérieurement. Il était peu habitué à cotoyer le monde des esprits, dans le clan Languelion, seul leur vieux chaman savait comment les cotoyer, aussi l'aventurier allait se lancer totalement dans l'inconnu, à cotoyer des forces qui le dépassaient de loin, et il appréhendait cela.
Le ton menaçant du prêtre et ses mentions de malédiction ramenaient de vieux souvenirs dans l'esprit du sagespectre, des histoires qui se racontaient pendant les soirées de veillées qui se déroulaient dans son clan lors des longues soirées hivernales, des esprits qui n'avaient pas apprécié la profanation de leur lieu de Long Repos, dérangement effectué par des aventuriers ignorant totalement la nature du site où ils se trouvaient. Ce qu'ils avaient fait dans l'enceinte du site sacré, personne ne l'avais jamais trop su, toujours est-il qu'au final, ils avaient perdu peu à peu leurs forces, chaqun leur tour, sans rien pouvoir faire pour améliorer ou au moins stabiliser leur état.
Les histoires de ce genre même si elles avaient une base de réalité, étaient souvant développées d'avantage par les conteurs afin d'appeurer le jeune public qui les entendaient, dans le but de les dissuader d'aller les déranger les esprits, de leur apprendre a respecter le calme des sites sacrés.
Ces souvenirs mettaient mal à l'aise Narvarth, il appréhendaient toujours d'avantage le fait de s'introduire sur un territoire probablement peuplé d'esprits d'Ancêtres. Sans mot dire, il se fit la promesse de se surveiller afin de ne pas causer de désagréments au reste du groupe.
Il s'investit à nouveau dans la conversation après les paroles du nain quand à l'ordre de marche à suivre une fois à l'intérieur de cette tour. (Commun)-Je peux peut-être vous être utile en avant du groupe si vous le souhaitez, même si je n'y vois que trop peu là où la lumière est faible, ma petite taille ne gênera en rien la visibilité d'autres personnes derriere moi, et en cas de mauvaise rencontre je ne serai d'aucun secours à distance, j'ai bien peur de manquer de munitions pour ma fronde. D'autant plus qu'au besoin je pourrai discretement transmettre les informations de ce qu'il se passe devant aux personne derrière nous.
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage 1er flammerige 1372 (CV)MJLieu : Cormanthor, Vaux Temps : Brumeux Moment : 8h00 Narration : Tous . Yvhann crée 5 Baies nourricières. hell réapparut auprès d’Enoriel quelques secondes après que la prêtresse d’Aurile se soit emporté contre l’elfe du soleil et lui dise sa façon de penser. L’intervention de Mirtzar ne sembla pas avoir atténuer les divergences que l’aurilite semblait entretenir désormais avec le quessir. Les interventions de Mirtzar et de Narvarth tombèrent à point nommé pour détendre l’atmosphère devenue tout d’un coup pesante et Jereicia avait juste esquissé un léger sourire avant de se retourner s’occuper de la seule et véritable affaire qui la préoccupait, la tour. Aël’Telàwërith lance Mauvais Augure Jet de détection Kana DD15: 6 (dé) + 4 (comp)= 10 : Echec ontre toute attente, c’est l’elfe doré qui fut le premier à agir, il entra en communion avec le premier de la Seldarine et cette prière d’un des enfants du Corellon fut entendue. Le prêtre sentit soudainement son estomac se nouer et une vision s’imposa en lui qui ne laissait pas de place au doute un danger rôdait dans cette tour. L’elfe n’eut pas le temps de dire un mot que Kana , torche en main fut le premier à pénétrer dans la tour, ll comptait sur ses compétences mais sa témérité n’était certainement pas forcément la meilleure chose à faire dans un environnement qu’il ne connaissait pas. Et quand il passa l’encadrement en ogive, il marcha sur à peine un petit mètre quand le temps s’arrêta pour lui mais aussi pour Mirtzar et Narvarth qui venaient de lui emboîter le pas. Le pied gauche du rôdeur qui venait de se poser sur une dalle amovible sentit ses poils se hérisser en entendant un léger "clic". Il recula instinctivement de peur d’avoir déclenché un piège quelconque. Mais ce n’était rien d’aussi dangereux, bien au contraire car si le yeux des aventuriers s’étaient habitués à l’obscurité, à leur grande surprise, des boules de lumières fixées au mur s’illuminèrent subitement, inondant la hall de la tour d’une douce lumière bleutée tandis que les compagnons firent leur entrée un à un dans ce lieu inconnu.La surprise passée, les aventuriers laissèrent errer le regard autour d’eux, découvrant un vaste hall, élégant, aux murs décorés de fresques et parsemées d’ici et de là de tapisseries ou de peintures. Au centre de la pièce dallées, la fontaine ornementale aperçue par Jereicia trônait en évidence, et de la tête de dragon qui servait de dévidoir, l'eau jaillissait et s'écoulait par sa bouche dans un bassin de marbre veiné de rose qui était porté par le corps d’une griffon de pierre. Un balcon surplombait le hall et en entrant à droite, un escalier montait à l’étage. C’est Narvarth qui fut le premier à découvrir le macabre spectacle car en haut des marches, non loin d’une porte en bois massif fermée qui barrait l’accès au premier étage, gisait le corps d’un gnoll à la gueule ouverte, affalé contre le sol.
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Frère Cerf
Aucune chambre
Aucune gemme
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Que ce soit des bonnes ou des mauvaises, il était certain que cette tour cachait des surprises, et la preuve en était faite avec la dalle.
En d'autre circonstances, si il n'y avait eu ce souçi de ne pas perdre de temps, Narvarth se serait laissé aller à contempler la qualité esthétique de la fontaine, mais son regard circulaire des environs lui fit découvrir une réalité d'une beauté moindre, et il en fit part à ses compagnons.
(Commun): La haut, regardez! Montrant le gnoll en haut des escaliers au reste du groupe, le Hin se prit à frissonner. Il hésitait sur la conduite à tenir, s'il devait ou non monter se rapprocher de la créature, chercher à determiner les motifs de sa mort, ou si au contraire il devait attendre un autre type de réaction de la part de ses compagnons. Mais à l'instar des elfes et des nains, la vie des halfelins était courte, il n'avait pas réélement de temps a perdre ainsi en indescision, aussi se laissa-t'il influencer par sa première idée.
Espérant que sa petite taille et son poids négligeable joue en sa faveur pour ne déclencher aucun mécanisme plus dangeureux que celui mis à nu par Kanabhendrill, le membre des Sagespectres commença à monter une à une les marches, en silence, son kama à la main, prêt à bloquer une quelquonque agressivité à son encontre.
Il fallait qu'il fasse preuve d'utilité en apportant au groupe des indications sur ce gnoll.
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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ne goutte de sueur vint s'écraser sur le sol de la tour. Quelques minutes plus tôt, le guerrier se plaignait que leur temps était compté et qu'ils étaient en train de le perdre, qu'il passait trop vite et qu'ils devaient agir immédiatement. Puis, apparemment d'accord avec les arguments du nain d'or, Kanabhendril était entré dans la tour presque par surprise et, réagissant aussi promptement qu'il lui était possible, mais peut être aussi bêtement, le guerrier avait couru derrière le rôdeur pour lui dire de s'arrêter et de se montrer prudent. Pendant l'espace de quelques secondes, le temps s'était mis à défiler extrêmement vite et tout s'était précipité. Puis avait résonné un léger bruit, le même que celui que fait une clé qu'on tourne dans une serrure qu'on devrait huiler, et tout s'était arrêté. Le nain savait que moins d'une minute avait dû passer mais son cœur l'informait que s'il était resté plusieurs jours ainsi immobile il aurait eu le même sentiment.
Mais le nain s'était inquiété pour rien et le seul phénomène, en tout cas visible pour l'instant, qu'avait déclenché Kana était l'allumage des lumières. Si le nain n'avait pas été conscient qu'un danger réel pouvait se cacher à cet étage ou quelques mètres au-dessus, il aurait sans doute éclaté de rire de honte d'avoir été si trouillard et de joie de voir que sa maladresse n'avait causé de tort à personne. Mais il ne pouvait pas se le permettre pour l'instant. Peut être qu'un jour, s'il devenait assez vieux pour que ses jambes n'aient plus la force de lui permettre de chercher à rendre réels ses idéaux, pour tromper sa tristesse et sa mélancolie arriverait-il à en rire devant un bon feu face à une foule d'enfants émerveillés par ses exploits mais ce temps n'était pas venu encore.
Il avait aussi une certaine envie de dire à l'elfe du soleil que si les dieux souhaitaient leur montrer qu'ils n'étaient pas les bienvenus en ces lieux sacrés, il existait sans doute des moyens plus clairs que de leur éclairer le chemin mais le nain savait que ce serait non seulement inutile et puérile mais que surtout cela l'entrainerait dans une sorte de débat métaphysique sur le fait que les dieux utilisent ou non des procédés aussi triviaux pour communiquer avec leurs serviteurs et il détestait participer à des débats. Il choisit donc de se taire et d'entrer prudemment dans la tour.
Avant que Narvarth ne lui dise de jeter un regard vers la porte située au bout de l'escalier, le nain n'avait pas même remarqué qu'il y avait un escalier et il se demandait comment ils étaient censés monter dans la tour en regardant d'un air absent autour de lui. En réalité, il observait les lieux non comme un soldat intelligent étudie le lieux où il va devoir livrer bataille ou comme l'aventurier prudent cherche d'où pourraient bien provenir les dangers mais comme un enfant qui entre dans une maison particulièrement impressionnante et qu'il jette des regards de tous côtés craignant que ce ne soit qu'un rêve et que tout ne disparaisse en l'espace de quelques secondes.
Mais quand il comprit que l'halfelin avait trouvé un cadavre, quand bien même c'était celui de ce qui semblait devoir plutôt être un ennemi, il décida qu'il ne pouvait pas flâner plus longtemps et il décida de suivre prudemment son camarade dans les escaliers en essayant aussi bien que lui de ne pas déclencher de mécanismes qui pourraient s'avérer autrement moins pacifiques que celui qu'avait actionné Kana. Toutefois, craignant de gêner son camarade s'il se trouvait trop près de lui il décida de rester toujours au moins trois mètres derrière lui.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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Tout à chacun, qui aurait regardé l’elfe du soleil aurait pu sans difficulté voir la grimace qui s’était affiché sur son visage aux traits fins. Cette fois encore Corellon Larethian lui avait fait la grâce de répondre à son appel. Et ce qu’Aël’Telàwërith avait perçu n’augurait rien de bon.
Lorsque le Haut-Elfe ouvrit les yeux se fut pour voir l’humain qui jusqu’ici était resté silencieux s’avancer et pénétrer dans la tour. Un léger clic dû visiblement à un mécanisme qui venait d’être actionné retenti et il n’échappa pas à l’ouïe fine de l’elfe. Mitzar, et Kanabhendril s’étaient figés comme statufié sur place. Pour le moment la seule visible était la lumière diffusée par des globes sur le mur qui leur faisait face. Mais il n’y avait pas à se tromper. Ce ou ceux qui étaient dans la tour était maintenant bien informé que quelqu’un venait de pénétrer dans l’édifice.
La route que devait suivre Aël’Telàwërith passait forcément par cette tour, il était donc inutile à présent de vouloir jouer la discrétion. L’elfe maudit, silencieusement, la précipitation des humains. S’il avait patienté quelques secondes de plus, tout le monde aurait su qu’un danger guettait là dans l’ombre. Et il était certain, que les Sy’Tel’Quess ne se seraient pas laisser surprendre par cette dalle mécanisée. ¤ A quoi bon vouloir jouer la discrétion maintenant, autant que tout le monde soit au courant de ce qui nous attend. ¤
Le serviteur de Corellon entra à son tour dans la tour, Ce fut le moment que choisi Narvarth pour faire partager sa macabre découverte. Le prêtre du premier de la Seldarine, s’obligea à ce moment de porter son regard, à l’exact opposé de la découverte. Ca lui paraissait trop facile de laisser là un corps pour attirer les attentions, et ainsi gagner le bénéfice de la surprise.
Le Ar’Tel’Quess décida d’avertir tout à chacun de sa vision divine. Il parla assez fort pour que chacun l’entende, sans toute fois crier.
- Le grand Corellon Larethian dans son infinie bonté, vient de me mettre en garde. Il est presque certain que dans l’heure qui va suivre, nous ayons à défendre nos vies. Priez vos dieux, et soyez sur vos gardent.¤ Au moins pendant une heure, faite attention où vous mettez les pieds.¤
Le Faernsuor mue par la prudence, se dit qu’il était inutile de se faire surprendre, alors que son dieu l’avait averti d’un danger. Il dégaina donc Thal’Baeli’Ath’L’nu sa longue lame elfique. Le Haut-Elfe balaya de gauche à droite, puis de haut en bas, la salle de son regard. Puis il prit sur lui de surveiller le mur qui lui faisait face, gardant un œil sur le balcon. La disposition des lieux, n’était pas sans faire penser que de ce balcon, un orateur aurait une place de choix pour s’adresser à une petite foule, tout en restant loin de porté. D’après ce que l’elfe doré avait pu en juger de l’extérieur, il devait y avoir quelque chose derrière le mur soutenant les globes lumineux. De là où il se trouvait, Aël’Telàwërith commença à chercher du regard une éventuelle porte.
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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Suite a la prière de Aël’Telàwërith, le grugach s'approcha de lui a pas feutré et prêt a tout. Il n'avait pas manqué l'horrible expression qu'affichait le serviteur d'Arvandor... * Une mauvaise augure!* Se dit le druide-rôdeur puis au même moment, comme si l'humain et les autres étaient aveugle et insouciants de leur actes, ils pénétrèrent dans la tour.
Le clic sonore, fit se tendre, comme une corde d'arc ajusté, tout les muscles d'Yvhann qui a se moment laissa un jurons purement grugach, sortir en parti car il ne laissa pas le reste sortir de sa bouche, ni même, germer dans son esprit. Sa réaction fut rapidement de regarder a l'intérieur puis par la suite de vérifier la position d'Enoriel et de Khell.
Quand il vit Aël’Telàwërith entrer dans la tour il siffla Floyr pour qu'il puisse pénétrer lui aussi dans la tour et y faire une ronde pour en observer les pièces ouvertes et l'avertir d'un danger potentiel.
Yvhann garda son arc bandé et armé puis du moment que Floyr entra, il le suivit et restait a l'écoute du moindre signal que son fidèle volatil lui lancerait.
Tout comme le serviteur d'Arvandor, le sauvage cru a un passage secret ou tout du moins, un passage qui soit, irait dans les profondeurs de la tour ou bien de l'autre coté de se mur, alors il regarda le sol, surtout la pierre qui avait fait apparaître la lumière. Il en inspecta les contours, son aspect, sa grosseur enfin tout se qui pourrait l'aider pour y déceler une ressemblance avec une autre et ce, sur le même planché. Ne fallait pas oublier que c'était là, la tour d'un druide et ce, jusqu'à dernièrement. Soudainement un vieux souvenir lui revint, il leva les yeux et vit les tapisseries ainsi que les peintures sur les murs, ... * Souvent se trouve là, derrière les tapisseries et les peintures, un passage.* Il en fit part a Aël’Telàwërith, durent que lui, scrutait toujours le sol.
Bien entendu Floyr siffla une présence, le gnoll dans l'escalier. Son éducateur regarda rapidement et vit Narvarth a ses coté qui en avait fait la découverte.
Puis le son de l'eau qui coulait de la fontaine lui résonnait a la tête, il se tourna et la regarda, il suspectait que cette eau ne soit pas potable, voire empreinte d'un poison ... Tant de chose a regarder et a vérifier... Le sauvage n'avait pas l'habitude des intérieurs, surtout des intérieurs aménagé, lui qui avait presque en tout temps, oeuvré a l'extérieur, dans la nature même.
Il prit quelques respirations ordonné puis continua sa détection.
L'avertissement du lointain cousin, qu'il avait eut de Corellon Larethian, le mit dans un état de vigilance extraordinaire. Ses sens étaient a leur maximum, il savait exactement où se trouvait chacun des membres du groupe même si il ne les regardait pas, chaque déplacements, laissait un bruissement qui ne pouvait lui échapper. Son tatouage de dragon jaune n'était maintenant plus que sur sa peau, il faisait partie intégrante de son être, il était le dragon jaune protecteur. Même les mouvements du grugach était ceux qu'un dragon aurait adopté en de tel situation. Le sauvageons était imprégné de cet animal qui avait été pour lui, fut un temps, son sauveur.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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e nain d'or s'arrêta de monter les marches derrière Narvarth et déglutit. Il avait du mal à se retenir de trembler comme une feuille dans le vent: il venait d'entendre les paroles de l'elfe d'or et elles n'étaient pas des plus rassurantes.
Mirtzar ne s'était jamais vanté d'être particulièrement courageux. Du reste, il pensait ne pas l'être spécialement mais il y avait peu de choses qui faisaient aussi peur au nain que les dieux. Il avait fait semblant de ne pas s'inquiéter en entrant dans la tour, craignant de se faire foudroyer par un dieu elfe pour son outrecuidance, et le 'clic' qu'avait déclenché Kanabhendril en entrant l'avait conforté dans son idée que sa vie s'achevait prématurément ce jour-là. Mais il n'était pas mort instantannément et il s'était un peu trop rassuré. Sa confiance n'était pas restée longtemps.
Mirtzar craignait les dieux et, presque plus encore, ceux qui parvenaient à communiquer avec eux car ils lui donnaient l'impression d'avoir une supériorité sur le commun des mortels. Il craignait de la même façon les magiciens mais les seuls qu'il ait jamais rencontré étaient des drows dont il n'était pas capable de savoir qui était soutenu par Lloth et qui maîtrisait l'Art. Mais le fondement précis de cette crainte, comme c'est souvent le cas, venait surtout de son admiration et de sa jalousie. Le terme pouvait sembler être un peu fort mais il exprimait pourtant exactement ce que ressentait Mirtzar. Depuis qu'il était tout petit, il avait vêcu dans l'ombre de sa soeur qui servait le Morndinsamman et il était jaloux de cette supériorité qu'elle avait sur lui et, maintenant que tout son clan se résumait à sa personne, et peut être à l'un de ses cousins, il se sentait seul et il aurait aimé avoir le plaisir de ressentir la communion avec Clangeddin. Peut être cela deviendrait possible s'il qe montrait particulièrement valeureux.
Toujours est-il que quand le guerrier entendit la voix douce et calme de l'elfe d'or derrière lui, cet elfe qui avait le double ascendant sur blui d'être uns erviteur des dieux et d'être membre de cette race si admirable, il ne pout s'empêcher de prendre son avertissemnet plus qu'au sérieux. Jusque là, il suivait Narvarth les poings le long du corps doucement mais il sentait maintenant une tension parcourir son corps qu'il ne parvenait pas à maîtriser. Il passa la main dans son dos pour toucher le manche de sa hache. Il hésita quelques secondes, ses doigts sales effelurant avec douceur le bois de son arme et la dégaîna. Il avait choisit de se préparer au pire ou plutôt d'appeler le pire malgré son horreur du combat. Car, dans l'esprit du nain, le simple fait de sortir son arme était déjà un appel à la violence, une demande de combat, ... et il n'aimait pas être le premier à se préparer au combat. Cependant c'était son devoir et il allait s'y plier.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Gardien Errant
Aucune chambre
Aucune gemme
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