Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

Le hin avait en horreur la lâcheté des humains, toujours à s'en prendre aux personnes les plus faibles, au lieu de s'assumer et et de faire face aux combattants qui s'opposaient à eux.

Aussi, après avoir réglé son compte à celui qui avait planté sa lame dans l'elfe, Narvarth chercha à deverser sa furie sanguinaire sur l'archer qui avait achevé sa compagne de la même manière, aussi assura t'il sa prise sur son kama avant de se ruer au contact de l'archer.

Le sagespectre de la Compagnie aurait des comptes à rendre à la Confrérie, il devrait leur expliquer la mort de sa protégée, aussi, le mieux était que les assassins soient punis au plus tôt.

Il cherchait à s'acquitter de sa tâche, il n'y avait que celà qui occuppait ses pensées dans l'immédiat, sa rage l'obligeait à faire abstraction du reste de ce qui l'entourait, il n'avait plus conscience de ses compagnons, pas plus qu'il percevait encore les cadavres au sol, il n'y avait que l'archer et lui.

Sa vision des choses pouvaient mettre en danger ses compagnons si à tout hasard ils se placaient sur son chemin, rien ne certifiait qu'il s'en rendrait pleinement compte, en tout cas ps tant qu'il n'avait pas repris totalement ses esprits.

Rage+charge+attaque au kama sur l'archer s'il est suffisament proche, sinon je me rapproche au maximum.

Enoriel s'arrêta net quand il entendit le cri aigu du petit volatile. Ses sens en alerte, il jeta un oeil vers son confrère elfe sauvage pour voir ce qu'il faisait. Comme lui, il s'était arrêter et guettait le moindre mouvement suspect dans les bois alentours. Cependant, Enoriel était conscient qu'avec la fatigue et la brume qui couvrait une partie de leur vision, il allait être difficile de déceler un quelconque danger s'approchant, même avec leurs sens surdéveloppés. De plus, il devait d'agir de quelque chose situé assez éloigné devant eux car Khell ne semblait pas avoir repéré la menace potentielle. Il fallait donc aller voir de quoi il retournait rapidement, au risque de tomber dans une éventuelle embuscade. Il avança de quelques pas, pour venir à la hauteur d'Yvhann. Puis il lui fit signe qu'il comptait partir en éclaireur avec Khell pour surveiller ses arrières, histoire d'être fixé. N'attendant pas vraiment une réponse de la part de son compagnon d'aventure, Enoriel se mit à avancer accroupi, profitant de la brume commencée à tomber et des feuillages environnant pour se dissumuler au maximum. Il surveillait Khell, lui intimant fréquemment de faire le moins de bruit possible. Mais il savait que celà n'était pas vraiment nécessaire et que son compagnon, habitué qu'il était à aller chasser avec lui du temps où il habitait encore la Grande Forêt, ne le decevrait pas sur ce point. Il entreprit donc d'avancer devant eux, cherchant tout bruit ou mouvement qui pourrait le renseigner sur la nature ce que le faucon avait vu.

Discretion et deplacement silencieux
Perception auditive et detection

MJ
5e Round

Jet d’attaque Archer sur Mirtzar : 16 ( Dé)+2=18 Réussite
CA Mirtzar : 13 : Echec
PV de Mirtzar: 16-5= 11 PV

Narvarth entre en rage de Berseker et charge archer sur 10 mètres
Jet d’attaque Narvarth : 18 (d20) + 5 + 2 (Rage) +2 (charge)=26 : Réussite
[color=orange]CA de l’ Archer: 10 : Echec
PV de l’archer : 7-10= -3 PV
Archer: Mourant

Arbalétrier et piquier morts
Syliel morte
Epeistes morts

Fin du combat

Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage
29 Kyrthorn 1372

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : 20h

irtzar, Narvarth, Jereicia et Syliel:

Alors que l’obscurité tombait peu à peu sur la clairière, le hin, dans la rage barbaresque qui l’animait oublia tout ce qui pouvait l’entourer pour se précipiter sur le responsable de la mort de l’elfe. Une flèche siffla dans les airs, frôlant le sagespectre mais il en fallait plus pour intimider le hin qui en quelques secondes franchit les quelques mètres qui le séparait de l’humain. Narvarth ne perçut pas le cri étouffer du nain qui reçut la fameuse flèche dans la cuisse mais qui ne se préoccupait guère de ses blessures car lui aussi avait envie de venger la mort de l’elfe. Mais c’est le hin qui eut la primeur de l’acte et d’un geste ample mais précis son kama arracha la moitié du visage de l’archer. L’homme tomba à la renverse dans le trou qu’il avait creusé avec ses compagnons.

Derrière les deux combattants, Jéreicia poussa un soupir de soulagement en voyant leur dernier adversaire succomber, non loin d’elle, Syliel, l’elfe commençait déjà à refroidir. Au même moment, un groupe composé de deux elfes , d’un humain et d’un loup surgirent dans la clairière.

Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : 20h

Perception auditive Yvhann DD15 : 14 (dé)+12= 26=Réussite
Détection Yvhann DD15: 11 (dé)+11=22=Réussite
Discrétion Enoriel DD15 : 16+0 > < Déplacement sérieux= ???= Réussite
Perception Enoriel DD15 : 19+5> < Détection= ???=Réussite

noriel, Yvhann et Kana:

La nuit qui envahissait peu à peu la forêt, les températures qui baissaient et le cri d’alerte du compagnon ailé du d’Yvhann laissait présager rien de bon. Quelque chose d’hostile était devant eux et ils comptaient bien en avoir le cœur net. Ils avancèrent, les muscles tendus, avec précaution mais sans peur, Khell aux côtés du druide et les sens affutés des deux elfes perçurent dans un premier temps des mouvements en masse, des mouvements de luttes. Puis ils entendirent quelqu’un crier, un nom, Syliel, sur un ton désespéré puis de nouveau des bruits de luttes qui se rapprochaient. Enfin ils entendirent quelqu’un s’exprimer dans une langue gutturale, une prière ou quelque chose s’en approchant. Ils accélèrent le pas mais avec prudence, il

C’est ainsi que les grugachs et le rôdeur firent irruption dans la clairière qu’ils reconnurent sans peine, prêt à en découdre, Khell , le poil hérissé et les babines retroussées. Devant eux, un trou, près du trou, les corps en décomposition des aventuriers, au pied du trou, un petit être avec juste derrière lui un nain.

Les adversaires identifiés au commencement du combat avaient succombés, l'état meurtrier du hin avait fait son travail, l'heure était maintenant au contrecoup de cette dépense physique. Le taux d'adrénaline dans son sang diminuait peu à peu, les forces que ce composé chimique lui avait octroyées s'affaiblissaient à la même vitesse.
Il savait bien ce qui allait lui tomber dessus, la fatigue de récupération, il connaissait bien cela à force.

Avant que son état n'empire, il tourna la tête vers la prêtresse et lui souffla quelques paroles.
-Raté pour les informations.

Le kama du Sagespectre lui glissa des mains et il s'effondra, le souffle court, le sang battant ses tempes. C'était un mauvais moment à passer, il le savait, il ne pouvait rien y faire, il ne pouvait contrôler mieux cette rage. Il lui était impossible de la canaliser, il attendait.

Ca finissait toujours par passer, il fallait attendre.
Le hin se recroquevilla dans son esprit jusqu'à ce qu'il retrouve son plein contrôle.

Il se repassait le combat en pensées, il ne lui semblait pas avoir subit de dégâts mais il n'en était pas sur, son état ne lui avait laissé voir que du sang, sans pouvoir certifier à qui il appartenait.

¤En tout cas je n'ai pas reçu de coup capable de me rapprocher de la mort, ça c'est sur.¤

Son regard vague se promenait involontairement autour du hin, c'est ainsi qu'il perçu la présence d'autres personnes proches d'eux. Il imaginait sans peine le spectacle pitoyable qu'il devait leur présenter, gisant ainsi au sol, mais il n'y pouvait décidément rien.

irtzar n'aimait pas les elfes, c'était indubitable. Mais le fait que les trois quarts de ceux qu'il avait croisé à ce jour fussent soit des ennemis soit des drows, généralement les deux en plus, devait lui fournir une bonne excuse. Mais il était prêt à faire une exception.

Mirtzar n'avait pas eu le temps de connaitre Syliel mais il est des indices qui ne trompent pas et le fait qu'elle ait risqué sa vie pour sauver celle du nain et celles d'enfants la mettait des lieues au-dessus des autres elfes qui avaient arpentés sa vie. Elle était morte, que Corellon, Jergal ou qui que soit le dieu responsable du destin des elfes morts au champ d'honneur soit clément avec elle.

Mais il y avait d'autres elfes que Mirtzar appréciait, même si la chose ne lui semblait pas toujours être réciproque, et qu'il ne s'attendait pas à trouver en ces lieux. Yvhann et Enoriel se trouvait devant lui, non loin et rien que ce fait le rassurait. Malgré tout ce qu'il avait pu tenter, le nain d'or ne se sentait pas dans son élément dans cette forêt et le fait d'avoir des gens spécialisés dans la vie dans les bois de son côté diminuait grandement l'inquiétude de Mirtzar.

Mais le guerrier ne connaissait pas vraiment mieux ces deux compagnons que Syliel, et en tout cas moins bien que ne les connaissait Jereicia. Il estima donc que ce n'était pas à lui d'aller à leur rencontre en premier mais à son amie. Pendant ce temps, le nain hésitait sur ce qu'il allait faire car il ne voulait pas rester inactif.

En réalité, il se demandait s'il allait finir de mettre leurs ennemis vaincus dans le trou qu'ils avaient eux-mêmes creusé ou s'il allait commencer lui à creuser un trou pour enterrer Syliel. Mais il réalisa que pour pouvoir répondre à cette question, il avait besoin de réponses à d'autres questions et il choisit de les poser à Narvarth. Celui-ci était effondré sur le sol détruit par la mort de son amie. Mirtzar s'approcha de lui aussi lentement qu'il le pouvait et essaya de poser sa main sur son épaule pour marquer sa présence.

-Je suis désolé. Je ne la connaissais pas aussi bien que vous mais je peux comprendre votre chagrin. Je souhaitais savoir si vous savez comment les elfes pratiquent les sépultures. Je pense qu'elle mérite que nous lui rendions un dernier hommage en nous assurant que les bêtes sauvages de cette forêt, Mirtzar ne put réprimer un petit frisson, ne puissent pas s'en prendre à son corps.

Ce qui faisait le plus plaisir a Yvhann était que les gardiens errants oeuvraient souvent seul ou accompagné d'autres membres que les leurs mais là, il avait la chance d'évoluer avec Enoriel qui montrait de plus en plus d'initiative, ce qui lui donna un sentiment de confiance qui était rare chez lui.

Le rôdeur avait prit les devants pour les faire déboucher sur la clairière macabre. Sur le coup, le druide-rôdeur fut soulagé mais vite il revint a la réalité de la forêt de Cormanthor, cruel et imprévisible, quoique la plupart des forêt était de tel, mais toujours avec une certaine harmonie qui réussissait a vous détendre, tandis qu'ici la forêt vous tenait constamment en alerte.

Il reconnu de suite Jereicia puis le nain .... * Enfin ils sont de retours!* Se dit le sauvage des bois avant de constater qu'ils étaient venu accompagné de d'autres aventurier... Mais il y avait là, une elfe qui avait fort besoin d'aide....

La réaction d'Yvhann fut de siffler Floyr pour une vigilance autour d'eux puis il s'approcha d'elle pour malheureusement s'apercevoir qu'il était trop tard... Elle était belle et jeune... Trop jeune pour mourir ainsi... Le grugach étudia attentivement les blessures causé par les flèches, mais le même constat revenait... ll était trop tard. Il fit une prière silencieuse pour elle et fit un tourd d'horizon des yeux.

Ils c'étaient séparé pour avoir de l'aide et là l'aide se trouva a être un petit-homme et il manquait l'humain guerrier qui était avec le nain... * Pas reluisant l'aide!!! * Pensa l'elfe un peu découragé.

Ils avaient tous des blessures et c'est blessures ils ne les avaient pas eut ici mais auparavant. Yvhann avait des questions a poser mais fallait laisser la pression du combats précédent redescendre.

Il ne fit que regarder Mirtzar et Jereicia sans mots dire ... Quel groupe hétéroclite, faisaient ils, pour contrer les plans vils de .... Voilà que l'enquête revenait de plus belle avec ses questions multiples. Y fallait parler de leurs avenir et de cette quête. Ne fallait pas se laisser décourager par les aventures morbides qu'ils avaient vécus jusqu'ici.

Tout ce qui sorti de sa bouche en pointant le petit-homme, fut avec un accent prononcé...

- C'est toute l'aides que vous avez trouvé!?-

Le regard critique et les traits du visage, tiré.

D'abord supris, Enoriel continua à s'approcher du groupe. C'était bien eux. Ils étaient revenus. Mais où était l'aide qu'ils étaient partis chercher ? N'avaient-t-ils trouvé qu'un gamin pour les seconder ? Mais l'elfe révisa vite son jugement quand il s'aperçut que le gamin en question était un halfelin. *Maigre consolation* pensa-t-il. Quand il entendit la remarque cynique d'Yvhann, il ne put s'empêcher de sourire. Décidemment, il aimait bien cet elfe et se savoir qu'un Gardien Sylvestre experimenté voyageait avec lui lui donnait du baume au coeur. Surtout quand il s'agissait de contrôler sa colère, revoyant l'infâme prétresse traitresse. Que la chaleur va fondre sa déesse maudite ! La Vierge Glacée ne se souciait pas de la vie. Seul l'importait le froid, avançait et tuant animaux, flore et même les peuples qui pouvaient se trouver sur son chemin. Et pour celà, il ne pourrait jamais plus faire confiance à Jereicia.

Il ne lui jeta qu'un regard méprisant et se contenta d'un bref salut au nain qui semblait en conversation avec l'halfelin. Il s'arrêta près de la jeune elfe. Il ne la connaissait pas mais il était certain qu'elle n'avait pas mérité de mourir ainsi. Comme Yvhann avant lui, il se mit à genoux près d'elle. Là, il entonna une prière à la gloire de Sehanine Archelune pour qu'elle l'accueille lors de son dernier voyage. Il avait vu des prêtres elfes procéder à de tels rites et, même si lui même et son ancien clan n'avaient pas d'affinité particulière avec la Seldarine, il voulut que cette jeune elfe puisse partir en paix. Aucune émotion ne transpirait dans sa voix. Un chant clair s'éleva de ses lèvres, semblant se répercuter dans la clairière, sur chaque arbre, chaque buisson. Enoriel ferma les yeux, se laissant bercer par sa propre voix. Il entreprit ensuite de prendre l'elfe dans ses bras et de la porter contre lui. Khell s'était assis à coté de lui, silencieux comme s'il comprenait l'importance de la cérémonie... Et Enoriel resta là, la jeune elfe dans les bras, jusqu'à ce que son chant soit terminé.

Il ouvrit ensuite les yeux, comme sortant d'une transe et se tourna vers le groupe, s'adressant à eux d'une phrase brève et sans détours :

-Nous devons l'enterrer.

Il s'approcha un peu des morts qui jonchaient le sol. Une grimace de dégoût deforma ses traits et il reprit d'un ton aussi décidé.

"Mais pas ici. La terre est souillée par le combat. La Nature Vierge saura l'accueillir et l'aider dans son dernier voyage."

Il resta là, le corps de la jeune elfe lui pesant sur les bras. Il refusait de la reposer tant qu'il n'aurait pas une réponse. Et s'il le devait, il le ferait seul.

a réponse d'Yvhann surprit Mirtzar au plus haut point. Il croyait avoir appris de nombreuses choses à leur propos mais il semblait qu'il se trompait énormément. Yvhann faisait preuve d'une froideur incroyable. Une jeune elfe se trouvait à ses pieds morte et la seule chose qu'il parvenait à leur dire était qu'elle n'allait leur être d'aucune aide. Il avait du mal à ne pas sauter au coup de l'elfe pour lui faire regretter ses paroles insultantes.

Mais le nain le reconnaissait comme le chef de cette mission et par conséquent il n'avait pas le droit de contester ses ordres et dire qu'il était sans cœur était une grave insulte. Mais dans le même temps, il avait le devoir de restaurer la mémoire de Syliel et d'empêcher Yvhann de la souiller.

-Excusez mon intervention, Yvhann, mais je pense que vous pourriez montrer plus de respect pour l'âme de cette pauvre Syliel. Peut être vous semble-t-il qu'elle soit quantité négligeable étant donné qu'elle a échoué dans sa tentative de nous aider, mais ce n'est nullement mon cas. Cette jeune elfe méritait de vivre et pour nous aider, elle a accepté de mourir.

Mirtzar avait dit ce qu'il pensait tout en essayant de montrer qu'il respectait toujours autant Yvhann et son autorité et que, par conséquent, ses désirs étaient toujours des ordres.

Mais le nain avait autre chose à faire. Enoriel avait répondu à sa question et le nain souhaitait l'aider. Mirtzar n'avait jamais assisté à un enterrement elfique et il espérait qu'Enoriel, qui apparemment souhaitait s'en occuper, l'autoriserait à l'assister. Mirtzar se rapprocha donc du cadavre de Syliel et il passa ses deux bras dans son dos avant de la soulever. Elle était infiniment plus légère que ce à quoi il s'attendait et il avait l'impression de ne porter que ses vêtements comme si ce qui faisait sa vraie substance avait disparu avec sa mort. Une fois debout, le nain se tourna vers Enoriel et lui dit:

-Pourriez-vous me désigner où je suis censé ensevelir son corps? Si vos traditions autorisent à ce qu'une elfe soit enterrée par un étranger.

¤Amis ennemis?¤ L'engagement de la conversation faisait pencher son avis sur la première possibilité, aussi attendit il ce qu'il se disait.

-Attendez. Le hin se redressa, son état était stabilisé, il se contrôlait à nouveau, bien que l'amertume de l'échec conservait sa place dans le cœur du Sagespectre.

-Attendez, si elle pouvait trouver son dernier repos dans un endroit facilement reconnaissable, j'aimerai autant. Sentant sa remarque déplacée si elle était servie sans explication, Narvarth continua. Ce serai mieux pour moi comme pour les autres membre de son ... regroupement, qui pourrait la connaître.
Ne sachant trop qui étaient leurs interlocuteurs, il n'engageait pas trop sa collaboration avec la Confrérie, même si ces deux personnes qui venaient de les rejoindre étaient des elfes, ils ne faisaient pas forcément partie de ce regroupement.

¤-Mirtzar, qui sont-ils?¤ Utilisant une nouvelle fois les atouts de sa race sauvage, le sagespectre essaya de glaner des réponses à ses questions.

Attendant ces indications, il ne pouvait que garder le silence et attendre de savoir quelle réaction il devait donner à la remarque cinglante de ce drôle d'elfe, ayant déjà donné toute son impulsivité lors de l'altercation, il préféra garder son calme, quitte à bien faire ressortir le fait qu'il n'appréciait guère ce ton par la suite.

Quand Mirtzar entendit une voix dans sa tête, il se dit qu'il avait trop forcé et qu'il était en train d'avoir des hallucinations ou qu'il devenait fou.

Avant de se mettre à courir en hurlant, il jeta un regard autour de lui et se souvint des étranges pouvoirs télépathiques de l'halfelin. Ce qui le rassura beaucoup tout de même.

Maintenant qu'il avait compris le message il devait lui répondre. Le problème était que le nain n'était pas vraiment habitué à ce genre d'exercice mental, contrairement à Narvarth et qu'il n'avait pas véritablement un don pour se concentrer.

Faisant un effort visible, le nain ferma les yeux et fit une grimace comme si une étrange bête était en train de lui percer le ventre de multiples galeries. So visage habituellement brunâtre à cause d'un léger hâle devint plus rouge que sa barbe naturellement rousse et pleine du sang de ses ennemis. Mais, même s'il pouvait sembler aux autres que le nain devait souffrir ou au moins qu'il était en train de perdre le peu d'intellect dont Moradin l'avait doté, l'esprit du nain se fit assez clair pour réussir à formuler une réponse construite et cohérente.

¤ ¤

Content d'avoir réussi à répondre, le nain souffla fortement et son visage se détendit. Et c'est à cet instant où le nain redevenait un peu plus lucide qu'il réalisa qu'il avait pensé en langage nain, naturellement. Refaisant un effort, moins visible mais non moins conséquent, il réussit à retrouver la traduction dans le langage commun de toute ses phrases et à en faire une réponse mentale pour le barbare.

¤Excusez-moi, je ne suis pas habitué à penser en langue commune. Ces elfes sont effectivement des amis même s'il est assez exceptionnel qu'ils se conduisent comme tels. Ce sont les autres membres de notre expédition sylvestre.¤

Mirtzar aurait voulu dire plein d'autre choses mais il était conscient que tout le temps où il transmettait son message, espérant que l'halfelin le recevait intégralement, il le regardait en louchant ce qui pouvait paraître étrange aux autres. De plus, il n'était pas certain de savoir précisément comment formuler ces idées dans la langue commune.