Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

Les explications avaient été données au mieux par les villageois, cela avait permis au hin de reposer son cerveau.
Il avait donc suivi le mouvement de retour à la forêt, remerciant leur guide au moment où celui çi avait rebroussé chemin, puis s'était engagé sur le chemin avec les autres, surveillant les alentours tout au long de leur avancée.

Il s'était placé aux côté de sa compagne elfe, avec laquelle il tenta de revenir sur les évènements de la veille, qui semblaient la tracasser. Pour engager la conversation, il avait pris un ton assez engagé, évitant tout de même d'être trop agressif dans ses reproches. Il avait utilisé presque naturellement le langage naturel de la barde.
(Elfique):-Dame Syliel, je suis heureux que vous ayez bien récupéré de notre rencontre avec la harpie, seulement dans le cas où d'autres altercations de ce type se présenteraient, ça faciliterai ma mission que vous restiez au delà de la portée des coups.
Il restait plein de remords de n'avoir point put la protéger mieux des griffes de la créature, seulement il lui devait le cris qui l'avait sorti de sa torpeur.

Il chercha à adoucir quelque peu ses paroles en revenant sur la raison de leur présence, reprenant un langage connu de tous, pour ne pas exclure leurs nouveaux compagnons de la conversation.
-Les réponses à nos recherches semblent se trouver dans ces bois, il nous faudra retrouver la piste de cet elfe sombre qui vadrouille à l'ombre de ces arbres.
Le cheminement de leur mission semblait s'éclaircir.

Le sourire du grugach tenait plus d'un carnassier qu'autre chose. Ce vieux unijambiste tentait de les berner, voir même, les prendre au piège. Tout ce que ce vieux disait, sonnait faux pour le sauvage que trop suspicieux... * Sa cabane hein!!*

Yvhann s'avança, tenant toujours armé son arc qu'il tenait de la main gauche, son index, son majeur et son pouce tenant la flèche appuyé sur l'arc et de sa droite prit l'un des bol et en huma le contenu pour y détecter les épices a l'intérieur de cette soupe qu'il redoutait et regardait Kana d'un air sévère, il déposa le bol pour pincer sa corde d'arc avec sa main droite puis dit au vieillard dans la langue des humains ...

- Si cela est la direction de ta cabane, tu dois savoir qui est venu ici il y a quelque jours et qui se terre dans la tour non loin d'ici!? Et par le fait même ton maître serait il celui de la tour!? Et demain, en cas de visite... Tu y attend qui au juste vieil homme!? Et ne me répond pas des voyageurs; de grâce, soit clair et précis comme le sera ma flèche si cela ne me convient pas. -

Le tact et les manières douteuse du sauvage ne lui permit pas de ne pas pointer le vieillard de son arc qui bien sur, avait quelque peu étiré sa corde de celle-ci. Le grugach n'attendait pas a rire, lui et la diplomatie n'avait jamais fait bon ménage. Donc il pressa son interlocuteur a répondre du bout de sa flèche et le dardant de son regard qui se faisait sans émotion aucune, du moins il n'avait rien de celui d'un porte bonheur.

Il savait que Floyr était sur sa vigilance, qu'il surveillait les alentours ainsi que Khell et Enoriel qui devait être aussi suspicieux que lui, donc il avait relâché la sienne pour se concentrer sur le vieillard qui ne lui disait rien.
Était il en train de devenir paranoïaque ou bien, se fiait il a son instinct qui ne l'avait que rarement trompé? Chose sur c'est qu'il s'attendait au pire, et en même temps il ne voulait pas perdre les information que ce vieillard leur donnerait, si d'avenante, il en donnait.

Enoriel fut tout d'abord supris par la réaction quelque peu excessive de son compagnon. Mais il comprit qu'il avait raison. Yvhann était sur ses gardes et c'était surement mieux ainsi. Les traces sur le sol étaient sans equivoque et si le vieillard habitait ici, comment serait-il encore en vie après le passage d'une troupe de gnolls ? A moins bien sûr d'être de mèche avec eux. Cependant, Enoriel pensait que le vieil homme était seulement simplet ou fou et qu'il ne cherchait pas à leur nuire intentionnellement... Les Gnolls avaient très peu de chance d'être au courant de leur présence ici à cet instant précis, il serait donc improbable que cette soupe soit drogué de quelque sorte. Mais, comme l'action de son compatriote le lui rappelait amèrement : "Prudence est mère de sûreté...". Pendant qu'Yvhann exposait ses exigences au vieil homme, Enoriel scruta la forêt afin d'essayer d'apercevoir une quelconque forme rappellant la mine canine des gnolls. Il ne s'agissait pas de se faire prendre bêtement... Khell était également tendu et ses narines s'agitaient dans l'air, humant les odeurs forestières... Peut-être trouverait-il une trace de leur ennemi ? A moins qu'ils ne soient déjà loin...

Tout en scrutant les alentours, il essaya cependant de garder une oreille attentive à ce que l'ermite allait répondre, curieux de savoir ce qu'il allait expliquer au groupe...

Evereska..

Le combat récent avait éveillé, lors de sa dernière rêverie, le carnage qu’avaient provoqué les Phaerimms sur son Evereska. Sa ‘’Maison fortifiée’’. La nuit fut longue pour la jeune luneuse, entre le sang de la Harpie et les souvenirs de ses frères décédés. De plus, à son réveil, la peur que les cicatrices déforment son visage lui donna une vague de nausée… La musicienne adopta une ombre taciturne et mélancolique. Syliel n’offrit à ses nouveaux compagnons que quelques monosyllabes et œillades furtives par-delà sa chevelure argentée qui la couvrait tel un voile.

L’attention que lui portait le fier Hin la ravissait et lui donnait un peu plus de courage. Malgré son manque de volonté lors du combat, il ne s’apitoyait pas et trouvait encore la délicatesse de l’approcher et la réconforter.

Elle lui répondit, preuve pour les autres compagnons qu’elle n’était pas muette :

(elfique) – La créature allait vous blesser… Vous sembliez possédé. La semi-humaine n’allait pas au front. Il n’y avait pas d’autres possibilités. Mais veuillez m’excuser, sincèrement, petit Homme. Je serais prudente, à l’avenir, puisque je n’honore en aucun cas mon ascendance.

Sur ce, Syliel d’Evereska arqua un discret sourire au Hin puis se plongea dans le mutisme qu’elle entretenait depuis leur départ, aux aguets.

Le Hin n'avait pas perçu les actions de sa camarade Sylvestre de la sorte, aussi ces révélations bouleversaient totalement la vision qu'il avait eu du combat.
Ce qu'il avait rapproché à de l'inconscience de la part de Syliel était pleinement considéré par cette dernière dans le but de secourir le pauvre Sagespectre.
¤Et en guise de remerciement je ne trouve rien d'autre que de lui reprocher d'être venue à mon secours.¤

(Elfique):- Excusez moi dame Syliel, je n'avais pas compris vos agissements de la sorte, je regrette les reproches vous ayant été adressés. Je vous remercie d'être venue ainsi m'aider, ¤C'était plus que de l'aide bougre d'idiot¤, et me sauver.

Le hin regrettait de l'avoir jugé à la légère, il espérait que ses désagréables paroles n'étaient pas en lien avec son silence.
Pour appuyer encore son repentir, il s'approcha encore un peu de sa compagne, pris ses mains entre les siennes, en signe de respect, et bredouilla un autre merci.

Intérieurement le hin se reprochait de régir trop vite, et sans saisir les raisons des agissements des autres. Il aurait dû comprendre qu'en tant qu'Elfe, Syliel n'aurai pas pris de risques irréfléchis.

ls avaient enfin pu retourner auprès de leur compagnon. Après les évènements qui s'étaient déroulés, beaucoup de questions restaient en suspens. L'elfe noir tramait quelques choses et le comportement du duc élevait en la prêtresse un doute. Savait-il ce qui se passait ici et si oui en faisait-il partie ? A moins qu'il ne soit qu'un simple et pathétique couard ?

Et la mort de Rwandrall, il fallait l'annoncer aux autres. Depuis qu'ils avaient apprit qui était la divinité tutélaire de la jeune demie-elfe, ils se méfiaient d'elle. Et la mort du jeune guerrier lui en serait peut être imputée ?! Peu lui en importait !
Jereicia se demanda ce qui était arrivé au reste du groupe. Avait-il besoin d'eux ?
Elle continua à marcher, chaque pas rapprochaient son groupe de celui d'Yvhann.

La jeune femme se mit au niveau de son ami Mirtzar pour lui poser des questions qui lui taraudaient l'esprit.

- "Mirtzar, je dois te poser une question, fais-tu confiance en Narvarth et Syliel ? De plus je dois te demander si durant la nuit tu n'aurais pas remarquer quelques choses de bizarres, des bruits particuliers qui permettraient de nous éclairé sur la mort de Rwandrall ?!"

Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : Matinée

Narration: Yvhann, Enoriel et Kana

prudence était mère de sureté, surtout dans la forêt de Cormanthor et les deux elfes verts le savaient mieux que quiconque. Pourtant, le vieil homme ne semblait nullement être impressionné par l’attitude hostile d’Yvhann et lui adressa un sourire du plus bel effet. Enoriel, qui se tenait près de lui, cherchait vainement un quelconque signe de menace sans résultat.

- Qui est venu ? qui est venu ici, les serviteurs de on maître…et et….…les têtes de hyènes et l’homme d’ébène sont passés par là, oui, passés par là…

Cette fois le visage de l’humain se décomposa littéralement quand il énonça ce fait.

- Donner de l’argent aux serviteurs de mon maître….mon maître, oui de l’argent aux serviteurs de mon maître…

Kana, voyant l’émotion commencer à prendre le dessus de l’unijambiste posa un main réconfortante sur son épaule. Ce dernier tourna la tête vers lui, il ne souriait plus.

- Non…pas la tour…mage mort…bon mage…m’apporter parfois à manger…mort dans la tour….maintenant maudite…l’homme d’ébène l’a dit….oui il l’a dit….Abandonnée...tour abandonnée. Pas y aller…gardienne de pierre, oui, gardienne de pierre….. je sais tout cela moi, je sais…

Le téthyrien hocha la tête. Il essaya tant bien que mal d'orienter la discussion.

- Le mage est mort, oui nous le savons, Fabian c’est ça ? Il est mort, tué par les gnolls n'est-ce pas?

- Oui Fabian…gentil avec moi…. Pas mon maître !!!

Cette fois le vieil homme fronça les sourcils et dévisagea ouvertement Yvhann avant de secouer vigoureusement la tête.

- Non, non, non, pas mon maître Fabian…gentil…comme Farpo…gentil lui aussi Farpo. Fabian voulait pas laisser accès au passage, non pas accès au passage..., le ton du vieil homme respirait la sincérité, Mon maître vient jamais ici, non, jamais…ses serviteurs si…demain peut-être ils viendront, oui, peut-être…. Ils doivent venir chercher récompense de l’homme d’ébène avant que ce dernier regagne de nouveau l’île aux gémissements …oui..mais doivent faire disparaître les corps avant…oui avant faire disparaitre les corps de la clairière. Allez mangez ma bonne soupe….allez…

C’est alors que le vieil homme tendit une nouvelle fois avec insistance deux bols fumants aux elfes. Kana ricana.

- Les amis, vous devriez vraiment la gouter, elle est excellente !

Yvhann dû se rendre a l'évidence, cet humain avait été que trop longtemps seul dans les bois de Cormanthor, il avait décelé une certaine vérité mais sans en être sur. Les propos du vieil homme avait un sens, ou du moins une logique permise.

Le nom de Farpo lui fit de suite penser a l'humain aux pustules purulent, c'était bien celui qu'ils avaient rencontré la veille et au nom de l'homme d'ébène, le grugach devint sombre comme le jais... * Rylack, ce maudit drow devra venir ici!?

Yvhann regarda Enoriel ainsi que Kana. Il ne pouvait le nier, le vieil homme donnait de l'information et le sauvage s'aperçut que sa menace fonctionnait, donc il ne détourna pas son arc du vieux et dit dans sa langue natal ...



Par la suite il ne lâcha pas son insistance a se que le vieux continu de dire se qu'il savait en lui demandant ...00

- Toi qui sait, si la gardienne de la tour est tombé, il y a encore une malédiction a passer!? Et pourquoi faire disparaître les corps avant la rencontre de l'homme d'ébène et qu'est-ce que l'île des gémissement et où elle se trouve!? Si tu répond, peut être que je goûterai a ta soupe.

Il le pressait comme un fruit mûre, une tactique infaillible, de plus qu'il se foutait de l'état mental du vieil homme et des ces sentiments, il en avait cure, tant qu'il répondait, c'est tout se qui importait pour le grugach. Il fallait qu'il se l'avoue, il n'aimait pas tant que ça, cette façon de faire, sa sagesse lui ordonnait de ne pas tirer mais la tactique fonctionnait et tant que le veil homme répondait il garderait pointé sa flèche sur lui.

n profond sentiment de culpabilité emplit la tête du nain. Etait-il de nouveau en train de faire une erreur en faisant confiance à Narvarth et Syliel, allait-il être encore la cause de la mort de l'un de ses amis, comme ça avait été le cas pour Rwandral? Le nain ne parvenait pas à répondre à ses questions, pas plus qu'il ne savait comment répondre à Jereicia. Mais, il lui devait, il se devait aussi, de répondre, de donner son avis. Il soupira, plus pour se donner des forces et gagner un peu de temps que pour une quelconque autre raison, et commença à répondre sur le même ton de cachotterie, que le nain n'appréciait pas vraiment, que celui de son amie.

-Eh bien, oui, je leur ...

Mais, soudain, il se tut. Il ne parlait comme il devait le faire. Il ne prenait pas ses responsabilités. Il se comportait encore comme le gamin qu'il avait toujours été: celui qui se cache derrière ses cousins quand il a fait une bêtise, celui qui n'osait pas affronter sas amis et sa famille, celui qui était trop faible pour se défendre et pour défendre ceux qu'il aimait, celui qui laissait toujours les autres, et surtout sa sœur, décida pour lui. Ce nain était mort, tué par une harpie qui avait péri dans l'action. Des hommes étaient morts à cause de lui, certains de ses compagnons comptaient sur lui en ce moment même, il avait fait des promesses qu'il ne pouvait pas ne pas honorer et il devait encore sauver Clothilde. Ce n'était pas en donnant une réponse aussi peu assurée qu'il allait faire son devoir. Il allait protéger les autres, tous les autres, comme Narvarth protégeait Syliel, au péril de sa vie. Et manquer d'assurance était le meilleur moyen de se planter royalement une fois de plus.

Il devait réfléchir à sa réponse et traité les questions dans l'ordre où il pouvait y répondre. Et il connaissait la réponse à la seconde question: il avait dormi comme un loir dans ce lit douillet, épuisé de sa longue marche de la journée. Telle était la vérité et telle était sa réponse.

-Je suis désolé Jereicia, mais cette nuit-là j'ai dormi comme je n'avais pas dormi depuis très longtemps et je n'ai rien entendu. Je suis désolé mais je ne peux pas t'aider à comprendre ce qui a causé la mort de ce pauvre Rwandral mais je peux te jurer que sa mort ne restera pas impunie indéfiniment. Les nains ne sont pas très vifs, et je suis lent pour un nain, mais leur justice triomphe toujours. Moradin n'oublie pas les péchés et ma hache non plus.

Les paroles du nain était dures et froides et il se demandait, pendant même qu'il parlait si c'était vraiment lui qui disait cela. Mais c'était le cas, c'était ce que pensait son cerveau, ce que prononçait sa langue. Leurs ennemis étaient inhumains, il ne le serait pas. Leurs ennemis avait tué l'un des siens, en plus d'autres forfaits qu'il n'avait pas le temps d'énumérer dans sa caboche moins rapide que les vers des profondeurs, ils allaient être jugés et ils paieraient. Ainsi était fait le monde.

Il lui restait maintenant à répondre à l'autre question, non moins importante à ses yeux, de savoir s’il faisait confiance à leurs nouveaux compagnons. Un bout de mémoire revint subrepticement à la surface de son esprit en pleine reconstruction. Il se voyait encore dans la forêt quand ceux qu'il appelait ses compagnons, dont celui dont il était le plus proche qui gisait maintenant plusieurs mètres sous la terre de ce pays qui lui était étranger, avaient appris à qui allait la fidélité de Jereicia. Tous s'étaient tournés contre elle sauf lui. Il aurait pu considérer cela comme de la faiblesse maintenant qu'il voyait toute sa vie sous un autre œil mais c'était l'une des rares occasions qu'il souhaitait conserver dans son nouveau "moi". Il connaissait maintenant la réponse à sa question.

-Oui, je leur fait confiance. Pas seulement parce qu’ils m’ont spontanément sauvé la vie, ni parce que je trouve leur mission juste, encore moins parce que le fait est que nos missions nous obligent à collaborer. La seule raison qui fait que je leur fait confiance est que je sens que je peux leur faire confiance. Le sentiment de confiance est un sentiment extrêmement important pour un nain et je ne la donne pas à n'importe qui. Mais ce ne sont pas n'importe qui. Je ne les connais pas, c'est vrai, mais je sens, je sais, qu’ils sont de notre côté et que Clangeddin sait que je dois le faire. Tu dois pouvoir comprendre cela toi qui a dévoué ta vie à ta déesse, le fait de savoir que les dieux le veulent, et que ce ne peut pas être autrement.

Mirtzar avait fini. Les mots étaient sortis de sa bouche, spontanément. Durant toute son enfance, il avait regardé tout ceux qui dédiaient leur vie à un dieu au mieux come des gens qu'il ne parvenait pas à comprendre eu pire comme des nains complètement déconnecté de la réalité. Et il commençait à penser comme eux que les dieux avaient la vérité et que le meilleur moyen de se rendre utile en ce bas monde consistait à les aider. Il prit en lui même un engagement ce jour-là, lorsqu'il serait de retour de cette mission, il se rendrait dans l'une des grandes cités naines des Marches, Felbar ou Adbar certainement, et chercherait les paladins de Clangeddin. Et il leur demanderait de le former pour qu'il puisse agir comme eux. Pour qu'il puisse un jour consacrer sa vie à protéger les autres en suivant les ordres de ce dieu omnipotent.

ereicia avait écouté ce qu'avait dit Mirtzar et il n'avait pas tord. Elle avait passé sa vie entière dévoué à Aurile et elle le savait qu'elle continuerait de le faire même au-delà de la mort. La demi elfe se devait d'agir selon la volonté de sa déesse. Et pour cela elle comprenait que trop bien son ami nain.

- "Tu as raison, Mirtzar !" répondit-elle dans un hochement de tête.

De toute façon plus il y avait de bras et mieux cela serait. Car elle ne savait pas ce qui l'attendait, elle et ses compagnons. Elle avait eu peur un moment que l'un des deux soit à la solde de Rylack, ce maudit Drow. Elle s'était jurée de lui faire payer sa trahison. On ne trahissait pas impunément une prêtresse d'Aurile.
Il fallait dénouer cette histoire. Que recherchait le drow, avec ces enlèvements ? Et quel lien avec ce maudit noble qui ne faisait rien. Etaient-ils de mèches.
Le peu de son vécu, la prêtresse avait apprit à se méfier de la nature de chaque être. Car chacun portait en soit la trahison, et elle n'accordait sa confiance qu'a un prix élevé.
La prêtresse continua de marcher, il leur fallait retrouver les autres. Et elle n'était pas certaine que cela soit réalisable, s’ils avaient continué leur périple dans cet enfer vert.