Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

out soupçonneux qu'il était, le forestier se rembrunit. L'homme ne lui avait pas répondu, sur les protections que son feu maître avait déclenché sur la tour et ils ne savaient pas non plus le nom de ce dernier. Par contre ils savaient maintenant par où aller pour trouver la tour. Yvhann regarda la direction pointé de l'humain puis fit son sort de repérage de suite. L'humain avait disparu dans l'épaisse végétation embrumée maintenant. Il plissa les yeux et en druidique, il dit...

- Par deux fois je l'ai sifflé, mais sans réponse. Mais une chose m'inquiète, Enoriel. Nous ne somme que trois, contre un chaman ainsi qu'une troupe de gnolls, et nous ignorons le nombres qu'ils sont. J'enverrais Floyr, mais je suspecte que ce soit le chaman qui l'a déjà touché, c'est pourquoi je préfère le garder sur moi. Il prit une pause, oreille tendu puis continua...

- Si, d'ici là nous trouvons des alcaloïdes ou bien du venin quelconque, je pourrai tenter de faire un poison paralysant ou endormant qui sera destiné au chaman. Soyons vigilant et attentif. Puis il se tourna dans la direction où Kana était entré dans la forêt, il en inspecta les alentours et... "Il est entré par là, allons voir, passe avec Khell, je fermerai la marche."

Voyant le sac de Kana au sol, Yvhann passa son arc en bandoulière et ramassa l'effet personnel du rôdeur humain. ¤Mais qu'est-ce qu'il y a dans se sac? Il est beaucoup trop lourd!¤

Yvhann lance le sort de Repérage.

noriel acquiesca au parole de son congénère. Il était evident qu'ils ne feraient pas le poids contre une escouade de gnolls dirigé par un chaman qui avait réussi à faire tomber un mage. Enoriel répondit donc à Yvhann d'une voie qui laissait entendre ses doutes.

- De toutes les façons, je ne pense pas qu'il soit sage de les attaquer de prime abord. S'ils sont encore là bas nous ferions mieux de les observer en premier lieu pour constater leur réelle force de frappe. Après tout, nous n'avons que la parole d'un homme touché par la maladie qui pourrait très bien divaguer. Je pense que, comme moi, tu as trouvé sa réaction étrange et nous savons tous les deux que les apparences sont parfois trompeuses. Nous devrons donc rester constamment sur nos gardes comme tu le dis et nous couvrir les uns les autres pour esperer survivre dans cette forêt. Enoriel marqua une courte pause afin d'assimiler lui même les paroles qu'il venait de prononcer puis reprit d'une voix plus assurée.

- Mais retrouvons Khanabendril d'abord. A deux nos chances de survie s'amenuisent. Khell, viens ici je te prie... Enoriel attendit que son compagnon soit à ses cotés pour lui faire renifler le sac du rôdeur.

- Suis cette odeur mon frère, nous devons retrouver notre compagnon. Aide nous mon ami... Enoriel attendit de voir comment se comportait Khell avant de le suivre.

MJ
Etat préjudiciable : Enoriel est Epuisé.

noriel, Khanabendril et Yvhann : Il ne fallu que quelques instants à Yvhann pour lancer son sort et ainsi repérer le nord dans cette forêt inextricable où chaque arbre pouvait ressembler à un autre pour l'oeil non-averti. Ce n'était pas le cas des deux grugachs mais les bois de Cormanthor étaient loin de ressembler à ceux de la Haute-Forêt et de Thüldae qu'ils connaissaient si bien, et c'est avec surprise que le druide et rôdeur de Sylvanus se rendit compte qu'il n'avait pas si bien que cela jugé la direction qui était la leur. D'après le bras tendu de Farpo c'était complètement à l'est qui leur faudrait maintenant évoluer, ce qui les détournerai un tant soi peu de la piste que Khell avait reniflé auparavant et qu'il s'apprêtait à reprendre maintenant. Mais pour le moment c'était l'absence de réponse du rôdeur humain qui les inquiétaient.

Les deux aventuriers avancèrent de quelques mètres à la recherche de leur compagnon qui mettait du temps à revenir, heureusement il n'avait pas cherché à dissimuler ses traces de pas et ils retrouvèrent un peu plus loin à une quarantaine de mètres accroupis au pied d'un buisson épineux à caresser l'étrange pelage aussi roux que la chevelure de Jereicia d'un lièvre aux yeux verts. Il se retourna avec un grand sourire aux lèvres lorsque les deux elfes se rapprochèrent de lui.

- Regardez j'ai attrapé un lapin, je voulais en faire mon repas de ce midi mais il est si docile et doux que je me résignerai à encore manger froid aujourd'hui. Le pelage de cet animal est extraordinaire, je n'ai jamais rien touché d'aussi soyeux. Quoiqu'il en soit il est temps de manger chers compagnons elfes, je propose qu'on fasse une petite halte ici pour nous restaurer et nous reposer, l'endroit n'est pas si désagréable que cela et personne ne nous y est hostile. Finit par dire Kanabhendril en caressant à nouveau le lapin qu'il avait attrapé et qui loin d'être effrayé se délectait des caresses du rôdeur téthyrien.

ereicia, Mirtzar et Rwandral :
- Je suis heureux que vous acceptiez de nous aider personne ne semble plus se préoccuper de notre cas, les dangers venus des bois sont de plus en plus nombreux et l'intendant de Valombre qui a en charge ses terres a depuis longtemps renoncé à nous écouter... Ce fourbe préférerait plutôt nous voir partir de la croisée des chemins et d'Erevorn vers la ville ou d'autres terres, plutôt que d'engager des frais nécessaires à la protection de pauvres paysans. Annonça Eldron qui retrouva un semblant de sourire dont on ne su vraiment dire s'il était du au fait qu'il avait enfin trouvé des aventuriers capables de s'occuper de son problème où si c'était du à la perspective d'un bon repas qu'amenait la jeune Clothilde.

- S'il n'était pas aussi couard ou borné, les drows sortis de dessous la terre, seraient restés au fond du bois et n'auraient jamais tentés de s'approcher... Aujourd'hui, il n'y en a qu'un de vraiment dangereux, mais combien seront-ils demain?! Foutre diable qu'il aille en enfer se maudit Duc Darian!!! Lança Milche, ponctuant ses insultes de mimiques grimaçantes, pendant que la fille de l'aubergiste distribuait les larges et épaisses tartines de pain noir qui allait leur servir d'assiettes pour le repas comme le voulait la tradition dans les Vaux.

- Assoyez vous maîtres d'armes et partagez notre table, il y a là assez de place pour nous sept. Délestez vous de vos sacs ceinturons et autres armures si vous le souhaitez, je vois à vos épaules affaissées que vous les trimbalez depuis belle lurette, ne vous faites pas de mal plus qu'il n'en faut. A moins que les disciples de la reine araignée ne nous tombent dessus par centaines ce soir, les portes de mon auberge sont assez solides et barricadées pour ne pas laisser entrer ce foutu drow de malheur. Clothilde revint les bras chargés elle déposa cette fois de larges cuillères, un gros pain de deux livres et le reste des bières. La salive inonda la bouche des hôtes annonçant un appétit retrouvé et un futur repas alléchant.

ous vous remercions pour ce repas, pour cette nuit. Et si une once de drow se présente ici nous l'accueillerons comme il se doit, n'est-ce pas Mirtzar?! La demi-elfe savait que cette nuit ferait du bien à son ami nain, mais aussi à Rwandral et à elle. Elle s'assit à l'une des chaises libres et posa ses affaires aux pieds de celle-ci, gardant sa masse d'arme près d'elle.

La prêtresse ferma les yeux puis prononça intérieurement une prière à sa déesse. Une fois fait, elle ouvrit les yeux puis observa le petit monde dans la pièce. Elle rompit un morceau de pain et reposa le reste sur la table, prit une chope de bière... Elle savait que ce qu'elle mangeait était beaucoup pour des gens comme eux. Alors qu'elle finissait de mâcher le morceau de pain, elle leur posa une première question qui concernait les pousses de chêne-carillons.

- Excusez-moi de vous déranger avec une question bête mais Mirtzar et moi sommes à la recherche de pousses d'une plante appelée chêne-carillon, j'aurais voulu savoir si vous saviez où nous pourrions en trouver dans les Vaux, s'il vous plait? Jereicia but une rasade de bière.

e grugach ne fut pas au bout de ses peines quand il vit le rôdeur humain cajoler un lièvre. ¤Il serait le familier de l'ancien maître de Farpo que cela ne me surprendrait pas... Où c'est un envoyé de ce chaman!?¤

Yvhann soupira, il ne savait pas ce qu'il désirait, les questions s'empilaient et les réponses restaient toujours aussi vagues. L'impatience commença à travailler le forestier, mais en voyant l'état de son compatriote, il se dit que ce dernier avait besoin d'un peu de repos. Ils feraient une courte halte, mais ensuite il vaudrait mieux mettre les bouchées doubles. Restant accroupit dans la direction qu'ils leurs fallait prendre, il tendit une baie nourricière à Kana et sur un ton bas, maladroit et avec un fort accent, lui dit...

- Tiens, prends ceci, elle t'aidera à faire patienter ton appétit. Regardant la capture de Kana il poursuivit... "Et celui-là, gardons le dans un sac fermé, je suspecte qu'il soit les yeux extérieurs d'un autre, sinon les oreilles aussi... Il servira de repas chaud, plus tard."

Restant toujours accroupi, il en profita pour placer une petite cordelette de cuir autour de l'une des pattes de Floyr, pour qu'il ne puisse pas s'envoler et pour qu'il reste sur son épaule. Il lui parla mentalement pour lui assurer que cela ne durerait pas longtemps. Ensuite il passa sa main dans l'épaisse fourrure de Khell. Enoriel avait vraiment un bel animal de compagnie et d'une utilité hors paire pour la sorte de recherche qu'ils faisaient. Laissant le temps de récupérer aux autres, il se permit même d'observer la nature autour d'eux pour y déceler une plante ou bien un arbre qui pourrait leur être utile pour l'avenir. Cette forêt était riche, il fallait en profiter et ramasser ce qui pouvait être intéressant.

Durant ce temps de recherche, il se remémora les derniers événements qui s'étaient déroulés depuis leur embauche : Yakasi, Rylack, les gnolls, la brume, les empalés, la brume, Farpo, la brume, la brume... ¤Cette brume est-elle naturelle!?¤

noriel sourit en voyant l'homme à la pipe caresser le lapin. Il retint Khell qu'il trouvait agité mais rien de surprenant, il n'avait pas mangé depuis un moment et le lapin devait lui faire envie... Soudain, il sentit sa tête tourner. Il s'appuya contre l'arbre le plus proche et manqua de trébucher et de s'affaler de tout son long dans l'herbe et la terre humide. Un voile noir passa devant ses yeux et il entendit à peine le rôdeur qui parlait d'établir un campement ici. Secouant la tête pour reprendre ses esprits, Enoriel s'inquiéta de son état. Il lui fallait se reposer impérativement s'il ne voulait pas tomber littéralement de fatigue. Apparement, aucun de ses compagnons ne l'avait vu faiblir, il fallait donc qu'il essaye de garder une certaine contenance. Il ne supportait pas d'être vu comme un faible et comme quelqu'un qu'il fallait protéger. Enoriel s'approcha donc d'un pas aussi assuré que possible du rôdeur. Il remarqua que le lapin ne semblait pas effrayé le moins du monde... Etrange. Mais Enoriel laissa cette considération sur le compte de la fatigue et parla d'une voix calme afin de ne pas trahir sa condition.

- Khanabendril a raison. Arrêtons nous ici, je pense que nous avons assez marché pour aujourd'hui. Il ne faudrait pas se faire suprendre par la nuit à un endroit inhospitalier de cette forêt. Reposons nous et partons dès l'aube pour la tour afin de découvrir d'autres indices sur ce qui se trame ici. Qu'en penses-tu Yvhann? C'était l'une des premières fois qu'Enoriel l'appelait par son prénom. Il en fut lui même surpris mais n'avait pas la tête à réflechir.

e nain suivit de peu son amie dans son chemin vers la table. Il prit la première place qui se présentait, se demandant s'il ne risquait pas de tomber malencontreusement s'il tentait d'aller plus loin. Il répondit d'un hochement de tête à la première question de Jereicia, même s'il n'était pas vraiment convaincu qu'il pourrait se relever, et surtout se réveiller, fatigué comme il l'était. Cependant, ce n'était pas un peu de fatigue qui l'empêcherait de voler au secours de ses amis en danger, enfin il le souhaitait. Il pria pendant quelques instant en silence, mais ses paroles offertes à Clangeddin furent courtes car il n'avait ni la verve d'un prêtre, ni le dévouement d'un paladin, ni même le courage de parler intérieurement plus longtemps. Il n'entendit même pas la question que posa son amie la prêtresse à propos des pousses de chêne-carillon.

Non la seule chose qu'il fit, fut de se saisir d'un bout de pain pas trop éloigné de ses mains que la fatigue avait affaiblies. Pendant qu'il mangeait, il faisait des efforts pour réussir à maintenir droite sa tête qui dodelinait au même rythme que ses yeux se fermaient contre son gré, et pour réussir à enfourner le morceau de pain dans cette bouche mouvante. Il ne savait pas s'il trouvait le repas délicieux, bon ou seulement passable car demander à son cerveau d'émettre un avis lui coûtait un effort bien trop grand et inutile, le constat était qu'il avait faim et qu'il pouvait manger. Il réussit à plusieurs reprises à tendre le bras suffisamment loin de lui pour se saisir de sa choppe de bière. Il n'avait jamais vraiment aimé l'alcool mais ce n'était clairement pas le moment de se montrer difficile et son gosier le faisait moins souffrir grâce à cette boisson.

Cependant, ce petit trou dans sa face avait quelque chose de particulier. Au milieu de sa barbe hirsute et sale sous ses yeux souvent plus qu'à demi-clos, trônait cette bouche qui arborait un sourire de contentement comme un roi arbore une couronne sertie de milliers de diamants. Le jeune guerrier avait mal dans toutes les articulations de son corps, mais c'est justement pour cela qu'il souriait, il avait l'impression qu'à chaque instant il pouvait tomber de sa chaise sur le sol de l'auberge et c'est ce qui l'amusait. Ce n'est évidemment pas parce qu'il vouait un culte à Loviatar qu'il souriait. S'il souffrait, s'il était fatigué, c'était la preuve qu'il était encore en vie. Il avait résisté à l'appel lancinant de sa tête pendant tout le voyage qui lui montrait qu'il souffrirait moins s'il se laissait tomber sur le sol et qu'il se laissait mourir même si loin de chez lui dans ce bois sombre... Son cœur avait battu sa tête et il en était heureux. Il était le dernier membre de son clan aujourd'hui décimé et il avait un devoir envers eux, celui de surmonter toutes les difficultés qui se présenteraient devant lui, celui de vivre assez pour eux tous, il était devenu le clan à lui seul, et pour la première fois depuis cette petite mort, il se sentait heureux de vivre tout court.

Evidemment, la même route restait à faire dans l'autre sens, et aucune auberge ne les attendaient au bout de celle-ci, mais ce serait une nouvelle épreuve et cela aussi le faisait sourire. La perspective de devoir à nouveau se confronter à lui même, de devoir à nouveau se prouver qu'avec lui le clan n'était pas encore mort et qu'il vivrait encore longtemps.

wandral restait attentif à chaque paroles des braves gens malgré sa fatigue. Il était outré par l'attitude de cet intendant qui, ne voulant pas prendre de risque, mettait de pauvres gens en détresse.

- Comment s'appelle votre fameux intendant, nous pourrions peut-être le visiter pour le "convaincre" de vous aider. Quoi que, dites-moi cela demain, j'y réfléchirais quand je serais frais et dispos. Sur ce, permettez nous de dormir car mes compagnons et moi sommes harrasés. Le guerrier posa ses armes et son armure à côté de lui.

MJ
Jereicia, Mirtzar et Rwandral : Rwandral en était toujours à tenter d'ôter sa lourde cotte de mailles que les autres avaient déjà bien entamés le repas. Pour le moment ce n'était que du pain qu'on avait réchauffé pour lui donner un semblant de fraîcheur, car il devait être fait depuis le matin mais bientôt les aventuriers qui pensaient se contenter de ce qui leur semblait déjà bien, c'est-à-dire le pain et la bière, furent tout estomaqués et ce n'était pas un grand mot, lorsqu'ils virent réapparaître la jeune Clothilde pourvues d'un grand plateau en bois avec sans doute les restes du repas du midi qui avaient mijoté depuis et qui embaumèrent immédiatement la pièce d'odeurs délicieuses. Tout fut vite posé sur la table et distribué devant chacun avec écuelle et cuillère en bois. L'appétit allait d'abord être stimulé par une salade au chèvre et au pignon de pin. Puis la serveuse déposa les potages et brouets, il s'agissait ici d'une soupe, un plat de légumes et de la viandes en sauce. On goûtait en particulier aujourd'hui une porée blanche et du civet de connin savamment épicé. Le repas s'arrêterait tout de même ici point de rôts de char, avec leurs sauces : faisan rôti, mouton rôti à la cameline, mais cela suffisait déjà amplement, pour une auberge pauvre et un repas gracieusement offert. Après ce bref moment de silence et d'émerveillemnt, la discussion reprit tandis que que Clothilde servait les soupes dans les écuelles et étalait la salade sur les longues tranches de pain qui allait servir d'assiette également pour le civet.

- Des pousses de chênes-carillons?! Oui ça me dit vaguement quelque chose, ne serait-ce pas les pousses de cet arbre au bois transparent qui ne perd jamais ses feuilles? Dit Milche en faisant rouler ses yeux globuleux d'un aventurier à l'autre tout en prenant entre ses doigts la salade finement assaisonnée pour finalement tout mettre dans sa bouche.

- Ah oui! Renchérit l'aubergiste. "J'ai déjà entendu des aventuriers elfes parler de cela, je pense qu'on en trouve dans le Bois Etoilé de l'Est, tout au nord du côté, de la Cour Elfique... Enfin il revenaient de là-bàs donc je suppose que c'est dans ce coin qu'ils en ont vu. Mais... c'est très loin d'ici, il y a au moins un mois de voyage et par les bois c'est purement et simplement du suicide."

- Oui les bois sont dangereux surtout pour ceux qui ne connaissent rien de sa faune et de sa flore, le chêne-carillon n'est pas la seule particularité de Cormanthor. J'ai choppé une fois un lapin épineux en croyant que c'était un lièvre tout à fait normal et j'ai failli y laisser la vie... Les Bois Etoilé révèlent des surprises parfois mortelles... J'étais encore chasseur il y à deux ans quand mon âge me permettait encore d'affronter où plutôt d'éviter les dangers des bois et avant que ce maudit duc en interdise l'accès à tous les villageois pour on ne sait quelle obscure raison. Le dénommé Garfas pris quelques morceaux de salade et les déposa sur la table de façon à ce qu'ils représentent Cormanthor. "J'ai rencontré à plusieurs reprise une demi-elfe druide nommée Lyra Solrose avec laquelle j'ai partagé les maigres choses que je connaissais sur les vertus des plantes. Voilà ce qu'elle m'a raconté sur Cormanthor... Ces quatre bouts de salade correspondent aux Bois Etoilé, dans celui du nord on trouve Myth Drannor et dans celui de l'est la Cour Elfique. Tout autour de ces Bois on trouve les Bois Médians qui sont moins dangereux... Valombre se trouve ici, près de la partie nord."

- Pour en revenir à l'intendant de Valombre, le duc Darian, maudit soi son nom, je ne vous conseille pas d'aller le voir où vous risquez de ne pas en revenir. Il fait pendre les gens d'ici ou d'ailleurs qui traversent les terres sous sa juridiction pour la moindre peccadille... Il tuerait père et mère si cela était nécessaire, d'ailleurs comment croyez vous qu'il a récupéré l'intendance de ces terres ci! Mais évitons de parler de lui trop longtemps même les murs ont des oreilles ces temps-ci...

noriel, Khanabendril et Yvhann : Kanabhendril savoura la baie nourricière d'Yvhann et se releva pour reprendre son lourd sac de l'épaule du druide et rôdeur de Sylvanus. Le lièvre rouge n'avait pas l'air d'apprécier l'arrêt soudain des caresses pour être soulevé ainsi par la peau du dos et ce sentir à nouveau prisonnier. Le rôdeur téthyrien ne put empêcher son énorme sac à dos de retomber à terre il s'accroupit à nouveau mais resta perplexe quand au moyen de transporter l'animal dans celui-ci...

- Euh je ne crois pas avoir assez de place pour le transporter. Si quelqu'un veut bien s'en charger cela serait préférable sinon il va falloir le laisser repartir. Dit Kana en tendant le lapin à Yvhann qui avait eu l'idée de le prendre en otage au cas où il aurait appartenu à un maître doté de mauvaises intentions.

- Par contre il est encore tôt pour s'arrêter Enoriel. Le soleil me parait encore haut dans le ciel, même s'il est difficile de voir ses rayons par delà la brume et les feuillages... Est-ce que tout va bien Enoriel? Malgré sa tentative de sauvegarder les apparences, il ne faisait aucun doute pour les compagnons du druide que les deux jours de marche forcée, les courtes pauses et la mauvaise nuit de la veille avait considérablement affaibli leur ami qui n'avait pas pris le temps comme les autres de se remettre de la fatigue et des émotions. Son visage était marqué et cerné, ses derniers pas c'étaient plus lent et moins habiles pour évoluer sans bruit dans une végétation aussi dense et surtout il avait complètement perdu la notion du temps. Néanmoins ils avaient une décision à prendre et un impératif pour le lendemain soir : rejoindre, Jereicia, Mirtzar et Rwandral dans la clairière des aventuriers morts.

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a demi-elfe avait écouté avec attention le discours sur la cour elfique, le bois étoilé et la druidesse Lyra Solrose. Une fois terminé, elle fit un signe de tête pour remercier l'aubergiste sur ce qu'il venait de dire, Mirtzar et elle avait un début de piste pour les pousses de chêne-carillon. Jereicia coupa un bout de mouton rôti puis elle le plaça entre deux morceau de pain. Elle fit passer le morceau qu'elle croqua avec un peu de bière.

- Évidemment, ce duc mériterait mille tourments mais il n'est pas l'heure des reproches, nous devons penser à ceux qui ont besoin de notre aide. Demain matin après une bonne nuit, une fois la tête froide, nous réfléchirons à ce qu'il faut faire... Prenant une autre bouchée, la demi-elfe sentit la fatigue venir et s'installer en elle. Elle se dépêcha d'ingurgiter un maximum de nourriture tout en veillant à ne pas passer pour une gouinfre. Une fois rassasiée elle se leva.

- Pour le moment veuillez m'excuser, je vais un peu prendre l'air. La demi-elfe les salua d'un signe de tête puis quitta la salle en gardant sa masse d'arme. Elle quitta l'auberge puis fit le tour de cette dernière avant de s'en écarter. Elle mit un genou à terre puis un second et elle commença à prier Aurile. Au fur et à mesure de ses dévotions elle se coucha tout en récitant ses prières. Une fois fini, elle se releva s'épousseta un peu puis fit quelques pas en direction de l'auberge se revitalisant du froid nocturne.