Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

MJ
a tension était palpable et cela se comprenait. Les elfes était sensible aux auras qui les entouraient surtout dans des lieux qui leurs étaient familiers et bien que cette forêt ne soit pas la leur les deux elfes sauvages et plus particulièrement Enoriel devait ressentir inconsciemment l'aura maléfique qui entourait la prêtresse aurilite et qui dénotait avec la plénitude de la forêt Cormanthorienne. Enoriel était également fatigué ce qui altérait peut-être son jugement ou plutôt c'est ce qui l'avait fait réagir aussi nerveusement car ses allégations au sujet des disciples d'Auriles étaient belles et biens fondées, cela ne faisait aucun doute et tout ceux qui avaient eu à faire avec eux était au courant. Pourquoi la jeune femme serait différente des autres membres de son clergé... Tant qu'elle ne s'expliquait ses compagnons auraient raison de douter d'elle...

- Jereicia n'a jamais cachée ses croyances impies et par ce fait elle est soit très maligne ou loyale et sincère. Sa franchise l'honore et nous aurons tout le loisir en marchant de faire en sorte qu'elle nous fasse partager ses idées et sa propre conception des valeurs qu'Aurile met exergue et qui nous font la craindre. Mais pour le moment il nous faut partir au plus vite une piste fraîche et une piste facile à suivre. Si Enoriel veut continuer en forêt, alors qu'il en soit ainsi... Pour calmer les esprits il est donc préférable que Jereicia retourne en ville avec son ami nain. Ajouta le grand rôdeur téthyrien à la suite de Mirtzar dans la langue utilisée par les descendants des esclaves de l'antique Néthéril.

- Je les accompagnerai pour les aider à sortir de la forêt sans encombres bien que je pense que si Mirtzar a su arriver jusqu'ici, il saurait en repartir. Mais avec une nuit de veille je crains que la traversée qu'il avait pu déjà trouver difficile ne devienne un périple maintenant. Donc j'accepte volontiers ta requête, le groupe sera divisé en deux groupe de trois. Le discret dormeur que voilà devrait suffisamment être en forme pour ne pas vous ralentir. Finit par dire Kanabhendril toujours en illuskan.

e nain ne comprenait toujours rien à ce que pouvait dire le preux rôdeur mais, à la vision de l'expression de son visage, il savait que Kanabhendril cherchait lui aussi à détendre l'atmosphère tendue entre la prêtresse et Enoriel. Il se jura une nouvelle fois que lorsqu'il en aurait le loisir, il chercherait à apprendre à parler la langue des Marches, et accessoirement d'autres qui pourraient lui être utiles dans l'avenir.

Mirtzar cherchait en lui-même à savoir si cette rixe pouvait être dommageable au groupe. Il en arriva au constat que, si il n'en venaient pas aux mains, ce qui semblait être le cas, cela pouvait presque être profitable au groupe. Premièrement, ce que le nain ne voulait pas s'avouer, Enoriel et Yvhann qui ne le considéraient pas encore comme un membre de leur équipe, seraient peut être moins suspicieux à son égard si ils considéraient que Jereicia avait le monopole de la traîtrise. Deuxièmement, cette affrontement verbale avait au moins permis d'apprendre de quelle déesse pouvait bien s'inspirer la jeune humaine. Toutefois, même si elle n'avait plus la totalité de la confiance que lui avait accordé le nain lors de leur rencontre grâce à sa qualité de membre de la Compagnie des Marches, le nain n'imaginait toujours pas un instant qu'elle risquât de les trahir. Il aurait été prêt à lui confier sa vie si la situation se présentait ce qui, dans la perspective d'un affrontement chaque seconde plus proche avec les gnolls, risquait d'arriver incessamment sous peu. Elle n'allait, par contre, pas être exempte du devoir d'expliquer au nain la raison de son choix de consacrer sa vie à une divinité qui lui semblait être des plus dangereuse pour l'ensemble des êtres vivants de Faerun. Pour finir, cela prouvait, si cela n'était pas fait que le druide ne comptait ni échouer dans la mission qu'il s'était donné de venger l'oiseau d'Yvhann ni perdre sa vie bêtement. Et cela était un point plus que positif. Le nain savait d'expérience que la différence entre un guerrier vivant et un guerrier mort se trouvait souvent dans l'intensité de son envie de survivre.

Mirtzar ne comprenait rien à ce que disait le rôdeur mais il comprenait par ces gestes qu'il souhaitait lui aussi une séparation momentanée du groupe. Cependant, il était incapable de déterminer qui était censé aller avec qui. Il supposait tout de même que Jereicia et Enoriel seraient séparés, que les deux elfes resteraient dans la forêt et que son désir de sortir des frondaisons du Cormanthor seraient acceptées. Selon toute logique, les groupes seraient donc Jereicia et lui partant vers Valombre et Yvhann et Enoriel recherchant celui qui avait blessé l'ami de l'elfe. Restaient Kanabhendril et Rwandral dont il ignorait le groupe. Il décida donc d'attendre l'intervention des autres pour pouvoir être certain de ses déductions.

wandral avait très mal dormi dans son armure et avait mal au dos. Il avait ouvert les yeux quelque moment avant la dispute et bien qu'il n'ait jamais entendu parler du dieu de Jereicia, il avait l'air horrible et impie. ¤Par Torm, que ce dieu est terrible, Enoriel monte de plus en plus dans mon estime, il faut que j'aille lui parler. J'admire le coté loyal de Jereicia, mais son dieu me répugne. Je pense qu'Enoriel et quelqu'un de bien malgré son agressivité, il faut juste apprendre à le connaître, je pense.¤

Rwandral enleva sa couverture, prit son baudrier à coté de lui et courut pour rattraper Enoriel. Quand il le vit, il lui bloqua le passage entre deux arbres.

- Il faut que je te parles. Je te demande de me pardonner pour ce que j'ai pensé de toi, je t'ai mal jugé. Je te pensais antipathique, mais je pense maintenant qu'il n'en est rien. Derrière ton apparence agressive, je vois qu'il y a quelqu'un d'attentionné et aimant la nature, la vie et tout ses mystères. En tout cas, sache que je ne pense pas que nous réussirons sans toi et sache que tu as gagné, si tu le veux, mon respect et mon amitié, sur ce je m'en retourne au camp. Sans attendre de réponse, Rwandral se quitta le druide.

- Mirtzar, il ne faut pas que le groupe se sépare, sinon les gnolls vont profiter que nous ne soyons pas ensemble pour nous tomber dessus. Nous sommes en train de le dissoudre. Rwandral se dirigea vers son barda qu'il avait laissé par terre, rassembla ses affaires et les rangea dans ses sacs. Il était près à partir.

e te remercie Kanabhendril, de nous aider à rejoindre la civilisation. La prêtresse ramassa ses dernières affaires. Elle lança un regard triste vers Enoriel. Beaucoup de choses avaient été dites et d'autre non. Elle ne désirait pas continuer à envenimer la situation. Peu de personne ne pouvait comprendre les motivations pour devenir aurilite. Elle avait vécut depuis sa tendre enfance dans le culte de la déesse du froid et de l'hiver. Cette dernière lui avait même éviter une vie de sevitude à Thay. D'un simple geste de la main, elle éluda la crise qui venait de prendre vie.

- Pour l'instant seul donner une sépulture correcte à ces défunts et connaître le fin mot de l'histoire doivent être nos seul objectifs importants! Mettons-nous en route, le plus rapidement possible, ensuite nous aviserons une fois revenus ici! Elle inspecta chacun de ses compagnons, elle savait que maintenant, ils se méfieraient d'elle. Elle se mit à l'écart du reste du groupe attendant que chacun prennent leur résolution quant à la suite. Jereicia pensa aux cadavres et se demanda si ces pauvres hères étaient originaires du coin, sinon il y avait peu de chance que les autochtones soient assez fous pour venir dans cette sombre forêt pour enterrer de simples inconnus. Comme l'avaient prouvé leurs réticences à venir sauver les leurs. Cela présageaient peut être un voyage pour rien. Elle évita de parler de ses doutes, cela seraient sûrement mal interprêtés!

e nain d'or fut surpris par les paroles du jeune humain car il le croyait encore endormis. Certes ses paroles furent très brèves mais elle produirent sur le guerrier une sorte de flot de paroles plus destiné à faire le point qu'à informer l'humain de la situation. Il s'approcha donc de son ami et se mit lui aussi à rassembler ses affaires, même si en réalité il n'avait quasiment rien à ranger.

- Mon très cher Rwandral, je suis très conscient qu'il n'estt pas une bonne chose de séparer ce groupe en deux parties vulnérables aux éventuels assauts des gnolls. Mais plusieurs faits nous y obligent. Primo, tu n'es peut être pas au courant mais Enoriel et Jereicia ont eu une dispute plutôt violente. Et il est donc préférable, sinon nécessaire, de les séparer tant qu'ils ne se seront pas réconciliés. Et, je pense que tu seras d'accord avec moi sur ce point au moins, nous ne pouvons décemment abandonner ni l'un, ni l'autre. Deusio, tu vois ces corps, je ne pourrais pas supporter que les corps restent ici sans sépultures décentes.

- De plus, je vais sûrement te l'apprendre, nous retrouvé le faucon d'Yvhann sérieusement blessé et les deux druides ne peuvent admettre de laisser le tortionnaire de l'oiseau courir la forêt librement. Et ces deux choses ne sauraient être retardées. Tu vois donc que nous n'avons pas vraiment d'autres choix. Je te demande de m'excuser si je t'ai froissé en te répondant un peu sèchement tel n'était pas mon but. Je te promets que nous vous rejoindrons. Et une promesse naine ne peut être rompue. Sa dernière phrase arracha un sourire amer au nain. Il ne pouvait pas prédire l'avenir et donc sa promesse semblait purement rhétorique. Toutefois, le nain croyait au pouvoir des mots et de la volonté et cette promesse faite il fut certain qu'il la tiendrait.

près les soins sur Floyr, Yvhann le laissa récupérer sur la souche et se dirigea vers Jereicia et...

- Merci encore pour ta tentative, Jereicia. Je voulais vous prévenir de revenir au plus tôt. Je désapprouve le fait que vous reveniez avec des villageois, vous serez des proies facile, mais vous allez attirer ce que nous cherchons, cela sera utile pour les repérer. Et... Yvhann semblait mal à l'aise, mais son coté sauvage reprit le dessus et sur un ton neutre, presque dur, il enchaîna. "Je trouve plutôt inconvenant d'enterrer les défunts, ce ne sont que les barbares qui enterrent leurs morts dans la terre, ceux-ci pourrisse la terre mère et l'avilissent de leur scorie négatif. Seul un feu purificateur peut venir à bout des souffrances qu'ils ont vécu en toute fin. Mais je respecte vos choix barbares."

- Il va avec vous? Il regarda en direction de l'humain. Yvhann ne montra pas que la croyance de Jereicia le dérangeait, en fait il s'en foutait ou plutôt il respectait le choix de celle-ci. Jusqu'à présent il ne pouvait rien redire sur elle, elle c'était montré utile, courageuse et vigilante. Si elle venait à changer il sévirait à sa façon, mais jusque là... Il retourna auprès d'Enoriel dans la forêt et croisa le regard de Rwandral celui qu'il avait désigné, une fois au côté de son compagnon, il lui parla en druidique...

- Leur chance est mince, je n'aime pas la tournure des événements, mauvais présage. C'est comme si l'on nous poussait à nous disloquer... Diviser pour mieux régner. Il regarda tout autour sentant des regards sur eux, mais il ne pouvait le définir, la sentinelle en lui bouillonnait et ceci se voyait dans ses mouvements, il ressemblait à une bête en cage. Il approcha de nouveau de Floyr puis inspecta la blessure qui l'avait blessée.

noriel regarda repartir Rwandral après que ce dernier soit venu lui apporter un soutien. Il sourit mais d'un sourire sans joie. Il appréciait le geste mais ne savait que croire. Cela était sincère? Ou simplement poli? Que pouvait-il croire alors que l'un de ces compagnons avouait sans honte vénérer une déesse destructrice? Enoriel était perdu, ne savait plus en qui croire, si ce n'était Rilifane, son protecteur, celui qui l'avait guidé sur les chemins de sa destinée toute ces années. Il s'accroupit et prit Khell dans ses bras afin de trouver, dans la fourrure de l'animal, une chaleur aussi bien physique qu'affective. Il resta ainsi plusieurs minutes, l'animal lui rendant son geste aimant en frottant sa tête contre la sienne. Il écoutait maintenant les craintes de son compagnon. Ce dernier avait fini de parler mais Enoriel ne lui répondit que quelques secondes plus tard lui aussi en druidique et en le suivant près de Floyr.

- Je partage tes craintes Yvhann. Je me sens responsable de ce qui arrive... Je n'ai jamais été habitué à voyager avec d'autres personnes que des membres de mon clan et de ma race. Et découvrir ainsi que quelqu'un à qui vous avez montré votre dos vénère une divinité maléfique me rend furieux. Tu n'as pas l'air de t'en soucier mais je te conseille néanmoins la prudence. J'ai déjà eu à faire à eux par le passé... Ces satanés Aurilites... Son regard se fit dur.

- En tout cas, qu'ils s'attirent des ennuis ne me regarde pas. C'est leur décision de repartir vers la ville et je ne partage pas cette idée. Qu'ils subissent les conséquences de leurs actes, je ne me mettrais pas en danger pour sauver des inconscients. La forêt prend et garde ceux qui sont trop faibles pour survivre. Fit-il avec un regard pour les morts.

- Nous nous devons de préserver le grand Equilibre, pas de changer l'ordre des choses. Si la présence de ces gnolls sont l'oeuvre du Mal, alors il est de mon devoir de restaurer la paix en ces lieux. Sinon, cela n'est pas de mon ressort. Il marqua une pause puis reprit. "As-tu une idée de la direction que nous devrions prendre? Peut-être que Khell devrait pouvoir reprendre leur piste..."

e nain d'or était déjà en train de partir lorsqu'il entendit les mots prononcés par Yvhann. Cependant, contrairement à ce que le druide semblait croire cette idée ne lui semblait pas étrange, pas barbare mais plutôt géniale. Le nain, s'il n'avait pas craint que l'elfe le prenne mal, aurait sauter au cou d'Yvhann pour l'embrasser. Comme il l'avait déjà dit, le nain aurait préféré que le groupe reste ensemble et, au moins physiquement, cette solution leur permettait de rester unis. Le nain fit donc demi-tour et se dirigea vers le groupe formé par les deux elfes. Il ne comprit pas la phrase que prononça Enoriel, qui était certainement le seul qui ne lui faisait pas encore confiance, mais cela ne le gêna pas le moins du monde tellement il était, sinon heureux, au moins rassuré que le groupe n'ait pas à se séparer. Le nain n'était pas certain que les elfes comprennent le commun, ne les ayant jamais entendu en user, il demanda donc à Rwandral, qui lui parlait le langage sifflant, très loin de la rauque langue naine, des elfes, de traduire ses dires.

- Mes amis, je vais peut-être vous surprendre, vous étonner et peut-être vous décevoir. Je pense que la solution qu’ait proposée Yvhann, à savoir de brûler les corps, est la meilleure. J'y avais pensé, il me faut vous l'avouer, mais je pensais que vous proposer d'allumer un feu dans la forêt ne serait pas possibles. Mais si Yvhann estime que c'est possible, alors je vote pour cette option. Elle a trois avantages. Primo, les corps ne serviront pas de nourriture aux charognards vivants, peut-être dans cette forêt. Dit-il peiné de devoir montrer à nouveau son manque de connaissance de la vie sylvestre. "Secundo, cela permettra de ne pas nous séparer, ce qui est, il me semble, le plus grand avantage de cette idée. Enfin, cela permettra que cette forêt ne soit pas souillée par les cadavres. J'avoue ne pas comprendre en quoi les corps abîmeraient cette forêt mais j'ai appris à me plier aux décisions des gens autrement plus qualifiés que moi. Après, à chacun de donner son avis.

n regardant la blessure de Floyr, il tenta de saisir ce qui avait put ainsi le toucher. Il écouta les dires d'Enoriel en même temps puis prit une pose, se leva, le regarda dans les yeux puis en druidique et sur une tinte douce, presque imperceptible pour les autres...

- Je me soucie de tout le monde, Enoriel, même de toi, non pas que je doute de toi mais bien de tes actions. Par contre mon existence m'a appris qu'une partie des gens veulent le bien mais font le mal et une autre veut le mal mais font le bien. Tant qu'à moi, comme à toi, l'équilibre prime, peut importe mes actes qui paraîtront mal ou bien, j'agit en écoutant mon coeur et mes convictions envers la nature et ce de façon désintéressée. Je tente de respecter les moeurs d'autrui, même si mon peuple... qui n'est plus, répugnaient les autres races et leurs coutumes. La nature est dure, elle l'est encore plus pour ceux qui la vénère, il faut comprendre les épreuves qu'elle nous met dans notre sentier, sinon nous n'avançons en rien. Il prit un moment de réflexion et allait continuer quand le nain qui éructait des formes de jurons incompréhensibles l'interrompit. Yvhann ne put se retenir et gloussa en regardant Enoriel. Toujours en druidique...

- J'avoue que mon peuple ne c'était pas beaucoup trompé sur les nains.... Mais celui-ci me semble vaillant. Tu vois, il m'énerve, mais je le tolère... Car je sais qu'il s'en va avec eux. Et pour la direction que nous devrions prendre, Khell devrait pouvoir nous amener à l'endroit qu'il à trouvé Floyr, de là, nous chercherons une piste auprès de cet endroit. Les dernières paroles sortait avec un ton dure empreinte de méfiance. Yvhann lui fit signe avec sa main gauche qu'il ne pouvait comprendre son dialecte et en même temps lui fit signe de parler moins fort. Il regarda autour d'eux pour voir s'il n'y avait pas quelqu'un pour traduire.

MJ
L'alignement de Mirtzar tend de 1 vers Chaotique : Loyal Bon (6/5).
Jet de Connaissance des sorts d'Yvhann DD20 : 8(Dé)+0=8 Echec.

anabhendril s'empressa de traduire les paroles du nain derrière Jereicia en aurait bien fait de même mais ce n'était peut-être pas le moment qu'elle impose sa présence aux autres s'il ne voulaient pas d'elle. Elle retourna près de l'endroit où les aventuriers avaient dormi et regarda si elle n'avait rien oublié à terre remuant l'humus et la terre friable de la pointe de son pied. Déjà derrière elle le reste du groupe avait disparu dans la brume ne dévoilant que quelques formes indistinctes lorsqu'une légère brise arrivait à traverser le manteau de bois qui traversait la petite clairière. Elle savoura un instant la douce fraîcheur qui caressait son visage ce qui lui redonna un peu de courage, elle qui se sentait complètement abandonnée en ce moment. Elle saurait regagner les faveurs d'Aurile et qu'importe ce que pouvait bien penser l'elfe sauvage.

De l'autre côté, on discutait toujours Kanabhendril le polyglotte du groupe traduisait à qui voulait l'entendre les paroles de chacun et venait maintenant de donner son interprétation des paroles du nain en illuskan et la volonté de ce dernier de rester maintenant avec le reste du groupe, suivre l'idée d'Yvhann lui convenait mais il savait au fond de lui que c'était là une solution de facilité et de convenance qui contrairement au druide et rôdeur n'était pas la façon de faire des nains d'or de la Grande Faille et de tous les nains en général. Cela le perturbait sans qu'il ne puisse lutter autrement qu'en se disant que cette forêt était celle des elfes et qu'Yvhann y avait plus de droit que lui. Kanabhendril ne réagissait pas plus que cela contrairement au guerrier nain ses différents voyages en Faerûn étaient pour lui des quêtes initiatiques vers la connaissance de toutes choses et de tout être. Il avait déjà vu de nombreuses choses et c'est en spectateur impassible qu'il observait les coutumes des uns et des autres. Brûler les cadavres ne lui poserait aucun cas de conscience s'il était certain que c'était là la volonté des familles de ces aventuriers de Valombre. Mais de cela, il n'en était que peu sûr, il préféra toutefois ne pas faire part de ses doutes à Mirtzar pour le moment...

Yvhann était à nouveau accroupi au dessus de Floyr, il était difficile de savoir ce qui avait pu provoquer sa blessure, l'aile cassée venait sans doute de la chute qu'il avait du faire, apparemment c'était un projectile qui avait du l'abattre mais définir l'origine était bien difficile maintenant avec la plaie qui se refermait néanmoins sans en repérer véritablement les indices corporel sur son animal de compagnie, Yvhann avait l'intime conviction que cela devait être une affaire de magie car chopper un si petit volatile en plein vol ou même sur une branche de ces hauts arbres du Cormanthor relevait d'un exploit dont il n'avait jamais rencontré quelqu'un qui puisse en être capable. Un examen plus approfondi ne permit pas à l'adepte de Sylvanus d'en savoir plus sur la nature du sort.