Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

ereicia avait remarqué difficilement que ses compagnons et elle n'étaient plus seuls car un nain et un homme qui semblait humain venait d'apparaître. Etait-ce eux qui avaient fait cette hécatombe, peu probable, surtout lorsqu'elle reconnut le nain. Un frère des marches, elle se remémora son nom, Mirtzar. Sa quête pour la Compagnie des Marches lui revint en mémoire. A vouloir retrouver la pauvre enfant, elle en avait presque oublié ses devoirs et sa quête pour la Compagnie. Elle rendit sa bise au nain et fut heureuse de le revoir. Une tête connue, enfin! La prêtresse d'Aurile prit une mine affectée en voyant les cadavres mais en réalité elle se demandait où étaient allées les âmes de ces défunts. Elle savait qu'ils avaient du être stupides pour réussir à se faire tuer et venir mourir ici. Puis elle réfléchit, elle aussi serait morte si elle s'était trouvée avec eux. Cela lui amena à s'interroger sur ses compétences. Était-elle aussi bête et donc indigne de sa déesse qu'eux, pour trépasser de la même manière ou était-elle plus maligne et chanceuse?! Elle en revint à Mirtzar après quelques secondes de perplexité face au décor monstrueux de la clairière.

- Bien le bonjour, je suis heureux de vous revoir maître nain, Mirtzar. Le visage de la demi-elfe se fendit d'un sourire sincère. "Pour tout vous dire nous venons de Valombre à la recherche d'un groupe d'adolescents perdu dans cette étrange, mystérieuse et dangereuse forêt. Pour le moment tout ce que je peux dire c'est que nous avons sûrement été dupé par un drow et avons combattu quelques gnolls. A vrai dire je n'ai pas été d'une grande aide lors de la bataille et compte bien me reprendre pour la gloire de la déesse! Voila un court résumé de la situation! En ce qui concerne la mission, je ne suis pas du genre à abandonner si facilement. Ta hache nous sera précieuse, de cela tu ne dois nullement en douter.

- J'ai bien peur que nous nous sommes insérés dans une histoire bien plus grave qu'il pourrait y paraître! Elle observa les cadavres ensanglantés et réfléchit un moment avant de continuer.

- Mes amis, je vous présente une de mes connaissances, Mirtzar, qui fait partie comme moi de la Compagnie des Marches. Voilà Yvahnn, Kanabhendril, Enoriel et son compagnon Khell. Mais dit moi Mirtzar, qui est ton compagnon et que fais-tu ici en Cormanthor? Aurais-tu eu quelques informations sur un plant de chêne-carillon? Dit-elle après avoir fait la présentation de chacun de ses compagnons à Mirtzar. Elle avais repris son souffle avant de poser des questions qui la taraudait pour connaître celui qui accompagnait le nain.

irtzar s'approcha de ceux qui, semblait-il, étaient maintenant ses compagnons afin de leur serrer la main, excepté Yvhann qu'il ne voulait pas déranger dans sa tache d'identification des futurs ennemis. Pour la première fois, le nain se sentait presque en sécurité dans cette forêt malgré les cadavres tout proches. Apparemment, tous ses nouveaux compagnons était expert dans la vie en forêt et pas seulement les elfes comme il l'avait pensé jusqu'à ce qu'il observe l'humain portant le nom de Kanabhendril.

- Je m’excuse auprès de ceux à qui je n’ai pas été présenté de ne pas l'avoir fait plus tôt. Mon nom est Mirtzar Boucledacier, fils de Kilean, descendant de Frizar du royaume de Terreprofonde dans la Grande Faille, membre de la phalange du molosse de la Compagnie des marches et mon équipier et ami se nomme Rwandral du Téthyr. Je te remercie du compliment Jereicia, et je dois t'avouer que ma hache commence à s'impatienter de croiser une créature à pourfendre. A propos de notre mission, je n'y connais rien en gnoll mais je sais, pour en avoir rencontré de nombreux, qu'il ne faut jamais se fier à un drow. Quoique, pour la majorité des gens de mon peuple, il n'y ait que peu de différences entre les différentes ethnies d'elfes, j'ai appris, et aimerais apprendre encore, à mieux connaître les elfes. Les drows sont en quelque sorte les duergars des elfes, n'est-ce pas?

- Pour l'autre mission, tu as du t'apercevoir que je n'avais pas un don pour l'horticulture. J'ai tenté de réfléchir à où je pourrais trouver un plant de chêne-carillon. La réponse logique est dans une forêt. Je me suis donc dirigé vers la forêt la plus proche et la plus grande, c'est à dire ici. Sur la route j'ai croisé Rwandral que j'avais rencontré peu avant de devenir membre de la Compagnie. Il se rendait aussi en forêt mais avait besoin avant cela de réaliser une mission. Puisqu'une collaboration nous arrangeait tout deux, nous avons cheminés ensemble jusqu'à aujourd'hui. Au fait, l'un d'entre vous aurait-il une pelle ou n'importe quoi d'autre permettant d'enterrer dignement ces pauvres personnes?

anabhendril avait suivit silencieusement tous les faits et gestes des nouveaux arrivants et de ses compagnons de route. Il avait écouté, regardé perplexe le spectacle qui s'offrait à lui et pris conscience d'une implacable réalité!

¤Bordel, il ne faut pas traîner ici!¤ S'était dit le jeune humain téthyrien en sortant son épée afin d'être prêt à toutes éventualités. Il avait émis un léger signe de tête approbateur en direction du nain lorsque ce dernier s'était présenté à lui. Maintenant il le faisait sourire car il semblait plus préoccupé à papoter cuisine avec Jereicia que se donner la peine de se rendre compte que l'endroit n'était pas propice à se genre de cérémonie.

- A peur de vous dérange Mirtzar et vous gente dame Jereicia, je crois qu'il serait mieux dans l'immédiat de se concentrer sur le contexte présent, à savoir ce tas de cadavres et de ne pas traîner ici plus qu'il ne le faudrait! Il lâcha un petit clin d'oeil à la rousse semi-elfe et se détourna pour entreprendre lui aussi des recherches sur les potentiels aggresseurs des victimes. Il avait entendu le nouvel homme du groupe parler de gobelins et avait senti la rage monter en lui à la seule entente de se mot! Il haïssait cette race qui avait tué son mentor et sa seule famille. Il avait passé de longue journée à étudier en détail cette espèce et allait du coup mettre à profit ses connaissances.

Kanabhendril utilise ennemi juré (gobelins) pour détecter des infos à se sujet.

MJ
Jet de Fouille de Kanabhendril DD15 : 20(Dé)+2=22 Réussite.
Jet de Fouille d'Yvhann DD15 : 13(Dé)+6=19 Réussite.

e n'était pas l'oeuvre de gobelin, de cela Kanabhendril était sûr. Les ennemis jurés du rôdeur attaquaient en nombre conséquent pour compenser leur manque d'intelligence, de coordination et de puissance au combat. Ici les cadavres n'étaient pas criblés de flèches, ni blessés à de multiples endroits comme ils l'auraient été après une altercation avec des gobelins qui étaient obligés de donner de nombreux coups pour venir à bout d'un solide guerrier comme l'étaient certain des aventuriers qui se trouvaient empalés. Mais ce n'était pas parce que les coups portés étaient différents de ceux des gobelins que Kanabhendril ne put reconnaître la marque de leurs adversaires du moment, les gnolls. En effet, et cela fut confirmé également par Yvhann, les coups nets d'une dizaine de centimètres de large qui avaient causé des blessures profondes, prouvaient que des hachettes avaient meurtries ces corps humains et demi-elfe, cela fut confirmé par les morsures que l'on trouvaient parfois. Tout comme Rwandral, les deux aventuriers ne purent s'empêcher d'avoir des haut-le-coeur en parcourant de près la barbarie causée par les créatures répugnantes qu'ils avaient tantôt affronté...

Tout comme les aventuriers, la lune était témoin de cet horrible spectacle et éclairait le carnage de cette clairière d'une lueur bleutée, mais cela ne durerait pas, bientôt les nuages priverait Séluné de cet immonde spectacle et les aventuriers seraient à nouveau plongés dans l'obscurité. L'avantage de cette situation était que la brume ne leur causerait plus de soucis puisqu'ils n'y verraient plus rien sauf pour peut-être Mirtzar dont la nyctalopie pouvait lui permettre de percer les plus obscures ténèbres. Le nain fort content de passer la nuit dans une forêt avec des personnes qui la connaissait, ne pourrait apparemment pas converser avec eux. Même la langue des marchands ne semblait pas être comprise par les elfes à moins que son accent shaaran fût trop prononcé pour les fines oreilles elfiques ou encore qu'ils n'aimasse pas les nains...

- Ils nous faut trouver un endroit pour la nuit, ce ne peut pas être ici bien entendu. Il faudra organiser un tour de garde au plus vite pour ne pas qu'il nous arrive la même chose qu'à ces malheureux. La vision de ton ami nous sera très précieuse pour cette nuit Jereicia, je crois que tu peux lui dire. Khell reniflait le sol, dans l'espoir de trouver la piste qui les avait conduit jusqu'ici. Enoriel profita de la faible lumière restante pour y trouver quelque chose. Au sol, tout était piétiné et les traces encore un tant soi peu visibles avec la brume partaient dans tous les sens rendant impossible tout pistage si l'on était pas un expert en la matière. Après quelques coups d'oeil, les rôdeurs et druides du groupe furent contraint de laisser tomber.

irtzar était heureux d'être déjà d'une quelconque utilité au groupe même s'il avait été surpris de la remarque de Kanabhendril. Cependant, il ne pouvait pas lui donner tort. Le peu qu'il connaissait à propos des gnolls qu'avaient combattu Jereicia, était qu'eux aussi vivaient dans le noir, et que donc eux aussi étaient nyctalopes. Ceci était plus qu'une mauvaise nouvelle. Cependant de l'avis du nain, la façon dont étaient disposés les corps était à l'inverse plutôt encourageante. Le nain ne connaissait rien aux gnolls, cependant il était certain que personne n'abandonnait jamais ses armes sans aucune raison. Or les gnolls avait laissé leurs armes dans les corps des humains et des demi-elfes alors qu'ils auraient très bien pu les retirer. Les deux seules raisons que Mirtzar pouvait trouver à cet abandon était le manque de temps et la peur. Aucune des deux possibilités ne semblait prendre le pas sur l'autre. Cependant, le nain n'en dit rien au reste du groupe, il ne les connaissait pas encore suffisamment pour savoir quelle serait leur réaction face à ce message qui était plutôt encourageant. Ses nouveaux coéquipiers risquaient de trop se détendre en entendant cette nouvelle, et comme l'avait dit Kanabhendril ce serait dangereux. Cependant, un trop grand stress pouvait entraîner des réactions non moins dommageables. Il était donc plus sûr de se taire, au moins pour l'instant.

Mirtzar voyant que la lumière baissait à la disparition progressive des couleurs se dit que la situation était en train de tourner à l'avantage des gnolls. De plus, le nain étant le seul capable de voir dans l'obscurité nocturne, il allait certainement devoir se charger de la garde du campement cette nuit. Or la perspective de devoir veiller seul sur le campement n'était pas pour réjouir le nain.

- Excusez moi, mes amis. Je peux vous appeler mes amis? Je pense être le seul nyctalope du groupe cependant, j'aimerais bien que l'un d'entre vous m'assiste. Primo, je ne connais pas la forêt contrairement à vous. Secundo, à deux il sera certain que l'on ne s'endormira pas en même temps. Tertio, vous pouvez vous relayer. Par contre, je ne pense pas que ce soit le meilleur lieu pour dormir, l'un d'entre vous connaît-il une autre clairière dans le coin. Y a-t-il un volontaire pour la veillée?

e suis persuadé que ce sont les même gnolls que nous avons tué ce matin qui sont les auteurs de cette barbarie. Si tu veux mon avis, nous devrions prendre quelques effets personnels des cadavres d'ici, pour l'identification puis retourner chercher les têtes de ces gnolls, ensuite malheureusement il va falloir retourner à la ville, pour notre rapport et notre dû. Dit Yvhann en langage druide à son compatriote...

Puis Yvhann chercha à prendre, à chacun des cadavres un objet qui pourrait prouver de leur identité, soit une dague, une bague, collier, broche ou autres. Bien sur Yvhann ne voulait en aucun cas voler ces objets, jamais il ne ferait une chose aussi vile, ceci n'était que pour les identifier. Ensuite il siffla encore Floyr pour qu'il revienne, la première tentative n'avait pas fonctionné donc il recommençait de plus belle. Il regarda le disque d'argent disparaître dans la brume et il eut une pensé pour son peuple qui avait été massacré lors d'une pleine lune par des garous, il eut un sursaut puis se tourna vers Jereicia qu'il ne voyait déjà quasiment plus...

- Si nous ne voulons pas finir comme eux il faudrait aller plus loin et de préférence trouver un endroit dans les arbres, du moins pour la nuit. Sinon faire un feu, cela attirerait sûrement les regards mais éloignerait les prédateurs, quoique... Il semblait réfléchir puis finit par dire... Il regarda les nouveaux arrivés puis toujours en regardant Jereicia... "Nous serons mieux dans les arbres. Vous les connaissez, donc vous en serez responsable, nous avons déjà prit assez de retard."

Le ton qu'avait employé l'elfe sauvage en disait long, non pas qu'il en voulait à Jereicia, au contraire, elle avait démontré du courage et de la volonté, mais il n'aimait pas les rencontres subite. La sentinelle qu'il était lui faisait même suspecter un coup fourré, mais il chassa cette idée. Depuis leurs début Yvhann s'était montré un brin sauvage, sans toutefois manquer de respect pour ceux avec qui il avait accepté cette mission, mais là, il démontrait une certaine animosité envers les nouveaux. Il n'allait pas jusqu'à les brusquer, mais il les ignorait totalement. S'il avait compris les dires qu'ils avaient avancé auparavant, il n'aurait peut-être pas réagit de cette façon, quoique la tension qui le tenait le rendait encore plus lointain et fermé.

Il s'approcha de Kanabhendril et d'Enoriel puis resta dans l'attente que Floyr se montre dans son champs de vision ou qu'il lui siffle sa présence.

uand Yvhann parla à celui qui l'assistait dans ses recherches, Mirtzar ne comprit rien. Et cela l'irritait, il n'avait pas passé plusieurs années à se voir infliger les cours de langue Galaben à Terreprofonde pour se retrouver à ne pas comprendre les paroles de ses alliés même si il se doutait que le shaaran ne lui serait pas d'une grande utilité dans ces régions nordiques. Cependant, le nain jeta un regard sur ses nouveaux amis et s'aperçut qu'à part Enoriel, personne n'avait compris ce que disait l'elfe. De plus, il lui semblait évident qu'il ne s'adressait pas à lui. Par contre, lorsque l'elfe reprit la parole, Mirtzar ne comprit pas un mot mais il savait pourquoi. Son maître des langues n'aurait jamais pu imaginer qu'il viendrait un jour vivre tellement au nord et n'avait donc pas gaspillé sa salive à essayer lui enseigner ces langues du nord. Déjà que le nain avait été incapable d'apprendre à parler les langues des alliés et des ennemis de son clan. Par contre, une nouvelle fois il s'aperçut qu'un certain nombre de ses alliés n'avait rien compris, à savoir Kanabhendril et Rwandral. Il s'approcha donc de Jereicia pour lui demander de lui traduire les paroles de l'elfe.

Mirtzar avait entraperçu l'elfe fouiller les poches des cadavres. Durant un court instant, les idées les plus absurdes lui traversèrent l'esprit en grande partie inspirées des préjugés sur les elfes qu'on lui avait enseignés. Il accusa mentalement l'elfe d'être un pilleur de tombe et même un assassin. Soudain, il devint plus rouge que le fer dans la forge de son ex-ami Baltak, le forgeron du clan. Comment avait-il pu accuser un ami de son amie et camarade de guilde? Il faisait confiance à Jereicia, et par extension à ses amis à elle. Quand il réalisa que l'elfe parlait de lui, il comprit qu'il avait fini ses fouilles et qu'il fallait donc décider ce que l'on allait faire pour la nuit et pour le lendemain. Cependant, Mirtzar devait attendre la traduction de la demi-elfe avant de pouvoir donner son avis, si tant est que quelqu'un voulait son avis.

a brume donnait la chair de poule à Rwandral. L'idée de combattre des gnolls ne lui convenait pas du tout : il ne fallait pas foncer tête baissée vers un ennemi plus puissant et supérieur en nombre, la bataille tournerait vite à l'avantage des gnolls, il fallait ruser.

- Je suis d'accord avec Mirtzar sur l'idée de camper et je suis volontaire pour le tour de garde, mais il ne faut pas se jeter dans la gueule du gnoll - comme on dit chez moi - sinon, nous allons connaître le même sort que ces gens. Rwandral attendait la réponse de ses compagnons elfes, humain et nain et préparait déjà ses affaires pour partir de cet endroit.

¤Super, je vais mourir dans cette fichu forêt, pour avoir voulu aider Mirtzar à chercher une plante. Quel ironie de mourir si près d'Elrinaë et de ses compagnons elfes, de sa si belle cité et de ses magnifiques arbres. La forêt paraissait sordide à coté.¤

pparement, Rwandral commençait à avoir peur, peut être même à paniquer. Avec la tombée de la nuit, cette forêt n'était plus seulement mystérieuse, elle devenait franchement effrayante. De plus, la perspective de croiser un bataillon de gnolls armés jusqu'au croc était loin d'être rassurante. Mirtzar aurait donc très bien pu lui aussi sombrer dans la terreur, même si c'eut été assez improbable connaissant l'habituelle maîtrise de soi du nain. Cependant, son esprit était embué d'un étrange sentiment mêlant l'horreur, la colère, l'indignation et une petite touche de peur certainement. Mirtzar n'avait certes rien compris aux mots qu'avait employés Yvhann mais ses gestes étaient sans équivoques. Celui-ci avait clairement désigné, en levant le doigt, les arbres. Et vu l'heure, cela ne pouvait signifier qu'une seule chose: il voulait monter dans les arbres pour dormir. Mirtzar partit dans une diatribe enflammée commençant par du nain et mélangeant le commun qu'il ne parlait pas encore excellemment et des gestes indiquant la même chose. Il ne demanda même pas à Jereicia de traduire espérant ne pas en avoir besoin pour être compris.

- Par Clangeddin, mais il est fou! Mirtzar faisait tourner son index gauche sur sa tempe tout en désignant du droit l'elfe. Puis il se tapota la poitrine de la paume de sa main gauche tout en alternant avec son index droit des mouvements verticaux et horizontaux et il hurla le mot jamais à moult reprises. "Je ne monterai jamais dans un arbre!"

- Je préfèrerai mourir. Sa main gauche faisait toujours le même geste mais maintenant son index droit, toujours le seul doigt dressé de sa main, passait lentement devant sa gorge. "Par contre, si vous vous voulez mourir, pardon lapsus révélateur, dormir dans ces arbres libre à vous mais moi je reste sur la terre ferme. Il alternait maintenant les arcs de cercles devant lui de son index droit servant à désigner l'ensemble du groupe, des gestes de ce même doigt vers le haut et des jonction de main pour former une pâle imitation d'oreiller. Il haussait maintenant les épaules puis à nouveau, il se désignait du plat de sa main gauche et indiquait maintenant, d'un geste de son index droit vers le bas, son intention de ne pas quitter le sol. Son pseudo discours terminé, il regarda les autres, et plus principalement les deux elfes, afin de savoir s'il avait été compris tout en continuant de râler dans sa barbe dont il était si fier.

ereicia avait écouté les dires des uns et des autres. Yvhann l'avait rabroué à sa façon lui expliquant qu'elle était responsable de ces deux nouveaux venus. Donc elle acceptait cette charge.

- Bien, bien, j'accepte de m'occuper de Mirtzar et de Rwandral. Mirtzar est un valeureux guerrier, de cela je n'en ai nul doute. Vous vous reposerez paisiblement sur les hauteurs des arbres Yvhann et nous autres resterons au-dessous. Dit la prêtresse en elfique avant de s'incliner. Elle savait qu'Yvhann connaissait les danger liés à la forêt et surtout dans la sombre forêt de Cormanthor là où d'immondes créatures pouvaient se tapir derrière chaque arbre.

- Mirtzar, si Yvhann propose de dormir en hauteur c'est pour échapper à la faune mais avec une bonne garde je pense que nous pourrons nous dormir à terre. N'ayez point peur, vous n'êtes plus seul. La prêtresse posa la main gauche sur l'épaule droite de son ami nain pour saluer leur retrouvaille encore une fois.

- Nous dormirons bien et s'il y a problème nous nous rassemblerons. Si vous détectez quelque chose d'anormal pendant la garde, n'hésitez pas à me réveiller. Par contre si vous désirez faire un feu, évitez ou enterrez-le... Elle avait dit cela mais espérait franchement qu'ils ne allument point, car cela lui hérisserait les poil.