۝ Une longue traversée ۝ (chapitre 3), Menaces

lloa n’hésita pas une seconde. Arek était fort, il suffisait de le voir manier sa lourde épée, et de voir saillir ses muscles épais sous l’effort. Elle ne s’inquiéta pas pour lui. Même si un troisième homme était tombé au sol, il saurait comment s’y prendre pour le neutraliser. Elle avait confiance, et ne put s’empêcher de sourire devant un spectacle aussi plaisant. Sans encore en prendre conscience, l’elfe sauvage savourait l’exotisme de sa nouvelle vie dans une foule de petits détails, comme le plaisir d’admirer un homme bien battit démontrer sa force et sa valeur.

Elle serait bien restée simplement à encourager Arek, mais elle avait mieux à faire. Elle, son devoir, était d’empêcher ceux qui tiraient dans les arbres de poursuivre leur tache meurtrière. Ils ne semblaient pas l’avoir remarquée. Parfait ! Mettant a profit son expérience de la veille, elle agirait exactement de la même manière, excepté que cette fois, elle tuerait. Elle se prépara mentalement à cette idée, se concentrant sur la façon dont elle aurait à procéder afin de ne pas perdre un instant et de pouvoir surprendre l’archer sans qu’il n’ait le temps de riposter.
Il était important de ne pas se faire entendre. Aussi vite qu’elle le put, la grugash glissa jusqu’au tronc d’arbre visé. Elle se félicita d’avoir perdu ses bottes lors de la bataille précédente, il lui était beaucoup plus aisé de se mouvoir sans ces encombrant artifices, et ne portant que ses chaussons tribaux. Ceux-ci, confectionné dans un daim souple, lui assuraient protection et chaleur sans l’handicaper de lourdeurs inutiles.
Le nez en l’air, elle avança toujours, silencieuse observant attentivement l’homme caché dans les branches. Si la sentinelle l’apercevait, elle ferait fi de la prudence, et sautant d’un bon puissant, grâce au Totem de la Sauterelle, elle escaladerait l’arbre au plus vite.


Elloa se déplace silencieusement jusqu'à l’arbre avant de l’escalader. Si elle se fait repérer, elle bondit sur l’arbre (ou cours) et l’escalade.

e druide avait accueilli l’arrivée de son compagnon avec un soulagement certain. Aucune blessure, et plein d’informations que Jahëlo parvenait à comprendre d’après le comportement de l’animal, une légère excitation, des regards répétés vers l’arrière de la caravane avec des grognements agressifs.

A ses côtés, le hin était toujours inquiet, il ne savait que faire, partagé entre le désir d’aider ses compagnons et d’attendre les ennemis qui tardaient à apparaître. Le génasi parvenait à comprendre cet état d’esprit mais il ne le partageait pas entièrement. Son cœur n’était pas aussi bien disposé envers les autres que celui du vaillant halfelin. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’être troublé par un sentiment similaire, mais celui-ci concernait en priorité Elloa. Et Abysse savait que cela lui serait reproché par le Cercle, mais il ne parvenait pas à y résister, ni à s’y soustraire…

Il souffla tentant de chasser ces pensées, et de se concentrer, mais même cela lui paraissait difficile, la fatigue était pesante, et finirait par altérer son humeur et son jugement. Et ce fut avec une voix un peu plus froide qu’il répondit à nouveau à son petit compagnon d’armes.

- Des hommes arrivent. Et nous sommes ici pour défendre la caravane, Cornebois et la marchandise doivent arriver à destination.

Il laissa planer un court instant de silence, les sous entendus ayant alors tout le temps de se former dans l’esprit de son interlocuteur. Mais les images d’Elloa ou encore de Jalyne gravement blessées traversèrent son esprit. Alors ses propres mots lui parurent trop abrupts et risquaient d’effrayer le petit personnage. Ils étaient pure vérité certes, mais l’inquiétude du hin était aisément justifiable. Alors il reprit sa voix se radoucit légèrement.

- Nous sommes un équipage, tout le monde a sa place et doit faire de son mieux. Si tu quittes ton poste pour aider un autre, c’est tout le bateau qui risque de couler. Aie confiance en tes frères d’armes. Et nous avons un atout.

Jahëlo s’approcha du Loup, et empoigna énergiquement sa fourrure, en signe de force et de confiance. Par quelques mots dans la langue des druides et quelques mouvements fermes et précis, le génasi indiqua ce qu’il attendait de son compagnon. Il remonterait la caravane, à couvert sous les chariots, et irait protéger Elloa. Mais si possible, il apporterait une aide rapide aux autres membres croisés sur le chemin et en particulier Jalyne. Une attaque surprise, et un ennemi se retrouvant au sol était un avantage dont chacun des défenseur de la caravane saurait tirer parti. Abysse, indiqua les différentes instructions s’aidant de gestes et de ce qu’il avait sous la main, l’odeur légère mais présente d’Elloa flottait encore dans l’arrangement de tissus ou il s’était reposé. Et il parvint à représenter Jalyne au Loup. Ce souvenir arracha un éternuement caractéristique des canidés, la rôdeuse avait laissé une impression marquante sur l’animal. Son odeur toujours fuyante et presque imperceptible, et ce courant d’air qui lui chatouillait la truffe à chaque fois qu’il avait essayé d’approcher la peau de la génasi.

Jahëlo relâcha le Loup et le regarda filer vers l’avant de la caravane sautant juste à coté du cocher et glissant entre les chevaux à l’avant… Cela ne manquerait pas d’apporter un peu d’animation dans cette interminable attente.

Il se remit en position de défense, prêt à projeter une minuscule bille sur la première tête inconnue qui apparaîtrait à proximité de la caravane avec des intentions hostiles. Mais la fatigue était toujours là… Il luttait pour garder les yeux ouverts.

a vue du corps de l’homme qui s’effondra sous la première flèche meurtrière, ranima l’instinct de la chasseuse qu’elle avait été dans l’ancienne communauté elfe, et il se faufila sournoisement dans son esprit. Cela ne se décela que par un léger changement dans l’expression de son visage. Son corps ne bougea pas, mais ses traits se crispèrent en une étrange expression et ses yeux s’étrécirent. Un sourire mauvais révélant sa satisfaction vint modifier les doux traits de son visage. Un étrange sentiment de plénitude s’empara de la génasi alors qu’elle sentait entre ses doigts la douceur du bois lissé des deux nouvelles flèches dont elle venait de s’emparer. Cela n’avait rien d’aussi excitant qu'une traque dans le coeur sombre de la foret, mais voir ainsi tomber un corps ennemi avait quelque chose plaisant.

De légers bruits venant de l’arrière attirèrent son attention. Au moment où elle tournait la tête elle put voir deux autres hommes s’avancer résolument vers la charrette derrière eux. Il y avait donc encore des hommes cachés autour… Ou est-ce qu’ils étaient maintenant tous passés à l’attaque ? pour le moment leur charrette était encore libre, mais peut-être que dans une seconde de nouveaux agresseurs surgiraient juste devant eux.

Loin d’inquiéter la génasi, cette perspective la saisit d’un sentiment pénible de contentement. Ils avaient décidé de rendre cela plus amusant. Oui, elle pouvait bien s'amuser, elle ne craignait rien d'où elle était. Ils seraient nombreux à tomber aujourd’hui, mais le plus intéressant, serait quand elle aurait épuisé ses flèches. Un nouveau sourire malsain fit apparaitre une expression implacable et vorace sur son doux visage. Se retournant vers l’avant avec un regard aigu et brillant comme enfiévré, la rodeuse se focalisa sur les cibles mouvantes qui assaillaient le chariot devant. Oui, ils tomberaient tous. Elle encocha rapidement une des flèches. L'air autour d'elle continuait à tourbillonner doucement, mais de façon complètement aléatoire maintenant. changeant sans cesse de direction, comme perdu, il révélait les sentiments désordonnés qui se diffusaient dans l’esprit de la rôdeuse. De l’extérieur, le calme de son attitude ne montrait rien de ce plaisir fiévreux qui commencait à s’emparer d’elle. Mais elle sentit Golnam à côté d’elle qui semblait s’agiter.

- Golnam, si tu veux aller aider et combattre ceux-là devant, vas-y. Il faut tous les tuer avant que d’autres n’arrivent pour grossir leur nombre.

Ses paroles semblèrent étonnament fluettes sous la voix puissante de Golnam. Mais elle ne laissa guère à son esprit le temps de se reprendre, et retourna se perdre dans la préoccuation du choix d'une cible. La flèche encochée, elle la caressa amoureusement de son regard, remontant le bois clair, arriva à la pointe aiguisée du trait, et riva ses yeux sur l’homme proche de celui qui venait de succomber. Non. Pas lui. S’il avait remarqué la chute de son camarade, il serait déjà déstabilisé. Il fallait semer le trouble. L’autre côté. Elle dévia la pointe de la flèche vers le visage d’un des deux agresseurs, et laissa partir le trait. Puis sans quitter sa victime de ses yeux avides, elle s’apprêta à encocher la deuxième flèche.

Ce qui était dommage avec l’arc, c’était qu’il fallait attendre que tout ait été abattu pour pouvoir regarder l’expression des visages au moment où ils sentaient la flèche les transpercer sans comprendre encore qu’ils étaient touchés.

olnam avait suivi le trait qui venait d’exécuter l’un de leurs agresseurs. Jalyne était d’une efficacité surprenante voire presque intimidante. Pour sûr elle était l’une des forces de l’escorte au même titre qu’Arek. Le barde continuait son chant, il se devait d’appuyer ses compagnons en leur inspirant force et courage. Il n’était pas sûr d’être de taille au combat, mais au moins pouvait-il insuffler ce pouvoir aux autres. Il le sentait lui-même couler dans ses veines et gonfler ses muscles.

Lorsque Jalyne lui proposa d’aller aider le chariot de devant, Golnam eut une légère hésitation, il voulait pourtant rester auprès d’elle, néanmoins il ne pouvait nier qu’elle venait de lui démontrer que la génasi pouvait très bien se défendre. Aussi le nain agrippa de plus belle son arme et son bouclier, il lança un regard entendu à la rodeuse et sauta sur la gauche du chariot.

Il avait posé pied sur le champ de bataille, lui le chanteur. Pas le guerrier, ce n’était pourtant pas la place qu’il voulait occuper et il ne l’avait jamais voulut, jamais envié à… lui. Le vigoureux sentit le poids dans son dos, celui de sa hache. Il serra plus fermement la lame prêtée par le hin.

¤ Ce n’est pas l’heure pour toi Snaga… mais elle viendra… plus tard… ¤

La voix du nain ne faiblissait pas et s’emplit même d’une note rageuse lorsque son regard se posa sur ses adversaires, droit devant lui. Golnam s’avança dans une attitude de défi, puis le nain s’arrêta et se mit en position de défense, il connaissait tout de même ses limites et il valait mieux attendre dans ce cas plutôt que d’être à la merci de deux adversaires.

¤ Vient par ici mon gros que je te montre ce qu’un nain peut faire ! Approche un peu… ¤

Campé sur ses jambes, la barde se préparait à être attaqué, mais sa riposte serait bien plus terrible pour celui qui oserait tenter une attaque. S’ils ne le prenaient pas au sérieux, il viendrait à eux…

Golnam avance de 6m vers 1 et 2 et se met en attaque sur la défensive (action simple il me semble). Il continue son inspiration vaillante.

ern ne comprenait pas ce qui se passait. On l'avait réveillé en sursaut, et s'apercevant que le caravane était attaqué, il ne prit pas la peine de se relever pour déocher un dard mortel... Qui fila droit dans la forêt. C'est donc allongé en vrac et sortant à moitié de la roulotte que le marin faisait face à l'ennemi.

¤ Merde ! Va falloir que j'aille le chercher ! C'est de ta faute face de glaire, t'avais qu'à te le prendre et tu va me le payer ! ¤

C'est dns ce genre de situation que La Magouille regrettait de ne pas être sur un navire, et de ne pas savoir se battre. Cependant, la perte de son dard l'énervait au plus haut point, et il était donc bien décidé à éclater tout ce qui se trouvait sur son passage... Si il en avait les moyens bien entendu. Il lui fallait trouver une idée, et vite pour surprendre l'adversaire. Kern prit donc sa rapière qui reposait non loin de lui et se plaça debout à l'avant de la caravane, menaçant de tout sa hauteur l'ennemi qui se tenait à la pointe de son arme :

-Hep ! Cadavre en sursis, tu tiens vraiment à ce que ta vie soit si courte ?

Kern prend sa rapière, se place debout à l'avant de la caravane et tente (s'il le peut) d'intimider "1".

NARRATION

Deuxième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage(02 Flammerige 1372)
Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde.
Temps : Ciel bleu, vent léger quelques brumes sur les hauteurs.
Moment :matin, environ 10h00

Arek [attaque] : 1d20 (12) + 7 = 19 Vs CA? Réussite
Dégâts: 2d6 (5) + 4 = 9
Piéton 5 perd 9 pv reste?
Elloa [discrétion]: 1d20 (7) + 2 + 1 = 10 vs Archer [détection] 1d20 (11)+? échec
Elloa [Acrobatie] 1d20 (19) + 5 + 1 = 25 Vs DD? réussite
Piéton 6 [jet de force] 1d20 (14)+? réussite
Piéton 5 [attaque] 1d20 (17) + ? = ? vs [CA Arek]: 15 = réussite
1d8 (2) + 3 = 5
Arek perd 5 pv reste 13
Archer 4 dégaine
Archer 4 [équilibre] 1d20(3) +? Echec
Archer 4 tombe de 5m de haut (perd 1d6(4)= 4pv reste?)
Archer 3 se relève

Arek, Elloa

Le coup partit brusquement, une attaque simple de haut en bas. Basique certes mais puissant, son adversaire tenta une esquive mais reçu le coup en plein sur le tronc, le blessant grièvement. Mais malgré son cri de douleur l'adversaire d'Arek ne perdit pas son sang froid, et accompagnant la riposte d'un regard assassin le fantassin frappa Arek sous l'épaule. Heureusement pour notre barbare l'armure d'écaille empêcha la lame d'entamer la chaire et d'atteindre le poumon, mais le barbare sentit tout de même ses côtes se fracturer sous le coup, gênant sa respiration. Et derrière lui il entendit le bruit significatif du métal arraché au bois.

On ne peut pas dire qu'Elloa excella dans son entreprise d'approche discrète, dès le premier pas elle marcha sur une branche qui cassa sous son poids, sa surprise fut telle qu'elle ne pensa même pas à se dissimuler quand l'archer jeta son regard vers elle. Aussi décida-t-elle de ne pas lui laisser le temps d'agir, et quelques acrobaties plus tard elle se retrouva juste devant son adversaire qui n'avait eu le temps que de lâcher son arc. Surpris, il lâcha son arc et entrepris de reculer tout en dégainant son arme… Hélas pour lui les branches d'arbres n'ont jamais été idéales pour les combats, et se prenant la cheville dans les branche il tomba vers le sol, la cheville tordue et quelques côtes cassées par la chute.

Jalyne [attaque] 1d20 (17) + 5 – 1 = 21 vs CA Piéton 4? = réussite
[dégâts] 1d8 (5) = 5
Piéton 8 pred 5 pv reste?
Kern [intimidation] 1d20 (17)+ 5 + 1(bonus MD)= 23 vs DD? réussite
Piéton 1 hésite perd ses actions
Cornebois [attaque] 1d20(14) +? Vs Ca piéton 2 ? réussite
Dégâts 1d10(9)+?
Piéton 2 mort
Piéton 3 se redresse
L'Exilé prépare un sort
Cocher caravane 2 sort et charge son arbalète
Golnam [attaque] 1d20(16) + 3 – 5 = 14 vs CA piéton 1 pris au dépourvu Réussite
[dégâts] 1d6(1) +2 = 3 piéton 1 perd 3 pv reste ?
Piéton 1 est secoué (et non plus inactif)
Eluxa perd 1 pv (état non stabilisé) -3
Archer1 [attaque] 1d20 (15) +? = ? vs CA Eluxa
[dégâts] 1d8 (4) = 4
Eluxa perd 4 pv reste -2 agonise
Piéton 9,10, 11, 12, 13, 14 sortent des fourrés devant et se rassemblent
Piéton 15, 16 surgissent des fourrés et se dirigent vers la caravane 2
Archer 2 [attaque] 1d20 (6) +? Vs CA Kern échec


Kern, Jalyne, Golnam

Les dieux et les vents semblaient favorables à Jalyne qui toucha encore une fois l'ennemi qu'elle avait pris pour cible, mais celui-ci ne s'écroula pas, la flèche restant plantée dans son dos. Mais l'archère put tout de même se rassasier du cri de douleur du fantassin.
Hélas tous n'étaient pas bénis des dieux aujourd'hui, et Eluxa s'écroula une deuxième flèche en travers du corps, sa respiration se fit plus hachée alors qu'un spasme aggravait ses blessures.
Kern, quand à lui tétanisa littéralement le fantassin qui lui tenait tête. Son regard sombre, la pointe de sa lame juste devant son nez, et sa position plus élevée lui donnait une allure de bretteur expérimenté et redoutable. Capable de frapper au cœur d'un simple coup de sa longue rapière.
Et cette intervention ne fut pas perdue, Golnam saisi l'occasion frappant cet ennemi désemparé avant qu'il ne se remette. Le coup n'était pas fort certes mais l'attaque réussis tout de même à causer quelques dégâts malgré l'armure de l'humain.
A peine quelques seconde plus tard Cornebois trancha en un coup brutal le dernier ennemi qui se trouvait de ce côté ci.
Hélas le soulagement ne fut que de courte duré, lorsque devant eux surgirent des bois de nombreux ennemi. A cet instant tous comprirent que si Elloa n'avait pas fait stoppé la caravane l'attaque massive aurait eu lieu bien plus tôt et sur l'ensemble de la caravane au lieu de se condenser sur la roulotte de tête par vague inefficaces.
Le cocher de la seconde roulotte eu à peine le temps de finir de charger son arbalète que lui et Jalyne furent surpris de voir surgir sur le côté gauche deux hommes armé qui dorénavant s'apprêtaient à grimper sur la caravane.

Lunarc [Attaque] 1d20 (6)+ 5 +1 = 12 vs CA ? échec
Cocher [attaque] 1d20 (8 )+ 4 = 12 vs CA? échec
Piéton 7 [attaque] 1d20?+?= 16 vs CA Lunarc 16 échec
Piéton 8 se déplace et monte dans la roulotte.
Archer 5 [attaque cocher] 1d20+? = 22 réussite critique (1d20+?=13 coup critique non confirmé)
[dégâts] 1d8= 2 Cocher perd 2 pv reste?
Archer 6 [attaque cocher] 1d20+? = 22 réussite critique (1d20+?= 16 vs CA ? coup critique)
[dégâts] 1d8 (8 ) * 3= 24
Cocher (Poignes) mort
Loup cours

Lunarc

Une masse noire passa tel une flèche, alors que le combat menait son plein. Alors qu'un combat s'était engagé entre Lunarc et son adversaire direct les coups battant l'air, l'autre en profita pour faire le tour et s'engager à l'intérieur de la roulotte.
Depuis les arbres deux archer continuaient leur sinistre besogne et deux flèche mortelle arrachèrent un dernier cri au joyeux Poigne.

Cocher 3 [attaque] 1d20 (3)+? Vs CA? Echec

Jahëlo, Mussel

Jahëlo et Mussel, cherchant une idée pour pouvoir agir rapidement, ne trouvèrent rien de bien utile dans leur roulotte. Il se trouvait ici surtout une grande quantité de tissus, et tenues en tout genres, ainsi que quelques outils nécessaire à l'entretien des roulottes. Lorsque soudain un cri déchirant leur parvint de la roulotte juste devant eux. Suivit d'un deuxième cri celui-ci plein d'inquiétude.

- Poigne!» Se tournant vers Mussel le caravanier cria ses ordre à l'Halfelin « Poucet! Va sauver mon frère, vite! On te sonnera si l'on a besoin de toi ici!» Le regard de l'homme semblait plein d'inquiétude. Et, avant même que Mussel ne put réagir, le cocher lâcha un premier carreau qui alla se ficher sur l'arrière de la roulotte, un juron accompagnant cet échec.

Mais Abysse perçut autre chose encore, loin devant le loup poussa un hurlement indiquant à la fois sont inquiétude et sa rage. Le génasi compris que devant eux la situation était grave.

Radja

Il y avait eu plusieurs échange de tir, mais la distance était trop élevé, et à présent leurs ennemis s'était réfugié dans les fourrés. Logan semblait à court d'idée pour pouvoir s'approcher sans se faire tirer comme des lapins toute riposte demeurant impossible ou tout du moins plus qu'aléatoire.

Initiative
Archers (1,2,3 et 4)= 23
Exilé = 22
Piétons (1,2,3) = 20
Abysse = 19 (action retardé)
Mussel = 19 (action retardé)
Jalyne = 16 + 4 -1 = 19
Logan = 17 + 1 = 18
Arek = 15 + 1 -1 = 15
Cochers = 13 + 2 = 15
Elloa = 11 + 2 +1 = 14
Eluxa = 9 + 2 = 11
Radja = 6 + 1 = 7
Kern = 6 + 2 -2 = 6
Golnam = 4 + 0 -1 = 3
Lunarc = 1 (action préparée)
Cornebois=0 (réveil tardif)
Piétons 5,6,7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15 et 16 = 0 (action retardé)
Archer 5 et 6 = 0 (action retardé)

Jalyne tend d'un point vers alignement mauvais
rappel des états:
Jalyne, golnam, Abysse sont fatigué (-1 à tout les jets de caractéristiques)
Mussel, Abysse -1 en initiative et aux jets de volonté pendant 18 seconde (3 round)
Kern -1 en initiative et aux jets de volonté pendant (28 rounds)
Arek, Kern, Mussel sont légèrement fatigué (-1 aux jet de dextérité et de sagesse)(Kern tu ne gagne rien car tu a dormi en armure)
Mussel, armure enfilée à la hâte: -1 en CA et +1 en pénalité d'armure
Jahëlo armure enfilé à la hâte: -1 à la CA et +1 en pénalité d'armure
Elloa est en forme (+1 à tout ses jets impliquant une caractéristique)
Lunarc, Radja sont bien reposé (+1 aux jets de sauvegarde)
Plan
Plan Arek et Elloa

lloa avait regardé la chute de son ennemi refrénant une soudaine envie de rire. Finalement, l’opération avait été plus simple que ce qu’elle avait imaginé, et elle s’en était tiré plutôt bien, soient loués les Esprits Sylvestres !
A présent qu’elle était dans les branches, elle s’y installa avec assurance, dans une pose confortable qui lui permettait à la fois de maintenir un bon équilibre, et une certaine flexibilité de mouvements. Elle cala ses pieds et son dos de façon à avoir les bras libres. Elle devait pouvoir réagir vite et se mouvoir avec aisance. Il était hors de question de s’empêtrer les pieds dans les branches comme l’avait fait l’archer surpris, même si elle attribuait à sa chute l’intervention de ses alliés surnaturels davantage qu’un manque d’adresse de la victime.
Elle jeta un coup d’œil rapide à ce dernier au pied de l’arbre. La chute devait l’avoir engourdit suffisamment pour qu’il ne représente pas une menace éminente, mais elle devait toutefois se montrer vigilante.
Elle détourna son regard vers le combat qui avait lieu. Elle n’avait pas eut le temps d’apercevoir le vilain coup qu’avait reçut Arek, mais les râles du combat la poussèrent a vouloir abattre sans réfléchir davantage ceux qui menaçaient la vie le puissant barbare. Elle se retint pourtant juste a temps. Si l’archer avait choisi cet arbre comme tour de tir, c’est qu’il était bien positionné par rapport au combat. Elle s’attarda donc à bien observer les lieux et à repérer une cible dangereuse qu’elle pourrait vaincre aisément. Elle n’était pas experte en tir à l’arc, n’ayant appris l’usage de cette arme que sur le tard, elle se devait donc d’éviter de tirer sur des ennemis en mêlé qu’elle pourrait manquer pour toucher ses amis. La grugash, perchée dans son arbre tacha d’apercevoir les autres archers et d’estimer s’ils étaient a porté ou trop emmêlé eux même dans les arbres que pour espérer faire mouche d’une flèche ou deux.

Elloa s'intalle, observe attentivement et repère (pas le temps de tirer je pense)

e hurlement déchirant du Loup fut bien plus sonore et évocateur que l’ordre donné par le caravanier. L’attaque du convoi ne se passait pas du tout comme elle était sensé l’être... Pourquoi les attaquants ne les avaient pas encerclés... Abysse ne savait le dire. Mais il n’avait pas la formation martiale de son petit compagnon d’armes. Il n’avait pu soupçonner que le meilleur endroit pour l’attaque se trouvait de nombreux mètres à l’avant, et que le positionnement des attaquants avait été fait selon cette donnée. Il était donc finalement logique, qu’aucun attaquant ne s’en prenne à la dernière caravane, puisqu’elle ne s’était pas arrêté là ou elle aurait du...

Dans tout les cas, le génasi sut qu’il était temps pour eux de rentrer dans la bataille. Il hocha rapidement et fermement la tête a l’adresse du Hin et lui lança quelques mots.

- Faufile toi dans la caravane devant, je te rejoins par l’extérieur.

Plusieurs cris d’agonie étaient venus de sa gauche, des voix inconnues pour la plupart, il espérait que ce choix serait le bon. Le druide sauta à bas de la carriole avec légèreté, mais ressentit vivement les insidieux effets de la fatigue. Il secoua la tête rapidement pour se reprendre, et s’élança sur la droite de la caravane. Collée contre celle-ci il progressa rapidement la fronde du Hin toujours entre les mains. Et il ne tarda pas à apercevoir les premiers combattants autour de la caravane que défendait Lunarc. L'un d'entre eux se retrouvait juste devant lui. Un instant Jahëlo éspéra qu'il ne l'ai pas repéré mais, l’instinct pris le pas sur le reste. La fatigue était bel et bien toujours présente, les membres lourds et l’esprit embrumé, mais l’ennemi était là... Il fallait agir. Débarrasser Lunarc du combattant au corps à corps, pour qu’il puisse user de son talent à l’arc contre les archers attaquant depuis l’autre coté du convoi était ce qu’il y avait de mieux à faire. Mais le druide ne raisonnait pas de cette façon. Dans son esprit, seul importait de défendre les siens, d’abattre les assaillants, les uns après les autres et de progresser. Et à chaque ennemi abattu, des compagnons se retrouveraient libres et viendraient renforcer la vague déferlante dont il venait d’initier le mouvement avec Mussel. Et lorsqu’ils arriveraient à la première caravane, tous ensemble, ils briseraient aisément toute opposition ennemie.

Mais avant d’en arriver là, il fallait commencer par le premier adversaire... Jahëlo avança encore un peu jusqu'à l'avant de la dernière caravane, tentant de ne pas attirer l’attention sur lui. La petite fronde tournoya. Il aurait voulu courir, se jeter au combat comme il l'avait si souvent fait avec le Loup à ses côtés... Mais il ne s'en sentait pas la force. Tout ce qu'il pouvait faire efficacement, c'était affaiblir les ennemis et sauver les alliés qui pouvaient l'être...


Jahelo descend et se place à portée puis tire

Le combat ne tournait pas à son avantage. Son coup n'était pas venus à bout de son adversaire et il avait reçu un coup qui l'avait entaillé sous l'épaule. Le coup lui avait sans doute cassé quelques cote et sa respiration se coupa pendant quelques secondes. Mais le pire était à venir car Arek avait entendu le bruit d'une lame quittant le bois. Son deuxième adversaire avait récupéré son arme. Le temps était venu. S'il devait mourir se serait en guerrier et tout du moins il emmènerait au moins un des deux adversaires avec lui.
Arek sentit son coeur s'accélérer, le sang affluait avec une pression extraordinaire dans tout son corps. Sa vision se voilà de rouge. Il sentit ses muscles se contracter. Ses mains se raidir sur son arme. Il n'était plus un homme mais animal en proie à une rage sans nom. Arek n'aimait guère être dans cette état car il ne se contrôlait plus. Mais il fallait se résigner, la situation était trop grave et il perdrait sans doute le combat sans l'aide de la rage qui sommeillait en lui.
Tout en poussant un cri de guerre digne d'un ours, Arek fit tournoyer son arme. Il tenta une attaque sur l'adversaire qui se trouvait face à lui. Si son attaque touchait son but, la violence du coup aurait sans doute raison de son adversaire et il pourrait ainsi faire face au deuxième guerrier. Quoi il advienne, il fallait que son attaque touche au but et que la violence du coup mette une bonne fois pour toute hors d'état de nuire le premier guerrier sinon il ne donnerait pas chère de sa peau.
Mais quelque chose se grava dans sa mémoire avant que le voile rouge n'obscurcisse sa vue, les visages d'Elloa et de Mussel. Le petit Hin était son ami, il devait lui aussi être dans une mauvaise situation et la beauté et le calme de l'Elfe serait le fil conducteur qui le ramènerait à son état normale.


Arek passe en frénésie et attaque le guerrier qu'il a blessé le round précédent.

ne douce torpeur commençait à habiter le hin. Le manque de sommeil qui engourdissait ses membres endormait aussi son esprit. Les tactiques tout ça, plus rien n’avait de sens. Tout n’était qu’une marmelade de principes apprit dans la caserne de Chéthel. S’il n’avait pas déjà appliqué ses principes en combat, il les enverrait valdinguer au loin pensant que la théorie n’est rien face à la pratique et que les jolis préceptes qu’il avait apprit étaient inutiles. Toujours est il qu’on s’adressait à lui et d’une bien étrange façon.

¤ Poucet ? Etrange.. Qui cela peut il être ? ¤

Il regardait l’exilé gesticuler dans tous les sens puis viser et tirer vers la troisième caravane.. Le carreau se planta dans le bois.. Quel voulait il faire ? Son regard se dirigea vers l’intérieur de la roulotte et il vit un étrange personnage, quelqu’un qu’il n’avait jamais vu auparavant..

¤ Mais.. Mais.. C’est a moi qu’on parle ! Bordel ! Réveille toi ! L'homme dans la roulotte c’est un ennemi ! Rarhh !! ¤

Les yeux à demi clos de Mussel se rouvrirent en grand, il vit passer l’homme Azur à ses cotés et sauter à l’arrière de la roulotte. On lui disait d’aller vers la troisième, histoire de déloger se maraudeur qui s’y était installé comme une tique. Il avait mieux à faire que de se rappeler le cri qu’avait pousser poigne ou que de faire des reproches à Abysse, car c’était lui qui avait ordonné au hin de garder ses positions, si quelqu’un mourrait tout serait de sa faute.. D’ailleurs Mussel était loin de penser que les choses tournaient aussi mal.

Le hin se mit à galoper vers l’avant de charlotte, aux coté de l’exilé, il vérifiait sa ligne de mire, et tira vers l’assaillant dans la roulotte qui était à porté. Puis il lâcha son arbalète et porta les mains vers la poignée de ses deux armes.

¤ Rien ne se passe comme prévu ! Poigne, Lunarc, tenez bon ! ¤

Je ne sais pas si je peux faire plus d'actions que cela pendant le round, tout dépend de ce que tu appelles "action retardée" Jebeddo.