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Intrazil, chap I, Temple de Kiaranzalée, Ombreterre
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Oreille des Marches
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NarrationElinor, RindelboumLe zombi crevé laissa s’échapper une odeur de putréfaction insoutenable. Elinor grimaçât, et posa sa main devant son nez pour ce protéger de cette insultant parfum. Elle avait rassuré Hermine sur son état, mais elle se portait à peine mieux que leur compagnon gnome, Rindelboum qui avait été violement sonné par la déflagration magique. Tandis que l’illuskane redescendait les escaliers, Elinor s’emparât d’un morceau de parchemin qui avait atterrit à ses pieds. Aussi incroyable que cela puisse être, le morceau déchiré était intacte, et ne portait nulle trace de destruction. | | - Tiens c’est étrange… déclara l’étudiante en analysant le papier, s’adressant au petit mage « Il y a des dessins à présent. Il semblerait …Il semblerait que ce soit une carte ! Hermine avait raison…le sort s’est brisé ! »
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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse. |
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Les autres…Lorsque Hermine descendit, davantage essoufflée par sa chute élégante que par son dernier combat, elle trouvât Ibéalia et Golek en expectative devant la porte, l’air désolés de ceux qui aimeraient mais ne peuvent pas. Naskyrien et Sinafaye, fraîchement délassé affichaient un visage un peu déplacé pour les circonstances. Toutefois la drow répondit aussitôt à la guerrière, s’éloignant du barbare et prenant place devant la porte. Un sourire un peu ironique éclairait son visage tandis qu’elle apposait ses mains avec le port d’une reine. | | - Comme vous voulez. Tenez vous prêt, je ne sais quelle pièce se trouve derrière cette porte, mais des gardiens, il y en aura d’autres. Tant que Kiaranzallée me prêtera ses pouvoirs, cependant, vous ne craindrez rien. Puis, se retournant vers la guerrière et lui répondant presque en aparté : - Tu veux savoir pourquoi il y a eut des attaques sur ton village dit elle en mélangeant un peu les informations reçues au cours des quelques conversations stressée qu’avaient échangées les deux femmes « Il se trouve que j’ai moi-même des questions auxquelles j’aimerais avoir les réponses. Il n’y a aucune raison de vous mêler à ceci. » Après cette réponse brève, Sinafaye se concentra sur la porte. Ses mains, posée à plat, son regard infaillible, sa voix posée et imposante.- ’ ’ ’ . -------------------- La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste. |
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Si les compagnons voulaient garder la porte fermée après les dires de la prêtresse, il était désormais trop tard, car doucement, le lourd panneau de pierre se releva, de la même façon que pour les autres portes dans un crissement mystérieux. La pièce qu’ils découvrirent était ronde. En son centre une petite estrade circulaire sur laquelle s’étalaient en rayons de gros blocs de pierres allongées, un peu comme une série de tombeaux. Trois portes scellées par d’identiques panneaux perçaient les murs aux points cardinaux. En approchant d’un pas, ils purent remarquer une forme qui se détachait dans l’obscurité : une silhouette assise sur le bord de l’estrade. Elle portait un casque qui scintilla un bref instant sous l’effet de la lumière diffuse de la lanterne.
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Aventurier
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A peine avait-il sortit sa hache, que le nain polaire put contempler un magnifique spectacle doublé d'une excellente chorégraphie martiale qui eut finalement raison du dernier zombie qui gisait désormais au sol... mort une deuxième fois et pour de bon. Le nain était resté là sans rien faire en voyant le zombie être défait par la guerrière... de tels mouvements... peu d'ouvertures... et une grâce non dissimulée, les prouesses de l'Illuskane avait pour ainsi dire fasciné Dorîk qui revoyait encore les mouvements au ralenti. Cette guerrière était tout sauf inoffensive et le nain se posa maintes questions sur l'entraînement et l'éducation qu'avait reçu cette femme. Le nain rangea sa hache en soupirant avant de tourner les yeux vers la jeune femme et le gnome apparemment sonnés par la déflagration du parchemin.
-Euh... quelqu'un pourrait m'expli...
Le nain n'eut pas le temps de finir sa phrase que la jeune guerrière manqua de le percuter. Le nain, prit par surprise tenta de se ressaisir et prit instinctivement le manche de sa hache en main face à une potentielle menace mais tous dans les mouvements de l'illuskane montraient bien la passivité de cette dernière qui, après avoir penché sa poitrine très près du visage du nain, alla trébucher sur les fesses un peu plus loin. Le nain polaire resta stupéfait devant l'action; cette guerrière était-elle la même et fière combattante qu'il avait vu l'oeuvre quelques instants plus tôt? Dorîk ne dit rien pendant un moment avant de ricaner puis de se mettre à rire aux éclats. Sa voix rocailleuse était vigoureusement renvoyée en écho par les parois rocheuses de l'environnement et son rire prit bien vite quelques chose de surnaturel tandis que la guerrière se relevait. Il n'y avait peut être rien de bien sérieux dans cette aventure mais elle avait au moins le mérite d'être drôle se dit le nain alors qu'il continuait de se bidonner jusqu'à en tomber à la renverse. Il finit malgré tout par se calmer en entendant les paroles de l'étudiante au sujet d'une carte et d'un sort rompu.
-De quoi tu parles ma grande? Un bout d'papier? Une carte? Un sort rompu? J'ai l'impression qu'on est pas très au courant moi, le grand blond et sa noiraude.
A peine avait-il finit sa phrase qu'il ressentit un léger tremblement au niveau des jambes suivi d'une secousse un peu plus ténu. Le nain polaire qui avait été mineur savait reconnaitre la parole de la pierre et cela voulait dire une chose... que ceux d'en bas avaient apparemment réussi à ouvrir la porte. Dorîk ne prêta désormais plus attention à l'étudiante et se précipita vers les escaliers, son chien à ses trousses, tout en criant.
-Attendez moi bande d'avares! Si y a de la baston j'veux en être aussi!!!
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Aventurier
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Qu’avait-il bien pu se passer ici ? Rindelboum ne s’en souvenait plus. Il avait été inconscient pendant quelques fractions de seconde et depuis qu’il avait rouvert les yeux, il faisait face à cette jeune fille. Assit, le regard hagard et le tin blême, le gnome faisait marcher les moteurs à plein régime. Pourquoi ? Pourquoi cette déflagration ? Ce n’est pas normal, cela n’aurai pas dû se produire ainsi, il aurai dû le voir, il aurai dû pouvoir l’éviter ! Pourquoi ?!
- Je…
C’est alors que le gnome se rappela. Le parchemin, l’étudiante, la guerrière… le zombie ?! Instantanément, il tourna la tête et vu Hermine qui se jetait à corps perdu dans la bataille, elle non plus n’avait apparemment pas eu de chance dans sa quête d’informations. Il voulut se relever, mais à peine c’était-il remit sur ses deux jambes qu’il trébucha pour ratterrir sur les fesse. Son corps était visiblement encore sous le choc et, forte heureusement Hermine ne semblait pas avoir besoin d’aide. Elle venait d’étendre le zombie à terre et commençait à le prendre en lutte. Elle gérait à merveille la situation. En effet, quelques secondes plus tard Rindelboum pût observer le crâne du mort-vivant partir en poussière…
- Nom d’un gobelin mal rasé ! Cette fille est vraiment un monstre !
Le gnome s’acquit alors de l’état de sa belette ignorant totalement Hermine. Il la sortit délicatement de sa poche, lui caressa le museau et l’observa avec attention pour voir si elle n’était pas blessée. Les membres tremblant, la petite Capucine était encore sous le choc et Rindelboum se rendit vite compte qu’il y avait eu plus de peur que de mal. Il l’enlaça au niveau de son cou et d’un geste affectueux il lui tapota délicatement le dos pour la détendre.
- Ben alors ma p’tite… ? On a eu une grosse frayeur ? Ca va aller, ca va aller…
Puis il observa Hermine qui entamait sa décente dans les escaliers et se demanda ce qu’elle allait encore faire. Tandis qu’il se posait cette question, un petit sourire naquit sur ses lèvres.
*Décidément, elle ne s’arrête jamais celle la… Ce qui n’est pas pour me déplaire.*
Il retourna alors la tête vers Capucine et souleva la belette au niveau de son visage.
- Je crois que ta nouvelle copine n’arrive vraiment pas à tenir en place… Il reposa Capucine à terre, juste à coté de sa cuisse étendu sur le sol. « S’il te plait Camo, suis la. Et s’il se passe quoique ce soit d’anormal, comme l’apparition de mort-vivants tueurs qu’Hermine se mettrait en tête d’oxir, tu viens illico me chercher, compris ? »
Le petit animal ne réagit pas aussitôt, mais Rindelboum savait qu’elle avait comprit ce qu’il lui demandait. Elle caressa un moment sa petite tête sur la cuisse du gnome puis fila sur les traces de la guerrière.
Le gnome se releva et se tourna vers Elinor.Elle était en train de ramasser un morceau de parchemin qui jonchait encore le sol. Etonnamment, le morceau n’avait pas l’air endommagé, malgré la déflagration. Elle se releva et lui fit part de ses découvertes en lui disant que des dessins étaient apparus sur le parchemin. Un profond sentiment de joie envahit alors Rindel'.
- Tu rigoles ?! Il s’empara du morceau de parchemin qu’Elinor avait entre les mains, l’observa, et en tira exactement la même conclusion qu’elle. Il leva la tête vers elle, un énorme sourire venait d’apparaître sur sa petite tambouille. « Ca a marché ! »
Immédiatement, et presque en même temps que l’étudiante, le gnome sauta à genoux dans un élan de bonheur partagé et se mit à la collecte des autres morceaux de parchemins qui jonchaient le sol. Une fois tous les morceaux réunis l’un à coté de l’autre sur le sol, le gnome entama son travail de reconstitution du parchemin…
Rindelboum utilise fouille. Rindelboum utilise ensuite décryptage (pour la reconstitution du parchemin.)
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Soeur des Marches
Chambre 14
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l était difficile pour Hermine, une combattante, de déterminer ce que Sinafaye avait voulu dire. « Il n’y a aucune raison de vous mêler à ceci. » . Était-ce à dire que l'elfe noire recherchait les réponses à des affaires exclusivement drows ? Que les gens de la surface n'avaient rien à craindre de toute cette histoire ? Ou, plus probablement, que la.. jeune (quel âge avait-elle, au juste ?) prêtresse ne voulait voir personne traîner dans ses pattes jusqu'à ce qu'elle ait récupéré Intrazil et fait taire ses détracteurs ? Dans le doute, Hermine choisit la conciliation ; elle-même s'était assez pris le bec avec Sinafaye.- La яaison, c'est que c'est dangeяeux, ici , répondit-elle, légèrement maussade, en haussant un peu les épaules. « Et qu'on est plus en sécuяité à plusieuяs. » L'Illuskane espérait que son interlocutrice saisirait la proposition d'aide sous-jacente que renfermait sa dernière phrase. Peut-être celle-ci rappellerait-elle à l'elfe noire les sévères épreuves qu'elle avait rencontré aux mains de ces gobelins qui l'avaient retenu prisonnière, et le fait que sa situation s'était améliorée justement au moment où elle avait accepté l'aide de Dorîk, Golek Tendreprés et surtout Naskyrien.
Après avoir examiné le seuil, Hermine apprêta son bouclier et, tout en se protégeant derrière lui, dégaina silencieusement son épée et fit trois pas en avant, lentement, tout en surveillant plus particulièrement ce qui avait l'air d'être un guerrier casqué, ou du moins son cadavre (mais la Nordique avait appris ces dernières heures à se méfier de ce qui ne respirait plus). Cependant, elle aurait été imprudente de s'aventurer plus loin à l'intérieur, étant donné qu'elle avait laissé une de ses torches à Elinor et Rindelboum qui étaient restés à l'étage supérieur, apparemment pour reprendre leurs esprits, maintenant que le couloir était ... « pacifié ». Aussi, s'étant positionnée sur le seuil de la nouvelle pièce, et lui faisant toujours face, elle tourna la tête -à peine- pour questionner l'elfe noire aussi aimablement qu'elle le put :- Comment on fait pouя ne pas déяangeя ta déesse, ici ? Pour être franche, la question signifiait davantage : « C'est quoi, le putain de piège ? » ; mais Hermine décida d'essayer, tant qu'à faire, d'être un peu diplomate ... ce qui ne l'empêchait pas de rester sur le qui-vive.
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Aventurier
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Cet exquis instant de tendresse avait un peu endormi la méfiance et la vivacité de Naskyrien... qui restait encore l'esprit errant dans ce beau baiser enfin obtenu ... Il n'avait même pas réagi au combat, aux cris et à l'explosion de l'autre étage, ni à la présence des autres de "son niveau". Hermine, un peu plus diplomatique et peut être calmée par l'explosion inexpliquée , avait pris une fois de plus les devants et s'avançait dans cette piéce mysterieuse et sans doutes occupée. Le barbare amoureux, encore tout rêveur, avec un léger soupir de bonheur, reprit sa hache qu'il avait posé au sol, puis, réagissant sur la faible lumiére du lieu où se dirigeait l'Illuskane, sortît son bâton de lumiére.
Abracadabra... dit il en jouant au magicien, un large sourire aux lèvres. Et, bien sûr, la lumiére vînt dissiper les ténèbres et ainsi mieux dévoiler les éventuels secrets de cette piéce ronde dans laquelle la nordique avançait précautionneusement.... Lui même, sur le bas de la porte qui venait de s'ouvrir, regardait de tout cotés, prêts à combattre.
¤ Ce doit être sympa la magie... ou alors, barde... Dommage que ce ... Vieltal est parti. J'espére qu'il va revenir...¤
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
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Oreille des Marches
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Rindelboum, fouille : 10 (dé) + 4 >< DD12 = réussite Rindelboum, décryptage : 12 (dé) + 4 ><DD 12 = réussiteNarrationRindelboum, ElinorTout deux à quatre pattes, fouillant dans l’obscurité à peine écartée par la lumière tremblotante de la lanterne, les deux têtes pensantes de la troupe formaient un duo plutôt incongru. Ils eurent tôt fait de rassembler les morceaux de parchemins éparpillés, et de recomposer, comme un puzzle la carte qui prenait forme peu à peu sous leurs yeux. Une pièce manquait, mais fort heureusement, ce n’était pas un morceau central et cela n’empêcha pas les deux compagnons de reconnaître sur le parchemin la salle ou ils se trouvaient actuellement. | | - C’est la carte…la carte du Temple ! s’écria Elinor avec presque autant d’enthousiasme et de gaîté qu’en démontrait le gnome.
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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse. |
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*musique de Zelda quand Link ouvre un coffre* Rindelboum obtient <carte du Donjon>Naskyrien, Dorik, Hermine, Ibéalia, GolekSinafaye avança doucement dans la pièce ronde. Elle regardait les murs et les plafonds, avec la même curiosité que si ce lieu était totalement inconnu pour elle. Elle semblait prudente. | | - Comment ne pas déplaire à ma déesse … dit elle dans un souffle. « Ne jamais, jamais laisser un affront impuni. »
Le ton était presque terrible de vérité.
- Après tout, tu pénètres ces lieux pour venger tes camarades morts. Laisse toi guider, et Kiaranzalée, peut être t’accordera sa clémence pour fouler ce sol. Ta quête même ressemble presque à un pèlerinage. Elle fit volte face, regardant la guerrière de ses yeux dorés troublants. « Je n’irai pas jusqu’à dire que je t’aiderai, mais j’imagine que nos chemins ne se sont pas vraiment croisé par hasard dans cet endroit. De plus, je dois passer…cela te permettra de poursuivre ton chemin. »
La silhouette casquée était restée immobile tout le long du dialogue entre les deux femmes. Sinafaye arrêta de bouger, la remarquant enfin. D’une voix étouffée, elle ajouta :
- Ne vous en approchez pas. Un piège…Il y en a sûrement, et…il a déjà été déclanché
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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste. |
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Soeur des Marches
Chambre 14
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¤ Venger mes ... camarades ? ¤
Hermine marqua un temps d'arrêt tandis que Sinafaye se détournait en s'intéressant au cadavre dans la pièce suivante. A priori, elle ne comprit pas l'allusion : non, si elle était descendue dans ces souterrains maudit, c'était avant tout pour enquêter sur la menace que représentaient les drows de la région et, le cas échéant, les empêcher de mener à bien une invasion massive de la communauté de Rochedor ou, à défaut, remonter à temps à la surface et prévenir Gallia Barbefer afin que la mairesse ait le temps de prendre ses dispositions. Mais ... étaient-ce ses seules raisons ?
L'aventurière s'accorda quelques secondes pour peser le pour et le contre. Elle réprima un frisson de dégoût en pensant qu'elle-même pouvait être assimilée au croyances et aux rites maléfiques du culte de Kiaransalee, la déesse de la vengeance et leur hôte en ce temple souterrain. Elle s'imagina un instant porter un coup fatal aux assassins de Zlik le halfelin, puis les relever en tant que morts vivants et les tuer à nouveau, répétant ce cycle encore et encore. La pensée qui se voulait claire et ordonnée d'Hermine ne pouvait se croire capable de tels méfaits. Si elle avait effectivement tué un drow cette nuit avec l'aide de Vieltal et Ibealia, cela avait été dans la fureur d'un combat pour défendre sa vie et celle de son compagnon. Cela n'avait rien d'un meurtre et d'une torture prémédités que semblaient affectionner les fidèles de Kiaransalee. Cependant, alors même qu'elle imaginait cette scène pour marquer sa différence avec les cultistes de la sombre déesse elfe noire, la guerrière sentit inconsciemment une colère sombre monter en elle.
Retrousse tes babines, montre tes crocs. Prends le sang de celui qui a tué ton jeune frère de meute.
Cette brève poussée de haine faiblit doucement tandis qu'Hermine laissa retomber ses épaules : elle ne pouvait honnêtement prétendre que les dires de Sinafaye étaient erronés. Qu'allait-elle faire si elle se retrouvait face à face avec cet assassin drow dont elle connaissait le visage mais pas le nom ? Ou avec Indraël Aran'Dil, qu'elle soupçonnait d'avoir orchestré l'attaque de la nuit dernière ?
Par l'escalier arrivait précipitamment Dorîk, le sympathique guerrier nain qui détendait Hermine par sa franchise, même lorsqu'elle s'exerçait à ses dépens. Quelque part, il lui rappelait Ulf Engort, son mentor dans les arts martiaux. A ses cotés se tenait le solide Naskyrien. Après leur avoir silencieusement désigné le coté gauche de cette nouvelle pièce en une proposition de manœuvre en tenaille, l'Illuskane s'avança prudemment, torche au poing et bouclier apprêté, le long du mur droit de la pièce.
Hermine était tout à fait disposée à suivre les conseils de prudence de leur guide elfe noire. Aussi, surveillant l'endroit où elle posait ses pas ainsi que les coins sombres de la pièce que sa torche ne parvenait éventuellement pas encore à percer, et évitant soigneusement de s'approcher trop près de l'estrade centrale, elle entreprit un examen attentif de la pièce, tout en se demandant intérieurement à quel usage elle pouvait bien être destinée. Sans détourner son regard des dangers qu'elle présumait, la jeune femme murmura à la prêtresse en pensant à celui qui gisait près des sarcophages :
- ..une idée de ce qui, et quand ça, l'a tué ?
Soudain, elle perçut des petits pas rapides suivis d'un grattement près de sa botte mais, à sa propre surprise, ne s'effraya pas. En effet, elle avait reconnu ce signe caractéristique : se retournant, elle reconnut Capucine, la belette qui semblait être la meilleure amie du magicien Rindelboum. Hermine mit doucement un genou à terre et, s'appuyant sur son écu, se pencha au dessus de l'animal qui semblait étrangement intelligent :
- [Illuskan] Ben alors, mademoiselle ..., murmura-t-elle gentiment, bien qu'un peu gênée, à l'animal. « Tu as remarqué quelque chose ? »
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Aventurier
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endant que Nasky commençait à examiner la piéce trés précautionneusement, la hache dans la main droite et le bâton lumineux dans l'autre, la drow, ne semblant en réalité pas si familière que cela à ce lieu.. pittoresque... et même assez désagréable, n'ayons pas peur des mots, parla de vengeance, de religion, de morts ... avec des détails qu'il ne comprenait pas bien.. ¤ Des camarades morts ? qui cela ? En tout cas, cette déesse des morts semble bien rancunière ou c'est particulier aux drows, voire à elle ? ¤ Evidemment, Nasky n'avait pas bien prété attention aux spécificités théologiques de Kiaranzalée.. Il savait qu'elle n'était pas la déesse araignée si légendairement maléfique, et c'était déja un point positif... ou désiré comme tel, en tout cas, par le barbare cherchant les points optimistes.
Bien sûr, il n'appréciait certes pas avec beaucoup d'allégresse qu'elle soit une déesse de morts vivants, mais bon.. aprés tout, la mort n'est pas toujours synonyme de fin ... ¤ il faut bien qu'il y aie des dieux pour s'en occuper... ¤ Par contre, il n'avait pas bien compris qu'elle avait également la fonction "vengeance" dans sa programmation panthéonique...
Quand Sinafaye parla à Hermine, le Rashémi se sentît un peu jaloux.. et dans le doute. Il se rappelait que, à peine quelques secondes auparavant, la môme avait parlé de se quitter ... avant de l'embrasser... mais, en attendant, elle n'avait pas répondu sur ce qu'elle désirait faire dans l'avenir.. et il se demandait toujours si elle n'essayait pas , en réalité, de lui éviter une mort certaine en voulant et prévoyant cette séparation... Il s'imagina esclave des drows, et - curieux parallélle avec les pensées de Hermine- , mort puis ramené à la vie sans cesse et pour l'unique divertissement d'un public sadique... que Sinafaye, plus ou moins de son plein gré, dirigerait et animerait... Devant cette courte mais atroce vision, il se força à revenir à des pensées plus positives, et pensa même à invoquer sa nouvelle déesse... ¤ Oh, puis, aprés tout, on verra déja si on passe ce portail ou pas... laissons le destin et ... Lurue... agir... Pas vrai, Lurue, t'es toujours là avec moi, hein ? même dans ce temple de déesse ... mortelle ? ¤
Nasky préféra s'imaginer la réponse de la déesse que de l'entendre en direct, opportunité qui ne lui était arrivé que lors de son récent voyage vers la mort... expérience objectivement intéressante, mais qu'il préférait ne pas recommencer de sitôt ... appréciant avec intensité, surtout dans ce lieu synonyme de mort, son rôle actuel de "bon vivant" .
Mais, malgré l'envie de vivre, la persistance de la joie de ce si beau baiser et l'excitation d'un éventuel combat proche, une autre angoisse s'imposa au barbare... une peur que lui et Sinafaye doivent se quitter si vite... ¤C'est trop tôt..¤ Il sentît malgré lui, à cette idée, un frisson parcourir sa peau.. qui se durcît et devint comme glace... la suite et fin de sa transformation totémique de troll des glaces, sans aucun doutes... Cela le ramena à l'appel du combat... et, s'approchant du guerrier sans doutes encore pas vraiment mort, il pensa à le dégommer avant qu'il ne se réveillasse, cette fois ci, mais Sinafaye avertît alors le groupe de l'existence trés probable d'un piège... Il évita donc de toucher quoi que ce soit, mais ne cessa de regarder le macchabée en alternance avec le reste de la piéce désormais éclairée... Voyant que la guerriére se mettait également en position de combat, il se mît lui même de maniére à ce que la prêtresse de Kiaranzalée se retrouve au milieu. Dorik arrivant, la protection rapprochée "trilogique" ne pouvait qu'être des plus efficaces...
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
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La mission que son maître venait de lui confier provoquait en elle un sentiment partagé. Elle était ravie d’exécuter ses ordres, comme toujours, mais cela impliquait de le laisser seul et elle n’aimait pas ça… Elle resta un petit moment à le regarder, comme si une force étrange la retenait et l’empêchait de partir. Après tout, il ne devrait pas tarder à la rejoindre. Elle se rapprocha alors de son maître et caressa sa petite truffe sur sa cuisse comme pour dire : « ok mais dépêche toi de revenir… Et fais attention ! ». Puis elle fila sur les traces de la guerrière.
Une patte après l’autre elle s’engagea dans le petit escalier tournoyant qu’Hermine venait d’emprunter. Elle plaça la patte avant droite sur la première marche, puis la patte avant gauche et se retrouva dans une position relativement incongrue, la tête en bas. Aussitôt, une petite impulsion des pattes arrière leur permirent de descendre au même niveau que les deux autres. De la même manière elle descendit une par une les marches de l’escalier. Arrivée en bas, elle longea le mur de la pièce jusqu’ à la portes et observa la salle dans laquelle Hermine venait de pénétrer. Il y avait un cadavre en plein milieu ce qui provoquait chez l’animal d’étranges frissons, quelque chose d’étrange émanait de cette pièce. Guidée par son instinct, la petite belette savait par expérience que la présence d’un cadavre n’était jamais de bon augure. Lentement, elle pénétra dans la pièce en posant ses pattes l’une après l’autre et le plus délicatement possible, de façon à être la plus discrète. Tout en avançant, elle observait minutieusement chaque parcelle de sol, de mur et de plafond. Elle fit un bref tour, puis bifurqua de sa route pour se diriger en accourant vers Hermine… Avait-elle trouvé quelque chose ?Capucine utilise discrétion, déplacement silencieux, détection et perception auditive pour voir s'il n'y a pas de pièges ou autre menace potentielle. - Par les moustaches de Garl Brilledor ! Tu as raison ! Tout comme l’étudiante, Rindelboum observait avec contemplation le puzzle qu’ils venaient de reconstituer. Il avait encore du mal à réaliser que ça ai pu marcher.- Regarde Eli’, nous sommes ici et eux… devraient être ici. Il pointa du doigt la pièce ou ils se trouvaient puis la pièce circulaire dans laquelle se trouvait le reste du groupe. « Il faut vite aller leur montrer ça ! Mais avant... S'il te plait, pousse-toi Eli’. » Le gnome recula de quelques centimètres et s’installa en tailleur, son havresac sur les jambes. D’un geste précis, il en sortit sa blague à tabac puis sa pipe qu’il bourra généreusement et plaça entre ses lèvres. Il rangea alors sa blague à tabac et sortit son Grimoire de mage qu’il ouvrit violemment pour ensuite en arracher précautionneusement une page vierge. Puis il le rangea à son tour et sortit sa sacoche à composante mineure et l’onguent de soin vide qui avait servit à soigner Ibealia. Il posa la page arraché devant lui, sortit délicatement quelques composantes de sa sacoche et les écrasa dans le pot. Ainsi, il malaxa pendant quelques instants l’étrange mixture jusqu’à former une fine pate bizarroïde qu’il étala devant lui, sur la page arracher. Pour finir, il replaça un par un les morceaux de parchemin sur la page en exerçant une forte pression sur chacun, de façon à ce que chaque bout de parchemin adhèrent le mieux possible au papier.- Voila qui devrait tenir, dit-il en levant la tête vers l’étudiante et en essayant tant bien que mal de sourire avec sa pipe dans la bouche. « Rejoignons les autres maintenant. » Il referma hermétiquement le pot dans lequel se trouvait la pate qu’il venait de concocter, enroula la carte du temple fraichement rafistolé et rangea tout son petit bordel dans son sac. Puis il sortit une allumette de sa poche qu’il gratta contre le sol, alluma sa pipe, tira une bouffé, souffla, en tira une seconde, souffla encore et se leva tout en remettant son havresac sur ses épaules. Ses mains vinrent alors se placer au niveau de sa poitrine, agrippant les deux lanières de son sac, puis il s’engagea en direction de l’escalier d’un pas assuré et en chantant, tout en laissant quelques nuages de fumer dans son sillage.- Nous sommeuh, les nains sous la montagne. On creuse le jour, on boit la nuit. Et on n’aime pas ceux d’la surfaceuh ! Ba alors Eli’, tu viens pas ? Voiciii, l’histoire d’un nain capableuh, de courir vite, et de voyager loin. Dans soonn épopée formidable, nous le suivrons, uneuh bière à la main ! Nous sommeuh, les nains sous la montagne… Rindelboum utilise Artisanat (alchimie) pour tenter de fabriquer une pseudo "colle" avec les composantes de sa sacoche à composante mineur.
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Rindel, alchimie : 12 (dé)+ 6 >< DD 12 = réussite Capu, détection : 19 (dé) +3 >< DD ? NarrationLa pièce qu’éclairait Hermine de sa torche, et qu’elle entrevoyait dans la pénombre brisée par le faisceau lumineux, était simple, sans grand ornement, si ce n’est une frise sculptée, qu’elle ne remarquât qu’assez tardivement, longeant tout le haut des murs et qui représentait apparemment la même bataille que dans la « salle des mains ». De temps à autre une scène différente tranchait de la monotonie des combats, et Hermine bien que n’étant pas experte compris aussitôt qu’il s’agissait sans doute de la légende narrée sous cette forme imagée. | | - Ce qui l’a tué ? Quand ? La première ou la deuxième fois ? demanda Synafaye d’un ton un peu ironique tandis que la guerrière caressait le pelage doux de la belette.
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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste. |
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Le petit animal tremblait légèrement. Il était évident que quelque chose ne lui plaisait pas et qu’elle se sentait terriblement mal à l’aise. Hermine, qui n’était pas particulièrement familière des animaux éprouvait quelques difficultés à interpréter son comportement. Peut être Rindelboum comprendrait il les signes d’anxiété de son amie poilue ? Le gnome arriva gaiement dans la pièce, suivie de peu d’Elinor, beaucoup plus réservée que son compagnon. | | - Ils sont remonté tout les deuxdit elle a voix presque basse, s’étranglant au vu du cadavre assis en armure.
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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse. |
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En effet, juste avant de quitter le corridor, elle avait aperçu Ignus s’emparer du bras d’Ephedria, et lui murmurer quelques paroles à l’oreille, et tout deux s’étaient dirigé maladroitement vers la sortie de la mine. Elinor avait fait un pas vers eux pour leur expliquer le chemin, et leur offrir son aide, mais ils ne s’étaient pas retourné au son de sa voix ce qui la laissa penser qu’ils s’étaient éclipsé en douce de peur qu’on leur demandasse de l’aide. Elle fit part de ses sentiments au reste du groupe lorsque l’elfe noire l’interrompit : | | - La créature que vous voyez ici est un gardien du temple, un félon offert à Kiaranzalé et dont la tache est désormais de protéger ce qu’il a cherché à détruire autrefois. S’il est mort c’est que d’autres ont profané ce temple avant nous. Il serait peut être bon de découvrir quand, comment et pourquoi. Et si le piège est désactivé ou pas ….
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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste. |
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Rindelboum expulsa un rond de fumée avec délectation. Il se trouvait juste aux côtés de Dorik. Il pouvait être satisfait de lui car il avait composé aujourd’hui une colle de grande qualité : efficace et propre. Et bien moins odorante que cette que l’on compose ordinairement à base de graisse de lapin.
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