Une petite chasse spéciale, Périples et retrouvailles improbables

Les paroles d'Inwën éveillèrent deux sentiments contradictoires dans l'esprit de Rak.

D'une part, il éprouva une crainte tout à fait justifiée au souvenir des combats menés contre les elfes. Les combattre pied à pied ne s'était pas révélé évident. Alors devenir ni plus ni moins qu'une bête traquée n'avait rien de réjouissant.

Mais d'autres part, il éprouva comme toujours à la perspective d'un combat futur, une poussée d'adrénaline qui lui fit se sentir plus fort, qui le galvanisa.

- Maintenant que j'ai mes armes, ils vont voir de quel bois je me chauffe ! lança-t-il avec conviction.

Il espérait que ses compagnons ne se rendaient pas compte de la peur qu'il avait tapi, au plus profond de lui. En ces instants dramatiques, il fallait se montrer fort et ainsi communiquer cette apparente confiance à ses amis.

- Tiens ! J'ai bien envie de voir si la porte est ouverte.

D'un pas assuré, il se rendit à l'ouverture et appuya sur la poignée.

Broxigar écouta attentivement les paroles de la rodeuse et les médita un instant.

¤ Nous donner la chasse ? Comme à des vulgaires animaux ? C’est vraiment honteux. Autant j’aurai pu comprendre leur haine pour les humains s’ils se sont faits traqués, mais le fait qu’ils répliquent par les mêmes atrocités fait également d’eux des monstres. ¤

S’énervant tout seul en pensant à ça, il secoua la tête comme pour chasser ces idées noires qui ne servaient pas a grand-chose pour le moment. Il devait plutôt se concentrer sur sa survie et au moyen d’échapper aux elfes.

Autant dire que la tâche s’annonçait ardue, voir impossible. Il pensa un instant sacrifier son armure pour pouvoir être plus libre de ses mouvements. Mais les elfes étant les maitres incontestés de la forêt, ils finiraient forcément par le rattraper. Et là, son armure ne serait pas de trop.

Peut être pourraient il avoir une chance s’ils arrivaient à séparer les elfes. Les trois compagnons pourraient alors leur tendre des embuscades. Malheureusement, il semblait peu probable que les chasseurs se laissent piéger ainsi. D’ailleurs, ne connaissant pas le nombre d’elfe qui les poursuivraient, même s’ils se divisaient, ils seraient peut être encore trop pour pouvoir les attaquer à trois.

Cette fois ci, le fidèle de Kossuth qui n’aimait pas partir dans quelque chose à l’improviste allait devoir faire avec ce qu’il trouverait le moment voulu. Il y avait beaucoup trop d’inconnues pour qu’il prépare un plan à l’avance. Et cela avait le don de l’effrayer au plus haut point.

Une autre chose l’inquiétait énormément. Il n’avait pas eu le temps de se recueillir auprès de son Dieu depuis bien trop longtemps. Et il ne se sentait plus du tout en communion avec celui-ci. S’il ne faisait pas quelque chose rapidement, il serait seul avec lui-même le moment venu, et cela, il osait à peine l’imaginer.

C’est pourquoi lorsque son compagnon nain s’approcha de la grille, il espéra qu’elle serait fermée. Ce qui signifierait que la chasse n’était pas encore lancée et qu’il aurait le droit à un peu de temps.

- Rak ! Je suis désolé de dire ça, mais je ne suis pas tout à fait prêt à partir. J’aurai besoin d’une petite heure encore avant de pouvoir partir. C’est un peu comme si on te demandait de partir sans tes armes. Inwen, tu as bien dit qu’ils souhaitaient nous chasser ? Ils voient donc ça comme un genre de jeu, un moyen de rendre notre mort plus excitante. Ils ne nous feront donc rien tant que nous seront ici … Tu penses qu’on peut les faire patienter un moment s’ils ne viennent pas nous chercher ?

Vingt cinquième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
25 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Dans la forêt
Temps : Entre 5 et 7°
Moment : Début d'après-midi

MJ
Narration: Tous

roxigar se sentait enfin en communion avec son dieu. Les yeux fermés, le soufle contrôlé, le prêtre du Seigneur des Flammes se ressourçaient spirituellement. Non loin de lui, Rak et Inwën demeuraient silencieux. La porte était belle et bien verrouillée et face, il fallait patienter et pendant cette attente presque insupportable, Inwën ne desserra pas les dents. Dire que ces elfes leur avaient fournit des armures de peau, les seules choses qui lui appartenaient réellement étaient ses armes. Tout comme Rak et Broxigar. Pourtant, elle était prête à affronter son destin ett il lui tardait de savoir réellement ce qu’il en retournait….Une traque ici et maintenant ? La jeune femme était certaine d’avoir raison.

La porte s’ouvrit enfin sur l’elfe sauvage qu’Inwën avait vu quelques heures plus tôt. Il braqua un regard sans concession sur le nain qui s’était redressé, hache en main puis sur Broxigar qui se relevait puis il fit volte face en lançant un :



Inwën emboita le pas à l’elfe faisant signe à ses compagnons de la suivre. Aussi étrange que cela puisse paraître, le grugash était seul et les précédait sans se détourner une seule fois.

- Attendons de voir ce qu’ils nous veulent, souffla la rôdeuse à ses nouveaux amis. Elle ne voulait surtout rien précipiter.

Deux jeunes Sy’Tel’Quessir attendaient à l’extérieur, armé d’épieux. Ils fermaient la marche.

Le groupe s’enfonça dans une galerie aux parois découpées en "dentelles de pierre", éclairée en alternance par quelques torches, la marche ne fut pas longue car au bout d’une dizaine de minute d’un cheminement effectué dans un silence religieux, ils pénétrèrent dans une grande salle grande salle ovale naturellement ornée de nombreuses concrétions et de gours, haute d’une quinzaine de mètres de haut. Là autour d’eux une dizaine de guerriers grugash était assis en tailleur, quelques-uns d’entre eux tenaient entre leur jambe un tambour, quatre autre elfes, aussi jeune, se tenaient debout, face à eux.

Mais au final, ce n’est pas cela qui attira le regard de la demi-elfe , du nain et de l’humain car entre eux et ces quatre guerriers se trouvait étendu à même la pierre, au milieu d’une flaque de sang, un corps sans tête dont les multiples tatouages ne laissaient aucun doute sur l’identité du défunt, il s’agissait bel et bien de William. Sa poitrine était déchiquetée, et pour cause, on lui avait retiré le cœur. Inwën sentit un frisson glacé lui parcourir l’échine et elle leva les yeux vers le groupe de guerrier avant de retenir un cri d’effroi. Les yeux ronds, elle découvrit que l’un d’entre eux tenait sur son épieu la tête de l’infortuné moine tel un trophée. Elle n’osait pas regarder Broxigar ni Rak. L’elfe, certainement le plus âgé de tous ceux qui étaient présent se posta devant le groupe et dans un commun maitrisé déclara sans ambages.

- Un de nos mort est vengé ! Le prix du sang pour les trois autres ! Vous affronterez et libre vous serez si vous gagnez !

Rak accueillit l'ouverture de la porte avec un soupir de soulagement, même s'il savait que la mort les attendait certainement au cours d'une chasse dont ils seraient les proies. Mais l'attente n'était pas son fort. Aussi, c'est d'un bon pas qu'il quitta leur cellule.

- J'ai pas l'impression qu'ils nous emmènent dehors, remarqua-t-il alors qu'ils suivaient une nouvelle galerie à l'éclairage sommaire. Tient, on arrive dans une salle et... ARGH... s'étrangla-t-il à la vue du spectacle horrible qu'il venait de découvrir.

Guerrier solide et intrépide, il se croyait des plus endurcis. Mais à la vue du cadavre mutilé de son ami, dont la tête décapitée semblait le regarder, son estomac se serra et il crut un instant qu'il allait vomir.

- LACHES, hurla-t-il écoeuré.

Son malaise disparut rapidement, remplacé par une colère qui balaya tout au plus profond de son être. Quand un vieil elfe se leva et parla, sa rage monta d'un cran encore :

- Vieux monstre, quand est-ce qu'on commence ? Ma hache a déjà tué beaucoup d'elfes, et elle en a encore envie. Vous me tuerez peut-être, mais pas avant d'avoir découpé plusieurs d'entre vous, déclara-t-il avec morgue. Si vous aviez tué mon ami en combat, j'aurais pas dit ça. Mais là, vous l'avez massacré. Alors pressons ! Vous allez le payer !

Révolté, le nain d'écu darda sur les elfes présents, son regard chargé de haine.

Vingt cinquième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
25 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Dans la forêt
Temps : Entre 5 et 7°
Moment : Début d'après-midi

MJ
Narration: Tous

nwën se présenta la première, non pour combattre mais pour tenter de raisonner ces grugahs, c’était peine perdu, le fier Rak savait que l’heure était à l’action et plus aux conciliabules. Tout comme Broxigar qui se présenta aux côtés du nain, il n’avait nul besoin de regarder son compagnon d’arme pour s’assurer qu’il était prêt à combattre. Rak de Delzoun n’avait jamais faillit. Le Brasier assura sa main sur la prise sur sa masse d’arme lourde. Il était lui aussi prêt. Dépitée, Inwën n’allait pas rester les bras croisés à regarder et à ne rien faire. Elle tira son épée, son contact la rassura tandis qu'elle murmurait une prière à Corellon

- Je suis prête ! Qu’on en finisse.

Devant eux, à trente pas, trois elfes sauvages se tenaient également armés, celui qui serait confronté à Rak était armé d’une targe et d’une hachette tandis que l’adversaire de l’adversaire de Broxigar, droite comme un i, tenait un épieu, elle dévisageait avec insistance l’humain tandis que son autre main caressait un symbole en bois à l’intérieur duquel était gravé un chêne. A ses pieds était assis un loup à la robe aussi noire que de l’ébène. Près de Broxigar, Inwën dévisageait son adversaire. L’adversaire de la rôdeuse était un guerrier qui dégaina une épée courte d’un fourreau en peau. Visiblement une prise de guerre.

- Que le combat commence et le prix du sang soit payé !

L’air sembla s’électriser d’un seul coup.

Initiatives Round 1

Rak de Delzoun : 20
Broxigar : 17
Inwën : 15 :
Grugash : 11

A la vue de ce macabre spectacle, Broxigar eu du mal à retenir un haut le cœur. Il se remémora tous les moments passés avec le moine depuis leurs rencontres. Même si leurs relations étaient longtemps restées très froides, au cours de leurs aventures, un certain lien était apparu entre eux. Même s’ils ne se parlaient pas énormément, ils se respectaient et étaient loyal l’un envers l’autre. Et cela, le prêtre ne pouvait l’oublier.

Tout comme Rak, il sentit la rage et la haine monter en lui. Mais au lieu de la crier, il garda tout au fond de lui. Si avant cette scène il aurait hésité à se battre contre des elfes, il n’avait qu’une envie maintenant, c’était de venger son compagnon. Pour libérer toute la haine qui était en lui, il avait besoin de faire couler du sang … du sang elfe de préférence.

C’est pourquoi il se préparait déjà au combat. Maintenant qu’il était reposé et qu’il avait pu retrouver le lien avec son seigneur, il se sentait un peu plus en confiance. Même si la tâche s’annonçait difficile, ils avaient tout de même une chance de s’en sortir.

Pour oublier la vision cauchemardesque de son ami décapité et éventré, il se concentra sur ses futurs adversaires. Il n’était pas certain du déroulement du combat à suivre. Devait-il combattre avec ses compagnons ou uniquement se concentrer sur la femme qui le fixait ? Si c’était le cas, ce serait tout sauf une partie de plaisir car le loup à ses côtés semblait encore plus inquiétant que sa maitresse. Si quelqu’un finissait son adversaire rapidement, pouvait il aider ses amis, ou bien chacun devrait il gagner sa liberté ?

Alors qu’il réfléchissait à toutes ces questions, quelqu’un lança l’ordre de commencer le combat. Si Broxigar fut un peu surprit par le début du combat, ce n’était pas le cas de Rak qui fut le premier à intervenir.

¤ Enfin de l'action ! ¤ pensa Rak de Delzoun que cette attente rendait de plus en plus nerveux.

Jusqu'à maintenant, il n'y avait eu guère d'espoir d'échapper à leurs tortionnaires. Leur tentative d'évasion en était l'illustration, car démunis de tout, ils avaient logiquement échoués. Mais cette fois qu'une possibilité se profilait, il ne fallait pas la manquer. Il n'y aurait pas de seconde chance.

Le guerrier évalua son adversaire. Bien évidemment l'elfe le dominait de haut. Mais à la vue de sa hachette, un sourire de carnassier dévoila ses dents. Face à sa hache de guerre naine, une telle arme ne faisait pas le poids. Il comptait bien l'arrêter avec sa propre targe qu'il ajusta.

¤ Autant attaquer. Cette fois, je ne vais pas recevoir une flèche tirée d'on ne sait où ! ¤

- Broxigar ! Inwën ! Su à l'ennemi ! hurla le nain qui s'élança de ses jambes puissantes.

Déjà, il levait sa hache prêt à frapper l'elfe au niveau du bras tenant la ridicule hachette.



Rak court vers l'elfe. S'il l'atteint, il tente de lui couper le bras tenant la hachette.

Dès le début du combat, le nain ne perdit pas de temps et se lança au combat. Après tout il n’avait pas grand-chose d’autre à faire. Broxigar, quand à lui, le rejoindrait un peu plus tard. Si jamais il ne devait se battre que contre son adversaire, il tenait à faire quelque chose pour ces compagnons.

¤ Seigneur du Feu et des Flammes, protège nous contre leurs coups et aide nous à sortir vivant de cet enfer. ¤

Sur ces pensées, il commença l’incantation de la Bénédiction de Kossuth. Rien quand prononçant la formule, il sentait la puissance de son Dieu envahir tout son corps : une chaleur apaisante parcourait chaque recoin de ses os, de ses muscles, de ses veines. Et il avait besoin de ça pour garder son sang froid lors du combat. Il devait se servir de sa haine pour accroitre sa puissance et non pas se laisser diriger par celle-ci. Car il savait qu’un combat se gagnait aussi par la stratégie, et s’il n’était pas totalement maitre de lui-même, il ne pourrait réfléchir au combat.

Ne connaissant pas les règles en vigueur, il choisit celle qui lui semblait la plus loyale : un combat en duel contre la personne qui semblait être son adversaire. S’il réussissait à s’en débarrasser rapidement, il aviserait à ce moment là. Il partait également avec du retard sur son compagnon nain. Si les elfes l’attaquait à plusieurs il changerait sa stratégie.

Après un bref moment de réflexion, il avait peut être un début de plan qui germait dans son esprit. C’est pourquoi avec un petit sourire sadique, il avança vers l’elfe accompagné de son loup.

- Je suis derrière toi Rak, vengeons l’honneur de Cranedoeuf !

Vingt cinquième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
25 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Dans la forêt
Temps : Entre 5 et 7°
Moment : Journée

MJ
Narration: Tous

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Round 1

Rak de Delzoun charge et attaque elfe 1
Rak : Attaque au corps à corps : 20(Dé) = Réussite automatique
Concrétisation du coup critique: 15(Dé) + 6(attaque)+ 2 (charge)= 23 : Critique confirmé
Dégâts : 10x3=33
PV Elfe 1 : 16-33= - 17 PV
Elfe 1 est mort

Broxigar lance Bénédiction

Broxigar avance vers son adversaire

Inwën charge et attaque elfe 3
Inwën : Attaque au corps à corps : 12(Dé)+4+2 (charge)+1 (Bénédiction) = 19 vs 15 (CA) : Réussite
Dégâts : 9
PV Elfe 3 : 16-9= 7 PV

Elfe 2 lance convocation d’allié naturel II

Elfe 3 attaque Inwën à l’épée courte
Elfe 3 : Attaque au corps à corps : 10(Dé)+4 = 14 vs 15 (17-2 (charge)) : Echec

n frappait les tambours en rythme, le combat venait de commencer. Depuis le début de leur périple, Rak et Broxigar semblaient jouer de malchance dans chaque combat qu’ils entamaient et il s’en était fallut à chaque fois de peu pour qu’ils ne se présentent devant leur divinité respective. Aujourd’hui encore, même s’ils ne le montraient pas, la peur de subir un nouvel affront était dans tous les esprits. Le fier guerrier nain occulta la possibilité de l’échec pour se concentrer sur son ennemi et lui infliger une fin précoce. Il ne lui donna pas le temps de se défendre, le nain courut à en perdre haleine, rivant un regard meurtrier sur cet ennemi honni entre tous et c’est lui qui porta le premier coup et quel coup. Il ne chercha pas à retenir son coup et donna dans son geste toute sa puissance, l’ensemble décuplée par une terrible rancœur. Le guerrier elfe n’eut guère le loisir de réagir, sa jambe droite se désolidarisa du reste de son corps et il s’effondra sur le sol dans un geyser de sang qui éclaboussa Rak et il mourut dans de terribles spasmes de douleur sans qu’un des siens ne daigne venir lui porter secours.

Tandis que la bénédiction du Seigneur des Flammes s’étendait avec bienfaisance sur l’ensemble des compagnons, Broxigar se préparait à affronter son ennemie, il observait néanmoins avec vigilance ce qui se passait autour de lui. Sur sa droite, il eut tout le loisir de voir la jeune demi-elfe se lancer à son tour dans le combat et toucher la première son adversaire en frangeant son flanc assez profondément.

Si l’elfe vert qui arborait la tête de William comme trophée n’avait pas bougé d’un iota en voyant Rak venir à bout de son compatriote, les deux autres, ne furent pas en reste, loin de là. L’elfe qui se trouvait face au prêtre de Kossuth rivait son regard sur l’humain tout en murmurant des paroles dans un langage que Broxigar ne pouvait pas comprendre mais il réalisa rapidement que les choses allaient singulièrement se compliquer quand se matérialisa devant un animal au pelage brun qui se dressa sur ses pattes arrières en poussant un grognement de fureur, couvrant même le bruit des tambours. Un rictus de joie ourla les lèvres de la druidesse qui pointa un doigt vers Broxigar.



Pendant ce temps, l’adversaire Inwën, quelque peu mal à l’aise dans le maniement d’une épée, essaye de toucher la demi-elfe, lui effleurant simplement l’épaule.

Initiatives Round 2
Ours, Inwën, Broxigar, Rak de Delzoun, Grugash

[b]MJ

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Début du Round 2

Bénédiction Broxigar depuis 1 round
Présence Ours depuis 1 round

Ours noir attaque Broxigar
Ours noir : Attaque au corps à corps : 13(Dé)+6 = 19 vs 19 : Réussite
Dégâts : 8
PV Broxigar20-8= 12 PV

Inwën attaque elfe 3
Inwën : Attaque au corps à corps : 17(Dé)+4+1 (Bénédiction) = 22 vs 15 (CA) : Réussite
Dégâts : 9
PV Elfe 3 : 7-9= -2 PV
Elfe 3 est mourant

a dangerosité d’un ours n’était plus à démontrer et même si un ours noir était habituellement peu enclin à attaquer, il n’en demeurait pas moins un adversaire redoutablequand il était en proie à la colère. Broxigar serra les dents quand d’un revers de la patte, les griffes acérées de la bêtes lui entamèrent les chairs de son cou déversant dans son armure un flot de sang chaud.

Non loin de lui, c’est une Inwën en pleur qui retirait pour la seconde fois sa lame du corps de l’elfe vert. Le guerrier s’écroula face contre terre, en train d’agoniser…

¤ ’ ¤

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 Rak__Broxigar_Inw_n_combat_grotte_1.GIF

Du revers de la main, la rôdeuse essuya les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle regarda quelques secondes le Sy'Tel agonisant. Son sang d'elfe répugnait à faire couler celui de ses cousins autant que sa mixité humaine se désolait de voir mourir sous ses coups un humain. Poussée par une envie légitime d'essayer de le sauver, Inwën allait retourner le mourant quand un grognement à ses cotés la ramena à la raison. Durant son combat, concentrée sur son ennemi et galvanisée par la prière du prêtre de Kossuth, elle n'avait pas vue apparaître l'énorme plantigrade invoqué par l'un des elfes verts.
Celui-ci venait de s'attaquer à l'humain et l'avait touché profondément dans sa chaire. Aux yeux de la demie, Broxigar était tout de même plus important que l'elfe de part son amitié.

Toujours en communion avec Corellon, elle se dirigea vers le coté de l'ours en demandant à Broxigar.

- Agite ton épée pour attirer son attention, j'le prends par le flanc!

Elle se devait d'être précise et rapide dans son geste pour ne pas laisser le temps à l'animal d'attaquer une seconde fois le prêtre.

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Inwën attaque l'ours à l'épée sur le coté.