Une petite chasse spéciale, Périples et retrouvailles improbables

A l’entré de la troupe, Inwën s’était rapprochée par instinct de Broxigar et lui avait saisit le bras. Elle avait écouté les paroles du Sy-Tel’Quessir sans rien y comprendre et le regardait avec des yeux ronds de stupéfaction. La rôdeuse ne savait pas qui pouvait bien être cette femme qu’ils cherchaient et surtout comment une femme avait pu les mettrent dans un état pareil? Elle essayait de comprendre mais n’arrivait à aucune conclusion.

¤ Qui prend les nôtres pour du bétail? Qui pourrait faire une chose pareille? Du bétail. Ca veut dire quoi! Qui les exploitent, qui les chassent? Je n’y comprends rien! Je me souviens qu’à fort Noénar…. Non ! ¤

Inwën réagit au quart de tour lorsqu’elle vit un des grugashs s’agenouiller près du guerrier et le menacer de sa lame. Elle lâcha le prêtre et se positionna devant le chef un genou à terre.

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La demie garda la position en baissant la tête, elle espérait ainsi montrer au chef des Sy-Tel sa soumission à son autorité et espérait le rendre plus docile. Néanmoins elle se prépara par la même occasion à recevoir un coup de pied et tendit ses muscles pour encaisser l’impacte.

¤ Je suis sûr que cette femelle qu’il recherche est la dame du fort Noénar! Je me souviens qu’il y avait beaucoup de rumeurs et de quand dira t’on sur elle! De plus la phrase de Broxigar à notre rencontre dans la taverne qui parlait de chasse humaine ou de sang d’humain? Faudrait savoir qui à commencer à chasser qui! ¤

Broxigar regarda entrer les elfes avec surprise. Il tenta tant bien que mal de cacher son inquiétude, mais vu la situation, son air calme n’allait pas tromper grand monde.

¤ Hé ben mon vieux, te voilà dans une belle galère. Comment vas-tu faire pour t’en sortir cette fois ? ¤

Dès l’irruption des soldats dans la pièce, le prêtre ne bougea pas d’un poil. Il regarda les têtes avec dégout mais n’en reconnaissant aucune, il s’inquieta uniquement de ne pas finir comme elles. Il laissa Inwen se réfugier auprès de lui sans broncher mais ne pu empêcher une grimace d’effroi lorsque l’un de leurs interlocuteur se précipita sur Rak et commença à lui entailler la peau avec sa lame.

Ne comprenant rien à la discussion qui suivit, le fidèle de Kossuth tenta d’échafauder un plan pour s’enfuir. Hélas, cela semblait compromis pour le moment. Au moindre geste suspect, ils se feraient tous abattre sans pitié. Il hésitait à prendre la parole, ayant du sang elfe, Inwen pouvait plus facilement se faire écouter par les elfes. Mais d’après ses suppliques, elle ne semblait pas dans la capacité de répondre à leurs attentes. « Les elfes verts sont pacifique et respecte les autres races ». Les paroles de la rodeuse raisonnaient dans sa tête.

¤ Si seulement on comprenait ce qui affecte ces elfes pour qu’ils soient devenus si cruel, peut être pourrions nous alors leurs être utile. Je ne peux pas laisser Rak mourir comme ça, soutient moi Kossuth. ¤

Finalement, conscient que ce seraient peut être les dernières paroles qu’il prononcerait, il prit une grande inspiration puis dit en regardant l’elfe le plus imposant:

- Veuillez m’excuser messire, je ne parle pas votre magnifique langue et je n’ai donc pas compris votre requête. Pour ma part, je n’ai aucun lien avec le fort et je n’ai jamais voulu de mal à votre peuple. Je n’ai fait que me défendre. Je serai donc heureux de vous dire tout ce que je sais. En désignant l’elfe qui tenait un couteau sous la gorge du nain puis tous les autres qui pointaient un arc sur eux, il ajouta : "Et toutes ces précautions ou menaces sont totalement inutiles. Nous sommes totalement inoffensifs et prêt à vous parler. Peut être pourriez vous tout simplement nous expliquer votre problème tranquillement et nous répondrons du mieux à vos questions."

Une fois son discours fini, Broxigar se demanda s’il avait bien fait de parler. Après tout, il ne connaissait rien des us et coutumes elfes. Il n’y avait plus qu’à espérer que ses paroles calment tout le monde.

Broxigar tente un jet de diplomatie.

A la déclaration du prêtre, Inwën leva les yeux sur son compagnon et sans bouger lui expliqua les paroles du grugash. Dans la précipitation, elle avait oublié que l’humain ne comprenait pas le sylvestre.

- Excuse moi Broxigar, j’ai oublié que tu ne parlait pas notre langue! Il parle d’une femelle, d’une chienne comme il dit, qui les chasse, lui et sa tribu je suppose et il veut savoir où elle est. Il n’a pas dit qui les chassaient, mais plus qui prenait les siens pour du bétail je crois? Mon Sylvestre manque de pratique.
Ensuite je lui est dit plus ou moins qui j’étais et que j’étais là pour les aider, comme tu viens de le faire.

La demie voulait faire part de ses idées au prêtre et se leva doucement, la paume des mains face au Sy-Tel en signe d’apaisement.



Se tournant vers son ami, elle enchaîna.

- Je ne sais pas si je m’emballe pas, mais je pense que la femme qu’ils cherchent pourrait être la dame que vous deviez protéger, celle du fort Noénar? Même toi tu avais fais allusion à des chasses où tu parlais, je n’sais plus en quels termes exactement, si mon gibier avait du sang humain? Oui c’est ça! Et les paroles que j’ai entendu sur elle n’étaient pas flatteuses.
Tu n’crois pas qu’elle pourrait être derrière tout ça?

Inwën regardait tour à tour le prêtre et le grugash et attendait une réaction de l’un ou de l’autre.

Ni le temps qui s'était écoulé depuis la fin du combat, ni les conversations de ses amis n'avaient réveillé Rak. Le fier guerrier, qui une fois de plus avait payé son énergie débordante durant le combat, n'avait pu terminer celui-ci sur ses deux jambes. Et la gravité de ses blessures ne lui avait pas permi de retrouver la vitalité nécessaire pour retrouver conscience.

Ce fut sûrement la lame qui entaillait son cou qui réveilla au fond de lui son instinct de survie. Et subitement, il ouvrit les yeux qu'il tourna dans tous les sens, trop engourdi pour lever ne serais-ce qu'un petit doigt.

- Mais... mais... réussit-il à bredouiller d'une voix enrouée.

Car la vision qui s'offrait à lui n'avait rien de réconfortant. Penché sur lui si bien qu'il ne pouvait le dévisager, un être puissant maintenait quelque chose sur son cou, quelque chose de tranchant vu la douleur qui irradiait à cet endroit. D'autres êtres, des guerriers vu leur armement, et surtout l'un d'eux aux nombreux tatouages, menaçaient visiblement ses deux amis dont les visages soucieux ne laissait rien présager de bon. Et qu'est-ce que la demi-elfe faisait là ?

Et où était-il ? Vainement, il chercha dans sa mémoire. Mais il n'y trouva rien depuis le départ du convoi du fort. Après, c'était un grand trou noir.

- Broxigar... Crâne d'Oeuf... appela-t-il d'une voix toujours faible.

Vingt quatrième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
24 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Dans la forêt
Temps : /
Moment : Soirée

MJ
Narration: Tous

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Jet de diplomatie Inwën DD20: 17 (dés)+4 (comp)= 21 : Réussite
Jet de diplomatie Broxigar DD20: 14 (dé)+ 6 (comp)= 20 : Réussite
Jet de diplomatie Rak de Delzoun DD20 : 1 (dé) échec automatique

’elfe vert qui menaçait Rak affirma sa poigne sur la tête du nain d’écu qu’il tira vers lui, le poignard entaillant encore un peu plus la gorge du pauvre guerrier. Tandis que William semblait proprement tétanisé, incapable de prononçer un mot, Inwën et Browigar tentèrent chacun leur tour de plaider leur cause auprès de Jeamenth qui les dévisagea chacun leur tour. Le druide avait suivit de nombreux enseignements, il comprenait entre autre le commun, même s’il n’avait pour le moment nullement intention de le faire savoir de vive voix à Broxigar. Le regard brulant de haine, il prit la parole en désignant d’abord Inwën.

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D’un geste de la main, Jeamenth lança un objet aux pieds de la novice, Inwën écarquilla les yeux, il s’agissait de la broche de la confrérie. Le druide cracha dessus tout en continuant à river sur la demi-elfe un regard assassin.

il désigna d’un geste de la main les compagnons d’infortune de la demi-elfe,

Jeamenth se rapprocha encore plus de l’A’Tel’Quess.

’

L’attention du druide se porta sur Broxigar tandis que d’un geste de la main, il indiqua à son guerrier de lâcher Rak,. L’elfe vert obtempéra et quand il recula, Ralk de Delzoun hoqueta bruyamment en essayant de retrouver un rythme de respiration normale.

Rak sentait l'engourdissement quitter ses membres, et, bougeant les doigts, il vit qu'il avait retrouvé tout leur usage. Il se sentait presque prêt à tenter de se délivrer. Mais la lame qui s'enfonça un peu plus dans sa gorge le dissuada de toutes actions.

¤ Merde ! C'est la fin pour moi ? ¤

Le nain d'écu ne s'était jamais senti en aussi mauvaise posture, simplement du fait qu'il était incapable de se défendre. Habitué à vendre chèrement sa peau, l'énergie du combat lui ôtait toute peur et lui permettait de se dépasser. Mais là, il était impuissant.

Un instant, il se laissa aller au désespoir, surtout qu'il ne comprenait rien à la conversation qui se déroulait autour de lui. Allait-il sortir vivant de ce mauvais pas ? Il l'ignorait. Il fut donc pris totalement au dépourvu quand le guerrier le lâcha brutalement, écartant de son cou la lame menaçante.

Rak toussa, cherchant désespéremment de l'air, une main poisseuse posée sur sa blessure.

¤ Je suis vivant! ¤

Cette pensée réconfortante l'apaisa et lui permit de retrouver une certaine sérénité. Il se redressa et se leva, plus lentement qu'il ne l'aurait voulu. Et, d'une démarche mal assurée, il rejoignit ses amis à qui il adressa un petit signe d'encouragement. Puis il dédia à Inwën un regard chargé de reconnaissance.

- Je ne sais pas ce que tu as dis..., mais merci.

Sur ce, le nain d'écu se tourna vers leurs ennemis qu'il considéra d'un regard mauvais.

La pauvre demie avait du mal à comprendre pourquoi ce grugash en avait tant après eux. C’est le regard plein de surprise et d’incompréhension qu’elle ramassa sa broche, la déposa dans le creux de sa main et elle l’essuya délicatement avec la couverture. Le Sy’Tel-Quessir continuait de cracher son venin sur Inwën et ses compagnons, mais certains mots étaient de trop et la rôdeuse sentit une colère, humaine, l’envahir. Elle tenta au mieux de la contrôler.

Toujours à genou devant le chef, elle serra les poings, faisant blanchir ses jointures et s’entailla même la main en serrant la broche. Se relevant doucement elle accrocha le regard du grugash qui ne devait plus qu’apercevoir deux iris noir comme le néant. D’une voix qu’elle ne se connaissait pas, elle lui répondit de la même manière qu’il lui avait parlé.

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Elle sentait les larmes monter mais les refluas, s’interdisant de lui montrer quelques sentiments. Les paroles de Rak l'apaisèrent légèrement et ses poings se desserrèrent et un filet de sang coula sur le sol. Elle continua d’un ton moins sec.

’ ’ » « ’ ’ ’ ’ ’ ’ ’ ! Elle ouvrit sa main ensanglantée et lui présenta. ’

Broxigar était déçu : son intervention n’avait pas eu les conséquences désirées. L'elfe semblait l’avoir totalement ignoré et le peu d’information que lui avait donné Inwen semblait embrouillé. En attendant qu’on daigne s’occuper de lui, le brasier ardent fit tourner ses méninges pour analyser ce qu’il venait d’entendre.

¤ Ils pensent que dame Aérasumé les chassent. Certes, cette femme à un caractère de cochon mais de là à ce qu’elle soit à la tête d’un complot pour exterminer tous les elfes de la région, il me semble que ça va un peu loin. Se contenterait-elle de chasser des elfes, juste pour le plaisir ? Hum… c’est une possibilité à envisager. Sauf qu’elle était sensée quitter le fort pour éviter de tomber dans une embuscade. Enfin, c’est ce qu’on nous a dit. Si ce que je viens d’entendre est vrai, le seigneur Eirontalar aurait très bien pu vouloir éloigner sa chère et tendre car ses caprices devenaient dangereux pour tous. Une fois la dame partie, plus de chasse à l’elfe. Les négociations seraient alors plus facilement envisageables pour éviter une guerre terrible. ¤

Arrivé à cette conclusion, Broxigar ne put s’empêcher de sourire.

¤ Hé bé ! Me voila avec une imagination débordante. Je ne vois pourquoi j’essaye de prouver que ces elfes ne font que se défendre avec ces stupides suppositions. Après tout, s’ils ne s’intéressent pas à moi, c’est que je ne dois pas pouvoir faire grand-chose pour eux. ¤

En entendant que le ton de la conversation devenait plus sévère, le fidèle de Kossuth s’intéressa de nouveau à la conversation. Chose totalement inutile puisqu’ils parlaient toujours dans un langage incompréhensible. Par contre Rak les avait rejoints et du sang coulait de son entaille au cou. Il instant, il voulu le rejoindre pour voir la gravité de sa plaie. Puis finalement il se ravisa. Le nain semblait relativement bien se porter et c’était prendre un risque inconsidéré de se déplacer sans demander l’autorisation à leurs hôtes.

Finalement, il se contenta de lui adresser un clin d’œil. Puis fixant de nouveau l’immense elfe, il marmonna des prières à son Dieu.

Narration: Tous

Un long silence suivit les déclarations de la novice, laz tension était palpable et il suffisait de voir le visage du druide pour savoir qu'il était en proie à une terrible fureur. Il dévisagea la novice un long moment puis d'un ton qui se voulait sans appel, il se rapprocha encore un peu plus.



Jeamenth se campa ensuite devant Broxigar et à la grande surprise du prêtre, utilisa cette fois un commun presque parfait, tout juste teinté d'un léger accent.

- Ecoute moi fils des hommes. Ta vie m'appartient comme celle de teq compagnons et il est ici, parmis mes guerriers, certains qui veulent venger leurs frères tombés au combats, tués par tes propres mains ou ceux de tes compagnons. Ils réclament le prix du sang...

Le ton était agressif.

- J'hésite encore à leur donner satisfaction et leur accorder le droit de vous affronter dans un combat au corps à corps...Qui sait...

Il ne termina pas sa phrase et il fit volte-face pour quitter la cellule de fortune suivi par ses guerriers. La porte se referma sur eux, laissant de nouveau les quatres compagnons seuls

Contre toute attente, le chef des elfes parla dans une langue compréhensible de tous. Malheureusement, ses paroles n’avaient rien de rassurant. A la fin de son petit discours Broxigar était révolté. Même si les hommes du fort étaient coupables de crimes atroces, les elfes n’en étaient pas pour autant des parfaits innocents. La vengeance et la haine semblaient les empêcher de raisonner. Comme s’il n’y avait pas assez de sang qui avait coulé aujourd’hui, ces guerriers voulaient en rajouter inutilement.

Il aurait souhaité leur faire entendre sa pensée, mais les elfes avaient déjà quittés la pièce qui faisait office de prison avant qu’il ait eu le temps d’ouvrir la bouche. Et finalement, c’était peut être mieux ainsi. Le chef semblait encore indécis et il n’était certainement pas utile de l’énerver un peu plus.

Histoire de se défouler, il frappa la grille avec ses poings. Mais voyant que ça ne le calmait en rien, il se tourna vers ses deux camarades :

- Rak ! Heureux de te voir de nouveau sur tes deux jambes. En désignant son entaille au cou il ajouta : "Laisse-moi voir ce que je peux faire pour ça." Tout en examinant la blessure il demanda à la rodeuse : "Est ce que tu peux m’expliquer ce que vous vous êtes dit exactement ? Il semblerait que notre vie soit entre les mains de cet elfe et je n’ai pas l’intention de mourir de si tôt. Il faut absolument que l’on trouve un moyen de sortir d’ici … en vie."