Une petite chasse spéciale, Périples et retrouvailles improbables

Vingt Troisième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
23e Eleinte 1372 (CV)

MJ
Narration: Rak de Delzoun, Broxigar

Lieu : Fort Noénar-Pavillon de Chasse de la Maison Eirontalar..
Temps : /
Moment : 13h30

roxigar et Rak n’eurent pas le temps de s’interroger plus en avant sur celle qu’ils allaient escorter qu’un homme pénétra dans la pièce par une porte dérobée. En apercevant Dhalzel et les deux compagnons, l’inconnu afficha un grand sourire révélant des dents parfaites avant de reporter sur la jeune femme des yeux couleur saphir.

- Allons allons ma mie, cessez d’incommoder nos serviteurs, ils pourraient en prendre ombrage.

Il se précipita à ses côtés et retira des délicates mains de sa fiançée la flasque de brandy. De noble extraction, Taéaros Eirontalar, car il s’agissait bien de lui, avait tout l’air du parfait dandy aquafondais. La taille bien tournée, des cheveux noirs et courts, ses traits aquilins et son esprit vif, il possédait une prestance quasi royale. Vêtu d’un pourpoint de couleur émeraude, d’une tunique tissée de fils d’or, et de botte en peau de daims, il avait l’apparence typique de ces jeunes nobles insouciants mais sa carrure, laisser supposer aussi qu’il avait reçu un entraînement martial.

- Savez-vous ma chère que si nous ne sommes pas à Eauprofonde, il n’en reste pas moins que nous disposons d’assez de serviteur dans ce pavillon pour qu’il s’occupe de faire le service. Prenez donc place dans ce merveilleux fauteuil et détendez-vous le temps que je fasse appeler quelqu’un pour le service.

Il se saisit avec une délicatesse non feinte des mains de la jeune femme qui se contenta d’un léger gloussement et la mena à un fauteuil de couleur fauve. Ce qui donna sffisamment le temps le temps à Dame Aérasumé de profiter par l’occasion pour lui faire part de ses mésaventures avec une barde qui n’avait pas la prestance, ni la qualité des troubadours de la Cité des Splendeurs.

- Ma chère, trouver des employés de qualité dans cette région devient de plus en plus difficile mais soyez tranquille, d’ici peu vous aurez tout le loisir de profiter des charmes et des avantages qu’offrent notre belle cité.

Ponctuant ses mots d’un sourire, il se saisit d’une clochette et la fit teinter. La porte par lequel était entré l’homme s’ouvrit sur une jeune fille d’une vingtaine d’année, qui ajustait presque maladroitement ses vêtements. Le visage légèrement rosé, elle s’inclina devant sa maîtresse et son maître.

- Léna ? Nous désirons un brandy s’il te plaît et pour ces..., l’homme s’arrêta de parler. Et dévisagea les yeux ronds Broxigar et Rak de Delzoun avant de se souvenir de la présence d’autres personnes, Léna ? Fait le service.

La servante obéit prestement pendant que l’homme se rapprocha du groupe en ouvrant les mains, faisant scintiller l’or de ses bagues.

- Je manque réellement à tous mes devoirs !!! J’avais presque oublié Dhalzel que tu devais m’amener ceux qui allaient veiller sur la vie de ma chère et tendre compagne.

Dhalzel hocha la tête et présenta aux deux amis le maître des lieux, le Seigneur Taéros Eirontalar. Ce dernier les dévisagea un à un avant de les inviter à prendre place sur un canapé pendant que Léna leur apportait un verre contenant à moitié un liquide ambré. Dhalzel se tenait quant à lui debout près de son maître et regardait amicalement les deux compagnons. Près de là, la fiancée du nobliau semblait humer avec délice les effluves de l’alcool qui venait de lui être servit.

- J’ai quelques minutes à vous accorder, enchaîna Taéros sur un ton dès plus chaleureux, aussi si vous avez une quelconque question ou demande à poser, faîtes-le et ensuite, je vous détaillerais votre mission.

MJ
Narration: Inwën

Lieu : Fort Noénar-Pavillon de Chasse de la Maison Eirontalar..
Temps : /
Moment : 13h30

rchibald écarquilla les yeux en entendant ses réflexions de la jeune femme. Décidemment, les forestiers et les gens des campagnes étaient des êtres rudes. Et si la demi-elfe qui se tenait devant lui était ravissante, elle n'en demeurait pas moins un tantinet énervante, insolente, et impatiente. Enfin, cela ne faisait pas partie des attributions de l’érudit de porter un jugement sur les traits raciaux des futurs employés de la Maison Eirontalar.

Il informa la rôdeur qu’elle serait rétribuée à hauteur de deux pièces d’or par jour jusqu’à la fin de la saison de la chasse. Avec une somme de dix pièces d’or à l’embauche. Une fois sa page d’écriture terminée, et à priori satisfait des réponses de la demi-elfe, il se leva et invita Inwën à le suivre, la novice obtempéra. Ils empruntèrent un escalier en colimaçon pour arriver dans un couloir

- Voir le seigneur des lieux ne devrait pas tarder mademoiselle, car nous manquons cruellement de guide en cette période trou…., l’homme se tut immédiatement et adressa un sourire confus la novice avant de s’excuser, suis-je bête, vous devez savoir pertinemment bien que les relations avec les communautés sylvestres sont légèrement tendues en ce moment.

A peine eut-il terminé sa phrase, qu’ils débouchèrent dans une pièce remplie d’étagère où était entreposé des vêtements, des armes, des flaques, enfin tout ce dont un chasseur ou un aventurier pouvait désirer dans la mesure de la disponibilité des articles. Le secrétaire désigna le comptoir où se tenait un homme quelque peu obèse.

- Bien, voici Erold, il tient le magasin de ce pavillon et il a la charge de fournir, selon ses moyens, demandés par nos employés. Avez-vous des besoins particulier mademoiselle ?

L’homme, les bras croisés sur sa poitrine eut un rire gras en regardant des pieds à la tête la rôdeuse.

- Et ben dis donc Archie ! On recrute au berceau maintenant ?

Vingt Quatrième jour du mois d'Eleinte 1372 (CV)
24 Eleinte 1372

Lieu :Vers Fort Noénar.
Temps : Averses et trombes d'eau
Moment :Entre 1h30 et 2h

MJ
Narration :William

illiam se débrouillait pas mal, même pas mal du tout. Dans un premier temps, les chevaux se montraient dociles et de toutes manières, suivaient presque instinctivemetla route qu'ils connaissaient presque par coeur. Mais quelque chose changea quand l'air se satura d'humidité mais encore plus quand d'un seul coup, les éléments entrèrent en jeu et déchainèrent sur le convoi une avalanche de trombes d'eaux, de coups de tonnerres et d'éclairs.

L'eau en soit ne dérangeait pas plus que ça le moine d'Eldath, c'était heureux même et le contraire aurait-été étonnant, mais toute cette agitation climatique n'était pas du goût des montures qui devenaient de plus en plus nerveuses. Pour les simples d'esprits ou les dévots de toutes sortes, ils pouvaient penser à cet instant précis que toutes les divinités des Royaumes s'amusaient à quelque jeux ludiques qui perturbaient allégremment la stabilités des cieux.....

Et pendant ce temps, à l'intérieur, Serg dormait tout son soul, clairement peu préauccuppé par le déchainement des éléments....

Rak se sentait de plus en plus mal alaise en présence de la dame qu'il devrait bientôt escorter. Outre la manière dont elle avait renvoyé avec fracas la barde, elle ne s'était pas comporté de la manière dont le guerrier attendait d'une noble.

¤ Mais regardez comme elle fait avec Broxigar ! On dirait qu'elle est prête à lui sauter dessus. ¤

Puis étaient venus des qualificatifs le concernant qui ne lui plaisaient guère.

¤ Ils courent, ils courent ! Teigneux ! Mais pour qui nous prend-t-elle ? ¤

La réaction de Dhalzel montra au nain d'écu que lui aussi trouvait déplacée l'attitude de sa maîtresse. Et pour finir, la manière dont elle se servit de l'alcool faisait se demander si elle n'en consommait pas trop.

L'arrivée du seigneur Eirontalar mit fin aux mauvaises pensées de Rak, car celui-ci supposa immédiatement qu'il se trouvait en présence de son employeur. Le personnage qui venait d'entrer dans la salle lui fit immédiatement bonne impression. Outre les riches vêtements et les manières révélant une bonne éducation, le nain sentait qu'il était en présence d'un chef, pas seulement d'un noble venu se défouler à la chasse sur quelques bêtes sans défense.

Le guerrier apprécia également la manière respectueuse dont le seigneur usa pour s'adresser à Broxigar et lui. C'était la première fois qu'il se trouvait en présence d'un noble, et il s'était attendu à plus de condescendance, voire de l'indifférence, pas à se voir inviter à s'asseoir pour déguster un verre d'alcool.

¤ Voilà quelqu'un pour lequel qu'on a envie de servir. ¤

A l'invite du seigneur, Rak qui n'avait pas encore touché à son verre d'alcool, s'exprima avec déférence, les yeux rivés à ceux de son auguste interlocuteur.

- Messire, commença le nain d'écu peu habitué à parler de la sorte, je n'ai aucune question à vous poser. Je veux juste vous dire merci pour votre accueil. J'ai été bien soigné. Et j'ai eu si vite un équipement complet ! Vous pouvez compter sur ma hache pour protéger votre fiancée.

Le guerrier fut tenté de lever son verre avant de boire à la santé du seigneur. Mais il se retint, ne sachant pas si son geste serait bien interprété.

Inwën ne pu s’empêcher de sourire lorsqu’elle entendit les paroles prononcer par le dénommé Erold en faisant allusion à son jeune âge. Mais elle ne pu s’empêcher également de répliquer, bien décidée à ne pas ce laisser mettre en boite par ces serviteurs et leurs montrer que malgré son jeune âge, elle avait de la répartie.

- Et bien, mon vielle Erold ! Place aux jeunes ! Plus nous commençons au berceau, meilleurs nous sommes en grandissant et à votre âge, avancé, nous vous dépassons allègrement. Alors ne soyez pas amère mon vielle ami, la vie est ainsi faite !

Elle fini sa phrase en posant une main faussement compatissante sur l’épaule de l’homme, puis se tourna pour inspecter les étagères.
La demie était surprise que ces gens fassent confiance aussi facilement à des étrangers en leurs laissant puiser dans leur stock. Aussi, elle ne su quoi demander. Elle continuait de tourner et virer dans la petite pièce, regardant et touchant quelques objets ou fioles qui lui semblaient plus intéressants ou inconnus.
Les gardiens pouvaient lui fournir tout ceci mais il était vrais qu’elle aurait été stupide de ne pas se servir.

- Bon mon cher Erold ! Trêve de plaisanterie. Vous avez ici plein de bien belles choses et en quantité, mais je n’en ai nullement besoin, à part une bonne pierre à aiguiser, car la lame de mon épée est plus qu’émoussée.
Donc, ce serait avec plaisir que j’accepterais celle qui se trouve sur l’étagère là-bas !
J’espère aussi que vous n’avez pas prit ombrage de ma petite boutade, mais j’ai le sang chaud et aime plaisanter !
Je voulais vous demander aussi si je pouvais empreinter vos commodité ?

La rôdeuse fini sa phrase en faisant un grand sourire à l’homme. Son sourire était franc et honnête et dénué de toutes moqueries. De plus maintenant qu’elle avait réussi à se faire engager, il fallait qu’elle fasse son rapport à Isorion.

William commençait à s’inquiéter. La température ne tarderait pas d’affoler les pauvres bêtes que le moine dirigeait. Il se retourna vers l’arrière de la charrette où Serg dormait. Il aurait été sage de le réveillé pour qu’il s’occupe de ses bêtes. D’autre part, il ne s’était même pas écoulé une heure depuis que celui-ci était parti se coucher. Le moine n’osait pas le réveiller. Il se dit qu’il était bien capable de calmer les bêtes lui-même. Tout en continuant de conduire, il se mit à chuchoter doucement pour calmer les chevaux.

-Calmez-vous mes braves, laissez-vous bercer par les éléments. L’eau d’Eldath agira comme un baume sur vos muscles endoloris. La Dame des eaux vous protégera des caprices de Talos.

CranedOeuf continua donc sa route en chuchotant gentiment aux deux chevaux en espérant ainsi les calmer. Si la situation devenait vraiment critique, il réveillerait Serg, il n’avait pas vraiment le choix. Il avait hâte d’arriver et de pouvoir se reposer. Il pensa à nouveau à ses compagnons, que pouvaient-ils donc faire à cette heure ? Probablement dormir. Lui-aussi devrait être entrain de dormir mais il devait tout d’abord amener Serg et les chevaux en sécurité.

Vingt Troisième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
23e Eleinte 1372 (CV)

MJ
Narration: Inwën

Lieu : Fort Noénar-Pavillon de Chasse de la Maison Eirontalar..
Temps : /
Moment : Un peu plus de 13h30

nwën empocha machinalement la pierre à aiguiser que l’homme venait de poser avec empressement sur la table tandis que l’érudit notait avec soin la somme correspondante au matériel. L'employé ne put s'empêcher d'éclater de rire et grommeler dans sa barbe une série de remarques déplacées au sujet des femmes, Inwën n’y prêta pas attention. que la demi-elfe ne comprit pas ou tout attention. Elle se dirigea vers la porte qu’on venait de lui indiquer et se retrouva derrière le pavillon, non loin des écurie et elle devina aisément le lieu où se trouvait les latrines en voyant un homme replet sortir d’un cagibi composé de quatre grandes planches, d’une porte et d’un toit sommaire. Il était en train de tirer ses braies vers le haut, indiquant ainsi qu’il avait satisfait un besoin urgent et pressant. Les commodités? Oui, il s’agissait bien des latrines et se réduisaient à leur plus simple expression. Inwën ouvrit la porte et manqua de suffoquer en inhalant à plein poumon les odeurs laissées par le précédant occupant. Elle avisa le siège constitué d’une planche, dont le trou était obstrué par une petite cloche de bois. La novice pouvait remercie les dieux qu’ils ne se trouvaient pas en plein été…

Vingt Troisième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
23e Eleinte 1372 (CV)

MJ
Narration: Rak de Delzoun, Broxigar

Lieu : Fort Noénar-Pavillon de Chasse de la Maison Eirontalar..
Temps : /
Moment : 13h30

aéros dégustait par petite gorgée le nectar ambré, appréciant visiblement chacune des gorgées. Il invita les compagnons à faire de même puis continua à parler.

- Il de notre devoir de veiller au bien être de nos employés. Surtout pour éviter que ce genre de désagrément dont vous avez été témoin ne se reproduise ! dit avec force Taéros Eirontalar avant d’ajouter d’un air contrit:, mais cela ne vous regarde pas. La sécurité de ma chère et tendre passe avant tout et il vous faudra juste vous concentrer sur cela. Justement, il se trouve que Dame Aérasumé souhaite aller faire une sortie cet après-midi pour se détendre, vous pourriez l’accompagner et l’escorter. Je suppose que tous les deux vous savez monter à cheval non ?

Le colosse roux se raidit soudainement en entendant la demande de son maître.

- Une sortie ? je ne sais pas si c’est une bonne idée Seigneur Taéros. ..

Le regard noir du noble dissuada le guerrier à poursuivre alors que près de là, jeune femme affichait une mine éclatante et elle ne put s’empêcher de s’adresser au colosse de sa voix mielleuse.

- Rassurez-vous Dhalzel, je saurais me montrer raisonnable et vos gens seront là pour me protéger. Et quand je regarde ces deux vaillants guerriers, plus quelques des gens de ma suite, rien ne saurait nous arriver. Je serais même tenté de dire que nous serons tranquilles aujourd’hui.

Résigné, le guerrier ne préfére pas donnerson propre

- Si vous le dites Dame Aérasumé…

Suite à la question du Seigneur Eirontalar, les yeux de Rak brillèrent à l'idée de chevaucher. Mais à l'évocation du mot cheval, une certaine inquiétude l'envahit.

¤ Monter à cheval, pour un nain, c'est pas toujours facile. Surtout si on doit se battre. ¤

Et les réticences de Dhalzel lui semblèrent sensées. La situation si tendue en dehors de l'enceinte du fort, poussait à la prudence. Pourquoi le quitter sous le simple prétexte d'un promenade ? Mieux vaudrait attendre le départ pour Eauprofonde.

Mais face à la détermination de son employeur appuyé par sa fiancée, il semblait vain de protester, tout comme venait de le prouver la rebuffade essuyée par le géant.

¤ Parbleu, je me demande si ce gars y réfléchit à deux fois avant de décider quelque chose. Mais impossible d'y couper. Autant demander une monture à ma taille. ¤

- Messire, un cheval, c'est grand pour moi. Avez-vous des poneys dans votre écurie ? Pour protéger votre dame, je serai plus efficace.

Instinctivement à la possibilité des risques qu'ils allaient encourir, la main du nain d'écu se referma sur la poignée de sa hache.

Rejetant immédiatement la tête en arrière, Enwën ressortit en refermant derrière elle la porte sur le point de se disloquer sous l’impact. Elle regarda l’homme s’éloigner tranquillement et le maudis en silence. Retrouvant un visage moins renfrogné, la demie s’éloigna vers les écuries, là bas, elle serait au calme pour envoyer le message à Isorion et l’informer sur la situation, bien que les indices soient maigres.
Se frottant le nez du plat de sa main comme pour chasser les odeurs résiduelles, elle se glissa derrière les écuries après s’être assuré que personne n’y était et que personne ne la voyait. Adossé à la bâtisse, une avancée couverte protégeait les ballots de pailles et c’est là que la rôdeuse s’installa.
Elle sortit de sa poche le petit oiseau de bois et alla chercher au bout de sa chaîne, le pendentif en argent finement ciselé représentant une tête de loup, qui reposait entre sa poitrine, près de son cœur. Après s’être assurée une dernière fois qu’elle était seul, elle joignit les deux objets dans le creux de ses mains et à voix basse mais distinctement dit…

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

- Cher maître !

- Je suis contente de pouvoir vous donner de mes nouvelles depuis notre séparation. J’ai bien rejoins Fort Noénar sans difficultés et après une nuit à l’auberge, la seule chose que je peux dire, c’est que les humains sont vraiment remontés contre les Tel’Quessir et on est proche d’une guerre.
Lors de mon séjour à l’auberge j’ai rencontrée une barde qui devait se rendre à la maison Eirontalar mais je n’est pus me joindre à elle. Mais le lendemain sur la place un homme proposait de travail pour la maison……
….. et c’est ainsi que j’espère être incorporé à cette famille.
Une dernière chose maître. D’après les dires et les rumeurs de la populace de fort Noénar, les nobles de cette maison s’adonneraient à des chasses un peu spéciales, mais je n’en sais pas plus. Si je peux les guider lors d’une de leur sortie je serais fixée.
Bon je me sauve sinon ils vont me chercher. Passez mes amitiés à Miriel.

Eau pure et rire léger, Maître !

Va et trouve maître Isorion !

Aussitôt l’oiseau envolé, Inwën retourna dans l’étude du pavillon de chasse, espérant que la paperasserie soit terminée et que les choses allaient bouger.

Broxigar dégustait tranquillement son verre, et pourtant il failli avaler de travers lorsque le Seigneur Eirontalar leur annonça que leur travail commencerait dès cette après midi.

¤ J'en était sûre, cette femme est complètement inconsciente. Elle ne peut pas rester bien tranquillement à l'abris dans le fort jusqu'à l'heure du départ ? Comme si les elfes ne posaient déjà pas assez de problèmes, il faut encore que celle-ci vienne nous compliquer la tâche. Hé ben ça promet... ¤

Malgré son indignation, le prêtre tâcha de ne rien laisser paraitre. Après tout ce n'était qu'un petit mercenaire et ses grands seigneurs n'avaient que faire de son avis. Même Dhalzel, leur loyal serviteur, n'avait pas le droit de protester.

¤ Seigneur du Feu, fait que je ne devienne jamais comme cet homme. Même si les flammes de l'amour brûlent au fond de ses yeux, celles-ci l'ont rendu complètement aveugle. Il ne voit pas à quel point il prend des risques pour satisfaire les besoins de sa princesse. ¤

Le brasier ardent étant prit dans ses pensées, c'est son ami qui répondit à la question du Seigneur. Les paroles du nain lui rapelèrent l'embuscade ou ce dernier avait fait une démonstration de ses talents de chevalier. Avec un léger sourire, le brasier ardent se dit que Rak était plein de sagesse... et tout aussi nerveux que lui. A la façon dont il porta la main à son arme, lui aussi présentait que cette petite sortie allait mal se dérouler.

Son compagnon n'ajoutant plus rien, Broxigar prit la parole en essayant de garder un ton neutre :

- Hé bien, je ne serait certainement pas digne de jouter contre de véritables chevalier, mais je devrais pouvoir m'accomoder d'un cheval pour une promenade de santé. Finalement la tentation était trop forte, la fin de sa phrase laissa paraitre une ironie que des personnes attentives ne manqueraient pas de remarquer. Mais ces nobles en tiendraient ils compte ? Il se demandait même si ce qu'il leur disait avait la moindre importance pour eux. Finalement il ajouta : "Quand madame compte elle sortir ? J'aurais besoin d'aller chercher quelques affaires avant de partir. Et si j'ai le temps je ferai même une petite prière pour que cette promenade vous soit aussi plaisante que possible ? "

Le prêtre espérait grandement qu'elle attendrait un peu avant de partir. Il n'avait pas prévu d'action pour si tôt et il n'aimait pas qu'on bouscule ses plans. D'ailleurs les évenements s'enchainaient avec une telle vitesse qu'il n'avait pas encore eu le temps de faire sa prière quotidienne. S'il ne la faisait pas rapidement, il avait peur que Kossuth ne lui accorde pas son pouvoir le moment voulu. Et il risquait d'en avoir besoin très bientôt...

Vingt Troisième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
23e Eleinte 1372 (CV)

MJ
Narration: Rak de Delzoun, Broxigar

Lieu : Fort Noénar-Pavillon de Chasse de la Maison Eirontalar..
Temps : /
Moment : Début de journée

aéros fronça les sourcils en percevant l’ironie dans les paroles de Broxigar et coupa court à toute autre intervention en signifiant son congé aux compagnons qui sortirent un à un du petit salon sous le regard inquisiteur de la fiancée du Seigneur Eirontalar. Le colosse roux laissa Rak accompagner Broxigar jusqu’à sa chambre pour s’équiper et leur donna rendez-vous dans les écuries, le temps pour lui de donner quelques ordres et surtout préparer une escorte. Les compagnons sentirent que le guerrier était mal à l’aise et se montrait inquiet depuis que Taéros avait décrété cette sortie pour les beaux yeux de sa Dame. Mais les réflexions du prêtre de Kossuth cessèrent quand il découvrit dans sa chambre le nouvel équipement généreusement offert par leur employeur. Quelques minutes plus tard, les deux aventuriers sur les indications de quelques domestiques trouvèrent enfin la porte qui donnait sur les écuries. Ils pénétrèrent en premier lieu dans une grande sellerie où régnait une forte odeur de cuir, c’est là qu’ils retrouvèrent la demi-elfe en bien mauvaise posture.

Vingt Troisième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
23e Eleinte 1372 (CV)

MJ
Narration: Inwën

Lieu : Fort Noénar-Pavillon de Chasse de la Maison Eirontalar..
Temps : /
Moment : Début de journée

nwën venait d’envoyer un message à Isòrion avec l’espoir que celui-ci le reçoive rapidement. Satisfaite, elle rejoignit l’érudit qui entre-temps venait d’avoir de nouvelles instructions. Une escorte se préparait pour accompagner la fiancée de seigneur des lieux pour une petite promenade. Cinq hommes en arme serait de la partie et il incombait à Inwën de les accompagner. Une première mission pour le compte son employeur qu’elle prit avec tout le sérieux qui s’imposait. Elle quitta le magasin accompagné par l’homme avec qui elle avait échangé quelques amabilités, ce dernier, le visage barré d’un sourire mauvais, demeurait silencieux. Il ouvrit une porte et invita la rôdeuse à entrer.

Jet de détection Inwën DD15 : 2(Dé) + 7 (comp)= 9 : Echec

Ils débouchèrent sur une grande pièce qui regorgeaient d’équipements pour les chevaux. Selles, licols, guêtres, brides mais ils n’étaient pas sels. Face à la novice, trois hommes vêtus d’armures de cuir, une épée battant leur flanc qui étaient en train de disputer une partie de dés, une bouteille de vin passant de mains en mains. A la vue d’Inwën, leurs visages marqués par la petite vérole s’illuminèrent en voyant la jeune femme entrer. La future gardienne errante n’eut pas le temps de se poser trop de question que la porte derrière elle se referma avec brusquerie, l’imposant bonhomme lui barrant une éventuelle retraite.

- Les gars, vous ne voulez pas vous amusez un peu ?

Une question rhétorique. Les trois bonhommes se levèrent tous et l’un d’entre eux se frotta les mains.

- Ben, pourquoi pas !

Au même instant, une porte de service situé sur le coté s’ouvrit pour laisser le passage à un nain et un humain en armes.