Promenons-nous dans les bois, Chapitre 1

Nob était toujours surpris de voir ses compagnons communiquer à distance avec des membres de leur confrérie. Il n’avait jamais imaginé que cette pratique etait usuelle dans le monde extérieur, surtout avec un tel éloignement.¤ Par ma foi, il semblerait que nous assistions donc tous à cette cérémonie, je pense que l’expérience sera enrichissante ¤

Le hin déposa tout d’abord ses armes, et son sac dans un coin puis commença prestement à retirer ses vêtements fraîchement nettoyés par l’épouse d’Ethan. Nu, il s’installa à même le sol en attendant que Lhamo et Cyprien soit prêt. Finalement, il ne regrettait pas d’avoir prit un bain voilà peu, cela lui permettait d’être un peu plus présentable qu’à l’ordinaire. Confortablement installé en tailleur, il se prépara à la cérémonie. Ce concentrant sur le souffle du vent, sur le craquement du feu ainsi que sur tout un tas de petits bruits toujours présents mais jamais réellement entendus il finit par se sentir parfaitement détendu. Son état n’etait pas loin d’être celui qu’il recherchait lors de la cérémonie de l’aube mais à un degré moindre . Une fois que tout le monde fut prêt, il se prépara à suivre Shanala dans la Hutte.

andis qu’elle façonnait avec une certaine habileté, le petit oiseau de brindilles et tout en observant en coin Cyprien, Lhamo réfléchissait à ce qu’il lui faudrait dire aux deux elfes sauvages. Il ne fallait ni les inquiéter, ni les presser, et pourtant insister pour qu’elles reviennent à temps, aussi la druide choisi d’être le plus brève possible dans le contenu de son message.

- Tout va bien de notre côté, j’èspère qu’il en est de même du votre. Nous serons indisponible jusque demain à l’aube. Nous aurons davantage à vous raconter de vive voix. Il est donc important de se retrouver pour poursuivre ensemble notre mission. Les accusations contre Eriontalar sont fondées. Plusieurs possibilités d’actions nous sont offertes qu’il faudra penser ensemble, pour le mieux. D’ici là portez vous bien et soyez prudentes.

Elle ne trouva pas néccéssaire de leurs donner davantage de détails, et évita de leur parler de la cérémonie de peur de froisser les Esprits et de briser un tabou, un secret qu’on ne révèle qu’en de rares occasions. Lhamo tenait surtout à les prévenir de leur réunion prochaine, et être de cette façon assurée qu’elles ne manqueraient pas le rendez vous. Assise par terre, adossée contre un arbre sans age, elle observa l’envol de sa création, qui rejoint plus haut dans le ciel, celle qu’avait envoyé Cyprien, pour ensuite se séparer et prendre deux directions différentes.

Elle se redressa doucement et poussa un long soupir. Nob l’avait suggéré avec humour, mais il n’avait pas tord, il ne lui plaisait guère d’avoir à se montrer nue. La société druide n’était pas prude, pas plus que la société drow ne l’était, et si Lhamo avait été habituée de tout temps et en tout lieux a percevoir la nudité d’autrui comme un fait normal et naturel, il en était tout différent en ce qui concernait la sienne. Blessée et meurtrie par le regard que les autres posaient sur sa peau noire, même sans méchanceté, elle avait fini par éprouver une sorte d’angoisse dès qu’il s’agissait de se dévoiler.
Elle aurait bien aimé avoir été la première à entrer dans la hutte, aussi personne n’aurait eut à la voir marcher dans cette tenue. Elle soupira une nouvelle fois, prenant le temps de respirer longuement, et de chasser tout sentiment, toute idée parasite. L’air inspiré et expiré lui permit de se détendre et de percevoir le reste du monde avec le détachement néccésaire à la méditation. Lentement, elle ôta sa cape qu’elle laissa tomber dans un froissement de laine sur le sol, puis elle délassa les parties d’armure qu’elle s’était confectionnée elle-même, avant d’ôter sa tunique et ses chausses. Elle avait ramené sa longue chevelure blanche sur sa poitrine et avançait pas à pas, les jambes serrées. Elle ne prononça pas un mot tandis qu’elle s’agenouilla auprès du hin. Elle tachait de garder la tête vide, et d’ouvrir son cœur, pour accueillir les visions. Lentement, profondément, elle respirait, et le chant de son souffle était apaisant.

Comme elle l'avait craint, la tirade de la Grugash avait entraîné une réaction assez vive d'Oromë. Pourtant, il sembla à Bur'dhyme qu'il avait mal compris le sens de ses paroles et le ton qu'il avait employé avait eu pour effet de vexer l'Ensorceleuse. C'est donc blessée dans son orgueil qu'elle rétorqua à son interlocuteur, en le fixant d'un regard empli d'un mélange de tristesse et de colère :

-Comment pouvez-vous croire que nous soyons venus jusqu'ici pour parader et frimer devant votre clan tout en vous réclamant des guerriers ? Nous sommes venus vous rendre visite car nous sommes en mission, et pour mener à bien cette mission, il a été décidé que nous nous rendrions chez vous pour vous demander de l'aide, et ceci humblement. Votre aide, vous pouvez l'apporter en nous donnant des informations sur ce que vous savez de ces chasses transformées en massacres dont certains humains semblent raffoler. Vous pouvez aussi engager quelques uns de vos guerriers pour augmenter nos chances de prendre ces criminels en flagrant délit et ainsi régler ce conflit, le plus rapidement possible. Je pense sincèrement que tout ceci irait également dans votre sens, puisque vous serez de plus en plus concernés si jamais ce genre d'actes horribles venaient à se multiplier.
Ensuite, vous pouvez refuser notre proposition, puisque nous n'avons rien d'autre à vous donner, et nous laisser faire le travail nous-mêmes.
Si nous nous croyons capables de mettre un terme à tout cela ? Bien sûr que oui, nous appartenons à une confrérie organisée, et d'autres membres oeuvrent dans les environs et ont le même but que Miriel et moi.

Je vous le répète : notre but est aussi d'en finir le plus vite possible, mais les fauteurs de troubles seront bien mieux punis par la justice, notre jutstice, que par la mort. Alors maintenant, Oromë, êtes-vous avec nous ? Si jamais vous refusez, notre excursion aura été une perte de temps et je préfère repartir aussitôt.

Bur'dhyme se surprit elle-même à être capable de tenir tête à un Elfe Sauvage inconnu, surtout dans une situation si délicate. Mais ses forces retombèrent aussitôt son discours terminé. Bien qu'assise, elle tremblait de partout. Lorsqu'elle tenta de se relever pour montrer sa détermination, cela l'avait peut-être montrée plus faible que la force de ses paroles. Après avoir débité son argumentaire, elle n'osait plus regarder Oromë. Elle gardait la tête baissée et espérait simplement qu'il se calme et que Miriel la soutienne elle.

Narration: Tous

-

Ethan qui avait laissé les choses se faire, préférant laisser le soin à Burd'hyme et Oromë de s'expliquer, venait de se rapprocher des deux grugash pendant que Miriel semblait volontairement se tenir à l'écart. Le forestier souffla de dépit, les elfes étaient parfois si...surprenants... Aussi quand il arriva à la hauteur du fils de l'orateur, il parla d'une voix douce, laissant ainsi le temps aux deux Sy'Tel'Quessir de ce calmer.



Le ton du forestier était sincèrement préaucuppé et Oromë se tourna vers lui en hochant la tête.



Le grugash souffla de dépit.

- Il harcèle certains chasseurs de Fort Noénar depuis quelques semaines et n'hésite pas à aller de plus en plus loin....Tout cela finira mal..

- Que préconises-tu?

Oromë dévisagea le forestier puis Burd'hyme.

.

Il posa une main sur l'épaule de l'humain et sa voix se fit murmure.

Miriel s'était tenue un peu à l'écart de la discussion pendant un moment, non pas parce qu'elle ne trouvait rien à dire, elle aurait au contraire déniché myriade de choses, mais plutôt parce qu'elle croyait bon justement de montrer l'humilité dont elle avait fait la bannière du trio.

La rôdeuse savait bien qu'en agissant ainsi, elle laissait son amie se débrouiller seule face au héraut des Sihasapas, mais elle ne craignait guère que celle-ci fut plus désarçonné que cela face à l'orateur. Miriel écoutait, regardait tour à tour les deux interlocuteurs, mettait en place dans son esprit les différentes choses que les deux parties savaient, et se rendait de plus en plus compte qu'Oromë, malgré son apparente sincérité, ne pouvait s'empêcher de cacher certaines choses, que cela fut intentionnellement, ce dont doutait réellement Miriel quand elle entendit la mention de ce druide totalitaire, ou contraint à la rude nécessité.

Avant même que Burd'hymme ne réponde au héraut qui avait commencé à mettre en doute la motivation et les réelles ambitions du groupe, la grugash avait pressenti que l'ensorceleuse allait s'enflammer. Elle ne le craignait pas, l'attendait au contraire, et se réjouissait d'avance de voir la réaction d'Oromë face à quelqu'un qui avait une farouche détermination et un honneur à sauver. Celle-ci ne fut pas celle qu'attendait la rôdeuse, mais elle trouva l'injonction du héraut pleine de sagesse et de sens.

Il était désormais temps de calmer un peu le jeu, de baisser le ton, et au lieu de se jauger, de voir plutôt réellement ce que chacun des partis pouvait faire. Le fait que Burd aie parlé pour la Confrérie toute entière ne gênait aucunement Miriel en ce que celle-ci était parfaitement d'accord avec son amie, possédait les mêmes détermination et envie d'en finir, et la rôdeuse doutait réellement que ces paroles choquassent qui que ce soit au sein de la Confrérie. Toutefois, quand le héraut eut parlé, Miriel s'apprêtait à reprendre la parole, à reprendre en quelque sorte le bâton de relais qu'elle avait passé à son amie peu de temps auparavant...mais elle préféra laisser le forestier s'enquérir de ce dont il s'inquiétait, avant de poursuivre...Tant et si bien qu'elle ne poursuivit rien du tout, tout du moins avant que le héraut n'eut annoncé la fatale nouvelle...

Elle se rapprocha de l'elfe tatoué, et sa voix se fit murmure, pour imiter celle de son interlocuteur...

-Il est impératif de mettre un terme à ces chasses...nous sommes d'accord. Vous êtes sage, Orateur. Vous savez en votre coeur que nous ferons tout pour arriver au but que nous nous sommes fixer. Nous étions venu vous demander de l'aide, pour sauver et la forêt et votre peuple, qui bien vite dépérira si rien n'est fait. Vous n'êtes pas libre de vos actes, voilà une chose dont nous nous étonnons, mais que nous comprenons.

Jusque là, elle n'avait fait que rassurer l'orateur, si besoin il y avait, pour lui éviter quelque remord que ce soit, du au fait qu'il n'aurait rien fait pour sauver sa Mère. Mais en tête, elle avait autre chose, de bien plus risqué et dangereux...mais, après tout, le jeu en valait la chandelle, et si l'orateur acceptait, ils auraient à leur côtés quelqu'un dont l'aide serait un présent sans prix...

-

C'était dit, elle avait osé présenter cette alternative. Il ne restait plus qu'à voir la réaction et du héraut, et de ses deux compagnons....

Miriel avait le don de surprendre son amie Ensorceleuse. La proposition qu'elle avançait était des plus audacieuses et allait peut-être rendre la situation encore plus périlleuse, en dépit de tout ce qu'elle avait dit avant pour rassurer le Sihasapas. Pour le moment, cela avait bloqué Bur'dhyme dans son élan. Alors qu'elle allait se lever, elle resta en suspens dans une position plutôt cocasse en regadant bizarrement la Rôdeuse, pour finalement se rasseoir en se raclant la gorge.
Amener Oromë avec elles... la Grugash se demanfait si cela serait bien utile. Si le méchant Druide et lui se retrouvaient confrontés, Jeamenth le reconnaîtrait sûrement, et sa trahison serait encore plus révélée que s'il envoyait d'autres guerriers.
Si jamais Bur'dhyme et Miriel devaient tenter de calmer les ardeurs du Druide, elles risquaient de se faire trucider comme de simples Humains... par des frères de sang qui plus est. La situation semblait très complexe, aussi, l'Elfe Sauvage tenta une nouvelle approche :

Oromë, je vais tenter de m'exprimer calmement. Ce que propose Miriel peut sembler absurde, mais peut aussi s'avérer payant pour vous. Si jamais nous tentons d'empêcher ce Druide de commettre de nouvelles atrocités, et que vous êtes présents, les guerriers de votre clan sous ses ordres auront du mal à lui obéir si jamais il demande de nous attaquer. Si vous parvenez à faire plier cet individu à notre volonté - et la vôtre - votre influence au sein du clan pourrait en ressortir énromément grandie. Et le dénouement de cette histoire pourrait finir comme nous le souhaitons : nous capturons cet Eirontalar sans trop d'effusions de sang.

De toute manière, ma compagne et moi devrons nous rendre sur les lieux et faire cesser cela nous-mêmes. Mais votre connaissance de la forêt et votre rang au sein des Sihasapas pourrait nous être d'une grande aide. De plus, il nous faut retrouver le lieu du futur traquenard le plus vite possible... Le choix, cette fois-ci, vous appartient.

Bien assise, maintenant, Bur'dhyme regardait intensément Oromë dans les yeux. Il fallait aussi savoir jouer avec les regards lors de négociations.

Vingt troisième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
23 Eleinte 1372 (CV)

MJ
Narration: Miriel et Burdh’yme

Lieu : Territoire des Sihasapas
Temps : Mitigé
Moment : Dans l’après-midi

romë, en d’autres circonstances, aurait été amusé par les réactions des deux elfes vertes. Ce n’était pas le cas ici. Le Sihasapas, interloqué, mit quelques longues secondes avant de pouvoir formuler une réponse face aux positions de deux novices. Il y avait une fin à toute chose. Il fit volte-face et inclina la tête vers le forestier.

’… …

Un léger signe de la main de la part du guerrier et les sentinelles qui accompagnaient apparurent à la lisère de la clairière, à distance respectueuse. Puis tout bas, le fils de l’Orateur murmura quelques mots à Ethan avant de jeter un dernier coup d’œil en direction des novices. Ses dernières paroles furent pour eux.

…

D’une démarche vive,Oromë rejoignit ses compagnons et ils disparurent dans les profondeurs des bois. Ethan, Burd’hyme et Miriel se retrouvaient seuls.

Vingt troisième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
23 Eleinte 1372 (CV)

MJ
Narration: Lhamo, Cyprien et Nob Sombreterre

Lieu : Chez Shanala
Temps : /
Moment : Dans l’après-midi


e rituel allait débuter. Shanala pénétra en première dans la hutte et franchit les quelques mètres qui la séparait de l’autel et du foyer qui se trouvaient au centre de la pièce. Elle était entièrement nue, dévoilant un corps d’une maigreur et d’une pâleur incroyable avec les côtes saillantes. L’ancienne prêtresse de Nobanion déposa le mortier qui contenait sa mystérieuse mixture près d’elle, alors que Cyprien refermait la porte en peau, laissant l’obscurité envahir la pièce. Devant elle s’étalait quelques objets qu’elle avait emporté et malgré le regard sans vie qui animait ses pupilles, Shanala ne marqua aucune hésitation dans ses gestes. Elle se saisit d’un briquet en amadou et alluma une des quatre bougies posée sur le sol avant de la placer dans un chandelier improvisé.

La lumière dansait sur le pierre lisse et polie du foyer et la voix d'ordinaire rauque et grinçante de Shanala résonna aux oreilles des compagnons mais cette fois-ci quelque-chose avait changé, son timbre était plus onctueux et les sonorités de sa voix plus douce. La guérisseuse n’avait pas prononcé de telles paroles depuis fort longtemps. Pas depuis la lointaine époque où elle officiait dans les lointaines terres du sud.



L'ancienne prêtresse s’empara alors d’une coquille à l’intérieur de laquelle elle plaça des feuilles de sauge avant de répandre dessus une pincée de poudre de cèdre et quelques morceaux d’herbes séchées qu’elle embrasa à l’aide d’une longue tige de bois. Oui, il n'y avait pas l'ombre d'une hésitation dans ses gestes. Elle se releva, la coquille dans les mains pour offrir la fumée aux quatre points cardinaux

’ ’

Glissant ensuite la coquille vers le sol puis vers le ciel, avant de la rapprocher près d’elle pour s'envelopper de fumée. Puis elle se rassit en tailleur et invita Lhamo à l'imiter. Ce serait ensuite au tour de Nob et Cyprien de faire de même.

es yeux mi clos, Lhamo entrevoyait la scène au travers de ses cils épais. Sa respiration était toujours contrôlée, lente et profonde afin de favoriser la plus grande concentration. Quelques pensées fugitives la perturbaient encore. Elle se souvenait des rites druidiques qu’on pratiquait au sein du Cercle, des danses animales et des méditations isolées ou collectives. La vieille Shalana était elle druide elle aussi ? Lhamo n’en avait pas l’impression…tout lui semblait si …semblable et différent à la fois.

Elle inspira plus profondément encore afin de chasser toute idée importune. Elle se poserait des questions après…Il n’était pas question de fausser la cérémonie par une curiosité mal placée. Il y a longtemps, Melecon lui avait expliqué dans sa grande sagesse, que l’esprit était pareil à un étalon sauvage. Il rue, joue, hennie, galope dans tous les sens, et c’est seulement après l’avoir laissé courir tout son saoul, librement, que soudain, il est possible de reprendre les rennes, et de le guider là ou il est sensé se rendre.

Calmement, Lhamo tendit les mains, acceptant la coquille fumante. Son âme était sereine finalement, et son esprit peu à peu se centrait sur les volutes de fumée qui formaient dans l’air des dessins hypnotiques. Un peu hésitante, elle effectua exactement les mêmes gestes que la vieille dame. Elle avait déjà oublié tout ce qui n’avait d’importance, sa nudité, ses angoisses, sa crainte de ne pas savoir résoudre la mission qu’on lui avait confié…parcequ’elle s’était porté volontaire. Le temps avait cessé de s’écouler. Seul le chant de leurs respirations unies, les odeurs de terres et d’herbes brulées, les dessins de la fumée dans l’ombre de la hutte existaient encore. Les mains noires de la drow se tendirent vers le Hin, lui offrant a son tour la coquille.

¤Les grottes de Kanrug....¤

Miriel regarda le héraut s'en retourner avec étonnement...il avait finalement accepté de dévoiler quelque chose...il ne restait plus qu'à savoir ce à quoi cette indication les mènerai. Avec l'autre groupe, parti chez la sorcière pour sa part, ils avaient prévu de se rejoindre un peu plus tard pour faire le point...

La rôdeuse se demandait s'ils auraient le temps d'aller voir ce qui se tramait aux grottes avant de rejoindre l'autre groupe...Après avoir salué le Sihasapas en retour, Miriel se rapprocha un peu du forestier :

-Les grottes de Kanrug a-t-il dit...Forestier, vous savez où elles se trouvent j'en suis sûre...pensez vous que nous aurions le temps d'y aller en avant-garde, avant de rejoindre l'autre groupe pour faire le point ? Ou peut-être cela est-il trop risqué ?

L'elfe n'avait guère autre chose à dire où bien même à faire, et en réajustant la bandoulière de son sac, elle attendait la réponse de l'humain...