|
|
Promenons-nous dans les bois, Chapitre 1
|
Novice DCD
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Pendant tout le trajet, même si Cyprien était loin de pouvoir rivaliser avec les Rôdeurs chevronnés, la vitesse fut telle qu’il eut le loisir de ressasser les évènements des derniers jours. Le valeureux Hin abattait pourtant les lieues avec abnégation et régularité mais ses courtes jambes, même si elles paraissaient infatigables, ne pouvaient soutenir le rythme qu’aurait pu prendre le Roublard. Burd’hyme était lestée d’un marmot et Lhamo ouvrait la route, évitait les branches et les tourbières, faisait les choix et affrontait la première les mille difficultés du parcours.
Une créature avait donné une mort atroce aux femmes Grugach. Et selon les termes même du message d’Isorion, il ne s’agissait pas d’un carnage isolé. Plus le temps passait, moins le Roublard concevait que ce fut un chasseur ou quelqu’un agissant pour leur compte. Si les veneurs n’avaient jamais été bienvenus à la lisière de la Haute-Forêt, la barbarie et la multiplicité des crimes allaient inévitablement faire dégénérer les relations déjà tendues. Les avertissements allaient se changer en règlements de compte, les Sy’ Tel-quessir, habituellement jaloux de leur indépendance pouvaient même s’unir ponctuellement pour frapper un coup terrible à la mesure des immondes massacres que les leurs avaient subis. Fort Noenar et les habitations humaines environnantes étaient menacés. Celui qui avait fait ça avait donc des intérêts autres que ceux des chasseurs … Ou il faisait complètement fausse route, ou une troisième partie, tapie dans l’ombre, ourdissait un complot dont le fait que les elfes se jetât sur les humains, et vice-versa, n’était peut-être pas la conséquence, mais le but !
Il en était là de ses réflexions lorsque la pluie se mis à tomber drue. Dès lors il se plaça de façon à intercepter au maximum les bourrasques avant qu’elles ne cinglent Bur’dhyme et l’enfant. Tantôt à droite, tantôt à gauche tantôt devant en fonction des tours et détours qu’ils faisaient. Ils n’avaient pas parlé pendant tout leur périple et désormais le crépitement de la pluie sur les feuilles rendait impossible une conversation. Tous devaient pourtant être conscients de l'urgence de protéger le nourrisson.
Si le ciel était sombre comme l’âme de l’assassin, la forêt s’éclaircit bientôt. Un chemin courait sous leurs pieds depuis quelque temps. Ils s’arrêtèrent à l’orée d’une clairière en vue d’une chaumière.
Tous hésitèrent.
En temps normal, il aurait suffi que des voyageurs trempés et à fortiori porteurs d’un nourrisson menacé par les éléments s’approchent pour obtenir du secours, mais là, les circonstances funestes étaient si épouvantables que le groupe pourtant fort disparate, trépignait sur place comme un seul homme.
Bur’dhyme avec une candeur désarmante ou feinte proposa de se renseigner dans la masure; Avisé, le Hin conseilla de recueillir le maximum d’informations avant que de se montrer. Il entreprit alors de se barbouiller le visage avec de la boue au grand étonnement du Saë-Tel’Quessir. Il pleuvait tellement que le fard aurait été délavé avant même que le Sagespectre fut parvenu à destination, d’un autre côté les trombes d’eau rendaient l’espionnage difficile derrière les fenêtres de l’habitation. Interloqué, Cyprien se ressouvint alors que le petit bonhomme était prêtre d’une créature dont il avait cru comprendre qu’elle avait des accointances avec la terre, le sol. Sans doute que le fait de se gâter la face avec des anti-ablutions était part d’un rituel.
établissant du regard un déplacement qui le cacherait des fenêtres. Il abandonna son arc à la corde détrempée à Lhamo, voulant vérifier avant d'agir qu'elle n'avait aucune objection, en déclarant simplement :
- Je vais y aller, moi. Je recueillerai le maximum d’informations sans me faire voir et si les choses paraissent convenables, je viendrai vous prévenir et nous ferons comme Nob le suggère.
Il ne savait plus exactement le degré d’affranchissement du Hin. C’était Bur’dhyme qui avait reçu le message d’Isorion et c’était Lhamo qui était la plus élevée dans la hiérarchie. Pourtant, il lui semblait que c’était toujours lui qui renseignait le Prêtre. Il était forcément moins complet que s’il avait été seul concerné et libre de parler. Soucieux de vérifier la présence éventuelle d’une tête de loup argenté au dessus du pas de la porte et doutant que Nob puisse le surpasser en matière de discrétion ou de perception, il se mit en marche sans attendre l’approbation de ses compagnons, non sans avoir ajusté sa cape et sa cagoule de façon à ne former qu’une silhouette indistincte. Bondissant d’ombre en ombre, évitant les fenêtres il chercha très tôt du regard l’encadrement de l’huis. Il avait la main sur la garde de sa rapière. A la première enjambée, il s’était juré que sa filleule passerait la nuit à l’abri de quelque manière que ce soit.
La forêt est comme moi, elle ne manque pas de charmes.
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Nob sursauta en voyant l’elfe des bois partir en direction de la chaumière, un juron lui échappant un instant des lèvres.-La peste soit des elfes. Le hin laissa rapidement tomber sac et outre ne gardant que la fronde et la Morgenstern avant de se retourner une derrière fois en directions de Lhamo.-Je vous conseil de rester à l’écart, un groupe d’elfe s’approchant d’une demeure est déjà assez suspect mais si on y ajoute une drow, c’est le combat assuré sans vouloir vous offenser. Sur ses derniers mots, le sagespectre emboîta le pas à l’elfe des bois, rasant le sol afin de se confondre avec la végétation. Contrairement à Cyprien, il ne se dirigeât pas vers la partie habitée du bâtiment, mais cherchait à atteindre les écuries le plus discrètement possible. Du regard, il y chercha un endroit discret d’ou il pourrait avoir une vue sur Cyprien, ne négligeant pas de détecter la moindre présence qui pourrait le découvrire.¤ j’espère qu’il ni a personne dans ces écuries et que les gens de cette demeure son pacifique, au pire, j’aurais peut être une bonne position pour couvrire cyprien avec ma fronde ¤ Trempé, prêt à saisir de quoi se défendre, Nob continuait sa progression en tendant l’oreille, examinant si il etait possible de monter sur le toit des dépendances en cas de nécessitée. Déplacement silencieux et jet de perception auditive pour Nob.
|
|
|
|
|
|
|
|
Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Vingt et Unième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage 21e jour du mois d'Eleinte 1372 (CV)Lieu : En direction de Fort Noénar, Nord Sauvage. Temps : Pluie, vent, orageux Moment : SoiréeMJNarration: Tousl ne fallut guère de temps à Cyprien et Nob de prendre les devants laissant derrière eux Burd’hyme et Lhamo pour se diriger vers la chaumière, avec comme objetif principal voir s’ils pouvaient trouver à l’intérieur de ses murs une hospitalité bienvenue, après une journée harassante mais surtout, procurer pour l'enfant un abri pour la nuit CyprienJet de déplacement silencieux Cyprien : 13 (dé) + 8 (comp)=21 : Réussite Jet de Détection Cyprien : 16+ (dé) +3 (comp)= 19 (comp) : Réussite Jet de Fouille Cyprien : 10+6 (comp)=16 : Réussite.Le Sae’Tel’Quess se rapprocha prudemment de la maison en gardant rivés ses yeux sur les deux fenêtres dont les volets étaient hermétiquement fermés. Il fallait bien l’avouer, tout semblait bien calme autour de l’elfe, pas un seul mouvement suspect ou quelque chose qui puisse l’inquiéter alors il continua sur sa lancée. Il s’accola contre le mur et le longea jusqu’au bout du pignon. Puis prudemment, il jeta un coup d’œil rapide au coin pour découvrir enfin ce qu’il recherchait. Une porte se découpait et comble de surprise, elle était grande ouverte et une lumière blafarde s’en échappait éclairant en partie l’extérieur tandis que la pluie s’engouffrait à l’intérieur. Quelque chose ne collait pas, l’elfe se rapprocha, rien, pas un bruit ne parvenait à ses oreilles et une fois bien en place, il se décida à jeter un bref coup d’œil à l’intérieur et c’est là qu’il réprima un cri de surprise. Six visages très pâle, regardaient dans sa direction de leurs yeux éteints et appartenaient à autant de cadavres alignés le long d’une grande table paysanne renversée. Parmi eux, cinq adolescents, et une femme d’âge mur, tous égorgés. Une mise en scène macabre qui n’avait qu’un seul but : Choquer quiconque oserait passer cette porte.Nob SombreterreJet de Déplacement silencieux : 14 (dé) + 2 (racial)=16 : Réussite Jet de Perception auditive : 17 (dé) + 2(racial) : 19 : RéussiteLe hin, quant à lui, rejoignit la partie écurie jouxtait la maison et son mur principal en veillant à faire le moindre bruit possible, une entreprise a priori guère risqué pour Nob qui mettait à profit ses compétences. Il voulait couvrir les arrières de l’elfe des bois et tout au long de son cheminement, les sens aux aguets, il réalise que pour le moment, pas de danger, pas de bruit sauf celui des éléments qui semblaient vouloir baisser en intensité. D
Du coin de l'oeil, il aperçut un mouvement de Cyprien avant que ce dernier ne disparaisse de son champ de vision. Il hésita à le suivre mais son attention fut attiré pas un sorte de bruit de sussions qui provenait de derrière la porte de l’écurie. Comme si un animal était en train de laper quelque chose avec avidité sur le sol….
|
|
|
|
|
|
|
|
PJ/PNJ
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
oin de se douter de la macabre découverte qu’avait fait Cyprien, Lhamo attira Burd’Hyme sous le couvert des arbres, afin de préserver la petite du mauvais temps, et également, pour se dissimuler parmi la végétation. Elle avait enroulé ses cheveux d’argent soigneusement sous la lourde capuche qui lui masquait en partie le visage, afin qu’aucune mèches ne s’échappassent, trahissant son origine et provoquant les hostilités. Elle aurait souhaité pouvoir se présenter à la porte de la chaumière, sans crainte et sans méfiance. Elle aurait souhaité pouvoir se montrer insouciante, et sereine… C’était un sentiment qu’elle n’avait guère connu, et auquel elle aspirait, sans trop y croire, un peu comme le poète rêve d’un monde sans guerre. Mais ce n’était ni dans sa nature : née au milieu d’une société cruelle et sournoise, elle portait dans son sang l’angoisse et la suspicion ; ni dans ses habitudes : sa peau d’ébène attirait les rancoeurs, la haine et la méfiance, et il avait fallu longtemps pour qu’on lui accordasse un peu de confiance. Lhamo avait grandit dans un univers ou l’amour n’existait pas, et depuis qu’elle s’était exilée, elle n’avait encore que trop peu expérimenté la chaleur des sentiments.
Du coin de l’œil, elle observait le visage avenant de l’elfe sauvage. La façon dont elle s’était immédiatement attachée à l’enfant l’intriguait. La bonté et l’amour se reflétaient dans ses yeux. Elle ne disait pas un mot, songeuse, observatrice, presque plus absorbée par le spectacle attendrissant d’une nouvelle mère que par la mission de reconnaissance que s’était donné les deux males. Elle éprouva soudainement une irrépressible envie de donner. Alors elle se rappela la peau du lapin qu’elle avait récupérée dans l’après midi. Elle était encore sale et puante, simplement enroulée dans un chiffon et fourré dans le fond de son sac. Lorsque le temps si prêtera, elle la tannera comme il faut et en fera un petit bonnet pour le bébé.
Perdue dans ses pensées, Lhamo revint subitement à la réalité et dirigea son regard d’or vers la clairière. Bientôt, elles sauraient si elles avaient trouvé un abri pour la nuit, ou du moins quelques renseignements, quoi que la drow se dit avec un peu d’amertume, que pour elle, seul un buisson d’aubépine lui servirait de couche.
Rien n'est plus douloureux que l'oubli.
|
|
|
|
|
|
|
|
Novice DCD
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
En découvrant le carnage, Cyprien eut un haut le coeur. Il faillit se retourner vivement là où Lhamo et Bur'dhyme se tenaient pour aviser, prendre conseil et partager sa macabre découverte. Bref pour se réconforter. Mais il se tança intérieurement : ¤Si le danger rôde encore dans la bâtisse ou à proximité, inutile d'attirer l'attention sur celles qui n'ont sans doute pas été découvertes.¤
Ce n'était pas la guerre dans cette région, mais ça y ressemblait furieusement. Depuis ce matin trois scènes de violence extrêmes, distantes de plusieurs lieues les unes des autres, mais sans doute liées même s'il n'était pas capable d'expliquer comment. L'étrange correspondance de cette tuerie avec celles des Grugach - Des femmes, des enfants et des adolescents - ne lui échappa point. Au contraire les images atroces revinrent le frapper avec plus de force que jamais. Il savait déjà de quoi sa rêverie serait faite. Il ne l'attendait pas avec impatience. Ce n'était pas la guerre qui jette des hommes plus ou moins préparés et en tout cas résolus les uns contre les autres, c'était sans doute pire. c'était le massacre des innocents.
En tout cas ça ressemblait furieusement à un prélude. Quelque chose d'immonde était à l'œuvre et il fallait que lui, le roublard inconséquent qui avait préféré se laisser vivre des années dans une sinistre ville humaine plutôt que de prendre des responsabilités dans son clan, il fallait que lui, faible au point d'être presque anéanti par un chien, s'occupât d'arrêter la machinerie effroyable qui broyait Sy'Tel Quessir et humains dans la même rage impitoyable.
¤S'il n'est pas déjà trop tard ... quelles nouvelles vais je encore apporter à Lhamo ! Et toi Ellifain, quelle entrée dans le monde !¤
Il se secoua sur place silencieusement davantage pour faire taire ces pensées qui l'inhibait plutôt que pour tomber les gouttes qui ruisselaient sur ses épaules.
¤Déterminons d'abord s'il y a encore du danger.¤
Du mieux qu'il ne l'avait jamais fait, il tendit l'oreille à l'affût du moindre craquement de la plus petite respiration sifflante ... Plus par acquis de conscience qu'autre chose car le vent qui mugissait et la pluie qui hachait inexorablement les dernières feuilles empêchaient même quelqu'un d'aussi alerte que lui d'entendre les petits bruits qu'il était souvent seul à capter.
Tirant résolument sa rapière, il fit un pas dans la pièce. Il inspecterait les cadavres, mais pas avant de s'être assuré que le ou les assassins n'était plus là.
(Détection puis fouille)
La forêt est comme moi, elle ne manque pas de charmes.
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
D’un œil avertit, le sagespectre avait admiré l’approche discrète de Cyprien, assurément, il y avait la du savoir faire que n’aurait pas désavoué un chasseur de son clan. Malheureusement, sa propre recherche de discrétion ne lui permit pas de le tenir constamment dans son champ de vision. Les lieux etaient calmes, trop calmes peut être, quoiqu’il fit nuit et qu’il fut peut être trop éloigné pour entendre les bruits habituels d’une maison en fin de journée. ¤ Ma foi, Cyprien est un grand garçon et je ne suis pas bien loin au cas ou il tomberait sur un os. Examinons ces écuries, je pourrais peut être en déduire le nombre d’occupant de cette demeure.¤ Il s’approcha de l’entrée, tout ses sens aux aguets afin d’éviter une mauvaise rencontre, tomber nez à nez avec une fermière risquait de ne pas être la meilleur façon de prendre contacte. Il s’arrêta soudain au bruit de lapements, des chiens ! ! il n’avait pas penser aux chiens, si cela en etait un , il etait heureux qu’il fut trop occuper pour s’apercevoir de leurs présences. D’un autre coté, à cette heure, les chiens etaient habituellement dans la demeure du maître ou enchaînés prêt des portes afin de monter la garde et non pas dans l’étable avec les animaux. Suspicieux, Nob prit en main sa Morgenstern et poussa légèrement et le plus délicatement possible la porte, il espérait ainsi, déjà faire le point sur la scène avant de l’ouvrir plus largement en cas d’absence d’humain.
|
|
|
|
|
|
|
|
Novice de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Il avait donc été décidé que Bur'dhyme et Lhamo restent à l'écart, le temps que Nob et Cyprien vérifient la sécurité des lieux. Tout en se dirigeant dans les sous-bois pour s'abriter et se rendre moins visible, l'Ensorceleuse se maudit encore pour sa crédulité. Elle était prête à se jeter dans cette maison d'aspect accueillant, alors que les lieux étaient en proie à de terribles évènements. Des ennemis encore inconnus pouvaient rôder partout, et les habitants des environs devaient être plus que méfiants. Personne n'aurait donné asile à un tel groupe d'aventuriers en des temps si troublés, simplement sur leur preuve de bonne foi. A réfléchir de la sorte, jamais l'Elfe Sauvage n'aurait sa place dans la confrérie. De plus, elle était responsable du petit bout de chou accroché à ses épaules : elle devait redoubler d'attention.
Maintenant assise dans les fourrés avec la Drow à ses côtés, elle entreprit d'occuper un peu Ellifain. Cela aurait le mérite de la garder silencieuse pendant que les deux autres effectuaient leur inspection. Même si la petite riait, la pluie couvrirait toujours mieux ce genre de son que des hurlements. Lhamo était imperturbable et avait le regard perdu au loin. Bur'dhyme ne la dérangerait sûrement pas en amusant un peu le bébé. Se servant de sa magie, elle faisait apparaître des lumières et des couleurs de ses mains, et les faisait danser autour du visage de la gamine, qui semblait totalement captivée et heureuse. Bur'dhyme resta d'ailleurs tout autant accaparée par ces manifestations de joie. Elle accompagnait souvent les gazouillis d'Ellifain par de grands sourires et des bisous sur son front.
Quelques minutes plus tard, elle retomba sur terre et se demanda pourquoi le Prêtre et le Roublard mettaient autant de temps à donner des nouvelles. Son regard parvint à se détourner de la petite Elfe, et Bur'dhyme fixait maintenant la masure, qui semblait de moins en moins accueillante au fur et à mesure que le silence des deux autres aventuriers durait. Elle brûlait d'envie d'aller vérifier elle-même si tout allait bien, mais l'attitude de la Drow l'en dissuada. L'Ensorceleuse se doutait bien que dès qu'elle essaierait de se lever, elle serait rappelée à l'ordre. Elle devait donc attendre et rester calme le plus possible ; tout en se tenant prête à agir s'il le fallait.
|
|
|
|
|
|
|
|
Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Vingt et Unième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage 21e jour du mois d'Eleinte 1372 (CV)Lieu : En direction de Fort Noénar, Nord Sauvage. Temps : Pluie, vent, orageux Moment : Etre 20h et 21hMJNarration: TousJet de détection Cyprien : 16 (dé) +3 (comp)=19 : Réussite Jet de fouille Cyprien : 12 (dé) + 6 (comp)= 18 : Réussitei on s’abstenait de la présence des malheureuses victimes, un simple regard dans la salle commune de la chaumière suffisait pour comprendre qu’on avait intentionnellement dévastée la pièce. La salle était vaste, une de ces pièces de vie typique dans laquelle toute la maisonnée se concentrait. A droite, en entrant une porte qui conduisait sans doute à la cuisine, une autre porte au fond de la pièce devait mener aux écuries. Cyprien, les sens aux aguets, la lame dégainée, prêt à faire face à un éventuel danger, balaya du regard la pièce. Il avait une belle vue d’ensemble grâce aux quelques bougies qui terminaient de brûler, posées sur une étagère ou encore sur le coin d’une fenêtre. Dans l’air stagnait plusieurs odeurs, complexes, de bois brûlés, de soupes ou encore de suif. Rien ne laissait croire à la présence d’un éventuel ennemi, pas un bruit suspect pourtant quelque chose était passé par là et s’était déchaîné.
Il n’y avait qu’à voir les meubles brisés, les pichets, les assiettes ou les plats éparpillés en miettes sur le sol en terre battue. L’échelle menant sur la mezzanine et accessoirement au lieu de couchage des habitants, avait été fracassée, les paillasses sur lesquelles ils dormaient, jetées à bas et éparpillées ainsi que des vêtements. Non loin de l’âtre ou finissaient de se consumer une bûches, une petite porte qui semblait mener aux écuries. Il regarda de plus près les cadavres, leurs vêtements étaient encore détrempés de sang et à part la gorge tranchée, aucune autre blessure n’était visible. Cyprien se releva et c’est à ce moment là qu’il vit sur la porte d'entrée un corbeau noir, ailes déployées, une flèche l’ayant figé dans la mort. S’agissait-il d’un avertissement ? D’une signature ? Il l’ignorait. Pour Nob, c’est le cœur battant que le fidèle d’Urogalan poussa la porte de l’écurie, à peine toucha-t-il au battant qu’il remarqua un trait de lumière. Instinctivement, il se prépara au pire mais ce ne fut pas le cas, car à ce moment précis une série d’aboiement plus bruyant que méchant résonnèrent dans l’écurie signe qu’un intrus venait de pénétrer dans les lieux. Il ne fallut guère plus d’une minute au hin pour apercevoir à peine à un mètre de lui deux petits chiens, des terriers couleur fauve, faire preuve d’une audace téméraire en montrant qu’ils étaient ici chez eux. A quelques mètres de là, deux torchères étaient allumées mais pas pour longtemps, leurs flamme vacillait.
Pendant que les petits terriers s’acharnaient à aboyer comme des furies, le regard du sagespectre fut attiré par deux choses, les poils de la gueule des chiens étaient écarlates et dégoulinaient d’un liquide rougeâtre. Mais ce n’était pas ça le pire, c’était plus particulièrement le corps sans tête qui était allongé dans la paille, sur la terre battue en plein milieu de l’écurie. Posé sur le dos, justement, la tête de son propriétaire, la bouche grande ouverte d’où sortaient des dizaines de pièces d’or. A l’extérieur Lhamo et Burd’hyme attendaient le retour des aventuriers ou le signal qui les amènerait à les rejoindre. Mais au lieu de cela, presque simultanément, les deux elfes entendirent de leur position un roulement de tonnerre accompagné d’une série d’éclair puis des aboiements diffus venant du côté de la maison où s’était dirigé le Hin et le bébé qui se mit à hurler et pleurer tout ce qu’elle savait. La faim, ses langes salles, mademoiselle Ellifain estimait qu’il était temps qu’on s’occupe d’elle.
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Les flammes vacillantes des torchères projetaient des ombres étrangement déformées sur les parois de la grange. Le prêtre faisait face aux deux terriers, conscient de l’impression d’irréalité que tout cela dégageait dans la situation ou il se trouvait. Sa présence en ces lieux, la Morgenstern, levée prêt à frappé, les deux terriers la gueule pleine de sang avec non loin, le corps et la tête de leur probable maître, tranchait abruptement avec la présence des volailles, animaux et autres détails ordinaires d’une étable prospère.
L e sagespectre n’etait pas un innocent, il avait lui même assisté à des raides de pillage sur des clans voisins ou des villages frontalier mais depuis sa rencontre avec les elfes sauvages, il semblait être le témoin d’un maximum de massacre gratuit. Le campement elfes, tuerie d’innocents, de femmes avec leurs enfants et maintenant, ceci, alors que la présence des animaux prouvait que le pillage n’en etait guère la raison. Sans compter la présence de cet or qui gavait la tête de la victime. Un règlement de compte ? oui, tout cela sentait la vengeance, la mise en garde pour les semblables de cet homme. Mais pourquoi cet or ? l’homme n’avait pas respecté un marché ? avait il trahis ? mais le rapport avec les elfes ? Le prêtre notait soigneusement tout ces détails mais il manquait encore d’éléments pour que tout cela s’imbrique. Nob se tenait sur ses gardes, les torchères en fin de combustions prouvaient que tout ceci s’etait passé récemment mais pas forcement dans les quinze dernières minutes. Si les chiots se gavaient du sang du mort, on pouvait raisonnablement penser que les lieux etait désert. Par précaution toutefois, le Hin ne baissa pas sa garde guettant également un changement d’attitude des terriers qui pourrait dénoter une autre présence ou un mouvement.Il examinât plus attentivement le corps et les alentours afin de trouver un indice sur son ou ses meurtriers ainsi que sur la méthode employée.
¤ Par ma foi, c’est bien malheureux pour cet homme, mais il faut croire qu’il paye le prix de quelque chose. Il serait dommage que cet or soit perdu, moi ou un autre, autant que ce soit moi ¤
Le Sagespectre , posant sa Morgenstern à ses cotés, s’employa à récupérer les pièces d’or tout en adressant une courte prière pour le défunt.
¤ Si je ne découvre rien de plus, je rejoindrais Cyprien et nous pourrons faire venir bur’dhyme et Lhamo. Ils décideront de passer ou non la nuit ici, même si c’est au risque d’être prit pour les meurtriers. ¤
Au moment de ranger l’or, Nob hésita quelque peu, ce n’est pas le remords qui le faisait réfléchir sur l’usage de cet or mais le symbole qui y était rattaché, le prix d’une trahison peut être. Finalement, il se prépara à rejoindre Cyprien par l’extérieur, préférant éviter la porte de communication sans en savoir plus de l’entreprise de son compagnon.
Sorts de niveau 0 :
Lumière Purification de nourriture et d’eau Assistance divine
|
|
|
|
|
|
|
|
Novice DCD
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Cyprien soupira.
Il avait tout supporté jusqu’à là, mais cette fois l’accumulation de cadavres commençait à peser sur son heureuse nature. Après le campement massacré, l’espoir, mué en urgence, de sauver des survivants avait repoussé la tristesse. La mort de jeune Grugach avait été presque attendrissante puisqu’elle était synonyme de sauvetage d’Ellifain. Mais cette fois il n’y avait rien qui venait adoucir ce massacre. Et c’était le troisième de la journée. Et il s’était promis de faire de cette maison un havre provisoire pour la petite. Or c’était un charnier ...
Comment l’âme de l’enfant résisterait à cette immersion permanente dans la violence, le sang et le meurtre ?¤Et cette saloperie de pluie qui n’arrange rien !¤ Son séjour chez les humains lui faisait jurer après les éléments ce qu’aucun pur Saë’Tel’Quess n'aurait fait même dans 80 cm de neige. En plus il ne souffrait pas comme un homme après une telle journée de la fatigue ou du froid. Pour lui, restait simplement la commodité de décharger sa mauvaise humeur en imprécations contre la nature. Mais c’était également lamentable.¤Ressaisis toi, sombre idiot ! Ne te laisse pas glisser dans l’indolence qui était la tienne à Mulmastre. Si tu veux t’inspirer des humains, copie leur énergie et secoue toi !¤ Se morigéner de la sorte remit en marche son cerveau. Depuis le début, il y avait quelque chose qui le turlupinait dans la scène désolante qui s’étalait sous ses yeux. Il venait de comprendre.¤Par le Luth de Corellon ! Si donner la mort ne suffit pas et qu’on veut supprimer jusqu’aux traces de ceux qu’on assassine, que n’a t-on incendié la chaumière ? Et s’il s’agit juste de tuer quel besoin de perdre du temps à dévaster le pauvre mobilier sans valeur au risque de se faire prendre pendant cette action ? Il s’agit encore une fois d’une mise en scène destinée à frapper les esprits des vivants jusqu’à les rendre fous de douleur et ivres de vengeance !¤ Les criminels étaient donc de froids calculateurs qui pesaient chacune de leurs infâmies. Ce n’était probablement pas des Sy’Tel’Quessir érigés en justiciers qui eux, auraient agi sous l’empire de l’émotion.¤ Et probablement gracié les enfants !¤ Cette affirmation était plus un vœu pieu qu’une certitude établie, néanmoins elle rasséréna Rebhe-Llon. Il reprit son examen avec méthode s’approchant des cadavres pour mesurer à quel point le sang était coagulé. Se relevant il aperçut le corbeau transpercé par une flèche.
Il se déplaça pour examiner de plus près. Il extirpa le trait et considéra d'un œil averti l’empennage puis la pointe jetant le corbeau dans la cour. Ensuite, Il donna un œil inquisiteur dans la cuisine et l’acrobate de génie qu’il était s’apprêtait à escalader en deux temps trois mouvements les vestiges de l’échelle pour s’assurer de la Mezzanine, lorsque des aboiements retentirent venant derrière la porte au fond de la pièce principale. Ses sens aux aguets avaient bien repéré la petite silhouette du Hin lui filant le train, mais il l’avait complètement oubliée à la découverte de la tuerie. Les glapissements le lui rappelèrent brutalement. Il se rua vers l’écurie ouvrant la porte sans ménagement - Nob ? Fouille Cuisine
La forêt est comme moi, elle ne manque pas de charmes.
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|