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En route pour Eauprofonde, Suite d'une longue traversée
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orsqu'elle vit le visage mal réveillé de Kern, Elloa eut presqu'envie de rire. Elle s'était fait du mauvais sang en imaginant un rodeur fouillant aux abords des roulottes, le marcheur n'était qu'un pirate en quète de sommeil sans doute. Même si au fond d'elle même, la grugash était un peu déçue, elle éprouva tout d'abord un vif soulagement. Elle n'aurait pas ce soir à tirer de son fourreau son épée.- Tu dois dormir bonhomme ! C'est pas ton tour de veille ! déclara la jolie elfe, se décontractant et usant d'un sobriquet qu'elle avait souvent entendu au cour de sa traversée « Tu pas etre en forme demain si pas dormi assez. Couche toi, je veille avec Arek. Confiance ! » Elle lui adressa un petit clin d'oeil avant de revenir sur ses pas afin de ne pas laisser le barbare davantage dans l'ignorence, les ténèbres et la crainte du danger.- C'est bon Arek ! dit elle d'un voix étouffée mais suffisement forte que pour être entendue « C'est Kern, rien autre ! » Puis se retournant à nouveau vers le pirate, elle lui adressa quelques remontrances, toutes dites sur un ton amusé et dénué de reproches. Le bougre aurait pu s'attirer des misères en marchant de la sorte sans les avoir prévnu d'aucunne façon. Il avait de la chance de ne pas être tombé sur quelqu'un à la détente rapide.- Prochaine fois, préviens ceux qui veillent avant de marcher partir dans la nuit. Nous pourrait avoir te tué. C'est alors qu'elle remarqua enfin son arme dégainée démontrant du sérieux de son inquiétude, et dans l'esprit de l'elfe s'immiscea un doute léger. Ses sourcils se froncèrent légèrement. Peut être que le bruit qu'elle avait entedu et qui l'avait sortie de sa reverie de bois aux couleurs d'automne n'avait pas été produit par les bottes de l'humain « Dis...tu entendu quoi ? Moi ou ..autre chose ? »
Réputation: 3.5
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Fạŋţỗmę
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NARRATIONPremier jour de la Marée estivale année de la magie sauvage(01 Flammerige 1372) Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde. Temps : Ciel bleu parcemé de nuage. Moment : Aube environ 6h30Kern ne su pas vraiment répondre à la question ne sachant pas ce qui l’avait conduit en dehors de la tente. Arek regardait le voleur et autour de lui comme cherchant encore un intrus ne venant pas du convoi mais lui pas plus que les deux autres ne trouvèrent ou n’entendirent un nouveau indice laissant croire à une intrusion. Ainsi Kern se redirigea vers la tente et reprit son rêve là ou il l’avait laissé. Et les deux gardiens finirent leur tour de garde avant de laisser la place à Mussel et Golnam. Dernier tour qui se passa tranquillement jusqu’à l’aube sans incident. Le réveil fut tranquille et chacun s’éveilla à son rythme et émergea du sommeil ou de la rêverie plus ou moins reposé. Abysse de son coté avait trouvé étrange les sentiments éprouvés au cours de cette courte nuit, les mêmes que lorsqu’il était avec Elloa mais il savait que cela ne venait pas de lui. Ainsi chacun se retrouva près du feu pour prendre un petit déjeuné qui leurs tiendraient à l’estomac pour la matinée de voyage. Une voix se fit plus forte que l’ensemble des voix du campement quand ce dernier sortit de sa roulotte. C’était Cornebois qui bayait fort comme seul un nain pouvait le faire. | | "Ouaaaaaa !!! Comme j’ai bien dormi, une vraie masse. Alors la garde s’est bien passé rien à signaler pendant cette paisible surveillance. Et bien rien ne vaux une bonne rasade de bonne bière naine pour s’éveiller en pleine forme. C’est pas vrai mon cher Golnam." Fit le nain tout en buvant une bonne gorgée à une bouteille.
"Tu en veux un pe…." Mais le nain ne finit pas sa phrase car il s’écroula face contre terre lâchant dans l’herbe la bouteille qui alla rouler un peu plus loin.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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Plusieurs personnes réagirent très vite en voyant le nain chuter et l’Exilé se retrouva a genou à ses cotés pour le retourner et savoir ce qui n’allait pas. Le nain avait les yeux fermés et son teint bien portant quelques instants plus tôt était maintenant cendreux et sa respiration laborieuse. L’Exilé examina Cornebois et réfléchit un peu avant de se tourner vers l’attroupement qui s’était réunit autour du nain à terre. | | "Cornebois est victime d’un empoisonnement. Un poison mortel, très mortel même. Et je pense que notre ami ne doit d’être encore de ce monde que parce qu’il a une résistance hors du commun. Mais je ne pense pas qu’il reste vivant très longtemps et chaque minutes compte. Par chance il existe un anti-poison qui normalement doit être assimilé avant quand on sait que l’on va être la cible de ce poison. Car il agit dès l’absorption normalement.
Enfin il me faut plusieurs plantes. J’en ai certaine mais pas toutes. Donc il va falloir envoyer un groupe dans la forêt pour mes retrouver deux plantes assez commune. Je ferais une description de chacune d’entre elle et de la méthode qu’il faut les récolter. Maintenant j’attends vos propositions." Dit-il en se tournant vers ceux qui était en chargent de la protection du convoi.
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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices... |
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Le silence se fit dans le groupe car chacun cherchait une solution ou à donner une proposition valable pour sauver le nain très apprécié par tous. Quand l’un des hommes s’exclama : "Mais qui êtes vous et que faites vous dans notre campement tranquillement à nous écouter ? On peut vous aider peut-être?" Effectivement un elfe se tenait un peu retrait de l’attroupement et semblait écouter la conversation et observer l’ensemble du campement.Les cheveux noirs de cet elfe de lune semblait flotter avec la brise du matin s'emmélant parfois avec l'arc dépassant de son dos. Sa cape entrouverte volontairement laisse entrevoir la rapière qu'il porte.
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Tout à fait réveillée à présent par cette série d’événements matinaux, la génasi qui s'était agenouillée auprès du nain inanimé, s’apprêtait à se proposer pour aller chercher les plantes nécessaires. Ses quelques connaissances seraient certainement utiles, et le temps passait rapidement. Elle leva les yeux vers Abysse. En tant que druide, il l'accompagnerait peut-être. L'expression de la génasi montrait qu’elle était sincèrement inquiète sur l’état de Cornebois, et puis elle ne voulait pas avouer que l’occasion de s’éloigner un moment du campement ne lui déplairait pas. Elle allait couper le silence, lorsque l’exclamation d’un des hommes de la caravane devant l’intrusion de leur camp par l’elfe, l’interrompit. La génasi se releva souplement devant cet inconnu.
Que faisait là cet elfe ?! Il était armé et le montrait de façon insouciante. Apparemment sa présence ici n’était certainement pas innocente, mais il était loin de paraître menaçant. Attendant qu’il réponde à la question que venait de lui poser un des hommes de la caravane, elle s’en désintéressa pour chercher des yeux la bouteille que Cornebois tenait à la main avant de s’effondrer. Il y avait des chances pour que ce soit la cause de son empoisonnement. Mais si le poison venait bien de là, il devait être fulgurant, et de façon effrayante… le nain avait à peine eu le temps d’en avaler une gorgée. Repérant finalement la bouteille qui avait roulé un peu plus loin dans l’herbe, elle la ramassa délicatement d'un main, évitant de toucher le liquide qui coulait le long du récipient, et retourna auprès des autres pour leur en parler.
Mais ses yeux se reposèrent sur l’elfe. Elle ne savait pas depuis combien de temps il était là, mais ne tenait pas à lui en apprendre plus qu’un inconnu ne devait savoir sur leurs problèmes. Elle attendrait donc qu’il réponde.
Maintenant qu’elle le regardait, elle ne put s’empêcher de remarquer la prestance que lui donnait cette petite brise fraîche qui les entourait. Elle la voyait jouer avec sa cape, la soulevant faiblement par moment, puis remonter faire voleter ses longs cheveux. Amusée devant l’effet théâtral que cela donnait à l'elfe, elle se redressa pour mieux apprécier la vue agréable offerte par ce charmant spectacle.
N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
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Ļėvỉạ
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La fin de la garde s’était passée sans encombre. Arek avait put ainsi continuer de parler avec Elloa. Le jeune barbare la complimenta sur son rôle d’éclaireur et il lui précisa aussi son émerveillement devant sa maîtrise des mouvements silencieux. Ils purent ainsi continuer de papoter jusqu’à la fin de leur garde. Puis arriva l’heure de réveiller Mussel et Golnam. Après un bref résumé de leur tour de garde, Arek put rejoindre sa paillasse et se reposer. Il enleva son armure avant de pénétrer dans la tente afin de faire le moins de bruit possible pour ne pas déranger ses camarades qui dormaient encore. Arek se leva au petit matin et comme à son habitude il se saisit d’une cruche d’eau afin de s’asperger le torse et le visage. Puis il rejoint ses camarades au près du feu pour prendre un petit déjeuné bien mérité. Son attention fut capté par le réveille bruyant de Cornebois, mais il fut autant surpris que ses camarades lorsque le vaillant nain s’effondra après avoir bu une gorgé de bière. Arek se précipita vers le nain mais il ne connaissait pas grand chose en sauvetage. Donc il observa sans gêner ceux qui pouvaient porter assistance à Cornebois. Arek écouta les explications de l’Exilé. D’après lui seul des plantes pouvaient aider Cornebois, mais Arek n’y connaissait rien en plantes. La seul chose qu’il pouvait faire serait d’escorter les cueilleurs afin qu’il ne leur arrive rien. C’est au moment qu’il allait proposer son aide qu’une personne interpela tout le monde en signalant la présence d’un Elfe qui les observait.
Arek observa l’Elfe qui se trouvait non loin. Il n’avait pas l’air agressif mais au vu de la situation, le jeune barbare préféra dégainer son arme sans gestes brusques et il plaça le plat de la lame sur son épaule droite. Puis l’homme du nord fit quelques pas en direction de l’Elfe et il s’adressa au nouveau venu :
- Je me nome Arek. Qui es tu et qu’est ce qui t’amènes dans notre campement ?
Arek observa l’Elfe directement dans les yeux afin de lui montrer qu’il n’avait pas peur de lui. Arek observa les réactions de l’Elfe afin de décoder son comportement et surtout afin d’anticiper ses mouvements pour être parer si un combat devait s’engager.
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Ạbỷsŝë
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’interrogeant sur les sensations éprouvées pendant la nuit, le druide avait eut un temps de décalage avant de se porter aux cotés du vigoureux à la recherche de blessures, ou de réponses. Puis, aidant l’Exilé, il fut vite soulagé de son efficacité, lui qui décela très rapidement la cause du mal.
Cette connaissance profonde du poison, accompagné à leur retour impromptu la veille ne manqua pas d’éveiller une alerte à la fois étrange et sous-jacente dans l’esprit du génasi.
Mais il en fut vite détourné, car tandis que l’Exilé faisait montre de son savoir, Abysse capta le regard de la rôdeuse et compris instantanément. A eux deux, ils seraient sans doute capables de récupérer ces fameuses herbes le plus vite possible. Mais l’homme à la capuche n’avait pas encore prononcé les noms de ces plantes...
Et en aucun cas Cornebois ne pouvait mourir ici. Il occupait un poste trop important du Cercle pour tomber inutilement au cours d’une mission de transport.
Le savoir du Nain était inestimable.
L’interpellation du cavalier, ne le détourna pas de la détermination dont il se gorgeait petit à petit, ignorant par la même occasion l’arrivée aussi soudaine qu’inattendue d’un visiteur elfe.
Ce fut seulement lorsque le regard de Jalyne se détacha du sien, qu’il suivit le mouvement, observant à son tour l’inopportun personnage... Arek avait l'air de prendre les choses en main de ce coté là, la puissance qu’il dégageait à lui seul ferait sûrement réagir l’elfe de la lune rapidement. Mais le temps leur était trop précieux en cet instant car la vie du nain s’écoulait à chacun de ses souffles.
Alors Abysse fit son choix. Posant une main sur l’épaule de l’Exilé, et oubliant l’elfe, il parla de sa voix calme. - Dis moi ce dont tu as besoin, et nous te le ramènerons le plus vite possible. Son idée s’était établie simplement. Les exilés et les aventuriers sauraient soutirer les informations nécessaires à l’elfe et se défendre si besoin était, tandis que Jalyne et Jahëlo useraient de leurs connaissances et de leur communion avec la nature pour évoluer le plus rapidement possible en forêt. C’étaient là un élément qu’ils avaient en commun, bien éloigné de leurs ascendances respectives et des quatre puissances élémentaires primordiales, la Nature.
Alors sans attendre la réponse, qui ne tarderait pas à arriver, et prêt à partir dès que possible, il se tourna vers la rôdeuse attirant son attention en effleurant simplement son bras. Mais il ressentit aussitôt cette agréable fraîcheur résultant du contact des éléments en présence, tandis que d’autres sensations et souvenirs tout aussi agréables impliquant l’air et l’eau refaisaient surface. Il faillit s’y attarder...
Mais il ne pouvait pas. - Viens avec moi. Furent les seuls mots qu’il lui souffla.
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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Aventurière
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Elle en voulut à Arek de faire cet accueil qu’elle jugeait direct et sommaire à l’elfe, alors qu’il ne s’était même pas montré agressif. La génasi posait un regard désapprobateur sur l'épée levée par le guerrier, quand elle sentit un contact léger sur son bras.
La surprise la fit tressaillir et elle tourna un air mécontent vers celui qui… c’était Abysse. Elle aurait du immédiatement identifier ce contact pacifique, accompagné de cette si particulière sensation de bruine qu’elle avait découvert il y a quelques jours. Toute colère naissante envolée, elle prit un air interrogateur attendant de savoir pourquoi il réclamait son attention.
Elle saisit les mots qu’il lui murmura, et aquiesca à sa demande par un léger mouvement de tête, heureuse qu’il ait compris sa proposition silencieuse de l’instant précédent. Elle se sentit soulagée à l’idée qu’elle pourrait retrouver dans ces bois un peu de calme et les éléments naturels qui lui étaient chers. De plus, pouvoir s’éloigner pendant un moment de toute cette agitation humaine n’était pas pour lui déplaire. La rôdeuse avait été constamment en leur présence depuis leur départ, et malgré les conversations agréables qu’elle pouvait avoir avec Golnam pendant qu’ils cheminaient, tout cet entourage finissait par lui être pesant. A cette pensée, son regard tomba presque involontairement sur le groupe des cochers et hommes de l'Exilé qui ne quittaient pas l'elfe du regard. Oui... la seule compagnie d’Abysse lui suffirait pendant cette matinée.
Malgré toutes ses raisons, elle ne devait pas mettre de côté l’urgence de la situation de Cornebois. Elle se rapprocha donc de l’Exilé en rebouchant la bouteille grâce au bouchon qui pendait le long de la panse. Puis la déposa à côté du nain et se redressa en désignant le récipient à l’Exilé.
- Je vais aller avec Abysse chercher ce qu’il faut. Je laisse bouteille là, mais si son contenu est à l’origine de l’empoisonnement de Cornebois, je pense qu’il serait sage de la conserver et la mettre à l’abri.
Attendant que l’Exilé leur précise ce qui était nécessaire, elle jeta de nouveau un court regard à l’elfe, espérant apprendre ce qu’il avait à dire avant qu’elle ne s’éloigne.
N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
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La veille, lors de sa "balade" nocturne, Kern était persuadé qu'il y avait un étranger dans le camp. L'empisonnement de Cornebois ne fit que confirmer ses doutes. Il était peu probable selon lui que l'empoisoneur soit l'Exilé ou l'un des cavaliers : les "anciens" leurs faisaient visiblement confiance, et ils n'auraient pas eu besoin d'attendre la nuit pour agir. Ce n'était sûrement pas l'un des autres compagnons, ou alors il cachait très bien son jeu. La Magouille n'avait pas repéré l'elfe avant qu'il ne soit signalé, mais l'effondrement de Cornebois l'ettonna à peine.
¤ Tiens donc ! Un empoisonnement ! Laissons les autres s'occuper des soins, je m'y connais trop peu pour leur être utile. Le type en capuche devait se douter de ce qui allait arriver, sinon il ne serait pas là, et il ne serait pas si prompt à réagir... Il se passe quelque chose de malsaint dans le coin... ¤
Laissant de côté sa curiosité, Kern contourna les caravanes en courant pendant qu'Arek s'apprêtait à aborder l'elfe et que les génasis s'occupaient des plantes. Il se retrouva rapidement quelques metres derrières l'elfe juste avant que le barbare ne parle. Peut-être n'avait-il pas été assez discret, mais peu importe, il était là pour empêcher l'elfe de fuir. Il tenait dans sa main droite la dague qui tait dissimulée sous sa cape. Une fois le discours d'Arek terminé, il s'avança d'un pas assuré, et prononça en executant une courbette et de petits moulinets avec sa main droite (et sa dague, donc), comme si il saluait un noble :
- Messire elfe ! Je te prie de nous excuser pour notre inhospitalité apparante, mais vois-tu, tout me porte à croire qu'un ennemi s'est introduit dans notre campement cette nuit pour empoisonner notre guide. Il est sûrement déjà parti depuis longtemps, à moins qu'il ne soit assez stupide pour risquer de se faire démasquer. Cependant, tu es un intrus, et par conséquent un suspect. Je te prie donc de décliner ton identité et de nous éclairer sur tes intensions.
Ces choses là dites, Kern replaça la dague sous sa cape, sans pour autant la lacher : la courtoisie n'empêchait pas la prudence.
Ce message a été modifié par Kern le Lundi 04 Juin 2007 à 06h29
«Moi, tricher aux cartes ? Comment le pourrais-je, c'est la première fois que je joue !»Réputation 4,5Pour le meujeus : Ma fiche est ici, la dernière mise à jour date du 08/05/2008.
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lloa se trouvait un peu à l’écart du campement lorsque le drame survint, brisant la douceur d’un lever de jour radieux. Elle, qui chassait à quatre pattes dans l’herbe humide de rosée des sauterelles dont elle se servirait à la fois comme petit déjeuner, et en conserverait les pattes comme grigri, se releva avec promptitude ou premières exclamations de stupeur. Ainsi Cornebois avait été victime d’empoisonnement, et elle avait failli à son devoir. Un grand sentiment de culpabilité l’étreint rendant sa respiration difficile. Elle avait conclu trop rapidement que c’était Kern le responsable du bruit furtif, et lorsque le doute s’était installé en elle, elle s’était contenté d’attendre, persuadée que si un ennemi rodait, il se ferait connaître tôt ou tard. Une fourberie telle que celle qui venait de se dérouler ébranlait au plus profond d’elle-même son innocence. Jamais chez elle, chose pareille serait arrivée ! Elle n’avait connu que l’adversité de front, pas celle qui s’immisce comme un serpent sans qu’on ne la remarque, pour mordre ensuite au moment ou l’on s’y attend le moins.
L’elfe sauvage rejoint rapidement les autres, elle observait d’une part l’altercation entre Arek, Kern et l’étrange visiteur, ne pouvant s’empêcher d’admirer dans un demi sourire la prestance du barbare. Il n’était pas particulièrement beau, mais ses muscles saillants esquissaient une dance fascinante à chacun de ses mouvements. D’autre part son regard sombre s’attarda sur Jahelo et Jalyne qui s’apprêtaient à parcourir les bois. Elloa les aurait bien accompagnés, mais elle se savait ignorante de la flore locale, et puis elle ne se serait pas invitée elle-même. Les Esprit avaient sans doute d’autres choses à faire que de s’occuper d’elle, misérable mortelle et fautive d’incompétence. Elle aurait voulu en parler, partager ce qu’elle savait, les prévenir et confesser sa faute mais les mots ne parvinrent pas à sortir de sa bouche. Elle se sentait mal au point de ne pouvoir même poser ses yeux sur le nain mourant. Elle était fautive, la culpabilité l’empêchait d’agir et de penser. Alors elle resta dans un coin un moment, à ne rien faire. Puis s’en voulant davantage d’être à ce point inutile, elle se dit qu’il faudrait sans doute mieux qu’elle parte. A jamais… Elle hésitait…
Réputation: 3.5
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Lunarc avait eu un moment pour observer les caravaniers avant que l’un d'eux le remarque et l'interpelle. Voilà plusieurs jours qu’il voyageait à la recherche du convoi que le Frère lui avait dit de trouver et il espèrait que son périple solitaire touchait enfin à son but. Il sentit un bon nombre de regards se poser sur lui avec une certaine appréhension. Malgré la tranquillité relative de la région on n’était jamais à l’abri de tomber sur quelque groupe de bandits, même si ceux-ci ce déplaçaient rarement en groupes aussi important. L’expérience lui avait appris qu’il ne fallait faire confiance à personne.
Quand le barbare et son épée de près de quatre pieds de long s’approchèrent de lui, il ne put réprimer un sourire en pensant avec un certain cynisme qu’il ne ferait pas long feu devant une telle masse de muscle si l’autre venait à s’énerver. Malgré le ton un peu rustre du colosse, il songea qu’il serait du meilleur effet de lui répondre le plus complaisamment du monde afin de ne pas le froisser.
Il s’apprêtait à s’exécuter quand il remarqua qu’un homme le contournait et venait se placer derrière lui. Lunarc fronça les sourcils et tourna lentement la tête pour l’apercevoir en train de se placer de manière à lui supprimer toute chance d'échappatoire. Il écouta avec une certaine anxiété le discours de l’humain qui montrait ostensiblement qu’il était armé.
Même si extérieurement Lunarc semblait impassible, il bouillait intérieurement de s’être laisser mettre dans une situation aussi inconfortable. Chacun des ses muscles était bandé comme la corde d’un arc, il était prêt à bondir au moindre signe d’agression et à sortir son arme pour se tailler une porte de sortie ou pour vendre chèrement sa peau dans le pire des cas.
Il se détourna de l'homme et posa un regard flegmatique sur le barbare avant de répondre d’une voix nonchalante.
Je m’appelle Lunarc. Je suis à la recherche d’un convoi diriger par un nain du nom de Cornebois.
Il défit le nœud de l’écharpe qu’il avait noué à sa ceinture avec des gestes lents pour ne pas inquiéter ses interlocuteurs et la tendit devant lui.
C’est un homme qu’on appelle le Frère qui m’envoie. Il m’a donné cette écharpe. Il m’a dit que l’homme que je devais rencontrer la reconnaitrait.
Tout en parlant, il gardait tous ses sens en éveil et même s’il tournait le dos à l’humain qui avait désormais caché sa dague sous sa cape, il ne l’en surveillait pas moins pour autant, se fiant à son ouïe pour l’avertir d’un éventuel assaut.
Il plongea ses yeux dans ceux du barbare et attendit sa réaction.
Ma destination ? L'horizon.
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ern baissa légèrement sa garde lorsque l'elfe se présenta.¤ Ainsi, c'est pour rencontrer Cornebois qu'il est venu ? Va savoir. Le Frère doit être un recruteur, comme Le Pouce. À mon avis, il doit en savoir au plus autant que moi sur l'Ouroboros, c'est à dire pas grand chose... Mais... Cette écharpe... Je suis sûr d'en avoir vu une semblable quelque part... ¤ Le marin était maintenant totalement absorbé dans ses pensées, si bien que Lunarc aurait tout à fait pu s'échaper sans même qu'il ne s'en rende compte. Cette écharpe, il était persuadé de l'avoir vue sur le génasi d'eau. Aussi se décida-t-il à intervenir : -Eh bien... Bonjour Lunarc ! Tu me semble bien étrange pour un elfe, tu parle comme un humain ! Bon, j'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer : le nain qui s'est effondré, là, tu sais, l'empoisonnement, eh bien ce nain, c'est Cornebois. Mais je crois que quelqu'un d'autre pourra confirmer ton histoire. Kern rangea sa dague, plaça ses mains en porte voix, se hissa sur la pointe des pieds et héla le génasi d'eau : -Abysse ! Attends avant de partir ! On a besoin de toi ici ! Il dit qu'il est envoyé par Le Frère et il a une drôle d'écharpe ! La Magouille reprit une posture normale, croisa les bras et reporta son attention sur l'elfe. Il lui glissa dans un sourire : -J'espère pour toi que tu dis vrai !
«Moi, tricher aux cartes ? Comment le pourrais-je, c'est la première fois que je joue !»Réputation 4,5Pour le meujeus : Ma fiche est ici, la dernière mise à jour date du 08/05/2008.
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