Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> En route pour Eauprofonde, Suite d'une longue traversée
écrit le : Mardi 04 Septembre 2007 à 14h36 par Arek
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Le jeune barbare avait suivit Jalyne jusqu'à la caravane et la, il découvrit les Exiles qui s'occuper de ranger les affaires et de préparer les caravanes.

- Jalyne, je crois que nous n'allons pas tarder à lever le camp. Je vais moi aussi me préparer. Je te laisse faire de même. A tout à l'heure.

Arek quitta son ami et il se dirigea vers le dernier chariot afin de ranger ses affaires. Puis il se dirigea vers l'avant afin de rejoindre le chef des Exilés.

- Je vais prendre un cheval afin de constituer une escorte montée. Si des ennemis se rapprochent je pourrai être plus rapidement à leur contact.

Après ces quelques mots, le barbare se dirigea vers son ami Mussel pour le prévenir de son intention.

- Mon ami je vais continuer la marche à cheval, je te laisse entre les bonnes mains de notre cocher. Je dois avouer que j'apprécierai ta présence afin de fermer la marche. Avec tes talent de combattant à distance tu pourra les ralentir puis une fois au contact tes talents de guerriers feront le reste.

Puis Arek se baissa sur ses jambes pour que sont visage soit à la hauteur de celui du Hin et il lui dit à voie basse.

- De plus il me faut quelqu'un de confiance et un bon guerrier pour assurer l'arrière garde.

Arek se releva et il salua son ami Hin de la tête. Puis il se dirigea vers les chevaux. Au passage il prit une selle et il équipa le cheval qui lui paraissait le plus vaillant. Une fois cela fait, Arek fit le tour de l'animal et il lui flatta l'encolure avant de monter en selle. Arek regarda droit devant lui dans la direction que devait suivre la caravane et il se dirigea au pas vers le chariot de tête. A la hauteur de celui ci, Arek s'adressa au chef des Exilés.

- Chacun se dirige vers son chariot, nous allons bientôt pouvoir partir. Je vais continuer l'escorte à cheval, je resterai vers le milieu de la colonne.

Arek resta prêt du chariot de tête le temps que tout le monde soit prêt pour le départ. Une fois cela fait, il indiqua au chef des Exiles par un signe de tête que la caravane pouvait partir. Arek ne bougea pas et il regarda les chariots lui passé devant. Une fois vers le milieu de celle ci il commença à la suivre. De temps à autre il ralentirai la marche pour rejoindre l'arrière garde pour voir si tout allait bien et il ferai de même avec le chariot de tête.


 
 
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écrit le : Mardi 04 Septembre 2007 à 18h32 par Golnam Durfer
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olnam avait suivi Kern et Mussel croiser le fer avec intérêt. Il était petit mais sans nul doute tout à fait compétent au combat. Lorsque le hin lui avait demandé son arme de prédilection, Golnam avait hésité. Il avait d’abord regardé l’épée, mais il ne pouvait pas vraiment parler d’arme de prédilection, il avait dû apprendre à la manier mais sans plus. Puis il avait attrapé le manche de sa hache… bien qu’il aurait vraiment souhaité savoir s’en servir ce n’était pas le cas, il n’était pas son frère… pas son frère…

Puis le campement se mit en branle et les caravanes se remirent en route. Il fut heureux de pouvoir retrouver Jalyne. Il lui lança un large sourire en s’installant à ses côtés. Il lui revint à l’esprit qu’il n’avait toujours pas d’informations à lui communiquer. Profitant de la route, le barde tenta de se concentrer à nouveau afin de vérifier s’il n’avait pas raté les renseignements qu’il cherchait pour la génasi.

Comme à son habitude, le nain se mit rapidement à fredonner puis à chantonner un petit air sentant bon l’aventure.

Il se sentait pourtant préoccupé par les derniers mots de Jalyne. C’est alors qu’il prit la parole :


- J’appartenais au clan Durfer, au pied des petites Dents du Dragon en Amn. J’avais un frère, Talgas, un frère jumeau. Mais nous étions tellement différents. Déjà à l’époque, je préférais battre la campagne et composer des chansonnettes plutôt que d’apprendre à manier la hache ou à battre le fer dans les forges. Je sentais bien que je ne plaisais pas à tout le monde dans mon clan mais je m’en fichais à cette époque. Puis un jour… Golnam pose sa hache sur ses cuisses et regarde la surface brillante des lames. « Mon frère souhaitant me rejoindre, il traversa la rue sans regarder, trop pressé de venir me voir et… il n’a pas vu… il n’a pas entendu qu’un bœuf utilisé pour les travaux des champs s’était emballé et… et voilà sa hache. Elle appartenait à notre père, et avant lui son père. Son vrai nom est Snaga, L’Expéditrice… les lames sans retour. » dit-il en caressant les runes naines sur le manche de l’arme.

Après quelques secondes d’un silence qui ne lui ressemblait pas, Braillard reprit en s’expliquant :


- Voilà… mon secret. Et comme tu peux le constater il ne met pas non plus des vies en danger. Je cherche une famille, je cherche mes origines et par cela mon destin. J’ai toujours eu l’impression qu’il était bien au-delà des plaines qui s’étendaient près de mon village ou des montagnes qui le surplombaient. Et toi Jalyne… quel est ton chemin ?

Le ton du barde était neutre, il ne cherchait pas à la convaincre de parler, ce qu’il aurait certaine réussi à faire s’il avait vraiment voulut la forcer à se confier. Mais il la respectait trop pour jouer de manipulation afin d’en savoir un peu plus à son sujet. Aussi resta-t-il silencieux, attentif à ce qu’elle voudrait bien lui dire.

Golnam tente une Connaissance Bardique sur les génasi d’air pour essayer de remonter aux origines de Jalyne



Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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écrit le : Mardi 04 Septembre 2007 à 22h35 par Jalyne
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Adossée d’un air morne à la structure en bois qui maintenait la toile de la caravane, elle avait du retirer son arc pour pouvoir se placer confortablement pour le voyage, et avait calé devant elle l’arme ciselée. Comme à son habitude, elle suivait d’un doigt machinal les dessins gravés dans le bois tout en observant les arbres défiler lentement de part et d’autre de la carriole. D’une oreille distraite elle entendait le fredonnement de Golnam à côté d’elle, bien qu’elle ne pouvait que se concentrer sur les nombreux cahots de la route qui se faisaient ressentir à travers le siège.

Mais il finit par prendre la parole comme il le faisait si fréquemment, brisant la quiétude qui s’installait. Elle se demanda s’il était de ceux qui n’aimait pas le silence… En effet, la génasi se sentait fatiguée, la matinée avait été mouvementée, et là, légèrement bercée par le rythme des roues, tranquillement installée, elle n’avait pas vraiment envie de tenir une conversation animée. Mais elle prit alors conscience du ton et du visage étonnamment inexpressif du nain, ce qui la poussa à écouter ce qu’il était en train de dire.

Un frère jumeau !
Ses parents avaient du être favorisés par les dieux pour bénéficier d’un tel présent. Ainsi il avait un frère jumeau, comme cela devait être agréable, une telle faveur. Un léger intérêt remplaça l’expression lasse jusqu’alors affichée sur son visage. Mais fut rapidement effacé à son tour lorsque Golnam acheva son récit et se tut. Elle suivit silencieusement la main courte mais musclée qui caressait l’arme de son défunt frère. Perdre un tel être avait du laisser un vide insondable en lui.
La génasi ne sut que penser de cette révélation aussi soudaine qu’inattendue. Ainsi, c’était la hache de son frère avec laquelle il se battait aujourd’hui. Etait-ce donc ainsi qu’il voulait assumer son destin, accomplir un devoir qui n’aurait jamais de fin ? Vivait-il pour perpétuer les exploits de cet être qui n’était plus avec son arme ? Elle n’avait pourtant guère eut cette impression depuis qu’elle connaissait le nain. Non, cela devait être d’avantage une marque de respect et de mémoire. Elle sentait que sa nature profonde était ce qui transparaissait dans sa joie de vivre. Il était différent des autres comme il l’avait lui-même reconnu, mais cela, elle l’avait déjà deviné. Elle n’aurait jamais acceptée cette place à côté de lui si elle avait su ne pas pouvoir apprécier l'être qu’il était.

Enfin, il parla de nouveau avouant chercher son chemin, et lui retourna finalement la question ce qui la prit de court. Son propre chemin… ? Restant un moment immobile, elle finit par secouer négativement la tête, ramenant son regard sur le doigt qui se remit à suivre un motif de délicates volutes près de la poignée de l’arc.


- Mon chemin ? Je l’ignore tout comme toi. Je vais simplement où le vent veut me guider. J’ai bien peur de ne savoir que peu de chose de mon passé, et je ne connais rien de mon futur. Je ne sais que cet instant présent. Tournant ses yeux pâles vers Golnam, elle esquissa un sourire ayant bien conscience de ne pas avoir satisfait le nain. Mais elle ne pouvait pas raconter les bribes de son enfance, cela ne servirait en rien à son compagnon. Elle voulait aller de l’avant, rencontrer d’autres ayant la même origine qu’elle, et pour cela elle devait en apprendre plus.

Son sourire s’effaça et elle étudia le nain d’un regard pensif avant de se décider à parler de nouveau.

- Golnam, seul toi peux m’aider pour le moment, je sais pouvoir te faire confiance. Je dois savoir où rencontrer d’autres personnes ayant la même origine que moi, c’est important pour moi de pouvoir retrouver ma lignée, et identifier celui ou celle qui en est à l’origine. Je sais que tu m’as déjà dit ne rien savoir, mais tu as également dit vouloir m’aider. J’aimerais… Elle hésita quelques secondes. Tu as le don de savoir parler aux gens maître nain. Pourrais-tu m’aider dans ma recherche lorsque nous croiserons de nouvelles cités ?

Abaissant son visage sur l’arme tellement précieuse qu’il tenait fermement, elle la désigna du doigt. "Cela te mettrait peut-être sur les traces du destin que tu recherches." La génasi se détourna pour reporter son attention sur les arbres qui défilaient, et finit par ajouter simplement. "Mais, sans que tu le saches, tu as peut-être déjà trouvé un début de chemin avec cette guilde dont on parle."



N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
 
 
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écrit le : Vendredi 07 Septembre 2007 à 15h29 par Mussel
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insi Cornebois était hors de danger. Mussel pariait sur une nuit ou deux pour que le vigoureux nain soit remit sur pied. C’était la une bonne nouvelle. Et les exilés ne semblaient pas tenir rigueur de ses questions gênantes. Tout allait pour le mieux alors.

L’homme du nord se décidait pour un cheval, intimant le hin de faire attention aux arrières du groupe. Pourquoi pas.. Il adressa un large sourire à Arek qui le traitait comme un enfant. C’était agréable de se faire materner parfois.. Il avait vu cependant Abysse et sa compagne encore inconsciente entrer dans la dernière roulotte. Il savait qu’Abysse préférait être seul avec elle. Sans arrières pensées aucunes.

Le guerrier miniature se décida à imiter son compagnon barbare. Il s’adressa à l’exilé qui prenait la tête du convoi.


¤ J’aurais peut être du préférer l’arc à l’arbalète. La puissance mécanique n’est pas vraiment un atout lors d’un combat monté.. ¤

- Monsieur ! Excusez mes questions gênantes tout à l’heure. Mais je voulais savoir certaines choses.. Puis je vous emprunter un Poney ? Je sais que ma petite taille n’est pas engageante, mais j’arriverais à monter correctement.

Mais l’exilé abrégea la toutes ses idées tactiques ou autre. Le petit être c’était déjà projeté aller voir Arek pour l'aider à atteler la monture, lui demandant de faire la courte échelle pour monter sur l’animal. Il en serait autrement, pas de poney pour lui, ni d’autre animal. Il allait devoir déranger les amants aujourd’hui. Un peu déçu, il fit la moue, adressa une révérence à l’exilé et s’en alla vers la dernière roulotte, celle qu’un certain Phélès avait nommé Charlotte.

Lorsqu’il arriva à destination, il toussota pour signifier son arrivée à Abysse. Puis il grimpa à bord. Il vit le génasi, toujours aussi préoccupé par sa belle. Le hin se jura de rester libre aussi longtemps que possible car comme l’avait dit son maître d’arme un une fois.. Que lui avait il dit déjà ? Ca datait de tellement longtemps.. Cela parlait des femmes et des hommes. « Un héro perd de sa splendeur lorsqu’il est avec une femme » ou quelque chose du genre.. Peut être avait il raison. Il semblait plus vulnérable que jamais. Il adressa un signe de tête à l’homme, déballa son arbalète lourde et la remonta, mais sans la charger. Il la posa sur le sol de la roulotte et lui-même alla s’installer à l’avant. Il saisit les rennes et s’adressa à Abysse.


- Je vais essayer de conduire ça. Arek m’a montré un peu hier, je vais essayer.. La voix du hin n’était pas pleine d’assurance. "Ne vous dérangez pas pour moi. Continuez à vous occuper d’eux, enfin d’Elloa et du loup. Par contre, ça serait bien si vous pouviez jeter des coups d’oeils derrière nous par moment. Puis.. Abysse, je suis désolé d’avoir abordé un sujet tabou tout à l’heure, mais fallait que je sache si je me faisais des idées ou non. Je me doute que tout le monde n’est pas une personne digne de confiance.. Bon je me tais, vous avez sûrement besoin de calme."

Lorsque le convoi se mit en branle, Mussel fit claquer les rennes et accompagna son geste d’un « Yah ! » énergique. Mais finalement c’est plus par habitude que par autorité de la part de la petite personne que les chevaux de traie se mirent à marcher. Peut être qu’il en saurait plus sur l’ourobouros tout à l’heure, bien qu’il doutait qu’Abysse sorte de son mutisme aujourd’hui..



 
 
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écrit le : Samedi 08 Septembre 2007 à 18h28 par Kern
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a passe d'armes entre Kern et Mussel n'avait duré que quelques minutes, et bien que le marin était plutôt habile lorsqu'il s'agissait de distraire un adversaire au combat en lui parlant de tout et de rien, il se fatiguait vite ! Au bout de quelques minutes, il était bien échauffé et ses coups gagnaient en rapidité et en précision, cependant cela ne dura pas, et le hin, plus habitué à tenir la distance et à vraiment combattre, commençait à prendre le dessus lorsque l'exilé annonça le nouveau plan de route. Le marin salua alors "Poucet", puis s'accorda un court instant pour reprendre son souffle, avant de rassembler ses affaires.
Il s'avança d'un pas décidé pour ranger le campement, mais la surprise de voir le convoi déjà prêt à partir le paralysa quelques secondes. Il partit s'installer à bord de la roulotte de tête, salua tout le monde au passe pour souhaiter bon voyage.
Il monta à gauche de l'Exilé, tandis qu'Eluxa était déjà à droite. Il salua les deux compagnons :


-Salut vous deux ! Heheh ! En route ! La situation est désespérée, mais elle n'est pas grave ! À moins que ce ne soit l'inverse... Enfin bref, faut pas s'en faire, même si rien ne se passe comme prévu, on se démerdera ! C'est dans les pires tempêtes que les meilleurs marins se révèlent !

Une fois le convois ébranlé, le marin sortit sa dague. Il tentait de lire les inscriptions sur la lame, mais visiblement, ce n'était ni humain, ni nain, ni illuskan. Peut-être elfique, va savoir... Il n'était jamais parvenu à décrypter le message... Toujours en fixant sa dague, il demanda à l'Exilé :

-Dis moi, comment dois-je t'appeler, au juste ? Donne-moi n'importe-quoi, un nom de code même, parce je ne suis pas sûr que tu apprécie que je t'appelle "l'encapuchonné". À ce propos, à quel groupe de gens appartenez vous, toi et tes amis en capuche ? Si tu ne tiens pas à ébruiter quelque secret, donne-moi juste un nom, je m'en contenterai, tout le monde à un secret. le marin marqua une courte pause.
D'ailleurs... Moi aussi, j'en ai un... Officiellement, j'ai contacté le Cercle car j'en avais marre de ma vie de mousse minable. En fait, ma vie n'est pas si minable, et même si je ne suis que mousse, j'ai toujours réussi à m'en tirer, en montant des arnaques et des traquenards en tout genre pour dépouiller de pauvres bougres. Ceci dit, je n'en ai jamais tué : je magouille, je n'élimine pas !
Non, La vraie raison qui m'a poussé à venir vers cette guilde est strictement familiale... Je n'ai jamais connu mes parents, j'ai été élevé par un vieux voleur et j'ai eu une belle enfance. Ma mère est morte lors de l'accouchement, et mon père a disparu lors d'un voyage en mer quelques mois avant ma naissance. Enfin, ça c'est ce que je croyais jusqu'à il y a quelques mois. Du coup, j'ai peut-être une famille, un père, des frères et sœurs, j'en sais rien ! C'est fou ! Tout je que j'ai sur lui, c'est son nom, Orlim Brisevague, et cette dague, qui était à lui. À mon avis, elle est dans la famille depuis longtemps, et il y a cette inscription en une langue qui m'est inconnue ! Tiens, regarde si tu veux voir...

Kern tenait la dague, manche en avant, vers l'Exilé. C'était une dague d'excellente facture, avec un manche ouvragé et une lame aux reflets bleutés, sur laquelle était gravé une inscription que le marin n'avait jamais su lire. Il ne l'avait jamais montré à personne, sinon il aurait su qu'il y était gravé en langue elfique :
"Tous les chemins mènent au rhum"



Ce message a été modifié par Kern le Samedi 08 Septembre 2007 à 19h59



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«Moi, tricher aux cartes ? Comment le pourrais-je, c'est la première fois que je joue !»
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Pour le meujeus : Ma fiche est ici, la dernière mise à jour date du 08/05/2008.
 
 
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écrit le : Dimanche 09 Septembre 2007 à 20h45 par Golnam Durfer
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i sa fierté ne l’en avait pas dénué, il se serait donné le droit de verser une larme et une seule, une perle chaude et douce emplie d’un tendre sentiment de remerciement infini envers la génasi qui venait de lui avouer tant de choses. Ce qu’elle n’avait pas exprimé, il ne tint pas le moindre compte, ce qui pour lui n’était pas seulement important mais seul digne d’intérêt était ce qui avait été dit avec tant de sincérité.

Elle avait confiance en lui et il la mériterait, coûte que coûte.
Elle souhaitait elle aussi retrouver ses origines, et elle s’en remettait à lui et lui seul pour l’aider, il s’en montrerait digne.
Elle espérait son aide et il la lui donnerait, de son mieux.

Snaga… serait-elle vraiment un guide sur les traces de son destin ? Cette arme semeuse de mort et de destruction pouvait-elle devenir un instrument de la construction de son avenir ? Après tout… elle était sienne et il n’était tout sauf un tueur ou une quelconque brute, il était quelque part… lui, aussi. Ils étaient la même chair et pourtant si différents… en apparence.

Le nain porta son regard sur les doigts de Jalyne, eux aussi caressaient une arme et pourtant, elle était légère et finement ouvragée de gracieuses volutes là où celle du barde était massive et frappée de runes au message tiré d’un autre temps de violence et de sang. Cependant, ils ne sont pas si différents… à la recherche du passé, souhaitant construire un futur.

Cette guilde… le Cercle de l’Ouroboros… si mystérieuse et si secrète. Il en savait des bribes d’informations, peut-être juste assez pour l’inciter à en vouloir plus. Une confrérie aux connaissances si particulières, au savoir si précieux que ses membres le garde avec avidité. Pour l’heure, il ne pouvait que succomber à son instinct qui lui dictait de suivre ces hommes.

Golnam dirigea son regard sur la silhouette de la fille des vents. Elle semblait légère telle une brise de printemps, on aurait pu la croire prête à s’envoler au moindre souffle d’air. Et pourtant elle était une combattante, elle.

Braillard reprit la parole, sa voix reprenant de sa consistance mais se faisant douce et veloutée :


- Jalyne… mon aide est tienne, et mes humbles connaissances également. Pour l’heure je ne puis que te dire que tu es née de l’amour d’un mortel et d’un élémentaire issu d’un autre plan d’existence. Devant toi se présente deux chemins : ton parent mortel ou l’élémentaire d’air auquel tu dois ta nature aérienne. Sache qu’il sera peut-être plus… facile de retrouver le passage d’un être d’un autre plan que le passage d’un individu de ce monde. Et pour cela je crois une chose : cette guilde dont tu as parlé, semble dotée de connaissances rares. Je souhaitais la découvrir dans l’espoir d’en savoir plus sur mon passé, mais elle pourrait peut-être t’aider également dans ta recherche.

Posant délicatement sa large main sur celle de la frêle génasi, le vigoureux reprit :

- Tu peux compter sur moi. Je ferais tout mon possible pour obtenir des renseignements qui pourrait t’aider dans ton entreprise. Mais pour l’heure, repose-toi si tu le souhaite, cette journée a dû être éprouvante pour toi. Excuse-moi d’avoir brisé le silence mais… je ne regrette pas vraiment de l’avoir fait. dit-il, ponctué d’un sourire qui lui ressemblait bien plus. « Que ton repos te soit doux et que le bruissement des feuilles te berce de leur chant. Fais de beaux rêves fille des vents, demain sera meilleur. A tout à l’heure, amie… »
A ces mots, Golnam tourna de nouveau son regard vers la route, un léger sourire sur ses lèvres. Cette discussion avait ramené en surface bon nombres de souvenirs, certains plus heureux que d’autres mais ils faisaient partie de lui, ils étaient sa force lorsqu’une insidieuse torpeur tentait de saper sa volonté d’avancer vers l’inconnu.

Cette matinée avait été éprouvante pour tous, pour certains plus que d’autres. Même le nain était las, et souhaitait que c’en soit terminé pour ce jour, que le voyage se passe bien au moins pour le restant de la journée.




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écrit le : Lundi 10 Septembre 2007 à 09h54 par Elloa
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llongée auprès du génasi, chahutée par les chaos de la route, Elloa restait inerte. Parfois seulement sa respiration se faisait plus rapide, et sous ses paupières closes on devinait le papillonnement des yeux caractéristique du rêve. L’esprit de l’elfe sauvage voguait entre deux corps sans que sa volonté ne puisse intervenir. Tantôt visitant celui du faucon, elle perturbait son instinct animal, lui dictant de suivre ceux qui désormais faisaient partie de sa nouvelle tribu. L’oiseau planait loin au dessus de la caravane, sans jamais ne la perdre de vue. Son regard embrasait la plaine boisée du levant au couchant, filant dans la brise matinale.

Liberté…Elloa lâcha un long soupir. Elle semblait sereine.

Tantôt l’esprit de la grugash se perdait dans les méandres de sa mémoire. Alternant avec les vues splendides du panorama aérien, elle revoyait des visages, des scènes, des sensations qui ne duraient qu’une fraction de seconde, se succédant à n’en plus finir, ne laissant dans son âme qu’un mélange d’émotions fortes.

Elle frémit. Laissa s’échapper un faible gémissement.

Son esprit plongea, comme dans les abysses de l’inconscient. Les images fusaient de toutes part, plus rapides et plus fortes, jusqu’au calme des profondeurs…
Le visage du Haut Shaman lui faisait face. Elle était entièrement nue, pour rappeler l’innocence de l’enfance, assise en tailleur au milieu de la tribu réunie. Les grandes volutes de fumée parfumées emplissait ses narines, engourdissaient ses sens, et éveillaient une part cachée de sa conscience. La vue trouble, déformée par un jeu de couleurs et de formes psychédéliques, le son des percussions et des cordes touchant son cœur, elle était prête à accepter les visions qui lui serait offertes. Le Shaman dansait, faisant voler autour de lui deux globes enflammés retenus par des cordes et qui formaient dans l’espace des dessins féeriques. Les vierges chantaient en cœur, et c’est dans cette atmosphère mystique, qu’il lui apparu pour la première fois. Sur fond d’azur étincelant, sa silhouette gracile se découpa nettement : le faucon.

Elloa se cabra, sembla s’éveiller, puis sombra a nouveau. Au dessus des têtes, le faucon fit un piqué et se rapprocha, volant presque au raz des toits des roulottes avant de s’envoler plus haut.

Tremblante, la jeune grugash avait eut sa vision, et tandis que les images de son animal totem lui était apparue, sa chevelure fauve qui laissait supposer que peut-être elle ferait partie des élus qui manipulaient le feu s’était agitée d’elle-même, sous l’effet d’une bourrasque vive qui avait soulevé les pagnes et gonflés les robes comme les voiles d’un navire. L’air était son élément, et le ciel serait son domaine. L’elfe fut nommée Elloa, comme la brise tiède qui parcourt les bois du Sud au Nord, et fut confiées aux Danseuses du Vent qui achèveraient son éducation les prochaines années. Les femmes s’agenouillèrent auprès de la jeune initiée, et s’emparant d’aiguilles et de teinture, elles commencèrent la longue épreuve rituelle du tatouage.

Elloa gémit. Son front s’était couvert de sueur.



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écrit le : Lundi 10 Septembre 2007 à 12h03 par Jahëlo
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e dos calé contre une caisse, une jambe repliée, la tête rejetée en arrière, Abysse avait les yeux rivés sur les faibles tressautements de la bâche recouvrant la caravane. Mais son regard était vide, aucune des images qui lui parvenaient ne troublaient ses pensées. Car elles ne pouvaient être troublées… En effet, en cet instant, ses yeux étaient une véritable fenêtre ouverte sur son esprit… Aucun raisonnement, aucune pensée consciente… Simplement la légère et permanente sensation de sa vie s’écoulant… L’absence… Et l’ombre du temps perdu enveloppant tout, il l’était à jamais...

La caravane s’était mise en route depuis un bon moment, et Jahëlo n’avait que vaguement perçut la présence de Mussel. Mais heureusement qu’il était là, car le génasi était bien incapable d’assurer son rôle. Il lui était tout aussi difficile de se concentrer sur quoi que ce soit, sur lui-même ou ses propres émotions et sensations.

Pourtant un simple souffle, un changement de rythme, un infime mouvement, et toute son attention se braquait sur la jolie elfe installée près de lui aussi confortablement que possible. Pourquoi tant de changements s’étaient opérés en lui… Pourquoi tout était si intense… Comment rechercher et maintenir l’équilibre naturel tout en étant tiraillé par de si puissantes émotions... Les questions se bousculèrent sans qu’aucune réponse ne soit jamais trouvée, rares d’ailleurs auraient été ceux capable d’apporter une réponse au druide… Mais tout cela n’eut d’importance que pendant une durée déterminée, car en un seul gémissement d’Elloa, tout fut balayé.

Avec une douceur et une lenteur toute aquatique, le génasi approcha la main du front de la belle. Ecartant quelques mèches de ses cheveux flamboyants, il posa sa main fraîche et humide sur la peau chaude et toute aussi humide. L’eau se mêla à l’eau tandis que Jahëlo s’imaginait projetant son esprit dans le sien, pour l’apaiser et atténuer toute douleur.

Mais ce pouvoir n’était pas le sien... Rituels et magie dont le Maître des Exilés possédait les secrets, étaient capables de tels effets, et d’autres encore plus mystérieux. D’ailleurs Elloa serait peut être amenée un jour à effectuer ce voyage initiatique sur la Route des Rêves, et cette fois Jahëlo pourrait peut être l’accompagner… Mais il était fort à parier, que les protagonistes seraient alors tout autres... Car ce chemin, seuls Brise et Abysse pourraient l’emprunter...

Par associations d’idées, dans le chaos de son esprit, lui revint en tête un objet que Kern le marin, lui avait apporté, et qu’il n’avait que très peu eu le temps d’étudier jusque là.

Il avait enfin trouvé de quoi se focaliser. Saphir, le Livre-Témoin.

Il devait rendre compte de l’état de la caravane, l’empoisonnement de Cornebois, l’attaque par un groupe organisé et apparemment puissant mais inconnu. Ainsi que l’avancement du recrutement.

Caressant une dernière fois la douce chevelure de l’elfe, il se mit à farfouiller au milieu de tout ce que contenait la caravane pour trouver de quoi écrire… Chose dont il ne s’était pas encombré jusque là… Quelqu’un dans tout le convoi aurait bien de l’encre et une plume... Sûrement le nain, d’ailleurs, un barde aimait écrire des histoires et coucher contes et chansons sur le papier...

Il trouverait.



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Inlassablement, l'océan donne et reprend...
 
 
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écrit le : Mercredi 12 Septembre 2007 à 10h00 par Mussel
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e semi homme s’appliquait à la conduite de la roulotte, mais la tache se révélait bien plus facile que prévu. Aussi il rendit les rennes à l’exilé, assis à coté de lui.

- J’suis désolé d’avoir accaparé les rennes aussi longtemps.. Si vous voulez bien continuer. Je vais faire un tour à l’arrière.

Il retrouva alors son arbalète sur le sol et la ramassa. Il regardait l’homme azur perdu dans ses pensées. Mussel faillit tomber à la renverse lorsque Abysse recommença à se mouvoir avec une frénésie nouvelle. Du moins, c’est ainsi que le voyait le hin. Il n’avait cependant aucune idée de ce que l’homme cherchait. Peut être une compresse ou quelque chose du genre car les gémissements de l’elfe étaient sûrement signe de souffrance.

L’halfelin voulait apporter son aide au membre du cercle, mais lorsqu’il posa sa question nulle réponse ne lui revint.

¤ Peut importe.. Je ne vais pas lui en vouloir pour ça. ¤

Bien que soucieux du sort d’Elloa, Mussel ne resta pas planté là et alla à l’arrière de la roulotte. Il chargea son arbalète, s’assit alors, les jambes en tailleur. Il regardait la route s’allonger au fur et à mesure que le convoi avançait, près à tirer sur le premier signe suspect d’activité. Il entendait parfois Arek sur son cheval, tantôt galopant pour aller au début du convoi, tantôt trottant vers la dernière roulotte. Quelques exclamations accompagnant ses déplacements.

- J’aurais bien aimé faire du cheval..

Jet de détection si besoin est.



 
 
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écrit le : Mercredi 12 Septembre 2007 à 13h46 par Jebeddo
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NARRATION

Premier jour de la Marée estivale année de la magie sauvage(01 Flammerige 1372)
Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde.
Temps : Ciel bleu parcemé de nuage.
Moment : Du matin 8h20 au soir 20h30


Tous

La journée se passa lentement, une vive tension se faisait sentir sur tout le long de la caravane et à de nombreuse reprises. Quelques membres crurent discerner la présence d'ennemis. Mais bien souvent ce furent de simples oiseaux, arbres aux formes étranges,…

Les cochers semblaient tout aussi inquiets et attentifs que les gardes de la caravane, jetant des coups d'œil alentours. Surveillant la route et leurs bêtes, mais aussi le bois, les collines, les escarpements. Chacun avait déjeuné d'un bout de pain et d'un morceau de lard fumé sur sa roulotte. Les péripéties matinales encore fraîches dans la mémoire. Arek avait briévement changer de poste en montant à bord de la troisième caravane le temps de manger. Mais il repris vite sa monture une fois le repas fini. Le voyage dura jusqu'en fin d'après midi.


Lunarc

Seul avec le cocher la discussion fut vite engagée. Répondant à sa question l'homme, qui se trouva être prénommé Poigne, précisa qu'il venait de la porte de Baldur. Il ajouta par ailleurs quelques anecdotes sur les notables de la ville. Le ton était enjoué et peu à peu la tension disparue, du moins en apparence. Et malgré les long silences qui apparurent de temps à autre. La discussion fut de bon train tout le long du voyage.

Alors que l'après midi touchait à sa fin Poigne ajouta:


- Mais hé? C'est que t'es sacrément causard pour un elfe, pour sur ça change des culs serrés habituels. Toutefois, j'aurais une question à te poser, tu s'rais pas sang mêlé? On dirais qu't'a passé ta vie sur un navire! En tout cas pour sur, si t'as jamais mit les pieds sur une embarcation faudrait qu't'essaye, sur que ça te plairais!

Jalyne, Golnam

Sur la deuxième caravane, l'ambiance alternait entre la discrète surveillance, les réflexions silencieuses, les doux chants en cours de composition, et les brèves discussions. Le souhait du nain semblait s'être réalisé au fil des heures, mais la journée n'en finissait pas, si bien que le nain redoutait toujours une brusque rupture de cette route tranquille. Le cocher qui les accompagnait resta discret tout le long du voyage, attentif aux moindres mouvements.


Kern

Suite aux révélations du marin, l'Exilé le regarda étrangement. Quelques secondes s'écoulèrent, avant qu'il ne le lâche des yeux, et observe la dague.

«Hum, beaucoup de gens change de noms, et parfois d'allure quand ils changent de vie. Je ne pense pas connaître ton père, mais une chose est sûre… Beaucoup de chemins peuvent mener au même endroit. C'est peut-être le message qu'a voulu te laisser ton père.» Montrant l'inscription, il ajouta. «"tout les chemin mènent au Rhum" je ne sais pas ce qu'il a voulu désigner par là, mais peut-être pas la boisson qu'il y est écrite. Ensuite tu peux m'appeler l'Exilé. Pour le moment cela devras te suffire.»

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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...


Après le court repas, l'Exilé retourna au chevet de Cornebois. Laissant Kern et Eluxa ensembles tout l'après midi. Il y eu peu de discussion jusqu'à ce qu'Eluxa prenne la parole:

«Je vais peut-être te laisser continuer ta route avec eux, en ce qui me concerne, je pense avoir trouvée une autre voie à suivre. Je ne partirais pas tout de suite, mais si un jour je disparais ne cherche pas à me retrouver. J'ai moi aussi quelque chose à faire d'important.»

Le froid jeté par cette nouvelle, et le silence qu'elle maintenu tout le long du voyage rendirent l'atmosphère très pesante. D'autant qu'étant à l'avant de la caravane toute leur attention devait rester rivée sur la route.

Mussel, Jahëlo, Elloa

De tout le trajet, il n'entendit que ces quelques mots lorsqu'il rendit les rennes.

« Pas de soucis petit.»

Il savait les humains taciturne, mais à ce point là… La caravane était petite si bien que le Hin se mit vite à tourner en rond et à la connaître par cœur. Son seul moment de répit fut celui où Arek les rejoignit pour manger. Il passa l'après midi, maussade à regarder la route disparaître derrière lui, tout sens aux aguets. Enviant ce grand Barbare qui pouvait se tenir à cheval.

Abysse eu beau chercher, il n'y avait décidément rien pour écrire dans cette roulotte. Et comme le convoi avançait il lui aurait été difficile de rejoindre la caravane de tête, où se trouvait le matériel de Cornebois. D'autant que le nain convalescent s'y reposait sûrement. Il fut donc contraint de resté assis, à veiller sur Elloa, et son loup.

Il le sentait l'animal était furibond, coincé et bloqué parmi ces vêtement à l'odeur d'homme. Aussi lorsqu'il put commencer à bouger, toutes ses forces allèrent dans ses jambes. Et lentement il s'approcha du bord de la roulotte. Quand il se sentit à peu près rétablis et maître de son corps. Le loup bondit gauchement hors de la caravane et couru droit dans la forêt. Jahëlo ne le voyait plus, mais il savait que bien que de mauvais poil, son loup le suivait.


Arek

Il avait chevauché, et chevauché encore, parcourant de long en large le convoi, guettant les moindre fourré, partant en éclaireur avec l'autre cavalier. Profitant du somptueux décors des alentours, et de la calme traversée. La caravane ne soulevait pas de poussière, la route était encore humide des jours de pluies précédents, aussi c'était agréable de flâner d'une roulotte à une autre. Il appréciait passer à proximité de celle de Golnam et Jalyne, car de temps à autre il entendait le chant du nain. Bien que parfois cela ne semblait pas toujours très au point.

Tous

Le soir commençait à descendre, alors que la route commençait son ascension de la première colline. Laissant le marais des morts derrières eux. Un endroit à la sinistre réputation qui n'avait fait qu'accentuer la tension déjà pesante.

Comme de nombreuse fois dans la journée quelqu'un fit remarquer la présence du faucon. Cette présence semblait inquiéter le second cavalier.


«Cette fois je préviens l'Exilé, ça me parait louche, un faucon ça vole pas aussi longtemps, et surtout si ça n'est pas pour chasser!»

Piquant vers la roulotte de tête, il demanda à Kern d'avertir l'Exilé d'un souci mineur. Mais avant que celui-ci ne puisse esquisser le moindre geste. "L'encapuchonné" sortit de la roulotte et répondit un léger sourire aux lèvres. Et avant qu'aucun mots ne soit émit, il ajouta.

«Rassure toi pour le faucon, l'un d'entre nous fait un drôle de voyage. Ha, et va dire à tout le monde de forcer l'allure. Ce soir nous allons dormir dans une vraie auberge, on change un peu les plans.» Et sur ces mot il s'assit à nouveau entre Kern et Eluxa. «je reprend les rennes.» Ces quelques mot sonnèrent comme un retour d'un lointain pays.

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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...


La caravanne repris son cours jusqu'à sa destination...



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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