Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> En route pour Eauprofonde, Suite d'une longue traversée
écrit le : Mardi 21 Août 2007 à 18h26 par Golnam Durfer
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olnam semblait tout aussi préoccupé que le chef des Exilés. Il repensait à ses paroles, changer de route… pas avant ce soir ou demain… oui il fallait se mettre en route le plus vite possible afin de mettre un maximum de distance à ce lieu marqué par la lâcheté et la traitrise. Le nain avait beau se dire qu’il avait douté depuis le début de leur identité, il savait qu’il s’en serait fallut d’un rien pour que leur mensonge fonctionne.

Il tournait en rond, surveillant que chacun balayait du regard une parcelle de forêt au cas où… Il gardait les poings serrés et espérait entendre quelqu’un crier qu’ils revenaient, tous sains et saufs, et avec les herbes pour sauver son compatriote… qu’on lui annonce que malgré cette tentative de les tuer, ils allaient réussir à sauver Cornebois et à repartir de l’avant avec cette fois la connaissance du danger qui les menace.

Mais au fil de ses pas, comme le naturel revient au galop, le visage du vigoureux se détendit pour finir par être rayonnant d’une grande confiance. L’espoir prenait le déçu de la situation et peu à peu, un air puis des paroles vinrent à Braillard, une chanson pleine de courage pour qu’il renaisse en chacun d’eux :


Quand l’heure est sombre
Que la mort gronde
Quand tout n’est que peur
Cherche dans ton cœur

L’espoir peut renaître
Les crainte se soumettre
Le courage surpassera
La nuit se dissipera

Compagnons tenez le coup
L’avenir sera à nous
Ensemble nous vaincrons
Nos amis nous retrouverons.


Le regard du nain était fort et fier et sa voix grave se faisant douce et envoûtante, juste assez pour ne pas distraire mais suffisamment pour que sa détermination se transmette. Il avait foi en l’avenir, foi en cette mission, foi en ces compagnons pour lesquels il donnerait sa vie. Certes, il préfèrerait achever sa quête de vérité, savoir enfin ce qui le poussait de l’avant. Cet étrange murmure qui lui dictait la route et l’avait amené jusqu’à ces hommes et femmes, il ne pouvait se l’expliquer et pourtant il était si fort.

¤ Ils vont revenir… je le sens ! Il ne peut pas en être autrement. Notre chemin ne peut pas se séparer… pas encore, j’en suis sûr ! Cornebois… Abysse… Elloa… Jalyne. ¤

L’angoisse revenait, chassée telle une bête sauvage par la grande détermination du nain. Mais il ne laissa aucun signe transparaître, il ne pouvait pas car pour l’heure, il était le moral des troupes, il se sentait investi de cette tâche alors que leur guide gisait dans sa caravane, et que le chef des Exilés semblait plus inquiet que jamais. Il fallait une figure d’espoir et la bonne humeur naturelle du nain devenait sa meilleure arme en ces temps de trouble.

- Ils vont revenir bientôt alors ouvrez les yeux et préparez-vous à les accueillir ! dit-il avec force conviction.

¤ J’espère juste qu’Arek ne sera pas le seul à être encore debout… revenez les amis… revenez ! ¤



Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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écrit le : Vendredi 24 Août 2007 à 22h54 par Lunarc
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Lunarc écouta Kern sans l’interrompre. Ce que disait l’humain était tout ce qu’il y avait de plus censé, mais l’elfe ne pouvait pas se résoudre à rester les bras croisés.

Quand Kern se tourna vers la forêt, Lunarc s’approcha et vint se placer à coté de lui en scrutant les sous bois.


- Alors on va rester là ?! Sans rien faire ? Attendre tranquillement qu’ces gars nous égorgent dans not’sommeil ou r’viennent avec une véritable armée de mercenaires cette fois-ci.

Il croisa les bras sur sa poitrine, et après un silence il reprit.

- Tu parles comme si c’est nous qu’étions en position d’force. J’ai fais l’point sur la situation.
On sait pas à qui on a affaire. On connait pas leurs ressources, leur nombre, le lieu où ils restent. On sait pas c’qu’ils nous veulent.
Alors qu’eux ils savent à peu prêt tout d’nous.

Ne parvenant décidément pas à rester en place. Il remit ses pouces dans son ceinturon.

- On n’a pas affaire à de vulgaires bandits. T’as vu comment ils étaient vêtus ? Ils portaient l’blason d’la garde de Padhiver.
Ca leur a permis d’approcher. De venir à l’intérieur même du camp. Et si une aut’patrouille revient. Il s’passera la même chose. On les laissera v’nir d’la même façon, d’peur qu’cette fois-ci, ce soit de véritables soldats. Sauf qu’la prochaine fois, ils s’ront sans doute pas qu’sept.
Paraitre plus faible qu’on l’est en réalité, ça marche qu’une fois. Et ils nous ont déjà sous estimé, à nous d’pas faire la même erreur qu’eux.

Lunarc parlait avec un débit assez rapide qui en disait long sur son état d’excitation. Il n’avait pas peur, mais l’idée d’être à la merci de ces mystérieux assaillants tapis dans l’ombre lui était insupportable.

- Ces gars étaient là pour une raison précise. On aurait dit qu’ils cherchaient quelque-chose. S’ils avaient simplement voulu nous tuer, ils s’y s’raient pris autrement. Ils auraient tendu une embuscade avec des pièges, des archers cachés dans les fourrés et cætera, pour profiter de l’effet de surprise. Alors que là ils s’sont pointés à visage découvert. Au vu et au su de tous, en prétextant une fouille des chariots.
Ça m’étonnerait même pas qu’ils aient fait cette patrouille juste pour faire un point sur nos forces !

Il s’arrêta soudain. Prit une longue aspiration et expulsa l’air lentement par la bouche. Sa voie reprit son débit normal, posé, nonchalant.

- Pffiou ! Désolé, i fallait que j’me lâche… Mais on est quand même dans la merde.

Il sortit de sous sa cape le dard que Kern lui avait passé avant l’altercation, et le lui tendit.

- J’ai mon arc et quelques dagues là en dessous en fait. Et j’suis pas plus habitué que ça au maniement d’ces engins. Et surtout t’as l’air nu comme un vers niveau quincaillerie à enfoncer sous la peau des canailles qui nous emmerdent. J’m’en voudrais si tu v’nais à manquer d’munitions quand ces gredins vont nous tomber d’ssus.



Ma destination ? L'horizon.
 
 
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écrit le : Samedi 25 Août 2007 à 15h30 par Kern
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ern pensait attendre paisiblement le retour des autres. Il ne se faisait pas de soucis pour eux puisqu'Arek les avait rejoint. Il pensait pourvoir méditer sur toutes ces choses qui... Enfin bref, il pensait avoir un petit bout de temps peinard à glandouiller, mais messire elfe en décida autrement !
L'exité était vraiment agité, et Kern... Kern essayait de lui parlait, mais il n'en avait jamais l'occasion. À peine le marin avait-il le temps de lever le doigt et d'ouvrir la bouche que l'imberbe avait entamé une autre tirade.
"La magouille" était tellement désorienté par tant d'ardiesse et de verve qu'il mit une dizaine de seconde à comprendre que Lunarc avait finit.

Une fois toutes les informations assimilées, le marin plaça sa main sur l'épaule et répondit :


-Je ne suis pas un guerrier, ma meilleure arme, c'est la parole. Alors garde le dard, c'est un cadeau ! Et un cadeau, ça ne se refuse-pas, c'est bien connu, non ?

Kern enleva sa main de l'épaule de son ami, puis s'en servit pour se gratter le menton d'un air songeur. Il répondit comme si cela venait de lui apparaître comme une révélation :

-Il ne vont pas nous attaquer, pas tout de suite... Je le sens...Ce sont... Des gens dangereux, ça, c'est certain. Cependant, je te l'ai déjà dit, je ne suis pas le chef ici, je suis à peine moins nouveau que toi dans cette équipe, et si tu veux... t'engager à la poursuite des fuyards, parles-en au barde, ou au type en capuche là bas, ils en savent plus long que moi sur ce qu'il faut faire dans ce genre de situation. Tu sais l'imberbe, c'est la première fois que je voyage dans les terres ! Je suis un marin moi, pas un terrien ! Heheh ! Et pour l'instant, je ne vois pas ce que je peux faire de mieux qu'attendre que les autres arrivent avec les plantes... Si tu veux, on va voir ailleurs pour chercher si on a besoin de nous quelque part, mais sinon, je reste là !

Kern attendait la réaction de Lunarc. Si il le désirait, il le suivrait, sinon, il restait là, mais en attendant, il ne savait pas franchement quoi faire....



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«Moi, tricher aux cartes ? Comment le pourrais-je, c'est la première fois que je joue !»
Réputation 4,5
Pour le meujeus : Ma fiche est ici, la dernière mise à jour date du 08/05/2008.
 
 
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écrit le : Dimanche 26 Août 2007 à 17h32 par Jebeddo
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NARRATION

Premier jour de la Marée estivale année de la magie sauvage(01 Flammerige 1372)
Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde.
Temps : Ciel bleu parcemé de nuage.
Moment : Matinée environ 7h15


Arek, Jalyne, Abysse

Aucune trace, aucune piste… Comme si les adversaires n'étaient jamais venus, et jamais partit. Pourtant, les emprunte du combat étaient elles bien réelle. Au sol elle trouva deux fioles et les divers projectiles, filets, et autres utiliser par leur ennemis. On voyait aussi des empruntes au niveau de leurs cachettes, ainsi que les quelques pas avant qu'ils n'aient disparut.
Elle aurait de toute façon suivit les autres, il était trop risqué de rester seul par ici. D'autant que nul ne savait vraiment si les deux adversaires étaient vraiment partit. Son corps semblait commencer à se remettre du poison, elle sentait encore un léger engourdissement, mais se sont les courbatures et les crampes qui cette fois ci l'empèchère
Le chemin du retour se fit lentement, et dans un silence inquiet. La forêt semblant tout aussi silencieuse que l'étrange cortège. Seul, haut dans le ciel un faucon poussa son cri.


Elloa

Son esprit vagabondait parmi celui de l'animal. Mais était-ce un simple faucon, sa nature semblait bien plus profonde, bien plus mystérieuse, bien plus ancienne. Et soudain parmi les images bleutées du ciel, les feuilles vertes et mouvantes de la forêt, au-delà des terriers dissimulés au regard des hommes. Elle vit!
Ce que c'était, elle n'en savait rien, mais cela semblait être un écho à son propre esprit. Deux grandes créatures se tenaient côte à côte. Elle les voyait par alternance, mais cela restait flou, comme un souvenir trop lointain. Le vent semblait souffler autour des deux créatures, répondant à leur gestes comme un tableau que l'on dessine.


hrp.gif (je te laisse inventer la suite wink.gif ) rp.gif


Mussel, Kern, Lunarc, Golnam

Le chant de Golnam sembla donner du courage aux hommes de la caravanes, qui se firent plus efficaces dans leurs surveillances. L'inquiétude avait quitté les esprits, et seul restait la réflexion et la volonté d'agir.
Alors que Kern et Lunarc allaient se tourner vers un Exilé pour lui demander conseil, ils furent surpris de le trouver non loin. Son visage restait mélancolique, mais il était loin du défaitisme qu'on avait pu y lire précédemment. Parlant comme à lui-même il ajouta ces quelques mots.


-Après tout si l'on les testes ça n'est pas pour les materner.» Il se tourna alors vers les deux roublard. «Vous deux, vous avez de bonnes idées, mais la situation est bien plus délicate je pense. Ceux qui nous attaquer son très certainement bien préparer, les poursuivre serait inutile, ils avaient visiblement prévu leur retraite, du moins l'un d'entre eux. Mais nous ne pouvons nous contenter d'attendre, c'est certain. Aussi il va nous falloir récolter des informations en route, et surtout apprendre ce qu'ils cherchaient.»

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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...


Tous

A ces mots, on entendit un bruissement de feuille parmi la foret. Tous se mirent sur leur garde, mais le calme se rétablis quand la voix de l'Exilé se fit entendre.

-Baissez vos armes, nos amis sont de retour!

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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...


Plusieurs cochers accoururent pour aider Arek et Abysse, on ressortit les brancards pour transporter le loup et Elloa. Quelques hommes firent un bon en arrières quand ils entendirent la bête grogner, son esprit petit à petit reprenait le dessus, mais ses membres restaient encore engourdit. Abysse ressentit toute la rage et la frustration qu'éprouvait son ami. Cet écho lointain, mais si proche de ses propres émotions, lui rappela que la nature c'était aussi savoir éprouver des sentiments.

Le chef des Exilé posa ses mains sur les deux corps, et après une légère incantation, il annonça.


-Un poison des Jungles de Chult! Nous n'aurons rien ici pour les soigner, mais rassurez vous les effets ne sont pas mortel, et ne durent pas plus d'une journée. Je vais m'occuper de la potion pour Cornebois.

Son regard se posa inquiet sur Abysse, avant de s'en détourner pour jeter une partie des plantes dans l'eau bouillant, et en broyer une autre.


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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...




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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Mardi 28 Août 2007 à 13h44 par Mussel
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ussel avait été d’une certaine manière satisfait de la façon dont s’était déroulé les événements, car il avait eut raison de se méfier. Ainsi ses capacités de raisonnement n’étaient pas complètement viciées.

Tandis qu’il scrutait les environs, il avait écouté la discussion qu’avaient eut les deux dissimulateurs, mais intervenir dans la conversation aurait été inutile. Il n’avait pas la coeur a disserté, il s’inquiétait pour Jalyne et Arek.

¤ J’espère qu’ils ne se sont pas fait.. Engueuler ¤

Le guerrier repensa aux paroles de son père le mettant en garde contre cette étrange chose qu’était la gueule à pâtes.. L’aberration était une bouche montée sur de grand bras qui semblait se délecter uniquement de hins selon la légende.. Certes Arek n’avait rien d’un halfelin, mais agonisant il n’en n’aurait pas été un met de choix.. Le chant qui parvint aux oreilles de Mussel lui ôta toutes ses idées noires..

Cependant ce bon train qui semblait envahir son corps, relâchant les muscles du semi homme qui s’étaient crispés à l’arrivée des gardes, fut de courte durée lorsqu’il vit ses compagnons en mauvais état. Certes Jalyne ne semblait rien avoir, mais le loup et l’elfe frivole étaient inertes..

¤ Du poison.. Seul les vils personnages sont capable d’enduire leurs armes de telles choses.. Le combat doit être équitable. Seule de la prouesse martiale doit résulter la victoire et non de la tricherie.. ¤

Mussel était courroucé par l’utilisation du poison et par son raisonnement précaire. Un combat n’a pas besoin de règles. Tous les moyens sont bons pour gagner. Sa frustration venait plutôt du fait que lui ne possédait pas de poisons, et que s’il devait se battre contre quelqu’un qui en abusait, le combat serait bien difficile.

L’annonce de l’exilé bien que rassurante ne parut pas pour autant le rassurer. Une combattante en moins portait un sacré coup sur le groupe restreint et le nain braillard n’avait plus d’arme depuis sa confrontation. Le guerrier miniature se dirigea vers le nain et détacha le fourreau de son épée longue de sa ceinture. Apres tout il était déjà suffisamment armé. Il pourrait bien lui donner cette arme.

- Golnam, j’ai à vous parler. Puis il continua plus bas, "D’après ce que j’ai pus voir de la rencontre avec le chef de la garde d’où j’étais, bien caché sous une roulotte, près à bondir sur l’ennemi, vous avez perdu votre arme par je ne sais quel sortilège.. Alors tenez !"

Le hin tendit au nain son cadeau. "Voici une épée longue, c’est un cadeau de Jebeddo, mais je crois que vous en aurez plus besoin que moi, il me reste encore assez d’outils pour me défendre, voyez par vous-même." Mussel désigna sa masse d’arme légère et son sabre d’abordage. "Je sais bien que j’ai de plus petites mains que vous, mais je pense que la garde de cette arme est assez grande pour votre main. Elle sera certes moins efficace qu’une épée longue de taille.. hum.. "standard".. mais sa sera suffisant pour vous défendre. Je vous prie de ne pas refuser ce cadeau. Vous me la rendrez une fois toute cette histoire finie."

Ainsi resta Mussel le bras tendue, sa main tenant son fourreau et son épée longue. Attendant que le nain daigne accepter son cadeau.



 
 
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écrit le : Mardi 28 Août 2007 à 22h15 par Arek
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En sortant de la lisière de la forêt, le jeune barbare fut rassuré de retrouver le camp. Rien n’avait bougé et aucune nouvelle attaque n’avait eu lieu.
A leur approche, de l’aide de la part du camp se rapprocha d’eux. Arek déposa sur un brancard le loup d’Abysse. Puis il rejoint tout le monde au centre du camp et il écouta les dires du chef des Exilés.


¤ Du poison de Chult, mais qu’est ce cela peut bien vouloir dire. Il y a des choses qui doivent être éclaircit. ¤

Arek repensa à la nuit précédente et aux traces qu’il avait vues au matin avant l’arrivée des faux gardes. Et maintenant du poison et pourquoi viser uniquement Cornebois....Toutes ces questions restaient sans réponses et cela ne devait pas durer.

- J’en appel à tous, rapprochez vous.

Arek parla d’une voie bien forte pour que tout le monde puisse entendre ses paroles.

- Je ne sais pas exactement ceux qui se passent ici. Mais il semblerait qu’un groupe de personne ait prit cette caravane pour cible. Je ne sais pas non plus qui sont ces adeptes de Chult. Mais je suis sur d’une chose, durant la nuit dernière une personne est entré dans le camp et a déposé le poison dans la gourde de Cornebois. Mais pourquoi lui ? Cette personne aurait pu empoisonner tout le camp et elle n’a choisit que Cornebois.

Arek orienta son regard dans la direction du chef des Exilés qui était en train de préparer la potion.

- Je vous demande bien pourquoi ? Il n’y a rien dans cette caravane qui pourrait attirer l’attention des bandits. Alors qu’elle est la chose qui les attire. Nous faisons parti de l’escorte de cette caravane et à ce titre nous devons savoir un minimum de choses afin de faire notre travail au mieux. Par manque d’information nous avons une personne inconsciente. Chose que l’on aurait pu éviter. Alors qui sont-ils et à quoi doit-on s’attendre ?

Arek resta debout face au chef des Exilés. Ses bras étaient croisés sur son torse et il attendait des réponses. Son regard se porta sur Elloa toujours dans le coma puis il regarda Jalyne. Son regard était chargé de remord et d’énervement. Il s’en voulait toujours de n’avoir envoyé personne escorter le groupe de recherche.


 
 
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écrit le : Jeudi 30 Août 2007 à 12h40 par Jahëlo
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e génasi avait relâché le corps d’Elloa avec une réticence infinie pour la déposer sur le brancard. Mais la confirmation de ses déductions par le chef des Exilés le rassura quelque peu. Ce ne serait qu’un long sommeil... horriblement long...

Une fois confortablement installée, il resta quelques instants immobile à la contempler. Jahëlo dut prendre une profonde inspiration, et produire un effort indescriptible pour arracher son regard du visage de la belle elfe. Enfin, debout, dos à Elloa, les secondes passèrent tandis qu’il se concentrait, les paupières closes. Il devait libérer une part de son esprit car les mots d’Arek, la mine inquiète de ses compagnons, et le Loup réclamaient aussi son attention.

Il commença par ce dernier approchant doucement du corps étendu de son ami. La gueule ouverte, les yeux dorés luisant de frustration, il ne pouvait bouger la plupart de ses muscles. Chose incompréhensible et insupportable pour un animal. Le druide tenta tout de même d’apaiser son compagnon, par de douces paroles et quelques caresses.


¤Ne te reproches rien mon ami, dors...¤

Le Loup ferma les yeux.

Abysse s’approcha ensuite silencieusement d’Arek qui faisait face à l’Exilé. Une main légèrement humide et fraîche se posa sur l’épaule du puissant barbare.


- Garde ta rage pour tes ennemis, Arek. Ils reviendront… Ils veulent nous diviser, ils ont échoué physiquement, mais les doutes et l’inquiétude continuent leur oeuvre. L’Exilé n’en sait pas beaucoup plus que toi sur ce qu’il se passe. Cela nous parait aussi insensé qu’à toi. Il leur aurait été beaucoup plus facile de tous nous tuer en effet.

Le porteur de l’Ouroboros essayait de réfléchir à tout en même temps. Mais il n’avait finalement que peu d’informations sur ce qui était arrivé au camp pendant leur absence. Et il lui était impossible de mobiliser tout son esprit à l’analyse de la situation...

¤Elloa...¤

Il ferma les yeux et contracta sa mâchoire et serra les poings, son esprit tentait de garder le contrôle, de maintenir cette source d’inquiétude confinée dans un chaleureux recoin de son être, mais son cœur hurlait sa peine. Pour se reconcentrer, Abysse chercha du regard chacun des compagnons présent… Il fallaient qu’ils rassemblent leur données qu’ils comprennent...

Cornebois avait été empoisonné, cela avait entraîné leur division, Elloa, Jalyne et lui avaient été attaqués, non pas pour être tués mais pour être capturés… vivants… Le message précédent la fuite de leurs agresseurs refit surface dans un coin de son esprit.


¤ "Les mercenaires ont fuit... échoué... la Mouette avait raison..." ¤

- Que s’est-il passé exactement ici ? Pensez à chaque détail...



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Inlassablement, l'océan donne et reprend...
 
 
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écrit le : Jeudi 30 Août 2007 à 17h53 par Mussel
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gacé par la lenteur de nain à réagir et parce qu’il avait quelque chose à dire sur le sujet qu’avait lancé Arek. Il décida de mettre cours a ces civilités inutiles. Il prit la main du vigoureux et lui mit l’épée entre les mains.

- Tenez, nous n’avons pas de temps a perdre avec ces simagrées. J’ai des choses à dire à cette assemblée. Faite nous partager vos pensées qui semblent vous accaparer l’esprit. Elles profiteront sûrement à tout le monde.

Le hin s’éloigna de Golnam lui tournant le dos, et lança en l’air ces paroles :
"Ce fut une agréable chanson que la votre, tout à l’heure, merci."

Voir un Mussel aussi sérieux était presque risible car bien qu’il ne se prêtait pas forcement à la farce, c’était la première fois qu’il se sentait aussi préoccupé. Les membres du groupe pourraient en rire, mais ça n’avait pas d’importance. Des vies étaient en jeux, et il avait trop de questions importantes.. Il se racla la gorge comme pour réclamer l’attention, puis il se lenca.

- Comme Arek l’a fait remarqué, nos ennemis sont suffisamment renseignés pour pouvoir empoisonner la gourde du "chef" du convoi. Alors que j’ai l’impression que nous ne savons rien d’eux. Ils sont bien renseignés car seul Cornebois était visé et ils n’ont pas fait d’autres "victimes". S’ils ne visaient qu’un nain, alors Golnam en aurait lui aussi sûrement pâti.

Cela m’amène à quelque chose d’autre.. Ce complot semble être organisé sur une relative grande échelle. Pour les gardes l’inspection aussi bien que l’éventuelle attaque était une mission. Nous avons été trop imprudent en leur révélant que notre chef ne pouvait les recevoir. De plus l’excursion en foret était, elle aussi, un guet-apens. Ca fait beaucoup pour un simple convoi.. Si je ne m’abuse sa ressemble à une espèce de guerre de guilde..

Mussel arrêta la son discours afin que tout le monde ai le temps de comprendre le but de son discours, puis après avoir repris sa respiration, il reprit : "Je dis guilde, parce que je crois avoir trop souvent entendu le mot cercle en dehors de son contexte. Je ne m'y connais pas en guilde mais d’après mes déductions le cercle semble en être une. Je me trompe ? Nous tous ici risquons notre vie pour lui. J’aimerais juste en connaître un peu plus. Ca nous permettrait de connaître nos ennemis un peu plus, ainsi que leurs motivations. Je ne sais pas si tout le monde s’intéresse à cette guilde mais moi j’aimerais en savoir plus. J’ai l’impression que certains en savent plus de choses que d’autres à ce sujet, pour ma part j’ai fait la sourde oreille au départ, pensant qu’il valait mieux pour moi de me taire à se sujet, mais maintenant que nos vies sont réellement en jeu je veux en savoir plus.."

Regardant tour à tour ses compagnons, le hin se demandait s’il n’avait pas trop parlé. Certes ceux qu’il avait rencontré à Padhiver étaient digne de confiance, mais les exilés, Elloa, l’homme qui voulait qu’on l’appelle Abysse, ceux la malgré leur relative sympathie pourraient très bien que l’haleflin ait prononcer la ses derniers mots.



 
 
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écrit le : Jeudi 30 Août 2007 à 21h58 par Golnam Durfer
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olnam était totalement absorbé par l’arrivée de ses compagnons. Il était à la fois soulagé mais aussi inquiet par l’état de certains d’entre eux. Il allait se diriger vers eux lorsque Mussel intervint. Et bizarrement, malgré toute la réparti dont le vigoureux était capable, il resta pétrifié, incapable de sortir le moindre mot. Qu’est-ce qui avait bien pu motiver ce cadeau qu’il lui faisait ? Si soudainement, lui qui avait plutôt dénigré le nain en le renvoyant alors qu’il souhaitait monter la garde, prétextant qu’il n’était pas apte. Et maintenant…

Mais ce fut de courte durée car le hin perdit patience et jeta l’arme dans ses mains avant de partir. Après quoi Golnam le suivit des yeux, juste avant de les lever au ciel et de marmonner dans sa barbe :


- Par tout les dieux… pourquoi moi ?! On n’est pas aidé des fois…

Passant l’arme à sa ceinture, le nain se dirigeait vers Jalyne lorsqu’il perçut les paroles du petit homme. Il se tourna brusquement vers lui, les yeux grands ouverts comme ébahi par ce qu’il venait d’entendre : Mussel venait de dire tout haut ce qu’on ne disait qu’à demi-mot tout bas, il venait de parler ouvertement du Cercle et cela, il ne se rendait pas compte à quel point c’était stupide et mal à propos après ce qu’il venait de se passer. Mais après tout, il avait le droit d’en savoir un peu, tout comme d’autres, car Golnam savait, lui. Il avait été aiguillé par Tourment qui lui avait tout juste vaguement parlé du Cercle de l’Ouroboros. Mais l’une des rares choses qu’il lui avait enseigné, c’est qu’il ne faisait pas bon en parler, même avec des membres de cette confrérie et peut-être même encore moins devant des membres.

Le nain resta figé, le regard scrutant les Exilés pour voir leurs réactions. Allaient-ils les menacer avant de les tuer ? C’était bien souvent cette issue qui était choisie mais dans ce cas… rien n’était sûr.

Braillard se décida à s’avancer vers le hin et lui posa une main sur l’épaule pour attirer son attention. Il prit l’air le plus sérieux dont il était capable et parla d’une voix simple et neutre :


- Maître hin… ce n’est pas le moment pour une telle question. Vous aurez une réponse mais… s’il vous plaît, attendez que Cornebois soit hors de danger. Je comprends votre état d’âme, il est légitime que vous soyez au courant de certaines choses mais… patientez encore un peu. Par tout ce qui est sacré… la vie d’un de nos compagnons est toujours en jeu à cet instant. Nous parlerons… mais plus tard.

Cela se voyait, malgré toute la maitrise dont il était capable, que Golnam était profondément préoccupé. Cornebois n’était de loin pas encore guéri du poison qui l’emmenait doucement vers l’autre monde. Certains des compagnons qui s’étaient aventurés dans la forêt pour chercher le remède étaient blessés. Mussel avait raison de se poser des questions, mais il y avait d’autres priorités pour l’heure. Elloa était inconsciente, Jalyne semblait elle aussi chancelante, même le compagnon d’Abysse n’était pas indemne. Il fallait s’occuper d’eux et se remettre en route dès que possible, les questions viendraient bien assez tôt.

Le nain chercha à capter le regard du halfelin, comme s’il cherchait à savoir s’il avait compris ou si le hin pouvait lire dans ses yeux qu’il s’agissait là de bon sens après les événements qui avaient eu lieu il y a encore si peu. Tout le monde était encore sous le choc de cette mascarade. Même le barde se demandait ce que les faux gardes pouvaient bien chercher. Mais ce n’était pas le moment propice.




Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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écrit le : Vendredi 31 Août 2007 à 08h16 par Jalyne
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Les paroles qui venaient d’être prononcées par les différents membres du groupe changèrent la frustration qu’éprouvait la génasi en un nouvel intérêt pour les affaires de la caravane. Approuvant l'initiative de Mussel, elle renfila rapidement le carquois sur son épaule, remettant les regrets de ses flèches perdues à plus tard, et se rapprocha d’avantage de la discussion. Les paroles de l'halfelin avaient eu le mérite d’éclaircir en un instant les impressions incertaines qu’elle ressentait depuis qu’elle travaillait au milieu de ce gens. En revanche, contrairement à lui, elle ne se rappelait pas avoir entendu un nom ou quelque chose qui ressemblait au ‘Cercle’, mais faisant totalement confiance aux oreilles du petit halfelin, la jeune femme s’avança pour le soutenir dans sa démarche.

Elle rentra donc à son tour dans le cercle de la discussion et afficha clairement sa position en se plaçant à côté de l’halfelin. Son regard voletait de Golnam à Abysse, Kern… Elle ne savait pas lesquels savaient des choses ou ne savaient pas, mais pour l’un d’eux au moins, elle en était maintenant certaine après ses dernières paroles. Essayant de jauger rapidement l’étendue des connaissances du nain sur ce sujet, elle finit par s’adresser d’abord à lui d’un ton de reproche, ne manquant pas de s’emporter légèrement.


- Non Golnam, nous ne remettrons pas ceci à plus tard ! Je comprends tes inquiétudes maître nain, et elles sont fondées. Mais nous avons joué notre rôle dans la guérison d’Elloa et de Cornebois et désormais seul le remède peut faire quelque chose pour eux. Son regard se durcit. Mais pour ceux qui restent, je pense qu’il est plus que temps que nous soyons informé sur les hommes qui nous paient. Mussel et Arel ont raison et j’estime que nous avons le plus simple droit de savoir. S'il s'agit bien d'une guilde comme vient de le prononcer notre ami, je veux savoir ce qu'elle est et connaitre ses ennemis potentiels. Ne vois-tu donc pas que c’est dans notre intérêt à tous ?

Elle attendit le regard fixé sur Golnam, une expression d’attente inflexible sur le visage. La génasi ne laisserait pas passer cette chance d’avoir enfin des renseignements sur tout cet aura de secret qui les entouraient. Et si cela ne se faisait pas maintenant, remettre à plus tard cette discussion serait considérer leurs employeurs comme non fiables et ne lui plairait pas. Elle se rappelait les nombreuses fois avant son départ où les elfes l'avaient mis en garde contre ces guildes insidieuses et destructrices dont regorgeaient les grandes cités. Peut-être s’agissait-il d’une de ces organisation criminelle ou maléfique pour avoir des ennemis aussi acharnés. Fronçant les sourcils à l'idée d'être tombée entre les tentacules de l'une d'elle, elle attendit impatiemment qu’une personne réponde à leurs interrogations.



N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
 
 
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