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En route pour Eauprofonde, Suite d'une longue traversée
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l n’y avait pas de temps à perdre ! Si l’on en croyait le message qui venait de résonner dans le silence verdoyant de la forêt, la caravane avait été attaquée. Un sentiment d’urgence s’empara d’Elloa. Elle avait suivit les mouvements du génasi, de l’autre côté du ruisseau, prêt à traquer les lâches : c’était aux deux filles de se hâter et de porter leur récolte. Elle s’apprêta à courir, d’un mouvement leste et agile, mais son corps ne répondait plus aux impulsions de son esprit. Le poison, toujours, se propageait dans son sang, engourdissant chaque muscle. Au lieu de bondir gracieusement, elle s’écroula lourdement sur le sol, comme si ses pieds s’étaient pris dans les entrelacs d’une racine. Etendue à terre, elle usa de toute sa force pour se décoller. L’attraction terrestre semblait avoir plus d’effet sur son être tant se mouvoir lui était difficile et douloureux. Les paumes s’enfonçant dans l’herbe mêlée de mousse, elle releva la tête vers Jayline, ses cheveux fauves retombant par mèches devant ses yeux.. - [elfe] Prend les fleurs, fille du Vent. Va, vite ! Nos compagnons ont été attaqués. Peut être que certains d’entre eux sont blessés, ou même mourants ! Pas un moment l’idée que le message puisse être un piège ne lui traversât l’esprit. « Vite ! Ne m’attend pas, je ne ferais que te retarder. Je ...je te rejoindrais plus tard. » Elle prononça ses paroles avec assurance, mais elle n’était sure de rien. La douleur que provoquait la contraction de ses muscles était bien plus effrayante qu’insupportable. Sa respiration était mal aisée, et elle sentait une pointe désagréable pénétrer son cœur, comme si le venin en imprégnait les tissus, et rendait les battements laborieux. D’un côté, la grugash n’avait pas envie d’être abandonnée de la sorte sur le sol. Elle aurait aimé se retrouver entre des bras chaleureux et réconfortants, s’entendre dire que tout allait bien, et qu’elle n’allait pas mourir. Aussi, se faisant violence, pour le bien de tous, elle chassa la rôdeuse avec ferveur : - [elfe] Va te dis je ! Ne t’inquiète pas pour moi ! Son regard vacillant se posa sur le loup, étendu dans les buissons. Elle éprouva un vif sentiment de compassion à son égard, et tandis que les deux genasi s’éloignaient, elle tacha de se relever. Elle voulait rejoindre le loup, ne pas être tout à fait seule...enfouir sa tête dans sa fourrure noire…et dormir…dormir…dormir…
Réputation: 3.5
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l s’était élancé à peine de quelques mètres dans les bois lorsque il crut distinguer la douce langue elfique. Trop concentré sur ses recherches, il ne chercha pas à comprendre mot, avançant toujours vers la vive végétation.
Cette impulsion de vie déchaînée durerait de courtes minutes, et il devait se hâter de repérer l’intrus avant qu’il n’ait le temps de se volatiliser… La flore s’agitait alors comme jamais, croissant avec puissance et rapidité, comme si toute la forêt avait soudainement réalisé que son temps était compté. Chaque bourgeon, chaque branche, chaque feuille et chaque buisson devaient se développer pleinement avant qu’il ne soit trop tard.
Mais à nouveau des mots elfiques s’élevèrent plus sonores et emplis d’émotions fortes. Rage et détresse, force et résignation, et cette fois le génasi d’eau en capta le sens, ainsi que les sous-entendus qu’ils impliquaient. Et ce fut avec une douleur d’autant plus immense qu’il reconnut la voix d’Elloa. Images et scénarios défilèrent à la vitesse de l’éclair. Mais l’impression tenace de l’elfe à l’agonie restait immuablement ancrée, le rongeant et le brûlant tout entier, tel le poison de la méduse.
De plus les tous derniers mots résonnaient toujours dans son esprit...¤ "Ne t’inquiètes pas pour moi"¤ Ces mots avaient sans aucun doute été adressés à la génasi d’air qui pouvait, peut être, les accepter et faire ce qui devait être fait, mais c’était là un état que lui-même n’était plus capable de refouler. Il n’en avait ni la force ni le désir. Ce malgré sa mission, malgré l’importance de son organisation, malgré le danger qui les menaçait, malgré les réponses qu’il pourrait obtenir… Plus rien ne pesait dans la balance lorsqu’il s’agissait d’Elloa.
Encore quelques semaines auparavant, il n’était qu’Abysse, un être sans aucune attache autre que le Cercle dans son ensemble, capable d’une froideur et d’une indifférence absolues face à bien des situations... A peine quelques jours plus tôt, il avait désiré redevenir ce génasi au cœur de glace, insensible à toute douleur et à toute émotion... Mais ça lui était désormais impossible, une chaleur infinie et indescriptible avait pénétré son cœur, une certaine forme de douce folie avait envahi son esprit.
Ce fut avec une vitesse et une précipitation impensables que Jahëlo lâcha sa lance et se mit à courir en sens inverse. Sautant à travers les fourrés, les bras en avant se protégeant des branches et arbustes, le druide se mouvait aussi vite qu’il le pouvait pour traverser les quelques mètres qui le séparaient du ruisseau, de Jalyne si elle était toujours là, du Loup et d’Elloa.
Il était dit que certains druides étaient en une communion telle avec la nature, que celle-ci semblait s’écarter devant leur passage, leur permettant de se déplacer en toute facilité entre taillis et buissons… Mais ce n’était pas encore son cas, et les derniers obstacles et autres branches sur sa route se faisaient sentir. L’une d’entre elles, un instant repoussée, cingla sur sa joue, laissant sur sa peau au teint bleuté le fin trait rouge d’une coupure. Le sang perla.
Mais il n’en avait que faire, il venait de déboucher sur la petite clairière, et apercevait avec horreur la silhouette frêle et gracieuse allongée sur l’herbe, épuisant ses dernières forces... Rien d’autre n’avait son attention. Il sprinta alors de plus belle, avalant les derniers mètres en un instant, avant de se jeter à genoux auprès de sa douce...
Alors, enfin il la prit dans ses bras, l’enveloppant de tendresse et de la fraîcheur de la mer maternelle. Mais une inquiétude infinie le déchirait encore, et son cœur battait à tout rompre lorsqu’il la retourna pour voir son visage... Elle respirait...
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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l était là comme toujours…Elle n’avait pas même besoin de l’appeler à l’aide qu’il venait aussi vite que ses pensées, aussi vite que le souhait de son cœur…Elle s’abandonna. Toute peur l’avait quittée. Elle ne craignait ni la mort, ni la douleur. Il était là… Elle fermât les yeux, et poussa un long soupir, qui se transforma en un hoquet, le poison était toujours présent, rongeant son sang de l’intérieur, mais cela n’avait plus d’importance. Son corps était inerte, raide comme le bois et lourd comme la roche, seul ses cheveux flamboyant qui coulaient en cascades sur ses épaules bronzées et son regard profond possédaient encore cette flamme de vie qui anime la chair et émeut l’âme. Elle voulu articuler quelque chose, mais ses lèvres ne parvirent pas à bouger comme elle le voulait. Alors elle pensa seulement, si fort, si intensément que Jahëlo ne pourrait faire autrement que comprendre. ¤Embrasse moi …¤ L’instant, aussi dramatique qu’il fut, était d’une beauté absolue. La nature elle-même semblait s’être revêtue de cet état de perfection célébrant la joie de la passion. Chaque feuille, chaque goutte d’eau, chaque grain de poussière, chaque rayon de lumière semblaient s’unir dans une communion sublime, ne formant plus qu’un seul corps d’où rayonnait l’amour absolu, celui qui transcende et permet les miracles, celui que recherche les fous et les mystiques. Une douce tiédeur envahit Elloa, son visage figé ne pouvait plus sourire, mais son âme toute entière rayonnait de bonheur. Elle était au-delà de la douleur. Seul comptait la fraîcheur des bras aimants de Jahëlo, le souffle de l’air, le chant du vent, les éclats d’azur qu’elle apercevait parmi le vert du feuillage. Le bleu, le bleu infini du ciel, éclatant de liberté !
Elle volait… La forêt, elle la voyait désormais sous elle, s’étaler comme un grand tapis de verdure. Le parfum des bois parvenait jusqu’à elle en de longues volutes, tandis que le vent glissait sur elle avec force, la caressant, la portant, la guidant… Elle piquât soudain vers les arbres, traversant l’enchevêtrement de branches avec aisance, à pleine vitesse. Elle se choisit un perchoir et s’y posa. Au pied de l’arbre gisait un couple. L’homme à la peau bleuté se penchait sur une elfe aux cheveux de feu. ¤Embrasse la…¤ Le faucon poussa un cri. Les yeux d’Elloa se révulsèrent, et elle sombra dans l’inconscience …ou plutôt dans la Conscience.
Réputation: 3.5
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Bŗăįlļāřđ
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olnam se sentit mal pendant l’instant suspendu à ses lèvres alors qu’il venait de finir son discours. Tout pouvait se terminer d’une façon ou d’une autre, par un massacre ou une reddition. Et quel ne fut pas son soulagement de voir que les soldats battaient en retraite, parfois même cela ressemblait plus à une débandade qu’à une fuite ordonnée. Mais la fierté du nain y était, il se sentit une nouvelle force et une nouvelle assurance après cette victoire des mots, il avait réussit à éviter à ses compagnons une bataille ou tout pouvait arriver comme généralement dans ce genre de cas. Mais son sourire satisfait s’effaça devant celui bien trop confiant du chef de la troupe.
Il était pris… Il était seul… Et pourtant il osait encore sourire comme un défit au nain qui le tenait en respect du bout de sa lame.
Le barde eut envie de lui lancer au visage une réflexion bien tournée :¤ Je vais élargir ton sourire du bout de ma lame… Si tu continue je t’élargis le sourire jusqu’aux oreilles… euh… ¤ Mais avant que le choix ne fût arrêté, il osa prendre la parole, ce qui glaça Braillard. Autant les premières paroles auraient pu le flatter, autant le ton employé ainsi que ses salutations laissèrent Golnam sans voix, la bouche ouverte comme s’il cherchait ses mots dans une telle surprise.
Et avant qu’il ne puisse en placer une… il s’était évaporé. Il le tenait à la pointe de son épée et soudain… plus que de l’air… vide…
Le nain regarda la brume s’éloigner sans pouvoir réagir. Arek fût bien plus prompt à comprendre qu’il y avait danger pour l’expédition en forêt. La surprise passée, resta un goût amer dans la bouche du vigoureux, comme si cette victoire n’en était pas une, peut-être même pire, ils avaient peut-être bien plus perdu que gagné.¤ Ils reviendront… plus nombreux… mieux préparés… cette fois ils sauront à qui ils ont affaire… et ils ne nous laisseront pas une seule chance… Ils savent… nous ne savons rien… rien… ¤ Le regard que lança Golnam au mage était sans équivoque : le barde était en colère, pas contre l’Exilé, contre lui-même. Il salua en remerciement des compliments et beugla :- Que tout le monde reste à son poste ! Si j’en vois un qui ne participe pas à la surveillance il va m’entendre tellement fort que ma voix sera la dernière chose qu’il n’entendra jamais ! Je ne veux pas qu’une seule parcelle de forêt autour de nous n’ait une paire d’yeux qui la regarde ! Ils reviendront et cette fois ils seront plus déterminés que jamais ! Par mes ancêtres pas une parcelle sans une paire d’yeux ! Et guettez le retour de nos compagnons ! Le premier qui les voix doit le hurler à toute la caravane ! ¤ Oh oui… ils reviendront… si seulement je l’avais tué alors que je l’avais au bout de mon épée !... tu nous as tous mis en danger bougre d’imbécile ! Il n’aurait pas dû pouvoir bouger un cil bon sang ! ¤ Golnam se mit à circuler et tenu parole en grondant de toute sa voix pour que chaque homme surveille la lisière de la forêt entourant le cercle des caravanes, et il usa de toute la persuasion dont il était capable pour que cela soit fait.
Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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Capitaine
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NARRATION
Premier jour de la Marée estivale année de la magie sauvage(01 Flammerige 1372) Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde. Temps : Ciel bleu parcemé de nuage. Moment : Matinée environ 7h15
Elloa, Jahëlo, Jalyne
Le piège n'avait pas vraiment fonctionné, peut-être une mauvaise estimation de la direction, à moins que les deux hommes n'aient couru? Et alors qu'il faisait demi tour pour venir en aide à Elloa, un autre constat lui vint à l'esprit, il n'y avait aucune trace de pas, ni taches de sang. Pourtant celui qu'il avait blessé saignait abondamment.
Lorsque Jahëlo pris Elloa dans ses bras, son inquiétude le poussa intuitivement à tenter de déterminer la nature de l'empoisonnement. Après avoir énuméré les symptôme observable, la seule information qu'il put tiré était que le poison provenait d'une plante de Chult. Il en avait entendu parlé auprès de marin qui s'étaient aventuré dans la région. A vrais dire, il ne savait rien de plus sauf que le poison, à son grand soulagement, n'était que rarement mortel. Mais lorsque l'elfe s'évanouit dans ses bras, ton son savoir fut écarté par une seule inquiétude, survivra-t-elle? Un faucon planait doucement au dessus de la scène comme intrigué.
Le silence fut vite rompu par Jalyne.
« Elloa! Abysse, secoue toi un peu, on va la porter. De toute façon se séparer aurait été une très mauvaise idée, ils pourraient en profiter pour réattaquer. C'est vrai qu'il aurait été utile d'en savoir plus. Dans le même temps, ton loup et Elloa son inconscient, Cornebois est au plus mal, et apporter les ingrédients du remède rapidement pourrait être important.»
Alors que Jalyne se dirigeait vers le loup, se demandant bien comment ils allaient faire pour retourner à la caravane, ils entendirent quelqu'un arriver en courrant, et parmi les fourrés ils distinguèrent la masse imposante d'Arek.
Arek, Elloa, Jahëlo, Jalyne
Sur ces mots le barbare surgit, à peine essoufflé par sa course. Il n'avait pas eu de grande difficulté pour les retrouver, leur passage était récent et le bruit de ruisseau dans le creux de la colline lui indiquait clairement la route à suivre. Mais sens aux aguets, il avait lui aussi remarqué l'absence de son animaliers, excepté un oiseau qui s'était envolé brusquement à son arrivé. Il c'était passé quelque chose par ici il en était certain. Et lorsqu'il trouva ses compagnon, il ne put que remarquer le visage pâle de Jalyne, le regard inquiet du druide, l'absence du loup, et le corps inerte d'Elloa.
Les autres
Le court combat fini, Exilé et caravaniers se mirent à ranger le matériel, et les tentes sorties pour la nuit. Seul un petit chaudron, qui était utilisé habituellement pour la soupe, restait au centre du cercle, de l'eau y était mit à mijoter pour le remède. Le chef des Exilé, resta un instant pensif après la question de Kern. Changer de route était certes crucial, mais difficile.
« Pour le moment nous n'avons pas le choix, il nous faut nous diriger vers Eauprofonde. Mais nous éviterons certainement la ville. Si je ne trompe pas ceux qui nous ont attaqué ont tout intérêt à tenir de bonnes bases des deux côtés de la route. Mais je n'ai absolument aucune idée de l'identité de ceux qui nous ont attaqué, ni de leur objectif. Cette histoire m'inquiète,… Ah! Cornebois mon ami, tes conseils nous manquent. Pour le moment attendons les autres. On réfléchira à la nouvelle route au prochain croisement, c'est-à-dire pas avant ce soir ou demain.»
Sur les conseils de Golnam tous se mirent à scruter la forêt, avec plus ou moins d'attention. Lunarc et Eluxa patrouillèrent ensemble et firent plusieurs rondes, Mussel lui avait opté pour l'observation d'une parcelle de forêt, celles par où était partit les autres membres du groupe et ou se trouvaient Arek et Jalyne. Conducteur et Exilé s'étaient postés sur les roulottes, méthodique et simple. Pourtant de cours échange se firent entendre, ces compagnons de routes si peu loquaces habituellement semblait inquiet et attentif. Une tension se fit peu à peu sentir dans le campement. Tension aggravé par le visage du chef des Exilés, sa mine pâle et son regard inquiet, il regardait rageant et soupirant la caravane où reposait son amis, on l'entendit même jurer contre son incapacité à faire quoi que ce soit.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Aventurier
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Lunarc avait été un peu déconcerté par le brusque changement de situation. Etant donné la façon dont la rencontre avait commencé, il s’était attendu à un simple contrôle de routine.
Appuyé contre sa caravane, à l’écart, il avait prêté peu de cas à cet évènement, laissant son esprit vagabonder au gré de ses pensés. Quand le ton avait monté de manière inattendue, il était sorti brusquement de ses rêveries, mais le temps qu’il prenne conscience de la situation, les « gardes » de Padhiver battaient en retraite comme s’ils avaient le Diable aux trousses.
Un peu déboussolé il n’avait néanmoins pas tardé à comprendre que cette patrouille n’était qu’une supercherie. Et que sous les déguisements de garde se cachaient en réalité une bande de malfaiteurs venu commettre, il ne savait quelle escroquerie, dans la caravane.
Estimant qu’il aurait été inutile de se lancer à la poursuite des fuyards, il s’était rendu au centre du campement juste assez rapidement pour voir le chef des scélérats disparaître dans un nuage de fumé. ¤Rien que ça ! ¤ Avait-il pensé. ¤ Pas un simple bandit celui-là. ¤
Vite remis de ses émotions, il avait fait rapidement le tour du camp, tandis que les autres discutaient de la meilleure marche à suivre. Il constata avec soulagement que personne n’avait été blessé. Il y avait eu plus de peur que de mal.
Quelques instants plus tard, le campement s’était mis en branle. Les caravaniers s’étaient attaqués à défaire les tentes rapidement et à ranger leurs affaires tandis le nain à la langue bien pendue avait commencé à houspillé Lunarc pour qu’il se remette aussitôt à monté la garde. ¤ Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne perd pas de temps celui-là. ¤
Néanmoins après le manque d’efficacité dont il avait fait preuve lors de la confrontation, il se mit à scruter la forêt sans broncher. ¤ Enfin, pas la peine de se faire remarquer. ¤
Lunarc reprit ses patrouilles avec Kern. Sans cesser de scruter les alentours il s’adressa à son compagnon de garde. J’suis pas partisan d'laisser l’temps à nos ennemis s’remettre de leurs émotions et d'mieux préparer leur prochain coup.
J’pense pas vraiment avoir mon mot à dire, mais pourquoi pas monter une…expédition… rapid’ment pour passé l’envie à ces pendards de nous chercher les noises, une bonne fois pour toute ? Ils avaient largement l’avantage du nombre ici. Et i’s’sont enfuis en courant comme des vierges effarouchées. Doit pas être difficile de leur foutre la trouille de leur vie. J’parle pas des les tuer. Mais une bonne rossée leur passerait sans doute l’envie d’nous les courir.
Lunarc continua à marcher, les pouces passé dans son ceinturon, avec son allure nonchalante habituelle. Même s'il était sur le qui-vive.
Ma destination ? L'horizon.
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Aventurière
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La vision du grand guerrier enleva une épine du pied de la génasi, son aide et sa force serait d’une aide pécieuse. Apparemment Elloa résistait moins bien au poison qu’elle-même ne le faisait, et bien qu’elle sentait ses membres encore un peu faible, elle pouvait les faire répondre sans trop de problèmes.
Arrivée au pied du loup à la fourrure sombre, elle avait été confrontée à un problème. Accroupie auprès de l'animal elle avait testé ses réactions, mais rien ne l'avait fait réagir. Il semblait être complètement sous l’emprise du poison, soit entièrement paralysé, soit inconscient, mais dans tous les cas Abysse ne voudrait sûrement pas le laisser en arrière. Pourtant si le génasi pouvait probablement porter Elloa jusqu’au campement, elle en revanche aurait eu un peu plus de mal à y ramener l’énorme animal, et faire une civière improvisée aurait pris trop de temps. Ils avaient déjà été retardé plus qu’il ne fallait avec leurs deux étranges agresseurs. Ennuyée, la génasi envisageait de devoir revenir le chercher plus tard lorsque Arek avait surgit d'entre les arbres. Elle n’avait encore jamais considéré l’apparition du guerrier avec autant de soulagement, au moins le problème du transport semblait résolu et ils pourraient rentrer sans attendre davantage.
- Arek !! Tu es venu seul ? Un air de désapprobation passa furtivement sur le visage de la jeune femme quand elle vit que personne ne le suivait. Sans faire de commentaires sur ce qu’elle jugeait comme une imprudence, elle admit pour le compte de l’homme qu’il ne s’attendait pas à ce que les lieux aient pu être dangereux. Elle était en colère contre elle-même, trois flèches perdues dans le vide et ils n'avaient pu obtenir aucunes informations sur leurs agresseurs ! Pourtant ceux-ci n'avaient surement pas été là par hasard. L'air sombre elle l’informa donc brièvement de la situation. "On nous attendait par ici... deux hommes qui se sont enfuit. Mais il faut ramener Elloa d’urgence au camp, et le compagnon animal d’Abysse aussi je pense." Elle tourna son regard vers le génasi d’eau pour qu’il puisse donner son avis sur ce dernier point, et en profita pour vérifier qu’il n’avait pas perdu la pochette contenant les précieuses plantes durant le combat.
Voyant qu'Abysse tenait toujours Elloa dans ses bras, la génasi détourna le regard pour lui laisser le temps de se ressaisir. Après tout, connaissant les sentiments qu'il avait pour la jeune elfe, elle comprenait que son état devait profondément l'inquiéter. Elle en profita pour faire quelques pas en direction de l'endroit où le génasi et le second agresseur avaient lutté. Scrutant attentivement le sol pour essayer de différencier les empreintes de l'agresseur de celles d'Abysse, elle tenta de voir si leur piste était facile à suivre.
Jalyne utilise pistage.
N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
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Ŀą Mạġọủị&#
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ern était quelque peu troublé par la réponse de l'Exilé. D'une part, il lui avait répondu sans le mépriser, chose à laquelle La Magouille n'était pas vraiment habitué. D'autre part, l'encapuchonné semblait vraiment affecté par le sort de son ami. ¤ Mince ! Il y a donc un homme sous la capuche ! ¤ Le marin, suivant les recommandations du barde, faisait une ronde, mais son esprit était ailleurs... Il n'aurait pu dire si quelqu'un était à côté de lui, il déambulait machinalement, pensant à l'étrange disparition de l'ennemi, à ses compagnons dans la forêt, à Cornebois, à la caravane, à tous ses gens étranges qui avaient semblent-il escorté le convoi durant un précédent voyage, au capitaine ventdebout, à Eluxa, à monsieur Pouce... Et à son père... Il se demandait si lui aussi le cherchait, si il était encore en vie, si il était lié au Cercle... Et d'ailleurs, pourquoi s'était-il tourné vers le cercle ? Peut-être à cause de son affinité avec la mer... Quoi que, à y réfléchir de plus près, non, il y avait autre chose, mais quoi ? Une sorte d'instinct qui... Lunarc ! Kern émergea de son rêve éveillé lorsque l'elfe lui adressa la parole. Il mit un certain à comprendre ce qu'on lui voulait, et il ne fut pas très prompt à réagir. Il répéta d'un air distrait, le regard dans le vague : -Monter une expédition... Passer l’envie.. De nous chercher les noises... Leur foutre la trouille de leur vie... Oui ! Enfin, non ! Kern avait enfin comprit de quoi parlait son ami, et il était pleinement réveillé lorsqu'il poursuivit : -Non, ça sert à rien... Leur chef est parti en fumée, et les autres n'étaient sûrement que des mercenaires qui n'étaient au courant de rien, sauf de leur salaire ! De toute façon, ils ont déjà eut assez peur, et montrer de quoi nous sommes capables n'aurait pour seul effet que celui de leur permettre de mieux préparer leur prochain coup. Soyons discret, ça vaut mieux, n'utilisons toutes nos ruses qu'en cas de nécessité, afin de pouvoir garder l'avantage de la surprise, car crois moi par expérience, mieux vaut passer pour faible que de révéler toute sa force ! Kern tourna les talons, puis se retourna vers l'elfe afin d'ajouter : -Au fait, si tu as d'autres idées pour quoi que ce soit, fais en pars à Golnam ou aux encapuchonnés : Ici, d'après ce que je vois, chacun à son mot à dire. Ah ! Une dernière chose mon ami, garde le dard, je te le donne, tu saura sans doute mieux t'en servir que moi ! Ces dernières paroles accompagnées d'un sourire et d'un clin d'œil, Kern se dirigea vers l'entrée des bois afin d'attendre les "amis de la nature" et d'observer - de loin - cet étrange environnement qu'est la forêt...
«Moi, tricher aux cartes ? Comment le pourrais-je, c'est la première fois que je joue !»Réputation 4,5Pour le meujeus : Ma fiche est ici, la dernière mise à jour date du 08/05/2008.
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Ļėvỉạ
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Le jeune barbare n’avait pas put arriver à temps. En voyant le groupe, Arek compris que l’attaque avait eut lieu. Elloa et le loup d’Abysse semblait mal en point. En voyant l’état de ses amis, Arek observa autour de lui. Le silence anormal pour une forêt était pesant. Mais visiblement le danger était écarté. Jalyne brisa le silence. Arek l’écouta avec la plus grande attention afin de bien comprendre ses paroles et de bien prendre la mesure de la situation.
¤ Ils ont été attaqué par deux hommes, leur attaque était finement préparée ; Nous séparer pour pouvoir mieux nous éliminer. Mais pourquoi ? ¤
- Je suis seul Jalyne. Nous avons nous aussi subit une tentative d’attaque et j’ai préféré venir seul pour que le convoi reste encore sous surveillance. Comment te sens tu, tu es bien pale.
Arek orienta son regard vers Abysse et il observa quelques secondes Elloa qui était inconsciente dans ces bras.
- Et Elloa, comment va-t-elle ? Je vais transporter ton loup jusqu’au camp.
Arek se dirigea vers le loup. Il rangea son arme au fourreau et il saisit délicatement le loup. La chaleur de son corps le rassura, visiblement le loup n’était pas mort.
- Jalyne, nous devons rejoindre le camp au plus vite. Il est inutile de suivre leurs traces. Ils ont fuit comme des lâches, ils ne tenterons pas une nouvelle attaque aujourd’hui. Ouvre nous la voie, nous te suivons. Nous reparlerons de tout cela une fois en sécurité au camp.
Arek commença à avancer dans la direction de Jalyne afin de la suivre. Il laissa passer Abysse devant lui et il ferma la marche. A son passage Arek observa le corps inconscient d’Elloa et il se maudit de ne pas les avoir fait accompagné d’un guerrier pour les escorter.
¤ J’espère qu’il ne lui ait rien arrivé, sinon je ne me le pardonnerai jamais. ¤
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Ạbỷsŝë
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e cours du temps semblait s’être ralenti pour Jahëlo, tout s’enchaînant étape après étape alors que la vie n’avait pas arrêté son train autour de lui.
La peur, le regard d’Elloa, l’amour, le cri du faucon, la peur, l’inquiétude, l’incompréhension, l’ignorance, la peur...
Tout s’était reflété dans les yeux de Jahëlo, et à la terreur finale, il n’avait rien pu faire d’autre que la serrer instinctivement contre son cœur. Comme pour la garder auprès de lui, alors qu’inconsciemment il se sentait s’éloigner peu à peu. Cette impression lui était insupportable.
Ce fut à cet instant que Jalyne chercha conseil auprès du génasi d’eau. Mais il n’avait plus rien du compagnon sage et posé sur lequel s’appuyer. Désespoir et impuissance était tout ce qu’il ressentait, rien d’autre n’existait.
Mais les secondes continuant de s’écouler, l’affolement de son sang bouillonnant, fut quelque peu tempéré par la sagesse de l’Océan, lui permettant ainsi de réfléchir et de ne pas céder complètement à la panique. Il prit alors le temps de l’observer. Et, sans comprendre, il vit.
Elle n’avait rien, l’elfe semblait désormais reposer d’un sommeil aussi profond que les abysses. Si profond que le porteur lui-même malgré son surnom ne pourrait peut être pas atteindre… Sa respiration était posée, ses paupières s’étaient fermées, le calme l’avait envahie.
Alors il continua à analyser, et quelque chose, un infime détail le poussa à lever la tête. Le faucon était toujours là… Cet animal était le seul qu’ils avaient croisé dans la forêt depuis qu’ils avaient quitté le camp… Que faisait-il là, pourquoi avait-il crié ? Il l’observa plus en détail et soudain le druide se sentit gêné par le regard du rapace. Une trop grande intelligence... cette lueur presque de conscience...
Il n’y réfléchit pas plus longtemps, la voix grave d’Arek le ramenant violemment à la réalité, le même effet qu’un seau d’eau glacée pour sortir du lit. Et comme s’y était attendue la génasi d’air une part d’Abysse refit surface. Sans même se retourner, le regard rivé sur le doux visage de l’elfe, il répondit de sa voix monocorde où perçait tout de même une pointe d’émotion.- Elle n’est pas blessée, un poison coule dans ses veines mais il n’est pas mortel... Un instant de calme, comprendre ce qui arrivait à sa douce était tout ce qu’il désirait, mais cela ne pouvait lui être accordé ici et maintenant. Jalyne et Arek étaient dans le vrai, il fallait rentrer au camp... Pour Cornebois... Ce nom sembla un instant bien lointain et insignifiant, mais le voyage que venait d’entreprendre Elloa ne pouvait être fait que seul... Et le Cercle avait besoin de lui.
Alors Abysse se résigna. Se penchant sur la belle elfe, il écarta une mèche de ses cheveux flamboyants pour lui déposer un tendre baiser sur les lèvres. Elle ne se réveilla pas. ¤Va là où se rejoignent ciel et océan, suis l’horizon et retrouve le chemin...¤ Elle reviendrait, il fallait qu'elle revienne!
Puis le génasi souleva délicatement Elloa pour se mettre en marche. Faisant un effort indescriptible, il tentait de revenir totalement à la réalité, à la raison de leur mission première. Il vérifia la présence des herbes médicinale et observa ses compagnons. Avant de reprendre la parole, d'un ton un tant soit peu assuré. - Arek a raison Jalyne, ils n’ont laissé aucune trace, pas même une goutte de sang... Ce malgré la blessure profonde qu’il avait infligé à son adversaire. Il en revint ensuite au barbare. Le remords était lisible dans le regard du grand guerrier, mais au sens d’Abysse, inutile. L’ennemi était organisé, et une autre configuration aurait pu avoir des conséquences bien pires. Il se contenta donc de lui adresser un hochement de tête rassurant et reconnaissant pour le Loup. Mais il lui lança tout de même une mise en garde. - Si il revient à lui, n'essaie pas de le retenir, laisse-le libre de ses mouvements. Bien qu’habitué à la présence des hommes, ce loup restait un animal sauvage solitaire et épris de liberté.
Ce conseil donné, Abysse riva ensuite son regard droit devant lui, il suivrait machinalement et aveuglément Jalyne, tandis que son esprit tout entier resterait accaparé par Elloa qu'il tenait dans ses bras.
Ils allaient rentrer...
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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