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En route pour Eauprofonde, Suite d'une longue traversée
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Ạbỷsŝë
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¤Pourquoi...¤
Cette simple interrogation résonna dans son esprit pendant de longues secondes. Jusqu’à ce que son esprit se remémore. Les souvenirs et sensations des premiers instants ressurgirent se mêlant aux émotions présentes, diffusant la peine ressentie.
¤Brise...¤
C’était ce que sa connaissance de la nature lui avait soufflé au premier instant où il l’avait vue. Une légère brise printanière à la fois fraîche et douce, libre et insaisissable, ce souffle dont l’ont voudrait la caresse éternelle. Telles avaient été les sensations de Jahëlo lorsqu’il avait été entraîné par la fougueuse elfe dans les bois. Et plus tard, un autre détail avait confirmé cette intuition, un fait issu de la vision d’un sage mais tout aussi irréfutable que le mouvement de l’Océan, un fait qui ne serait révélé qu’au bout du voyage.
La réponse à la question se formait dans son esprit, tandis que son cœur reconstruit le temps d’une pensée se laissait à nouveau enjôler par ce charme à l’état pur. Le jeune génasi déglutit péniblement, luttant pour absorber la totalité de ce regard avide de savoir. Lui qui laissait les fous se perdre dans les abîmes de ses yeux, se sentait presque transpercé par cette brillance et cette insistance. Il devait reprendre le contrôle pour répondre.
Abysse s’efforça de retrouver son calme, et de l’insuffler par la même occasion à la belle elfe. Jahëlo aurait à nouveau voulu la prendre dans ses bras, l’attirer encore plus à lui et répondre simplement, oubliant cette déchirante matinée. Mais le Porteur de l’Ouroboros se contenta de poser ses mains sur ses bras et l’invita à s’asseoir par de douces impulsions.
- [elfe] La brise coule en toi depuis ta plus tendre enfance, cela j’en suis sur, même si je ne peux le ressentir à l’état brut comme je le ressens chez une génasi. Mais ta façon d’être et tes pouvoirs me l’ont montré depuis le premier jour. Tu es Brise, et cela je l’ai compris hier… Un éclair de douleur traversa son visage, mais il poursuivit. Lorsque tu m’a parlé de ce lien inexplicable, et que je t’ai parlé de l’Appel…
Le druide s’interrompit, inspirant profondément, et se remémorant les enseignements de l’Ouroboros concernant l’Appel, comment expliquer à un être, les connaissances de son sang. L’excitation de la révélation avait, elle aussi contribué mettre en second plan ses sentiments obscurs. Et tout en fouillant son esprit, son regard s’était porté par-dessus l’épaule d’Elloa, dénombrant ses compagnons et s’assurant qu’ils ne seraient pas dérangés pendant les quelques prochaines minutes. Il en profita même pour adresser un signe à Cornebois lui informant que le moment des premières révélations était arrivé, et que le calme était le bienvenu.
Une fois cela fait, il replongea dans l’insatiable désir de connaissance qu’il lisait dans les yeux de la belle.
- [elfe] Nous sommes le Cercle de l’Ouroboros. Chacun d’entre nous porte un nom qui est lié au Cercle, et qui est lié à notre personnalité de bien des façons. Et quoi qu’en disent les rumeurs, nous ne sommes pas qu’une simple bande de pirates. Notre histoire est très ancienne et au fil des ages notre sang s’est répandu à travers toutes les côtes de Faerûn. Ce sang, très lié aux éléments comme tant de puissances de ce monde, se révèle parfois, nous poussant inconsciemment vers des directions inconnues, souvent vers l’océan, et tout cela dans un seul but : celui de nous réunifier... C’est ce sang qui coule dans tes veines...
Il laissa ces mots planer. Le voyage venait à peine de débuter, mais il ne fallait pas vouloir voguer plus vite que le vent. Alors il avança son index gauche levé, celui là même qui possédait cette bague si étrange, et il le posa délicatement sur les lèvres de l’elfe.
- [elfe] Ceci est le début du secret de l’Ouroboros, seuls les nôtres le connaissent.
Son regard était clair et explicite, à la fois ferme et intraitable, mais sans une once de malveillance ou de colère punitive. Il en était simplement ainsi.
Alors faisant mine de se relever le génasi, content de ne plus penser à sa douleur, s’approcha à quelques centimètres de son visage, et lui donna, dans un murmure, les dernières instructions de cette conversation.
- [elfe] Ne te laisse pas submerger par les questions. Remémore-toi les évènements de ta vie sous ce nouveau jour, et comprends.
Il marcha vers le groupe. L’Ouroboros lui avait redonné sa force, et l’appétit lui était revenu. Il remarqua alors dans la vision de ses nouveaux compagnons de route qui s’offrait à lui, que quelque chose avait réellement changé. Le grand guerrier questionnant Cornebois, les trois autres hommes jouant plus ou moins entre eux, seules les deux femmes étaient restées silencieuses, mais l’ambiance était plutôt joyeuse et chaleureuse, ce qui contrastait fortement avec l’équipe précédente. Phélès, Malig, Hérudae, Dobun, avec ceux là, peu de place pour le rire, mais il leur fallait au moins reconnaître une chose, ils étaient tous sur leurs gardes en permanence… Il prit la direction de sa caravane et du matériel supplémentaire qui l’attendait pour ce périple. Si on leur en avait confié, c'est qu'ils en auraient surement besoin...
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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Ļėvỉạ
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Juste avant le repas, Arek en profita pour effectuer quelques mouvements avec sa nouvelle arme afin de la prendre en main.
¤ Cette arme se manie comme un vrai jouet. Son équilibre est parfait. C’est vraiment du travail de maître. ¤
Une fois son échauffement terminé, Arek prit place à coté du feu afin de prendre son déjeuné avec ses camarades. Le repas était bien silencieux. Une fois qu’il eut fini sa soupe Mussel prit la parole et l proposa à Golnam de pousser la chansonnette. Il était bien vrai que le nain était particulièrement silencieux contrairement à son habitude. Néanmoins Arek apprécia le geste de Kern qui fit l’effort de s’excusé d’utiliser une langue étrangère.
- J’espère bien que tu parleras dans une langue que tout le monde comprend lorsqu’il y aura quelque chose d’important à dire.
Arek prit un ton grave lorsqu’il prononça cette phrase mais il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire une fois qu’il eut fini et il profita aussi pour répondre au clin d’œil de Kern.
- C’est bien vrai ami Golnam commence ta chanson et on te suivra pour le refrain.
Arek n’était pas un bon chanteur mais il était prêt à suivre ses amis avec entrain.
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Bŗăįlļāřđ
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olnam s'était régalé de la soupe, tellement concentré sur son repas qu'il n'avait prononcé aucun mot. En réalité, il pensait... le regard perdu sur le sol à quelques pas devant lui. Il le revoyait... et il l'entendait. Comme si ses paroles bien qu'inaudibles glissaient un sens dans son âme. Il ne parvenait pas à le comprendre, et cela l'agaçait. Ces derniers temps, il avait rêvé de lui, mais il ne parvenait pas à se souvenir précisément de ces songes.
Soudain, Braillard entendit que l'on s'adressait à lui. Il leva sa barbe et regarda autour de lui, les regards étaient tournés vers lui. Ils lui demandaient une chanson, et cela donna naissance à un vaste sourire :- C'est vrai ?! Vous voulez une chanson ?! Enfin... euh bien sûr ! Hum... Hum... Voyons voir... entraînante et avec un refrain pour vous... c'est bon ! Se levant et s'éclaircissant la voix, il prit un air fier et ajouta : "Je vous remercie et j'espère que ma petite improvisation vous plaira." Tel le tonnerre que l'on entend gronder au loin, la voix profonde du nain se mit à raisonner dans le coeur de ses compagnons, pas en puissance mais par sa profondeur :La Vie nous a donner Des jambes pour nous dresser Des pieds pour avancer Des poings pour les serrer Un coeur pour affronter Et des yeux pour nous aimer Sentez-vous souffler Ce vent de liberté Hey oh ! Hey oh ! Les amis bien haut ! Hey oh ! Hey oh ! L'aventure au galop ! Avec moi : Hey oh ! Hey oh ! Les amis bien haut ! Hey oh ! Hey oh ! L'aventure au galop ! Reprenant ainsi plusieurs fois ce refrain, le nain entraînait ses compagnons avec les mains pour les encourager à chanter, rassurant les plus timides par un sourire et un regard chaleureux. Il se sentait bien avec eux, tous ensemble. Chacun venait d'un horizon différent et pourtant ils allaient partager un bout de chemin. Il espérait que ce chemin soit plus long que prévu, car le coeur d'artichaut du vigoureux commençait à s'attacher à cette bande hétéroclite.
Et pourtant il restait certainement tant de mystères en chacun d'eux... et lui-même ne dérogeait pas à cette règle...
Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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Pøŭċęŧ
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La chanson du nain était entraînante.. Beaucoup plus que ses chansons sur la bière.. Et quelle chanson ! Liberté, Gaieté et Aventure ! Tout ce qu’il fallait pour plaire au vaillant.. Le refrain n’etait pas dur a retenir et au fur et à mesure des encouragements du nain, Mussel laissait apparaître sa voie fluette d’enfant suivant le refrain du nain. Le hin martelait le sol du pied pour garder le rythme.
"Hey oh ! Hey oh ! Les amis bien haut ! Hey oh ! Hey oh ! L'aventure au galop !"
Sa voix montait crescendo n’étant pas vraiment sur de sa capacité a chanté. Mais ses inhibitions tombaient, entraînés par la chanson et l’allégresse momentanée qui l’habitait. De toute façon sa petite voie serait sûrement cachée par celle, plus grave, des autres aventuriers comme Arek ou bien Kern.
Pendant la chanson, les yeux du hin se posèrent sur Jalyne et sur Eluxa, étrangement muettes. Essayant de faire participer sa consoeur et son amie bénie par les vents du même coup, Mussel imitait les mouvements de main du nain pour entraîner les femmes à chanter à leur tour. Et ce même si l’idée d’attirer les brigands trottait néanmoins dans un coins de la tête du vaillant.
¤ Espérons qu’aucun ennemi ne sera attiré par la chanson.. Et si jamais il l’est, prions pour qu’il se joigne à nous pour chanter car cette chanson est vraiment la meilleure que j’ai entendue depuis bien longtemps ! Je n’aimerait pas la voire gâchée. J’espère aussi que les bruits étranges ne seront pas étouffés par la mélodie. ¤
Dés que la chanson serait finie, il ne manquerait pas de féliciter Golnam sur sa fabuleuse prestation.
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Ŀą Mạġọủị&#
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Kern s'était lui aussi laissé entrainner par la chanson du barde. En entendant le halfelin chanter de sa voix d'enfant, il n'eut pas envie de se moque de lui, il était au contraire heureux que les inhibitions du guerrier tombent enfin. Kern chantait à tue-tête le refrain, et suivant le regard du Hin, il remarqua lui aussi qu'Eluxa et la femme assise à ses côtés avaient un peu de mal à faire partager leur joie.
¤ Eh bien ! Ont-elles peur de nous ? Allez, je suis sûr qu'on peut arriver à les faire chanter ! ¤
La magouille fit signe à Mussel de l'accompagner tout en chantant le refrain, puis il se dirigea vers Jalyne en souriant et l'invita à danser en s'efforçant de paraître le moins serieux possible (il força donc sur les manières et les reverances, un long brin de paille entre les dents à la place d'un rose, tirant un chapeau invisbile pour finir de profil, la jambe droite croisée devant la jambe gauche, la main droite tendue vers Jalyne et le reste de son corps penché vers elle) :
-Mademoiselle, voudriez-vous accorder cette danse ? Mais faites vite je vous prie, mon cette position est intenable !
Le marin espérait ainsi détendre un peu plus l'ambiance. Contrairement à Mussel, il ne pensait pas une seconde aux éventuels ennemis qui pourraient être attirés par le bruit : il n'était pas habitué à escorter des convois ailleurs que sur la mer, et avait donc relativement peu d'experience en matière de voyage à l'interieur des terres...
«Moi, tricher aux cartes ? Comment le pourrais-je, c'est la première fois que je joue !»Réputation 4,5Pour le meujeus : Ma fiche est ici, la dernière mise à jour date du 08/05/2008.
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Aventurière
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Ne plus se sentir suffoquer dans cette horrible ville, aux rues étroites et pleines de mondes, Jalyne se sentait revivre. Et puis la bonne humeur de ses compagnons de route la laissait difficilement indifférente. Elle se doutait que Golnam et Mussel seraient de bons vivants et d’agréables compagnons, mais à son étonnement, Arek et Kern plongeaient eux aussi dans l’ambiance bon enfant du repas.
Jusque là, elle ne connaissait des hommes que leur côté fourbe et égoïste, leurs yeux brillants devant l’argent ou le pouvoir, et leur désintérêt pour tout le reste. Entendre ces deux grands gaillards chanter sans retenue la faisait s’interroger sur les différentes facettes de la nature humaine. Ce voyage serait finalement instructif et plein de surprise, Golnam s’était déjà révélé étonnant pour un nain. Elle qui avait était certaine de s’ennuyer, il semblait qu’elle se soit peut-être trompée finalement. Du moins pour cette première journée. Retrouvant sa méfiance naturelle, elle mit des nuances à ses premières constatations. D’expérience, elle savait qu’il fallait toujours attendre d’être face aux difficultés pour que la nature réelle de chacun soit révélée.
Finissant la soupe sur ces pensées, elle déposa le bol à ses pieds et ses yeux accrochèrent au passage le couple Abysse-Elloa qui discutait doucement. Ils s’étaient mis délibérément à l’écart de l’ambiance, peut-être pour aborder des sujets qui ne concernaient qu’eux. Elle se retourna donc vers les autres. Son repas était terminé, le ciel bleu au-dessus d’elle, et sous ses mains, elle sentait fraicheur de la terre. La génasi prit subitement conscience du fait qu’elle se sentait merveilleusement bien. Elle tendit l’oreille pour tenter de saisir écouter les bruits familiers de la nature autour d’eux. Mais les voix fortes qui chantaient le refrain ramenèrent finalement son attention sur le groupe.
Elle n’avait pas l’habitude de ce genre d’ambiance franche et rude, faite de profondes voix masculines, mais tout en la découvrant, elle se rendait compte qu’elle se laissait entraîner facilement. Se sentant pleine de bonne humeur, la génasi se tourna vers Eluxa pour discuter un peu avec elle. Mais ce fut le moment où Kern s’avança elle vers et prit une pose étrange pour l’inviter à danser. D’abord sur la défensive, un air de gaieté mêlé d’ironie apparut finalement sur son visage et ses yeux pales se mirent à sourire.
- Il est donc possible de danser sur ce genre de chansons ? Elle se leva et prit la main que Kern lui tendait pour qu’il puisse abandonner sa drôle de position, et se demanda avec un peu d’inquiétude comment elle allait bien pouvoir danser. "Je veux bien essayer, mais je vais devoir vous suivre. Je n’ai jamais vu danser sur ce genre d’air à part quelques nains un soir, mais je ne me sens pas capable de les imiter ici. Bien que les nains soient parfois de très bons danseurs", ajouta t-elle en adressant un sourire amical à Golnam.
Mais malgré sa légère réticence, elle se laissa entraîner par la musique et le marin, et s’aperçut rapidement que c’était assez facile et plutôt amusant.
N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
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Ŀą Mạġọủị&#
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u moment même ou Kern lança son invitation, il fut saisi d'un doute profond. Il en vint presque à regretter son geste.¤ Mais qu'est-ce qui m'a pris bon sang ? Je n'ai jamais eu de chance avec les femmes, et voilà que j'invite une génasi à danser avec moi ? J'aurais pas l'air tarte si elle me jette ! ¤ Kern était en proie au doute le plus profond, mais cela ne se lisait pas sur son visage, à moins de plonger dans son regard... Le marin était d'habitude sûr de lui dans la plupart des circonstances, mais jamais avec les femmes. Son estime de lui même baissait etrangement dès qu'il en rencontrait une et qu'il voulait la connaître plutôt que de la voler. Il se torturait ainsi interieurement pendant ce qui lui sembla être une eternité, et fut agréablemet surpris par la réponse de Jalyne. Il sourit, et lui dit : -Le savoir importe peu pour danser sur ce genre d'air, il suffit de se laisser entraîner par son partenaire et les pas vous apparaîtrons d'eux-mêmes. Il entraina la rôdeuse dans une étrange danse, tantôt menée par l'un, tantôt menée par l'autre. Le marin n'avait plus concsience de ce qui l'entourait, ses yeux pétillants de joie étaient plongés dans l'envoûtant regard de la génasi d'air, il s'amusait comme un gamin. Il était tellement près d'elle qu'il pouvait sentir la brise qui l'entourait. Pour une fois qu'il ne dansait pas pour voler une bourse ! Il profita de cette danse pour dire qu'il s'appelait Kern, qu'il ne retenait pas facilement les prénoms et qu'il ne connaissait pas celui de sa ravissante partenaire.
Curieusement, il n'avait absolument pas envie d'arnaquer les membres du groupe. Lui qui n'avait jamais réellement eu d'ami ni jamais respecté personne, car personne ne l'avait jamais respecté, depuis qu'il s'était engagé, sa mentalité avait changée. On lui avait confié une mission importante, et pour la première fois, il voyageait avec des gens interressants. Ca aide sûrement à être honnête envers eux...
«Moi, tricher aux cartes ? Comment le pourrais-je, c'est la première fois que je joue !»Réputation 4,5Pour le meujeus : Ma fiche est ici, la dernière mise à jour date du 08/05/2008.
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ßѓịśę
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omme on pouvait s'y attendre, les révélations de Jahelo abasourdirent l'elfe sauvage. Non pas seulement parce que c'était étonnant, mais surtout parce qu'elle n'était pas sure d'avoir réellement compris ce qu'il lui avait dit. Elle avait besoin de réflechir, de comprendre. Lentement, elle se laissa glisser contre l'arbre sur lequel le génasi avait pris appui quelques instants plus tôt, et elle son regard se perdit dans le vague. La silhouette bleutée de son guide s'éloignait peu à peu tandis qu'un chant joyeux brisa le silence serein du millieu de journée. Au travers des feuilles naissantes un soleil encore tiède jouait de ses rayons d'or, ébouissant par moment Elloa. La brise était douce, quoi un peu fraiche pour la grugash, et cela la fit sourire.¤Ne te laisse pas submerger par les questions. Remémore-toi les évènements de ta vie sous ce nouveau jour, et comprends.¤ Aussi loin qu'elle pouvait se souvenir, elle avait toujours été irrémédiablement attirée par l'océan, au point de longer le fleuve durant plusieurs jours de marche simplement pour appercevoir le rivage étaler devant elle son immensité scintillante. Certaines personnes de la tribu voyaient ses excursions d'un mauvais oeil, car son élément était l'air et qu'elle 'avait en conséquence rien à faire au bord de la mer. Pourtant, aucun chaman n'avait jamais prononcé la moindre objection, comme s'ils savaient, et lorsqu'elle en avait l'occasion, une ou deux fois par décennie, elle effectuait son voyage personel, jusqu'au jour ou elle partit définitivement.
Elle était comme la brise qui caressait la surface de l'eau, modulant les vagues selon son humeur. Ce nom, prononcé par Abyss avait fait écho en elle, et elle avait ressentit ce déclic...comme lorsque l'on introduit la bonne clef dans la bonne serrure. Elle était Brise, il était Abyss. Et si elle n'avait pas immédiatement comrpis ce qu'il avait voulu sous entendre en disant " Elloa et Jahelo... c'est autre chose", elle en avait parfaitement saisi le sens en ce instant. Du moins, son coeur le compris, car son esprit ne pouvait encore formuler ce genre d'idées. Abyss était celui qui l'avait guidé jusqu'au carrefour de sa destinée. Jahelo...Jahelo et Elloa étaient la partie normale des deux êtres, la partie ou seul leur libre arbitre comptait, celle qui n'était pas influencée par le destin, celle qui pouvait donc souffrir ou etre heureuse selon les actes qu'ils choississaient de faire. Il était probable que Jahelo souffrait parce qu'il aimait Elloa sans retour. Elloa n'aimait personne en particulier...Seule Brise aimait Abyss.
Réputation: 3.5
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Ạbỷsŝë
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e druide avait atteint la caravane et fouillait avec son calme retrouvé les nouvelles possessions qui lui avaient été attribuées lorsque le nain entama sa chanson. L’oreille attirée par les mots, il observa placide la joie de vivre qui se transmettait de proche en proche, par le chant, le rythme, par la danse. La génasi d’air et le vent lui-même s’étaient laissés entraîner.
Mais il en fallait plus pour mouvoir la force tranquille de l’eau.
De plus Abysse ne se sentit pas atteint par ce soudain entrain, ou refusa inconsciemment tout contact, car cette joie ne serait que bien fade face aux sombres sentiments qui entouraient son cœur. L’esprit garda donc le contrôle et le génasi se contenta d’ôter rapidement sa simple armure de cuir pour enfiler cette nouvelle armure d’une couleur bleu gris assez sombre, et à l’étrange texture. C’était une de ces fameuses armures que de nombreux pirates du Cercle portaient. Une armure finement travaillée à partir de peau de requin et renforcée avec dents et cartilages de l’animal. Il s’harnacha calmement observant de temps à autres l’entrain qui animait tout le groupe. Le contact entre la froide texture de l’armure et sa peau humide lui rappela véritablement cet indescriptible toucher, celui que l’on percevait lorsqu’ un dauphin ou même un requin filait sous le bout de ses doigts. Il doutait qu’aucun d’entre eux n’aie jamais connu cela, mais ce premier souvenir en réveilla de nombreux autres. D’innombrables images et sensations refirent surface... ¤Pourquoi suis-je si loin de l’Océan...¤ A nouveau Abysse chassa cette pointe de regret, se libérant de toute émotion. Et alors qu’il bouclait les dernières lanières, il laissa son regard dériver vers la belle elfe. Elle était perdue dans ses pensées, mais le Porteur de l’Ouroboros ne doutait pas de leur point de convergence.
Elloa découvrait enfin Brise.
Il la laissa seule trouver les réponses à ses questions, et retourna à ses possessions fraîchement acquises. Il découvrit une nouvelle arme à l’étrange lame recourbée, un sapara, qu’il accrocha sans fioritures à son havresac.
Il pouvait enfin reporter toute son attention vers l’objet de son choix, et peut être... manger.
Ce fut alors qu’un étrange son animal se mêla aux chants plus ou moins mélodieux du petit groupe toujours très animé. Un hurlement...
Le druide qui venait de se rasseoir sur le siège de la caravane, un bol de soupe à la main, eut un imperceptible sourire en coin.
Le hurlement se fit entendre à nouveau, non pas douloureux ou intimidant, mais justes sonores, et sa source devait être assez proche.
Puis ils s’interrompirent totalement...
Et enfin il apparut sortant d’un buisson, à peine à quelques mètres d’Elloa. Un magnifique Loup, au pelage noir comme les plus sombres ténèbres. Ses yeux dorés, inquiétants et scrutateurs, se posèrent sur chacun des membres du groupe tandis qu’il avançait prudemment à découvert, humant et observant ce qui l’entourait. Puis il tourna lentement la tête, son attention se portant sur l’elfe sauvage. Il s’en approcha d’un mouvement fluide, puis se fit plus hésitant, une odeur mêlée l’intriguait sans doute...
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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Pøŭċęŧ
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’humain qui aimait ramener sa fraise à tout bout de chant, et c’était le cas de le dire en cette occasion, était finalement plein de surprise. Mussel dut s’avouer qu’il s’était trompé à son égard. En même temps c’était peut être de la faute de Kern qui, la veille, l’avait menacé.
Et malgré sa bonne humeur, le hin ne se sentait pas d’humeur à danser, cette tache était bien trop dure pour lui, malgré son habileté. Coordonner tout ses membres pour avoir un mouvement d’ensemble gracieux, cela relevait d’une prouesse martiale. Mais même si au combat le vaillant n’avait pas un style brutal comme Arek, il n’y allait pas par quatre chemins non plus. Ce qu’il cherchait s’était l’efficacité par-dessus tout.
Il se leva, mais au lieu d’inviter sa cousine pied léger il se posa à ses cotés essayant d’entamer la conversation.- Eluxa, vous n’aimez pas la chanson de Golnam ? Ou restez vous ainsi prostrée à cause du mal du pays ? D’où venez vous d’ailleurs ? Et comment avez-vous été amenée à rencontrer l’étonnant Kern ? Attendant la réponse de la semi femme, le hin continuait à fredonner l’air de la chanson du nain. Mais le petit être, cette fois ci, faisait plus attentions aux alentours, il jetait des regards ca et la afin de bien être sur que tout ce passerait bien.
Vers le convoi il put apercevoir Abysse, seul.. Son armure semblait changée. Des qu’il serait possible de la voir de plus près il le ferait.. Quand à l’elfe au loin semblait suivit par une bête sombre.. Un loup.. - Heu.. Y’a pas un problème, là ? Que le loup chante avec nous passe encore, mais est ce normal qu’il s’approche autant d’Elloa ? ¤ Normalement, les loups fuient quand ils voient des hommes.. Quand ils se rapproche c’est qu’ils veulent attaquer, non ? Enfin pour ce que j’en sais.. ¤ Le hin le plus discrètement possible sorti alors une de ses deux frondes et l’arma près à lancer une bille sur la bête sauvage et ainsi attirer l’attention sur lui. Mussel n’était pas vraiment familiarisé avec les druides pour peut qu’il en ai reconnu un en Abysse. A vrai dire il ne s’était jamais demandé ce qu’était réellement l’homme aux odeurs d’embruns..
¤ Pourquoi personne ne réagi ? ¤
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