۝ Dernière épreuve avant Da'aï Chikiza ۝, Dobun, Hérudae, Télim et Silifrey

Hérudae regardait donc les murs, chaque segment de pierre à la recherche d’un détail indiquant une autre porte cachée ou plus dangereux un nouveau piège. Il ne s’occupait pas des calculs de Dobun qui encore une fois préférait la démonstration compliquée au raisonnement logique. C’est d’ailleurs ce qui faisait la différence entre les deux amis, le jeune homme faisait souvent confiance à son raisonnement mais le gnome voulait toujours trouver une solution technique et théorique aux problèmes qu’ils rencontraient. C’est à ce moment là que choisit Agonie pour aboyer des ordres et des insultes avec son air de supériorité. Hérudae s’était attendu à frissonner mais il semblait que sa crainte plus tôt avait disparu et c’est pour cela qu’il pu se retourner, poser sa lanterne et s’approcher d’Agonie pour lui expliquer sa façon de penser.

"J’aimerais bien savoir pour qui tu te prends ma vieille, pour te penser supérieur à chacun des membres du groupe ici présent. Et encore plus mon supérieur à Dobun ou le mien. C'est pathétique que s’en est triste. Tu te crois différente de nous ? Alors regarde bien où tu te trouves et tu verra qu’il n’y a aucune différence. Tu crois vraiment que nous ne sommes que deux à être tester aujourd’hui, que deux à savoir quel sera notre destin dans la guilde dont je suis sure tu te crois déjà l’un des membres important. Mais réveille toi ma belle, réveille toi ou bien ça va faire mal quand tu sortiras ta tête d’où elle est."

"Chacun de nous quatre est testé aujourd’hui. Et le test est le même pour tous. Tu ne te demande pas pourquoi tu serais entré sans test pour ensuite en subir un et pourquoi nous deux on devrait subir un test pour vous rejoindre. Aujourd’hui c’est la place que nous aurons dans la guilde qui est en jeux. Ce sont nos compétences, nos talents et tout ce qui pourraient servir la guilde qui est testé."

"Alors écoute bien, réfléchit avant de parler. Et essaye de raisonner un peu ça fera du changement. On s’est affronté avant d’entrer et d’après Lascar on a échoué cette partie et toi que fais tu à chaque instant, tu travailles pour toi et ta future place. Mais tu veux mon avis, ce sera une utilisation simpliste de tes muscles puisque ta cervelle semble atrophié. Maintenant écoute, nous devons travailler ensemble pour réussir, unir nos compétences pour arriver à la fin. On ne nous demande pas de s’aimer mais d’oublier nos antipathies pour réussir la mission. Moi je peux faire cela. Et toi ?"

Hérudae se tenait droit à quelques pas d’Agonie, prêt à réagir si la jeune femme s’énervait et attaquait. Le bras gauche le long du corps mais la main droite tendu devant lui comme pour vouloir serrer celle d’Agonie dans un pacte d’alliance sûrement temporaire.

Agonie avait écouté avec délectation les propos du roublard qui commençait enfin à perdre son sang-froid. Elle le regarda, les mains sur les hanches, un énervement certain se lisait sur son visage et dans ses yeux. Tout en tantant de retenir aux mieux ses émotions, la guerrière dévisageait Hérudae.

¤ La réaction d'un humain acculé est si prévisible. Face au moindre semblant d'adversité un être humain se sent obligé de se rebeller. En vérité face à n'importe quelle situation l'humain se rebelle. Dès qu'il a peur, dès qu'on le remet en question, dès qu'on le considère comme insignifiant, dès la présence d'un risque... ¤

Connaître les réactions des individus était fort utile, c'était la meilleure façon de savoir leur nuire ou les faire souffrir. Agonie tentait donc d'en apprendre le plus possible. Pour elle les êtres humains étaient véritablement une race incomplète. Il n'avaient aucune individualité, tous répondaient de la même manière à une situation donnée.

¤ Voilà, à présent il lui faut répéter les mêmes arguments de façon différente afin de faire croire qu'il est capable d'argumenter ou qu'il ne s'agit pas d'une simple crise de colère. Ensuite, si je me mets à lui répondre en m'énervant il va continuer à son tour puis ce sera la guerre à celui qui aura le dernier mot.
Ceci-dit il a bien de la chance que je ne puisse me permettre de lui ôter la vie. C'est à cause du Cercle que je ne peux pas me permettre d'agir comme je le souhaite. Mais le jeu en vaut la chandelle. Il ne perd rien pour attendre cet imbécile. ¤

En colère mais contrainte de contenir celle-ci, la tieffeline se décida enfin à répondre à Hérudae. Elle se contenta d'un seul mot.

- Oui.

Puis, faisant fi de la main tendu qui lui été proposée, elle alla se placer derrière la stèle, c'est-à-dire de telle façon que celle-ci se trouve entre la porte et la planaire. Elle avait laissé la corde se dérouler, donnant du mou`à chaque pas.

- Bien, puisqu'il semble impossible de mettre à profit les talents de chacun, assez perdu de temps! Je vous conseille de venir là. Ne traînez pas!

Silifrey s'apprêta à tirer sur la corde, toute sa colère allait être transmise dans ce geste.

- Je vais ouvrir cette saleté de porte, quelqu'un a-t-il un remarque?

e gnome avait fini ses calculs, il n’avait pas vraiment prêté attention au dires qui avaient fusés au dessus de sa tête pendant qu’il vérifiais mathématiquement son raisonnement.
Les résultat confirmèrent sa pensée, son « rapide calcul » avait tout de même laissé le temps à Hérudae de partir chercher le grappin et de se disputer avec Silifrey.

Lorsque le gnome leva les yeux, il constata que Silifrey méfiante usait d’une corde pour ouvrir la porte, le gnome était vexé. Il est vrais qu’il avait commis une erreur, mais là c’était son domaine et le fait que l’humaine cornue ai si peu confiance en ses dires lui fit froncer des sourcils. Il hésita un instant, puis se dirigeant droit vers la porte ou était inscrit « Descendu » (la porte gauche donc). Il défit la corde que Silifrey avait attaché et sans poser de question, ignorant les possible juron qu’elle aurait pu émettre, ouvrit la porte. En ajoutant ces quelques mots.

- Tu sais Silifrey, la première leçon où l’on a tous échoué était celle de la tolérance, la deuxième ou j’ai échoué était celle du rester grouper. Ici on peut dire qu’il s’agit d’avoir confiance envers les autres.

Et sur ces mots il poussa la porte sans craintes aucune.

¤ C’est pas aujourd’hui que la physique va me tromper !¤

Vingt-neuvième jour du Temps des Fleurs, Anno : 1372
Lieu : Padhiver - Sous sol du magasin de Jebeddo
Temps : Inconnu
Moment : Matiné (9h21)

Tous
Repartant en arrière, Herudae partit à la recherche du grappin perdu, dans le ventre du gouffre de leur test. Dans la pénombre et la faible lumière de la mousse phosphorescente, les ombres jouaient avec son corps. Par moment, près du pont de corde, l’on aurait pu jurer que l’humain possédait un fouet et un grand chapeau à larges bords. Il était l’Indiana, l’Indiana Herudae…
De leur côté, les autres s’évertuaient à trouver solution à leur problème.
Eurêka exposa le problème de manière scientifique et conclut que cette affaire n’était que masses et corps plongés.
Il en déduit rapidement que la statue du navire devait, une fois dans l’eau, alléger l’embarcation, et donc abaisser le niveau de l’eau. En effet, la statue étant dans l’eau, celle-ci n’altérait en rien son niveau final, sans cela, tout ce que recelait les fonds marins aurait pour conséquence de noyer Toril entièrement.

Agonie noue sa corde : Maîtrise des Cordes : 10(d20)+4= 14 >< DD10 – Réussite
Eurêka défait le nœud : Maîtrise des Cordes : 19(d20)+6= 25 >< DD10 – Réussite
Eurêka tire sur la corde : Force : 20(d20 – Coup sec et puissant)-1= 19 – Réussite
Eurêka esquive la porte : Réflexes : 9(d20)+6= 15 >< DD14 – Réussite

Agonie ne perdit pas de temps, alors que Herudae avait tenté, à peine revenu, de la sermonner, pour ensuite conclure un acte de paix, d’ouvrir la porte indiquée par le gnome. Elle fit un nœud sur la corde présente pour ouvrir l’ouverture afin de mieux tirer et de ne pas avoir de surprise, mais un apprenti mage en décida autrement. Rapide comme un lutin, il défit le nœud en fronçant les sourcils, puis tira un coup sec sur la corde initiale..
La porte craqua, dépourvue d’huis qui lui permettait de s’ouvrir normalement, elle ressemblait à une énorme pierre tombale, qui.. tomba sur Dobun.
Eurêka plongea sur le côté et esquiva de justesse cet amas de pierre qui vint s’écraser sur un de ses vêtements, déchirant le tissu. Un nuage de poussière monta dans un tremblement qui évoquait la fin du monde, et le brouillard enveloppa la pièce, faisant tousser tout le monde. Seuls ceux qui possédaient une torche pouvaient être distingués dans ce chaos.

Une grande ombre se faufila par la porte, ayant du mal à entrer dans la pièce, mais assez rapide pour pas la distinguer suffisamment. L’ombre apparut accrochée au plafond puis disparut dans la fumée.
Une odeur de pourriture et de décomposition environna le vestibule. Les narines des aventuriers s’en imprégnèrent, mélangés à l’odeur de la poussière qui leur brûlait les yeux.
Soudain, la chose tomba, tout près d’Agonie qui pu sentir davantage son odeur horrible. L’ombre ressemblait à un corps annelé d’environ trois mètres de long, agrémentés d’espèces de tentacules qui grouillaient à l’une des extrémités de son corps..

Initiatives
Eurêka : 6
Agonie : 18
Nocturne : 22
Hérudae : 12
Créature : 17

Round 1 : Nocturne – Agonie – Créature – Hérudae – Eurêka

Le sourcil froncé, Nocturne suivit d’un œil intéressé les savants calculs du gnome pendant que près de lui, la tieffeline et Hérudae négociaient une trêve, ou un semblant de trêve. Le roublard avait écouté d’une oreille discrète les propos de l’humain et une phrase l’avait interpellé : "Tu ne te demande pas pourquoi tu serais entré sans test pour ensuite en subir un et pourquoi nous deux on devrait subir un test pour vous rejoindre".

Que racontait-il ou plutôt que suggérait-il ? Depuis quand cet humain pouvait prétendre connaître leurs vies respectives et leurs carrière au sein du Cercle ? Etait-ce de la suffisance ? Et c’est lui qui affirmait haut et fort qu’il fallait réfléchir avant de parler.

¤ Risible, tout bonnement risible !¤ marmonna le roublard.

Télim décida pourtant de ne pas relever ses paroles qui lui parurent insultantes, il avait décidé d’œuvrer pour le bien de tous. Mais une chose était claire pour le Porteur, son collègue serait bien inspiré lui aussi de réfléchir avant de parler et de vouloir donner des leçons.
Il rangea d’un un petit coin de son esprit les dernières réflexions de son « camarade et ami » de façon à ne pas les oublier. Puis en se relevant, il regarda le gnome se diriger vers la porte, celle de gauche. Un sourire sur les lèvres, Télim se saisit machinalement de la crosse de son arbalète de sa main libre, au moment précis où Dobun tirait sur la poignée. Et là, en quelques secondes, le sourire du roublard s'effaça.

Les événements se précipitèrent. Tout d’abord la porte qui faillit tout bonnement réduire en marmelade le gnome qui vif comme un cobra parvint à s’extraire de justesse. Le choc de la porte qui sur le sol souleva un véritable nuage de poussière troublant leur environnement immédiat. Mais c’est surtout ce qui arrivait derrière la porte qui attira l’attention du roublard, quelque chose d’hostile et qui selon toute vraisemblance allait animée de façon agréable cette matinée.

Ne disposant pas de l’infravision, ne pouvait s’aider que du faible halo dispensé par sa torche, Télim plissa les yeux, essayant de faire abstraction de la poussière, de l’odeur et de tout ce qui pouvait jouer sur ses réflexes. Et ce qu’il distingua fit naître un sentiment de crainte tel qu’un frisson glacé lui traversa l’échine. Instinctivement, il lâcha sa torche qui tomba à ses pieds et épaula son arbalète. La chose se trouvait non loin d’Agonie, la logique voulait que ce soit elle la première à être au contact avec la créature.

Télim tire en direction de la créature

- Vous faites vraiment chier bordel!

Ce véritable cri du coeur d'Agonie, si tant est qu'elle ait eu un coeur, fut assez puissant pour résonner dans la pièce. Tout en lâchant sa corde et en dégainant son shamshir de Katzbalger, la tieffeline cria de plus belle.

- Mais comment voulez-vous que je vous fasse confiance? En quelque temps à peine tu as failli mourir deux fois! Merde! Et vous voulez que je vous fasse confiance?!

Ces paroles avaient moins pour finalité de sermonner le gnome, certainement assez puni par son propre manque de prudence, que de laisser échapper la colère de la guerrière. Plissant les yeux afin de tenter d'adapter sa vision acérée à la faible luminosité de la pièce, elle tentait de distinguer l'ombre.
A présent qu'elle était clairement en situation de combat, Silifrey allait garder le silence, afin de garder son souffle d'une part et pour conserver toute sa fureur afin de la transmettre à chacun des coups qu'elle allait devoir donner.

Le peu que la planaire pouvait distinguer de la "chose" qui allait être son ennemi ne lui donnait que peu d'indice quant à son identité. Combattre un ennemi inconnu était toujours un dangereux désavantage.

¤ Une saleté de ver géant, je déteste ce genre de bestioles. ¤

A présent véritablement dans son élément, Agonie décida de prendre les choses en main, elle vivait par sa lame, il était temps de la rougir de sang.
Brisant son court silence avant d'attaquer, elle s'adressa à ses compagnons, il fallait agir vite et bien. Nocturne venait de tirer, comme mu par d'impressionants réflexes, il ouvrait parfaitement le bal.

- Dobun, écarte-toi de la porte! Hérudae, contourne la chose!

Dans la présente situation, la combattante ne se permettait plus de nommer ses compagnons par des surnoms ridicules tels que "Simplet", ils réagiraient plus rapidement et efficacement à leurs noms. Sans rien ajouter, la tieffeline effectua un arc de cercle avec son bras droit, tentant de taillader son adversaire.


Agonie frappe la créature

Vingt-neuvième jour du Temps des Fleurs, Anno : 1372
Lieu : Padhiver - Sous sol du magasin de Jebeddo
Temps : Inconnu
Moment : Matiné (9h21)


Round 1 (Début)
Nocturne lâche sa torche à terre
Jet d’attaque à l’arbalète de Nocturne sur la Créature : 12(d20)+3-1(vision)= 14 >< 17(CA) – Echec
Agonie se déplace d’un mètre
Jet d’attaque au Shamshir d’Agonie avec attaque en finesse sur la Créature : 14(d20)+5-1(vision)= 18 >< 17 (CA) – Réussite
Jet de dégâts : 4(d8)+2= 6
Points de vie de la Créature : 20-6= 14
Jet d’attaque à outrance de la Créature sur Agonie : 4(d20)+3= 7 >< 18 (CA) – Echec / 18(d20)-1= 17 >< 18 (CA) – Echec

Nocturne, fidèle à sa rapidité coutumière fut le premier à attaquer la créature. Saisissant rapidement son arbalète avec ses deux mains, l’humain essaya de viser la créature qui venait de leur tomber dessus, malgré un voile de poussière horrible qui planait, et la luminosité peu chaleureuse du lieu.
Son trait passa cependant bien au dessus du monstre, qui venait de se ratatiner à terre, rampant littéralement sur la roche.
Le carreau siffla aux oreilles d’Agonie, qui, nullement impressionnée, laissa libre court à une arabesque de son Shamshir sur le gros « ver ». La colère qu’elle portait en elle face à l’inconscience de Dobun alla se répercuter sur cette créature qui venait les importuner. Le tranchant de sa lame vint découper proprement l’un des tentacules que le « ver » faisait onduler inutilement autour de lui. Un cri rauque de douleur s’échappa d’une bouche garnie de crocs peu amicaux.
Mu elle aussi par la rage, la créature lança ses tentacules vers celle qui venait de la toucher, mais sans succès. Le corps souple de la Tieffeline esquiva sans problème la masse de l’ennemi, mais fut surprise par la dextérité qu’elle fit preuve lors d’une percée, tentant vainement de mordre son opposante..

Round 1 : Nocturne – Agonie – Créature – Hérudae – Eurêka

Hérudae était tranquillement appuyé contre un mur depuis qu’Agonie avait dénié lui serrer la main en signe d’apaisement. Puis il avait observé le montage qu’elle avait fait sur la porte et surtout avec un sourire le démontage rapide de Dobun. Lui aussi était sur que c’était cette porte, il n’y avait pas besoin de trop de précaution. Mettre des énigmes pour que leurs résolutions soient un piège n’avait pas grand sens quoique…. Et la porte s’écroula laissant apparaître une immense créature se dissimulant dans les ombres. Tenant sa lanterne à la main, le jeune voleur chercha à diriger le rayon vers le monstre devenu leurs ennemis. Il perçu le déclic d’une arbalète sur sa gauche. Peut-être Dobun ou Nocturne avaient réagit. Puis vint les ordres d’action de la femme un rien horripilante. Il semblait que l’action physique lui rendait son esprit et ses manières. Cela fit sourire Hérudae qui posa sa lanterne au sol toujours orienté vers la créature puis s’écartant du rayon lumineux plongea vers la créature cherchant à la prendre par surprise et dans le dos. Ses deux épées pointées frappèrent la créature dès qu’il fut arrivé au contact.

*Tu vas voir ma belle comment je sais faire mal ! * Et seul les dieux auraient pu dire si la belle était Agonie ou la créature.

déplacement pour prise en tenailles par rapport à Agonie et concerver une luminosité de la lanterne. Attaque des deux epées courtes avec attaques en finesse et combat 2 armes.

ncore un faux pas, décidément il fallait faire attention à tout dans ce fichu labyrinthe. Même les portes qui parfois n'en était pas. Après s'être relevé en dépoussiérant quelque peu sa tenue, il devrait en changer il manquait quelques bouts maintenant, le gnome regarda la porte. Et c'est ce moment que choisi la créature pour bondir au milieu du groupe, Dobun recula stupéfait.
¤ Par le peigne d'un chauve! Piéger une bonne réponse, quelle idée de… de gnome hum. Bon, pour la prochaine je fais comme si c'était un cousin qui avait réaliser ce foutu test. ¤

Comme toujours le gnome s'accorda un léger temps de réflexion avant de passer à l'action, observant la créature sous toute ses coutures, il tenta d'en déterminer l'espèce. Ou tout du moins l'origine, et tant qu'à faire si c'était un vrais monstre ou non.

Scrutant la créature, laissa sa précieuse arbalète dans son dos et dégaina son sabre. Il détestait le combat, et d'autant plus au corps à corps. Mais utiliser une arbalète c'était risquer de tirer sur un de ses alliés. Aussi opta-t-il une autre tactique, plus risquée certes, mais d'une bonne aide pour tous.
S'approchant à pas lent de la créature le gnome hésita se préparant à annoncer toute découverte intéressante sur la créature, mais aussi à se défendre du mieux qu'il le pouvait.

Il avait décider de donner tord au moins une fois à cette humaine bizarre, elle l'agaçait depuis le début à donner des ordres et faire des reproches aux autres. Dans le même temps elle n'avait rien fait, alors évidement qu'elle n'avais pas commis d'erreur, mais cette fois ci c'était à elle d'agir.

Dobun dégaine son sabre. Puis si possible pas de placement vers la créature pour la prendre en tenaille en attaque défensive (+2 CA -4 attaque)

¤ Ouah mais qu'est-ce que cette chose ?! ¤

Agonie aurait aisément pu être happé par la créature si son entraînement martial n'avait pas été à ce point efficace. Son agilité naturelle jouait certainement pour beaucoup dans ses capacités d'esquive.
A en croire l'horrible cri de la créature, le shamshir avait entamé la chair assez profondément. Si toutefois la créature était réellement faite de chair, ce qui n'était même pas certain.

La planaire ne pouvait qu'à peine distinguer les actions de ses compagnons, elle espérait que ceux-ci avaient pris en compte les recommandations qu'elle avait faites. Elle était certainement celle qui avait le plus de connaissances dans le domaine du combat, bien qu'elle n'ait jamais réellement été dans une véritable situation "sur le terrain". Son expérience se limitait à vrai dire aux entraînements à Dai'ai Chikiza.

Alors qu'elle enchaînait les passes d'armes, Silifrey sentit des gouttes sueurs perler sur son front. Tandis qu'une goutte alla couler jusqu'à sa gorge pour tomber dans son décolleté, la guerrière plaça sa targe devant elle, prête à encaisser un coup et, tendant son bras droit sous le petit bouclier, tenta un estoc vers ce qui servait probablement de tête au monstre.