۝ Dernière épreuve avant Da'aï Chikiza ۝, Dobun, Hérudae, Télim et Silifrey

Hérudae était plus ou moins déjà occupé à préparer son équipement pour le franchissement du pont de corde quand il fut sortit de sa préparation par la question de Nocturne. Il fixa l’homme puis le grappin qu’il pointait vers le reste du groupe. Et il souffla comme si la question amenait une évidence au jeune homme.

"C’est pas bête. Je me suis occupé du trajet le plus évident sans penser à un autre chemin. Et il est fort possible au vu de ta question que soit il y ai une paroi à grimper au bout du pont de cordes. Donc ce sac devra être emporté par le premier qui traversera. Soit et maintenant que tu viens de m’y faire penser, il y a une autre route."

Tout en disant cela, le jeune homme s’approcha du bord du gouffre et regarda en contre bas. Il chercha dans son sac un torche qu’il sortit en alluma. Vérifia qu’elle s’était correctement enflammée évitant ainsi qu’elle ne s’éteigne durant sa chute à venir.

"Agonie ou Dobun pourriez vous regarder en contrebas afin de voir si il y a un fond proche d’ici. Votre vision vous permettra de voir plus loin grâce à la lueur de cette torche."

Dès que ses compagnons se furent avancés pour scruter les profondeurs. Alors Hérudae lâcherait sa torche et lui-même fixerait la course du bâton enflammé afin de connaître la distance qui les séparait du fond. Si jamais cela se trouvait trop loin alors il ne resterait plus que trois possibilités soit un peu d’escalade à l’issue de la traverser. Soit encore une fois le test les embrouillait avec de fausses pistes ou alors ce matériel servirait pour une autre épreuve.

Silifrey avait par chance ou par une agilité héritée de son entraînement guerrier éviter le piège qui aurait très bien pu tous les tuer, Dobun n'avait d'ailleurs eu que le temps de se mettre à l'abri. Elle ne disait mot depuis l'incident mais regardait intensément Herudae qui tentait de mettre au point quelque stratégie pour traverser le gouffre.

¤ Dire qu'il faisait le mariole et affirmait qu'il ne pouvait y avoir de piège, je ne comprends réellement pas comment le Cercle peut d'intéresser à un tel individu qui périra certainement dès sa première mission. Mais pourquoi devons-nous nous occuper d'un tel personnage? Le garder en vie est inutile compte-tenu de son manque d'intelligence et de talent. ¤

Si les yeux félins de la tieffeline eurent pu envoyer toute la fureur qui bouillait en elle sous forme de dards enflammés, le roublard aurait lui-même servi de torche. Agonie ne se serait pas dérangée pour le précipiter dans le gouffre; seulement voilà, il était sous la protection de la guilde, il fallait le supporter. Euréka paraissait plus concentré malgré l'air amusé qu'il semblait afficher dès qu'il était mis face à une situation délicate ou dangereuse.

Tout en se disant qu'elle ne comprendrait certainement jamais, ni ne chercherait à comprendre les gnomes, la planaire rengaina son shamshir qu'elle avait inutilement sorti de son fourreau et écouta ses compagnons tergiverser sur la façon de traverser le présent obstacle.
La solution d'utiliser les cordes comme une sorte de pont était peut-être la plus judicieuse, mais probablement dangereuse. La présence d'une barre métallique sur un stalactite laissait présager que ce pont était traversable, mais aussi qu'il y avait ún potentiel piège.

Alors qu'elle se rapprochait d'Herudae pour tenter d'apercevoir le fond du gouffre, Silifrey tourna la tête vers Télim, ses cheveux rouges balayèrent ses yeux un instant avant que ceux-ci ne se posent sur l'équipement qu'il y avait dans le paquetage. Le ton ironique que Nocturne avait employé rehausser la probable importance des objets, mais devait-on les utiliser avant ou après l'épreuve du gouffre?

C'était plus l'instinct de survie de la tieffeline que son intelligence qui se manifestait. Elle s'adressa aux autres aventuriers avec une certaine froideur.

- Si nous pouvons trouver un moyen sûr de traverser sans pour autant avoir à utiliser cet équipement, c'est préférable. Peut-être en aurons-nous besoin plus tard et si pour une raison ou une autre nous l'utilisons sans pouvoir le récupérer nous le perdrions stupidement.
Donc toi le simple, jette moi cette torche dans cette saleté de trou!

Narration

Vingt-neuvième jour du Temps des Fleurs, année de la magie sauvage
(29 Kyrthorn 1372)
Lieu : Padhiver - Sous sol du magasin de Jebeddo
Temps : Inconnu
Moment : Debut de matiné (8h38)


Tous
Que l’énigme du pont était bien difficile, sadique ou encore très trompeuse..
Nocturne passait son temps à regarder le grappin tout en se demandant qui avait bien pu concevoir un tel endroit sous la cité de Padhivers.
Chacun à leur façon, éprouvait les cordes, tentant de déterminer si celles-ci pouvaient supporter leur poids.
Après un rapide examen, il s’avéra que les cordages étaient bien entretenus dans la partie visible du pont. La corde du dessus était attachée au mur où était la porte, et sa résistance semblait tout à fait honorable, elle pouvait aisément supporter le poids de plusieurs humains et sa largeur indiquait qu’elle était difficilement découpable, hormis lors d’un puissant coup.
La corde du dessous elle, était en apparence tout aussi solide, et était rattachée au bord du gouffre. Ceci faisant qu’il n’y avait presque pas d’efforts pour passer de la terre à la corde.

De son côté, Eurêka s’évertua à trouver un chemin mathématique à cette énigme, tout en usant ses doigts sur la roche du sol..
Pendant ce temps, rien ne s’était passé, les aventuriers étaient toujours au point mort, et le cas de Dobun posait problème à cause de sa taille. Il pouvait peut être se prendre pour un singe, mais sur combien de mètres ?
L’idée de s’attacher aux cordes à l’aide d’une autre était louable, mais difficile. Hérudae s’imagina dans sa tête si l’un des deux cordages venait à être rompu, cela signifiait que celui qui y était attaché partirait avec la corde..

Ne sachant que faire, l’homme laissa tomber sa torche dans le vide pour voir à quelle profondeur se situait le fond.
A sa grande surprise, le feu qui tomba telle une luciole fut englouti par les ombres après avoir parcouru à peine deux mètres de distance. Moins de deux secondes plus tard, Agonie et Hérudae purent entendre un bruit de bois tombant à terre.
Au même moment, un bruit mécanique retentit derrière les aventuriers, il venait du mur d’acier.
D’innombrables minuscules fenêtres venaient de s’ouvrir.

Circonspect sur la marche à suivre, Télim regarda un bref Agonie et Hérudae s’apprêter à jauger de la profondeur du gouffre puis il rangea le matériel d’escalade dans le sac. Une autre option n’avait pas été évoquée par le groupe, si le gouffre n’était pas aussi profond, ils pourraient utiliser ce matériel pour descendre au fond et utiliser le même procéder pour monter de l’autre côté. L’idée pouvait être bonne.

¤ Mais ce serait se compliquer la tâche !¤ nota mentalement le roublard en pinçant les lèvres. Il y avait encore la possibilité de se faire glisser le long d’un des cordages, une solution qui pourraient convenir à Dobun en raison de sa petite taille, il suffisait d’être un minimum agile et d’avoir un peu de force dans les bras

¤ Ou si ces cordages sont suffisamment solide, faire simple et y aller à la queue leu leu et..¤

Télim n’eut pas le temps d’aller plus loin dans sa réflexion quand soudain il entendit un bruit désagréable derrière lui et de détourna vivement pour apercevoir le mur situé derrière eux auparavant lisse, se transformer. Un foisonnement de petites fenêtres firent leur apparition et cela n’était certainement pas fait pour rassurer le roublard.

Il eut une envie folle de crier à l’ensemble de ses compagnons de se jeter à terre mais était-ce la bonne solution ? Alors qu’il ne détachait pas le regard du mur, il prit la parole d’une voix assurée et d’un ton qui ne laisserait aucun doute à ses compagnons. Il allait falloir prendre une décision et le faire très vite.

- Dites moi les amis, à moins qu’un d’entre vous aime les surprises de dernière minute, je vous suggère de réfléchir rapidement à la situation car il m’est avis que nous allons manquer de temps dans un instant !

- Merde. Encore une nouvelle diablerie!

La tieffeline sourit soudain à ces paroles, elle était elle-même une "diablerie", les expressions humaines déteignaient sur elle sans qu'elle s'en rende réellement compte. Après tout une bonne partie d'elle était humaine. Elle était plus qu'une humaine pensait-elle, un être humain amélioré.
Or il s'agissait de montrer à présent les compétences que lui donnaient cette perfection. Recentrant ses pensées sur la situation présente, Silifrey considéra rapidement les innombrables trous qui étaient apparus dans le mur métallique.

- Le temps risque de nous être compté en effet mon grand.
Une chose est certaine quelque chose risque de sortir de ces orifices.

Agonie mit un genou à terre et, d'un coup d'épaule, ramena son sac à dos devant elle. Elle l'ouvrait et semblait fouiller à l'intérieur pour quelque chose tout en parlant à ses compagnons d'infortune. Sa voix était nerveuse, même malgré son orgueil elle n'allait pas faire semblant de ne pas être stressée. Les situations telles que celles-ci, où il fallait agir rapidement, rendaient toujours la guerrière nerveuse, mais elle n'en abandonnait pas son contrôle de soi pour autant. Au contraire son sang ne faisait qu'un tour et lui permettait de réagir plus rapidement qu'à l'accoutumée. Même si cela ne signifiait pas nécessairement qu'elle réfléchissait plus. Malheureusement...

- Si des projectiles sortent de ce satané mur, emprunter les cordes reviendra à nous cribler de trous ou autre chose. Merde! Mais c'est quoi ce test?!
Ah! voilà!

La planaire avait enfin trouvé ce qu'elle cherchait, il s'agissait de deux rouleaux de tissus, des bandages sombres apparemment. Elle les rangea tous deux dans l'un des deux emplacements libres de sa bandouillère, celui où quelques minutes plus tôt se trouvait sa dague, tout en se relevant. Elle sortit ensuite une corde au travers de laquelle elle passa le bras droit après avoir réajusté son sac derrière son dos.

- Bon, messieurs, je ne crois qu'on puisse encore perdre du temps à trop réfléchir.

¤ Réfléchir n'est jamais une solution. ¤

- Mon avis est qu'il faut descendre, on ne sait pas ce qu'il y a en bas mais nous ignorons également ce qu'il y a dans ces trous, dit Silifrey tout en pointant son doigt vers le mur menaçant. Finalement ce matériel d'escalade est peut-être pour tout de suite.

Hérudae n’eu pas le temps d’être heureux d’entendre le bruit si proche car il entendit le second bruit, le déclic provocant de derrière lui. Des nombreuses petites fenêtres ouvertes dans leurs direction, comme pouvant être de nombreuses ouverture pour un lance projectile quelconque. Il fallait faire vite et comme le dit si bien Agonie emprunter les cordes comme prévu pourrait être dangereux alors il ne restait plus que la descente. Se dirigeant vers Nocturne il lui parla assez fort mais sans brusquerie.

"Sort vite la corde et le grappin de ce sac nous allons l’utiliser pour descendre et ainsi nous pourrons le décrocher du bas facilement si besoin. Le sol ne semble pas loin, je dirais 5 mètres maximum. Et la descente avec la corde sera simple. Nous l’accrocherons sur la corde du bas du pont et si jamais nous devons rebrousser chemin alors nous n’aurons qu’à remonter par cette même corde. En utilisant les bras et les jambes c’est plus une question de technique que de force brute. Puis nous franchirons le pont en utilisant que la corde du bas."

Hérudae s’était dirigé vers le pont de corde. Il attendait la réaction de Nocturne mais il se tenait aussi a genoux proche de la corde du bas au cas ou un mécanisme se déclencherait des fenêtres. Il ne lui resterait plus qu’à s’agripper à la corde et se laisser pendre puis il aviserait. Il espérait que Nocturne agirait vite sans trop réfléchir. Il fallait prendre une décision et il venait d’en prendre une. Palabrer maintenant était le meilleur moyen de subir le piège de cet endroit.

Sans plus attendre, Télim obtempéra et rejoignit le roublard. Ses sens aux aguets, il s'agenouilla auprès d'Hérudae tout en extirpant du sac le matériel dont ils avaient besoin. Les explications de l'humain lui semblaient un peu trop compliquée.

- Sans vouloir te vexer Hérudae, contentons nous pour l'instant de descendre. Après nous verrons!

La situation actuelle était telle qu'ils se devaient de réagir vite et avec un minimum de coordination.

- Nous descendons tous par la corde et le grappin, nous récupérons le matériel et nous faisons la même chose de l'autre côté. a condition que nous n'ayons pas entretemps d'autres surprises!

Evidemment si à chaque instant il devaient faire face à de nouveaux obstables, à force, une erreur serait commise. Ce qui pouvait se révéler mortelle. Télim en était conscient. Il vérifia une nouvelle fois que le grappin était en place et que le corde y était solidement attachée. Il tendit le tout à son collègue roublard.

- Voilà mon ami, voilà!

e gnome hésita. La prudence cette petite voix lui disait de se méfier quand le bruit retentit. Mais une autre force mystérieuse commença à apparaître prenant finalement le pas sur son esprit.
La curiosité… Le bruit était mécanique, donc il devait y avoir un système de rouages derrière, mais à quoi cela correspondait-il ?

Ni une ni deux, le gnome se retourna. Et fixa l’intérieur des millions de petites fenêtres qui venaient de s’ouvrir. Tout du moins c’est ce qu’il espérait faire…
Dans le même temps le gnome tenta de se concentrer afin de déterminer l’origine du bruit. Cherchant une solution,… C’est lorsque le carreau avait touché le sol qu’un bruit avait retentit derrière eux, il n’en avait pas vu ni entendu plus.

Ces compagnons préconisaient d’agir au plus vite… Ce n’était pas son fort, lui préferait prendre le temps d’analyser complètement la situation avant de s’engager. Or ici le but était clairement de réfléchir au plus vite.

¤N’agit jamais sans savoir.¤

Un vieux dicton que lui avait appris son père, cette phrase tournais dans sa tête, autant que les proposition de ses compagnons.
Silifrey n’avait pas tout à fait tord quand elle soulignait que des projectiles les atteindraient s’ils prenaient les cordes.
Mais le gnome s’y connaissait en farce et attrape et bien souvent, il suffit de faire croire à l’autre qu’il est dans une situation pour le faire agir comme on le souhaite. De plus la faible hauteur ne leur faisait pas risquer grand chose en cas de chute, si mètre ce n’est pas haut. Du moins, moins qu’une centaine.
Les réflexion avaient fusées dans son esprit alors qu’il observait avec attention ce que contenaient les multiples fenêtres.


Dobun tente de savoir ce qu’il y a derrière les fenêtres. Il utilise perception auditive (pour les rouages, si une corde se tend ou autre), détection. Fouille si possible (il ne s’approche pas), ainsi que connaissance des mécanismes/pièges pour savoir à quoi il a affaire.

Narration

Vingt-neuvième jour du Temps des Fleurs, année de la magie sauvage
(29 Kyrthorn 1372)
Lieu : Padhiver - Sous sol du magasin de Jebeddo
Temps : Inconnu
Moment : Debut de matiné (8h38)

Herudae, Nocturne et Agonie
Les trois aventuriers, agissant de concert, sousponnèrent un nouveau coup vicieux de la part de Lascar. Ces fenêtres n’auguraient rien de bon, aussi, Herudae proposa-t-il de descendre au plus vite en utilisant le grappin.
Nocturne s’empressa donc de lui donner le matériel nécessaire, tandis qu’Agonie les regardaient faire, tout en s’approchant à pas félins,

Nocturne fait un nœud au grappin avec la corde : Maîtrise des cordes : 17(d20)+3= 20 >< DD10 – Réussite

Une fois la corde fixée au grappin convenablement avec un nœud parfait de la part du roublard, Hérudae accrocha la tête en fer sur la corde inférieure du pont. Il testa sa solidité et fut satisfait du résultat.
Ne perdant pas de temps, l’homme se hissa sur la corde pour descendre, en espérant que son pronostique quant à la profondeur du gouffre était le bon.. Agonie lui emboîta le pas, grâce à la galanterie légendaire de Nocturne, qui lui descendit le dernier.

Hérudae descend en rappel : Escalade : 20(d20)+3= 23 >< DD5 – Réussite
Agonie descend en rappel : Escalade : 13(d20)+2= 15 >< DD5 – Réussite
Nocturne descend en rappel : Escalade : 10(d20)+1= 11 >< DD5 – Réussite

Chacun descendit avec facilité, Hérudae fut le plus à l’aise dans la pratique, et Nocturne fut quelque peut déstabilisé par le beau déhanché de la Tieffeline..
Tout trois se retrouvèrent dans une chape de ténèbres magiques, obscure et inquiétante, ils ne surent pas où ils allèrent, et ils ne voyaient pas à plus d’un centimètre au loin.
Au bout d’environ sept mètres, Hérudae sortit du voile ténébreux pour arriver… Au sol.
Il écarquilla les yeux, étonné que le gouffre soit si peu profond en réalité. Chacun pouvait constater que les Ténèbres magiques étaient là pour tromper les sens, mais ils avaient contourné cet obstacle avec brio.
La torche lâchée dans le gouffre brûlait doucement à terre, tandis qu’une multitude de mousse phosphorescente éclairait la roche de sa lueur verdâtre.
Ils étaient apparemment dans un énorme trou plat, fermé sur les côtés. La seule issue possible était de continuer sous le pont.
Alors qu’ils s’interrogeaient encore sur cette drôle d’épreuve, chacun, perdu dans ses pensées, prononça le même mot, au même moment.

- Eurêka ?!


Eurêka
Fidèle à l’enseignement du Brillant, le gnome des roches ingénieur et curieux de nature s’aventura innocemment vers le mur blindé.

Dobun observe l’orifice : Fouille : 5(d20)+8= 13 >< DD20 – Echec

Il s’approcha de très près, et passa une main dans l’un des orifices. Il était apparemment vide. Aucun bruit ne retentit depuis que les fenêtres furent ouvertes, et le gnome ne put rien distinguer de très net, du fait que les sources de lumière étaient allées dans le gouffre.
Personne ne pensa à prévenir le petit de descendre avec eux, aussi, lorsqu’un bruit d’engrenage retentit, et qu’il sursauta d’un pas en arrière, Dobun remarqua qu’il était seul.
Un sifflement.
Rapidement, il se retourna vers le mur, juste à temps pour voir.. les dizaines de projectiles propulsés vers lui.

Jet d’attaque du Piège à flèches sur Eurêka : 11(d20)+10 vs 16(CA) / 14(d20)+10 vs 16(CA) – Réussite
Jet de dégâts première flèche : 2(d6)= 2 non létaux
Jet de dégâts seconde flèche : 4(d6)= 4 non létaux
Points de vie d’Eurêka : 8-6 temporaires= 8 (2)

Voyant sa dernière heure arriver, Dobun ferma les yeux et sentit deux projectiles lui marteler la poitrine et le bras. Le petit fut vivement secoué, mais lorsqu’il ouvrit les yeux, après la volée de flèches qui partit s’écraser au loin, il remarqua les deux projectiles qui l’avaient touchés, à terre. Il en saisit un, et constata que la pointe des flèches était plate, et enduites d’une pâte rouge visqueuse. Deux gros points rouges étaient visibles sur lui, et la couleur rougeâtre ne semblait pas vouloir partir, elle était déjà presque sèche.

Dans le gouffre, les trois partenaires, en entendant le vrombissement de la volée de projectiles, s’imaginèrent très bien le pauvre Dobun troué de partout..

l avait eu peur, et il devait sûrement être couvert de bleu. Et puis les taches rouges sur ses vêtement. Mais au final, il était en vie, Garl l’avait bien eu ce coups ci, ces humains étaient tordu eux aussi, presque un tour de gnome spécialement conçu pour lui. Aussi il faillit en rire, mais après cette, certes peut dramatique mais néanmoins douloureuse expérience, il opta pour rejoindre ses compagnons. Il les avait vu gigoter près du bord de la falaise, aussi il s’approcha précautionneusement du bord, testant devant ses pieds à l’aide de ses mains.

Une fois au bord il tacha de trouver le grappin, vu qu’il ne les voyait pas sur le pont il en déduit qu’ils avaient du descendre. Mais un doute le pris soudain voyant l’absence de lumière dans le gouffre, et s’ils n’avaient pas survécu ?

Mais une fois de plus la curiosité pris le dessus quand il sentit sous sa main un grappin bien fixé. Il évita de le toucher trop longtemps. Puis attrapant la corde, il la secoua. Aucune résistance, ce qui voulais dire que personne n’était encore accroché à cette corde. Il eu alors encore plus peur pour ses amis, et s’il y avait eu encore un autre piège ?

Se retournant vers le mur derrière lui, il s’aplatit sur le sol. Il ne survivrais pas à une deuxième salve. Puis il cria en secouant un peut là corde.

- Par le sourire du cauteleux, il y en a encore un de vous vivant par là ?

Il ne resta pourtant pas longtemps immobile, il n’aimait pas rester seul comme ça. Et il ne tenait surtout pas à être toucher encore une fois pas les projectiles, aussi il commença à descendre très précautionneusement la corde, en fixant la parois espérant que celle-ci non plus n’était pas pleine de projectile à propulsion. Il avait supposé au bruit et à la forme des orifices que c’était l’air comprimé qui avait lancé contre lui les étranges flèches. Mais étant dans le noir, il n’avait pas put vraiment étudier la chose.

¤ Et dire que je me fait avoir à chaque fois sur ce genre de choses.¤