۝ Dernière épreuve avant Da'aï Chikiza ۝, Dobun, Hérudae, Télim et Silifrey

Les réactions ne tardèrent pas à venir et comme prévu les deux nouveaux montèrent sur leurs grands chevaux cherchant encore à se rendre plus fort qu’ils ne l’étaient au lieu de comprendre leurs erreurs. Comme Abysse. Etre si vantard et arrogant ne signifiait qu’une chose, c’est qu’il était en bas de l’échelle et n’en savaient donc pas plus ou si peu. Quand l’homme surnommé Nocturne s’adressa à lui Hérudae le regard non sans conserver dans un coin un visuel sur Agonie.

Et c’est là que Dobun décida d’ouvrir les hostilités, les plongeant encore plus dans leurs erreurs. Mais montrant encore une fois qu’ils leurs faudrait comme avec Abysse un des chefs de cette organisation pour leurs faire comprendre. Et cette intervention du gnome suivit de près par le mouvement de la jeune femme. Qui d’ailleurs préféra s’imposer auprès du gnome croyant à tort qu’au vu de sa taille il devait être moins dangereux. Puis elle fit encore des vantardises, oui tels était le mot car pour être des menaces il fallait en avoir les moyens. Et pour clôturer son discours elle alla discuter avec son compagnon puis éclata d’un rire débile. Alors pour enfoncer encore un peu le clou avant de mettre fin à ce jeu Hérudae éclata aussi de rire.

"HAHahahaha !!" S’exclama le jeune homme certain que cela couperait dans son élan le rire de la jeune femme.

"Marrant. Mon avis c’est que pour nous en dire plus il faudrait en savoir plus. Et je pense que votre grade dans cette organisation doit être tellement important que votre volonté se cantonnera à ce que vous dira votre chef en l’occurrence J… Lascar. Enfin je mesure toujours mes propos mon cher la seule différence j’aime parfois frapper fort de façon a faire réagir. Et j’ai eu les réactions que je voulais. Tu aurais du te rendre compte que je n’ai fais que répliquer à l’attaque de ton amie. Mais il fallait pour cela comprendre les sous entendu. De plus la dernière fois que j’ai pousser dans ses retranchements un des membres de votre organisation, un super gnome à barbe blanche est apparu sur un toit est venu le remettre à sa place aussi et confirmer mes suggestions."

"Alors comme la si bien dit Dobun. On nous a proposé de rejoindre le cercle donc. Et la proposition bien qu’intéressante est encore à l’étude pour ma part. Donc comme je l’ai dit plus à votre camarade. Je me moque totalement de jouer au jeu des questions pour vous soutirer des informations. Les seules informations que j’estime connaître sont celle qui on un rapport direct avec la mission que nous effectuerons ensemble. Si nous sommes partenaire alors pas d’embrouille avec vous, je ne cache rien à votre organisation puisqu’elle paye ou veut me recruter et je fais le maximum pour arriver à la meilleure solution possible. Donc avec moi pas d’embrouille."

Et le ton du jeune homme devint plus sec, plus froid.

"Sauf si vous jouez double jeu avec moi et me mettez intentionnellement en danger. Allez au devant du danger je connais puisque j’y étais hier pour sauver votre collègue. Mais c’est calculé, pas suicidaire. Mais je pense qu’il faudrait reprendre au début." Termina Hérudae en réaffichant un sourire plus chaleureux.

"Bonjour ça va ? Moi c’est Hérudae."

Et se tournant vers le comptoir de la boutique reprenant ses petites achats il appela Lascar ou qui que ce fut qui pouvait lui vendre le matériel désiré.

"Alors pour ce petit bric à brac je proposerais bien 5 po et 5 pa. Non c’est une bonne affaire. Moi je trouve ?"

Mais il était toujours à l’écoute de réponse provenant des deux autres personnes qui était malgré lui ses nouveaux compagnons de voyage.

Les achats sont 3 dagues, 5 torches et 1 paillasse

Narration
Vingt-neuvième jour du Temps des Fleurs, année de la magie sauvage(29 Kyrthorn 1372)
Lieu : Padhiver - Magasin de Jebeddo
Temps : Ciel bleu grand soleil
Moment : Debut de matiné (8h19)

Tous
Dans la pénombre de la pièce, Lascar avait tourné le dos des quatre aventuriers. Il était face à une console surmontée d’un grand miroir possédant quelques tiroirs remplis d’ustensiles de maquillage. Il voyait donc le petit groupe s’échauffer et étouffait souvent un petit rire quand un propos devenait drôle. Et les propos étaient souvent drôles, venant de la part des quatre personnages.
Personne ne remarquait que le sort de déguisement prenait fin sur lui, et que son visage changeait. Ses cheveux, ses yeux, son menton et d’autres traits du visage devenaient plus durs, et à la fois plus raffinés.
Il finit par enlever son propre maquillage à l’aide des produits qu’il possédait pour se redonner meilleure allure, quand le bruit d’une bouilloire siffla dans la pièce d’à côté. Il se déplaça silencieusement pour ne pas déranger le petit monde, puis revint avec un plateau.
Il se servit de l’eau chaude dans une petite tasse de porcelaine puis y ajouta un petit sachet coloré et un peu de sucre en poudre.
D’un geste lent, mesuré, et habile, il saisit cette petite tasse et la porta jusque ses lèvres fines. Il souffla presque amoureusement sur le liquide pour envoyer la fumée paître hors de son champ de vision.
Il se retourna alors lentement, avec sa tasse de thé, et en proposa d’un signe de sourcil levé à qui en voulait. Ses traits avaient vraiment changés, et il était méconnaissable à présent, même pour sa voix, qui était devenue plus grave, mais aussi plus fluide.

Lascar

- Ce n’est pas pour rien que vous êtes tous les quatre ici.. Quatre passés, quatre horizons, et quatre caractères presque opposés. En ce sens, vous êtes déjà en train de rater la première manche. Il sourit comme il aurait pu le faire face à un enfant malheureux, mais ses paroles étaient très lourdes de signification. C’est diront nous, un baptême du feu pour vous quatre, pas seulement pour toi Dobun, et toi Hérudae, alors soyez indulgent, surtout toi Hérudae.. Tu as bien changé depuis ton départ avec Cornebois, tu en deviens presque hautain, et tu sembles reprocher des méthodes que tu utilises toi-même, sans t’en rendre compte.. Ces paroles étaient tout autant lourdes de signification, et Lascar espérait que Hérudae allait se reprendre en main, et réadopter un style plus décontracté, quitte à redevenir le taciturne qu’il était dans des temps anciens. Enfin, au point où nous en sommes, dire que nous faisons partie du Cercle de l’Ouroboros, un groupuscule aussi sinueux et tortueux que les racines de l’Arbre-monde, ne change rien à la donne n’est-ce pas ? Vous êtes comme qui dirait dans la gueule du loup, alors dire telle ou telle chose.. maintenant, il est vrai qu’il y a toujours l’art et la manière de dire les choses, n’est-ce pas Nocturne ? -------------------- Un physique passe partout et pourtant charmeur, on le dit belle gueule et belle langue. Lascar, comme son surnom le laisse à supposer, est un filou de première, en passe de devenir un maître du déguisement.

Lascar invita ses compagnons à se servir du thé pour se détendre de si bon matin, puis fit quelques pas vers le centre de la pièce. Il hocha la tête pour les achats de l’humain, tout en lui demandant de patienter quelques instants. Il avait aussi apprécié la soif de désir que Dobun entretenait envers les ouvrages présents, et les questions pressantes. Lascar se retourna vers Hérudae pour devancer un propos qu’il était capable de sortir, tout en souriant au passage à Agonie. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, mais la flatter, cela excitait encore plus la jeune femme, la mettant parfois dans des colères noires.

Lascar

- Dans la gueule du loup certes, mais les crocs de l’animal sont sans mal jusqu’à présent. Si notre optique était de vous éliminer ou de vous induire en erreur jusqu’à une fin tragique, je serais en ce moment même dans un lit douillet, à laisser faire une autre ramification du Cercle pour se charger de cela. Il serait dommage de vous voir mourir après tant d’investissement non ? Fit-il avec un petit rire, laissant le doute sur qui s’investissait le plus. Il se pencha ensuite vers le gnome. Do.. Enfin Eurêka, c’est toujours dur de s’habituer.. Les questions, tu auras tout le loisir de les poser à la fin de mon petit test, car je suis certain que malgré tout, vous réussirez ¤ Enfin j’espère..¤ Pour le moment, concentrez vous sur ce qui va bientôt se passer. Si vous avez encore d’autres achats, pour vous tous, je vous invite à l’écrire sur un petit bout de vélin. Vous aurez ensuite tout loisir de pratiquer un troc, ou faire un chat spécial.. Vous comprendrez pourquoi ! -------------------- Un physique passe partout et pourtant charmeur, on le dit belle gueule et belle langue. Lascar, comme son surnom le laisse à supposer, est un filou de première, en passe de devenir un maître du déguisement.

Si cela ne tenait qu’à lui, Lascar aurait donné un des grimoires vierges de Jebeddo au gnome des roches. Mais celui-ci aurait encore trouvé à redire, même s’il lui avait discrètement remit un parchemin magique. Il se dirigea ensuite vers Hérudae pour le paiement, et exigea cinq pièces d’or, cinq d’argent et trois de cuivre, conformément aux règles de la Ligue de l’Aventure. Soit dix pourcent de réduction pour ces privilégiés.
Il empocha l’argent d’un geste souple, puis se dirigea vers une tenture pourpre au fond du magasin qu’il écarta.
Le tissu révéla une porte circulaire à l’aspect blindé, comportant une roue mécanique surmontée d’un code à leviers et à boutons. Se plaçant bien devant celle-ci, Lascar entra le code, puis tourna la manivelle. D’un claquement sourd, la porte s’ouvrit entièrement dans un bruit de glissement huilé à peine perceptible.

Lascar

- Et voilà, au bout de ce couloir descendant, un petit vestibule, et.. une porte. Après cette porte, le test commence, je dis bien après, la porte. Un conseil, qui va vous faire sourire très certainement, mais la clef de la réussite des Porteurs de l’Ouroboros, c’est l’Union. Il faut savoir faire table rase du passé, d’où nos surnoms cher Eurêka, entre autre, et avancer d’un commun accord. Au fil de votre test, vous vous apprécierez peut-être un peu plus.. Et vous rattraperez peut être votre échec de la première épreuve. Descendez quand vous êtes prêts finit-il par dire tout en souriant, et en reprenant sa tasse de thé qu’il but goulûment. -------------------- Un physique passe partout et pourtant charmeur, on le dit belle gueule et belle langue. Lascar, comme son surnom le laisse à supposer, est un filou de première, en passe de devenir un maître du déguisement.

Hérudae écouta attentivement le dénommé Lascar qui avait bien changé en quelques instants. Il lui avait fait des reproches quand à son attitude devenue presque hautaine ses derniers temps. Le jeune homme paya ce qu’il devait pour les fournitures mais son esprit essayait de revoir les derniers jours passés depuis le début de cette aventure. Lascar lui annonçait qu’il utilisait les méthodes qu’il reprochait aux autres. Cela troublait Hérudae, il ne savait pas où il avait bifurqué puis il comprit ce qui avait lancé cette crise de paranoïa et l’avait fait changé. Il est vrai qu’avant l’attitude des autres le laissait plus calme pas vraiment réactif se fiant plus aux actes qu’au paroles mais il avait compris pendant le voyage qu’on pouvait avoir de belle paroles et des actes étranges voir dangereux. Phélès ! C’est depuis qu’il avait rencontré cet homme que ses nerfs étaient tendus à fleur de peau. Et ensuite les évènements s’étaient assemblés sans pouvoir relâcher la pression. Mais il savait que cela avait avoir avec son passé, peut-être les évènements dans cette ruelle par cette nuit ou tous ses amis avait trouvé la mort, victime de la trahison d’un membre de la guilde. Il ne voulait plus que cela se reproduise et sans doute avait-il changé sans s’en rendre compte devenant ce qu’il ne voulait pas être.

Il s’était inquiété pour les autres membres du groupe et beaucoup de facteurs différents avaient eu raison de sa patience. Le jeune homme s’installa dans un coin et souffla comme pour rafraîchir ses idées. Puis il se tourna vers Dobun et demanda simplement sachant que son ami lui répondrait honnêtement.

"Dis moi Dobun c’est vrai que je suis devenu aussi chiant ?"

orsque Lascar tendit une tasse de thé vers le gnome celui-ci manifesta quelque peut sont attention et sa volonté de partager un chaud breuvage en cette belle matinée. Puis l’humain se lança dans un petit recadrage, simple, clair efficace et non agressif.
¤ Il manquait plus qu’une touche d’humour et avec sa science des déguisement je me serait demandé si ce n’était pas un gnome !¤
En effet Dobun ne l’avait pas immédiatement reconnu le prenant au début pour un assistant de Jebeddo. Mais quand il commença à leur parler de ce qu’il devrais faire. Et constatant la disparition de Lascar tel qu’il l’avaient côtoyé, il en déduisit que c’était bel et bien le même individus.
Dobun resta un instant coi quand celui-ci le nomma Eurêka. Pourquoi diantre un humain donnerait-il des surnoms ? Mais celui-ci lui plaisait, et comme tout gnome il avait l’habitude d’être nommé différemment. Eh bien soit, il s’appellerais Eurêka, celui lui convenais parfaitement.
Terminant d’écouter les propos de Lascar et déposant à regret les diverses livres sur une table, de manière à ce qu’ils demeurent rangés. Le gnome mit tout de même de côté le grimoire ainsi que du matériel d’écriture. Il nota quelques mot sur un bout du vélin qu’il tendit à Hérudae lorsque celui-ci lui posa une drôle de question. Question à laquelle il répondit spontanément.

-Chiant est un peut fort, disons que tu était plus sur les nerfs, déjà que d’habitude tu l’est pas mal, mais là… t’en était parfois agressif. D’un autre côté, on peut mettre ça sur le compte de la fatigue. Et puis tu ne t’en est pas pris à moi donc j’ai personnellement rien a en redire. Mais il est vrais que tu était un peut sur tes gardes, tes propos était acérés, et tu semblait sur de toi, dans ton bon droit, ce qui n’était pas toujours évidant.

Puis le gnome regarda tout le monde, remonta son arbalète, défit les nœud de ses armes. Puis se dirigeant vers la porte regarda les autres prétendants.

-Bon et si on tachais d’être plus brillant maintenant ? Je suis prêt, mais avant d’ouvrir la porte je proposerais qu’on s’organisent. Hérudae, je te fait confiance pour servir d’éclaireur, Agonie tu te dis douée au combat, tu le suivra de quelques pas. Télim et moi on tacheras de vous couvrir et d’assurer les arrières. Ça vous va ?

Eurêka en était resté à la disposition habituelle qu’il avait développé avec Hérudae. Et comme le couple Nocturne Agonie semblait lui aussi pouvoir suivre le même schéma, il s’était contenté de doubler les positions. De toute façon, comme il faudrait commencer par ouvrir une porte le gnome supposa que les déplacement s’adapteraient vite aux spécificité de chacuns.

Dobun Note sur un bout de vélin, Grimoire et matériel d'écriture de qualité, contre quelques pièces, une armure matelassée, et un sabre. Si possible aussi quelques ouvrages sur la magie.

¤ Il est vrai qu’il y a toujours l’art et la manière de dire les choses, n’est-ce pas Nocturne ?¤ se répéta Télim. Les paroles de Lascar étaient censées, le roublard ne pouvait le nier et ne chercha surtout pas à le faire. Il accepta donc sans broncher la remarque qui se voulait constructive et se saisit à son tour d'une tasse de thé qu'il but à petite gorgée pendant que Dobun et Hérudae conversaient. Le liquide, bien que chaud lui fit un bien fou.

Si leur première rencontre s'était soldée par un échange de politesse, Télim ne pensait pas que cela aurait des incidences pour la suite des événements. Ils allaient être plongés dans le même bain et plus important encore, seul les intérêts du Cercle primaient. Donc, ce la se résumait assez facilement pour Télim. Il était impératif de faire tout ce qui était possible pour parvenir à ses fins et de réussir. Et Télim comptait bien que ce soit le cas.

Tout en réfléchissant, il regarda Eurêka et sourit. Ce dernier avait désormais un surnom et quel surnom, le roublard avait particulièrement hâte de le voir à l'oeuvre. ¤ Ce qui ne devrait pas tarder!¤ songea Télim tandis qu'il scrutait d'un d'oeil intrigué le passage que Lascar venait de dévoilé à leurs vues. Au delà de cette porte, c'était l'inconnu et son lot de surprise. C'était tout bonnement prometteur!

¤ Bon après ce petit intermède dès plus sympathique, on va donc passer à la vitesse supérieure. L'instant de vérité est pour bientôt alors il est temps de se préparer.¤

Il avala le reste de son thé et posa sa tasse sur le plateau alors qu'Eurêka exposait son plan d'action. Sans répondre sur l'instant, avec des gestes lents et mesurés, Télim imita le gnome en retirant les noeuds de paix qui liaient ses armes et s'empara de son arbalète qu’il vérifia presque amoureusement.

- Bon, je suis prêt moi aussi et ton plan Eurêka me convient, lâcha le roublard qui se tourna vers Agonie., qu’en pensez-vous chère Agonie ? Cela vous convient-il a vous aussi ?

Télim marquera sur le velin: Outils de cambrioleur de qualité supérieure à la place de ceux que je possède actuellement, bâton éclairant et boussole.

Hérudae écouta attentivement Dobun et les constatations qu’il avait faite sur l’attitude du jeune homme depuis le début du voyage. Maintenant devant l’ensemble des affirmations de Lascar et de son ami, Hérudae en arrivait à la même conclusion mais tout de même il avait eu souvent raison. Cette petite pensée le fit sourire mais plus par dérision que par affirmation. Il devait comprendre les autres sans leurs imposer son point de vue et comme autrefois ne s’occuper que de ceux qui le voulait bien et le comprendre. Comme Dobun qui d’ailleurs n’avait pas eu à se plaindre de son ami selon lui. Ce qui prouve qu’il avait du vouloir aider certaines personnes qui n’avait ou pensait ne pas avoir besoin d’aide.

*Et bien je les laisserais devant le fait accomplit la prochaine fois sans les obliger à suivre ma déduction. C’est vrai que ce n’est qu’avec le temps que Dobun a su me faire confiance alors qu’on l’écoute plus rapidement. Mais il faut dire qu’il explique la situation pour laisser chacun élaborer sa solution. Alors que je préfère qu’on s’active puisque j’avais déjà résolu le problème donc pas besoin d’y réfléchir à nouveau. Ce n’est pas la bonne solution, on ne prend ses réflexes de confiance qu’après un long travail effectué ensemble. Tiens d’ailleurs peut-être qu’après cette épreuve on formera un fameux quatuor.*pensa Hérudae tout en fixant le sol.

Et le jeune homme releva la tête examinant chacune des personnes présentes dans la pièce. Récupéra un morceau de vélin et y inscrit quelques mots puis se leva pour le tendre à Agonie. Et retourna vers son sac d’où il sortit l’arbalète légère encore démonté. Il remit la corde et plaça le carquois sur sa jambe de façon à prendre facilement les carreaux. Il installa à sa ceinture ses nouvelles dagues. Vérifia que ses armes glissait parfaitement et retira de son sac les choses trop lourde ou inutile pour la suite. Qui sait s’il n’aurait pas besoin de sa corde ou autre, il enfila son chaperon. Et il demanda à Lascar où il pouvait poser le surplus. Soulevant son sac il vérifia que celui-ci restait d’un poids correct pour se déplacer tranquillement. Puis fier de ses petites préparations il se dirigea lui aussi vers la porte.

"Tu oublies que c’est moi qui passe devant mon cher Dobun ou Eurêka tu me diras comment je dois t’appeler maintenant. Sinon je ne suis pas sure que nous ayons raté la première partie du test. On a simplement pu découvrir que chacun avait un fort caractère et c’est tant mieux pour former un bon groupe. Ainsi on sait maintenant que chacun a la ténacité pour aller au bout des choses alors je sens qu’on va réussir ce petit test. D’ailleurs quel est le but, que doit-on faire ou que doit-on découvrir derrière cette porte. Je parle du but de la mission. Partir sans savoir ce que l’on cherche est le meilleur moyen de ne pas le trouver. Ou alors c’est toujours trouver ce coffre magique caché dans un coin ??"

Puis après avoir eu une réponse de Lascar, le jeune homme commença à descendre le couloir mais se retourna pour parler à ses compagnons.

"Donc je passe devant pour chercher les pièges et détecter les adversaires potentiels. Là ou je passe soit c’est sur soit vous m’entendrez pousser un cri de douleur." Une petite pointe d’humour pour détendre un peu le groupe. "J’indique souvent de stopper en levant la main pour rester discret. Si jamais nous découvrons un ennemi agressif un petit carreau bien placé et on passe à l’assaut ensuite et j’ai la galanterie de laisser les dames passer devant à ce moment." Un nouveau trait d’humour mais pas de dérision indiquant par cette dernière phrase à Agonie qu’elle ne serrait pas entravé par le jeune homme pour attaquer dès que ses déplacements seraient sur.

"Bien et maintenant si tout le monde est d’accord voyons voir un peu la porte que voici et la serrure pour éviter le premier piège qui pourrait si trouver." Et le jeune homme commença à se mettre en position pour étudier mais se releva presque aussi tôt. "Mais non je rigole j’avais bien entendu que c’était après la porte le test." Dit-il en lançant un sourire à Lascar par-dessus son épaule. Et dès que tous furent prêts il tendit la main pour ouvrir cette porte qui conduisait à leurs avenirs.


Sur le bou de velin. Hérudae inscrit : " Si il existe un truc pour voir dans le noir je suis preneur, cela me permettrait de plus me cogner dans les murs la nuit. Sinon une armure de maitre soit chemise de mailles soit une cuir clouté pour remplacer ma vieille armure de cuir.

Ainsi un ordre de marche avait été décidé.

¤ Rien de bien original... En premier vient celui que l'on peut se permettre de perdre; ensuite les vrais combattants tandis que le plus faible tente d'être protégé autant qu'il le peut.
Du garde-chiourmes, voilà ce qu'on fait... ¤

La porteuse de l'Ouroboros ne se rendait pas vraiment compte que l'épreuve qui l'attendait était également un test pour elle-même; elle avait toujours supposé être un membre confirmé du Cercle. Quelle folie qu'avoir une telle pensée!
Quoiqu'il en soit, les ordres étaient les ordres et jamais elle ne voudrait passer outre; car ce que le Cercle décide mérite d'être concrétisé; pour l'avenir et la gloire de la Guilde.

Un sourire s'afficha sur les lèvres de Silifrey, elle abaissa la capuche qui la cachait jusqu'alors, dévoilant à tous sa belle cheveleure ainsi que ses cornes. Saisissant un morceau de vélin, elle y griffona le simple mot "Dague" puis le reposa sur une table.
Saisissant sa propre dague accrochée à sa bandouillère, la planaire la changea de place, la rangeant à l'extérieur de sa cuissarde droite, à l'emplacement prévu pour accueillir un tel objet.

- Bon, messieurs, avançons au lieu de papoter inutilement. Toi, simplet! déclara Agonie en s'adressant à Herudae, ironisant ainsi sur la présentation du jeune homme, arrête de vouloir être drôle et regarde tout de suite s'il n'y a pas de piège sur cette porte.

Passant sa main droite derrière son épaule, la femme empoigna son shamshir et le sortit de son fourreau dorsal. L'arme sortit dans un grincement métallique qu'elle trouva fort agréable, la faisant frissonner.

- Tout de suite! répéta-t-elle, m'est avis que tu ne sais pas à qui tu as affaire. Si tu commences dès maintenant à ne pas prendre ta tâche au sérieux, ne t'étonne surtout pas si tu as des ennuis ensuite.

Puis, se retournant vers l'autre porteur de l'Ouroboros, elle lui parla de nouveau en Alzhedo:

Narration
Vingt-neuvième jour du Temps des Fleurs, année de la magie sauvage(29 Kyrthorn 1372)
Lieu : Padhiver - Sous sol du magasin de Jebeddo
Temps : Inconnu
Moment : Debut de matiné (8h27)

Tous
Lascar termina tranquillement sa tasse de thé, affichant constamment un petit sourire et un sourcil levé. Le sourcil restait constamment relevé à cause de Hérudae, qui semblait être le plus confiant des quatre larrons.
Le surplus d’affaires avait été laissé dans la boutique, alors que le Porteur de l’Ouroboros venait de les déplacer vers la porte d’entrée du magasin, et de récupérer les morceaux de papier.
Les aventuriers entamèrent leur descente dans le couloir très faiblement éclairé jusque ladite porte du test, lorsque l’écho de la voix de Lascar résonna à travers les murs.

Lascar

- Au fait ! On se retrouve de l’autre côté de votre test, vous devrez traverser ce que vous verrez, et héhé, survivre. C’est tout ! on s’retrouve de l’autre côté, avec vos affaires ! -------------------- Un physique passe partout et pourtant charmeur, on le dit belle gueule et belle langue. Lascar, comme son surnom le laisse à supposer, est un filou de première, en passe de devenir un maître du déguisement.

L’écho devenait faible, et au loin, le bruit d’une lourde porte qui se refermait.
Ils étaient désormais seuls, dans ce long couloir qui semblait s’enfoncer dans les entrailles de la terre, et dont les murs suintaient de gouttelettes d’eau régulières. Le couloir ne possédait pas d’escalier, mais uniquement une pente râpée et éclairée parfois d’une ou deux torches au bord de l’extinction.
Ils arrièrent après de longues minutes dans un large vestibule de pierre avec pour unique décoration, un tapis de bienvenue très ironique, et une torche suspendue à un support en fer forgé qui n’éclairait à peine que le milieu de la pièce. La fameuse porte était d’apparence ferreuse, et rattachée à un mur semblant très épais, et constitué du même matériaux. Dépourvu de fioritures, l’entrée comportait une poignée ronde traditionnelle, et une serrure au dessus de celle-ci.. Mais plus étrange, la porte comportait une seconde poignée ronde, au dessus du trou de la serrure.
Le Test allait donc commencer après cette porte, qu’allait-il leur arriver ? Nul ne le saurait, à moins d’avancer un peu plus, dans les ténèbres..
Hérudae voulait avancer alors qu’Agonie s’obstinait à vouloir examiner la porte, qui donc allait avoir raison ?

Hérudae ne voulait pas perdre de temps avec la porte surtout que Lascar leur avait bien spécifier que le test commençait au delà de cette porte. Mais Agonie semblait tenir a ce qu'il étudie la dites porte. Un coup d'oeil à Dobun lui apprit que lui aussi n'avait pas vraiment confiance dans le premier obstacle. Alors il fallait dans un premier temps améliorer la lumière dans ce couloir. Pour cela il sortit sa petite lanterne et la fit fonctionner. Il orienta le faisceau dans toutes les directions observant avec la clarté nouvelle le couloir dans lequel ils progressaient. Surveillant le sol, Hérudae s'approcha de la porte. Sans rester devant le trou de la serrure, il posa son arbalète et observa avec attention le mécanisme aux doubles poignées de cette porte. Se tournant vers ses compagnons, il parla pour détendre l'atmosphère et leur demander de se pousser.

"Il serait mieux pour vous en cas de problème de ne pas rester trop près ni devant le trou de la serrure. Sinon m'est avis que le test commençant de l'autre coté nous n'avons rien a redouter de cette porte. Mais tu sembles tenir à ce que j'observe cette porte Agonie donc je le fais avec attention. D'après moi elle doit être conçu pour ne s'ouvrir que de ce coté. Quand nous serons dedans il nous faudra trouver une autre sortie. Après pourquoi deux poignée, je ne sais pas trop. Sans doute pour obliger celui qui l'ouvre à utiliser ses deux mains pour débloquer le mécanisme et ouvrir. Mais je vais d'abord voir s'il n'y a rien."

Alors la lanterne orientée de manière à donner le plus de lumière possible, Hérudae chercha visuellement le moindre indice indiquant un élément surpris dans la porte. Une fois qu’il en aurait le cœur net, soit il s’occuperait du mécanisme indélicat soit il ouvrirait la porte tout en posant son arbalète afin qu’elle soit orienté dans l’ouverture ainsi que le faisceau de la lanterne. Et d’ailleurs quand ses mains ouvriraient la porte sans pour autant rester en face du trou de la serrure, les yeux du voleur regarderaient au-delà de la porte vers l’inconnue pour éviter toutes surprises dans la zone de départ du test.


Hérudae fait détection sur le sol, puis détection sur la serrure et la porte. Si nécessaire un petit désamorçage de pièges et/ ou un crochetage et enfin il ouvre la porte avec détection de l’autre coté.

obun acquiesça quand l’humain se mit à observer avec plus d'attention la porte, aussitôt il se mit dans l’angle d’ouverture de celle ci afin d’être prêt à couvrir son ami. En effet sitôt la porte poussée, personne ne saurait ce qu’ils trouveraient de l’autre côté. Dans ce cas là, autant être dans les premier à réagir. Il savait que sa position pouvait être dangereuse si un ennemis caché faisait exactement de même de l’autre côté de la porte. Mais le gnome comptait sur le fait que ça petite taille ne fasse pas viser si bas à son adversaire.
Rechargeant rapidement son arbalète et s’installant dans le coin sombre, Eurêka épaula sa fameuse Swanpnug IV.

¤ Bientôt le modèle V.¤ Pensa-t-il. Le gnome se remémora alors ses deux premiers modèle qui s’étaient révélé être d’une qualité plus que médiocre, quand au troisième il était très similaire au modèle IV, mais le lanceur ne cessait de se démonter lors du tir à cause des secousse de l’arme. Pour le modèle V il ajouterait les pièce gracieusement offerte, il n’aurait même pas à les fabriquer lui même, juste à monter l’ensemble selon son souhait. Il garderait l’arc la corde ainsi que l’essentiel du mécanisme, mais il avait repérer un arbre et un lanceur plus grand dans le sac, ainsi que quelques pièces étrange, mais pouvant sûrement permettre de mieux tendre la corde. Il y avait aussi un petite pièce de mire. Très pratique pour la visée.

Sortant de ses pensée pleine de rouages, d’arc, de cordes et de lanceurs, le gnome revint à la réalité du moment. Il regarda alors ses compagnons, si l’un d’eux faisait l’erreur d’entrer dans sa ligne de tir il risquait de tirer lui même sur l’un de ses coéquipier. Il sa doutait qu’Hérudae ferait comme à l’accoutumé, il s’écarterait dans un premier temps, reprenant son arbalète au passage, puis soit sortirait ses deux armes, soit reculerais pour utiliser son arme de jet. Mais dans tout les cas le carreaux du gnome serait déjà passé. Nocturne semblait lui aussi avoir saisi son arbalète, s’il prévoyait lui aussi une attaque en se postant dans l’autre coin, un bon tir croisé viendrait à bout de tout ennemi entreprenant. Mais la femme, au caractère bien peut agréable d’ailleurs, avait quand à elle sortit un sabre étrange. Plus un cimeterre même, elle prévoyait donc de se lancer au corps à corps. Heureusement pour le gnome elle restait dans son champ de vision, il tacherais de retenir son tir si elle faisait mine d’attaquer.

De sa position dans l’ombre le gnome, épiait la porte en attendant la fatidique ouverture, la faible lumière ne le dérangeait pas, et ses yeux brillaient légèrement, reflétant la pâle lueur des torches.

Dobun prépare une action : si lorsque la porte s’ouvre quelque chose d’animé se trouve de l’autre côté, il tire. Néanmoins s’il voit Silifrey bouger il retiendra son tir (donc sur un jet de détection réussi)