A la recherche des âmes perdues, suite d'un convoi spécial

L’Innatoh posa un regard amusé sur l’elfe ailé. Les réflexions de l’aubergiste laissaient la place à l’imagination. Dinenda aurait aimé pouvoir en plaisanter, et alléger un peu l’ambiance qui planait en cette soirée. Mais le Teu’Tel’Quess craignait de mettre l’Aril’Tel’Quess dans l’embarras. Aussi préféra-t-il tenir sa langue. Au moins pour le moment, mais lorsque toutes les choses d’importances auraient été traitées et qu’ils se trouveraient dans un endroit calme loin des oreilles de N’Tel’Quess. Il n’était pas impossible, que le Gardien des Mystères la taquine un peu.

Lorsque Cynwäll énonça sa façon de voir l’organisation de la nuit. Dinenda acquiesça d’un simple hochement de tête. Il partageait les vus de la Sy’Tel’Quess concernant la sécurité du groupe. Le fait de séparer les membres du groupe, ne lui plaisait pas. Toute fois, tout le monde avait besoin de se retrouver et le droit à un peu de calme. Aussi la solution, d’être deux part chambre, lui paru être le meilleur compromis. Comme personne ne rajouta quoi que ce soit, Dinenda estima que cela était une preuve de consentement tacite. Un dernier regard vers Neffalasièl et Nirannor. Puis il prit la parole, en commun, cette fois.

- Heureuse rencontre aubergiste. C'est un bien bel établissement que vous avez là. Alors, nous allons donc prendre deux de vos chambres. Nous souhaiterions également pouvoir nous restaurer en toute tranquillité. Est-ce que cela est possible. Je ne voudrai pas que mon amie, soit soumise aux regards aux quels elle a eut droit en entrant pendant tout son repas. Vous voyez ce que je dire ? Une petite table un peu reculée serait parfait pour nous. Ha ! oui ! Encore une petite chose, si cela est possible. Est-ce que vous auriez une salle de bain, ou quelque chose d’approchant. Ça fait, un long moment que nous sommes sur les routes.

L’elfe argenté termina en posant à nouveau son regard sur les Gardiens Sylvestres et la représentante des Marches. L’ensorceleur cherchait à savoir s’il avait oublié quelque chose, ou si quelqu’un avait autre chose à demander. Restait également à savoir ce que pouvait bien proposer comme service une auberge comme celle-ci.

L'affaire était faite pour les deux chambres et le rôdeur, malgré une envie irrésistible de partager sa couche avec la flèche, accepta la proposition des elfes. Il tardait à l'humain de se mettre à table, ces longues courses dans ces forêts lui creusaient l'appétit.

Après un brin de toilette bien nécessaire, car son odeur se rapprochait plus d'un loup qu'un prêtre, Nirannor s'installa à table. Ses autres compagnons n'étaient pas encore arrivés et bien naturellement, l'humain les attendit avant d'entamer son repas. L'aubergiste leur avait attribuer une table dans un des recoins de la salle et, à l'abri des regards indiscrets des autres clients de la taverne, les quatre compagnons pourraient dîner en paix.

Alors qu'il repensait à cette rencontre avec le garde, la flèche, plus belle que jamais, arriva. Ses longs cheveux roux brillaient de mille feux et ses prunelles vert émeraude n'avaient eu autant d'éclat. Sur son épaule gauche dénudée, un tatouage et autour de son cou, la belle s'était ornée d'un collier vert. Ses oreilles pointaient au dessus de sa chevelure tandis qu'un serre tête paré de trois brillants éclairait son doux visage. En la regardant fondre sur lui, le gardien sylvestre ne pouvait retenir son émoi. Un large sourire invita la belle à venir s'assoir à ses côtés. Alors qu'elle n'était qu'à quelques pieds, une agréable odeur parfumée arriva aux narines du rôdeur.

Mais il n'eut le temps de lui dire ce que son coeur lui dictait que l'aubergiste arriva, avec un énorme plat fumant qu'il déposa au centre de la table.


Je me suis permis certaines libertés dans ce post, j'espère que notre MD et la flèche ne m'en voudront pas

Narration

L'aubergiste fournit les renseignements désirés à chacun en même temps qu'il leur indiqua leur chambre respective. Placées l'une à côté de l'autre, elles étaient petites, simples, fonctionnelles et dotées de deux lits propres et chauds, quoi qu'un peu durs. Une simple fenêtre ouvrait vers l'extérieur et la fine vitre se couvrait petit à petit de givre. Il allait faire très froid cette nuit. Une table avec une chaise était disposée contre les lits avec une bougie pour chacune. Dessus un vase rempli d'eau et une cuvette permettait de se laver.
Tout au fond du couloir, se trouvait la salle des bains. Elle était partagée en deux parties par un très long paravent opaque. Dans chaque partie se trouvait des baignoires qui avait été préparées pour l'occasion à en voir les fumées d'eau qui en sortaient. Dinenda alla se placer dans la partie réservée aux hommes tandis que Neffalasièl prit l'autre. Ils ne pouvaient certes pas se voir, mais ils pouvaient tout de même se parler d'autant plus qu'ils étaient seuls dans la pièce.
Pendant ce temps Cynwäll et Nirannor profitait de leur diner en tête à tête autour du repas qui leurs avait été servi.

L’auberge des jambes fatiguées était dès plus accueillante. L’elfe de la lune pensait qu’il aurait été difficile de trouver mieux. Que ce soit, pour les chambres, la table qu’on leur réservait et pour se bain encore fumant dans lequel l’elfe argenté s’apprêtait à se glisser. Cependant, il ne comprenait pas vraiment la présence de ce paravent. Pour l’elfe lunaire, les vêtements qu’il portait, avait plus un aspect pratique et fonctionnel, qu’autre chose. La nudité n’avait rien de mal pour Dinenda. Comme pour beaucoup d’elfe, elle faisait parti de la nature, et donc n’avait rien de choquant. Par contre, parler à quelqu’un sans le voir ou en s’en cachant était pour lui à la limite de l’impolitesse. Aussi, ce fut tout naturellement qu’il demanda à l’elfe ailé si elle souhaitait conserver ce paravent. Il y n’y avait dans ses propos aucune mauvaise pensée, ni aucun sous entendu.

Tandis qu’il se déshabillait dévoilant un corps, musclé et sec. L’entrainement que s’imposait quotidiennement l’Innatoh, avait fini par lui forger un physique puissant. Presque trop massif pour un elfe. Il posa ses affaires sur une chaise à porté de sa main et de ses yeux. Il y avait des choses, qu’il ne voulait absolument pas voir s’envoler. Célératess Emeraude restait également à sa portée immédiate.

Le Teu’Tel’Quess entra sans autre fioriture dans cette eau chaude. Il poussa un long soupir de soulagement. Le chaud avait toujours un effet décontractant. Et le Gardien des Mystères en avait bien besoin. Il profita pleinement du bien fait du bain, sans prononcer un mot. Puis, il s’adressa à l’Aril’Tel’Quess.

[Elfique]- Ce bain est une véritable bénédiction, vous ne trouvez pas ? Je voulais vous présenter mes excuses au nom de mes frères et sœurs. Le comportement de Nirannor nous a tous mit en danger. J’en suis bien conscient. Et je vous remercie de ne pas nous avoir laissé tomber. Ce soir, nous aurons une discussion entre Gardien afin de mettre certaines choses en places pour que ceci ne se reproduise plus. Ce n’est pas à vous que je vais apprendre que les humains ont parfois des réactions impulsives. Pour autant, je vous assure que mon frère, n’est pas le plus irréfléchi d’entre eux, bien au contraire. Je suis certain qu’une personne de votre perspicacité n’a pas pu passer à coté de ce qui est entrain de naitre entre Nirannor et la Flèche. Ca me remplie de joie, et d’inquiétude également. Et j’avoue, que ce qui s’est passé ce soir, fait pencher largement la balance vers l’inquiétude. Mais je suis également certain, qu’ils sauront faire en sorte que cela n’influe plus sur notre mission.

Dinenda avait besoin de sentir que la confiance était de mise entre tous les membres de cette expédition. Pour lui s’était la condition primordiale pour penser à la réussite. Il ne pouvait pas en vouloir à l’Avariel d’émettre des doutes. Le Gardien des Mystères avait les mêmes doutes en ce moment. Et lui aussi avait besoin de se rassurer. Une telle perte de contrôle était des plus inquiétantes. La nuit devait absolument permettre aux Gardiens Sylvestres de trouver une issue à cette situation.

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Le Gardien des Mystères attendit une éventuelle réponse de sa compagne de bain. Puis il poursuivit. Ils avaient tout deux commencé une conversation, avant d’être obligé de l’arrêté brusquement pour aller combattre les chacalidés. Dinenda trouva que le moment était propice à la discussion.

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L’elfe de la lune commença à se savonner le corps, en attendant les réactions de la belle elfe ailée.

Le nez dans son assiette de légumes crus, Cyn ne savait comment entamer la conversation. Elle avait espéré un instant que son aimé se décide de sortir de son mutisme, mais il ne semblait pas encore disposé, ou avait il peut être encore trop honte?
L’ambiance de l’auberge n’était pas propice à la confidence pour la Sy-Tel qui trouvait l’air vicié et nauséabond. Ses narines habituées à l’air pur des forêt et des grands espaces étaient misent à rude épreuve avec les odeurs de tabac, de nourritures et des effluves corporelles.
Attrapant un morceau de Céleri du bout des doigts qu’elle mangea sans appétit, elle repoussa son assiette et bu un grand verre d’eau fraîche.
Cessant les regards fuyants, elle s’approcha de la table et posa sa main fine et délicate sur celle de Nirannor qui lui faisait face tout en lui souriant.

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Elle avait préféré sa langue natal pour se confier, évitant ainsi que les autres tables n’entendent. Elle relâcha la main du rôdeur et reprit sa place sur la chaise. Se genre de discourt était nouveau pour elle tout comme ses sentiments et cela la mettait mal à l’aise.

Si pour l'elfe, l'atmosphère des lieux semblait assez désagréable, il n'en était rien pour le rôdeur. Non pas qu'il ne préférait pas l'air pur des forêts mais ces arômes bien particuliers de la taverne, lui rappelaient son enfance : Assis non loin de son père, il écoutait ces rires gras, regardait ses volutes de fumées s'égarer dans les plafonds bas, ses visages de tout horizon, ces verres qui s'entrechoquaient et ces histoires longues et exagérées la plupart du temps qui le laissaient rêveur, peut-être était-ce cette atmosphère qui le persuada d'être ce qu'il était.

La main de sa douce posée sur la sienne lui fit un tel effet qu'il en oublia la brûlure de la nourriture chaude qu'il enfournait goulument dans sa bouche. Mais aux paroles de la Sy-tel Quessir, Nirannor arrêta de manger.

Voulant lui aussi rester discret sur cette conversation, il employa la langue des êtres aux oreilles pointues. Sachant sa faute, il n'osait affronter le regard de sa belle et pourtant, dieu quelle l'avait joli ce regard.




Nirannor marqua un temps avant de reprendre.

L'avarielle ôta son armure et ses vêtements les faisant lentement glisser sur le sol. Elle commença à les laver avant d'aller elle même nettoyer son corps à la teinte bleutée des impuretés qui le souillait. Elle se glissa délicatement dans l'eau chaude et vivifiante de son bain. Elle s'appuya dos à la paroi pour que ses ailes ne soient pas trempées la forçant à s'asseoir, même si elle était confortablement installée.

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Elle se savonna et purifia sa peau, puis commença à nettoyer ses ailes tachées ça et là de multiples petits objets venus se fixer sur ses blanches plumes.

La fatigue devait être bien plus présente que ce que l’Innatoh ne voulait se l’avouer. N’avoir pas remarqué que les paravents étaient bien fixé au sol en était une preuve criante. Il tardait à Dinenda de pouvoir se laisser allez à une rêverie réparatrice. Mais il y avait encore tant à faire, que le Gardien des Mystères savait qu’il n’était pas encore près de pouvoir gouter à un repos qui lui semblait pourtant bien mérité.

La bonne nouvelle était que visiblement Neffalasièl était prête à passer l’éponge pour l’écart de Nirannor. S’était une bonne et encourageante nouvelle, l’unité du groupe serait à ce prix de pouvoir pardonner les erreurs des autres, accepter leurs faiblesses comme on acceptait leur points forts. Pour autant la dernière phrase de l’Avariel, à ce sujet, restait énigmatique. S’agissait-il d’un avertissement, ou d’une menace à peine voilée ? Dinenda au risque de passer pour un naïf, ne voulait pas croire à la seconde solution. L’Aril’Tel’Quess avait été jusqu’ici exemplaire pour se laisser aller de pareilles extrémités.

Quand à la suite, elle rassura le Teu’Tel’Quess. Ainsi donc, la guilde de la Compagnie des Marches se posait en garante de la protection de l’ensemble des Marches d’Argent et sous la houlette de la Haute Dame Alustriel. Dinenda avait grandi dans le Joyau du Nord, il connaissait parfaitement les relations privilégiées que la Haute Dame entretenait avec les Tel’Quessir et la sagesse qui la caractérisait. Dans l’esprit du Gardien des Mystères, Neffalasièl pourrait se révéler être un allié de poids pour la Confrérie. La perspective d’un rapprochement entre la communauté d’elfe ailé dans la Haute-Forêt et de cette confrérie pourrait s’avérer être des plus bénéfiques pour tous ces partis. Après Lunargent n’était-elle pas surnommée la seconde Myth-Drannor ?

Quant aux tessons de bouteille, Dinenda s’en méfiait également. S’était pour cette raison qu’ils les avaient laissés sous le tissu noir qui les recouvrait. Peut-être que le parchemin, leur apprendrait un peu plus. Mais pour le moment, il était temps d’aller se restaurer et passer à la suite.

[Elfique]- Je vais parler à Nirannor, et je suis certain qu’il comprendra que l’on ne peut se permettre ce genre d’écart. Mais je ne partage complètement votre analyse généraliste de la race humaine. Elle est certes imparfaite, mais elle recèle de grands talents. La Haute Dame Alustriel en est un exemple frappant. Je reste persuadé que nous avons plus à partager qu’à nous envier. Pour autant, nous avons tous nos faiblesses et nos qualités. Si l’on accepte les unes, on se doit d’accepter les autres. Pour autant, vous avez raison sur le fait, que la réaction de Nirannor aurait pu avoir de très graves conséquences pour lui-même, pour nous et pour notre mission. Toutefois, je ne l’ai jamais connu comme ça, et j’espère que ce sera la dernière fois. Pour ce qui est des tessons, je pense également qu’il nous faille être des plus prudents. C’est pour cette raison, que je pense que notre ami sera plus amène que moi pour nous dire de quoi il s’agit. En attendant, les tessons resteront bien à l’abri et couverts.

Dinenda replongea sa tête sous l’eau, et se frotta les cheveux. Avant de sortir de son bac et d’attraper une étoffe destiné à se sécher. Il commença à se frictionner le corps énergiquement. Mais au moment de repasser sa chemise, une odeur poivrée agressa ses narines. Il la plongea donc dans le bac et commença à frotter.

[elfique]- Si votre Guilde suit les idéologies de la Haute Dame de Lunargent, alors nous avons sans aucun doute beaucoup à partager en tout ce qui concerne les espaces naturels des Marches d’Argent. Le fait que nous soyons engagés tous ensemble dans cette quête, en est la preuve. Laissons le temps au temps et ne chassons qu’un seul lièvre à la fois. Mais je pense qu’il pourrait être des plus intéressants que nos intérêts communs puissent se rencontrer. Et à ce titre vous me semblez être une ambassadrice de choix. Peut-être qu’une fois que tout cela sera terminé accepteriez-vous de m’accompagniez. Je crois que nous pourrions avoir de nombreux avantages à mieux nous connaître.

Dinenda parlait autant à titre personnel qu’à titre plus général. La Guilde de la Compagnie des Marches défendait l’ensemble des Marches contre toutes formes de menace. La Confrérie des Gardiens Sylvestres défendait l’équilibre naturel des espaces naturels contre toutes les formes de menaces ou d’agression. Certes la confrérie œuvrait également au-delà des marches, mais aussi à l’intérieur. L’Innatoh était persuadé que l’un et autre aurait un intérêt mutuel à échanger. De plus, il y avait cette communauté d’Avariels qui avait élu domicile dans la Haute-Forêt. L’elfe lunaire ne connaissait pas bien ce peuple, mais il s’agissait d’elfes, et en outre d’une communauté de la Haute-Forêt. A ce titre, il était normal que la Confrérie leur propose un rapprochement. Ce peuple devait savoir qu’il pouvait compter sur les Gardiens, en cas de problème. Au même titre que toutes les autres communautés elfiques, et celle d’autres races qui en cas de problème pouvaient compter sur les Gardiens. Ô bien entendu, l’elfe lunaire n’oubliait pas qu’il ne lui revenait pas de décider des alliances ou des collaborations de la Confrerie. Mais il était de son devoir de le proposer.

Essorant sa chemise, l’ensorceleur la plia et la rangea dans son sac. Il termina de s’habiller, et attendit que l’Avariel eut terminé son bain, avant de regagner la salle et les deux autres Gardiens.

Narration

Neffalasièl consentit à la proposition de Dinenda. Etre le porte parole et même l'ambassadeur entre deux communautés pouvait être une expérience intéressante. Encore fallait-il posséder quelques qualités diplomatiques qu'elle n'était pas sûr de posséder et ce dont elle fit part à Dinenda.
Ils sortirent tous les deux du bain dans lequel il se trouvait et se rendirent dans la salle commune où La flèche et Nirannor les attendaient. Ils s'installèrent à leur côté en remarquant que quelques regards s'attardaient sur l'avariel en ce montrant toutefois beaucoup plus discret que lors de son entrée. Mais les voyeurs n'osèrent pas soutenir son regard intimidés ou bien craignant un mauvais traitement de sa part. On leur servit un repas chaud et ils furent bientôt livrés à eux même pour déguster leur pitance tranquillement. Elle n'avait rien d'exceptionnelle, mais elle était consommable et même presque agréable au goût du seul humain de la troupe. Les palais elfiques ne sentirent qu'une nourriture fade mais néanmoins nourrissante. Petit à petit, la salle se vidait au fur et à mesure que la nuit se faisait de plus en plus avancée.

Lorsque l’Avariel accueillit la proposition du Gardien des Mystères, Dinenda en fut heureux. Quand aux doutes sur les capacités de Neffalasièl d’être un bon porte parole. L’elfe lunaire tenta de la rassurer. Il lui fit part de ses sentiments la concernant. L’elfe ailée avait une capacité d’analyse très pointue, et l’expérience voulu. En outre il lui assura qu’elle ne serait pas seule, et qu’il resterait à ses cotés pour cette tâche. Étant donné qu’il ne s’agissait en aucun cas, d’imposer un point de vu, ou de forcer une alliance, il n’y avait aucun besoin d’être un grand diplomate. De plus, une fois le rapprochement fait entre les deux communautés, ce serait aux chefs respectifs de prendre leur décision.

Le repas aux saveurs typiquement humaines, avait eut l’avantage de redonner un peu d’énergie à l’Innatoh. Bien que la seule chose qui le remettrait totalement d’aplomb, serait une bonne rêverie. Jusqu’à présent les rares sujets abordés par le groupe autour de cette table, furent sans grand intérêt. Les oreilles qui auraient pu traîner, étaient bien de trop nombreuses. Mais à cette heure avancée, il n’y avait maintenant presque plus personne dans la grande salle. L’ensorceleur se dépêcha de terminer son repas.

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Il n’y avait presque plus personne dans l’auberge, mais aux yeux de Dinenda s’était encore de trop. Cela, était néanmoins suffisant, pour qu’il prenne le risque d’étudier le parchemin qu’il lui avait été remis.

Dinenda sortit donc, avec discrétion le parchemin que lui avait remis le garde. Il prit grand soin de ne pas exposer les tessons de bouteilles à la vue de qui que soit, et vérifia qu’ils soient toujours bien enveloppés dans leur tissu noir.
Puis il reporta son attention sur le parchemin. Mais avant de l’ouvrir, il prit la précaution de savoir s’il y avait une magie quelconque à l’œuvre. L’ensorceleur avait lu dans la bibliothèque du Cœur des Mystères, que certain parchemins pouvait retenir une magie capable d’hypnotiser le lecteur. L’elfe ne tenait absolument à ce que cela lui arrive.
L’innatoh s’ouvrit aux ondes de la toile, et absorba l’énergie nécessaire, avant de la catalyser en sortilège qui lui permettrait de savoir de quoi il en retournait. S’il ne découvrait rien de magique sur le parchemin, il entreprendrait alors sa lecture afin de savoir de quoi il en retournait. Si le document était effectivement de la main d’Aglaïa, alors peut-être que ce qu’elle avait à dire pourrait changer tout ou partie des plans de Dinenda.

Dinenda lance détection de la magie. Si une magie est à l’œuvre, alors il utilise sa compétence art de la magie.